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Ettore Bugatti 

: la montre du
« patron » sous le marteau

Mido Bugatti, photographie au volant  © © Vintage Watch Story - (vws.fr) / Cité de


l’Automobile - Collection Schlumpf

 

 

 

 

 

 

 

 

PAR ARTHUR FRYDMAN
Modifié le 31/03/2021 à 10:55 - Publié le 31/03/2021 à 08:22

INSOLITE. Le 17 avril prochain, à Toulouse, le


garde-temps personnel du constructeur
automobile Ettore Bugatti sera mis aux
enchères. Estimation : entre 80 000 et 120 000
euros.
« La provenance, ça fait tout », lance Alexandre Léger, spécialiste en
horlogerie pour la vente à venir aux côtés de Jean-Christophe Guyon,
expert indépendant de VWS, un site spécialisé dans les montres vintage. En
effet, dans les montres et désormais dans tous les secteurs du marché de
l'art, un objet d'origine prestigieuse déchaîne bien souvent les passions à la
tombée du marteau. « C'est ce que recherchent les collectionneurs. C'est le
critère clé », appuie Alexandre Léger qui présentera le samedi 17 avril
prochain, sous le marteau du commissaire-priseur Stanislas Machoïr, la
montre personnelle d'Ettore Bugatti, fondateur de la marque au fer à cheval.
« Une pièce unique au monde, aussi rare que la Bugatti Royale du patron, le
célèbre Coupé Napoléon aujourd'hui conservé à la Cité de l'automobile de
Mulhouse », enchérit l'expert. Elle est estimée entre 80 000 et 120 000 euros.
À LIRE AUSSIEt si on offrait une Bugatti au petit ?
Mido Bugatti - Photographie de Face 1 - VWS © © Vintage Watch Story -
(vws.fr)

Une montre commandée et pensée par Ettore Bugatti


Dès la fin des années 1920, le constructeur automobile fait appel aux
manufactures horlogères. Tout d'abord Breguet, avec qui Ettore Bugatti
réfléchit à la conception de chronographes dotés de la fonction tachymètre, à
placer dans un compteur au centre du volant de ses supercars de l'époque. Il
se tourne ensuite vers la marque suisse Mido, fondée en 1918 par Georges
Schaeren, qui découvre un marché florissant dans le secteur automobile en
produisant des pièces pour Excelsior, Hispano-Suiza, Fiat, Ford, Buick ou
encore Bugatti. « Dans les années 1930, Ettore Bugatti pense à un modèle et
commande à Mido une dizaine de montres mécanique à remontage manuel »,
poursuit Alexandre Léger.
Mido Bugatti - Photographie arrière roue de secours 2 - © Vintage Watch
Story - (vws.fr) / Cité de l’Automobile - Collection Schlumpf © © Vintage
Watch Story - (vws.fr) / Cité de l’Automobile - Collection Schlumpf

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