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Le courant électrique
Chapitre 3 : Le courant électrique 1. Qu’est-ce que le courant électrique ?
2. Lois générales
3. Caractéristique tension-courant
4. Exemples de capteurs électriques
2. Lois générales
Exercice 1 : A - + B
G
On considère un circuit électrique contenant un générateur de tension G de 3,0 𝑉, de -3V +3V
deux conducteurs ohmiques et d’une ampoule. I1 150 mA
a. Retrouver le symbole utilisé dans un circuit pour le conducteur ohmique. Même I3 I0
question pour l’ampoule. C R D
b. Quelle est la différence de potentiels (ou tension) U aux bornes du générateur ?
c. Sachant qu’aucun électron ne peut se perdre en sortant des fils ou des I2 60 mA
récepteurs électriques, déterminer la valeur de l’intensité I0.
d. Que valent alors I2 et I3 ? Justifier.
E R F
e. Quelle est la particularité des points C et D ?
f. Déterminer la relation qui lie les intensités qui partent ou arrivent au point C.
A retenir :
La somme des courants (= intensités) arrivant à un nœud est égale à la somme des courants qui partent de ce nœud.
Exercice 2
Exercice 3
A retenir : UGF
• Toute boucle pouvant être tracé au sein d’un circuit est une maille F G
• Une flèche de tension ( vecteur) est toujours orientée vers la première lettre du segment qui la délimite.
• La tension au borne d’un fil électrique est nulle
• Loi de mailles : La somme des tensions des dipôles le long d’une maille est égale à 0V. UFG
Ainsi, en parcourant la maille AGFEDCBA du document page suivante dans le sens des pointillées verts, on peut écrire 𝑈𝐴𝐴 = … … … . 𝑉
Soit 𝑈………. + 𝑈………. + 𝑈………. + 𝑈………. + 𝑈………. + 𝑈………. + 𝑈………. = 0 que l’on peut simplifier par … … … … … … … … … … … … … … … = 0
Par ailleurs, en parcourant la maille ABCGA dans le sens des pointillés bleus, on peut écrire 𝑈𝐴𝐴 = … … … . 𝑉
Exercice 4 :
Plusieurs conducteurs ohmiques sont associés de la façon suivante
a. Etablir une relation simple entre 𝑈0, 𝑈1, 𝑈2 𝑒𝑡 𝑈3.
b. Calculer la tension 𝑈𝐶𝐷 .
Données : 𝑈0 = 12𝑉, 𝑈1 = 5𝑉 𝑒𝑡 𝑈3 = 4𝑉,
Exercice 5 :
Loi d’Ohm :
La tension UR aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R est proportionnelle à l’intensité I que le traverse :
L’unité de la résistance R est le ohm ( - oméga majuscule)
Exercice 6 : N - +P A
G
On considère le montage ci-contre avec l’interrupteur K initialement ouvert. 0V 9V I0
a. Préciser les points du circuit que l’on peut qualifier de nœud.
b. Que valent les intensités I0, I1 et I2 ? UPN K
c. Montrer, à l’aide de la loi d’Ohm, que la tension 𝑈𝑅1 est donc forcément nulle. L
On ferme à présent l’interrupteur. Le générateur débite alors une intensité 𝐼0 = 79 𝑚𝐴. C
d. Déterminer la tension 𝑈𝑅1 = 𝑈𝐵𝐶 (loi d’Ohm). D R1
I1 B
e. En déduire la tension 𝑈𝑅2 = 𝑈𝐸𝐹 (loi des mailles). UBC
f. Déterminer alors l’intensité 𝐼2 (loi d’Ohm). UL I2
g. En déduire la valeur de 𝐼1 (loi des nœuds).
h. Que vaut la tension aux bornes de la lampe ?
R2
Données : R2 = 50 ; R1 = 100 ; F E
UR2
0,4 A
6V
Exercice 7 :
a. Déterminer la valeur de la résistance du conducteur ohmique.
b. Pour quel(s) dipôle(s) U et I sont-ils proportionnels ?
c. Pour un générateur, comment évolue la tension à ses bornes si on cherche à augmenter l’intensité qu’il débite ?
d. Quelle est la tension maximale que l’on peut avoir aux bornes d’une diode lorsqu’elle conduit le courant ?
Exercice 8
On fait varier la tension aux bornes d’un conducteur ohmique R de résistance 250 .
Pour mesurer la tension aux bornes du conducteur ohmique et l’intensité qui le
traverse, on utilise respectivement un voltmètre V et un ampèremètre A.
A noter : R
• Un voltmètre se comporte comme un interrupteur ouvert : il ne laisse passer aucun P
UR
courant.
• Un ampèremètre se comporte comme un interrupteur fermé (un simple fil) : il n’y a
UG
aucune chute de potentiel à ses bornes.
On mesure alors la variation de l’intensité en fonction de celle de la tension. On obtient N
le tableau ci-dessous :
Point de fonctionnement
Les voitures d’aujourd’hui sont équipées de détecteurs optiques capables d’allumer ou d’éteindre automatiquement certaines
commandes du véhicule comme par exemple les phares lorsque la luminosité baisse. D’autres détecteurs optiques peuvent repérer la
présence d’un individu même dans le noir en étant sensible à la lumière infrarouge.
Le principe de fonctionnement de ces détecteurs est le suivant :
Le montage comporte : • un générateur idéal de tension UG = 5,0 V
• un conducteur ohmique R = 20
I • un système qui allume les phares de la voiture
• une photorésistance RE.
R UR
+ Résistance ()
20
UG
- 15
Système U RE URE
allumage
10
CIEL CIEL
On donne ci-contre l’influence de la lumière sur la valeur de la résistance de 5 SOMBRE LUMINEUX Luminosité
la photorésistance :
(lux)
Dans cet exemple, le système d’allumage s’amorce uniquement si la tension 0
à ses bornes est supérieure à une valeur minimale fixée à USeuil = 1,5 V 0 100 200 300 400
Exercice 9 :
Soit un ciel relativement lumineux (350 lux) qui ne nécessite pas l’utilisation des feux du véhicule :
a. Déterminer la valeur RE de la photorésistance.
b. Dans cette situation, le générateur débite un courant d’intensité I = 220 mA. Que vaut alors la tension aux bornes du
conducteur ohmique R ?
c. En déduire la valeur de URE et de U.
d. Dans cette situation, le système d’allumage des feux est-il activé ? Justifier.
Soit un ciel sombre (50 lux) qui nécessite l’utilisation des feux du véhicule :
e. Déterminer la nouvelle valeur RE de la photorésistance dans cette situation de pénombre.
f. L’intensité que débite le générateur est alors égale à I = 146 mA. Déterminer la nouvelle valeur de UR.
g. En déduire la valeur de URE et de U.
h. Montrer que les feux de la voiture sont allumés.
i. Montrer que l’intensité qui traverse alors la photorésistance est égale à 104 mA.
j. En déduire l’intensité traversant le système d’allumage des feux.