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Chapitre 2 :
II.1.1 Définition :
Dans certains cas, par exemple pour des coques métalliques où les épaisseurs de bordé sont
petites relativement aux dimensions générales du navire, le plan peut être établi directement,
pour commodité de construction, en considérant la face intérieure du bordé. On précise alors
De cette épure, on peut extraire toutes les informations nécessaires d’un part à la
construction : dimensions, cotes … et d’autre part à l’analyse géométrique du flotteur :
caractéristique hydrostatique … ( une correction d’épaisseur devant être introduite si le tracé
est effectué intérieur bordé ) .Elle doit être établie avec soin et précision, et comporter des
repères correspondant à un-ou plusieurs- plan de flottaison. Document fondamental de
l’architecture du navire dont les qualités propres en dépendront pour beaucoup, c’est dire
l’importance du plan des formes qui-dés lors qu’on peut y adjoindre un minimum de
renseignements sur les mases du navire, en grandeur et en position-résume presque le projet à
lui tout seul. C’est la raison pour laquelle il est présenté ici en premier, bien que ne
correspondant pas, en général, à l’ordre chronologique : un projet de navire commence
rarement par le tracé de ses formes. C’est l’analyse du programme et les premières ébauches
d’un<plan d’ensemble> qui permettent le plus souvent d’imaginer à priori un type de formes.
II .2 Présentation :
La première étape de l’élaboration d’un plan de formes set de définir le repère dans lequel
on le situera (qui sera conservé autant que possible pour tous les autres plans). L’étrave étant
habituellement représentée à droite, on définit :
le repère transversal (vertical), à partir duquel sont mesurées toutes les positions
longitudinales, par exemple « x », est soit le plan de la perpendiculaire avant PPAV,
soit celui de la perpendiculaire arrière PPAR , plus rarement celui de la
perpendiculaire milieu PPM.
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CHAPITRE II
La surface de la coque est définie dans ce repère, par les coordonnées x, y et z d’un
nombre suffisant de points pour obtenir la précision requise, en particulier par les besoins
de la construction selon qu’ils serviront directement à des tracés en vraie grandeur, ou
seront transmis sur supports informatiques. Ces points sont habituellement les intersections
de lignes obtenues par des coupes selon des plans disposés parallèlement à ceux du repère,
qui constituent ce qu’on appelle couramment la « trame géométrique » soit :
Coupes transversales (repérées en x) : dont les points ont pour coordonnées y et z,
représentées pour raison de symétrie, par des demi-vues avant et arrière disposées
de part et d’autre de l’axe vertical (trace du plan longitudinal). Leurs espacements
sont normalement disposés à intervalles réguliers en 1/10è, 1/20è…de la longueur
de flottaison (L ou LPP), ou plus selon la longueur du navire, avec parfois et si
besoin un intervalle plus resserré aux extrémités. Les sections correspondantes,
^parfois aussi appelées « couples de tracé » sont numérotées « st.n » ( section
transversale numéro n, ou station en anglais). Elles constituent ce qu’on appelle
encore souvent le « vertical » .
Coupes longitudinales (repérées en y) : dont les points ont pour coordonnées x et
z, représentées sur la vue longitudinale ou de « profil ». leurs espacement sont
disposés à intervalles réguliers, habituellement aux ¼ , ½ , ¾ …...des demi-
largueurs de coque en partant de l’axe, plus si besoin selon les dimensions du
navire, ou toute autre réparation plus pratique. Elles sont numérotées « lv.n »
(longitudinale verticale numéro n, en partant de l’axe), ou « bt.n » (pour buttock en
anglais).
Coupes horizontales ( repérées en z ) : appelées « lignes d’eau », dont les points
ont pour coordonnées x et y, représentées, pour raison de symétrie, sur une demi-
vue horizontale ou « en plan ». leurs espacements sont habituellement disposés à
intervalles en 1/10è de la hauteur entre les horizontales 0 et 10H pour les œuvres
vivres, souvent de moitié pour les œuvres mortes, ou éventuellement toute autre
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CHAPITRE II
II.2.1 Définition :
Les plans de construction d’un navire décrivent la façon dont est réalisée sa coque,
plus précisément sa couque <d’étanchéité> qui constitue le flotteur tel que défini dans le
chapitre précédent (plan de formes). Ils en précisent la structure, les matériaux et leurs
assemblages, les échantillonnages, les renforts, cloisonnements etc.., et donc sa solidité
compte tenu des utilisation et destinations prévues pour le navire. Les dimensionnements
correspondants et leur représentation graphique, c'est-à-dire le ou les plan(s) de construction,
dépondent dans une large mesure du matériau choisi.
II.2.2 Représentation :
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CHAPITRE II
II.3.1 Définition
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CHAPITRE II
technique (machines, navigation, armement …), implantions des soutes et capacités (réserves,
consommables), de la cargaison (cales, ponts), des locaux d’habitation, de détente … , la
disposition du gréement, de la voilure le cas échéant etc. c’est un terme générique qui désigne
l’ensemble des documents graphique correspondant à cet objet : en fait tout ce qui n’est pas
représenté sur les plans de formes et de construction coque définis précédemment. Il est donc
normalement scindé en autant de planches, générales et de détails si besoin, qu’en nécessite
une parfaite lecture. L’agencement et les imbrications des zones doivent constituer un
ensemble fonctionnel et cohérent, pour produire un résultat globalement satisfaisant, y
compris dans sa dimension esthétique. Ceci implique une réflexion sur l’ergonomie- bien
particulière puisqu’elle doit, entre autres spécificités, prendre en compte ici les mouvements
du navire et parfois les conditions de travail à la mer , en même temps qu’une recherche
approfondie sur les proportions, la plastique , la plastique, le design ….
II.3.2 Représentation :
Une attention particulière doit être portée aux problèmes souvent complexes des
circulations et passages de gaines verticales (tambours), spécialement pour les
navires qui ont plusieurs niveaux de ponts.
Ce plan est complété par :
-une représentation extérieure du navire, y compris ses principaux équipements, en
particulier mature, gréement et accessoires ( feux de navigation, aériens divers,
antennes……), dans les trois vues, soit :
- un profil longitudinal (des œuvres mortes).
-Un plan (du pont supérieur et superstructures).
-Les vues (ou demi vues transversales) de l’avant et de l’arrière.
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CHAPITRE II
Pour les voiliers, ce plan constitue ce qu’on appelle plus couramment le plan général de
voilure, gréement et pont qui sera décrit au chapitre suivant :
Il comporte normalement les spécifications d’échantillonnages du (ou des) mât, espars
et gréement dormant, et la nomenclature des principaux équipements : équipements de
pont, accastillage, gréement courant, voiles….
Ces plans peuvent être complétés, si besoin par :
-des plans de détails ou plans types de locaux d’habitation.
- des plans de détails ou plans types des cales, magasins et locaux de stockages divers et
leurs compartimentages.
- des plans de détails de locaux techniques avec implantation des principaux équipements
correspondants ( timonerie, salle des machines …..),
- les plans des capacités, soutes, ballasts…..
Eventuellement :
- Les schémas techniques correspondants (carburant, assèchement, circuits et
tuyautages divers), voire de sécurité (réseaux incendie, circulations ….),
Ce plans de détails et schémas techniques sont plus généralement établis par le chantier de
construction selon ses standards propres.
Enfin, ces plans peuvent être complétés encore par des dessins généraux et / ou détails de
décoration intérieure ou extérieure, et spécifications correspondantes (matériaux, couleurs
…..). ils peuvent être représentés selon les techniques traditionnelles des arts graphiques
(vues d’artiste) ou par modélisation informatique 3 D (images de synthèse).
Ces documents sont en général établis par un spécialiste : designer, plasticien, architecte
d’intérieur, en relation avec le client et l’architecte naval.
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CHAPITRE II
parties que leur encombrement et emplacement peut etre fixé. Cette partie du travail de
dimensionneement, contrairement à la première relève plus de l’ingénierie que de
l’architecture. Afin de mettre en exergue une partie des outils de l’ingérierie nécessaires à
cette étape du projet.
puis en exportant et faisant le tri une fois les courbes importées sur Autocad ou un autre
logiciel de dessin de plans.
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CHAPITRE II
- Le plan de formes correspond aux formes extérieures de la coque, il est donc fortement
conseillé de redessiner les couples en enlevant l’épaisseur des baguettes de bordé.
-Les deux méthodes que nous allons détailler sont beaucoup plus simples à mettre en
œuvre. La première se rapproche de la construction en tranches, la seconde a une orientation
plus proche des activités manuelles que du modélisme.