Vous êtes sur la page 1sur 3

Exposé Pommerat

Divergence d’opinions qui structurent la pièce, repose sur quatre personnages. Gigart veut
rassembler, Lefranc diviser, l’église fait du sophisme, carray essaye de synthétiser

Pas de décors, on laisse le spectateur imaginer la pièce, peut être inclus dans un contexte actuel

Aversion générale envers l’avis de l’autre qui empêche de se mettre d’accord

Mise en scène de l’extrémisme à travers Lefranc

L’église fonctionne sur des osphismes, il ment au peuple et fait preuve d’hypocrisie

Carray est le seull qui ne soit pas criticable, mais il demeure passif et très suppliant

Gigart propose une union pas réaliste, refuse d’admettre le conflit entre les classes

Des interrogations multiples qui sèment la confusion et montrent l’impssibilité de se mettre d’accord

Le roi , l’autorité suprême est oubliée, seul Gigart l’évoque encore via des synonimes élogieux donc il
prend parti en le mentionnant

Beaucoup d’affirmation sur l’utilisation du pronom je, une forme de nombrilisme exacerbé, les
personnages sont incapables de prendre en compte l’avis de l’autre

Lorsque le pronom nous est utilisé c’est pour convaincre, il estime que ce que lui veut les atres le
veulent aussi

Un rapport de domination permanent entre les personnages à travers un jeu sur les placements, les
personnages se bousculent pour gagner le rapport de domination

Usage de sophismes fallacieux, ils cherchent à convaincre et non à débattre, utilisation de l’homme
de paille, déformation de la pensée de l’autre

Absence d’arbitre, personne ne dirige le débat, Boberlé n’a qu’une seule réplique et elle est
purement introctive, Carray ne prend la pale que lorsque le débat est terminé

Pers qui se contente de critiquer, Boulay qui ne fait que réfuter l’église sans proposer d’alternative,
un conflit déloyal

Lefranc fait semblant de ne pas comprendre ce que dit Gigart, aveuglement systhématique

Une volonté de ridiculiser l’autre, les propos sont de mauvaise foi, attaque faciles là où ça fait mal et
n’hésite pas à interrompre l’autre

Lutte déloyal à trois contre un face à l’église

Didascalie qui se concentrent sur les personnages et leurs réactions, accorde une importance au
placement des personnages et à l’expression de l’approbation et la désapprobation, parallèle avec les
manifestations et aujourd’hui,
Réactions contradictoire de la foule, influe sur le dialogue, débat anarchique et dirigé par des
reactions anonymes et aveugles, idée d’une loi du plus fort et du nombre, la colère et l’émotion
l’emportent sur la raison

Une guerre des affects

Analyse scène 6 :

Joel Pommerat est un auteur contemporain. Le 16 septembre 2015 il publie la pièce ça ira. Il s’agit
d’une pièce qui traite de la révolution française à travers différents points de vue qui se confrontent.
La pièce résonne par son caractère actuel à l’égard de notre époque par son discours politique.
L’extrait que nous étudions porte sur la scène 6 d’une réplique de Monsieur Gigart à la fin. L’extrait
montre la confrontation entre les personnages de Mme Lefranc, Monsieur Gigart et un député de
l’église. Le débat est entrecoupé d’interventions de la foule et d’autre député qui viennent
complexifier le débat. L’extrait nous invite à nous interroger sur les liens d’opposition et de
complémentarités entre les points de vue. Nous verrons comment le discours de Gigart témoigne
d’un point de vue autocentré, puis comment les personnages se divisent, enfin nous étudierons
comment l’extrait témoigne de la recherche vaine d’un accord de point de vue.S’interroger sur les
liens d’opposition et de complémentarités entre les points de vue

1/ Un point de vue autocentré

2/Un point de vue qui divise

A/

-Lefranc détruit la position de l’autre davantage qu’elle n’argumente, passe une grosse partie à
décrédibiliser Gigart, se met dans une position de professeur qui enseigne à l’élève, anaphore en
puisque pour montrer une potentielle incompétence de Gigart

Utilise le nous de manière anaphorique pour englober tout le monde, part du principe que ce qu’elle
veut les autres le veulent aussi, répète deux fois « nous avons décidé »

Pose une fausse question, elle en connait déjà la réponse qui va dans le sens de son propos

Enuméraion construite en anaphore pour convaincre » moins de poids, moins de pouvoir, moins de
capacités

Nombreuses juxtaposition qui orientent le discours en sa faveur , « faisant alliance entre elles comme
elles l’ont toujours fait fans l’histoire

B/

-Eléments qui rapproche le combat d’une lutte : se fait couper la parole et continue de parler, il faut
se battre pour obtenir la parole-

Lyrisme de la scène qui va crescendo, personnages de moins en moins calme et de plus en plus
agressifs, exclamations qui se font plus nombreuses
Perd de plus en plus le monopole de la parole pendant la scène, se fait interrompre de plus en plus
fréquemment, on remarque qu’elle utilise le pronom « je », n’englobe plus les autres dans ses idées

Aspect oppressant de la situation, applaudissement et protestations de la foule qui entrecoupent ses


répliques, créer un fond sonore angoissant

C/-

Une opposition face à Lefranc de plus en plus sournoise, au début crainte du chaos, puis crainte du
pire, puis attaque personnelles à l’égard de Lefranc

Anaphore autour de la légitimité de l’assemblée nationale, tente de retrouver un impact dans le


débat par ce procédé en mettant en valeur son idée

De plus en plus de gens qui se liguent contre elle, Camus et Cabri, le personnage avait la position
dominante et vient de la perdre, les autres se liguent contre elle dans une lutte déloyal

-La critique passe mieux que la solution, la salle la soutient lorsqu’elle critique le système de classe
mais les gens protestent lorsqu’elle propose d’imposer sa volonté

-Lefranc utilise un homme de paille, elle déforme les propos de Gigart, affirme qu’il fait le jeu des
deux autres classes alors qu’il propose une association entre les assemblées

3/ La recherche vaine d’un accord de point de vue

Vous aimerez peut-être aussi