Module M09
Dessin industriel
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Sommaire :
6. La cotation :
6.1. La cote.
6.2. La cotation multiple :
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1. La normalisation du dessin technique :
A0 = 840 x 1188 mm
A1 = 840 x 594 mm
A2 = 420 x 594 mm
A3 = 420 x 297 mm
A4 = 210 x 297 mm
la plus petite
dimension du format A4. C’est à
dire : 2 formats A4 = 1 format A3.
Exercice :
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1.2. Les échelles :
Lorsque les objets sont grands (maisons, voitures) ou petits (stylos), il est nécessaire de
faire des réductions ou des agrandissements de leurs dimensions pour pouvoir les
dessiner.
Exemple d’échelles :
Vrai grandeur : 1 :1
Réduction : 1 :2 1 : 5 1 : 10 1 : 20
Agrandissement : 2 : 1 5: 1 10 : 1 20 :1
Exercice :
On désire dessiner un carré de 2 mètres de coté à l’échelle 1 : 20. Quelle sera sa dimension
après réduction ?
2/ 20 = 0.1 m = 10
cm.
1.3. Le cartouche :
Le cartouche contient toutes les inscriptions pour identifier et utiliser le dessin. C’est la carte
d’identité du dessin. Il se place généralement dans la partie basse de la feuille.
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Exemple de cartouche :
1.4. La nomenclature :
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Repère Désignation Application Exemple
2. Représentation orthogonale :
Les projections orthogonales sont des projections en deux dimensions d’un volume selon
trois points de vue (vue de face ou de l’arrière, vue de gauche ou de droite, vue de dessus
ou de dessous)
Les autres directions d’observation forment avec celle-ci et entre elles des angles de 90° ou
des multiples de 90°
Vue de la pièce.
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Nom des différentes vues :
A D
Vue face Vue de droite
B E
Vue de dessus Vue de dessous
C F
Vue de gauche Vue d’arrière
Une pièce est définie complétement et sans ambiguïté par un nombre minimal de vues.
On choisi les vues les plus représentatives, celles qui comportent le moins de parties
cachées. Dans l’exemple ci dessous ce sont les vues A, B, et D.
- Méthode américaine.
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4. Méthode d’exécution d’un dessin technique
Voici les différentes étapes pour procéder à la représentation d’une
pièce.
4.1. Réfléchir
- Analyser la fonction de la pièce
- Analyser la surface de la pièce
- Choisir les vues
L’esquisse est menée en suivant l’ordre établi lors de l’analyse des surfaces
élémentaires. Elle s’effectue en trait fin avec un crayon de dureté moyenne (3H)
Il est conseillé de mener les différentes vues simultanément . On pourra
systématiquement sur chacune d’elles les surfaces élémentaires qui constituent la pièce.
Les lignes vues se représentent en trait continu fort, les lignes cachées sont dessinées
en trait interrompu court.
On commence par repasser les axes, ensuite les traits forts, puis les traits
interrompus courts et, pour finir, les traits fins.
5. Coupes et sections :
• Principe :
Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on
désire préciser. Dans ce mode de représentation, l’objet est coupé (analogie avec un fruit
coupé au couteau). Les morceaux sont séparés. Le plus représentatif est choisi.
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L’observateur, le regard tourné vers le plan de coupe, dessine l’ensemble du morceau choisit
suivant les règles habituelles de dessin.
L’intérieur, devenu visible, apparaît clairement en traits forts.
✓ Le plan de
coupe :
✓ Les hachures :
✓ Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce. Elles
apparaissent là où la matière a été coupée. Elles sont le plus souvent tracées en trait
continu fin et inclinées de 45°.
✓ Elles ne traversent pas ou ne coupent pas de traits continus forts, et ne s’arrêtent pas
sur un trait interrompu.
Les motifs des hachures peuvent varier en fonction de la nature du matériau coupé.
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• Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins :
- On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur
plus grande surface. La règle est la même avec des bras de poulie, de volant de
roue,...
- Des pièces ou des objets différents appartenant à un même ensemble en coupe doivent
avoir des hachures différentes : inclinaison différente et au besoin motifs différents.
- On ne coupe jamais les pièces de révolution pleines (cylindriques ou sphériques telles
que axes, arbres, billes, ...), les vis, boulons, écrous, rivets, clavettes.
L’intérêt majeur des vues en demi-coupe est que l’on peut avoir l’extérieur et l’intérieur de la
pièce sur une seule vue.
Les règles de dessin sont les mêmes que pour les vues en coupe. On remarque tout de même
une particularité : les deux demi vues ne sont pas séparées par un trait continu (contours
extérieurs) mais par un trait mixte fin (trait d’axe).
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5.3. Les coupes partielles :
Lorsque l’on a besoin de définir uniquement un seul détail (un perçage, une forme
particulière, etc.) d’un contour intérieur. Il est donc intéressant d’utiliser une coupe partielle
plutôt qu’une coupe complète, pour éviter les tracés inutiles.
Elles sont utilisées pour les pièces ayant des formes intérieures relativement complexes.
Elles apportent un grand nombre de renseignements et évitent l’emploi de plusieurs coupes
normales. Le plan de coupe brisé est construit à partir de plans de coupes habituels.
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• La coupe brisée à plans parallèles.
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5.5. La section sortie :
▪ Repérer le plan de coupant la pièce en traçant un trait mixte fin renforcé aux
extrémités.
▪ Indiquer le sens d’observation par 2 flèches.
▪ Repérer le plan de section par une même lettre à coté de la flèche.
▪ Dessiner en trait fort, la surface de la pièce contenue dans le plan sécant en
regardant dans le sens de la flèche.
▪ Hachurer la section.
▪ Désigner la section par les même lettres majuscules que le plan sécan
Méthode :
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6. La cotation :
Pour qu’un objet soit réalisable à partir d’un dessin, il faut à la fois une description
graphique complète et précise des formes et contours (c’est le rôle des vues en projection
orthogonale normalisée) et une description détaillée et chiffrée des dimensions
essentielles : c’est le rôle de la cotation.
Si les principes de cotation sont partout les mêmes, par contre, les inscriptions (lignes de
cote, position du texte, symbole) peuvent parfois légèrement varier d’un pays à l’autre.
6.1. La cote.
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, hauteurs, angles, etc.) sont indiquées
sous forme de cotes. Une cote se compose des quatre éléments principaux suivants :
Elle peut être réalisée à partir d’une ligne commune, avec un espacement régulier entre
chaque cote, ou suivant une ligne continue.
Si une cotation en continue est trop serrée, les flèches intermédiaires peuvent être
remplacées par des points et les textes inscrits sur une ligne de repère.
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6.3. Ecriture des tolérances :
Elles doivent être inscrites sous forme chiffrée à la suite de la dimension nominale.
Deux valeurs sont nécessaires, l’une doit donner la valeur maximale de la cote, et
l’autre la valeur minimale.
L’écriture est souvent réalisée à partir d’un écart supérieur et d’un écart inférieur
(plusieurs variantes). L’utilisation des cotes limites est aussi possible
Si une seule cote est imposée, il est possible d’utiliser les indications mini (pour
minimum) et maxi (pour maximum).
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6.4. Cotation des angles :
Si les arts sont symétriques par rapport à la cote nominale, on doit inscrire leur
valeur qu’une seule fois précédé du signe + ou –
Symboles :
Diamètre ɸ
Rayon : R
Rayon sphère : Sphère R
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Cotation d’un arc de cercle dont le centre se trouve hors du dessin
A B C D E
5 3 5 8 3
Φ
X 6 6 15 32 45
Y 6 20 16 10 16
Une bonne organisation générale et le respect des règles normalisées facilitent la lecture, la
compréhension, et évitent les erreurs d’interprétation des différents intervenants.
- Une même cote ne doit apparaître qu’une seule fois dans tout le dessin. Eviter
de répéter la même cote dans des vues différentes.
• Règles de tracés :
- Les lignes de rappel ne doivent pas couper les lignes de cote, mais elles peuvent
se couper entre elles.
- Placer de préférence les cotes en dehors des vues
- Faire démarrer les lignes de rappel à partir à partir des traits continus forts, ou
des traits d’axe. Eviter de coter à partir des contours cachés, ou traits
interrompus courts
- Si l’espace entre deux lignes de rappel est insuffisant, prolonger la ligne de cote,
inverser les flèches, et placer le texte sur le coté
- Sauf cas particuliers, le texte de la cote doit être parfaitement centré entre les
deux lèches.
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