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Exercices de révision chapitres 1 et 2 ETENP2

Exercice n°1 : Etude d’une centrifugeuse


Lors de l’élaboration de produits à partir du raisin, il est nécessaire d’extraire le jus de raisin.
Un des procédés classiques est la centrifugation : un bol est entraîné à grande vitesse, les matières "solides"
sont plaquées contre la paroi, le liquide tombe au fond du bol.

Exemple de chaine de centrifugeuses d’extraction du jus de raisin

On s’intéresse à la motorisation qui fait tourner le bol par l’intermédiaire d’un transmetteur mécanique de
type courroie-poulies.
Un schéma représentatif du système d’entraînement du bol est donné ci-dessous :

moteur bol
courroie

poulies
On donne pour ce système mécanique les grandeurs suivantes :
- Jb : moment d’inertie du bol vide par rapport à son axe de rotation Jb = 0,5 kg.m2
- nb : vitesse de rotation du bol en tr.min-1
- nbn : vitesse de rotation nominale du bol nbn = 3500 tr.min-1
- Trb : couple résistant exercé par le bol sur son axe
- Trb0 : couple résistant exercé par le bol vide sur son axe Trb0 = 1 N.m
- Trbn : couple résistant nominal exercé par le bol chargé de raisins sur son axe Trbn = 7 N.m
- nM : vitesse de rotation du moteur en tr.min-1
- Tu : couple utile du moteur sur son axe
nb
- r : rapport du transmetteur mécanique (courroie-poulies) r= =3
nM
P
- ηt : rendement mécanique du transmetteur η t = b = 95%
Pu
avec Pb, puissance mécanique sur l’arbre du bol et Pu, puissance mécanique utile sur l’arbre du moteur.

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1. Déterminer la vitesse de rotation nominale nMn du moteur.
2. À partir du rendement mécanique du transmetteur, déterminer le couple utile nominal Tun du moteur sur
son axe en régime permanent.
3. En déduire la puissance utile nominale Pun du moteur.
4. À partir du tableau en annexe 1, montrer que la référence du moteur à courant continu à aimants
permanents qui convient le mieux est M4-4208-C.

Détermination du temps de démarrage à vide


Étant donné la nature fortement inertielle de la charge, il est nécessaire d’étudier la phase de démarrage. De
façon à diminuer sa durée, elle s’opère à vide.
5. Relever dans le tableau, le couple utile maximum du moteur (Mmax) et son inertie (JM).
6. Calculer le couple résistant Tr0 ramené par le transmetteur mécanique sur l’arbre du moteur lorsque le bol
tourne à vide.
7. L’inertie du bol vide, ramenée sur l’axe du moteur, s’écrit : Jbeq = Jb.r²
Calculer alors l’inertie totale J sur l’axe du moteur.
8. Écrire le principe fondamental de la dynamique appliqué au système {moteur - transmetteur - bol} sur l’axe
du moteur tournant à vide.
9. Pour le couple utile maximum du moteur choisi (Mmax), vérifier que le temps de démarrage minimum ∆td
pour atteindre 1170 tr.min-1, en partant d’une vitesse nulle, vaut 6,25 s.

Exercice n°2 : Etude d’un monte-charge


L’induit d’une machine à courant continu à excitation indépendante est alimenté à partir du réseau EDF par
l’intermédiaire d’un convertisseur alternatif-continu réversible en tension. Cette machine entraîne un
monte-charge tiré par un câble qui s’enroule sur un treuil conformément au schéma de principe suivant :

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Le réducteur introduit un rapport de réduction = = 300 avec nT la vitesse de rotation du treuil et n
celle du moteur. Le rendement global de la chaîne de transmission est constant et égal à 82%.
On note respectivement v la vitesse linéaire du monte-charge et M la masse totale du monte-charge et de
sa charge.
On rappelle que l’accélération de la pesanteur est g = 9,8 m.s-2.
Le moteur fonctionne à courant d’excitation nominal constant. Le flux dans l’entrefer est supposé constant.
La résistance de l’induit vaut R = 0,5 Ω.
Les caractéristiques nominales données par le constructeur sont les suivantes :
- Vitesse de rotation : nn = 1500 tr.min-1 ;
- Tension d’induit : Un = 180 V ;
- Courant d’induit : In = 20 A.
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Le modèle électrique utilisé pour l’étude du moteur est représenté ci-dessous :

E
A IC R B

V
U

La f.é.m. E est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation Ω. On pose : E = kEΩ.

Les pertes collectives du moteur, supposées proportionnelles à la vitesse de rotation, valent 260 W lorsque
la vitesse de rotation est 1500 tr.min-1.
1) En utilisant les données du constructeur, montrer que kE = 1,08 V.s.rad-1.
2) Donner la signification physique des pertes collectives.
3) Montrer que le moment Cp du couple de pertes est constant et vaut 1,66 N.m.
4) Alimenté sous tension nominale, le moteur soulève une charge telle qu’il fonctionne en régime
permanent nominal. La vitesse v de la charge est alors de 0,2 m.s-1.
Calculer :
- la puissance électrique Pa absorbée par le moteur ;
- la puissance électromagnétique Pem du moteur ;
- le couple électromagnétique Cem ;
- la puissance utile Pu et le couple utile Cu ;
- le couple résistant Cr qui s’exerce sur l’arbre moteur ;
- le moment du poids MP de la charge sur le treuil ;
- le diamètre DT du treuil ;
- la masse M de la charge soulevée.
Compléter le diagramme des puissances de l’annexe 2. Préciser le nom et la valeur de chaque
puissance.
Calculer le rendement η du moteur et le comparer à celui des moteurs asynchrones de même
puissance (voir annexe 3). Quelle est la classe équivalente de rendement si on utilise un moteur
asynchrone ?

5) La charge étant inchangée, on désire ramener la vitesse de montée à 0,1 m.s-1.


Calculer la valeur de la tension d’induit U’ que le convertisseur d’alimentation du moteur doit
délivrer.
6) La machine à courant continu est maintenant utilisée (avec la même excitation) pour assurer le
freinage à la descente de la charge. La masse de la charge est inchangée (M = 1314 kg) ainsi que le
rendement de la transmission mécanique.
Le convertisseur applique une tension UF permettant à la charge de descendre à 0,2 m.s-1.
Dans ces conditions, la vitesse de rotation de la MCC est nF = - 1500 tr.min-1.
On garde les conventions électriques du modèle du début de l’énoncé.
Calculer :
- La puissance mécanique Pa reçue par la machine sur son arbre ;
- le couple électromagnétique CemF ;
- le courant d’induit IF ;
- la f.é.m. EF ;
- la tension d’induit UF.
Trouve-t-on pour le courant et la tension d’induit les mêmes valeurs et les mêmes signes que lors
de la montée à la même vitesse ? Commenter.

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Caractéristiques en régime dynamique

On cherche à caractériser en régime dynamique le moteur du monte-charge. On rappelle que la constant de


couple est KT = 1,08 N.m.A-1. Le couple de pertes du moteur est inchangé (1,66 N.m). Le diamètre du treuil
vaut 0,764 m. Le couple résistant Cr vaut 15 N.m pour la suite.

7) Un essai de mise en vitesse de l’ensemble est effectué à courant constant I = 28 A. Au bout de 2 s,


la vitesse de rotation atteint 1200 tr.min-1.
Ecrire le principe fondamental de la dynamique (PFD) appliqué aux parties tournantes.

En déduire que le moment d’inertie J ramenée à l’arbre moteur vaut 0,216 kg.m2.

8) Dans une phase de montée, on désire que la vitesse linéaire du monte-charge suive le profil donné
en annexe 4.
Compléter sur chaque intervalle de temps le tableau de l’annexe 4 en détaillant les calculs sur votre
copie.

Exercice n°3 : Détermination du moment d'inertie d'un MCC


On considère un moteur à courant continu à aimants permanents
ESCAP 28L28 de faible puissance inséré dans une chaîne
d'asservissement de position. La réalisation de cet
asservissement nécessite la connaissance du moment d'inertie
que l'on détermine en effectuant un démarrage du moteur à vide
sous tension constante U.

Lors de cet essai, on néglige les pertes mécaniques et


ferromagnétiques. Il n'y a aucun couple résistant et le moment
d'inertie est uniquement celui du rotor du moteur noté Jm.

A l'aide d'essais précédents, on a déterminé la résistance d'induit R = 1,5 Ω et la constante


électromécanique k = 10,7. 10-3 V.s.rad-1.

1. Rappeler la formule liant la vitesse angulaire de rotation Ω (t) à la f.é.m. du moteur e(t). Quelle
équation lie le couple électromagnétique Tem(t) au courant d'induit i(t)?
2. Rappeler le principe fondamental de la dynamique pour les systèmes inertiels en rotation. Montrer
qu'en régime permanent, le courant d'induit est nul.
JmR dΩ U
3. Montrer que la vitesse du moteur vérifie l'équation différentielle : Ω + =
k 2 dt k
Donner l'expression de la constante de temps, du moteur puis mesurer graphiquement sa valeur.

4. Déterminer la valeur numérique du moment d'inertie du moteur.


5. Calculer la vitesse de rotation angulaire Ω∞, atteinte en régime permanent et en déduire la tension
U qui a été appliquée aux bornes du moteur.

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ANNEXE 1 : Caractéristiques des moteurs à courant continu à aimants permanents TRM

rpm : tr/min
iM
Torque : couple R
EMF : f.é.m.
Static friction : couple de frottements secs uM
Viscous damping : coefficient de frottements visqueux
EM

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Annexe 2 : bilan de puissances du moteur à courant continu

Annexe 3 : classes de rendement des moteurs asynchrones triphasés

• IE1 = rendement standard


• IE2 = haut rendement
• IE3 = rendement « premium »
• IE4 = rendement « super premium »

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Annexe 4

Tableau à compléter

Grandeur Unité [t0 , t1] [t1 , t2] [t2 , t3]

J.dΩ/dt N.m

Cu N.m

Cem N.m

I A
Mode de fonctionnement de
la MCC

Ω est la vitesse angulaire sur l’arbre du moteur

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