Pour pouvoir communiquer, l’homme se sert de plusieurs moyens dont la voix mais aussi
l’écriture. Ici, dans ce second chapitre de notre cours sur Les Techniques d’expression écrite,
il sera principalement question d’amener l’étudiant à pouvoir :
LEÇON 1. L’orthographe
L’orthographe, c’est l’art d’écrire correctement les mots d’une langue. Elle se divise en
deux parties : l’orthographe d’usage et l’orthographe de règle.
Il ne faut pas confondre les signes orthographiques d’avec les signes de ponctuation. Les
signes orthographiques comprennent les accents, le tréma, le trait d’union, l’apostrophe et la
cédille.
Les accents.
- L’accent aigu (ʼ) : il se place sur le [e] non suivi d’un r, f ou z final.
NB. Suivi de deux consonnes, [e] ne porte pas d’accent comme dans ''effort'', ''exhibition''.
- L’accent circonflexe (ˆ) : il se met sur une voyelle longue. Exemple : fête, pâte.
Sur la voyelle [i] des verbes en "aître" et en "oître". Exemple : il paraît que cet
homme croît comme un palmier.
Les autres signes.
- Le tréma (¨) : il se place sur une voyelle et exige que cette dernière soit séparée, dans
la prononciation, de celle qui la précède. Exemple : faïence, canoë.
- Le trait d’union (-) : comme son nom l’indique, il sert à unir deux ou plusieurs mots.
Exemple : vingt-sept, au-delà.
- L’apostrophe (ʼ) : on l’emploie en cas d’élision. Exemple : L’avion décolle dans dix
minutes.
- La cédille (¸) se met sous [c] quand il doit se prononcer [s] devant les voyelles [a, o,
u]. Exemple : Façade, aperçu, charançon, façonner.
Elle consiste dans l’observation des règles portant sur les changements grammaticaux des
mots : marque du pluriel, accord, féminin.
La ponctuation
Le point (.)
Il indique une grande pause et s’emploie après une phrase normale (déclarative)
entièrement terminée et après une abréviation. Exemple : L’année est terminée à Graduate
School of Management (GSM).
Le point-virgule (;)
Il marque une pause moyenne et s’emploie pour séparer des propositions indépendantes,
juxtaposées et étroitement unies par le sens. Il sépare aussi deux parties d’une phrase quand
elles sont assez longues ou quand l’une d’elles contient déjà une virgule. Il est encore utilisé
dans une énumération verticale.
Exemple : L’enfant, qui pleure, est malade ; il sera conduit demain dans la matinée chez
le médecin. D’une part, son frère a raison ; de l’autre, il a tort. Cette lettre doit partir, car le
temps presse ; tout retard serait fâcheux. Il faut mettre dans cette valise :
- un pantalon ;
- deux chandails ;
- une jupe.
Il se place à la fin d’une phrase interrogative directe (et non indirecte). Exemple : Cissé
est-elle en classe ? Je me demande quand vous reviendrez
Il marque l’étonnement, la peur, la joie, etc.; il est employé après une interjection, une
interpellation, un ordre. Exemple : Ho !, C’est possible!, Silence!, Bonne chance !
Ils s’emploient pour introduire un exemple, une citation, une conclusion, une explication,
une énumération, une définition, un discours direct (se place avant les guillemets). Exemple :
Le soldat dit : « l’entrée du camp est interdite ». Tous étaient présents : hommes, femmes. Il
n’est pas venu : son fils est malade.
La virgule (,)
Elle sépare les mots, les groupes de mots ou les phrases de même fonction. Exemple : On
a échangé des livres, des disques, des cassettes (entre propositions ou termes juxtaposés). Elle
doit être utilisée :
- Pour séparer les éléments déplacés dans une phrase qui ne sont pas suivis d’une
inversion du sujet (complément de phrase). Exemple : Avant le déjeuner, Anne lit
le journal. Au centre de l’ile se trouve un trésor. (inversion, pas de virgule) ;
- est placée devant les conjonctions de coordination "mais" et "car" (à moins que
ces propositions ne soient brèves). Exemple : Je vais vérifier ce point, car il me
semble douteux ;
- se place avant et et ou quand il s’agit de sujets différents, quand la deuxième
proposition renforce la première ou exprime une conséquence, une opposition.
Exemple : Miss Kouabenan organise la campagne de Dané, et les médias
devraient la couvrir. Ce projet sera réalisé, et ce sera une réussite. Ce plan sera
suivi par notre équipe, ou il devra être revu ;
- sépare les mots mis en apostrophe. Exemple : Diby, va chercher du bois ;
- sépare les formes verbales comme dis-je, dit-il, etc. du reste de la phrase (phrase
incise). Exemple : Adéchokan, avoue-t-il, en a perdu l’appétit ;
- encadre et ce. Exemple : L’opération s’est avérée un succès, et ce, malgré un
budget serré ;
- est avec ni quand il est répété trois fois ou plus, ou quand la longueur des éléments
le justifie. Exemple : Je n’ai ni sagesse, ni patience, ni persévérance ;
- se place avant comme et ainsi que s’ils équivalent à une comparaison. Exemple :
L’ordinateur, ainsi que le télécopieur, est un appareil utile ;
- se place avant les propositions subordonnées circonstancielles quoique, puisque,
bien que, alors que, etc. Exemple : Je vous suggère de lire cet article, bien qu’il
n’aborde pas le sujet directement ;
- se place avant les propositions relatives (qui, que, quoi, dont, où) explicatives,
non indispensables au sens de la phrase. Exemple : Ces pizzas, que nous venons
de recevoir, sont très bien faites.
- remplace un mot sous-entendu ou en ellipse du verbe. Exemple : Les différents
délégués de classe seront convoqués à 10 h ; les étudiants, à 11 h.
Outre ces signes cités ci-dessus, il en existe six(06) autres qui sont d’un emploi très
particulier. Ce sont : les points de suspension, les parenthèses, les guillemets, le tirer, les
crochets, et l’astérisque.
Ils encadrent une citation, une mise en évidence, un écart orthographique, un mot étrange
ou étranger, des paroles rapportées. Dans un texte imprimé, le titre d’une œuvre s’écrit en
italique, tandis que dans un texte manuscrit, il se place entre guillemets.
Le tiret (-)
Les crochets [ ]
Ils peuvent parfois remplacer les parenthèses, marquent des interventions autres que celle
de l’auteur, indiquent la prononciation d’un mot et une citation.
L’astérisque (*)
Il indique un renvoi vers une note, remplace un nom que l’on ne désire pas citer (simple
ou triple).
NB. L’alinéa compte aussi parmi les signes de ponctuation. Il marque une grande pause et
indique le passage d’un groupe d’idées (paragraphe) à un autre (paragraphe).
Les connecteurs logiques, appelés encore articulateurs ou mots de liaison, sont des mots
qui marquent un rapport de sens entre des propositions, des ensembles de propositions ou
entre les phrases d’un texte. Ils jouent un rôle clé dans l’organisation du texte : ils en
soulignent les articulations ; et marquent les relations établies par le locuteur ou le rédacteur
entre les idées et les événements.
Les connecteurs logiques appartiennent à différentes classes de mots invariables que sont
les Adverbes ou locutions adverbiales, les Conjonctions de coordination (mais, ou, et…) et les
Conjonctions de subordination (ainsi que, quoique…). Ils peuvent être explicites ou
implicites.
Ici, le raisonnement consiste en une suite de propositions déduites les unes des autres dans
le but de faire adhérer quelqu’un à son opinion. Quel que soit la nature de l’argumentation, il
s’appuie sur une démarche logique et explicite. Il peut, alors, soit suivre une progression, soit
marquer des ruptures, faisant preuve ainsi soit de fluidité et de cohérence, soit de heurts et
d’irrégularité.
L’addition/gradation
L’illustration
Ces connecteurs permettent d’éclairer son/ses argument(s) par des cas concrets. Ce sont :
ainsi ; c’est ainsi que ; comme ; c’est le cas de ; par exemple ; d’ailleurs ; en particulier ;
notamment ; à ce propos…
La correction
Ces connecteurs permettent de préciser les idées présentées. Ce sont : en réalité ; c’est-à-
dire ; en fait ; plutôt ; ou ; ou bien ; plus exactement ; à vrai dire…
La comparaison/l’alternance
Ces connecteurs permettent d’établir un rapprochement entre deux faits. Ce sont : aussi…
que ; si… que ; comme ; autant que ; autant ; de même que ; de la même façon que ;
parallèlement ; pareillement ; semblablement ; par analogie ; selon ; plus que/moins
que ; d’une part... d’autre part ; soit... soit ; non seulement... mais encore ; ainsi que ; à
mesure que ; dans la mesure où ; comme si ; en même temps (que) ; également ;
simultanément ; tel que…
La condition
Ces connecteurs permettent d’émettre des hypothèses en faveur ou non d’une idée. Ce
sont : si ; à supposer que ; en admettant que ; probablement ; sans doute ;
apparemment ; au cas où ; à la condition que ; en ce cas ; sinon ; pour un peu ; à
condition que ; à moins que ; pourvu que…
La justification
Ces connecteurs permettent d’apporter des informations pour expliciter et préciser ses
arguments. Ce sont : car ; c’est-à-dire ; en effet ; en d’autres termes ; parce que ;
puisque ; de telle façon que ; en sorte que ; ainsi ; c’est ainsi que ; non seulement… mais
encore ; du fait de…
La cause
Ces connecteurs permettent d’exposer la raison, l’origine d’un fait. Ce sont : car ; parce
que ; puisque ; par ; grâce à ; en effet ; en raison de ; du fait que ; de fait ; dans la
mesure où ; sous prétexte que ; ainsi ; étant donné que ; vu ; attendu ; attendu que ; à
défaut de ; faute de ; c’est-à-dire ; autrement dit ; cela veut dire que ; eu égard à ; du
fait de ; aussi bien ; à savoir ; soit ; par exemple ; comme…
La classification
La finalité/le but
Ces connecteurs permettent de présenter le but de son argumentation. Ce sont : afin que ;
en vue de ; de peur que ; pour ; pour que ; dans ce but ; à cette fin…
La transition
Ces connecteurs permettent de passer d’une idée à une autre. Ce sont : après avoir
souligné… passons maintenant à…
NB. Pour ces premiers connecteurs cités, le raisonnement ou l’argumentation suit une
progression. Mais pour ceux qui viennent, l’argumentation marque une rupture.
La concession
Ces connecteurs permettent de constater des faits opposés à sa thèse tout en maintenant
son opinion. Ce sont : malgré ; en dépit de ; quoique ; bien que, quel que soit ; même si ;
ce n’est pas que ; bien sûr ; il est vrai que ; toutefois ; sauf ; faute de ; certes...mais
(néanmoins) ; sans doute ; apparemment ; assurément…
L’alternative
L’opposition
Ces connecteurs permettent d’opposer deux faits ou deux arguments, souvent pour mettre
l’un des deux en valeur. Ce sont : mais ; cependant ; en revanche ; alors que ; pourtant ;
tandis que ; néanmoins ; au contraire ; pour sa part ; d’un autre côté ; or ; en dépit de ;
au lieu de ; loin de ; d’ailleurs ; contrairement (à) ; inversement (à) ; au lieu que ;
pendant que ; toutefois; certes ; assurément ; il se peut que ; (s’) il est vrai (que) ;
malgré…
L’approximation
Ces connecteurs permettent d’apporter différentes nuances d’une même idée. Ce sont :
autant dire que ; presque ; si l’on peut dire ; d’une certaine manière ; sans doute ;
probablement ; apparemment ; vraisemblablement…
La conséquence
Ces connecteurs permettent d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait ou d’une idée.
Ce sont : ainsi ; c’est pourquoi ; en conséquence ; si bien que ; de sorte que ; donc ; en
effet ; tant et si bien que ; tel que ; au point que ; alors ; par conséquent ; d’où ; de
manière que ; de sorte que ; en conséquence ; par suite ; de là ; aussi (+ reprise du
sujet) ; dès lors ; de ce fait ; si bien que (indicatif) ; dans ces conditions ; pour cette
raison ; pour ; afin de ; afin que ; de telle sorte que…
La conclusion
La restriction
Dans ce cas, il n’y a pas de connecteur logique formel, il faut déduire la relation logique à
l’aide du contexte en regardant de près :
La ponctuation
La virgule ajoute une idée à une autre ou donne un détail supplémentaire ; le point-virgule
sépare deux idées en gardant une suite logique entre-elles ; les parenthèses ou les deux points
peuvent introduire un exemple, une cause ou une conséquence ; le point d’interrogation
introduit une explication…
La disposition du texte
Elle peut révéler, à l’aide des paragraphes par exemple, la manière dont le locuteur
envisage son argumentation. Les paragraphes forment toujours des unités de sens autour
d’une idée, d’un thème précis : denses, longs et peu nombreux, ils exposent une pensée
structurée et ramassée ; nombreux et de courte longueur, ils marquent le caractère décousu de
la pensée, etc.
Le système d’énonciation
Il s’agit de prendre en compte les pronoms, les temps verbaux, les termes appréciatifs ou
dépréciatifs qui peuvent souligner une relation logique sous-entendue dans un texte, une
argumentation...
Quand on suit un cours, une conférence, un monologue qu’on désire retenir, celui qui
parle va plus généralement vite que celui qui écrit ou prend note. Or, on a besoin d’une trace
écrite, claire et cohérente, pour retrouver ensuite l’essentiel du contenu à retenir. Pour cela, on
peut apprendre des techniques de prise de note, sans savoir la sténographie 1. Il existe quelques
principes et abréviations assez simples. Chacun peut s’inventer quelques signes à condition
qu’ils soient faciles à mémoriser et respectent une certaine logique.
Prendre des notes, c’est avant tout, comprendre, pas seulement copier
- Écouter ;
- Comprendre ;
- Synthétiser ;
- Noter.
Écriture abrégée ou simplifiée conçue pour prendre des notes à la vitesse de la parole.
1
La prise de notes consiste à aller à l’essentiel de ce qui a été dit, comprendre ce qui est
important. Comprendre ce qui est important, c’est repérer les mots clés. Pour les repérer, il
faut faire attention aux changements d’intonation, aux mots qui sont répétés ou écrits au
tableau.
Dans le cours, tout n’a donc pas la même importance. Il faut distinguer l’idée principale.
Important
Les phrases-clés : «Cette information est très importante», «Vous allez revoir cela
ailleurs», «C’est le point principal», «C’est une étape charnière», «C’est important pour notre
compréhension», «C’est un principe très complexe».
L’attitude du professeur : excitation, voix stressée, écriture au tableau, lecture des notes
pour rendre plus claire une idée, répétition, pauses (dramatiques) avec un regard « vous
devriez prendre ça en note».
Pas important
Les gestes désinvoltes : le ton sarcastique ou fatigué indiquent souvent un point peu
important.
Les signes permettent de remplacer des mots entiers. On utilise souvent les signes issus
des mathématiques. Pour ne pas s’y perdre, il ne faut pas constamment changer la
signification du signe.
Σ Somme, totalité
Il s’agit de remplacer les mots par des « raccourcis », quand il n’existe pas de signes.
Chaque matière a ses propres abréviations. En voilà quelques-unes habituelles.
ABRÉVIATION SIGNIFICATION
Tjrs Toujours
Js Jamais
Mm Même
Hô Homme
Vx Vieux
bcp Beaucoup
tt Tout
Ts Tous
C° Création
Gal Général
qqun Quelqu’un
qqch Quelque chose
ê être
càd C’est-à-dire
Ns Nous
Vs Vous
ex Exemple
Comm° Communication
Ce procédé sert à supprimez les mots inutiles (articles, mots de liaison…) et à transformez
quand vous le pouvez les verbes en noms pour simplifier vos phrases.
- Les articles ;
- Tous les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension ;
- Tous les éléments de commentaire, de digression, non indispensables à la
compréhension de l’ensemble.
Pour terminer cette leçon, il est important de retenir que les notes sont quelque chose de
personnel : chacun a ses propres abréviations, ses propres signes. Il est donc difficile de
recopier les notes d’un camarade d’autant plus que les notes ne sont pas LE COURS : elles
sont là pour se rappeler de ce qui a été dit en cours. Les notes sont donc beaucoup moins
précises que le cours.
Avant le cours
- Savoir ce qui s’en vient ;
- Relire les notes du dernier cours ;
- Lire le plan du cours ;
- Lire un peu sur le sujet du cours ;
- Arriver en classe frais et dispos, l’esprit alerte ;
- Ne pas s’asseoir aux côtés d’amis qui risquent de vous distraire en entreprenant
des conversations ;
- Ne pas s’asseoir loin du professeur ;
- Faire le vide et mettre de côté les problèmes avec les amis ou la famille ;
- Ne pas essayer d’étudier un autre cours ;
- Oublier la mauvaise note qu’on a obtenue au contrôle ou examen passé.
Pendant le cours
- Sur lapremière page : date, titre du cours, nom ;
- Couleurs : idée principale, idées secondaires,… ;
- Espace et formes : encercler, encadrer, etc. ;
- Symboles : dessins, flèches, drapeau, étoile ;
- Abréviations : les plus logiques possibles ;
- Assurez-vous de comprendre avant de noter quoi que ce soit ;
- Évitez de transcrire le cours mot à mot ;
- Utilisez le même format de papier pour tous les cours ;
- N’écrivez que sur les rectos ;
- Écrivez lisiblement ;
- Notez l’ensemble des tableaux, schémas, graphiques ;
- Référencez vos notes.
Après le cours
- Relire ses notes après le cours ;
- Relire et compléter les notes ;
- Chercher les mots inconnus et noter les définitions ;
- Trouver les mots importants et les surligner ;
- Soigner les schémas (ex.: agrandir les tableaux) ;
- Imaginer des questions d’examen et les noter ;
- Classer les notes.
Le résumé a pour fonction de rendre compte « en abrégé » des idées les plus importantes
d’un texte et des liens qui les unissent. Divers types d’écrits peuvent faire l’objet d’un
résumé : des textes argumentatifs, explicatifs, narratifs, etc.
Le résumé de texte est d’usage fréquent tout au long du parcours scolaire. Il constitue
souvent une étape préalable à la réalisation d’un travail de plus grande envergure, notamment
lorsqu’il faut lire un nombre important d’articles ou d’ouvrages et en faire la synthèse. Le
résumé peut également servir à évaluer la compréhension d’un texte à l’étude dans un
programme. Dans tous les cas, il se révèle un outil indispensable.
Le résumé est un exercice profitable à divers points de vue : il force à lire un texte en
allant à l’essentiel et à dire beaucoup en peu de mots. Pour acquérir ces habiletés, il faut
s’exercer à reconnaître les idées principales, à les comprendre, puis à les reformuler d’une
manière personnelle tout en respectant leur sens initial.
Les défis
Les stratégies
2- Après une première lecture, résumer en une phrase l’idée directrice du texte ;
NB. Les stratégies présentées ici sont des étapes préalables à la mise en texte du résumé.
Il est important de ne pas négliger ces étapes : il vous sera plus facile ensuite de rédiger votre
résumé.
Cet examen préliminaire vise à mettre en évidence les divisions du texte source
(chapitres, sections, sous-sections, paragraphes), ainsi que les différents procédés de mise en
évidence (numérotation, intertitres, mise en page) qui aident à en dégager les idées
principales. D’autres éléments tels que les illustrations, les tableaux, les exergues et les
encadrés fournissent des renseignements très utiles.
Comme l’organisation textuelle diffère d’un texte à un autre, il n’existe pas de recette
magique pour cibler les idées importantes.
2. Après une première lecture, résumer en une phrase l’idée directrice du texte
Effectuez une première lecture intégrale du texte source, puis formulez-en l’idée
directrice en vous aidant de vos observations sur les marques d’organisation textuelle :
NB. L’idée directrice vous sert de guide dans la planification et la rédaction de votre
résumé; cette phrase ne doit pas être transcrite telle quelle dans votre texte.
Relisez le texte source en prenant des notes au fil de votre lecture. Si le texte est très long,
portez attention au début et à la fin des paragraphes, des sections et des chapitres : c’est
souvent là qu’une information importante est exposée ou reprise.
Chaque division textuelle (paragraphe, chapitre, section) constitue en principe une unité
de sens. Choisissez un type de division en fonction de la longueur du texte source; par
exemple :
Résumez chacune de ces divisions en une phrase ou deux et disposez les énoncés sous
forme de liste; vous pourrez ainsi suivre la progression des idées exprimées dans le texte
source.
NB. Dans des textes divisés en un grand nombre de paragraphes très courts, les divisions
constituant des unités de sens peuvent être indiquées par d’autres marqueurs que les
paragraphes.
- Triez l’information
Relisez vos notes et, si nécessaire, éliminez certains énoncés de manière à ne conserver
que ceux qui vous semblent essentiels.
Pour éviter de fragmenter votre résumé, ne prévoyez pas un paragraphe pour chacune des
divisions initiales du texte source : regroupez plutôt les idées selon les principaux aspects du
sujet. Par exemple, on peut avoir un texte où les idées ont été exposées dans quatre
paragraphes, chacun correspondant à un aspect particulier, alors que le texte source, lui,
comporte neuf paragraphes.
Pour résumer le texte source sans faire de « copier-coller », reformulez les idées
principales de mémoire, sans avoir le texte sous les yeux. Cet exercice vous permettra entre
autres d’éviter de citer des passages entre guillemets.
NB. Il est préférable de reformuler les idées du texte plutôt que de citer des passages. La
citation convient aux analyses, aux dissertations et aux travaux de recherche, mais est
difficilement compatible avec l’objectif de concision qui sous-tend le résumé.
Dans ce sens, reformuler les idées n’implique pas de devoir trouver des synonymes pour
tous les termes que vous empruntez. Conservez les mots clés du texte et concentrez-vous sur
la formulation des phrases, qui doit être différente de celle du texte source. Par exemple :
Phrase du texte source : En raison d’un isolement géographique longtemps maintenu,
l’archipel est devenu un riche terreau pour la tradition orale. Reformulation dans le résumé :
Longtemps isolé, l’archipel est riche d’une culture de tradition orale.
En principe, le résumé met en évidence les idées importantes exprimées dans le texte
source. Cette particularité devrait être perceptible dans la construction des phrases et l’emploi
des temps verbaux. C’est pourquoi, il faut :
Dans la version finale du résumé, construisez autant que possible des phrases dont les
sujets désignent les idées abordées dans le texte. Pour vous assurer de les dénommer
clairement et d’éviter la répétition, portez une attention particulière aux différents procédés de
reprise de l’information.
À éviter dans le résumé : les tournures où le sujet de la phrase désigne la personne ayant
écrit le texte source, qui ont pour effet d’alourdir les phrases et de reléguer les thèmes au
second plan. Comparez les formulations suivantes. Par exemple, au lieu d’écrire : l’auteur
fait remarquer que seule une ferme volonté politique peut assainir l’environnement
alimentaire des écoles, on écrira : seule une ferme volonté politique peut assainir
l’environnement alimentaire des écoles.
NB. Dans la première formulation, l’accent est mis sur « l’auteur »; l’essentiel de l’idée
est exprimé dans une subordonnée (surlignée). Dans la seconde phrase, l’accent est mis sur «
une ferme volonté politique », une idée importante. Aussi, peut-on recourir au pronom "on"
lorsque la construction suggérée précédemment est trop lourde ou difficile à réaliser. Il est
toutefois préférable d'utiliser le "on" avec parcimonie. Exemple : Sur une carte de la région
abidjanaise, on observe des commerces de restauration rapide à moins de 600 mètres des
écoles primaires et secondaires situées dans ces quartiers.
En employant ce temps verbal, vous situerez votre résumé dans un présent atemporel, qui
convient généralement à la reformulation d’idées exprimées par un tiers. Le fait de recourir à
un temps comme le passé composé donnerait l’impression que vous « racontez une histoire »
et non que vous rapportez des idées.Au lieu de : Sur une carte de la région abidjanaise, ona
observé des commerces de restauration rapide à moins de 600 mètres des écoles primaires et
secondaires situées dans ces quartiers, on écrira : Sur une carte de la région abidjanaise, on
observe…
En résumant un texte, vous vous substituez d’une certaine façon à la personne qui l’a
écrit. Pour bien déterminer le point de vue à adopter, relisez la phrase dans laquelle vous avez
préalablement résumé l’idée directrice. Cette phrase qui traduit le point de vue de l’auteur
vous sert de guide pour évaluer le point de vue que vous adoptez dans votre résumé et qui
transparaît dans le vocabulaire utilisé, neutre ou appréciatif.
NB. Quel que soit le point de vue du texte, et que vous soyez d’accord ou non avec ce
point de vue, vous devez éviter d’exprimer vos jugements personnels.
Tout texte est construit selon un principe de progression : les idées s’y enchaînent selon
une séquence précise. Dans votre résumé, l’ordre dans lequel les idées apparaissent et la
nature des liens logiques qui les relient doivent être conformes au texte source.
Pour rendre compte de la progression logique des idées, il faut éviter d’accumuler des
phrases indépendantes sans souligner les liens logiques entre elles. Utilisés avec modération,
les connecteurs logiques (ex. : car, en effet, pour cette raison, par ailleurs) et les subordonnées
(les subordonnées relatives ayant une valeur explicative et les subordonnées circonstancielles
introduites notamment par puisque, comme, même si, alors que, bien que, si)sont des moyens
de souligner ces liens. Par exemple, au lieu de : Utilisés de manière excessive, les téléphones
intelligents, tablettes tactiles et autres ordinateurs donnant accès à Internet diminuent la
capacité de concentration. Ils devraient rendre leurs utilisateurs plus performants, on
écrira : Utilisés de manière excessive, les téléphones intelligents, tablettes tactiles et autres
ordinateurs donnant accès à Internet diminuent la capacité de concentration, alors qu’en
principe, ils devraient rendre leurs utilisateurs plus performants.
NB. Dans la seconde formulation, l’insertion d’une subordonnée introduite par alors que
met en évidence le rapport d’opposition entre les idées exprimées dans les deux phrases; ce
rapport logique est renforcé par l’adverbe en principe.
Pour traduire le propos du texte avec économie, recherchez des formulations qui
permettent d’abréger les phrases. Cela revient à :
Lorsqu’il n’y a pas d’ambigüité possible, utilisez des pronoms (personnels, relatifs,
démonstratifs, possessifs) plutôt que des groupes du nom pour reprendre les thèmes récurrents
dans le résumé. Ce procédé aura pour effet d’alléger vos phrases. Par exemple, au lieu de :
L’utilisation immodérée de ces écrans a également des effets négatifs sur la qualité du
sommeil. En effet, ces écrans fonctionnent en permanence dans une majorité des cas, on
écrira : L’utilisation immodérée de ces écrans, qui fonctionnent en permanence dans une
majorité de cas, a également des effets négatifs sur la qualité du sommeil.
2- elle établit un lien de cause à effet entre les idées : c’est parce qu’ils fonctionnent en
permanence que les écrans sont néfastes pour le sommeil.
Les subordonnées compléments de phrase introduites par parce que, lorsque ou quand,
de même que les subordonnées relatives déterminatives, peuvent parfois être remplacées par
des groupes de mots, plus concis. Par exemple, au lieu de : Selon plusieurs études, les
personnes qui sont dépendantes des technologies de la communication courent le risque de
développer un problème de déficit de l’attention et d’hyperactivité, on écrira : Selon plusieurs
études, les personnes dépendantes des technologies de la communication courent le risque de
développer un problème de déficit de l’attention et d’hyperactivité.
Corrigé
Fabien DEGLISE dévoile deux tactiques utilisées dans l’industrie alimentaire pour
hausser le coût des aliments transformés à l’insu des consommateurs.
Paragraphe 2. « Les prix vont être protégés… » : S’alimenter pourrait coûter plus cher
à l’avenir.
Paragraphe 4. « Nous payons ici… » : L’industrie pourrait hausser les prix à l’insu des
consommateurs en recourant aux stratégies du sous-dimensionnement et de la
reformulation.
Les prix des aliments de base augmentent depuis plusieurs mois, de sorte que s’alimenter
pourraitcoûter plus cher à l’avenir. En 2010, les Canadiens ont dépensé en moyenne 12 % de
leur revenu pourse nourrir. Dans le contexte actuel, l’industrie pourrait augmenter les prix à
l’insu des consommateursen recourant aux stratégies du sous-dimensionnement et de la
reformulation, qui consisterespectivement à réduire la dimension des contenants sans en
modifier l’apparence et à remplacer certainsingrédients par d’autres moins couteux.Privilégier
l’achat de produits locaux non transformés estun moyen de contourner le phénomène. Malgré
tout, la hausse des prix des matières premièresrisque d’affecter les personnes à faible revenu.
Les termes en gras sont des connecteurs logiques. Le premier, Dans le contexte actuel,
situe les faits exposés dans un cadre particulier. Le second, Malgré tout, exprime une
opposition entre les faits.
Les prix des aliments de base augmentent depuis plusieurs mois, de sorte que s’alimenter
pourrait coûter plus cher à l’avenir. En 2010, les Canadiens ont dépensé en moyenne 12 % de
leur revenu pourse nourrir. Dans le contexte actuel, l’industrie pourrait augmenter les prix à
l’insu des consommateursen recourant aux stratégies du sous-dimensionnement et de la
reformulation, qui consistent respectivement à réduire la dimension des contenants sans en
modifier l’apparence et à remplacer certains ingrédients par d’autres moins
couteux.Privilégier l’achat de produits locaux non transformés estun moyen de contourner le
phénomène. Malgré tout, la hausse des prix des matières premièresrisque d’affecter les
personnes à faible revenu.
C’est un travail d’écriture qui vise, à partir de consignes précises,à évaluer la capacité de
l’étudiant à entrer dans le débat fixé par le texte fourni (texte source), en discutant, en réfutant
ou en étayant tout ou une partie de l’argumentation. Cette production écrite se fera à partir
d’un sujet portant sur un problème traité dans le texte. Elle doit faire nettement apparaître
une introduction, un développement et une conclusion. Au cycle supérieur, il n’y a plus de
contraintes de longueur pour la production écrite.
Àla fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de produire, dans une langue correcte, un
texte argumentatif à partir d’un sujet portant sur un problème traité dans un texte quelconque
(argumentatif) qui lui sera proposé.
1. Analyser le sujet
Faire distinguer les deux composantes d’un sujet extrait d’un texte-support ;
Faire analyser les mots clés du sujet pour dégager le thème et la thèse, et faire
distinguer les différents sens des mots clés pour délimiter le champ de réflexion ;
Faire analyser le verbe introducteur de la consigne pour identifier la tâche à
accomplir.
3. Organiser l’argumentation
Exemple d’introduction : Dans son essai Le Stupide XIXe siècle, Léon Daudet critique de
façon virulente la société et les valeurs de cette époque. S’il sait utiliser un style persuasif, son
argumentation se révèle ambigüe et peu convaincante.
Exemple d’introduction : Lanzan del Vasto, dans ouvrage Le Pèlerinage aux sources,
affirme que : « Le but du travail n’est pas tant de faire des objets que de faire des hommes ».
Cette assertion se justifie sur les plans économique, politique et moral.
Selon vous, le culte des objets du passé n’est-il qu’une attitude superficielle ?
Vous répondrez à cette question d’une façon argumentée en vous appuyant sur les textes
ci-dessous, vos lectures et vos connaissances personnelles.
Corrigé
Développement
I - Le culte des objets du passé peut être en effet analysé comme une attitude
superficielle
Nombreuses sont les revues ou les émissions à aborder en partie ou en totalité ce thème
(portant sur le mobilier notamment) ; les brocantes et autres vide-greniers connaissent
actuellement un succès sans précédent, de même que les friperies ; des salons sont consacrés
au vintage et attirent là encore les foules ; les objets anciens s’échangent aussi sur internet ; il
y a un vrai marché dans ce domaine, les prix ne sont pas toujours bon marché.
Il concerne en premier lieu une catégorie sociale assez privilégiée, plutôt urbaine, résidant
souvent dans les centres-villes à caractère historique (à relier au phénomène de la
gentrification) ; les « bobos » sont donc les premiers concernés ; il y a ici une volonté de se
défaire du tout-venant, du vulgaire et d’afficher à travers les objets une forme de culture ; une
nouvelle forme de mode se crée par conséquent et tend à uniformiser les goûts (cf. la mode
actuelle pour les années 1950-1960, le style nordique…).
L’attachement aux objets du passé traduit une forme de nostalgie pour une période
révolue, souvent de l’ordre de l’enfance ; on le voit dans la mode des jeux vidéo à l’ancienne,
par exemple, ou dans les collections d’objets du passé par des adultes (petites voitures de
collection, poupées, ours en peluche…) ; se réfugier dans cet univers passé, c’est sans doute
chercher à mettre à distance le contexte actuel marqué par sa vitesse, sa versatilité…
Il peut y avoir dans ce goût des objets du passé un vrai projet écologique
Se procurer ce genre d’objets, c’est souvent revenir à des matériaux plus naturels, moins
synthétiques (meubles en bois, par exemple) ; il y a comme un refus d’entrer dans une logique
de surconsommation ; l’objet est comme recyclé, parfois il est même customisé par ceux qui
se les procurent (une vieille robe, par exemple, des objets détournés comme des bijoux).
L’objet peut être une trace d’un être cher mais disparu dans le cadre d’un deuil ; l’objet se
trouve chargé sentimentalement, même s’il a appartenu à un inconnu ; l’objet porte donc en
lui une forme d’histoire, de mystère et va dans le sens d’une incarnation, alors que notre
société privilégie de plus en plus la dématérialisation, le virtuel ; on dépasse donc ici la simple
nostalgie, pour déboucher vers une dimension plus « existentielle ».
La démarche de ceux qui se procurent des objets vintage tient aussi de la volonté de se
construire une image, un monde ; chaque pièce est choisie avec soin et amour ; on pourrait
même aller plus loin en disant que la plupart des mouvements littéraires et artistiques jouent
sur cette réutilisation des codes du passé, qu’il s’agisse de leur rendre hommage (exemple du
classicisme) ou de les détourner ou de les casser (exemple : le surréalisme).
Votre CV doit donc comprendre différentes rubriques détaillant vos coordonnées, votre
parcours scolaire et/ou professionnel, vos compétences et éventuellement vos centres
d’intérêts personnels. Il s’agit d’une description simplifiée de votre profil professionnel
permettant à un recruteur de voir en un clin d’œil, si votre profil est bien le profil recherché
pour le poste vacant.
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES
ÉTUDES ET FORMATIONS
CONNAISSANCES INFORMATIQUES
DIVERS
Tél.: 08 88 80 00
Manh Sarah CISSÉ
E-mail: cissesarah20@gmail.com
Tel : 08 88 80 00
E-mail : cissesarah20@gmail.com
Date de naissance : 29.11.1997
Date de naissance :
Etat civil : Célibataire sans enfants
10 Janvier 1993
Nationalité
État : Ivoirienne
civil : célibataire
Nombre d’enfants : 0
Permis: B et CE
Nationalité : ivoirienne
5.3. Le contenu du CV
Votre adresse
- Indiquez d’abord le numéro et le nom de la rue (si possible), sur une même ligne,
ensuite le code postal et la localité, sur une deuxième ligne. Exemple : Rue 12,
Avenue 14 Treichville.
Votre numéro de téléphone
- Indiquez toujours le numéro de téléphone portable (GSM), ainsi que votre numéro
de téléphone fixe (celui de votre domicile).
Les expériences professionnelles sont le cœur du CV. Il faut donc les mettre en valeur.
Les informations de base sont les suivantes :
- Ne la sous-estimez pas! Imaginez que le recruteur partage les mêmes activités que
vous. Le cas échéant, il peut éventuellement s’intéresser d’avantage à votre
candidature.
- Evitez de mentionner vos activités syndicalistes ou politiques, ou encore, votre
appartenance à une religion ou à une secte.
- Evitez d’indiquer trop de loisirs. Le recruteur pourrait s’imaginer que les loisirs
sont d’une telle importance pour vous que vous risqueriez de manquer de
concentration dans l’exécution de vos tâches professionnelles.
La lettre de motivation est un document important qu’il faut rédiger avec beaucoup de
soins.La lettre de motivation a pour objectif principal de convaincre le recruteur que vous êtes
le candidat idéal.Il est donc très utile de préciser tout ce que vous n’avez pas pu dire dans
votre CV: vos objectifs, vos ambitions, vos points forts et vos attentes, ainsi que vos intérêts
par rapport à l’offre d’emploi :
- la lettre de motivation pour réponse à annonce, ciblée sur un poste vacant précis ;
- la lettre de motivation pour candidature spontanée, plus ouverte et ciblant plutôt
l’entreprise que le poste précis ;
- la lettre de motivation à destination des cabinets de recrutement.
- La lettre de motivation pour une demande de stage.
22 BP 197 Abidjan 22
08 88 80 00
A l’attention du Président
22 BP 000 Abidjan 22
Monsieur le Président,
Mon expérience professionnelle de sept ans (07) dans le secteur de l’industrie, mon
dynamisme, mon esprit d’équipe et ma précision dans l’exécution des tâches sont, entre
autres, des atouts dont j’ai fait preuve durant mon parcours professionnel et dont je peux faire
profiter votre entreprise. Par ailleurs, je sais facilement m’adapter à un nouvel environnement.
Disponible avec effet immédiat, je vous remercie de bien vouloir m’accorder un entretien,
lors duquel j’aurai l’occasion de vous convaincre de ma motivation pour le poste sollicité.
Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous présente, Monsieur, l’expression de mes
salutations distinguées.
Signature
22 BP 197 Abidjan 22
08 88 80 00
A l’attention du Président
Dr Bright Ayvor-Bedzrah
Vos références : Votre annonce parue dans le GSM Time du 29 novembre 2018
Monsieur le Président,
Comme je dispose d’une expérience professionnelle de cinq années (05) dans le secteur
des produits alimentaires, je peux mettre à profit mes compétences acquises ainsi que mes
qualités humaines. Mon sens de l’organisation, ma capacité de motiver et de diriger une
équipe, mon sens des responsabilités et ma conscience professionnelle sont des atouts dont
j’ai fait preuve dans le cadre de mon dernier emploi et qui me laissent supposer que je suis la
personne que vous recherchez.
Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de
mes salutations distinguées.
Signature
22 BP 197 Abidjan 22
08 88 80 00
A l’attention du Président
Dr Bright Ayvor-Bedzrah
Monsieur le Président,
J’aimerais vivement intégrer votre agence, car « des raisons précises : indiquez lesquelles
: 1 à 2 lignes (notoriété, échos favorables, clientèle spécifique, spécialité, …) ». Je pense,
ainsi, préparer au mieux mon diplôme à venir.
Je souhaite vous présenter de vive voix ma motivation lors de l’entretien que vous
voudrez bien m’accorder.(Connaître tout le contenu de la formation pour pouvoir en parler
avec précision lors de l’entretien).
Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sincères
salutations.
Signature
Une lettre de motivation est habituellement structurée selon les rubriques suivantes :
Pour une lettre de candidature spontanée, trois (3) étapes sont à respecter :
Pour une lettre de motivation rédigée en réponse à une annonce, quatre (4) étapes sont à
respecter :
La formule de politesse fait partie des usages en Côte d’Ivoire, comme partout ailleurs.
La signature
- N’oubliez pas de signer votre lettre (à droite de la page) en laissant deux ou trois
lignes d’espace après la formule de politesse.
- Vous pouvez mentionner, en dessous de la signature, votre prénom et votre nom.
Les annexes (pièces jointes)
Les annexes, les pièces jointes à votre lettre de motivation, sont indiquées à gauche et en
bas de page de votre lettre de motivation. En général, ce sont ceux-ci : le CV, les copies des
diplômes ou certificats.
A éviter absolument :
- « En réponse à votre annonce sous rubrique, j’ai le plaisir de vous offrir mes
services pour le poste décrit. »
- « Etant à la recherche d’un nouveau défi professionnel, j’ai le plaisir de vous
proposer mes services pour le poste de … » (candidature spontanée)
- « En me référant à notre entretien téléphonique du 29 novembre 2019, j’ai le
plaisir de vous offrir mes services pour le poste de … » (candidature spontanée)
- « Désirant travailler en tant que réassortisseuse dans un supermarché, j’ai le plaisir
de vous présenter ma candidature pour un tel poste. » (candidature spontanée)
- « Vous recherchez, par votre annonce sous rubrique, un agent de production.
Comme je dispose d’une expérience professionnellede sept années dans ce métier,
je vous propose mes services. »
- « C’est avec grand intérêt que j’ai pris connaissance de votre annonce parue dans
le GSM Time du 29 novembre 2018, par laquelle vous recherchez un agent de
sécurité. »
- « Votre offre d’emploi parue dans le … a attiré toute mon attention. J’ai étudié
votre annonce avec grand intérêt, et je suis convaincu que mes capacités
correspondent au poste proposé. »
- « Votre site Internet a attiré mon attention pour deux raisons : la bonne structure
de votre entreprise et la qualité des produits que vous offrez. »
- « Passionné par les matériaux de construction, et plus particulièrement les portes
et fenêtres, j’ai le plaisir de vous offrir mes services pour le poste d’agent
technico-commercial. »
Formulations concernant la motivation
- « Recherchant un nouveau défi professionnel dans une société de production en
pleine expansion, je vous propose mes services pour le poste décrit. »
- « Souhaitant rejoindre une société commerciale en pleine expansion et la vente
des produits laitiers m’intéressant particulièrement, je vous propose mes services
pour le poste de Chef des ventes décrit. »
- « Comme, depuis mon enfance, les voitures automobiles m’intéressent fortement
et qu’au fil des années je suis devenu un bricoleur fervent dans ce domaine, je
vous propose mes services pour le poste d’ouvrier-magasinier décrit. »
- « Ayant le souhait de changer de profession et le secteur de l’alimentation
m’intéressant particulièrement, je vous présente ma candidature pour un poste
- « Je me ferais un plaisir de vous communiquer de plus amples détails lors d’un
prochain entretien et, dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur,
l’assurance de mes salutations distinguées. »
- « Je reste à votre disposition pour un premier entretien et vous prie d’agréer,
Madame, l’assurance de mes salutations
- distinguées. »
- « Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous présente, Monsieur, l’expression
de mes salutations distinguées. »
- « En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ma candidature, je vous
prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées. »
- « Dans la perspective de vous rencontrer, veuillez agréer, Monsieur, mes sincères
salutations. »
- « Souhaitant vous rencontrer, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma
parfaite considération. »
- « Souhaitant vivement vous rencontrer pour vous exposer plus amplement mon
expérience professionnelle et ma motivation, je vous prie de croire, Monsieur, à
l’assurance de mes salutations distinguées. »
Le rapport de stage est un document personnalisé qui rend compte de votre expérience en
entreprise. Le stage est considéré par vos évaluateurs comme une étape décisive de votre
formation. Votre rapport devra donc mettre en avant ce que vous avez appris (savoirs et
savoir-faire). Voici quelques astuces pour vous aider à organiser vos idées.
En moyenne, un rapport de stage tient sur une trentaine de pages. Pour un stage court (15
jours à un mois), une quinzaine de pages suffit. Le nombre de pages peut varier selon les
organismes d’accueil de formation : il peut aller de 30 à 80 pages parfois. Cette information
est donnée avant votre départ en stage, sinon demandez !
Il s’agit du plan de votre rapport. Attention les lecteurs les plus pressés ne liront que cette
page et la conclusion. Choisissez avec précision les termes de vos titres pour que très
rapidement la structure et le contenu de votre rapport soient identifiables. En lisant votre plan,
il est déjà possible aux enseignants de juger votre travail ; il traduit la problématique que vous
allez développer, c’est-à-dire votre analyse du sujet. Numérotez les parties, sections,
paragraphes afin d’obtenir une bonne lisibilité. Indiquez la pagination dans le plan.
Les remerciements du rapport de stage sont généralement destinés à votre maître de stage
et à une ou deux autres personnes ayant joué un rôle important dans votre stage. Citez le nom,
le poste de chaque personne et la justification de votre remerciement. "Merci à ma boss pour
sa confiance et son respect de ma sieste hebdomadaire...";)
- L'introduction - 1 à 2 pages
Précisez-ici pourquoi vous avez choisi ce stage, pour quelles raisons avez-vous choisi ce
poste et pourquoi dans cette entreprise ou secteur d’activité. Présentez ainsi de matières très
globales l’entreprise et les missions de votre stage.
Voici un exemple de plan utilisable pour votre rapport de stage, faites attention, la partie
présentant vos missions et le bilan de votre stage doit être supérieure en volume à celle
présentant l’entreprise et le secteur. Lorsque vous décrivez vos missions, ne racontez pas
votre quotidien dans l’entreprise mais uniquement les faits majeurs, les objectifs, les
méthodes et moyens employés, les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, les solutions
apportées, les personnes avec qui vous étiez en contact, les enjeux de la mission.
1.2. L’entreprise
- La conclusion
La conclusion résume bien sûr, dans une première partie, les principales conclusions de
votre rapport de stage. Mais la conclusion permet aussi dans une deuxième partie de vous
Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94
hervedehi75@gmail.com
GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année)
interroger sur la suite, sur l’avenir de l’entreprise, sur le service, et de mettre en perspective
votre stage dans votre formation et dans projet professionnel.
Placez-ici les documents, les rapports sur lesquels vous avez travaillé qui permettent de
mieux illustrer les missions ou apports du stage, les ouvrages qui vous ont apportés des
théories applicables durant votre stage. Attention tous les documents placés en
annexe/bibliographie doivent avoir été introduit lors du développement en faisant référence à
l’annexe.