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Bus Terrain
Bus Terrain
Réseaux
Locaux
Industriels
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Réseaux Les Réseaux Locaux Industriels
Un nouvel outil informatique apparaît alors, avec sa problématique scientifique : le réseau local
industriel. Son rôle est donc de faire dialoguer des équipements nombreux et divers, en intégrant
une caractéristique importante, celle de fournir des services contraints par le temps.
Ces réseaux locaux industriels, parfois appelés abusivement réseaux de terrain, s'inscrivent donc à
différents niveaux au sein de la pyramide CIM1 classique (figure 1), qui de par l'émergence des
technologies de communication (industrielles notamment) donne lieu à une organisation de
fonctions autour de réseaux (figure 2).
1. Pyramide CIM
Ces réseaux ont pour objectif de faire dialoguer de nombreux équipements selon trois niveaux
hiérarchiques (classiques au sein de la pyramide CIM).
Au plus haut, niveau 3, ils relient les calculateurs de gestion et les systèmes de contrôle-commande
temps réel (classiquement appelé réseau d'usine). Au niveau 2, celui de l'atelier, ils relient les
systèmes de contrôle-commande et les cellules de production (classiquement appelé réseau de
cellule). Au niveau 1, les réseaux de terrain font communiquer les capteurs, les actionneurs et les
automates programmables. Ces trois réseaux requièrent une sécurité de fonctionnement supérieure à
celle des réseaux informatiques utilisés dans le cadre de la bureautique. Ils doivent tolérer les
pannes tout en assurant l'acheminement des données avec un haut degré de fiabilité.
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Computer Integrated Manufacturing
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Alors que cette description laisse apparaître une classification assez claire entre les différents
réseaux, nous verrons par la suite qu'il en est tout autrement et qu'un réseau d'un profil donné peut
être utilisé à différents niveaux dans l'architecture.
Les réseaux sont donc amenés à véhiculer des données de natures et tailles différentes, et surtout
dont les contraintes temporelles de transfert sont différentes. Echanges périodiques temps-réel et
apériodiques cohabitent donc sur de nombreux réseaux ... réseaux dits "généralistes".
Il existe différentes familles de réseaux locaux industriels comme nous le verrons à travers la
section 2. Précisons avant tout que certains de ces réseaux ne se limitent pas aux systèmes de
production mais trouvent également comme champs d'application le produit lui-même.
Ceci dit, l'utilisation d'un bus de terrain ne se limite pas à l'industrie au sens système de
production mais s'applique également au niveau du "produit" lui-même.
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Voici quelques exemples figurant dans les systèmes de transport motorisés que sont la voiture
et le bus, mais d'autres exemples sont possibles : l'avion, l'ascenseur, le train, les engins agricoles,
etc.
Pour insister sur la diversité des champs d'application des bus de terrain citons encore quelques
exemples dont la domotique dans le bâtiment et les applications médicales.
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Les données issues de l'endoscope, du capteur ultrasons, du poste laser, etc. sont échangées avec un
PC de contrôle par le biais d'un bus de terrain.
Le bus supporte, dans cet exemple proche de la domotique, le transfert des données et commandes
de systèmes de chauffage, de systèmes de sécurité incendie, des ascenseurs, des climatiseurs, etc.
Derrière le terme de réseaux locaux industriels, il existe en fait plus d'une cinquantaine de
spécifications de réseaux différentes qu'il serait possible de classer en trois grandes familles de bus,
correspondant chacune à différents besoins, principalement en terme de fonction à réaliser, de
données à transmettre et de temps de réponse.
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Le bus d'équipement (Device Bus) permet de raccorder les organes de commande tels que les APIs,
PCs, CNNs (Contrôle Commande Numérique), aux blocs de capteurs et actionneurs (modules
déportés), aux lecteurs code barre, aux cellules photoélectriques, aux variateurs de vitesse, etc. La
position de ce type de bus le situe entre les bus capteurs/actionneurs et les réseaux de terrain dits
généralistes.
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Il y a donc recouvrement des positions (i.e. champs d'application) de ces différents types de bus. La
tentative de classification résumée à travers le tableau ci-dessous, montre la difficulté de classement
même en s'appuyant sur des critères tels que la longueur, le débit et les applications typiques.
2.3 Standardisation
Chaque Comité National de Normalisation valide une norme qui est ensuite approuvée par le
Comité Européen : le Cenelec. Ensuite c'est l'IEC (International Electrotechnical Commission),
instance suprême avec près de 80 pays votants, qui décide au niveau mondial. Les enjeux étant
considérables, ce ne sont pas nécessairement les considérations scientifiques qui dominent.
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11. Impact de l'utilisation d'un réseau local industriel sur un projet d'automatisation
Il n'y a pas "une" solution capable d'assurer une communication totale au sein d'un système
automatisé, les réseaux sont typés. Par conséquent, le choix d'un réseau plutôt qu'un autre doit
également intégrer l'évolution potentielle du système d'automatisation. L'extension d'une installation
peut requérir l'utilisation d'un réseau d'un autre type et de ce fait la compatibilité entre réseaux, dont
la prolifération des standards complique la tâche, devient une caractéristique importante. Même si
des interfaces spécialisées existent pour connecter des réseaux différents entre eux, la tâche n'est pas
toujours possible ni facile... il s'agit du problème d'interopérabilité des réseaux.
Il faut noter toutefois que face à cette hétérogénéité et au vu de l'essor du monde PC (performances,
compatibilité, prix, etc.), l'évolution va vers le contrôle-commande par PC, de la commande locale
qui était assurée par l'automate à la supervision qui est déjà souvent supportée par un PC. Qui plus
est, avec l'essor des réseaux haut débit (via celui d'Internet/Intranet notamment) on parle de plus en
plus d'une structuration des hauts niveaux du contrôle-commande autour de bus de type LAN
(Local Area Network) comme Ethernet...
Voici à titre d'information la position sur le marché des principaux réseaux locaux industriels,
répartitions établies par différentes sociétés d'étude de marché selon des critères qui sont parfois
différents... d'où l'obtention de positions différentes pour un même réseau sur les graphiques ci-
dessous.
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Avant de présenter quelques bus, définissons les principaux types de coopération entre les stations
connectées à un RLI, plus exactement les types de coopération entre les processus d'application
s'exécutant sur les différentes stations connectées au RLI.
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coopération décrit comment ont lieu les échanges entre ces processus. Il est possible de distinguer
quatre modèles principaux :
1. Client(s) / Serveur,
2. Client / Multiserveur,
3. Producteur / Consommateur(s),
4. Producteur(s) / Distributeur / Consommateur(s).
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- Les mesures étant considérées à durée de vie limitée, il n'y a pas de file d'attente pour stocker les
mesures reçues mais un mécanisme d'écrasement des anciennes valeurs par les nouvelles (i.e.
dernières reçues).
Remarques :
- FIP2 est à modèle Producteur-Distributeur-Consommateur. Il est doté en plus d'un mécanisme
de validation temporelle des valeurs d'objets (mesures par ex.) en datant l'original (produit) et
les copies (distribuées)... FIP est ainsi parfois assimilé à un système réparti de gestion de base
de données de terrain.
- Analogie avec le modèle Client/Serveur : le serveur est un consommateur (de requêtes) et un
producteur (de réponses) et le client est également un producteur (de requêtes) et un
consommateur (de réponses). La différence se situe dans la fait que plusieurs clients peuvent
être consommateurs de la réponse d'un serveur (i.e. le producteur) à la requête d'un seul client
(i.e. consommateur).
Sans rentrer dans une présentation exhaustive des bus existants - CAN, LON, Profibus-FMS/PA,
WorldFip, Interbus, Profibus-DP, AS-Interface, Bitbus, Arcnet, Sercos, Modbus Plus, P-net, FAIS,
EIBus, VAN, PLAN, Sibus, Batibus, Hart, Modbus/Jbus, Bus DIN, et encore bien d'autres - voici
les caractéristiques principales de quelques bus parmi les plus usités.
Lorsque le bus est libre toute station3 peut commencer à émettre une information en transmettant
l'entête de trame (données de 0 à 8 octets). Cette entête contient l'identificateur associé à cette
information. L'arbitrage ne concerne que cet identificateur, il repose sur la notion de priorité entre
informations (i.e. indirectement de priorité instantanée entre nœuds).
Lorsque deux stations tentent d'émettre en même temps, les bits récessifs (bits à 1) de
l'identificateur de l'information issue du nœud moins prioritaire sont remplacés par les bits
dominants (bits à 0) de l'identificateur de l'information issue de la station plus prioritaire.
Chaque émetteur écoute le bus et passe en réception dès qu'il détecte un bit dominant alors qu'il
émet un bit récessif. L'information émise est alors celle de la station ayant "gagné" l'arbitrage, i.e.
l'accès au bus. La station ayant "perdu" l'arbitrage tente un nouvel accès automatiquement.
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FIP : Factory Instrumentation Protocol... a évolué vers le réseau WorldFIP.
3
indifféremment appelé station ou nœud
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L'information la plus prioritaire est donc celle ayant un identificateur le plus faible (codage sur 11
bits) : sur la figure le maître 1 émet l'identificateur -000 0010 0011- (35 en binaire) plus prioritaire
que l'identificateur émis par le maître 3 -000 0010 1001- (41 en binaire).
Il y a 2032 priorités différentes, i.e. 2032 objets ou informations adressables (plus sur le CAN
étendu où l'identification est sur 28 bits), et la priorité est décroissante.
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(Field Message Specification) et PA (Process Automation) s'appuient sur les mêmes services de
niveau 2 (i.e. couche Liaisons du modèle OSI).
Profibus-FMS est surtout utilisé au niveau cellule, sa progression sur le marché est faible (coût
élevé et complexité) sauf pour Profibus-DP capable d'accéder au niveau capteurs/actionneurs.
4.3.1 Topologie
Profibus-FMS, Profibus-PA et Profibus-DP ont une topologie bus.
Pour Profibus-FMS, la vitesse de transmission est de 1.5 Mbits/s pour une longueur max de 400m
(sans répéteurs) ; il est possible d'atteindre 1000m avec un débit de 187.5 kbits/s.
Pour Profibus-PA, la vitesse de transmission a été réduite à 93.75 kbits/s voire à 31.25 kbits/s (si
dédié à l'implantation en zone dite explosible, l'amplitude du signal étant alors réduite).
Pour Profibus-DP, la vitesse de transmission peut être haut débit à 12Mbits/s pour un longueur max
de 200m (1000m avec 4 répéteurs).
4.3.2 Protocole
Profibus FMS et PA sont des systèmes multi-maîtres/multi-esclaves basés sur une structure
d'anneau logique. Le mode d'accès au médium se fait par passage de jeton entre les stations
maîtres. La station détenant le jeton est le maître actif à un instant donné. Le nombre d'esclaves
connectés peut atteindre 127 (avec 3 répéteurs), l'adressage des équipements étant codé sur 1 octet
(0 à 126, 127 réservé au broadcast).
• Profibus-FMS
L'accès au bus est régi par un mécanisme hybride combinant le passage d'un jeton tournant entre les
maîtres et la scrutation (polling) maître-esclave ; donc gestion décentralisée pour une
communication maître-maître et gestion centralisée pour une communication maître-esclave.
Un télégramme jeton est transmis, selon un anneau logique, d'un nœud maître au maître suivant.
Chaque maître détient le jeton pendant un intervalle de temps prédéfini (à la configuration) durant
lequel il peut communiquer avec les autres nœuds connectés, qu'il soient maîtres ou esclaves. Seul
le maître actif a le droit d'initier un échange.
Les messages/informations prioritaires sont traités dès que le maître a reçu le jeton. Le maître assure
l'échange des données cycliques et traite ensuite les données acycliques demandées par
l'application.
La plupart des services spécifiées par le protocole Profibus nécessitent une confirmation ou une
réponse (à l'exception du message broadcast). Profibus gère plusieurs types de télégrammes pour
lesquels la longueur des données utiles peut atteindre 246 octets. La couche application FMS est un
sous-ensemble de MMS (Manufacturing Message Specification).
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Plusieurs profils (de configuration) ont été définis selon le domaine d'application et ses contraintes ;
par exemple afin d'accroître les performances du bus dans le domaine des systèmes à variation de
vitesse, seulement une partie de la norme est utilisée et il n'y a pas de configuration multi-maîtres
afin de raccourcir la durée du cycle.
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Cette topologie a pour avantage une localisation et isolement faciles des parties en
dysfonctionnement.
4.4.2 Protocole
Interbus est un système Mono-maître/Multi-esclaves optimisé pour la transmission numérique
d'entrées/sorties TOR. Le réseau est organisé comme un registre à décalage où chaque équipement
est représenté par un (ou plusieurs) mot(s) d'entrées/sorties de 16 bits. Son télégramme est composé
de plusieurs mots :
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Le maître fait circuler par décalage l'unique télégramme au sein de l'anneau. A la fin du cycle
chaque mot atteint sa position dans le module correspondant (fin de décalage du registre). Les mots
de sorties sont enregistrés dans sa mémoire (module), les données d'entrées contenues dans la
mémoire sont écrites sur le bus.
En cas de détection d'une erreur (mécanisme CRC) toutes les données du cycle sont rejetées par le
maître (16 tentatives avant arrêt du bus), les données du prochain cycle seront alors utilisées par les
esclaves.
(Source : "Réseaux de terrain" Hermès)
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cycle d'identification à l'initialisation
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4.5.1 Topologie
• Il utilise une topologie bus (max 4000m avec 3 répéteurs) ; l'utilisation de répéteurs et autres
éléments de raccordement permet l'obtention de structures en étoile ou arborescentes.
• Débit de transmission caractéristique de 1 Mbits/s, pouvant aller jusqu'à 5Mbits/s pour des
applications spécifiques.
4.5.2 Protocole
L'analogie Maître/Esclave ne s'applique pas à WorldFIP. Son modèle est un modèle
Producteur/Distributeur/Consommateur dont le fonctionnement repose sur un mécanisme de
diffusion (broadcasting). Le contrôle d'accès au réseau est assuré par une fonction centralisée
appelée "arbitre de bus" implanté dans une station dédiée. Le mode d'accès est du type time slice
multiplexing (IEEE 802.2 LLC).
Les stations connectées peuvent être définies comme producteur et/ou consommateurs
d'informations (figure 20). Une information (une variable) n'est produite que par un SEUL
producteur et est référencée par un identificateur unique.
L'accès au réseau suit un cycle de fonctionnement qui se décompose en trois phases :
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le principe de base de FIP étant de garantir la cohérence spatiale (même vue de l'état du système où que se situe le
processus d'application) et temporelle (état de même date).
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A noter que les demandes de requête d'échanges apériodiques ne peuvent se faire que dans la
fenêtre périodique. Toutes les stations désirant participer à ces échanges apériodiques doivent donc
participer également au trafic périodique (i.e. produire au moins une variable périodique).
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En fait, LON ne peut pas être directement assimilé à un bus de niveau capteur/actionneur, ni à un
bus de niveau supérieur entre cellules. Il a pour objectif de répartir des tâches de commande en
tâches à exécuter sous forme décentralisée de façon comparable au client/serveur (selon ce principe,
certaines décisions sont donc prises dans différents nœuds du réseau sans affecter la charge
calculateur supérieur). Ce type de communication est souvent appelé système "d'automatisation
intelligente décentralisée" ; LON assure dans ce cadre la répartition et la gestion des variables. Il est
logiquement un système multi-maîtres.
4.6.1 Topologie
LON permet la transmission de données sur des médias organisés selon des topologies diverses, de
ce fait le débit et la longueur du réseau varient fortement. Il permet donc de former des structures de
réseaux hiérarchisées comprenant des domaines, des sous-réseaux, et des nœuds de réseau. Il
propose différents modes d'adressage (nœuds d'un domaine, nœuds d'un sous-réseau, nœuds d'un
groupe, nœud particulier). Il est le seul bus de terrain à mettre en œuvre les 7 couches du modèle
OSI.
(Source : "Réseaux de terrain" Hermès)
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Pour respecter le caractère temps-réel, des nœuds peuvent être configurés pour l'émission de
messages prioritaires.
4.6.3 Complément
• Domaines d'application typiques : automatisation de processus manufacturiers et continus,
convoyage/stockage (40%), automatisation de bâtiments, domotique, distribution d'énergie (40
%), gestion de la circulation, aéronautique, médecine (20%).
• La synchronisation est possible par broadcast ou multicast.
• Il existe différents niveaux de priorités pour les messages.
• Passerelles vers Ethernet, CAN, Profibus, Bitbus, Modbus, Suconet, etc.
• Outils de haut niveau disponibles pour l'installation et la gestion du réseau (sous Windows
notamment).
4.6.4 Conclusion
• Son utilisation nécessite une formation importante comparativement aux autres bus.
• Il est prévu de développer une interface permettant d'utiliser indifféremment (i.e. sans
modification) des applications Interbus ou LON.
ASI supporte la transmission des données et de l'énergie (énergie supplémentaire véhiculée par
adjonction de câbles auxiliaires) et nécessite donc une alimentation spécifique à partir de laquelle
les données numériques sont transmises par modulation du courant d'alimentation des abonnés. Le
débit de transmission est de 167 kbits/s pour un débit utile d'environ 53.3 kbits/s.
Le protocole de communication repose sur un maître qui interroge les esclaves par scrutation
cyclique (polling), dont la durée est fonction du nombre d'esclaves consultés (5ms pour 31
esclaves). Le contenu de la trame, d'une longueur très courte de 14 bits, dépend de la requête du
maître : données, paramètres, adressage, commandes.
Son utilisation peut être combinée avec Profibus-DP et ainsi répondre aux besoins usuels en
automatisation de systèmes. Il existe de nombreuses passerelles vers Interbus, Profibus-DP,
Profibus-FMS, Suconet, CAN, Modbus Plus, Device Net, etc.
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De par sa vitesse de transmission à 2.5 Mbits/s, ARCNET est utilisé dans un nombre croissant
d'applications industrielles car il est capable de travailler en temps-réel. Parmi ces applications se
trouvent essentiellement, au niveau cellule, l'industrie automobile et les machines d'imprimerie ; il
est également appliqué dans les processus continus, le domaine médical et le bâtiment.
Un réseau ARCNET peut avoir une topologie de bus, étoile ou anneau ; ces topologies pouvant être
combinées par le biais de coupleur actifs (hubs). Il existe des passerelles vers Profibus-DP, Interbus
et CAN.
L'accès au médium, selon une structure en anneau logique (255 nœuds max. et auto-configuration
même dynamiquement), se fait selon la méthode du jeton tournant. ARCNET est un réseau
déterministe pouvant échanger des informations d'une longueur utile (données) allant jusqu'à 507
octets.
(Source : "Réseaux de terrain" Hermès)
Le protocole SERCOS fait une distinction entre les données périodiques temps-réel (données des
processus) circulant sur le canal des données et les informations apériodiques (communication avec
le niveau supérieur) circulant sur le canal de service : le transfert périodique est prioritaire et les
informations apériodiques sont séquentiellement insérées à chaque cycle à raison d'un mot de 16
bits par cycle. L'interprétation des informations est effectuée à partir des numéros d'identification,
i.e. les informations s'appuient sur un "catalogue" de 32000 fonctions ayant un identificateur associé
(i.e. 32000 fonctions répertoriées). D'autres numéros d'identification sont disponibles pour des
applications spécifiques.
En cas d'erreur les données périodiques ne sont pas répétées car l'actualisation est faite en temps-
réel. Les informations apériodiques sont répétées en cas d'erreur.
Un nouveau canal a été ajouté, il est dédié aux entrées/sorties périodiques classiques (i.e. échanges
ne relevant pas de fonctions déjà répertoriées).
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Son domaine d'application se situe actuellement plutôt dans les process continus.
AP2
AP1 APn
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exemples de concurrents : SINEC (Siemens), MODBUS (Modicon).
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Il dépend à la fois :
• du nombre de données à échanger (nombre d'informations à échanger)
• de la trame disponible (nombre de bits de transfert disponibles)
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données à échanger
trame disponible
Réseau
MC MC MC
Exemple:
0 15
COM00 Etat du convoyeur (32b) API1 API2
COM01 et du lecteur
COM02 Numéro de type de pièce
COM03
Compte-rendu d’action sur M1
COM10
COM11 Etat de la machine (16b) M.O.C.N
Convoyeur Machine-outil
COM12 pièces E/S & lecteur à commande
COM13 Numérique
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Tous les bits ne peuvent être envoyés en même temps. On constitue donc des blocs «Identifieur-
Information»
bit0 - bit1
0 15 00 - Etat du convoyeur
(bit 2 à 15 de COM00 & COM01)
COM00
COM01
COM02 01 - Etat du lecteur
(bit 2 à 15 de COM00 & COM01)
COM03
COM10
COM11 10 - Informations pièce
COM12 (bit 2 à 15 de COM00 & COM01)
COM13
11 00
Ensemble A d’ordres
11 10
Ensemble B d’ordres 1er niveau de structuration
11 01
Ensemble C d’ordres
2ème niveau de structuration
11 11
Ensemble D d’ordres
MC MC MC
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0 15
COM00 AdrDest TypeEtContenuPourDestinat.
COM01 AdrDest TypeEtContenuPourDestinat.
COM02 AdrDest TypeEtContenuPourDestinat.
COM03 AdrDest TypeEtContenuPourDestinat.
COM10
COM11
COM12 Idem
COM13
...
...
...
...
COMx0
COMx1
COMx2
COMx3
Un mot système nommé SW0 existant sur chaque APIx signale la mise à jour des informations sur
l’APIx
0 SW0 15
Chaque bit est associé à une station et signale par sa mise à 1, la mise à jour des informations en
provenance des autres stations.
Exemple :
• La mise à 1 du bit 2 de SW0 de l'APIx signale que la zone COM2y provenant de API2 vient
d’être mise à jour,
• La remise à zéro doit être faite par l’APIx quand il a utilisé ces informations.
On notera SW0i le iéme bit de SW0 - Mise à jour des informations venant de la station i -
5.3.4 Notion de protocole
Le protocole est ici très rudimentaire :
• L’information arrive sur l‘APIx - le bit SW0x se met à 1,
• Le bit SW0x doit être remis à 0 après lecture.
En fonction des besoins d’une application, il pourrait être plus élaboré. (Cf. étude des couches
ISO). Il l’est sur d’autres types de réseaux...
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Lecture
Obj. en Mach : OM
Obj. en Lecture : OL
Obj. en A : OA
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API 1 API 2
Convoyeur
& lecteur MOCN
API 3
Conduite &
supervision
Lecture
OA OL OM
Ces informations doivent être réparties dans les zones COMx0 à COMx3
COMx0
COMx1
COMx2
COMx3
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COM10
COM11 Pièce finie
COM00 COM12
COM01 COM13
Type & Numéro de pièce 0011
COM02
COM10
COM03
API 3 COM11 M.OK
Conduite & COM12
COM00
supervision COM13
COM01 Pièc.Sortie
COM02
COM03
COM00
M5 COM01 M6
Type & Numéro de pièce
COM02
M1
COM03 M3
M2 COM10 0010
0001 COM11 Pièce finie
COMx0 COM12 M4 API 2
API 1 COMx1 COM13
C&L COMx2 MOCN
COM10
M7
COMx3 COM11 M_.OK
COM12
COM13
Chaque élément émet les messages correspondant à l'information qu'il peut transmettre, c'est à dire
les messages relatifs aux informations qu'il possède. C'est à partir de cette considération qu'est
élaboré le format.
Message émanant de API1 Les messages sont exclusifs (1 mot est commun.......)
• Le type de pièce
• La sortie de la pièce
Message émanant de API3 Aucun dans cet exemple, Format non défini pour le moment !
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0 1 2 3 4 5 15 Pièce finie
COM10 Adresse 1: présence du bit
COM11 x: valeur: 1=finie, 0=non
COM12 Etat MOCN
COM13 1: présence du bit
y: valeur: 1=OK, 0=non
CR Recept. Type Pièce
Adresse du destinataire: 1: présence du bit
0001: AP1, 0010: AP2, 0011: AP3 z: valeur: 1=OK, 0=non
Traitement préliminaire
Equations combinatoires, tests des sécurités,
autres traitements
Filtrage des messages (Cf. plus loin)
Traitement postérieur
Equations combinatoires, tests des sécurités,
autres traitements
Postage des messages (Cf. plus loin)
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Traitement préliminaire
Acquisition état pièce
SI SW01=1 ET COM000->3 =0001 ET COM004=1 ALORS B40= COM014, SW01=0
Acquisition Etat MOCN
SI SW01=1 ET COM000->3 =0001 ET COM005=1 ALORS B50=COM015, SW01=0
Acquisition CR Récept Type Pièce
SI SW01=1 ET COM000->3 =0001 ET COM006=1 ALORS B60=COM016, SW01=0
fait
Bits et mémoires de travail
4 W10-W11-W12: N° et Type
B40: pièce finie
B60=1 B50: Etat MOCN
5 B60=0 B60: CR Recpt. Type Pièce
B20: pour "Type" -> API2
=1 B21: pour "Type" -> API3
...
6 Avance Droite Pour poster le message TYPE -> API2
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Traitement préliminaire
SI SW02=1 ET COM000-3=0010 ET COM004=1 ALORS W4,5,6= COM01,02,03, SW02=0
10 Attente périodique
OM & type≠0
11 Décodage du 1 Attente
type
t/X1/d
fait.Typ1 fait.Typ2
2 TEST
Usinage Typ1 Usinage Typ2 Res -> B30
12 13
RAZ type RAZ type fait
fait fait
3 1 -> B35
...
fait
15 1 -> B36
fait
Traitement postérieur
SI B35=1 ALORS COM105=1,COM115=B30, B35=0
SI B36=1 ALORS COM104=1,COM114=1, B36=0
SI X11=1 ALORS COM106=1,COM116=1
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5.5 Sécurité
5.5.1 Les contrôles
• Contrôle des données (parité)
• AutoTest de la connexion
- Avant de se connecter, une station émet un message et contrôle sa concordance
• Contrôle du fonctionnement général - l'API se déconnecte :
- Si son temps de cycle API est dépassé
- Si l'API n'a pas été scruté par le Maître (bien que le Réseau fonctionne - observation
de la ligne)
- Si une de ses cartes est en panne
5.5.2 Les informations de test
Plusieurs informations donnent des indications sur l'état du réseau.
0 SW3 15
Etat de chaque coupleur
SW2 contient le numéro de la station connectée sur le bornier, pour test de la bonne
localisation de la station
0 SW2 15
Numéro de la station
• Quand le système se met en route, la station 00 devient Maître. Les autres deviennent
Esclave.
• Elle fait circuler un "jeton". Si une station ne reçoit pas le jeton au bout d'un temps Tmax
elle devient le maître et fait circuler un jeton
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• Pour que 2 stations ne deviennent pas Maître en même temps, le Tmax dépend de son
numéro : Tmax = ( n° Station + 1 ) . DT
avec DT délai de transmission d'une station à l'autre.
5.5.4 Temps maximum de transfert
Il est d'autant plus grand qu'il y a de stations connectées. Pour un temps de cycle API de 25
ms il est compris entre 200 et 700 ms (700 pour 16 stations connectées)
6. Conclusion et évolution
Les réseaux de terrain sont devenus quasiment "incontournables" dans la conception d'une
architecture de contrôle-commande d'un système de production automatisé (pour des
installations de taille conséquente) et leur évolution en terme de services et performances peut
remettre en question l'organisation du flux d'informations au sein de cette architecture.
La tendance est, d'après des propos de divers spécialistes (issus de différentes revues) :
• Les bus maître/esclaves sont condamnés à l'avenir.
• Les bus permettant un contrôle distribué (possible selon un modèle
producteur/consommateur par ex.) sont d'avenir. Ethernet et son modèle TCP/IP est, dans
ce cadre, un bus fédérateur vers lequel les constructeurs offrent des passerelles.
Retenons que les termes de réseaux de terrain, réseaux industriels ou encore réseaux temps-
réel créent d'une part une certaine confusion autour des RLI et d'autre part ne sous-entendent
pas que ces réseaux sont toujours capables de fournir des services contraints par le temps... il
est préférable de parler de profil temps-réel ou non d'un réseau. Un réseau n'a pas un
comportement purement déterministe mais il peut permettre, selon l'application et
l'installation, de faire communiquer des applications (tâches) réparties sur des machines en
respectant, avec une certaine probabilité, les contraintes de temps imposées.
Les réseaux locaux industriels sont variés du point de vue des services qu'ils sont capables de
supporter. Le choix d'un RLI doit nécessairement s'appuyer sur les caractéristiques
(essentielles) des échanges qu'il doit assurer, donc sur son profil, plutôt que sur l'utilisation
usuelle des différents réseaux. Parmi les principales caractéristiques rappelons : la taille des
données ou messages, la sécurité requise (acquittement, contrôle de flux, etc.), la périodicité
(indirectement débit), la règle d'émission (spontanée ou sur requête), le type de coopération
(point à point, multicast, boradcast), la capacité à répondre aux caractéristiques de la
coopération entre applications réparties et les contraintes temporelles (délai d'émission, de
réception, temps de latence, priorités, etc.).
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Quelques définitions
Procédure d'échange
• Maître : Station qui peut prendre de sa propre initiative, le contrôle du support de
transmission pour émettre, sans attendre d'autorisation. Cette station particulière est
appelée Maître, Central ou encore Arbitre de bus (Protocole MAC7 centralisé), une
variante possible est celle du Maître Flottant (un seul maître et ça change dans le temps).
• Esclave : Station qui ne peut pas prendre, de sa propre initiative, le contrôle du support
pour émettre. Elle doit attendre une autorisation pour le faire (elle émet à la demande du
maître et généralement acquitte les messages reçus). Cas du Delegated Token.
• Maître/Esclave : Un maître interroge cycliquement ses esclaves. Il peut y avoir un seul
maître (centralisé) ou plusieurs maîtres (multimaître).
• Multimaître : Plusieurs maîtres sont présents sur le réseau, c'est souvent une méthode
d'accès à compétition qui permet alors de prendre le contrôle du support (CSMA par
exemple). Le plus rapide prend le contrôle et émet, les autres doivent attendre que le
support soit libre pour essayer d'en prendre le contrôle.
Type de coopération
• Scrutation cyclique : Type d'interrogation du maître qui questionne ses esclaves de façon
cyclique sur une période de temps donnée.
• Requête/Réponse : La station qui utilise la donnée en fait la demande à la station qui la
génère afin qu'elle lui soit transmise (Lonworks). Une donnée n'est donc transmise que si
elle est demandée.
• Modèle Client /Serveur : Des requêtes sont envoyées par le client en direction du serveur
qui répond alors en retournant les données demandées.
• Modèle Producteur / Consommateur : La station qui émet sur le bus, envoie une
information reconnue par son identificateur. Toutes les stations qui utilise cette donnée
peuvent la lire en même temps.
• Modèle Producteur / Distributeur / Consommateur : Il s'agit d'une extension du modèle
Producteur / Consommateur afin de maîtriser le temps. Les initiatives des émissions et des
synchronisations sont confiées au distributeur, permettant ainsi d'ordonner les échanges
afin de garantir le respect des contraintes temporelles de l'application.
Méthode d'accès
• CSMA (Carrier Sense Medium Acces) : méthode aléatoire d'accès au support. Une station
essaie de parler, si le support n'est pas libre elle attend un temps déterminé avant de
recommencer. Pour éviter de recommencer trop fréquemment, on utilise le CSMA/CA
(Collision Avoidance) ou écoute du support pour éviter les collisions (i.e. attente ligne
libre).
• Jeton : Message particulier que l'on passe de station en station. La station qui souhaite
émettre doit attendre d'être en possession du jeton. Son message envoyé, elle remet le
jeton dans le "circuit".
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Medium Acces Control (couche 2)
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Topologie
• Anneau physique : Les stations sont réparties sur un anneau physique, généralement cette
topologie est associée à l'usage du jeton. L'anneau se parcourt dans un sens déterminé
(Token Ring).
• Bus : C'est un médium linéaire sur lequel sont connectées les stations. L'information s'y
propage dans les deux sens : un message émis est immédiatement reçu par toutes les
stations connectées (Ethernet, CAN).
• Anneau sur bus (anneau logique) : Il s'agit d'un bus sur lequel on donne un ordre logique
de transfert du jeton. C'est donc un anneau logique sur un bus (Profibus).
• Arborescente : C'est un bus sur lequel il est possible de greffer des branches par extension.
Il est possible ainsi de rajouter un ensemble de stations sur le réseau.
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REFERENCES
Sources bibliographiques
Articles
• J.P. Thomesse. "Réseaux Locaux industriels : Typologie et caractéristiques". Techniques
de l'Ingénieur, traité Mesures et Contrôle, R7574.
• J.P. Thomesse. "Réseaux Locaux industriels : Les normes". Techniques de l'Ingénieur,
traité Mesures et Contrôle, R7575.
• J.P. Thomesse. "Réseaux Locaux industriels : Principaux Profils". Techniques de
l'Ingénieur, traité Mesures et Contrôle, R7576.
Ouvrages
• Groupe de travail CIAME. "Réseaux de Terrain : description et critères de choix".
Editions Hermès, Paris, 1999.
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