MIRA BEJAIA
A. Kabla, K. Mokrani
Faculté de la Technologie, Département d’ Electronique, Laboratoire (LTII),
Université A/Mira Bejaia
Route de Targua Ouzemour, Béjaia 06000, Algerie
kablaaida@yahoo.fr, mokrani_k@yahoo.fr
Résumé— Notre objectif dans ce travail est de présenter une posent en revanche un problème pour l’interprétation et la
comparaison entre les méthodes de traitement et d’analyse des lisibilité des représentations obtenues en raison de la
signaux non- stationnaires multi-composantes à savoir ; les présence de termes d’interférences (liée à la nature
représentation temps- fréquence de la classe de Cohen et les bilinéaire de ces représentations) [1]. Par conséquent,
Ondelettes avec une nouvelle méthode de type temps-fréquence
l’estimation des attributs à partir de ces représentations
basée sur l’utilisation conjointe de la décomposition modale
empirique (EMD) et la transformée de Hilbert (HT) appelée la nécessaires, par exemple, à la classification d’un signal sera
transformée de Hilbert Huang (THH). biaisée. Le lissage temps-fréquence peut réduire les
interférences mais introduit des erreurs de localisation en
temps et en fréquence. Rappelons que la TF est limitée aux
I. INTRODUCTION signaux stationnaires et aux systèmes linéaires. Ainsi, toutes
Le traitement du signal est la discipline qui développe et les méthodes, telles que le spectrogramme ou la distribution
étudie les techniques de traitement, d’analyse et de Wigner-Ville, basées sur la TF auront intrinsèquement,
d’interprétation des signaux des signaux. Elle fait donc plus ou moins, les mêmes limites. Par ailleurs, aussi bien les
largement appel aux résultats de la théorie de l’information, RTF de la classe de Cohen que les ondelettes [2]
des statistiques ainsi qu’à de nombreux autres domaines des nécessitent la spécification d’un noyau ou d’une fonction de
mathématiques appliquées. base. Or, il n’existe pas de noyau de base universel. Ainsi
Habituellement, les signaux issus des phénomènes l’idéal est de trouver une décomposition adaptée au signal,
physiques sont de nature non- stationnaire, voire également ne nécessitant pas d’informations a priori sur ce dernier, et
formés de plusieurs composantes fréquentielles (signaux qui permette d’obtenir une description temps-fréquence.
multi- composantes). Ces signaux sont bref et ne se répètent Partant des limitations énumérées ci-dessus, Huang et al. [3]
que rarement, et se manifestent par des oscillations évoluant ont récemment propose une méthode abordant sous un autre
au cours du temps. angle la problématique d’analyse des signaux non-
Dans de telles situations, la représentation temporelle stationnaires : la décomposition modale empirique (EMD
classique du signal ne donne pas une bonne perception des pour empirical mode decomposition). Contrairement aux
composantes oscillantes multiples, tandis que la RTF ou aux ondelettes, la base de décomposition de l’EMD
représentation fréquentielle ne permet pas la localisation est intrinsèque au signal. L’extraction des composantes
temporelle des ces composantes. Ainsi, en partant des oscillantes appelées modes empiriques (IMF pour Intrinsic
propriétés des signaux et des limitations de la transformées Mode Functions) est non-linéaire, mais leur recombinaison
de Fourier (TF), il est naturel de s’orienter vers un schéma linéaire est exacte. L’EMD seule n’est pas une analyse
d’analyse temps- fréquence multi- composantes. En effet temps-fréquence, mais sa combinaison avec la transformée
par définition, les représentations temps- fréquence (RTF) d’Hilbert (TH) ou une autre méthode d’estimation de la
permettent de décrire le contenu des signaux conjointement fréquence instantanée (FI) permet d’obtenir une RTF. Ainsi,
en temps et en fréquence et fournissent une information sur l’EMD couplée avec la TH est une description temps-
la façon dont la fréquence du signal varie au cours du temps. fréquence appelée Transformation de Huang-Hilbert (THH).
Si les RTF de la classe de Cohen constituent un moyen Notre objectif dans ce travail est de comparer les méthodes
puissant pour l’analyse des signaux non-stationnaires, elles temps- fréquence et les ondelettes avec la THH.
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∑ x(n + k ) x (n − k )e
(sifting) permettant de décomposer le signal en contribution
Px (n , f ) = 2 * − j 4πfk
(4) de bases appelées modes empiriques ou IMFs (Intrinsic
k = −∞
Mode Function) qui sont des signaux de types AM-FM
B. Analyse per Pseudo Wigner- Ville Lissée mono-composante, chacune de moyenne nulle [3]. La
décomposition est locale, itérative, séquentielle et
La PWV a pour effet de réduire les ondulations
entièrement pilotée par les données. L’EMD considère les
parasites en effectuant un lissage fréquentiel. Cependant, les
signaux à l’échelle de leurs oscillations locales, sans que
ondulations encore présentes dans la PWV peuvent être
celle-ci soit nécessairement harmonique.
atténuées en lissant cette dernière, cette fois ci en temps.
En se basant essentiellement sur les variations (ou
Cette transformation est appelée Pseudo Wigner-Ville lissée
oscillations naturelles) du signal, l’EMD permet une
et a pour expression : [4]
interprétation des phénomènes physiques présents [3].
En temps continu :
Le principe de l’EMD repose sur une décomposition
+∞ 2 +∞
τ t t adaptée en décrivant localement le signal comme une
PWVL x (t , f ) =
∫ 2 ∫
h g (u − t ) x u − x* u + du e − j 2π f τ dτ
2 2
(5) succession de contributions d’oscillations rapides (hautes
−∞ − ∞
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∑ a (t )exp( j ∫ w (t )dt )
(EnvMax(t)) et inférieure (EnvMin(t)) du signal n
h(t ) par la méthode dus splines cubiques. x(t ) = Re (15)
i i
4. Calculer ensuite l’enveloppe moyenne locale : i =1
m(t)= 1/2 (EnvMin+EnvMax). Où le résidu rn (t ) à été omis. R{}
⋅ Dénote la partie réelle
5. Calculer le résidu r (t ) en soustrayant l’enveloppe
d’une quantité complexe.
moyenne m(t) du signal h(t ) . L’équation (11) nous permet de représenter l’amplitude et la
• Si le signal r (t ) vérifie les propriétés d’une fréquence instantanée en trois dimensions, dans lequel
IMF, alors IMF i = r (t ) . l’amplitude est la hauteur dans le plan temps-fréquence.
• Si non : répéter les étapes de 2 à 5 avec Cette distribution temps-fréquence est désignée comme
h(t ) = r (t ) . étant le spectre de Huang-Hilbert H (w,t ) :
∑ a (t )exp( j ∫ w (t )dt )
6. l’IMF ainsi déterminée est soustraite au signal n
original : H (w,t ) = Re i i (15)
• Si le résidu présente un nombre suffisant i =1
d’extrema (supérieur à 2), retourner à l’étape 1
afin d’extraire une autre IMF. V. COMPARAISON DES METHODES
• Sinon, le résidu est considéré comme le résidu Afin de pouvoir comparer les aptitudes des méthodes que
final r (t ) . nous avons présentés, à localiser les changements de
A la fin de la décomposition, l’expression du signal original fréquence d’un signal, nous avons crée un signal test
est donnée par : comportant des changements brusques dans son contenu
n fréquentiel. Le signal est composé de cinq sauts fréquentiels
X (t ) = ∑c + r
i =1
i n (8) brusques et d’une sinusoïde.
Si nous comparons les différentes représentations on peut
Ainsi, on obtient une décomposition empirique des données dire que la WVD fournis de bon résultat quand il s’agit d’un
en n IMF modes, plus un résidu qui correspond à la dérive signal mono composante, mais dans le cas d’un signal a
ou la tendance du signal initial. composante multiple, elle présente des termes
B. La transformée de Huang Hilbert d’interférences indésirables qui peuvent nuire à la lisibilité
de la représentation obtenue. Dans le cas de la SPWD, nous
Ayant obtenu les IMF, nous n’aurons aucune difficulté constatons que la représentation situe les différentes lois
dans l’application de la transformée de Hilbert à chaque d’évolution (fig.2). Le fait de filtrer en temps et en
IMF. fréquence supprime en grande partie l’ensemble des
Pour calculer les caractéristiques instantanées interférences sans trop pénaliser la résolution temps-
(fréquence et amplitude) de chaque IMF, il est possible fréquence. Toutefois nous remarquons que les transitions
d’utiliser le signal analytique z i (t ) associe a c i (t ) : [6] sont assez difficiles à déterminer. Dans la figure (3), nous
z i (t ) = c i (t ) + j ⋅ H [c i (t )] (9) remarquons que l’analyse par Ondelette sépare correctement
Où: les fréquences dans l’ensemble de l’espace temps-
fréquence, toutefois on constate une perte d’information, à
c i (τ )
+∞
H {c i (t )} = ∫ t − τ ⋅ dτ
1 chaque extrémité de la fenêtre analysée. L’analyse par THH
P (10)
π (fig.4) nous a donnée de meilleur résultat que les autres
−∞
z i (t ) peut être exprimé par:
méthodes, on voie clairement les différentes fréquences et
les transitions sont plus facilement identifiées, en plus c’est
z i (t ) = a i (t ) ⋅ exp( jwi (t )) (11) une méthode entièrement piloté par les données et n’a donc
L’amplitude et la phase instantanée sont définies par les besoin d’aucun réglage de paramètres.
expressions suivantes :
a i (t ) = c i 2 (t ) + H 2 [c i (t )] (12)
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Fréquence
Temps
VI. CONCLUSION
Dans ce travail, nous avons présentés une comparaison
Fréquence
Temps REFERENCES
[1] J-C. Cexus. «Analyse des signaux non-stationnaire par
Fig.2. Représentation temps- fréquence en transformation de Huang, opérateur de Teager-Kaiser, et
transformation de Huang-Teager (THT)», Thèse de doctorat de
utilisant la PWVD l’université de Rennes 1, décembre2005.
[2] Bruce, A. Donoho , H-Y. Gao. Wavelet analysis. IEEE
Spectrum, October 1996.
[3] N.E. Huang, Z. Shen, S.R. Long, M.C. Wu, H.H. Shih, Q.
Zheng, N.C. Yen, C.C. Tung, H.H. Liu. «The empirical mode
decomposition and the Hilbert spectrum for nonlinear end non-
stationary time series analysis», Proceeding of the Royal
Fréquence
Abstract:
A computationally efficient global The global synthesis of antenna arrays that
optimization method, the adaptive particle generate a desired radiation pattern is a highly
swarm optimization (APSO), is proposed for nonlinear optimization problem. Many
the synthesis of uniform and Gaussian analytical methods have been proposed for its
amplitude arrays of two cases, i.e., the prior solution. Examples of analytical techniques
constraint in the synthesis of the element include the well-known Taylor method and the
positions for both the cases is d min = 0.5 λ, Chebyshev method [4]. In many applications,
where d min is the minimum distance between the synthesis problem of an antenna array
to adjacent elements. The upper limit in the consist of finding an appropriate set of
distance between the elements, d max is varied amplitude and phase weights that will yield the
from 0.5λ to 0.6λ for the first case and from desired far-field pattern with an equally spaced
0.5λ to λ for the second case. The proposed linear array [5]. However, it is well known that
iterative method aims at linear and planar the antenna performance related to the beam
array and the optimization of phases- positions width and side lobes levels can be improved
by minimizing the side-lobes level and by choosing both the best position and the best
respecting a beam pattern shape. Selected set of the amplitude and phase for each
examples are included, which demonstrate the element of an unequally spaced array [6]. The
effectiveness and the design flexibility of the paper is aimed to present a modular method,
proposed method in the framework of the based on a modified particle swarm optimizer
electromagnetic synthesis of linear and planar (APSO) algorithm, which is able to
antenna arrays. simultaneously optimize the excitation
coefficients (amplitude and phase) and the best
Keywords: Adaptive particle swarm position, according to different constraints,
optimization, global optimization, unequally such as side lobes peak minimization, and
spaced linear and planar arrays antennas. beam pattern (BP) shape modeling. The APSO
is characteristic by finding good near-optimal
I. Introduction solutions early in the optimization run. The
APSO does not use derivatives, and is also
In the area of the antenna array pattern independent on the complexity of the objective
synthesis, a non-uniformly spaced array can function under consideration. Six examples are
successfully achieve the design specifications used to demonstrate the effectiveness of the
by optimally adjusting the positions of the proposed algorithm–based procedure for the
elements with predefined excitations [1]. An antenna array optimization. The APSO
antenna array with certain radiation simulated results are also compared with those
characteristics is often asked to be designed. obtained by modified differential algorithm in
Necessarily, the nulls have to be in a certain [7].
direction [2], or the main lobe has to be II. Formulation
directed in a certain direction; also other
requirements for the direction and the level of
the side lobes [3] might be stated.
-1-
The far field factor of a linear array with an dimensional problem space with a velocity
even number of uniformly spaced isotropic which is dynamically adjusted according to the
elements (2N) can be written in the form: flying experiences of its own and its
N
2π colleagues. The location of the ith particle is
F (θ ) = 2 ∑ ak cos d k sin(θ ) + δ k (1)
k =1 λ represented as X i = ( xi1 ,..., xid ,...xiD ) . The best
Where λ is the wavelength, θ denotes the previous position (which giving the best
angular direction, a k is the excitation fitness value) of the ith particle is recorded and
amplitude, δ k is the excitation phase and d k is represented as Pi = ( pi1 ,..., pid ,..., piD ) , which is also
the x coordinate, normalised to wavelength, of
the nth array element. The set called pbest . The index of the best pbest
v = (δ 1 ,...δ N , d1 ,........, d N ) is the vector of variable among all the particles is represented by the
symbol g. the location Pg is also called gbest .
parameters used to synthesize a desired
pattern. The position d k can be computed The velocity for the ith particle is represented
from the inter-element spacing, according to as Vi = (vi1 ,..., vid ,..., viD ) . The particle swarm
the following formula: optimization consists of, at each time step,
N
∆d changing the velocity and location of each
d i = ∑ ∆d k − 1 (2)
k =1 2 particletoward its pbest and gbest locations
The array factor in dB is given by according to the equations (6) and (7)
P(θ ) = 20 log( F (θ ) normalised ) (3) respectively:
The mathematical statement of the
vid = w ∗ vid + c1 ∗ rand () ∗ ( pid − xid ) + c2 ∗ rand () ∗ ( p gd − xid )
optimization process is: (6)
Find max f (v) → vopt (4) xid = xid + vid (7)
Where f (v) is the objective function of
parameter variables v.
π
Where w is inertia weight, c1 and c 2 are
f = Max − ∫ 2 Fd (θ ) − F (θ ) dθ (5) acceleration constants as discussed by
0
Eberhart [9], and rand () is a random function
The fitness can be seen as the difference area
in the range [0 1]. For equation (6), the first
between desired pattern and obtained pattern.
part represents the inertia of previous velocity;
The greater value of the fitness function, the
the second part is the ‘‘cognition ’’ part, which
better match between the obtained pattern and
represents the private thinking by itself; the
the desired one. Equation (5) is used for
third part is the ‘‘social ’’ part, which
evaluating the fitness value during the
represents the cooperation among the particle
optimization process.
as discussed by Kennedy [10]. Vi is clamped
to a maximum velocity
III. ADAPTIVE PARTICLE SWARM V max = (v max,1 ,..., v max,d ,..., v max, D ) . Vmax determines
OPTIMIZATION the resolution with which regions between the
present and the target position are searched as
Modern heuristic algorithms are considered as
discussed by Eberhart [9]. The process for
practical tools for nonlinear optimization
implementation PSO is as follows:
problems, which do not require that the
objective function to be differentiable or be a). Set current iteration generation Gc = 1 .
continuous. The particle swarm optimization Initialize a population which including m
(PSO) algorithm as discussed by Xiao [8] is an particles, for the ith particle, it has random
evolutionary computation technique, which is location X i in specified space and for the dth
inspired by social behaviour of swarms. PSO dimension of Vi , vid = rand 2 () ∗ vmax,d , where
is similar to the other evolutionary algorithms rand 2 () is a random value in the range of [-1
in that the system is initialized with a
1];
population of random solutions. Each potential
b). Evaluate the fitness for each particle;
solution, call particles, flies in the D-
-2-
c). Compare the evaluated fitness value of standard PSO process, as the pseudo code of
each particle with its pbest .if the current value adaptive PSO that is shown in figure 1. Fi is
is better than pbest , and then set the current the fitness of the ith particle, Fgbest is the fitness
location as the pbest location. Furthermore, if
of gbest . ∆Fi = f ( Fi , Fgbest ) , where f (x) is an
current value is better than gbest , then reset
error function. The ε is a predefined critical
gbest to the current index in particle array; constant according to the precision
d). change the velocity and location of the requirement. Tc is the count constant. The
particle according to the equations (6) and (7),
replace () function is employed to replace the
respectively;
ith particle, where the X i and Vi is reinitialized
e). Gc = Gc + 1 , loop to step b) until a stop
by following the process in step a) of standard
criterion is met, usually a sufficiently good
PSO, and its pbest is equal to X i . The array
fitness value or Gc is achieve a predefined
similar Count [ i ] is employed to store the counts
maximum generation Gmax . The parameters of
which are satisfying the condition ∆Fi < ε in
PSO includes: number of particles m, inertia
successively for the ith particle which is
weight w, acceleration constants c1 and c2 ,
not gbest . The inactive particle is natural to
maximum velocity Vmax . As evolution goes on, satisfy the replace condition; however, if the
the swarm might undergo an undesired process particle is not inactively, it has less chance to
of diversity loss. Some particles becomes be replaced as Tc increases.
inactively while lost both the global and local
search capability in the next generations. For a int [ ]similar Count = new int [m]; // at initialization stage
particle, the loss of global search capability // Next code is employed to replace step d )
means that it will be only flying within a quite // in s tan dard PSO process
small space, which will be occurs when its For (i = 0; i < m; i + +) { // for each particle
location and pbest is close to gbest (if the IF (i ≠ g & & ∆Fi < ε )
gbest has not significant change) and its THEN similar Count[i ] + +; // add1
velocity is close to zero for all dimensions; the ELSE similar Count [i ] = 0; // reset
IF ( similar Count [ i ] > Tc ) // predefined count
loss of local search capability means that the
THEN replace (the i th particle);
possible flying cannot lead perceptible effect
ELSE execute ( step d ) in s tan dard PSO
on its fitness. From the theory of self- }
organization as discussed by Nicolis [11], if
the system is going to be in equilibrium, the Fig.1. Inserted pseudo code of adaptive PSO
evolution process will be stagnated. If gbest is
located in a local optimum, then the swarm For APSO, ∆Fi is set as a relative error
becomes premature convergence as all the function, which is
particles become inactively. To stimulate the
( Fi − Fgbest ) / Min(abs ( Fi ), abs ( Fgbest )) , where
swarm with sustainable development, the
inactive particle should be replaced by a fresh abs (x) getsthe absolute value of x , Min( x1 , x2 )
one adaptively so as to keeping the non-linear gets the minimum value between x1 and
relations of feedback in equation (6) efficiently x 2 .The critical constant ε is set as 0.0001, and
by maintaining the social diversity of swarm. the count constant Tc is set as 3. For the
However it is hard to identify the inactive
particles, since the local search capability of a problem at hand, the number of dimensions is
particle is highly depended on the specific equal to twice the number of antenna elements
location in the complex fitness landscape for because both the amplitude and phase of each
different problems. Fortunately, the precision parameter must be specified by the PSO. Also,
requirement for fitness value is more easily to a swarm of 60 particles was used. The
be decided for specified problem. The adaptive algorithm parameters c 1 and c 2 specify the
PSO is executed by substituting the step d) of relative weight that the global best position has
-3-
versus the particle’s personal best. Empirical 5
testing has found 2.0 to be a reasonable value
for both c 1 and c 2 . Linear velocity damping
0
-5
was applied with the upper limit 0.9. Velocity
-10
damping improves the convergence behaviour
Amplitude dB
of the particle swarm by gradually increasing -15
-40
IV. Numerical Results 20 40 60 80 100
Theta°
120 140 160 180
0
varied from 0.5λ to 0.6λ for the first case and
from 0.5λ to λ for the second case. The
-5
-10
maximum side-lobe level of uniform and
Amplitude (dB)
synthesized element parameters for these cases Fig. 4. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation
pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line).
are shown in table I.
5
5
0
0
-5
-5
-10
-10
Amplitude (dB)
Amplitude (dB)
-15
-15
-20
-20
-25
-25
-30
-30
-35
-35
-40
-40 20 40 60 80 100 120 140 160 180
20 40 60 80 100 120 140 160 180 Theta°
Theta°
Fig. 5. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation
Fig. 2. The mask of desired pattern (dashed line) and the radiation pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line).
pattern obtained by the APSO using 20 elements (solid line)
-4-
Therefore from figure 2, 3, 4 and 5 we can in position-phase synthesis with prefixed
conclude that, when the upper limit in the guassian amplitude, the design of this array is
maximum distance between the adjacent based on finding the position and phase
elements, d max is increased, the maximum distribution of each element, in the plane φ = 0 ,
sidelobe level decreases for both the cases. the SLL is set to -22.09 dB, and in the plane
When we use the Gaussian excitation, there is φ = 90 the SLL is set to -21.62dB. Fig. 7
a significant reduction in the maximum shows normalized absolute power pattern in
sidelobe level compared to the uniform one for dB, there is a very good agreement between
both cases of synthesis. From the obtained desired and obtained results. The algorithm is
results, we show the effect in lowering the run for 736 iterations with an initial population
sidelobe level of unequally spaced array for of 60. The optimized excitation positions and
different values of d max , and two kind of phases (radian) elements according to the two
excitations law, uniform and Gaussian axis are shown in table II. It is clear that in the
respectively. An improvement of about 4.47 shaped region, the patterns in the two planes
dB and 3.62 dB in the side lobe level of the have good performance, and there is no
uniform and gaussian law is obtained for d max = sidelobe that exceeds the specified values.
0.6 λ and λ respectively. We show the This property of the proposed design enables
comparison of the far-field patterns among the to choose the size (area) of the region to be
adaptive particle swarm simulation results, and covered by the main beam while keeping
the MDE algorithm simulated results in [7]. radiation in the other directions below a
These results remain comparable to the desired level.
modified differential algorithm.
5
-5
-15
and the beam width in the two principal planes
-20
corresponding to E plane (φ = 0 ) and H
-25
plane (φ = 90 ) respectively.
-30
element planar array. Excited by uniform and Fig. 6. Radiation pattern (both E and H plane).
gaussian amplitude respectively, the objects
that should be optimized are the relative
5
excitation phase and distance between Plan E
0 Plan H
elements. From figure 6 we can see that, for
d max = λ , position phase synthesis gave a -5
The desired beam width is achieved and the Fig. 7. Radiation pattern (both E and H plane).
specified SLL is respected. For the next
example, we take an array with 100 elements,
-5-
TABLE I
Amplitude and phase distributions
TABLE II
Amplitude and phase distributions
-6-
PERFORMANCE CONSTANT ENVELOPE OFDM PHASE MODULATION WITH
FILTERING
M.Debab and M.Labiod
Electronic department, University Hassiba Benbouali Chlef, B.P151, Hay Es-salem, Chlef, 02000,
Algéria
E-mail: debab_mohammed@yahoo.fr
-1-
achieve the effect of oversampling the time-domain [ ]
I [k ] = −ℑ{X k − N QAM }, k=N QAM +1,……,N
sequence. The oversampling factor is defined as
Cos ≡ NDFT/(NDFT − Nzp). Using this I [k ] ∈ {± 1,±3,.......,±( M − 1} are M-PAM data symbols
convention, the output of the IDFT may be
and
expressed as [1]:
2πkt
q$ k (t ) = cos( ) , k= 1,2,…..,N QAM
N DFT −1 j 2πkn T
x[n] = ∑ X [k ]e N DFT
(1)
q$ k (t ) = sin(
[ ]
2π k − N QAM t
) , k= N QAM +1,….,N
k =0
T
N QAM are the subcarriers.
2πkn 2πkn
= 2 ∑ ℜ{X [k ]}cos − ℑ{X [k ]}sin (2) The normalizing constant C N = 2 / σ i N ensures
2
k =1 N DFT N DFT
that the phase variance is independent of the
number of OFDM subcarriers N, and is the data
n = 0, 1, . . . ,NDFT − 1, where j = 1 .
variance with σ i 2 =1 for binary data [2]. The
Next, {x[n]}, a high PAPR OFDM sequence [2], is modulation index h is the key parameter that
passed through a phase modulator to obtain the 0 controls the signal space properties (performance)
dB PAPR sequence {s[n] = exp(jC x [n])}, where C and the spectral properties of CE-OFDM [4]. The
is a scaling constant. An Ncp-sample cyclic prefix phase memory ϴ i may be used in conjunction with
(CP) is appended to {s[n]} to obtain {s[n]}n =DFT
N −1
− N cp , a phase unwrapper at the receiver to ensure a
where s[n] = s[NDFT + n], n =−Ncp, . . . ,−2,−1. continuous phase at the symbol boundaries and
The discrete-time samples are then passed through a hence better spectral containment [5], [6].
digital-to-analog (D/A) converter, and the result is Without loss of generality, full sine and cosine
amplified and transmitted into the channel. The subcarriers (DFT) separated by 1/Ts are used in this
lowpass equivalent representation of the amplified paper to fulfill the subcarrier orthogonality
CE-OFDM signal is s(t) = Aexp {j [2πhm(t) + θ]}, requirement
−Tcp ≤ t < T , where A is the signal amplitude. θ is
an arbitrary phase offset which may be used as a 3. PM Reciever
design parameter to achieve phase continuous
modulation [3]. The cyclic prefix duration is A practical receiver such as the PM receiver [4] can
Tcp = Ncp/F 0 and the block duration is T = be used for CE-OFDM. It consists of a phase
N DFT /F 0 . The information bearing message signal demodulator to undo the transformation followed by
m(t) is a real-valued OFDM waveform having the a standard OFDM demodulator as shown in Fig. 2.
same form as (1): Although this results in a sub-optimum receiver [4],
it provi des for a simple and practical receiver
N QAM
2πkt 2πkt
m(t ) = ∑ ℜ{X [k ]}cos
k =1 T
− ℑ{X [k ]}sin
T
(3)
-2-
Where n(t ) ≡ nc (t ) + jn s (t ) is the baseband Gaussian The phase unwrapper restores the received phase by
noise with power spectral density [1]: looking at consecutive samples of the phase
estimate and determining the shortest angular npath
from one phase sample to the next. In effect, the
A.Phase Demodulator
unwrapped phase is obtained by computing the
We employ the phase demodulator as shown in
cumulative phase at each sample. Phase unwrapping
Fig. 3.
errors occur when the noise results in the selection
of the incorrect angular path. These errors are
always equal to 2π due to the combined effect of the
correct phase change and the incorrect phase change
Fig. 3. Phase demodulator and are analogous to cycle slips in phase locked
loops [8].
The baseband received signal r(t) is passed through
a lowpass filter (bandpass equivalent prefilter) to 4. Performance over AWGN channels:
reject the out-of-band noise. The phase is extracted
by taking the inverse tangent of the quadrature
baseband components. This is followed by a phase For the simple AWGN case, the received signal is
unwrapper to obtain the demodulated phase. r (t ) = S (t )e jφ0 + w(t ) , where Ф 0 is phase offset
caused by the channel [9]. As indicated by the block
B. Phase Unwrapper diagram in Fig.1, and from the development in the
previous section, the CEOFDM demodulator
The phase estimate from the phase demodulator is operates in the discrete-time domain. It is
confined to the 2π range from –π to +π. The original convenient, however, to consider the continuous-
transmit phase that deviates outside the –π to +π time model for analysis.
range is wrapped to within this range. Fig. 4 depicts The output of the phase demodulator
∧
a snapshot of the CE-OFDM phase showing that a
is φ (t ) = φ (t ) + θ + φ 0 + ξ (t ) , where:
larger section of the unit circle is traversed for
higher modulation indices. This is why phase Aw (t ) sin[φ w (t ) − φ (t ) − θ − φ à ]
ξ (t ) = arctan (5)
wrapping is more frequent for larger modulation A + Aw (t ) sin[φ w (t ) − φ (t ) − φ à ]
indices whereby the large OFDM signal peaks
result in large fluctuations in the CEOFDM transmit Is a nonlinear noise component; Aw (t ) ≡ w(t ) and
phase. The OFDM signal becomes Gaussian φ w (t ) ≡ arctan[w(t )] is the envelope and phase,
distributed with variance (2πh)2 [1], for a large respectively, of w(t).
number of subcarriers by the central limit theorem The DFT following the phase demodulator acts as a
[7]. correlator bank. The k th correlator computes
T
1 ∧
Q[k ] = ∫ φ (t )q k (t )dt ≡ S [k ] + ϕ [k ] + N [k ] (6)
T à
k = 1,2,…….,N. The signal component is
S [k ] ≡ ∫ φ (t )q k (t )dt
1
T
2πhC norm T N
=
T ∫0 ∑ [ ]
I k ' q k ' (t ).q k ' (t )dt (7)
k '
Fig. 4. CE-OFDM phase deviation as a function of modulation Due to the orthogonality of the subcarriers, only the
index. k′ = k term in (7) contributes, and therefore the
signal component simplifies to
-3-
2πhC norm 5. Simulation Results:
S [k ] = I [k ]ξ q = 2πh I [k ] (8)
1
T 2 Nσ I2
Figure 5 shows simulation results of the discrete-
where ζ q = T/2 is the subcarrier energy. time CEOFDM phase demodulator receiver for
The term accounting for the phase offsets is modulation index values 2πh. The systeme is
T
simulated without channel phase offsets, the
ϕ [k ] ≡ (θ + φ0 )q k (t )dt = 0 (9)
1
T ∫o
performance gains are accomplished with
increasing the modulation index. For example, at
Thus, due to the periodicity of the full-cycle SNR = 30dB. The system using a modulation index
sinusoid and cosinusoid subcarriers , the phase of h = 0.8 performs at around 10e-4 compared to an
offsets do not affect demodulation [10].The noise error rate of 10e-2 when using h = 0.4. This
component is demonstrates a limitation of the phase demodulator
T receiver, for a large modulation index and low
N [k ] ≡ ∫ ζ (t )q k (t )dt = 0 (10)
1 signal-to-noise ratio, the phase demodulator has
T o difficulty demodulating the noisy samples.
The variance of N[k] is approximated by observing M=2N=64fc=0.2
0
that (10), due to the fact that q k (t) is sinusoidal, can 10
1 Nà h=0.8
var{N [k ]} ≈
-1
10
(11)
2T A 2
The bit error rate is[1] -2
10
M −1 6 log 2 M ξ b
BER
-4-
windows are used, the filtered results are shown to
be better than the unfiltered result.
0
h=0.8M=2N=64
10
WITHOUT FIR
FIR fc=0.2
-1 FIR fc=0.05
10
-2
10
BER
-3
10
-4
10 Fig 8 :Performance for MMSE and ZF
can be suppressed with the use of a properly
-5
10
designed finite impulse response lowpass filter
0 5 10 15 20 25 30 35 40
SNR in dB which precedes the phase demodulator. The MMSE
equalizer is more complicated than the ZF equalizer
Fig 7: CE-OFDM performance with and without FIR filter.
since the SNR per bit, must be estimated at the
(M = 2, N = 64, J = 8) receiver. The results of this article show that this
Figure 8 shows the performance of CE-OFDM added complexity translate good performance
using the equalizer MMSE and ZF frequency
domain, the ZF result is shown to be slightly worse
than the MMSE result. REFERENCES
Therefore, the ZF frequency-domain equalizer
perfectly reverses the effect of the channel. When [1] S.C. Thompson, “Constant Envelope OFDM Phase
noise can’t be ignored, the ZF suffers from noise Modulation,” Ph.D.dissertation, University of California, San
Diego, 2005.
enhancement. The MMSE criterion takes into [2] S. Shepherd, J. Orriss, and S. Barton, “Asymptotic Limits
account the signal-to-noise ratio, making an in Peak EnvelopePower Reduction by Redundant Coding in
optimum trade between channel inversion and noise Orthogonal Frequency- Division Multiplex Modulation,”
enhancement. IEEE Trans. Commun., vol. 46, no. 1,pp. 5–10, Jan. 1998.
[3] S. C. Thompson, A. U. Ahmed, J. G. Proakis, and J. R.
Zeidler,“Constant Envelope OFDM Phase Modulation:
6. CONCLUSION: Spectral Containment,Signal Space Properties and
A signal transformation method for solving the Performance,” in Proc. IEEE Milcom, vol. 2,Monterey, Oct.
PAPR problem is presented and analyzed. The high 2004, pp. 1129–1135.
PAPR OFDM signal is transformed to a 0 dB PAPR [4] W. Y. Zou and Y. Wu, “COFDM: An Overview,” IEEE
constant envelope waveform. At the receiver, the Trans. Broadcast.,vol. 41, no. 1, pp. 1–8, Mar. 1995.
[5] P. H. Moose, D. Roderick, R. North, and M. Geile, “A
inverse transform is performed prior to the OFDM COFDM-based Radio for HDR LOS Networked
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described, phase modulation is used. It is shown 187–192.
that the modulation index controls the system [6] I. Koffman and V. Roman, “Broadband Wireless Access
performance. For a small modulation index and Solutions Based on OFDM Access in IEEE 802.16,” IEEE
Commun. Mag., pp. 96–103,Apr. 2002.
high signal-to-noise ratio, the phase demodulator [7] H. Ochiai and H. Imai, “On the distribution of the peak-to-
receiver is nearly optimum. For a larger modulation averagepower ratio in OFDM signals,” IEEE Trans. Commun.,
index the phase demodulator receiver becomes sub- vol. 49, no. 2, pp. 282-289, Feb. 2001.
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-5-
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Phase-Locked Loops,” Proc. of the IEEE, vol. 69, no. 4, pp.
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1965.
-6-
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA
II. GENERATION D’UNE SEQUENCE PSEUDO-ALEATOIRE polynômes primitifs du même ordre. Ces derniers sont dans la
BINAIRE « PRBS» forme :
m
La génération des séquences pseudo-aléatoires repose h ( x ) = ∑ hi x i (2)
théoriquement sur les propriétés du corps de Galois [3]. Elles i =0
ont une longueur impaire, égale à 2m-1 bits. Avec :
Les séquences binaires pseudo aléatoires peuvent être h=0 h=
m 1
construites en utilisant un registre à décalage bouclé par une
ou plusieurs portes Ou-exclusif. Ce type de générateur de h j ∈ {0,1} , 0< j<m
séquences binaires pseudo aléatoires s'appelle un registre à
décalage linéaire de contre réaction LFSR (Linear f eedback Les liaisons du registre à décalage correspondent aux
shift r egister). La Fig. 1 illustre un exemple d’un schéma de coefficients des polynômes primitifs, en effet il existe toujours
principe d’un LSFR utilisé pour la génération d’une séquence la première et la dernière liaison puisque h 0 =h m =1.
PRBS. Le registre à décalage est composé de m cellules, en Le tableau.2 illustre une table de polynômes primitifs pour de
générale, pouvant contenir chacune un bit. A chaque impulsion différentes valeurs de m.
de l’horloge, les bits sont décalés d’une section sur la droite.
Le bit chassé de la section la plus à droite constitue la sortie du
registre. Comme les bits sont décalés vers la droite, il est
nécessaire de fournir au registre une nouvelle valeur pour la
dernière cellule à gauche. Cette valeur est fournie par une
fonction de rétroaction qui calcule le nouveau bit en fonction
des entrées des portes Ou-exclusif.
ai + 3 ai + 2 ai +1 ai
Séquence de sortie
les bits décalés par le registre vers la droite à chaque impulsion La Fig. 2 montre un schéma d’un registre LSFR propre à un
de l’horloge. Pour l’exemple de la Fig. 1, la relation de polynôme primitif h(x) . Si h j =1, la liaison de rétroaction entre
récurrence est donnée par l’équation (1) : deux cellules voisines a i+j et a i+j-1 existe, par contre si h j =0,
elle n’existe pas.
ai + 4 = ai +1 ⊕ ai (1)
soit égal à "1" (Tableau.1). Fig. 2. Schéma d’un registre LSFR propre à un polynôme primitif h(x )
a(m + i ) = hm −1 a i + m −1 + hm − 2 a i + m − 2 + ... + h1 a i +1 + h0 a i
m
(3) a a a a = 1 0 0 0
3 2 1 0
( )
Avec: i = 0 : 2 − 2
4 = a1 ⊕ a0
a
Etape3 : La PRBS est obtenue à partir des valeurs successives a = a ⊕ a
du bit le moins significatif. La séquence construite est 5 2 1
a 6 = a 3 ⊕ a 2
périodique de longueur maximale ( L = 2m − 1 ). Puisque la
longueur d’une séquence PRBS est impair donc il y a une a 7 = a 4 ⊕ a 3
dissymétrie entre les bits «1» et les bits Etape2 : a8 = a5 ⊕ a 4
« 0 ».L’équiprobabilité des « 1 » et des « 0 » dans une
a 9 = a 6 ⊕ a 5
PRBS n’est pas parfaitement réalisée. a = a ⊕ a
On présente un exemple où on s’intéresse à générer une 10 7 6
a11 = a8 ⊕ a7
séquence PRBS de longueur égale à 15 = (24-1) bits. Pour
obtenir une telle séquence il nous faut un LFSR illustré sur la a12 = a9 ⊕ a8
Fig. 3. a13 = a10 ⊕ a9
a14 = a11 ⊕ a10
Etape3 :
a4 La séquence PRBS de sortie est :
a3 a2 a1 a0
a0 a1a 2 a3 a 4 a5 a6 a7 a8 a9 a10 a11a12 a13 a14
(a0 a1a 2 a3 a 4 a5 a6 a7 a8 a9 a10 a11a12 a13 a14 ) = (000100110101111)
Ce LSFR peut produire 2 − 1 séquences binaires pseudo-
4
Fig. 2. Exemple d’un schéma de principe d’un LSFR aléatoires équivalentes par une permutation circulaire. La
Fig.5 illustre le principe d’obtention des séquences
D’une manière générale, le diagramme d’état suit une
équivalentes [6].
succession de ( 2 m − 1 ) états, à partir d’un registre LSFR.
Suivant notre exemple, le diagramme d'état pour le LFSR 0 1
000100110101111 000100110101111
consiste en 15 états différents de 4 bits. Chaque nouvel état est 00100110101111 0
0 0
Etape1 : Nous prenons comme état initial a3 a2 a1 a0
ρ (0 ) = 1
(
égale à 1 0 0 0 , )
(4)
ρ (i ) = − L
1
1 ≤ i ≤ 2m − 2
a4 = h3a3 + h2 a2 + h1a1 + a0
a5 = h3a4 + h2 a3 + h1a2 + a1
a6 = h3a5 + h2 a4 + h1a3 + a2 La Fig. 7 illustre le principe de la fonction d’autocorrélation
a7 = h3a6 + h2 a5 + h1a4 + a3 d’une séquence pseudo-aléatoire binaire.
a = h a + h a + h a + a
Etape2 : a = h a + h a + h a + a
8 3 7 2 6 1 5 4
Etape3 : 0 1/L i
2m − 1 2 × (2 m − 1)
La séquence PRBS de sortie est : T
0.3
0.2
1 L −1
0.1 ρ (i ) = ∑ a j a i+ j (6)
L j =0
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Avec: i = 0,±1,±2,...
Temps bit
La fonction d’autocorrélation d’une séquence binaire L’équation (7) est obtenue tout en remplaçant les bits « 1 »
pseudo-aléatoire a 0 a1 .......a L − −1 de longueur L est donnée par une valeur de « -1 » et les bits « 0 » par une valeur « +1 ».
par : B. LA PERIODICITE
Les séquences PRBS générées et montrées sur la Fig. 1, sont
m
des séquences périodiques d’une période de 2 − 1 bits.
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C. PROPRIETES STATISTIQUES
La longueur L des séquences PRBS est définie comme
suit :
L = 2m − 1 (8)
PSEUDO-ALEATOIRES « PRBS »
0.8
si sa fonction d’autocorrélation présente un tracé 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
0.8
0.6
0.4
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Etats 0 1 0 1 2 3
Nombre 2047 2048 1023 1024 1024 1024
Probabilité 0.4998 0.5001 0.2498 0.2500 0.2500 0.2500
V. CONCLUSION
REFERENCES
[5] http://www.theory.cs.uvic.ca/~cos/gen/poly.html
[6] http://en.wikipedia.org/wiki/Linear_feedback_shift_register.
L’algorithme MERRY (Multicarrier Equalization by Les données égalisées y sont obtenues à partir de r suivant
Restoration of RedundancY) exploite la redondance cette équation :
introduite dans les données à travers le préfixe cyclique Lf
J
= 2σ ∑ h +∑ h T
+ 2f R n f
2 2
(6)
2
j= 0 j= δ + P
éléments du symbole. Considérons l’exemple de la figure 1,
Les éléments transmis 2 et 10 sont identiques. Cependant, Dans le cas où la réduction du canal utilisée est
au niveau du récepteur, l’interférence des éléments avant autodidacte et non adaptative, alors la matrice
l’élément 2 ne sont pas toutes égales à celles qui sont avant A = E rr
H peut être estimée à partir des données. Le
l’élément 10. Si on considère h2 , h3 et h4 nuls, alors
vecteur propre correspondant à la valeur propre minimale
y (2) = y (10) car s (2) = s (10) et s (1) = s (9) . Il est clair que peut être calculé, ce qui fournira une technique
pour avoir y (2) = y (10) il faut forcer h2 , h3 et h4 à zéro d’initialisation pour éviter les modes de convergence lents.
(éléments se trouvant entre crochets dans la figure 1), cette
égalité étant prise dans le sens des moindres carrés. Nous D. La réduction de canal optimale
rendons de cette façon le canal effectif de taille équivalente La réduction de canal optimale utilise un algorithme
à celle du CP. basé sur le calcul des valeurs propres et des vecteurs propres
pour générer les coefficients du filtre réduit optimal. La
B. La fonction coût de l’algorithme technique consiste à déterminer le filtre TEQ qui maximise
le rapport de réduction du signal sur le bruit dans une
La fonction coût de l’algorithme MERRY se traduit par fenêtre. Pour ce faire, il faut minimiser l’énergie de la
l’équation suivante : réponse impulsionnelle du canal effectif, à l’extérieur de la
fenêtre contenant les ( P + 1 ) échantillons. Nous reprenons
=J E y ( Mk + P + δ ) − y ( Mk + P + N + δ ) , C win et C wall tels que définies dans [1], alors h win = C win f
2
(4)
représente le canal effectif situé dans la fenêtre de taille
avec δ ∈ {0,..., M − 1} , δ étant le délais désiré (c’est le ( P + 1 ). Cependant h wall = C wall f donne le canal effectif en
coefficient de synchronisation). Le gradient stochastique de dehors de cette fenêtre. Le problème de conception du TEQ
(4) donne l’algorithme de réduction de canal adaptatif à base du MSSNR peut être décrit comme suit [1][4]
aveugle MERRY (Multicarrier Equalization by Restoration [9][11] :
of RedundancY) [8].
(
min f Af
T
) sous la contrainte f T
Bf = 1, (7)
C. Algorithme MERRY f
fˆ ( k + 1)= f ( k ) − µ e( k )r ( k )
*
Elles représentent, respectivement, les énergies
f ( k + 1) =
fˆ ( k + 1) correspondant à C wall et C win où :
fˆ ( k + 1)
T T T T
h wall h wall f=
= C wall C wall f f Af (9)
()
T
avec r (i ) = r (i ), r (i − 1),..., r (i − L f ) , et *
est le conjugué
T T T T
complexe. Pour éviter la solution triviale ( f = 0 ) nous = h win h win f= C win C win f f Bf (10)
devons prendre f = 1 . La résolution de l’équation (7) mène au TEQ qui donne la
solution du problème de vecteurs propres généralisé [12],
L’algorithme représenté par (5) donne le vecteur propre
nous avons par conséquent :
minimal de la matrice A = E rr H . Soit C la matrice canal
Bf = λ Af (11)
de convolution autrement dit h = Cf et soit Cwall obtenue par
suppression de δ lignes des δ + P − 1 de C . Si l’entrée s ( k ) où λ est la valeur propre généralisée correspondant au
vecteur propre généralisé f , qui est la solution de l’équation
est blanche, alors A = C wall C wall . L’énergie à l’extérieur de la
T
(11).
fenêtre du canal effectif plus le gain du bruit est donnée
( ) ( )
−1
comme suit : T
−1
C= B A B (12)
Cholesky. Les TEQ sont alors donnés par : l’algorithme classique [7] en donnant, en premier, une
valeur assez grande à µ (à savoir 0.75) ensuite, cette valeur
( B)
−1
T
f = q (13) est décrémentée par divisions successives. Nous proposons
dans ce papier une méthode itérative pour le calcul de µ .
où q est le vecteur propre correspondant à la valeur En effet, le pas de convergence divisé par le kurtosis
propre λ . Il est montré aussi [9] que l’algorithme converge normalisé donné par l’équation (15) de la séquence reçue à
l’entrée de l’égaliseur permet de tenir compte à chaque
globalement si q = q min est le vecteur propre minimal
itération de la séquence à l’entrée de l’égaliseur r (i ) . Ainsi,
correspondant à la valeur propre minimale λmin . C’est ainsi le pas de convergence du nouvel algorithme est calculé à
que le filtre TEQ optimal fopt est retrouvé [3]. partir d’un µ0 divisé à chaque itération par le kurtosis de
sorte à avoir :
L’expression du SNR réduit optimal (Shortening SNR ou
SSNR) est donnée par : µ0
µi+1 = , (18)
κ 4 ( r (i ) )
fopt Bfopt 1
T
=SSNRopt 10
= log T 10 log
fopt Afopt λmin (14) Par ce procédé, la mise à jour du pas de convergence dépend
des données reçues (c’est à dire des conditions de
SSNRopt = −10 log(λmin ) transmission du canal).
En somme, l’algorithme optimal utilise la matrice C , B. Calcul du filtre optimal parmaximisation du kurtosis
dont les éléments sont calculés à partir de H wall et H win . Le Cette procédure débute à partir de tous les filtres réduits
SSNR optimal est retrouvé par calcul direct des valeurs fn ayant été trouvés à partir de l’équation (26), utilisant
propres minimales de la matrice C . Les coefficients du l’algorithme du MSSNR [9]. Nous proposons de choisir le
TEQ optimal sont finalement calculés par transformation filtre SCE (Shortened Channel Equalizer) optimal, non pas
linéaire du vecteur propre unitaire associé à la valeur propre en comparant les énergies de tous les filtres trouvés tels que
minimale. abordés par Martin et al. dans [8], mais plutôt en calculant
le kurtosis de chaque filtre. Nous avons ainsi :
III. L’ALGORITHME MODIFIE
y n= h ∗ f n , (19)
A. Calcul du pas de convergence par kurtosis
gn = κ4 ( yn ) , (20)
Le kurtosis normalisé d’une variable aléatoire s ayant
comme valeur moyenne s est défini par le rapport du
Réduire le canal revient à trouver un filtre tel que sa
séquence de sortie ait la même variance et le même kurtosis
moment d’ordre quatre η 4 au carré du moment d’ordre maximum en valeur absolue qu’à l’entrée du filtre. Le filtre
deux η 2 tous deux centrés. Les HOS (Higher Order
2
optimal sera celui qui maximisera la quantité donnée par
(15). Le délai de synchronisation sera la valeur de l’indice
Statistics) définissent le kurtosis comme suit [5] :
k qui correspondra à ce filtre, tel que :
η4
κ 4 (s) = , (15) k = arg {max ( g n )} . (21)
η22 n
où, si E est l’opérateur espérance mathématique : Les résultats obtenus vont maintenant être discutés dans
la partie consacrée aux simulations.
η2 E s − s
= {( ) }, 2
(16)
IV. SIMULATIONS
E {( s − s ) },
4 Les données que nous utilisons lors de la simulation sont
η4
= (17) les huit CSA loop (Carrier Serving Area), utilisées dans le
standard ADSL. Nous allons utiliser les CSA1 et CSA4 lors
L'excès (kurtosis standard) est défini par l'équation (15) de nos simulations. Le CP est de taille P = 32 , la taille de
moins trois. Il s’annule lorsqu’il s’agit d’une distribution l’égaliseur est égale à 16 [10].
normale [2][3][5]. D’ou tout l’intérêt à introduire ce
coefficient. En effet, sachant que le bruit additif est dans la Afin de pouvoir comparer les résultats donnés par les
plupart des cas de type Gaussien, il est bien connu que les deux méthodes, nous nous proposons d’injecter à l’entrée
statistiques d’ordre supérieur ne sont pas affectées par le des deux algorithmes les filtres optimaux calculés par les
bruit. Par ailleurs, le pas de convergence est calculé dans deux méthodes, à savoir celui calculé par MERRY optimal
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0
10
6
x 10
3.5
2.5
2
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
6 1.5
x 10 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
4
Débit binaire (bps)
Nombre d'itération
3.5
3
Figure 3. Test du filtre optimal calculé par MERRY optimal pour le
2.5 CSA4.
2
1.5
rajout du CP à la trame de
Figure 2. Test du filtre optimal calculé par MERRY optimal pour le
CSA1.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
0
10
amplitude sont trouvés pour le CSA 4 en figure 5. La
différence entre les deux boucles se situe au niveau du débit
qui pour le premier est relativement fluctuant autour de
3Mb/s, par contre il est stable à la valeur 1.5Mb/s, pour le
second.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
La figure 4 montre la convergence quasi instantanée de la 6
x 10
fonction coût de l’algorithme MERRY dès la première 3.5
Débit binaire (bps)
le filtre optimal. 2
1.5
1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Nombre d'itérations
0
10
littérature. Une nette amélioration de la stabilité du débit
ainsi que de la convergence de la fonction coût a été établie.
Par ailleurs, l’algorithme de réduction de canal adaptatif
aveugle par maximisation du kurtosis, dont le pas de
convergence a été calculé par kurtosis, donne de meilleurs
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
résultats.
6
x 10
4
Finalement, il semble bien que les performances que
Débit binaire (bps)
3.5
nous avons trouvées et celles que nous avons améliorées,
sont le fruit de l'introduction de l’outil mathématique très
3 puissant que constituent les statistiques d'ordres supérieurs.
A travers les HOS High Order Statistics), nous avons pu
2.5
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 stabiliser et augmenter la vitesse de convergence des
Nombre d'itérations
algorithmes de calcul déjà disponibles et nous avons
introduit une nouvelle méthode qui nous a permis d'obtenir
Figure 6. Test du filtre optimal par algorithme modifié pour le CSA1.
de meilleurs résultats.
La variation de la nouvelle fonction coût en fonction des
Fonction Coût modifiée
0
10
différents SNR est actuellement en cours d’étude et fera
l’objet de travaux futurs.
REFERENCES
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 [1] P. J. W. Melsa, R. C. Younce et C.E. Rohrs, “Impulse R esponse
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x 10
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Débit binaire (bps)
3
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Clarendon, 1892, pp.68–73.
2.5
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“Stationary a nd Nonstationary Learning Characteristics of the LMS
2
1.5 adaptive filter,” Proc. IEEE, vol. 64, pp. 1151-1161, Aug. 1976.
1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 [3] R. K. Martin, J. Balakrishnan, W. A. Sethares, et C. R. Johnson, “A
Nombre d'itérations Blind Adaptive TEQ fo r M ulticarrier S ystems,” IEEE Signal
Processing Letters, vol. 9, pp. 341-343, Nov. 2002.
Figure 7. Test du filtre optimal par algorithme modifié pour le CSA4. [4] Ali.H Sayed “Fundamentals o f adaptive fi ltering,” publié par john
Wiley & Sons, Inc., Hoboken, New Jersey 2003.
Les figures 6 et 7 donnent le résultat du test du filtre [5] T. Pollet, M. Peeters, M. Moonen, et L. Vandendorpe “Equalization
for DM T-Based B roadband M odems,” IEEE comm. mag., vol. 38,
optimal calculé par maximum du kurtosis en plus du calcul pp. 106-113, May 2000.
du pas de convergence calculé en utilisant les statistiques [6] R. K. Martin and C. R. Jonhnson, Jr, , “Adaptive E qualization:
d’ordre supérieur. Les performances dans ce cas sont Transitioning fr om s ingle-carrier to m ulticarrier systems,” in Proc.
meilleures que celles trouvées précédemment, toutefois les IEEE Signal mag., vol. 22, pp. 108-122, nov. 2005.
cas de figures de 4 à 7 restent très proches, mis à part que le [7] N. Al Dahir, “FIR C hannel-Shortening E qualizers f or M IMO ISI
filtre optimal retrouvé par maximum du kurtosis est Channels,” IEEE Trans. on comm., vol. 49, no2, pp. 213-218, Feb.
2001.
réinjecté à l’entrée de l’algorithme de MERRY dont le pas
[8] D. D. Falconner, S. L. Ariyavisitaul, A. Benyamin-Seeyar, et B.
d’adaptation a été pondéré par le kurtosis du signal Eidson, “Frequency d omain equalization f or single-carrier
d’entrée. Le débit reste stable surtout pour le CSA4, broadband wireless systems, ” IEEE Comm. Mag., vol. 40, pp. 58-66,
spécialement après la 500ème itération. Le délai de Apr. 2002.
synchronisation est dans les deux standards égal à 27. [9] P. J. Melsa, P. J. W. Melsa, R. C. Younce et C.E. Rohrs, “Impulse
Response Shortening f or d iscrete Multitone T ranscievers,” IEEE
Il est à remarquer que les délais optimaux retrouvés avec Trans. on comm., vol. 44, pp. 1662-1672, Dec. 1996.
les nouveaux algorithmes sont identiques. Ils sont par [10] H. Minn, N. Al-Dhahir, et Y. Li, “Optimal Training Signals for
MIMO OFDM Channel Estimation in the Presence of Frequency
contre différents de ceux retrouvés dans la littérature [6]. Offset and Phase Noise,” IEEE Trans. on comm., vol. 54, no10, pp.
1754-1759, Oct. 2006.
V. CONCLUSION [11] C. Y. Chi, C. Y. Chi, C. Y. Chen, C. H. Chen et C. C. Feng “Batch
processing Algorithms for blind equalization using higher o rder
Les approches adaptatives de réduction de canal aveugle statistics,” IEEE signal processing magazine, pp. 1053-5880, march
ont été reprises dans ce papier. Une nouvelle méthode de 2003.
calcul du filtre optimal par maximisation du kurtosis à été [12] J. L. Lacoume, J.L. Lacoume, P.O. Amblard et P. Comon,
proposée. Le délai de synchronisation a pu être calculé. Les "Statistiques d ’Ordre S upérieur p our le Traitement d u Signal, "
Edition, Masson, Paris, 1997.
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA
[13] I. Chahed, H. Bellahsene, J. M. Rouvaen et M. Djeddi, “Selection of Multitone M odulation S ystems,” IEEE Trans. on Signal Processing,
the order of ARMA model using Kurtosis minimisation. Application vol. 53, pp. 3880-3894, April 2005.
to blind deconvolution of seismic data,” in proceding AMSE, vol. 47,
no 2, pp. 77-89, 2004.
[14] R. K. Martin, K. Vanbleu, M. Ding,G. Ysebaert, M. Milosevic, B. L.
Evans, M. Moonen, et C. R. Johnson, Jr., “Unification and Evaluation
of Equalization Structures and Design A lgorithms f or D iscrete
1
Résumé—Le travail effectué , dans cet article , consiste à applications dans lesquelles ils affichent leurs limites de per-
étudier le filtrage adaptatif , en général et le LMS à pas formance. En présence de bruit multiplicatif, par exemple,
d’adaptation variable , dans le cas linéaire, qu’on a étendu au les performances des filtres linéaires sont insuffisantes. Pour
cas non linéaire via les séries de Voltera pour améliorer les
performances de ces filtres. Cette étude s’est , principalement cette raison, récemment, beaucoup d’attention a été donnée
axée sur : le choix du pas d’adaptation et les conditions de à la modélisation non linéaire des systèmes via les séries
convergence , le taux de convergence et l’expression du pas de de Volterra [1]. Dans la famille des filtres non linéaires on
convergence , d’une manière adaptative , en fonction du signal trouve la classe des filtres polynomiaux (de Volterra). Ce type
d’entrée. de filtre trouve son application dans de nombreux domaines
L’application de ces filtres adaptatifs à des signaux de parole
réels , a démontré leur capacité en poursuite , tout en gardant comme le traitement du signal, les systèmes de communica-
une complexité de calcul relativement appréciable. tion, l’annulation d’écho et l’identification des systèmes [2].
Dans ce travail, nous allons étendre l’étude du filtrage
Mots clefs : Facteur de convergence , Filtrage adaptatif , filtres
non linéaires , séries de Voltera , Traitement de la parole. adaptatif linéaire aux systèmes non linéaires , à l’aide des
séries de Volterra dans l’égalisation adaptative des canaux
Astract—The performed job , in this article , consiste in de communication non linéaire, pour l’annulation de l’écho
studying adaptative filters , in general , and the variable step acoustique. Le point clé des filtres de Volterra , est que la
LMS , in the linear case. To ameliorate the performances of our sortie du filtre est linéairement dépendante par rapport aux
filter , an extension of linear case to non linear filters via Voltera coefficients du filtre [1], [3] et [4].
series is given. This study is , principally , axed on : Choice of
the adaptation step and convergence conditions , convergence rate
and adaptative variation of the convergence factor , according to II. F ILTRE OPTIMAL DE W IENER
the entrance siganl. Considérons la figure 1, où est représenté un filtre adaptatif
The obtained results , with real signals , have shown computa-
tionally effcient and numerically satble algorithms for adaptative
transversal Hk [5]. Le but du filtre optimal est d’obtenir
nonlinear filtring while keeping relatively simple computational en sortie une réponse yk la plus proche possible du signal
comlexity. désiré dk lorsque l’entrée est une séquence xk . Plusieurs
fonctions coût permettent d’obtenir une configuration optimale
Key words :Convergence factor , Adaptative filtring , non du filtre. Parmi elles, l’erreur quadratique moyenne est la plus
linear filters , Voltera serie. usuelle, car elle conduit à des développements mathématiques
complets et simples, de plus, elle fournit une solution unique.
I. I NTRODUCTION
e filtrage est dit adaptatif, s’il y a modification de ses
L paramètres à chaque fois qu’il y a un changement dans
le signal d’entrée. L’algorithme de filtrage adaptatif met à jour,
récursivement, les coefficients du filtre, afin de lui permettre
de suivre l’évolution du processus. Si celui-ci est stationnaire,
l’algorithme doit converger vers la solution optimale de Wie-
ner, sinon il présentera une capacité à suivre les variations
des grandeurs statistiques du processus.En dépit de la grande
importance des filtres et systèmes de modélisation linéaires
dans de larges éventails de situations, il existe de nombreuses F IG . 1. Filtre linéaire adaptatif transversal
2
x2 (n) = [x2 (n) x(n) x(n−1) · · · x(n) x(n−M −1) · · · x2 (n−M +1)]T
(28)
y(k) = x(i) ∗ h(i) (20) h2 (n) = [h2 (0, 0) h2 (0, 1) · · · h2 (1, 0) · · · h2 (M − 1, M − 1)]T
(29)
+∞
X Où N : est l’ordre du noyau linéaire du filtre h1 .
y(k) = h(i).x(k − i) (21) M : est l’ordre du noyau quadratique du filtre h2 .
−∞ En utilisant (26,27,28 et 29), on pourra donner les deux
Le modèle illustré par (21) ne peut donner une représenta- vecteurs (X) et (H)
tion satisfaisante de tous les systèmes, pour cela, une extension
aux systèmes non linéaires via les séries de Volterra s’avère X = [x1 (n)T x2 (n)T ]T (30)
nécessaire.
La relation entrée/sortie d’un filtre de Volterra, qui peut être H = [h1 (n)T h2 (n)T ]T (31)
décrit sous forme d’une convolution multidimensionnelle [1] Les dimensions des vecteurs x1 (n), h1 (n) est L1 = N
et [11], est donnée par [12], [13] et [14], pour ne citer que , et celles de x2 (n), h2 (n) est L2 = M (M2 +1) . Alors, les
ceux là. dimensions de X et H deviennent L = L1 + L2 [12]. Cela
+∞
X +∞
X +∞
X
est dû au fait que le noyau quadratique h2 (i, j) est symétrique
y(k) = h1 (i).x(k − i) + h2 (i, j).x(k − i)x(k − j) (22)
i=−∞ i=−∞ j=−∞ [4].
Donc, la forme vectorielle de la sortie du filtre sera donnée
Où h1 (i), h2 (i, j), h3 (i, j, l), · · · sont les noyaux de Volterra
par :
[1], [2] et [14]. Dans l’équation (22), hn (i, j, l, ..) est le nme
ordre du noyau discret de Volterra [14].
y(k) = H T X = X T H (32)
Une autre représentation peut être trouvée dans la littérature
[1], [3], [11] et [15]. Mais dans notre étude, on se base toujours Des équations, (24) et (32), on peut déduire, [5], que :
sur le premier modèle.
+∞
X +∞
X +∞
X
JQ = E[d2 (k)] − 2E[d(k) X T ]H + H T E[X X T ]H (33)
y(k) = h0 + h1 (i).x(k − i) + h2 (i, j).x(k − i)x(k − j)(23)
i=−∞ i−∞ j=−∞
On procède de la même manière que dans le cas linéaire du
Où h0 représente un terme de décalage (offset term) [1]. filtre de Wiener, les coefficients du filtre optimal sont obtenus
L’un des problèmes des filtres polynomiaux est qu’ils né- en annulant le gradient de JQ par rapport aux coefficients du
cessitent un grand nombre de coefficients pour caractériser filtre, ce qui nous conduit, [5], à :
un processus non linéaire. Ce problème peut être résolu par
l’utilisation d’une structure polynomiale récursive qui, comme <H = P (34)
4
Avec :
et
Le point de départ pour la détermination des pas d’adapta-
P = E[d(k)X] (36) tions des deux parties linéaire et quadratique, qui assurent la
convergence de l’algorithme, est donné par [5] :
Si on partitionne le vecteur de données X en deux parties,
[12], on aura, [5] :
1
X1
µik = µi k−1 + PN,M 2 i = 1, 2 (41)
X= (37) i=1 X 2 (k − j)
X2
Où X1 et X2 représentent, respectivement, la partie linéaire
Où N est l’ordre du noyau linéaire. M 2 est l’ordre du noyau
et quadratique du filtre. Dans ce cas, < contient les statistiques
quadratique.
d’ordre deux, trois et quatre [5]. Donc :
De (39),
on peut déduire que [5] :
– E X1 X1T est une matrice de N par N contenant les Ce qui nous conduit à la reformulation suivante :
statistiques d’ordre deux.
– E X1 X2T est une matrice de N par M (M2 +1) contenant
" X1k #
0
les statistiques
d’ordre trois. Hk+1 = Hk + ek µ1k
(43)
X2k
– E X2 X2T est une matrice de M (M2 +1) par M (M2 +1) 0
µ2k
cotenant les statistiques d’ordre quatre. Pour rappel, l’une
des propriétés les plus importantes des filtres de Volterra 0
Etant donné que µ1k = µ11k est le pas d’adaptation de la
est que la sortie du filtre est linéairement dépendante partie linéaire du filtre, donc, la détermination des conditions
par rapport aux paramètres des noyaux [1], [3] et [4]. de convergence est la même que celle du LMS à pas d’adap-
De plus, elles peuvent être interprétées comme étant des tation fixe [5] :
convolutions multidimensionnelles [1] et [11].
Résumé—Dans c e t ravail o n s ’intéresse à l ’estimation afin d’analyser mieux les phénomènes météorologiques
spectrale d es paramètres dynamique d’ un s ignal r adar détectés.
météorologiques, en l’occurrence la vitesse, l a variance et la
largeur s pectrale. On i ntroduit u n nouveau o util de L’objectif principal de cet article est l’introduction et
traitement du signal se basant sur les sommes de Ramanujan l’étude de l’utilisation des sommes Ramanujan c q afin
c q (n), qui pr oviennent d e l ’utilisation de f onctions d’estimer l’étendue spectrale de signaux radar pulse
arithmétique d e l a t héorie d es nombres. D e nouveaux Doppler utilisé en météorologie.
résultats e n c omparaison a vec les a lgorithmes p ulse pair et
La motivation qui nous a amener à utiliser la méthode
Fourier s eront f ournis par l’ utilisation d e la t ransformée
Ramanujan F ourier (R FT) p our l ’estimation du s pectre de Ramanujan dans le domaine de l’estimation spectrale
Doppler d’un signal radar météorologique. des signaux radar Doppler météorologique, est le récent
intérêt grandissant des chercheurs à l’introduire comme
Mots cl és : Traitement du Signal Radar, Séries nouveaux outil de traitement du signal[9][10]. C’est une
arithmétiques ou Temporelles, Estimation Spectrale, méthode utilisée par Ramanujan pour la première fois,
Transformée Ramanujan. comme moyen pour représenter des séries arithmétiques
par des sommes de rang infinie. De plus les coefficient de
I. INTRODUCTION cette transformée c q proviennent de l’utilisation de
fonctions arithmétiques de la théorie des nombres. Ajouter
Dans le domaine du traitement du signal on utilise à cela que ces coefficients possèdent la propriété
essentiellement des transformées ou des méthodes afin de d’orthogonalité et ceci les rend intéressantes à utilisée
passer d’un espace à un autre (temps vers fréquence) ou comme moyen de traitement du signal.
autre, pour ainsi mieux estimer et analyser le contenu
informationnel du signal. La transformée de Fourier On abordera l’estimation des moments d’ordre zéro,
Discrète DFT et sa transformée rapide FFT étaient jusque un et deux (puissance, vitesse et la largeur spectrale) pour
la les meilleurs outils utilisés pour des signaux un signal radar pulse Doppler météorologique (section II),
périodiques ou quasi périodiques, mais elle n’est pas en traitant les deux domaines d’estimation, le premier
vraiment adéquate pour l’analyse des signaux aléatoires temporel PP basé sur l’estimation des autocorrélations et
apériodiques. Ceci n’est pas un fait nouveau, d’ou de le second domaine, qui est spectral basé sur l’estimation
multiples méthodes ont été développées pour l’analyse de des densités spectrales de puissances PSD en utilisant la
séries temporelles comme Poincaré, la méthode des transformée de Fourier Discrète. On introduira la notion
ondellettes, ou encore le modèle autorégressif a moyenne des sommes de Ramanujan et la transformée de
mobile ARMA en ne citant que celles-ci. Ramanujan-Fourier présentée comme nouveau outil de
traitement du signal de séquences arithmétiques basé dans
Dans le contexte de l’estimation des paramètres la théorie des nombres premiers (section III). La
spectraux d’un signal radar météorologique, il y a eu le simulation se fera sur des données réelles prise par un
développement dans un premier temps d’un algorithme radar pulse Doppler WSR-88D et des discussions des
appelé Pulse Pair PP se basant sur le calcul de estimations faites sur le spectre Doppler par plusieurs
l’autocorrélation des séries temporelles complexes Z(I,Q) estimateurs (section IV).
et ce avec un ou deux rangs de développement des
moments spectraux en série de Mc-Lauren et ce dans un II. ESTIMATION DES MOMENTS SPECTRAUX
souci de réduction du temps de calcul. Puis avec l’avancée
dans le domaine des calculateurs et de l’informatique on a Le radar pulse doppler délivre les tensions en sortie, I
introduit la transformée de Fourier, puis le modèle AR, et en phase et Q en quadrature de phase qui forment l’écho
ARMA, pour ainsi travailler dans le domaine spectrale complexe Z(I, Q ). La densité spectrale de puissance est
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA
1 M −1 *
Amplitude
M k =0
0.02 Avec :
0
Z ( kTS ) = I ( kTS ) + jQ( kTS ) (8)
0
20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 30
− 18.016 speedk
Velocity (m/s)
27.024 Où M est le nombre d'impulsions et TS le temps
Figure.1 Spectre Doppler reçu pour une cellule de distance entre impulsions.
Le moment d'ordre zéro est estimé par [1],[6], [7]:
Le spectre Doppler reçu représente la densité spectrale
de puissance du signal reçu pour un volume de détection. 1 M
∑ Z ( kT
2
Par ailleurs la puissance totale de l’écho sans prendre en P̂ = S ) −N (9)
compte la puissance du bruit est donnée par la fonction du M n =1
moment d’ordre zéro [1], [2]: où N la puissance du bruit blanc présent dans les échos
radar I & Q.
P = ∫ S (v) dv (2) L'estimation de la vitesse moyenne du vent et de sa
variance sont donnée par [1],[3],[6], [7]:
La vitesse moyenne ou le moment normalisé d’ordre
un est donné [2]:
λ
v̂PP = .arg [RZZ ( TS )] (10)
1 4 πTS
P∫
v= v S (v) dv (3)
λ2 RZZ ( TS )
σv2 = 1 − (11)
8 π2TS2 RZZ ( 0 ) − N
La largeur spectrale de la vitesse moyenne du spectre La largeur spectrale wv de la vitesse moyenne du vent
Doppler est donnée par la racine carrée du moment central
de second ordre normalisé [2]: est obtenue directement par la racine carrée de la variance.
1
σ v2 = ∫ (v − v ) S (v) dv
2
(4) B. Estimation spectrale
P Une autre alternative d'estimation de la vitesse
2
Le spectre Doppler S(f) peut s’écrire en fonction de la moyenne v̂ pp , de la variance σv , et de la largeur du
vitesse comme S(v) en utilisant la relation entre la vitesse
et la fréquence Doppler avec λ est la longueur d’onde du spectre ŵ pp Doppler reçu peut être formulée par
signal émis : [3] l'estimation de la densité spectrale de puissance via la
transformée de Fourier discrète [5], [7], [11] comme :
λ
v = f (5)
2 M
−1
λ 2
k
De la même manière, on peut écrire la relation entre la
V̂FT =
2 P̂TS
∑ M
S Z ( k ).
M − 1
(12)
largeur spectrale de la vitesse moyenne et la déviation k =−
2
standard du spectre Doppler par [1], [2]:
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA
2
M −1 λ Les sommes introduites par Ramanujan joueront un
rôle de base pour la projection de séquences arithmétiques
Avec S Z ( k ) la densité spectrale de puissance. x(n).
∞
Ces valeurs estimées sont indexées (FT) pour en x(n) = ∑ xq cq (n) (15)
référer à la méthode de Fourier. q =1
Sur cette équation on peut facilement observer que
Cette estimation spectrale est normalisée par la pour cette série infinie avec q → ∞ on peut aboutir à la
puissance totale moyenne P̂ qui est traitée comme série de Fourier [9], [10], de plus la transformée de
probabilité sur toute la largeur de bande de travail [4]. Fourier discrète prend une valeur finie q. La fonction
Le domaine d'implémentation temporel pour arithmétique σ (n) somme des diviseurs de n, peut
l'estimation PP a un avantage de devenir beaucoup plus s’écrire avec les coefficients RFT comme
significatif, que les méthodes qui requièrent l'utilisation de π 2n 1
la transformée de Fourier discrète du point de vue nombre σq = , donc
d'opérations, [6], [7]. 6 q2
Le spectre météorologique réfléchi sur le Radar ne va
(−1) n 2 cos(2nπ / 3)
pas probablement violer ces hypothèses, mais la présence 1+ 2 +
du mode clutter renversée (changement de direction) peut π 2 n 2 32
biaiser l'estimation spectrale moyenne [6]. σ ( n) = (16)
6 2 cos(nπ / 2)
+ + .....
La DFT peut être calculée en utilisant un algorithme 4 2
DFT rapide (FFT). Toutefois, la DFT possède deux
inconvénients inhérents à son approche. Le premier est Pour les fonction x(n) ayant une valeur moyenne on
que la résolution en fréquence est limitée par l'inverse de
la largeur des échantillons enregistrés. Le second 1 t
inconvénient implique l'utilisation d'échantillons limités
en longueur pour la représentation de signaux d'étendues
Av ( x) = lim ∑ x ( n)
t n =1 (17)
infinies. En considérant que les séquences seront nulles en
dehors de l'intervalle fini, cela sous-entend un fenêtrage
t→∞
des données (signaux) qui sera imposé. Il est équivalent à On peut obtenir la formule d’inversion [9]
la multiplication des données par une fenêtre rectangulaire
d'amplitude unité. Dans le domaine fréquentiel le résultat 1
est similaire à une convolution d'un spectre avec une xq = Av ( x(n)cq (n)) (18)
fonction sinc [6][7]. φ (q)
De [9] on peut donner une formule plus générale.
Ce phénomène est connu sous le nom de pertes Dans tout ce qui suit les coefficients indexés x q dénoteront
spectrales parce que l'énergie du signal ne sera pas la transformée Ramanujan-Fourier ou bien RFT. Il s’en
représentée dans tout le domaine des fréquences [12][13]. suit qu’il y a une propriété multiplicative des sommes
Ces limitations de la DFT seront spécialement (coefficients) Ramanujan :
problématiques pour des séquences de courte durée, qui
sont utilisées dans les Radars à effet Doppler aéroportés cqq ′ (n) = cq (n)cq ′ (n) si (q, q′) = 1 (19)
[7]. Ceci n'est pas le cas dans notre étude, car pour nos
besoins de simulation on va adopter un Radar pulse Et la propriété d’orthogonalité est
Doppler fixe terrestre. q
q = ∏ qiα i ( qi , premier) (21) elles contiennent les données I, Q, Azimut, Elévation, Prt,
Temps (temps UNIX).
i
1
φ (q) = q∏ (1 − ) (23)
qi
0.1
i
Et la fonction de mobius µ (n) avec qui on peut
I and Q signal
Ik
Qk 0
µ (n) = 1 si n = 1, − 0.134
0 k
Range cell
239
(24) (a)
Doppler Spectrum for Range Cell N° 1
0.05
De [9] les sommes de Ramanujan sont évaluées
0.04
q φ (q )
cq (n) = µ (25)
q n φ q
0.03
( , )
Amplitude
Sk
( q, n)
0.02
fˆi = i
(26) Les estimations de vitesses moyennes et des déviations
∑S i
RFT ( fi ) spectrales faites par les trois méthodes sont mentionnées
dans les figures 4 et 5.
Et
L’algorithme d’estimation temporelle pulse pair est un
algorithme simple à programmer qui ne considère que les
∑ ( f − fˆ )S ( f )
i RFT i autocorrellations des signaux complexes Z(iTs) des échos
wˆ 2 = i
(27) radar reçus. C’est un algorithme rapide car son temps
∑S ( f ) i
RFT i
d’estimation est bas comparativement à celui des
méthodes spectrales FFT, ARMA et il converge dés la
où première itération [6], [7], voir la figure 4.
L’estimation faite par cette méthode pour l’estimation
λ de la vitesse moyenne du spectre Doppler du vent, est très
vˆ = fˆ (28) proche de la vitesse réelle [6].
2
De plus les estimations Ramanujan produite par la
Avec v̂ et ŵ sont respectivement la vitesse moyenne transformée Ramanujan Fourier pour le calcul de la PSD
sont Presque similaires à celles fournis par l’algorithme
estimée et sa largeur spectrale, et S RFT ( f i ) est spectre pp. Les résultats ne divergent pas et les valeurs estimées
Ramanujan de la série complexe Z(I,Q). oscillent autours de la vitesse radiale réelle. L’avantage de
cette méthode par rapport aux autres (PP, et FFT) est que
IV. SIMULATIONS ET DISCUSSIONS son temps de calcul est réduit car on ne travail que sur des
Les données utilisées sont prises par un radar pulse échantillons réduits voir le spectre Ramanujan Figure 3.
Doppler WSR-88D à l’état de Tennessee en juillet 1997,
CNTA ’09 Université A.MIRA BEJAIA
V. CONCLUSION
10
L’utilisation de la transformée Ramanujan est très utile
Mean Wind Estimated (m\s)
〈1〉
v_pp
pour l’identification des spectres de basse magnitude,
〈1〉
v_FR
0 c’est une transformée basée sur la théorie des nombres
〈1〉
v_RFT
premiers mises en jeu par les fonctions de Moebius ou de
Mangoldt.
10
Sur le plan des calculs cette nouvelle technique
employée (RFT) elle est rapide, comparativement à la
20
0 5 10 15 20 25 30 35 40
méthode de la transformée de Fourier Discrète car les
i
Range Cells
calculs se font que sur les échantillons en respectant la
Figure.4 : Vitesse moyenne du vent estimée par les trois estimateurs fonction Moebius qui elle prend que des résonances
Width Mean Wind speed estimation
coprime (p,q)=1. On peut aussi considéré qu’un nombre
1.3
réduit d’échantillons car l’estimation se fera au voisinage
de la fréquence zéro.
1.2
L’estimation des spectres et surtout après filtrage sur
Width Mean Wind Estimated (m\s)
w_pp
〈1〉 les échantillons I et Q (série complexe Z) des données
1.1
w_FR
〈1〉 météorologiques, s’avère très utile car avec la transformée
w_RFT
〈1〉 de Ramanujan on peut distinguer facilement les modes
1
météorologiques de bas niveau, comme les vents de basse
intensité, les pluies de faible intensité.
0.9
L’application d’autre notions de la théorie des nombres,
ou même des mathématiques au domaine du traitement
0.8
0 5 10 15 20 25 30 35 40 du signal radar météorologique peut contribuer à avoir
i
Range Cells d’autres résultats et explorer encore ce domaine vaste et
Figure.5 : Largeur spectrale de la vitesse moyenne du vent estimée par passionnant.
les trois estimateurs
2
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
2
D( K ) = ∑ kK=1 ( yk − sk( n) ) (II-14)
II-2 ALGORITHME DU MAXIMUM DE
VRAISEMBLANCE (ALGORITHME DE A tout instant i, on observe que
VITERBI) D(i) = D (i−1)+(y i −s i (n) )2, ce qui signifie que l’on
R R R RP P P P
3
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
III-I-2 ESTIMATION DE CANAL PROAKIS C
III-1-1ESTIMATION DE CANAL PROAKIS B
4
Application de L’égalisation Aveugle sur les canaux radio-Mobiles basée sur
l’Algorithme de Maximum de Vraisemblance CNTA’09
Après la dixième itération, on remarque
que l’algorithme d’identification converge vers les
estimées du canal B suivantes :
RSB Coefficients Exacts Coefficients Estimés
[0.407,
0 dB [0.5 0.65 0.5]
0.815,0.407]
[0.407, 0.815,
5 dB [0.25 0.58 0.25]
.407]
10 [0.407, 0.815,
[0.3 0.7 0.3]
dB 0.407]
REFERENCES
[1]A.Glavieux, M. Joindot, "Communications numériques,
Introduction", MASSON, 1996.