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TP Traitement thermique
Le traitement thermique est un outil essentiel au mécanicien car il permet de produire des
aciers avec des propriétés désirées. La connaissance des différents aspects du traitement afin
de bien choisir son acier pour une utilisation donnée.
Dans ce TP nous devons étudiez une nuance d’acier sous tout ses angles. Pour ce faire
nous avons à notre disposition tout un éventail de traitement thermique. Le but étant bien sur
d’apprendre à se servir des nombreux abaques que seul le traitement thermique en a le secret.
I. Mise en situation
Notre nuance est le 14NC11 :
C% Mn % Si % S% P% Ni % Cr % Mo % Cu %
0.12 0.51 0.29 0.014 0.013 2.69 0.7 0.06 0.018
Nous avons donc un acier hypo-eutectoïde (%C< 0.83), il possède du nickel en forte
proportion, il s’agit d’un élément gammagène. Il favorise le formation de la phase gamma
(l’austénite) en abaissant la température de transformation ferrite austénite.
Notre étude sur le traitement thermique se portera sur l’étude de la dureté dans trois
milieux de trempe différent (huile, eau, air). Il s’en suivra une étude de l’influence de la
température de revenu temps de maintient sur des échantillon à l’état brut de trempe (eau).
a) Principe
La trempe est un traitement thermique utilisé pour durcir des alliages. Elle comporte deux
phases : un phase d’austénitisation qui permet de mettre en solution solide le carbone et les
autres éléments de l’alliage, un phase de refroidissement rapide qui entraîne la formation de
martensite, structure confèrent le durcissement maximal de l’alliage.
b) Manipulation
Nous utilisons donc trois échantillons pour trois milieux différents de trempe. Il faut tous
d’abord les amener à la température d’austénitisation. Elle correspond à AC3+50°. Ac3 étant
la température de fin de transformation ferrite austénite. Ici elle est en gros de 850°c
Le temps de maintient a cette température n’a de l’influence que sur la grosseur des grain
d’austénite. La mise en température doit s’effectuer progressivement pour respecter
l’équilibre thermodynamique de l’acier.
1
DGM
AC3(°c)=912-203*0.34-15.2*2.69+44.7*0.29+104*0+31.5*0.06+13.1*0=815.64°c
AC1(°c)=727-10.7*0.51-16.9*2.69+29.1*0.29+16.9*0.7+6.4*0=696.35°c
Ces ne formules ne sont valable que pour un acier à %c<0.6, elle donne un bonne idée de la
température d’auténitisation.
Ainsi, les échantillons sont à 800°C pendant 30min, ce qui correspond largement au temps
minimal pour avoir la transformation total des grains en austénite.
Un fois cette opération effectuer, nous réalisons les trempes à l’eau, à l’huile et à l’air.
Grâce à ces diagrammes, on peu savoir toutes les transformation qui ont eu lieu lors de la
trempe. Ces diagrammes sont spécifiques à une nuance d’acier. Il suffit de superposer la
courbe de refroidissement du milieu sur le diagramme pour connaître sa composition précise.
Ainsi on peut estimer la proportion de martensite dans notre alliage en fin de trempe, le
but d’une trempe étant bien sûr d’obtenir le plus de martensite possible. On peut estimer la
dureté de l’acier grâce à une échelle.
Trempe à l’huile :
Trempe à l’eau
Trempe à l’air
2
DGM
On peut aussi estimer la dureté grâce au abaque d’Otua et des courbes Jominy. On determine
la distance jominy équivalente, pour on reporte cette distance dans la courbe jominy pour en
déduire la dureté.
Huile : jominy eq : 6mm
Eau : Jominy eq : 8.21mm
Air : Jominy eq : 23.21
d) Résultats
On constate que la composition la plus dure est celle qui contient la martensite. Puis s’en
suivent la structure bainitique et enfin la structure perlitique.
La martensite possède une structure en latte, elle obtenu par cisaillement du réseau de
l’austénite. Sa grande dureté est due à a forte de densité de dislocation provoqué par cas
extrême de durcissement. Elle dépend aussi du taux de carbone présent. Tant qu’il reste
inférieur à 0.8%, plus il est concentrer et plus l’acier est dur. La perlite possède de moins
bonne propriété que la martensite, et enfin la bainite si situe entre les deux.
On remarque bien ce phénomène sur les essais de dureté. De plus les valeurs données par
les diagrammes TRC correspondent bien la réalité. Concernant les courbes jominy, elles ne
donnent qu’une indication, car la nuance de notre acier n’existait pas. Ainsi on peut choisir la
dureté de son acier et le traitement approprié.
Nous avons pris les distances jominy équivalente avec les graphes d’otua, puis nous les
avons reporté sur la courbe correspondant au 20NC11. Il contient plus de carbone, donc il est
légèrement plus dur que notre nuance.
Pour conclure, si nous voulons un acier dure, il nous suffit d’effectuer une trempe à l’eau.
Mais cette dureté entraîne une grande fragilité dure métal car il contient beaucoup de
contraintes interne. Ce matériaux est certes très dure mais peu résistant au chocs pour pouvoir
exploité cette nuances il faut diminuer ces contraintes internes en effectuent des revenus.
3
DGM
a) Principe
Ce traitement a pour but de ramener la microstructure vers un état plus stable. Il a pour
effet de diminuer les caractéristiques de résistance de l’acier et d’augmenter les aptitudes à la
déformation (ductilité, ténacité)
b) Manipulation
Nous disposons de 9 échantillons, trois ont déjà été trempé. Nous décidons de trempé les 6
autres à l’eau, qui offre la structure la plus intéressante en terme de dureté.
Nous devons étudier les effets de la température et de temps de maintient sur la dureté des
aciers.
1 2 3 4 5 6 7 8
Trempe eau X
Trempe huile X
Trempe air X
revenu 650
15 min X
30 min X X X
1H X
revenu 550 30 min X
revenu 200 30 min X
revenu 600 30 min X
c) Résultats
4
DGM
45
40
Dureté HRC
35
30
25
14NC11
20
15
10
5
0
0 200 550 600
T°c
21,00
20,00
dureté HRC
19,00
18,00
17,00 650°C
16,00
15,00
15 min 30min
temps
5
DGM
50
40
30
Dureté
Brut de trempe
20 Après revenu
10
0
eau huile air
Trempe
On observe une diminution de la dureté pour tous les échantillons. La trempe à l’eau a
perdu le plus de dureté, il peut s’agir d’un transformation total de la martensite à 650°c. Nous
avons donc réduit les contraintes interne dans les matériaux pour rendre les pièces plus
manipulables. Mais ces effets ne sont pas les seuls, le revenu augmente la ductilité et la
ténacité. Ces caractéristiques étant difficilement mesurable, on pourrait faire un essai au
mouton-charpi.
6
DGM
IV. Conclusion
Mais les traitements par trempes et revenu constitue une partie des traitement que l’on
peut appliquer aux aciers, on aurait pu abordé tout ce qui concerne l’augmentation de dureté
comme les cémentation et la nitruration.
Par contre l’approche du TP est un peu déroutante, nos connaissances se limitant à des
cours maintes fois répéter mais jamais retenus. Il aurait été très utile de lire entièrement le
poly avant le TP pour mieux cerner les expériences. Le point négatif est l’observation des
microstructures, en effet nous possédons le matériel permettant de les observer mais nous ne
sommes pas encore capables de les interpréter correctement car il faut une certaine expérience
pour arriver à distinguer de la martensite de la bainite.