Parfois, je me souviens de l'ancien temps, de notre ancienne vie, des gens qui vivaient dans notre

région, quand j'ai commencé à grandir dans la maison de mes parents dans le village de
Humulesti, en face de la ville de l'autre côté de la rivière Neamt. Ce village, vaste et peuplé, a été
formé de trois: Vatra Satului, Delenii et Bejenii.

Oui, même à cette époque, Humulesti n'était pas un village délabré là-bas, mais le village
prospère originel de Rezesh: les fermes étaient une à une, les gars sont super, les filles sont des
beautés et elles mènent des danses rondes, chantent, dansent et tissent des artisanes. Des coups
de jour se tenaient sur Humulesti depuis les métiers à tisser. Et notre église était belle, et les
prêtres et les psalmistes étaient à la hauteur des paroissiens - tout était comme sur une sélection.
Il y avait de quoi être fier de notre village. Et le père Ioan, qui vivait sous la montagne - c'était
une grande âme! Quels arbres, sur ses conseils, nous avons plantés dans le cimetière, entouré
d'une clôture en planches avec un hangar en bardeaux, quelle maison solide pour l'école que nous
avons construite au portail de l'église! Vous auriez dû regarder le prêtre quand il courait
inlassablement dans le village de maison en maison, avec le lecteur de psaume, l'oncle Vasile, le
fils Ilioana - un beau mec en bonne santé et majestueux, il a persuadé les paysans d'envoyer leurs
enfants étudier! Beaucoup d'enfants - garçons et filles - se sont rassemblés à l'école. Parmi eux, il
y avait moi, un petit garçon, banal et si timide que, comme on dit, j'avais peur de ma propre
ombre. Et la première écolière était Smărăndiţa, la fille du père Ioan. Elle était vraiment
méchante, comment agile et intelligente elle a surpassé nous tous les garçons, non seulement
dans les études, mais aussi dans les farces. Son père visitait l'école presque tous les jours pour
voir ce qui se passait avec nous ...

Un jour, le père vient à l'école et nous apporte une nouvelle et longue chaise, et après avoir
demandé au professeur comment nous nous comportions, il a réfléchi un moment, puis a nommé
la chaise “Calul Balan” et l'a laissée à l'école. Un autre jour, nous nous réveillons que le père
revient à l'école, avec le vieil homme Fotea, le fourreur du village, qui nous apporte, mais d'une
nouvelle école, une jolie tresse de ceinture, magnifiquement tissée, et le père le nomme Saint
Nicolas, tel quel le saint patron de l'église de Humuleşti.