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2) de les conseiller pour déterminer les produits d’assurance que les convient
3) durant la vie des contrats pour régler les sinistres et assurer le paiement des prestations.
Si une garantie d’assurance est souscrite = victimes ayant droit de prétendre à certains prestations
(soulager leurs souffrances)
Le degré d’intégration des contrats d’assurance au niveau des ménages et aussi des entreprises
montre le degré du développement du pays
Pour les entreprises l’assurance reste tjrs un facteur de compétitivité ( motiver les salariés ,
obtention des crédits , entreprenariats )
L’impact macro-éco
L’impact macro de l’assurance , implique des retombées éco importantes (spillovers ) et contribue a
la compétitivité productive : ( la participation a la formation du revenu national et le développement
du commerce extérieur .
Les fonds collectés sont prêtables et donc mis à disposition pour l’économie nationale sous forme
d’une épargne disponible et favorable aux investissements productifs car elle présente 3 aspects
1) Epargne longue : les assureurs par leur activité concourent a la formation d’une
épargne continue sur une longue période surtout en assurance vie, ce qui n’est pas
souvent le cas pour les banques qui canalisent une épargne court termiste , trop liquide
et sous forme de dépôt.
2) Sécurisée : épargne stable et formalisée par un contrat bien réglementé lui permettant
de se soustraire aux risques épargne contractuelle et non spontanée.
3) Progressive : évolue rapidement en quantité et en qualité tout en s’alignant sur la
croissance du secteur d’assurance.
L’intermédiation financière est causé par : l’opacité du marché financier + l’existence des
couts de transaction ( impossible d’avoir des informations sur tous les actifs émis sur le
marché financiers = asymétrie d’info )
Ici vient le role d’intermédiaire ou commisaire priseur = converge de facon rationnelle les
interts de l’ensemble des intervenants sur le marché financier.
L’activité des assureurs porte sur la mutualisation des risques , les engagements sont
constitués pour l’essentiel de provisions techniques qui représentent la contrepartie des
primes et des cotisation collectées et investies .
Selon gurley et shaw , la mutualisation des risques produits la sécurité . ( risque d’etre
créancier d’un intermédiaire < être créanciers de qlqs débiteurs ) + loi des grands nombres
( polarisation des actifs financiers )
Assurance MAROC
A. L’influence de l’assurance sur l’activité économique : L’envahissement de l’assurance de toutes
les activités économiques de la production de biens et services jusqu’à leur consommation est
devenu un fait qui peut être difficilement méconnu par la plupart des agents économiques.
Toutefois, si le besoin de sécurité crée une demande d’assurance de plus en plus croissante en
quantité et en qualité, celle-ci s’analyse différemment suivant qu’elle provient d’un particulier ou
d’une entreprise. Pour le particulier le mobile économique est une préoccupation d’épargne et
l’assurance apparaît comme un moyen de garantir l’équilibre entre le revenu et la consommation.
Pour l’entreprise le mobile essentiel est l’investissement de remplacement ; qui n’est d’ailleurs pas
absent de la préoccupation du particulier, mais non au même degré que là où il s’agit d’un souci
majeur qui consiste à conserver à un appareil de production son potentiel. Ceci étant, il apparaît
donc que l’assurance est particulièrement imbriquée dans l’activité économique : cette imbrication
peut s’analyser à deux niveaux : D’abord au niveau économique de base (le particulier ou la firme) :
niveau micro-économique. Ensuite au niveau de l’activité économique dans son ensemble : niveau
macro-économique.
Section III : Les problèmes de l’assurance marocaine
Il est indéniable que les compagnies d’assurances possèdent des apports non négligeables à la
société et à l’économie. Ces apports, comme on vient de le voir dans la deuxième section, ont un
double impact, social et économique. Les assurances ont aussi une fonction morale à jouer, c’est la
fonction de régulation des patrimoines. En effet, elles font jouer la solidarité qui permet de faire
supporter à la collectivité les dommages subis par les uns et par les autres.
C’est pour protéger les intérêts des assurés et des épargnants que l’état se resserve le droit
d’intervenir dans les affaires des assurances et que les textes de loi font de la solvabilité une
obligation pour les compagnies qui doivent à tout moment honorer leurs engagements. Or, cette
sacro-sainte règle de solvabilité a été perdue de vue par certaines sociétés qui, profitant de
plusieurs facteurs, ont oublié les règles de bonne gestion. Dès lors, le secteur entre dans une crise
qui l’empêche de trouver le dynamisme nécessaire pour contribuer au développement du pays.
Cette crise semble être plus d’ordre structurel que conjoncturel. Les déficits techniques que
connaissent d’une manière cumulative les entreprises d’assurances, en justifient certainement ce
caractère structurel et supposent une véritable réforme du secteur tenant compte des enjeux
économiques et sociaux en présence pour avant tout sauvegarder les intérêts des assurés. Partant
de là, l’objectif est d’essayer en premier lieu d’analyser les facteurs de blocage du fonctionnement
technique, financier et socio-économique de l’assurance. Aussi seront–nous amenés ensuite à définir
des aspects de l’effort déjà entrepris par l’autorité de tutelle et enfin à proposer des perspectives
pour pallier aux insuffisances susvisées. Les problèmes de l’assurance au Maroc : Le cadre juridique
dans lequel évoluent nos marchés et la crise qui mine nos économies depuis plus de dix ans limitent
l’impact de notre secteur sur l’ensemble de l’activité économique et pourraient, si rien n’est fait
pour endiguer leurs effets négatifs, nous ramener au point de départ. Nous présentons ci-dessous les
raisons principales relatives à cette crise, nous énumérons ces problèmes abstraction faite de leur
ordre d’importance. Les problèmes liés à l’inversion du cycle de production : De ce qui précède, on
peut déduire que l’assurance fonctionne à cycle inversé : l’assureur vend sa marchandise en
encaissant des primes ou des cotisations avant de verser le prix d’achat de cette même marchandise
sous forme de règlement de sinistres. Cette inversion met certes l’assureur à l’abri des crises de
trésorerie, mais au détriment de l’acheteur de sécurité qui risque de voir son assureur disparaître
au moment du sinistre. D’une autre côte, l’un des problèmes délicats qui se pose est la manière
dont on doit fixer le prix de vente sachant que le prix de revient ne sera connu que plus tard. Pour
pouvoir résoudre ce problème des connaissances en termes de tarification des risques sont
nécessaires.
Section IV : Structure du marché marocain d’assurance.
1. L’Etat : Dans un but de protection des assurés, l’État contrôle les activités d’assurances et de
réassurance. L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des Assurances et de la
Prévoyance Sociale (Ministère des Finances). L’État intervient également pour imposer
obligatoirement certaines assurances.
2. Les sociétés d’assurances : Ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les
sinistres. Au Maroc, on distingue 4 formes de sociétés d’assurances : les sociétés commerciales, les
mutuelles, les organismes de prévoyance sociale, les organismes d’assistance, les intermédiaires
d’assurance.
2.1 Les sociétés commerciales : Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital
minimum légalement exigé. Elles sont dirigées par un Conseil d’Administration. Elles peuvent
pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de limitation territoriale au Maroc et
travaillent avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers). 2.2 Les mutuelles d’assurances :
Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne peuvent donc jamais
pratiquer d’opérations impliquant une gestion en capitalisation. Elles ne travaillent jamais avec des
intermédiaires.
2.3 Les organismes de prévoyance sociale : Les mutuelles de prévoyance sociale : Caisse Mutuelle
Interprofessionnelle Marocaine (CMIM) ; Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale
(CNOPS) ; Mutuelle de Prévoyance des Banques Populaires ; Caisse Médicale de l’Office National des
Transports, et d’autres. Les autres organismes à caractère social : La CNSS : Caisse Nationale de
Sécurité Sociale ; La RCAR : Régime Collectif d’Assurance et de Retraite ; La CIMR : La Caisse
Interprofessionnelle Marocaine de Retraite.
2.4 Les organismes d’assistance : ISAAF Mondial Assistance ; Maroc Assistance Internationale. Ce
sont des sociétés spécialisées, ayant pour seule vocation l’assistance des personnes en cas de
blessures, maladies graves, décès et des véhicules en cas de panne, de vol ou d’accident. La Société
Centrale de Réassurance. C’est un établissement public bénéficiant de la garantie de l’Etat. Son
statut de réassureur national lui confère les rôles de régulation du marché et d’économie de
devises.
2.5 Les Intermédiaires en assurances : Les agents généraux d’assurances ; Les courtiers ; Les
experts ; Les Actuaires ; Les Consultants ; Les Risk-Managers.
Section V : Les défis du secteur de l’assurance
1. La coassurance : consiste en un partage proportionnel d’un même risque entre plusieurs
assureurs. Chacun accepte un certain pourcentage du risque, reçoit en échange ce même
pourcentage de la prime et en cas de sinistre sera tenu de paiement de la même proportion des
prestations dues. Le pourcentage accepté par chaque assureur est fonction de critères fixés à
l’avance qui reflètent les capacités financières de chacun. Concrètement il s’agit de définir le plein
de souscription appelé aussi plein d’acceptation. Le plein de souscription c’est la somme maximale
qu’un assureur peut accepter sur un risque déterminé. En pratique, les pleins sont déterminés par
catégorie d’assurance et par nature des risques. Plus le risque encouru sera important, moins le
plein sera élevé. Juridiquement, le souscripteur connaît tous les co-assureurs. Il les a tous agrées et
a un recours contre chacun d’eux. Chaque co-assureur n’est tenu qu’à concurrence du pourcentage
qu’il a accepté. En théorie, il est tout fait imaginable d’établir autant de contrats qu’il y a des co-
assureurs. Cela est d’ailleurs conforme à l’analyse juridique. Mais cette multiplicité de contrats
présente de nombreux inconvénients pour l’assuré. Aussi a-t-on coutume de n’établir qu’une police
dite police collective à quittance unique.
2. La réassurance : Malgré toutes les précautions prises par les assureurs et l’exploitation
scientifique des statistiques pour le calcul des primes, la mutualité des assurés peut être menacée.
Tout d’abord les lois fondamentales de l’assurance ne sont pas toujours faciles à respecter. En
particulier, la règle de dispersion est parfois écartée et cela conduit à des cumuls de risques. En
second lieu, les statistiques, à la base de l’assurance, concernent le passé. La réalité des sinistres
peut on différer. Il peut y avoir ce que les assureurs appellent des séries noirs, c’est à dire des
sinistres répétitifs ou dont l’ampleur est exceptionnelle. Ces deux aspects justifient pleinement la
mise en œuvre d’une sécurité supplémentaire, la réassurance, qui est une autre forme de
répartition du risque. La réassurance est une opération par laquelle une société d’assurance
s’assure elle-même auprès d’une autre société pour une partie des risques qu’elle a pris en charge.
C’est en quelque sorte « l’assurance de l’assurance ». L’assureur qui se réassure est appelé le
cédant ou encore l’assureur direct. L’assureur direct est le seul responsable vis-à-vis des assurés,
qui ne connaissent pas le ou les réassureurs. Il s’agit de la différence fondamentale avec la
coassurance. La réassurance s’effectue en quelque sorte en deuxième temps, après les opérations
de paiement de primes et de sinistres intervenant entre l’assureur direct et les assurés. La
réassurance s’effectue sur un ensemble de contrats, ce qui justifie l’emploi du mot traité au lieu de
contrat.