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INTRODUCTION GENERALE
Dans toutes les civilisations, pour se déplacer sur l’eau, l’homme a su construire
des embarcations. Du tronc d’arbre creusé à la caravelle, en passant par la trière
grecque et ledrakkarviking.les performances relevaient des découvertes empiriques.
Mais avec la seconde révolution industrielle pendant la 2eme moitie de siècle de XIX
siècle, l’introduction des sciences dans l’industrie a largement contribué aux progrès
qui ont permis de construire toujours plus performant et plus grand.
Dans le domaine de la construction navale il y a plusieurs méthodes de construction
tel que : construction par l’acier, aluminium, ferrociment puis les matériaux
composites …etc.
Le bois fut les premiers matériaux composites naturels utilisé, ensuite le torchis a
été utilisé en construction pour ses propriétés d’isolation et de coût.
Parmi les premiers composites fabriqués par l’homme on trouve également les arcs
Mongols (2000 ans av.-c.).Leur âme en bois était contrecollée de tendon au dos et
de corne sur sa face interne.
Les pays développés ont été largement les témoins du passage de la construction
traditionnelle en bois vers des techniques de construction moins conventionnelles
(i.e. contre-plaqué et lamellés) ou des matériaux différent tels que plastique renforcé
de verre tissé (PRVT), acier, aluminium et ferrociment.
Ces techniques permettent généralement des méthodes de construction employant
une main d’œuvre réduite .Dans les pays en développement où le bois est encore le
matériaux le plus employé dans la construction navale, la rareté et le prix élevé de
bois de bonne qualité n’ont pas conduit à une réduction de construction des navires,
mais c’est plutôt la qualité de la construction qui a diminué, du fait de l’utilisation de
bois de mauvais qualité.
En même temps cependant, des essais ont été effectués pour diversifier les
méthodes de construction aves des succès variés. Le but de mon travail est d’aider
ceux qui envisagent la construction en bois et aussi matériaux composites
(résine+fibre de verre).
Une maquette en bois est une œuvre d’art qui demande de la dextérité et une
patience exemplaire. Néanmoins, c’est un objet qui fascine et attire le regard, que ce
soit dans les musées ou chez vous. Vous trouver dans ce projet fin étude, des
conseils, des idées de réalisation.
L’objet principal de mon projet est d’apporter au lecteur une bonne connaissance
de base des matériaux composites et de ses possibilités dans la construction navale.
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Chapitre 1
Les différents chapitres couvrent toutes les étapes de la construction d’une maquette
du navire de pêche (chalutier).
Pour atteindre ces objectifs ont a structuré notre travail en trois chapitres comme
suit :
Le premier chapitre est une généralité sur les navires de pêche et ces
caractéristiques. Ainsi que dans le deuxième chapitre est réservé aux déférentes
méthodes de la réalisation d’une maquette.
La réalisation d’une maquette en bois et avec de fibre de verre d’une navire de
pèche a été faite l’objet de troisième chapitre.
Enfin une conclusion générale a été présentée.
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Chapitre 1
І-1 Introduction :
La pêche fait partie très important dans l’économie du pays ayant des interfaces
maritimes.
La plupart des cales des bateaux de pêche sont des cloisons démontables, dites
braises, destinées à arrimer la cargaison, surtout latéralement pour l’empêcher de se
déplacer par mer agitée.
Le navire possède une main d’œuvre importante pour l’empilement des caisses de
poisson soigneusement. Il ne faut pas qu’il y ait un désordre de superposition de
caisse sous l’effet du tangage. Lors de la conception d’un navire de pêche, on est
amené à un compromis entre les impératifs techniques et les contraintes socio-
économiques.
On a observé que très souvent les solutions retenues se feront par la production d’un
navire de pêche existant auquel on apporte des modifications.
Le concepteur et l’armateur se trouvent toujours devant une prudence accentuée,
quand il s’agit de ces facteurs : cadre sociotechnique, caractère multifonctionnel du
navire et de méconnaissance des activités réelles à bord, ainsi quand l’introduction
d’innovations importantes dans la conception d’un navire de pêche.
L’introduction de ces innovations est aussi faite par petites étapes, au fil des
différents projets, c’est –à-dire suivent une procédure de type «Essai –Erreur »
Les navires de pêche doivent répondre à des exigences bien particulières :
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Chapitre 1
І-3-1 Le chalutier :
Les chalutiers sont les bateaux les plus utilisés dans la pêche et majoritaires dans
les ports de pêche. On distingue les unités de pêche artisanale appartenant à un
patron-pêcheur et les unités de grande pêche ou de pêche industrielle qui
appartiennent à un armateur ou à une compagnie d'armement.
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Chapitre 1
Les chalutiers artisanaux sont la plupart du temps spécialisés dans les espèces
nobles de captures comme le colin, la daurade, la lotte, lasole ou la langoustine.
En baie de Somme, on chalute la crevette grise. La campagne commence au mois
de juin de l'aube jusqu'au milieu de l'après-midi. En Bretagne, la langoustine fait vivre
la flottille la plus importante de France. Au Pays basque, l'anchois occupe une
grande partie des chalutiers.
Ils effectuent des campagnes de plusieurs mois. Ces bateaux sont de véritables
usines aménagées pour pêcher, traiter et surgeler le poisson. Le chalut de fond
permet de capturer de 500 kg à plusieurs tonnes à chaque remontée du chalut.
Comme pour toutes les activités de chalutage au large, le travail se déroule jour et
nuit avec une remontée du chalut toutes les deux à cinq heures. Après des
décennies de surexploitation des ressources à Terre-Neuve et l'extension des eaux
territoriales des États côtiers, la grande pêche française a quitté ses secteurs
privilégiés depuis 1992.
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Chapitre 1
І-3-5 Thonier :
І-3-6 Sardinier :
І-3-7 Crevettier :
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Chapitre 1
Le bateau de pêche doit être en communication avec la terre et les autres navires de
pêche dans le même secteur.
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Chapitre 1
Les machines de navires de pêche sont entrainées par le moteur principal en cas du
type petit navire artisanal soit, ils sont indépendants et généralement en double dans
les grands navires de pêche.
A la pêche, s’il n’y a pas de réducteur ni une hélice orientable, on ne peut pas
bénéficier de la suralimentation, car la soufflante n’est efficace qu’en régime
maximum du moteur, la suralimentation sert en route libre pour accroitre la vitesse.
Il faut distinguer les bâtiments faits pour la pêche fraiche .ceux pour le poisson salé
et ceux pour le poisson congelée.
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Chapitre 1
Les cales aménages pour la conservation du poisson congelé sont isolées pour
maintenir des températures compris entre -20°C et -30°C, elles sont
vaigresgénéralement en bois jointif.
Une épaisseur de 250 mm de liège est suffisante. Le poisson peut y être conservé
soit en caisse, comme poisson entier ou en filets. Une question délicate pour la
conservation du poisson est le réglage de l’humidité de l’air il importe en effet d’éviter
la dessiccation. La ventilation doit être pratiquement nulle.
Les cales à poisson des chalutiers, qui pratiquement le pêche fraiche, sont devisées
en compartiments par des planches appelées braises, toutes de même dimension
interchangeable entre elles et avec des étagères. Les cales à poisson sont isolées
au liège expansé sous le pont et sur les parois, bordé extérieur et cloisons, le sol est
isolé au liège aggloméré, qui résiste mieux l’encrassement. Le revêtement de
l’isolant est fait:
І 7-1 lieux
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Chapitre 1
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Chapitre 1
La pêche hauturière peut donc être artisanale. Elle concerne les navires de 16
à 24 mètres, avec un équipage de 5 ou 6 hommes, qui font des marées plus
longues.
І-8 Le chalut :
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Chapitre 1
(funes) filée afin d'ajuster le niveau du chalut par rapport à celui du banc de
poissons. On peut également agir sur la vitesse du navire dans le même but.
Le chalutier peut traîner son chalut entre deux eaux (chalutage pélagique) ou sur le
fond (chalutage de fond).
Il peut y avoir confusion avec des chaluts dits « Naberan » qui sont des chaluts
bœufs de fond à très grande ouverture. Ces chaluts sont de grandes dimensions
avec une grande ouverture afin de capturer le plus de poissons possibles, mais à
une faible vitesse de chalutage.
Comme son nom l'indique, ce chalut est placé à proximité du fond. Les espèces
ciblés sont dites « benthiques » (par exemple : cabillaud, lieu, merlan, églefin…).
Des chaluts spéciaux permettent depuis les années 1980 une pêche industrielle
des poissons abyssaux : grenadiers (divers genres et espèces de poissons de la
famille Coryphaenoides), empereurs, lingue bleue, lingue blanche, sabres (diverses
espèces appartenant au genre Trichiurus).
1. avec une poutre fixée sur deux patins : chalut à perche. Le haut du filet (le
dos) est fixé sur une poutre de bois ou de métal. Le bas du filet, lesté d'une
chaine, est fixé en bas des patins et traine sur le fond. L'ouverture du chalut
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n'est pas très grande : largeur 3 à6 m, hauteur selon la hauteur des patins.
C’est le type le plus ancien, encore utilisé par les crevettiers, qui peuvent en
trainer plusieurs à la fois, et dans quelques autres pêches (poissons plats
type sole en Hollande par exemple). On peut en voir au port deDunkerque,
par exemple, ainsi qu'en Guyane, etc. Une seule fune suffit pour tirer un tel
chalut.
2. avec des panneaux. De chaque côté du filet (sur les « ailes »), on fixe une
large plaque de bois ou de métal qui va travailler à la façon d'un cerf-volant,
mais « à l'envers », c’est-à-dire que lorsque le bateau avance, la pression de
l'eau va le faire descendre. Il faut régler soigneusement l'incidence des
panneaux pour qu'ils s'écartent bien, descendent bien ensemble, effleurent le
fond sans s'enterrer ni au contraire soulever le chalut. Le dos du chalut est
soulevé par des flotteurs, le bas est lesté par une chaine que l'on munit de
rouleaux si le fond est rocheux, pierreux, etc.
3. entre deux bateaux. voir section suivante.
І-9-3 Chalut-bœuf :
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Seul le France a assuré un suivi indépendant, sur plusieurs années, des prises de
cétacés par chalut en bœuf, démontrant un niveau des prises accessoires dépassant
les seuils critiques pour le chalutage pélagique en bœuf en Manche. Lors de la
saison 2003/2004, 169 dauphins communs ont ainsi été tués dans les chaluts
(bœufs) anglais de cette zone (pour un total estimé de 439 dauphins pris pour tout le
France cette année-là). La France assurant environ 5/6 de cette pêche, une
extrapolation des taux de prises anglais donnerait un total d’environ 2600 animaux
tués en un an en France. Sur ces bases, le gouvernement britannique a demandé en
2004 la fermeture de cette pêche (en mesures d’urgence de la PCE). Cette demande
a été refusée par l’UE.
Figure I.5 :Chalut-bœuf.
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