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COMMERCIALES
Sommaire
I)- Articles de la loi de Finances pour 2020
II)- Communiqué de la DGI
III)- développement
(1)
Article 2
Loi de Finances pour 2020
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ஜ۩۞۩ஜ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
(B)
DÉTERMINATION DES BÉNÉFICES
IMPOSABLES :
Article 23 du CIDTA
Modifié par les articles 4 de la loi de finances pour 1998, 5 de la loi de finances pour
2009 et abrogé par l’article 6 de la loi de finances 2015 et réintroduit par l’article 2 de la
loi de finance pour 2020
1)- Le bénéfice à prendre en compte dans la base de l'impôt sur le revenu est constitué par
l'excédent des recettes totales sur les dépenses nécessitées par l'exercice de la profession sous
réserve des dispositions des articles 141 et 169.
Sous réserve des dispositions de l'article 173, ce bénéfice tient compte des gains ou des pertes
provenant de la réalisation des éléments d'actif affectés à l'exercice de la profession et de
toutes indemnités reçues en contrepartie de la cessation de l'exercice de la profession ou du
transfert d'une clientèle.
Il tient compte également des gains nets en capital réalisés à l'occasion de la cession à titre
onéreux de valeurs mobilières et de droits sociaux.
Les dépenses déductibles comprennent notamment :
- Le loyer des locaux professionnels ;
- Les impôts et taxes professionnels supportés à titre définitif par le contribuable ;
- Les amortissements effectués suivant les règles applicables en matière de revenus des
activités industrielles et commerciales.
2)- Dans les cas de concession de licence d'exploitation d'un brevet ou de cession d'un
procédé ou formule de fabrication par l'inventeur lui-même, il est appliqué sur les produits
d'exploitation ou sur le prix de vente un abattement de 30 % pour tenir compte des frais
exposés en vue de la réalisation de l'invention, lorsque les frais réels n'ont pas déjà été admis
en déduction pour l'établissement de l'impôt.
3)- Ne sont pas compris dans la base de l'impôt sur le revenu global, les sommes perçues sous
forme d'honoraires, cachets, droits d'auteurs et d'inventeurs au titre des œuvres littéraires,
scientifiques, artistiques ou cinématographiques, par les artistes, auteurs, compositeurs et
inventeurs.
Remarque
a)- Détermination de votre Bénéfice Imposable
Le bénéfice annuel retenu pour l'établissement de l'IRG est le bénéfice net réalisé au cours de l'année
précédente.
Il est constitué par l'excèdent des recettes professionnelles totales (honoraires) effectivement
encaissées sur les dépenses nécessaires à la profession effectivement payées (voir profession
déductibles) et nécessitées par l'exercice de la profession.
Sont également imposable :
- Les indemnités perçues à l'occasion de la cessation de l'exercice de la profession
- Les indemnités perçues en contrepartie du transfert d'une clientèle
- Les plus values professionnelles
- Les gains nets en capital réalisés à l'occasion de la cession à titre onéreux mobilières et des
droits sociaux, constitués par la différence entre le prix effectif de cession des titres ou droits
nets des frais et taxes acquittés par le cédant, et leur prix effectif d'acquisition.
b)- Recette Imposable
Sont imposable toutes les recettes encaissées au cours de l'année. Elles comprennent :
- Les honoraires, commissions ou ristournes
- Les avances sur prestations futures
- Les remboursements de frais
- Les intérêts de créances, dépôts, cautionnements et comptes courants
- Les sommes reçues et dons en nature s'ils sont la rémunération d'actes professionnels.
Les recettes imposables doivent être prise en considération :
- Quelle que soit la nature des rémunération
- Quelle que soit le mode de perception (espèce, cheque, inscription au crédit d'un compte
- Quelle que soit l'année au cours de laquelle les opérations productives de ces recettes ont été
effectuées.
c)- Dépenses Déductibles :
Pour être déductibles, les dépenses nécessitées par l'exercice de la profession doivent remplir les
conditions générales suivantes :
- Elles ne peuvent porter sur des dépenses à caractère personnel
- Elles ne doivent être retenues pour leur montant réel et justifiées
- Elles ne doivent être effectivement payées au cours de l'année
d'imposition
Les dépenses et charges déductibles comprennent notamment :
Le loyer des locaux professionnels
Toutefois si vous êtes propriétaire des locaux vous déduisez seulement les dépenses d'amortissement,
d'assurance, de réparation et d'entretien affectés à l'exercice de votre profession
- Les amortissements du mobilier et du matériel, calculés suivant les règles applicables en matière de
revenus des activités industrielles et commerciales.
- Les frais d'entretien, d'éclairage et de chauffage des locaux professionnels
- Les frais de personnels et charges sociales (salaires des employés et charges sociales)
- Les frais de bureau, de publicité
Les impôts et taxes à caractère professionnel supportés à titre définitif et acquittés durant
l'année d'imposition :
- La taxe foncière
- La taxe sur l'activité professionnelle
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Article 24 du CDTA
Abrogés par l’article 6 de la loi de finances 2015 et réintroduit par l’article 2 de la loi de
finance pour 2020
Les plus-values réalisées sur des immobilisations sont soumises au régime des articles 172 et
173.
Remarque
Les plus-values à court terme proviennent de la cession d’éléments acquis ou créés depuis
trois (03) ans ou moins.
Les plus-values à long terme sont celles qui proviennent de la cession d’éléments acquis ou
créés depuis plus de trois (03) ans.
Le montant des plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l’actif
immobilisé dans le cadre d’une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole ou
dans l’exercice d’une activité professionnelle, à rattacher au bénéfice imposable, est
déterminé en fonction de la nature des plus-values telles que définies à l’article précédent :
- s’il s’agit de plus-values à court terme, leur montant est compté dans le bénéfice imposable,
pour 70 %;
- s’il s’agit de plus-values à long terme, leur montant est compté, pour 35 %.
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Article 25 du CIDTA
Abrogés par l’article 6 de la loi de finances 2015 et réintroduit par l’article 2 de la loi de
finance pour 2020
Les gains nets visés à l'article 23 sont constitués par la différence entre le prix effectif de
cession des titres ou droits nets des frais et taxes acquittés par le cédant et leur prix effectif
d'acquisition.
Remarque
Voir explication article 23
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C) - RÉGIMES D’IMPOSITION
Article 26 du CIDTA
Modifié par les articles 4 de la loi de finances 1996, 2 de la loi de finances pour 2001, 4 de
la loi de finances pour 2003 et abrogé par l’article 6 de la loi de finances 2015 et
réintroduit par l’article 2 de la loi de finance pour 2020
Les contribuables qui perçoivent des bénéfices non commerciaux ou assimilés visés à l'article
22 sont, en ce qui concerne le mode de détermination du bénéfice à retenir dans les bases de
l'impôt sur le revenu global, soumis au régime de la déclaration contrôlée du bénéfice net.
Remarque
Crédit de Départ
Tout membre de profession libérale exerçant une activité à titre individuel ou dans le cadre
d’une société de personnes qui prend position d’assujettie à la TVA, soit obligatoirement,
bénéficie à la date de son assujettissement d’un crédit de départ sur les biens neufs
amortissables qui n’ont pas encore été utilisés à la date de son assujettissement ainsi que sur
les stocks de matières premières, emballages et produits ouvrant droit à déduction destinés à
son activité
Dans ce cas, il doit être justifié par la production de factures délivrées par ses fournisseurs et
portant mention distincte de la taxe effectivement acquittée.
Pour les produits importés, il est exigé à l’appui des factures un exemplaire de la déclaration
en douanes, où à défaut, la facture du transitaire.
Ce crédit est ensuite apuré par imputation sur le montant de la taxe au fur et à mesure de la
réalisation des affaires taxables.
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Article 28 du CIDTA
Abrogé par l’article 7 de la loi de finances 1996, recréé par l’article 5 de la loi de
finances pour 2001, modifié par l’article 3 de la loi de finances pour 2010 et abrogé par
l’article 7 de la loi de finances 2015 et réintroduit par l’article 2 de la loi de finance pour
2020
Les contribuables soumis au régime de la déclaration contrôlée sont tenus de souscrire, au
plus tard le 30 avril de chaque année, une déclaration spéciale mentionnant le montant exact
de leur bénéfice net, appuyée de toutes les justifications nécessaires. ».
Remarque
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Série GN°13 (1993)
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA ........................................
Matricule Fiscal ................................................................................................
Indiquez ci-contre la lettre et le numéro d’article de votre
Imposition établie au titre de l’année précédente ....................................................
INSPECTION DES IMPOTS .............................................
DECLARATION DES BENEFICES NON COMMERCIAUX
IMPOT SUR LE REVENU GLOBAL (Régime de la déclaration contrôlée)
Déclaration à faire parvenir avant 1er avril à l’inspection du lieu d’exercice de la profession
ou du principal, établissement.
Le pli doit être affranchi s’il est adressé par poste
(Professions non commerciales
ANNEE 20..
(Résultats de l’année 20
Timbre à date de l’inspection
I)- RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU DECLARANT
Nom et prénoms du déclarant ou dénomination et forme de la société
:...........................................................................................
.......................................................................................................................................................
...........
Date de naissance :...............................N° de téléphone :..............................N° CCP ou
bancaire .................................................
Nature de la profession
.....................................................................................................................
Lieu de l’exercice de la profession ou du principal établissement en Algérie :
- au 1er janvier 19.......................................................................................................
- au 1er janvier
19..........................................................................................................................
(En cas de changement d’adresse en cours d’année)
Lieu des différents établissements (en cas de pluralité d’établissements) :
.......................................................................................................................................................
....................................................
.......................................................................................................................................................
....................................................
.......................................................................................................................................................
....................................................
Nom, Prénoms, Adresse et matricule fiscal du comptable :
.............................................................................................................
.......................................................................................................................................................
....................................................
Lieu du domicile du déclarant :
- au 1er janvier
19...........................................................................................................................................
- au 1er janvier
19............................................................................................................................
(En cas de changement d’adresse en cours d’année)
Pour les sociétés de personnes et assimilées, remplir le cadre suivant :
.
Nom et Prénoms des associés Part de bénéfices (%) Adresse Matricule fiscal
.......................................... .......................................... ..........................................
..........................................
..........................................
..........................................
..........................................
..........................................
..........................................
RENSEIGNEMENTS DIVERS :
SERVICES ASSURES de façon régulière et rémunérés par des salaires :
Désignation de l’employeur Nature des services Montant des salaires
.......................................................................................................................................................
............................................................
.......................................................................................................................................................
............................................................
Personnel SALARIE Nombre de salariés : .............................................
Montant brut des salaires : ......................................................
Remarque :
Cette déclaration doit être souscrite par les contribuables ainsi que ceux qui sont en mesure de
déclarer exactement le montant de leur bénéfice net et de fournir à l’appui de leur déclaration
toutes les justifications nécessaires.
II)- ELEMENTS D’IMPOSITION
A. RECETTES DA CT
01 Montant total des recettes brutes professionnelles y compris les remboursements de frais
..................... AA .....................
02 A déduire
02 - Débours payés pour le compte des clients .......................................... AB .....................
03 - Honoraires rétrocédés .......................................................................... AC .....................
04 Montant net des recettes ........................................................................ AD
05 Produits financiers .................................................................................. AE
06 Gains divers ......................................................................................... AF .....................
B) - DEPENSES PROFESSIONNELLES
08 Achats .................................................................................................. BA
................................
09 Petits outillages .....................................................................................BB
................................
10 Fournitures de bureau .......................................................................... BC
................................
11 Loyers et charges locatives ................................................................... BD
................................
12 Location de matériel et de mobiliers ...................................................... BE
................................
13 Entretien et réparations ......................................................................... BF
................................
14 Chauffage, eau, gaz, électricité ............................................................. BG
................................
15 Honoraires ne constituant pas des rétrocessions .................................. BH
................................
16 Frais de voiture automobile .................................................................... BJ
................................
17 Autres frais de déplacement .................................................................. BK
................................
18 Frais de réception, de représentation et de congrés ............................. BL
................................
19 Frais d’actes et de contentieux .............................................................. BM
................................
Frais de personnel :
20 - Salaires nets et avantages en nature .................................................. BN
................................
21 - Charges sociales sur salaires parts patronales et ouvriéres ................ BP
................................
22 Charges sociales personnelles ............................................................... BR
................................
Impôts et taxes
23 - Taxe professionnelle ............................................................................ BS
................................
24 - Versement forfaitaire ........................................................................ BT
................................
25 - Taxe foncière ........................................................................................ BU
................................
26 Frais financiers ....................................................................................... BV
...............................
27 Primes d’assurance ................................................................................ BW
................................
28 Cotisations syndicales et professionnelles ........................................... BX
...............................
29 Charges excpetionnelles ......................................................................... BY
................................
30 Total (ligne 6 à 29) ................................................................................. BZ
................................
C - DETERMINATION DU RESULTAT
31 EXCEDENT (ligne 07 - ligne 30) .......................................................... CA
................................
02 plus value à court terme ...................................................................... CB
................................
33 plus value à long terme ....................................................................... CC
................................
34 Gain net en capital sur cession et droits sociaux ................................ CD
................................
35 Divers à reintégrer ............................................................................... CE
................................
36 Bénéfices ............................................................................................ CD
................................
37 Total (ligne 31 à 36) ............................................................................ CG
................................
38 Insuffisance (ligne 30 - ligne 07) ........................................................ CH
................................
39 Frais préliminaires .............................................................................. CJ
................................
40 Dotations aux amortissements ........................................................... CK
................................
41 Divers à déduire ................................................................................. CL
................................
42 Déficit ................................................................................................. CM
................................
43 Total (ligne 38 à 42) ........................................................................... CN
................................
(*) Bénéfice (ligne 37 - 43) ................................................................ CO ...............................
(*) Déficit (ligne 43 - 37) .................................................................... CP ...............................
(*) A déclarer à l’impôt sur le revenu global (IRG)
A ..................................... Le ........................
Signature
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Article 29 du CIDTA
Abrogé par l’article 7 de la loi de finances 1996 et recréé par l’article 5 de la loi de
finances pour 2001 et abrogé par l’article 6 de la loi de finances 2015 et réintroduit par
l’article 2 de la loi de finance pour 2020
Les contribuables soumis au régime de la déclaration contrôlée doivent tenir un livre journal,
coté et paraphé par le service gestionnaire et servi au jour le jour, sans blanc ni rature, qui
retrace le détail de leurs recettes et de leurs dépenses professionnelles. ».
Ils doivent, en outre, tenir un document appuyé des pièces justificatives correspondantes,
comportant la date d'acquisition ou de création et le prix de revient des éléments affectés à
l'exercice de leur profession, le montant des amortissements effectués sur ces éléments, ainsi
que le prix et la date de cession desdits éléments.
Ils doivent conserver les registres ainsi que toutes les pièces justificatives jusqu'à l'expiration
de la dixième année suivant celle de l'inscription des recettes et des dépenses.
Ces registres doivent être présentés à toute réquisition d'un agent des impôts ayant au moins le
grade de contrôleur.
Remarque
Les personnes qui exercent des activités libérales relèvent actuellement, au plan fiscal , des
mêmes régimes d’impositions que ceux applicables aux activités commerciales en
l’occurrence le régime de l’Impôt Forfaitaire Unique et le régime du réel pour ceux dont les
recettes professionnelles dépassent 30.000.000 DA, qui impose la tenue d’une comptabilité
répondant aux exigences du code de commerce et de la législation comptable (livres
comptables obligatoires côtés et paraphés par le tribunal, tenue des écritures comptables
journellement …etc ).
Or, si pour les petits contribuables l’application du régime de l’IFU ne soulève pas de
difficulté particulière, par contre, il a engendré des contraintes pratiques voire légales pour les
titulaires de professions libérales qui réalisent des recettes professionnelles les rendant
éligibles au régime du bénéfice réel.
En effet, leur activité, nonobstant le niveau de leur recette professionnelle, ne s’accommode
pas avec les exigences des textes légaux précitées qui sont destinées davantage à encadrer, au
plan comptable, les activités à caractère commercial (achats/ revente, production et les
prestations de services) et non les activités libérales (tenue d’un livre d’inventaire, pièces
comptables).
Dès lors, il est proposé la mise en place d’un régime fiscal spécifique soit le régime de la
déclaration contrôlée.
Ce régime permettra :
i)- La tenue d’une comptabilité simplifiée, en apport avec la nature de l’activité exercée
répondant aussi aux besoins et exigences de contrôle de l’administration fiscale ;
ii)- La révision du modèle de déclaration fiscale annuelle actuelle qui est établie par référence
aux activités commerciales sans tenir compte des spécificités propres à ce secteur ;
iii)- Un suivi singularisé au plan fiscal par les services fiscaux de cette catégorie de
contribuable, de par l’importance de leur activité pour s’assurer de la conformité de leurs
déclarations fiscales.
Enfin, il convient de souligner que dans le droit comparé, cette activité est différenciée au
plan fiscal en termes aussi bien de régime fiscal applicable mais également des exigences
comptables leurs incombant.
Précision
Vos Obligations Fiscale et Comptables
Toute personne physique effectuant des opérations passibles de la TVA, doit tenir une
comptabilité simplifiée qui consiste en la tenue d'un livre- journal, côté et paraphé par le chef
d'inspection des impôts suivi au jour le jour, sans blanc ni rature et représentant le détail des
recettes et des dépenses professionnelles..
Elle doit, en outre, tenir un document appuyé des pièces justificatives correspondantes,
comportant la date d'acquisition ou de création et le prix de revient des éléments affectés à
l'exercice de leur profession, le montant des amortissements effectués sur ces éléments, ainsi
qu'éventuellement le prix et la date de cession desdits éléments.
Elle doit également conserver les registres ainsi que toutes les pièces justificatives jusqu'à
l'expiration de la quatrième année suivant celle de l'inscription des recettes et des dépenses.
Les registres doivent êtres présentés à toute réquisition d'un agent des impôts ayant au moins
le grade de contrôleur.
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Article 3
de la Loi de Finances pour 2020
Il est créé un paragraphe 3 au niveau des dispositions de l’article 132 du code des impôts
directs et taxes assimilées rédigé comme suit :
Article 132 du CIDTA
3)- Abrogé par l’article 16 de la loi de finances pour 2017, réintroduit par l’article 3 de
la loi de finances pour 2020
Les contribuables relevant des bénéfices des professions non commerciales sont tenus de faire
parvenir au service gestionnaire dans le délai de dix (10) jours prévu au paragraphe premier,
outre les renseignements visés audit paragraphe, la déclaration spéciale prévue à l'article 28
annexée à celle prévue par l'article 99 relative à l'impôt sur le revenu global.
Remarque
Les contribuables relevant des bénéfices des professions non commerciales sont tenus de faire
parvenir au service gestionnaire dans le délai de dix (10) jours prévu au paragraphe premier,
outre les renseignements visés audit paragraphe, la déclaration spéciale prévue à l'article 28
annexée à celle prévue par l'article 99 relative à l'impôt sur le revenu global.
C'est-à-dire
i)- souscrire la déclaration G n°13 au plus tard le 30 avril de chaque année
ii)- souscrire la déclaration G n°1 au plus tard le 30 avril de chaque année
iii)- tenir un registre recettes et dépense coté et paraphé par le service des impôts
iv)- dépôts mensuel des déclarations G N°50 au plus tard le 20 de chaque mois.
v)- paiement des acomptes professionnels
vi)- paiement de solde de liquidation au plus tard le 20/05
vii)- paiement de la TAP au taux de 2 %
viii)- paiement de la TVA au taux de 9 % ou 19 %
ix)- paiement de l’IRG au taux de 26 % libératoire
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Article 4
de la Loi de Finances pour 2020
Les dispositions de l’article 224 du code des impôts directs et taxes assimilées sont
complétées par un paragraphe 4 rédigé comme suit :
Article 224 du CIDTA
Modifié par les articles 3 et 8 de la loi de finances 2002, 12 de la loi de finances 2005, 19
de la loi de finances 2007 et 18 de la loi de finances 2009 et 16 de la loi de finances 2017
et modifié par l’article 11 de la loi de finances pour 2018 et modifié par l’article 10 de la
loi de finances pour 2019 et modifié par l’article 4 de la loi de finance pour 2020
Article 224
5)- introduit par l’article 10 de la loi de finances pour 2019 et modifié par l’article 4 de
la loi de finance pour 2020
Pour les personnes physiques et assimilées qui exercent une profession dont les profits
relèvent de l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices des professions non
commerciales, en cas de pluralité d'établissements, la taxe est déclarée et établie au lieu
d'implantation du principal établissement. ».
Remarque
La présente mesure vise à:
i)- Responsabiliser d’avantage le fournisseur, qui doit veiller à la présentation, sous peine
d’être pénalisé par le paiement d’une amende égale à 50 % du montant de chaque transaction,
de l’ensemble des justifications relatives aux livraisons faites à ses clients, dont, notamment,
celles devant être versées dans leurs dossiers à savoir :
- Les bons de commandes ;
- Les contrats ;
- Les factures ;
- Les bons de livraisons ;
- Les copies du registre de commerce, de la carte NIF, déclaration d’existence ou tout
document en tenant lieu, devant attester de l’activité exercée par le client, du lieu d’exercice
de son activité et du service fiscale dont il dépend ;
- Les copies de ses documents personnels (pièces d’identité, extrait de naissance….) ;
- L’identité de la personne qui a procédé à l’enlèvement de la marchandise livrée sur place
ainsi que le numéro d’immatriculation du véhicule utilisé pour le transport (est requise à cet
effet, la copie du permis de conduire du conducteur du véhicule) ;
- Le mode de règlement utilisé (espèce, chèque ou virement bancaire) ;
- Les extraits des registres comptables (journal général, grand livre et les auxiliaires de ventes,
banque et caisse) faisant ressortir, les enregistrements effectués au titre de la comptabilisation
de la facture, de la livraison et du paiement y afférent.
ii)- Permettre à l’administration fiscale de disposer, au besoin, de toutes les justifications
utiles au contrôle de la réalité des transactions commerciales réalisées, notamment, celles pour
lesquelles, les clients n’ont pu être identifiés et/ou localisés, ou celles contestées par les
clients soit, par voie de réclamations contentieuses ou par voie de dépôt de plainte contre les
fournisseurs auprès des instances judiciaires concernées ;
iii)- S’assurer de la destination des marchandises livrées ; le changement éventuel de leur
destination peut être collecté auprès du transporteur ;
iv)- Assurer une meilleure protection des intérêts du trésor public étant donné que l’obligation
astreinte aux opérateurs économiques de recourir à des moyens de paiement autre que
l’espèce, garantira la mise à disposition des services fiscaux d’informations utiles à la fixation
de l’assiette imposable, aussi bien au niveau du fournisseur qu’au niveau du client, et par voie
de conséquence, le recouvrement des droits y résultant.
Remarque
1)- En ce qui concerne l’article 224-3 :
La présente mesure a pour objet de contribuer efficacement à la réduction du phénomène
de la fraude à la facturation et d’usage de faux documents pour la concrétisation des
relations commerciales de toutes natures.
En l’état actuel de la législation, les opérateurs économiques, toutes activités confondues,
lorsqu’ils réalisent des ventes dans les conditions de gros n’ont pas l’obligation de
procéder à l’authentification des numéros de registre de commerce et des numéros
d’identification fiscale (NIF) de leurs clients, bien que ces informations sont accessibles
via les sites internet respectivement du Centre National du Registre de Commerce et de la
Direction Générale des Impôts.
L’inexistence de cette obligation s’est traduite par le recours de beaucoup d’opérateurs
à:
- L’usage selon le cas, de fausses factures et/ou de factures de complaisance ;
- L’établissement de factures de ventes, aux noms de clients, inconnus, non localisés,
fictifs, ou aux noms de clients connus des services fiscaux mais qui contestent le bien
fondé de ces relations commerciales en prévalant devant les services fiscaux chargés du
contentieux, le fait qu’ils n’ont jamais entretenu des relations commerciales avec les
entreprises fournisseuses auprès desquelles, ont été recoupées les informations exploitées
à leurs noms.
Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur dès lors qu’il est devenu récurrent au
niveau pratiquement de l’ensemble des services fiscaux opérationnels.
Ces contestataires présentent dans la quasi-totalité des cas, à l’appui de leurs réclamations
et contestations, les copies de leurs documents authentiques (registre de commerce et
carte NIF) dont la simple consultation, laisse apparaitre, l’existence d’un courant de
fraude qui a recouru au faux et usage de faux en écriture commerciale dès lors que les
mentions y indiquées sont totalement ou partiellement différentes de celles indiquées sur
les documents versés par ces fournisseurs dans les dossiers de leurs partenaires clients.
En dépit du constat alarmant de l’existence d’un recours flagrant à la fausse facturation et
au faux et usage de faux documents commerciaux, la législation actuelle ne permet pas de
situer la responsabilité du partenaire commercial faussaire sur lequel, doit peser la
responsabilité de cette importante fraude fiscale.
La difficulté d’identification de l’identité du faussaire réside également dans le fait que les
paiements de ces transactions se font dans la quasi-totalité des cas, en espèces ou par
simples versements bancaires enregistrés, selon le cas, au nom d’un client inconnu, fictif
et/ou non localisé, ce qui suppose qu’il y a également manipulations des documents
personnels (pièce d’identité) du pseudo partenaire pour l’accomplissement du versement
bancaire que les fournisseurs présentent comme justification irréfutable de l’authenticité
de la réalité de leurs opérations et pour nier toute responsabilité quant à leur implication
dans ce courant de fraude, dès lors qu’ils ne sont pas légalement astreints à la vérification
de l’authenticité des documents utilisés ou présentés par le partenaire client lors de la
formulation de sa commande.
Pour ces fournisseurs, l’avantage potentiel qu’ils tirent à travers ce mode d’emploi, est
matérialisé d’une part, par le bénéfice de la réfaction en matière de la TAP et d’autre part,
par le détournement de la destination des produits livrés et l’encaissement des prix y
afférents en espèces, pour le compte de bénéficiaires difficilement identifiables, en plus
de l’interruption de la chaine de taxation à la TVA des produits commercialisés.
Par ailleurs, est-il nécessaire de faire préciser que les actions de droits d’enquête exercées
à l’encontre des fournisseurs ciblés en vue de vérifier l’authenticité de leurs relations
commerciales, ont révélé que ces derniers produisent des justifications qui, dans beaucoup
de cas, ne sont pas conformes à celles légalement attribuées à leurs partenaires par le
CNRC et la DGI et ce, en dépit de la déclaration des chiffres d’affaires et des bénéfices
s’y rapportant.
Pour palier à ces difficultés de terrain et pour permettre aux services fiscaux de lutter
efficacement contre ce phénomène qui ne cesse de gangrener l’économie nationale et
d’éradiquer ces pratiques, s’imposerait alors, l’obligation de responsabiliser les opérateurs
économiques qui fournissent à leurs clients, des marchandises, des produits fabriqués, de
toutes natures, sur la vérification de l’authenticité des références commerciale (RC) et
fiscale (NIF) de leurs partenaires clients, d’autant plus que cette opération est facilement
accessible et manipulable par l’usage des technologies de l’information et de la
communication, via, notamment, la consultation des sites internet du CNRC
(SIDJILCOM) et de la DGI (Immatriculation fiscale), sous peine de subir une amende
égale à 50% du montant de la facture mise en cause conformément aux dispositions de
l’article 194-4 du CIDTA.
2)- En qui concerne l’article 224-4
Les présentes mesures visent à permettre aux contribuables souscripteurs d’états clients de
rectifier leurs états clients dans un délai relativement cour soit, dans la limite de celui fixé
pour l’introduction des déclarations fiscales rectificatives.
Cette mesure se justifie par le fait qu’un nombre important de contribuables
légalement astreints à l’obligation de dépôt des états de leurs clients, produisent des
états clients rectificatifs le plus souvent des cas :
- Après l’expiration du délai général de prescription ;
- Après contestation des clients y indiqués des impositions mises à leur charge dans le
cadre de l’exploitation des bulletins de recoupements établis sur la base des états clients
initiaux ;
- Après avoir été poursuivis en justice par les clients contestataires pour faux et usage de
faux en écritures commerciales ;
- Après engagement d’une action de contrôle sur place ;
Les rectifications se rapportent entre autres :
- à des erreurs concernant les montants des ventes déclarés ;
- à la suppression de certains clients (généralement les contestataires et/ou les clients
inconnus ou non localisés) et leur remplacement par d’autres clients nouveaux ;
Est-il précisé que les clients contestataires formulent des réclamations contentieuses,
intentent des actions en justice et introduisent des requêtes au niveau des services de
gestion et au niveau de l’administration centrale appuyées par des attestations qui leur ont
été délivrées par leurs fournisseurs faisant état d’inexistence de relations commerciales
avec eux.
Ainsi, ces entités fournisseuses, pour justifier aux services fiscaux la production de ces
nouveaux états invoquent généralement des motifs selon lesquels, les erreurs commises
dans les états clients annexés à leurs déclarations de résultats sont dues à des
malversations commises par leurs comptables lors de la confection des états en question
et/ou, à la non maitrise du logiciel informatique utilisé à cette fin.
Devant cet état de fait, des questionnements ont été soulevés par les services fiscaux
concernés quant aux modalités de prise en charge de ces états rectificatifs et la démarche
qu’il y a lieu d’entreprendre vis-à-vis des entités les ayant produit qu’à l’endroit des
clients concernés sachant que, ceux dont les noms figurent dans les états initiaux se
trouvent au moment de la production des nouveaux états, poursuivis par les services
fiscaux de leur rattachement, pour l’absence de déclaration des achats recoupés.
Compte tenu de ce qui précède et, pour éviter aux services fiscaux de recevoir et de
prendre en charge des états clients rectificatifs que les fournisseurs présentent le plus
souvent dans les conditions développées ci-dessus, il semble opportun d’encadrer, au
mieux cette obligation fiscale en accordant à ces contribuables la possibilité de réviser et
de corriger leurs états clients initiaux et de produire des états rectificatifs dans un délai
cour, sous réserve que les rectifications y apportées soient appuyées des justifications
requises.
Il ne s’agit nullement d’accorder à ce titre des facilités et des privilèges aux contribuables
mais, d’encadrer au mieux cette obligation légale et d’éviter la prise en charge par nos
services des situations conflictuelles préjudiciables.
(II)
PROFESSIONS LIBERALES
Il est porté à la connaissance des contribuables que la Loi de Finances pour l’année 2020 a
introduits des modifications au régime fiscal applicable aux contribuables exerçant des
professions non commerciales. En effet, à compter du premier janvier de l’année 2020, ces
contribuables relèveront obligatoirement du régime d’imposition d'après le bénéfice réel avec
la réintroduction du régime de la déclaration contrôlée, en ce qui concerne la détermination
des bénéfices imposables à l’IRG dans la catégorie des bénéfices non commerciaux
(IRG/BNC).
1)- REGIME FISCAL APPLICABLE AUX PROFESSIONS LIBERALES
Le régime fiscal applicable aux professions non commerciales comprend notamment :
- L’IRG/Bénéfices non commerciaux au taux proportionnel de 26%, libératoire d’impôt ;
- La Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP), au taux de 2% sur les recettes professionnelles
- La Taxe sur la Valeur Ajoutée, au taux de 09 % ou 19 %, en fonction de la profession
exercée.
2)- DEFINITION DES BENEFICES PROVENANT DE L’EXERCICE D’UNE
PROFESSION NON COMMERCIALE
Sont considérés comme provenant de l'exercice d'une profession non commerciale ou
comme revenus assimilés à des bénéfices non commerciaux :
- Les bénéfices des professions libérales ;
- Les bénéfices des charges et offices dont les titulaires n'ont pas la qualité de commerçant ;
- Les bénéfices issus de toutes occupations, exploitations lucratives et sources de profits ne se
rattachant pas à une autre catégorie de bénéfices ou de revenus.
- Les produits de droits d'auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs et par leurs
héritiers ou légataires ;
- Les produits réalisés par les inventeurs au titre soit de la concession de licences
d'exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabrique,
procédés ou formules de fabrications
3)- OBLIGATIONS FISCALES DES PROFESSIONS LIBERALES
A la lumière des dispositions de la Loi de Finances pour l’année 2020, les contribuables
exerçant des professions libérales sont soumis, à compter du 1er janvier 2020, au régime de la
déclaration contrôlée et sont, par conséquent, tenus au respect des obligations fiscales ci-après
- Souscrire mensuellement, un bordereau avis de versement (déclaration série G N°50), au
plus tard le 20 du mois qui suit celui de la réalisation des recettes professionnelles, faisant
ressortir le montant des recettes professionnelles réalisées et s’acquitter des droits
correspondants en matière de la TVA et de la TAP.
Cette déclaration mensuelle doit également comprendre le montant total des salaires versés et
des retenues opérées au titre de l’IRG/salaires ;
- souscrire, au plus tard le 30 avril de chaque année, une déclaration mentionnant le montant
exact de leur bénéfice net, déterminé suivant le régime de la déclaration contrôlée,
appuyée de toutes les pièces justificatives nécessaires.
Ce bénéfice net imposable à l’Impôt sur le Revenu Global dans la catégorie des Bénéfices
non Commerciaux, est constitué par l'excédent des recettes totales sur les dépenses
nécessitées par l'exercice de la profession.
4)- OBLIGATIONS COMPTABLES DES PROFESSIONS LIBERALES:
Les contribuables exerçant des professions non commerciales ne sont pas astreints à la tenue
d’une comptabilité régulière. Toutefois ils doivent tenir un livre journal, côté et paraphé par
les services gestionnaires, retraçant le détail de leurs recettes et de leurs dépenses
professionnelles.
5)- STRUCTURES CHARGEES DE LA GESTION DES DOSSIERS FISCAUX DES
PROFESSIONS LIBERALES
A compter du premier janvier de l’année 2020, les contribuables exerçant des professions
libérales seront gérés par le Centre des Impôts (CDI) de rattachement ou, à défaut, par
l’inspection des impôts territorialement compétente, auprès desquels ils doivent accomplir
leurs obligations déclaratives et s’acquitter des impôts et taxes dus.
S’agissant de leurs obligations fiscales relatives à l’exercice 2019, au titre de l’IFU
complémentaire et de l’IRG salaires relatif au 4ème trimestre 2019, ces contribuables sont
tenus de les accomplir auprès de l’ancienne structure de rattachement (Centre de Proximité
des Impôts ou recette des impôts ).
(III)
FISCALITÉ DES PROFESSIONS LIBERALES