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TECHNIQUES
CHROMATOGRAPHIQUES
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A.U : 2015-2016 Département de Chimie Pr : A. Dari
Sommaire
N° page
Préambule : 2
Définitions et Principe:
La chromatographie analytique : 3
La chromatographie préparative
Phase stationnaire :
Phase mobile :.
Chromatogramme :
Étymologiquement,
Historiquement 3
3
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B: diffusion longitudinale :
C. : cinétique de transfert de masse 35
4.5. Injecteurs 37
Les injecteurs par vaporisation directe :
a) Injecteurs pour colonnes Remplies
b) Injecteurs pour colonnes capillaires. 37
4.6. Détecteurs 38
4.6.1 Caractéristiques d’un détecteur 38
4.6.2. Détecteur à ionisation de flamme (FID) 38
Principe : 39
4.6.3. Détecteur à conductibilité thermique « ou à Catharomètre » 40
4.6.4. Détecteur à conductibilité thermique 40
4.6.5. Détecteur à capture d’électrons 41
4.6.6. Détecteur à photométrie de flamme (FPD) 42
4.6.7 Détecteur thermoionique (NPD) 43
4.6.8. Détecteur à photoionisation
4.6.9. Détection par spectrométrie de masse 43
5. Principe du phénomène de migration dans une colonne de chromatographie en phase 44
gazeuse.
5.1 Constitution d'une colonne
5.2 Comportement d'un soluté A entrant dans la colonne (capillaire) 45
5.3 Etude du processus de séparation d'un mélange de deux solutés A et B.
6. Classification des phases stationnaires. 45
6.1 Indice de Kovats et droite de Kovats
6.2 Constantes de phases stationnaires
7. Applications de la CPG. 46
47
Chapitre IV : Chromatographie en phase liquide 50
Partie I : Chromatographie en phase liquide conventionnelle : « CLC »
1. Généralités.
2. Principe. 50
3. Mode d’élution 51
4. Principaux modes de séparation en chromatographie liquide 52
adsorption
partage
échange d’ion
exclusion par taille
4.1. Chromatographie d’adsorption (chromatographie liquide-solide). 53
4.1.1. Principe :
4
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4.5.2. Principe.
4.5.3. Détermination de la masse molaire d'une molécule. 59
4.5.4. Théorie de la chromatographie d’exclusion 60
1 : Les molécules de masse molaire faible sortent toutes à Vt.
3 : Les molécules de masse molaire élevée sortent toutes à Vo.
2 : Les molécules de masse molaire intermédiaire sortent à des Ve
intermédiaires et sont effectivement séparées.
4.5.5. Applications de la chromatographie d'exclusion : 61
4.6. Chromatographie d'affinité 61
4.6.1. Principe et applications 62
4.6.2. Structure de gels d'affinité 63
4.7. La chromatographie par formation de paires d'ions (IPC Ion-Pair 64
Chromatography)
5. Facteurs dont dépend la séparation en CLC: 66
6. Remplissage de la colonne :
6.1. Remplissage par voie humide:
6.2. Remplissage par voie sèche : 66
Partie II Chromatographie en phase liquide à haute performance « HPLC ». 67
1. Généralités
2. Les composantes de base d'un système HPLC.
2.1. Réservoirs de solvants 68
2.2. Dispositif de pompage 69
Utilisation de pompes alternative : 70
Pompe pneumatique directe
Pompe à seringue commandée ((pompe alternative)
Pompe à piston 71
Pompes réciproques en tandem
2.3. Dispositif d’injection
2.4. Colonnes 72
2.4.1 Colonne de garde
2.4.2 Colonne analytique. 73
Limitations de la silice
Modification des groupes silanols
Les principales phases stationnaires (mode partage) 74
mode normal:
mode inverse:
Facteurs affectant la chromatographie en phase inverse.
Silices greffées commerciales 75
(a) : silices apolaires (alkyle)
(b) : silices polaires
Influence de la taille des particules sur N 76
Influence de la porosité des particules 77
78
Capacité de la colonne.
3. Choix du mode en chromatographie liquide
79
4. Choix de la phase mobile en C.L.H.P.:
Caractéristiques:
Viscosité et mélange de solvants
80
-5. Force éluante de la phase mobile
81
Force éluotropique.
Indice de polarité Snyder (P’)
5
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Préambule :
Comment arrive t-on à séparer des molécules si on ne les voit pas à l’œil nu ?
Grâce à une technique appelée la chromatographie (du grec khrôma, couleur et graphein, écrire),
On arrive à séparer des molécules en se basant sur des phénomènes de rétention « Adsorption ou
partage » entre un support dit la phase stationnaire, qui tend à retarder l’échantillon et une
phase dite mobile qui tend à emporter l’échantillon avec elle. Deux composés d’un même mélange
seront donc séparés selon leur "amour ou affinité" pour l’une ou l’autre de ces deux phases.
Définitions et Principe:
La séparation des composants entraînés par la phase mobile, résulte soit de leur adsorption et de leur
désorption successive sur la phase stationnaire, soit de leur solubilité différente dans chaque phase.
L'échantillon contenant une ou plusieurs espèces est entraîné par un courant de phase mobile (liquide,
gaz ou fluide supercritique) le long d'une phase stationnaire (papier, gélatine, silice, polymère, silice
greffée etc) ; chaque espèce se déplace à une vitesse propre dépendant de ses caractéristiques et de celles
des deux phases.
Cette technique d'analyse chimique peut être couplée à un détecteur en vue d'une analyse qualitative ou
quantitative du milieu.
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Étymologiquement, le mot chromatographie vient du grec ancien Khrôma qui signifie "couleur"
et Graphein qui signifie "écrire"
Historiquement, le botaniste russe Mikhail Tswett (1872-1919) fut, en 1906, le premier à utiliser
le terme chromatographie.
À partir de 1903, Tswett utilisa des colonnes d'adsorption pour séparer des pigments de plantes. On
spécula donc l'étymologie du mot « chromatographie » à partir du grec khrôma- pour couleur et donc
pigment. Toutefois, Tswett ne donna jamais cette explication, mais Tswett est le mot russe pour
« couleur ».
En 1952, Martin et Synge reçurent le prix Nobel de chimie pour leur invention de la
chromatographie de partage.
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Principe : La chromatographie est une méthode de séparation des constituants présents dans des mélanges
variés. Elle sert en analyse pour identifier et quantifier des composés au sein d’échantillons divers. Le
principe de base repose sur les équilibres de concentration qui apparaissent lorsqu’un composé est mis en
présence de deux phases non miscibles.
En chromatographie, l’une, dite stationnaire, est emprisonnée dans une colonne ou fixée sur un support et
l’autre, dite mobile, se déplace au contact de la première. Si plusieurs composés sont présents, ils se trouvent
entraînés à des vitesses différentes, provoquant leur séparation. Ce procédé hydrodynamique a donné
naissance à une méthode analytique instrumentale qui a un très grand domaine d’applicabilité et par suite
se trouve très répandue. Aucun laboratoire analysant des composés moléculaires ne peut ignorer la
chromatographie.
Il existe de nombreux types de chromatographie ; on peut notamment les classer selon :
La nature de la phase mobile :
la chromatographie sur couche mince (CCM ou TLC en anglais) ;
la chromatographie en phase gazeuse (CPG ou GC en anglais) également appelée CPV
(chromatographie en phase vapeur) ;
la chromatographie en phase liquide (CPL ou LC en anglais) ;
la chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP ou HPLC en anglais) ;
la chromatographie en phase supercritique (CPS ou SFC en anglais).
Les interactions développées par la phase stationnaire :
La chromatographie d'adsorption/d'affinité : liaisons de faible énergie (liaisons
polaires, ...) assurant la fixation des solutés à la phase stationnaire
La chromatographie de partage ; solubilisation des solutés dans une phase stationnaire
liquide ; ils sont amenés à se partager entre la phase stationnaire et la phase mobile dans
laquelle ils sont moins solubles;
La chromatographie à échange d'ions ; liaisons ioniques entre charges électriques
portées par les solutés et par la phase stationnaire (opposées)
La chromatographie chirale (qui est, soit de la CPG, soit de la CPL) ;
La chromatographie d'exclusion stérique (CES ou SEC en anglais) ; pas de liaisons:
diffusion / exclusion de solutés dans la phase stationnaire poreuse (chromatographie
d'exclusion diffusion)
Interactions biospécifiques : interactions biospécifiques (enzyme -substrat, antigène
anticorps, ...) entre les solutés et la phase stationnaire porteuse d’un ligand (appliquées aux
protéines).
Interactions hydrophobes : liaisons hydrophobes entre la phase stationnaire et les solutés
(nécessite de la présence de parties hydrophobes dans la structure du soluté) (s'applique aux
protéines)
Chelation : liaisons datives entre un métal divalent fixé sur un support (phase stationnaire)
et les solutés porteurs de doublets libres (cas classique : His des protéines)
Le support de la phase stationnaire :
La chromatographie sur colonne (regroupant notamment HPLC et CPG) : la phase
stationnaire est dans un tube étroit et la phase mobile progresse par gravité ou différence de
pression ;
La chromatographie planaire (qui recouvre CCM et chromatographie sur papier) : la
phase stationnaire est sur la surface d'un support plat (CCM) ou dans une feuille de cellulose
poreuse (chromatographie papier) et la phase mobile se déplace par capillarité ou par gravité.
Enfin, un nouveau type de chromatographie commence à trouver des applications :
La chromatographie à 2 dimensions.
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Introduction :
Les méthodes de chromatographie planaire comprennent:
La Chromatographie sur Couche Mince: CCM, la Chromatographie sur Papier CP et l'électrochromatographie
planaire. Une fine couche de phase stationnaire (100 à 250 m) à base de gel de silice est déposée sur une
plaque de verre, de plastique ou d'aluminium. La nature des phases mobile et stationnaire ainsi que la théorie
sont les mêmes qu'en chromatographie sur colonne.
● Il existe des plaques conventionnelles, recouvertes d'une couche (~250 m d'épaisseur) de particules dont le
diamètre est 10 à 30 m.
L’efficacité N ~2000 pour un temps de migration (développement) de 25 min. La distance de migration
maximale sur la plaque est~12 à 15 cm.
● et des plaques haute performance HPTLC, recouvertes d'une couche (100 à 200 m) de particules dont
dp=~3 à 10m. Les séparations sont plus nettes et réalisées en des temps plus courts: L’efficacité N = 4000
pour t=~10 min; d max = 5 à 7 cm.
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« Distance du front de solvant dM en fonction du temps de migration t pour une séparation dans
une cuve »
1. Cuve de développement, saturée par la vapeur de la M
2. Cuve non saturée par la vapeur de la M
3. Cuve avec déplacement forcé de la phase mobile.
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En développement radial (figure b), les composés à séparer sont déposés près du centre ou à
la circonférence d'un support circulaire et la migration est effectuée vers l'extrémité ou le centre du
cercle, selon le cas.
Lorsque le mélange analysé est complexe et qu'il s'avère, par conséquent, impossible de séparer les
différents composés en utilisant une seule phase mobile, il est possible de développer la plaque dans :
Deux directions, orientées à angle droit (90°) l'une par rapport à l'autre (figure c).
L'échantillon à séparer est déposé au coin d'une plaque et le développement, effectué dans un solvant
approprié. La plaque est séchée, soumise à une rotation d'un quart de tour et développée à nouveau
dans un second solvant de sélectivité différente au premier
Quand une plaque à polarité de phase inversée est utilisée (RPTLC) reverse phase (thin layer
chromatography), l'éluant comporte de l'eau. Du chlorure de lithium peut être ajouté pour limiter les
phénomènes de diffusion et augmenter la résolution.
I.4. Révélation.
Toutes les substances ayant une absorption dans la région au-dessus de 230 nm sont étudiées sur des
supports additionnés de corps fluorescents par irradiation de lumière UV à ondes courtes (max<
254 nm). Certains composés sont colorés : il n'est pas nécessaire de les révéler. La plupart sont
incolores. Voici quelques méthodes utilisées pour révéler les plaques.
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Révélation UV
Les dérivés aromatiques absorbent dans l'UV, En exposant la plaque à une source de radiation UV,
certains composés apparaissent sous forme de taches brillantes. Si la plaque est fluorescente, sous une
lampe UV, toute la plaque apparaît verte sauf là où sont les taches que l'on entoure au crayon. Les
dérivés aromatiques absorbent dans l'UV. Placer la plaque sous une lampe UV et entourer les taches
colorées.
Révélation à l'iode
Beaucoup de composés organiques forment des taches jaune-marron en présence d'iode. Dans un
flacon, placer la plaque et quelques cristaux d'iodes, puis boucher. Les taches apparaissent.
Révélation par atomisation
Cette technique utilise un atomiseur contenant le révélateur en solution. Selon le produit à révéler, la
solution peut-être :
Ninhydrine pour les acides -aminés (taches violettes qui brunissent pour disparaître en
quelques jours)
Acide sulfurique à 50% pour les sucres (taches noires).
Révélation par KMnO4
I.5. Calcul de Rf (retarding factor ou rapport frontal).
La valeur de Rf est donc comprise entre 0 et 1. Pour obtenir des Rf reproductibles, il est nécessaire
d'opérer dans des conditions identiques.
I.6. Relation entre Rf et k’
En CCM La phase stationnaire est immobilisée et la migration se fait par capillarité. La vitesse de
et celle du soluté :
où tM est le temps de migration du solvant.
Pour M : d’où :
Substance éluée de la colonne a un Rf=1, Donc sort de la plaque CCM
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Donc :
Ou
1+k’ = 1/Rf k’ = (1/Rf) -1
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Généralement, les composés les plus solubles dans l'eau ou ceux qui forment facilement des associations
par liaisons hydrogène sont fortement retenus par la phase stationnaire et migrent donc lentement.
Lorsque l'eau est un des solvants de la phase mobile, le ou les solvants organiques doivent y être assez
solubles. Des produits comme l'acide acétique, le propanol, le phénol ou la pyridine sont les solvants les
plus fréquemment utilisés en mélange avec de l'eau pour développer un chromatogramme.
La chromatographie sur papier est employée principalement pour l'analyse de composés très
polaires, tels les acides aminés, les sucres et les composés polyfonctionnels. Ses plus grands
inconvénients par rapport à la CCM sont:
Une durée de développement beaucoup plus longue
Une séparation généralement moins bonne.
II.2. Papier:
On peut utiliser du papier filtre ordinaire, mais il est préférable de se procurer du papier conçu pour
cet usage, ayant un faible taux d'impuretés et dont les caractéristiques sont uniformes. La description
de l'analyse par chromatographie sur papier est identique à celle sur couche mince.
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papier demande un certain temps (généralement plusieurs heures). Une fois l'opération terminée,
généralement quand le front de solvant (éluant) est presque arrivé en haut du papier, le papier est
retiré de la cuve et on laisse évaporer le solvant. Le résultat est appelé chromatogramme. Le
chromatogramme est utilisé pour comparaison avec d'autres analyses effectuées sur des substances
connues et prises dans des conditions identiques, pour identifier les substances de l'échantillon. Les
substances peuvent être identifiées en calculant la valeur Rf qui peut être comparée à celles se trouvant
dans les tables. Cette valeur est calculée de la façon suivante : Rf = (distance parcourue par
l'échantillon) / (distance parcourue par le solvant)
Il y a plusieurs façons d'identifier les endroits où se trouvent les produits ainsi séparés :
Pour séparer des mélanges complexes de substances similaires, il peut être utile d'employer la
chromatographie à deux dimensions. Celle-ci s'effectue en deux étapes entre lesquelles on change de
solvant et on tourne le papier de 90°. Les interactions développées par le nouveau solvant seront
différentes, ce qui modifiera la séparation dans cette deuxième dimension et permettra une meilleure
séparation globale. La chromatographie sur papier peut aussi constituer une technique micro-
préparative : pour récupérer les produits ainsi séparés, les portions du papier où ils se situent sont
découpées et redissoutes ensuite. Les quantités récupérables sont de l'ordre du milligramme ou moins.
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2) Principe
Mécanisme de rétention : basé sur différentes forces d’attraction
- Van derWaals
- Debye
- Coulomb
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- Keesom
- Et autres
3 - Notions fondamentales
3.1 Paramètres fondamentaux :
a. Le temps de rétention (tR)
C'est le temps d'élution au maximum du pic mesuré à partir de l'injection.
Un chromatogramme type est schématisé, avec les paramètres principaux d’évaluation, sur la figure
suivante :
VR = tR . D = tR . v. s VM = to . D 18
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Grains de phase
stationnaire :
Volume total occupé : VS
Colonne
chromatographique Volume interstitiel ou volume
Volume interne : VI Mort occupé par la phase
mobile : VM
VI = VI = ¼ int2 * L
e. Volume de la phase stationnaire : VS
Ce volume n’est pas accessible sur le chromatogramme mais on peut le déduire si on connaît le volume
interne VI de la colonne : VS = VI - VM
f. Relation entre u et VM :
D = ( VM / L ) * u
U = D * L / VM
g. Calcul de VM et tM :
On connaît le débit et les caractéristiques de la colonne.
= VM / VI
VM = VI
VI = ¼ nt2 * L
VM = ¼ int2 * L
D = ( VM / L ) * u
u = D * L / VM
tM = L / u = VM / D
tM = VM / D
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tM = ¼ nt2 * L / D
h. Coefficient de distribution: KA
Rétention
AFM AFS
Élution
KA
KA Traduit l’importance relative des forces intermoléculaires qui existent entre le composé et les 2
phases
Le volume de rétention VR est relié directement au coefficient de distribution K par la relation:
VR = VM + K VS
VS : volume de la phase stationnaire (ou masse ou surface spécifique selon les unités de K).
Pour s'affranchir des paramètres géométriques de la colonne, on utilise, pour caractériser la rétention d'un
composé le facteur de capacité. En effet si k’ varie non linéairement avec la concentration en composé dans
chaque phase, un pic asymétrique se produit et VR varie avec la concentration du composé.
Si on considère une petite section de bandes de longueur dx le rapport des quantités du composé dans les deux
phases de cette section est le facteur de capacité de la colonne k'. (Ancienne appellation : facteur de capacité k’,
encore rencontrée). En chromatographie, le soluté se partage entre la phase stationnaire et la phase mobile. On
parle d’équilibre de partage ou de partition.
S (phase mobile) S (phase stationnaire)
Cet équilibre est régit par une constante de partage (de partition) K
K = CS/CM
CS et CM sont les concentrations du soluté S dans la phase mobile et dans la phase stationnaire.
On définit le facteur de rétention k’ par le rapport des quantités (ou des masses) de soluté entre phase
mobile et phase stationnaire à l’équilibre :
k’ = mS / mM = nS / nM = CS VS / CM VM = K VS / VM
k’ = K VS / VM
k’ = Qs/QM Qs +Qm = 1
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Le temps et le volume de rétention sont liés au facteur de capacité par les relations :
tR = to (1 + k') VR = VM (1 + k')
Pour une colonne donnée VS et VM sont des constantes et le facteur de rétention k’ ne dépend donc que de la
valeur de la constante de l’équilibre de partage K. Il ne dépend en particulier ni du débit, ni de la longueur de
la colonne.
Comme VI et VM varient de la même façon quand la longueur de la colonne change, ou quand le débit est
modifié k’ ne dépend pas de ces deux facteurs.
En revanche, k dépend des autres conditions opératoires et en particulier de la composition de l’éluant et/ou de
celle de la phase stationnaire qui modifient fortement la valeur de K si elles varient. De même la température
fait varier K et k’.
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Pour comparer entre elles des colonnes de différentes longueurs on définit la hauteur équivalente à un
plateau théorique.
Hauteur de plateau :
Ce paramètre est calculé pour des composés de référence car il permet de comparer des colonnes de
longueurs différentes, bien qu’il ne s’agisse en aucune façon d’une constante. Sa valeur dépend du
composé choisi et des conditions de l’expérience.
En chromatographie gazeuse, on a longtemps utilisé une valeur corrigée appelée hauteur de plateau
effectif Heff faisant intervenir l’efficacité réelle à la place de l’efficacité théorique.
3.4. Résolution
La résolution est la qualité de séparation de deux pics voisins. Pour traduire numériquement la plus
ou moins bonne séparation entre deux composés, on utilise le facteur de résolution R qui est calculé à
partir du chromatogramme, pour deux molécules (1) et (2) :
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Ou
RS = 1 si tR= 4σ
Une résolution de 1.5 est nécessaire pour une analyse quantitative (tR= 6σ), La séparation est alors
complète quand Rs = 1.5 (2 % de recouvrement des 2 pics)
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D’où
En général en chromatographie liquide la sensibilité des détecteurs est suffisante pour permettre
l'injection de faibles quantités et l'on se trouve dans la partie linéaire de l'isotherme. La pente est égale
CS = K. CM avec K, coefficient de distribution.
Il est mesuré par le rapport AB sur AC, grandeurs mesurées à 5 % de la hauteur du pic.
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avec
P perte de charge (en barye = 10-6 bars)
viscosité (poise)
L longueur de la colonne (cm)
v vitesse de la phase mobile (cm.s-1)
K° constante de perméabilité (cm2)
dp diamètre des particules (cm)
porosité interstitielle (volume interstitiel de la colonne/volume total).
L'équation de VAN DEEMTER (ou de KNOX) permet de suivre les variations de HEPT en
fonction de la vitesse linéaire de la phase mobile.
La résistance au transfert de masse constitue le facteur limitatif à la cinétique des échanges et pour
augmenter celle-ci il faut diminuer au maximum la distance que doit parcourir le soluté entre les
différents sites, ce qui est possible en diminuant la taille des particules.
Empiriquement il a été démontré que : HEPT = B. dp.
dp diamètre des particules; B et constantes pour une colonne donnée. Les valeurs de ß sont
sensiblement constantes et voisines de 1,6 à 1,8.
La figure ci-dessus illustre le gain d'efficacité quand on passe d'une silice avec dp = 20 mm à dp = 3
mm.
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Le remplissage des colonnes avec des phases stationnaires de fine granulométrie entraîne une
augmentation importante de l'efficacité, donc de la résolution. Un compromis doit cependant être
réalisé car :
si dp diminue : La perte de charge augmente de façon inversement proportionnelle à dp2
Comparaison des chromatogrammes de 3 phénothiazines (k'1 = 3 ; k'2 = 6,5 ; k'3 = 15) en fonction
du diamètre des particules d'un gel de silice. Colonne de 25 cm L et 2,1 mm de Ø, v = 0,7 cm.s-1,
détection 254 nm. Phase mobile : acétate d'éthyle / méthanol / éthylamine à 33 % (80/20/0,25).
A dp = 40 mm, P = 3 bars. B dp = 10 mm, P = 35 bars.
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1. Préambule :
Le concept de Chromatographie en phase gaz a été introduit par Archer Martin et Richard Synge en
1941 (Nobel Chimie 1952 pour le développement de la chromatographie de partage liquide liquide).
On distingue 2 types de chromatographie en phase gazeuese:
● Chromatographie gaz/solide: chromatographie d'adsorption. Peu utilisée en raison des
traînées dans les pics d'élution provoquées par la non linéarité du processus d'adsorption. CGS.
● Chromatographie gaz/liquide, basée sur le partage des constituants à séparer, les solutés, entre
une phase gazeuse mobile inerte appelée gaz vecteur et une phase liquide fixée sur la surface
d'un support poreux inactif. CGL
2. Définition et Principe :
La chromatographie en phase gazeuse ou CPG s’applique à des échantillons gazeux ou susceptibles
d’être volatilisés par élévation de la température.
Cette technique s’applique donc aux molécules de bas poids moléculaires (PM < 500 g mol-1) et
aux composés stables avec la température. Pour les composés thermolabiles ou peu volatils,
l’analyse ne sera possible qu’après des réactions de transformation (dérivatisation).
Dans cette technique chromatographique :
• La phase stationnaire est un liquide à haut point d'ébullition (G/L), ou solide dans ce cas, la phase
stationnaire est un polymère poreux (G/S).
• La phase mobile est un gaz qui balaie en permanence la colonne et qui est encore appelé gaz vecteur
ou gaz porteur.
Cette chromatographie permet la séparation des produits légers et en particulier des gaz.
• La phase mobile est un gaz inerte (N2, He, Ar,...)
• Les solutés à analyser sont injectés à l'état pur ou en solution. Les quantités de produit
injectées sont de l'ordre de quelques µl (2 à 3 µl).
•
Entrée : Haute Pression Sortie : Pression atmosphérique
3. Objectifs
• Séparer des molécules non chargées, volatils et thermiquement stable.
• Si besoin, dérivatiser pour augmenter la volatilité.
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Les colonnes capillaires sont, comme leur nom l’indique, des colonnes de très faible diamètre
interne qui varie de 0,1 à 0,35 mm et de longueur de 15 à 100 m.
Les colonnes sont des tubes vides à l’intérieur desquels la phase stationnaire est déposée sur la paroi
interne sous forme d’un film régulier. Elles sont appelées :
• WCOT (Wall Coated Open Tubular) lorsque la phase stationnaire est liquide
• SCOT (Support Coated Open Tubular) lorsque la phase stationnaire est déposée sur un support
solide inerte.
• PLOT (Porous Layer Opent Tubular) lorsque la phase stationnaire est une couche poreuse. Les
colonnes capillaires sont préparées à partir de silice fondue très pure, issue de la combustion dans une
atmosphère d’oxygène de SiH4 ou de SiCl4. Leurs parois sont renforcées par une gaine extérieure en
polyimide (polymère mécaniquement et chimiquement protecteur Tmax = 370°C) qui est appliquée
pendant l’étirage du capillaire. Les colonnes ainsi obtenues sont très flexibles et peuvent être enroulées
en spirale d’une dizaine de centimètres.
La paroi interne de la silice subit divers traitements qui dépendent de la technique de fixation de la
phase stationnaire qui sera constituée d’un film uniforme de liquide de quelques dixièmes de
micromètre d’épaisseur.
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Ce rapport de phase correspond au rapport du volume de la phase mobile sur la phase stationnaire. Il
apparait dans la formule
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Le volume de la phase mobile est égal à Vm = 2.r2.L (où L est la longueur de la colonne).
Le volume de la phase stationnaire est égal au volume de la couronne d'épaisseur e.
Soit Vs = 2.r.L.e
et par conséquent :
On peut déduire que le temps d'analyse (tr) augmente si : Le diamètre intérieur de la colonne capillaire (d)
diminue, l'épaisseur du film de phase stationnaire (e) augmente.
En outre s'il n'y a aucune affinité entre un produit et la phase stationnaire, soit K=0 on a tr = tm, ce
qui est le cas de l'air ou en première approximation du méthane.
On peut déduire que : Pour bien analyser une substance volatile, il faut augmenter k', donc
diminuer le diamètre (d) de la colonne et (ou) augmenter l'épaisseur du film de phase
stationnaire (e).
Et pour bien analyser une substance peu volatile, il faut diminuer k', donc augmenter le
diamètre (d) de la colonne et (ou) diminuer l'épaisseur du film de phase stationnaire (e).
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Les polysiloxanes sont connus sous le nom d’huiles ou de gommes silicones. Elles répondent à la
répétition d’un motif de base comportant deux chaînes carbonées par atome de silicium. Grâce à leur
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gamme de température d’utilisation très étendue, ce sont des phases les plus utilisées pour les colonnes
capillaires.
R1 et R2 sont soit des chaînes alkyle ou aryle simples (méthyle ou phényle) ou comportant des fonctions
(cyanopropyle (-C3H6CN), trifluoropropyle(-C3H6CF3)).
La diversité de ces groupements et de leur enchaînement sont très grands : il existe un nombre
considérable de phases qui offrent de multiples possibilités de séparation en modulant la
polarité et les caractéristiques des colonnes (50 < T < 350°C).
polarité et les caractéristiques des colonnes (50 < T < 350°C).
Les différentes marques commerciales se distinguent par des lettres (OV, SE, XE…) auxquelles cette
phase est greffée sur la colonne en silice par l'intermédiaire une liaison -O-Si-O- . Suivant le
pourcentage de groupement R par rapport aux groupes CH3, on peut modifier la polarité de la colonne
et donc ses propriétés en chromatographie.
Si R= CH3, la colonne est complètement apolaire et sépare les produits suivant leur point d'ébullition
(noms commerciaux : DB-1, OV101, SE-30...).
Si le % de R= Phényle est égal à 5%, on a la colonne la plus utilisée en CPG, elle est répertoriée
sous les noms commerciaux suivants: DB5, CPsil5, OV5...
Si on incorpore un substituant cyanopropyle (R=-CH2-CH2-CH2-CN) la polarité augmente
beaucoup (à cause du fort moment dipolaire du groupe -CN). Ce sont les phases DB 1701, CPSil
18...
Ces phases à base de silicone présentent deux avantages pour la CPG :
Une bonne inertie chimique, elles ne réagissent ni avec les phases stationnaires, ni avec les
produits injectés.
Une très bonne tenue à la température, elles peuvent être chauffées sans dommage jusqu'à
300°C
Ils existent d'autres phases beaucoup plus polaires à base de polyethylène glycol.
HO-(-CH2-CH2-O-)n-O-(Silice)
Elles sont greffées sur les parois en silice de la colonne par l'intermédiaire d'une liaison Si-O-C
Les dénominations commerciales de ces phases sont: Carbowax, DB-wax, CP wax 52.
Ces phases sont utilisables entre 20° et 250°C, elles sont moins inertes que les phases siliconées,
elles sont en particulier très sensibles à l'oxygène.
Les polyesterglycols
L’estérification des glycols par des diacides à chaînes courtes, tels les acides succinique ou adipique,
forment des polymères utilisés pour les phases stationnaires polaires. A titre d’exemple, on retrouve
parmi ces phases :
• les BDA : adipates de butane diol
• les BDS : les succinates de butane diols
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Les courbes de Van Deemter, H = f(u), montrent : L’efficacité en fonction de la nature et de la vitesse linéaire
du gaz vecteur. ces courbes typiquent de van deemter montrent que l’H2 est parmi ces 3 gaz celui qui permet les
separations les plus rapides à performances égales. noter l’augmentation de la viscosite de ces gaz en fonction
de la temperature. Malheureusement l'hydrogène est un gaz dangereux présentant des risques d'explosion.
Pour ces raisons de sécurité, c'est l'hélium qui en général utilisé.
En général, la nature du gaz ne modifie pas de manière significative les valeurs de coefficient de
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A= λ.dp
λ : facteur de remplissage de la colonne
dp : diamètre des grains ou des particules
Si Colonne pleine : A ≠ 0
Si Colonne capillaire (G.C.) : A = 0 B
H C.u
→ Equation de Golay pour la GC en colonne capillaire : u
Ce terme A est absent par nature dans les colonnes capillaires car il n’y a pas de remplissage de la
colonne. La courbe correspondante montre l’abaissement de la courbe consécutif à la suppression du
terme A.
La diffusion turbulente de la phase mobile au travers d'un support solide est :
Indépendante du débit
Dépend du remplissage de la colonne (l) et de la taille des particules (dp)
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u u
mesure la mobilité du composé dans la phase mobile
plus faible dans les liquides que dans les gaz
augmente avec la température
diminue quand la viscosité du milieu augmente.
C’est la dispersion des molécules dans une direction parallèle à l'axe de la colonne, c’est une diffusion
selon le gradient de concentration, qui est d'autant plus importante que le débit de la phase mobile est
faible. La diffusion dans le sens inverse à l'écoulement est plus importante, elle est due au débit de la
phase mobile.
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On le voit sur le schéma, une séparation efficace requière une différence suffisante entre les tr et une
largeur de pic restreinte.
En résumé : Pour réduire H et augmenter N : On peut diminuer
le diamètre de la colonne
le diamètre des particules
la température (CPG), T: pas très utile pour CL (DM est trop petit)
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4.5. Injecteurs
La phase d’injection est une étape importante de l’analyse. L’introduction trop lente des
échantillons cause souvent un élargissement des pics et réduit la résolution. Les caractéristiques des
injecteurs ainsi que les modes d’injection diffèrent suivant les types de colonnes auxquelles ils sont
connectés.
Les injecteurs par vaporisation directe :
Ce type d’injecteur est utilisé pour les colonnes remplies et pour les colonnes capillaires de 530 µm qui
nécessitent un débit de gaz vecteur de plus de 10 ml/min.
L’échantillon est prélevé à l’aide d’une micro seringue puis est injecté à travers un septum en
élastomère dans une chambre de vaporisation située au début de la colonne. La chambre
d’injection est habituellement maintenue à 50°C au dessus du point d’ébullition du constituant le
moins volatil de l’échantillon.
Ces injecteurs sont constitués d’un tube métallique doublé d’un chemisage en verre (un insert) balayé
par le gaz vecteur et chauffé à la température de consigne. L’une des extrémités de l’injecteur est
obturée par le septum pour permettre le passage de l’aiguille de la microseringue, l’autre extrémité est
raccordée à la colonne. La totalité de l’échantillon injecté part dans la colonne en quelques secondes.
Ces injecteurs sont utilisés pour les colonnes capillaires à faible débit car les volumes introduits avec la
microseringue sont souvent trop importants pour ce type de colonne et peuvent les saturer. On utilise
alors des injecteurs pouvant fonctionner avec deux modes : avec ou sans division (split ou splitless).
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En mode split : le gaz vecteur arrive avec un grand débit dans la chambre de vaporisation. Une
vanne de fuite sépare le courant gazeux en deux parties dont la plus petite est la seule à pénétrer dans
la colonne. Un dispositif règle le débit de fuite (généralement entre 50 et 100 ml/min) et le facteur de
division varie entre 1/20ème et 1/500ème (95 à 99,8%).
En mode splitless : ce mode d’injection est réservé à l’analyse de traces. On injecte l’échantillon
avec la vanne de fuite fermée durant 0,5 à 1 minute afin que les composés vaporisés en même temps que
le solvant se concentrent sur les premiers centimètres de la colonne. Puis l’ouverture de la vanne de
fuite élimine ensuite de l’injecteur les composés moins volatils qui nuiraient à l’analyse.
4.6. Détecteurs
Les détecteurs décèlent la présence des substances chromatographiées dans le gaz vecteur au fur et à
mesure de leur élution. Ils sont toujours placés en sortie de colonne. Ces substances modifient une
propriété chimique ou physique du gaz et ces variations sont transformées par le détecteur en signaux
électriques qui sont amplifiés et transcrits sous forme d’un graphique.
Un détecteur idéal doit présenter les caractéristiques suivantes :
Bonne sensibilité.
Bonne stabilité et reproductibilité.
Réponse linéaire sur plusieurs décades de concentrations.
Domaine de température de fonctionnement compris entre la température ambiante et au
moins 400°C.
Temps de réponse rapide et indépendant de la vitesse d’écoulement.
Grande fiabilité et facilité d’utilisation.
Réponse uniforme ou sélective pour différents solutés.
Conservation de l’intégrité de l’échantillon
Limite de détection (LD) : c’est la quantité de soluté requise pour avoir un rapport signal
bruit au moins égal à 3.
Limite de quantification (LQ) : c’est la quantité de soluté requise pour avoir un rapport signal
bruit au moins égal à 10.
Domaine de linéarité (LL) : domaine dans lequel la réponse du détecteur est directement
proportionnelle à la concentration.
Sélectivité : propriété du détecteur à ne pas répondre de la même manière à toutes les espèces x,
capacité à analyser des molécules spécifiques.
Sensibilité : capacité d’un détecteur à répondre à de faibles variations de C ou de m.
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Principe :
Son principe est basé sur l’ionisation des molécules combustibles dans une flamme constituée d’air et
d’hydrogène et en la mesure du courant résultant.
Les composés sont brûlés dans une flamme, on forme des radicaux, le courant produit est quasi
proportionnel au nombre d’atomes de carbone. Le courant gazeux sortant de la colonne arrive dans
une flamme d’hydrogène et d’air (T = 210°C). La plupart des composés organiques sont détruits par
combustion et produisent des ions capables de conduire l’électricité à travers la flamme. Une différence
de potentiel de 100 à 300 V est appliquée entre deux électrodes : une électrode de polarisation
(brûleur) et une électrode collectrice, électrode annulaire disposée au sommet de la flamme qui
collecte le courant ionique très faible (10-12 A). Le signal est transformé et amplifié en une
tension mesurable.
En l'absence de solutés à la sortie de la colonne le gaz vecteur arrivant à débit constant au détecteur,
provoque un courant ionique résiduel très faible et constant qui génère une ligne de base parfaitement
rectiligne.
Lorsqu'un soluté brûle dans la flamme du détecteur il y a formation, en particulier, d'ions négatifs et
d'électrons qui sont captés par une électrode collectrice portée à un potentiel positif par rapport à la tête
du brûleur, ceci provoque la création d'un courant (quelques nA) qui est amplifié puis transmis au
calculateur-enregistreur.
L'intensité de ce courant étant proportionnel à la quantité de substance brûlée donc à la quantité de
soluté dans le mélange, cette technique d'analyse est parfaitement adaptée aux dosages quantitatifs.
Remarque :
Le détecteur à ionisation de flamme ne donne aucune réponse avec les gaz, les composés inorganiques
et des corps très simples comme H2O, NH3, CO2, H2C=O....
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Le choix du gaz vecteur est beaucoup plus large que dans le cas des détecteurs à catharomètres. Celui
qui est le plus fréquemment utilisé est l’azote qui est à meilleur marché.
Avantages : Le détecteur à ionisation de flamme présente une sensibilité élevée (≈10-13
g de soluté / ml de gaz vecteur). Cette sensibilité évolue selon les molécules : elle est maximale pour
les molécules possédant des atomes de carbones liés à d’autres atomes de carbone o u : des
atomes d’hydrogène. La sensibilité diminue si le composé possède des groupements fonctionnels
tels que : carbonyles, alcool, halogène et amine.
Il présente un domaine étendu de réponse linéaire (≈107). Il est robuste et simple d’utilisation.
Inconvénient : il détruit l’échantillon lors de sa détection.
Ce détecteur est un détecteur sélectif qui est très sensible pour les composés organiques azotés ou
phosphorés.
Son principe est le même que celui du FID. L’effluent sortant de la colonne est mélangé avec
l’hydrogène et est brûlé dans une flamme. Le gaz chaud circule sur une pastille en céramique (en
silicate de rubidium ou de césium) chauffée électriquement. Cette pastille sert d’électrode et on lui
applique une tension de 180V par rapport au collecteur. A cette température de 600 à 800°C, il se
forme au voisinage de la pastille et sans que l’on puisse expliquer le phénomène, un plasma d’ions
lorsque la molécule étudiée contient de l’azote ou du phosphore. Il résulte un courant ionique
important.
Détecteur à conductibilité thermique quasi universel comprenant un montage différentiel (pont de
Wheastone) dont les résistances compensent le déséquilibre de conductivité par une perte de chaleur.
Le gaz vecteur doit avoir une bonne conductibilité thermique tel que H2 ou He et posséder une
conductivité différente de celle des solutés. Les conductibilités thermiques de l’hydrogène et de
l’hélium sont environ 6 à 10 fois plus grandes que celles de la plupart des composés organiques. Dès
lors, la présence de molécules organiques, même en petite quantité, entraîne une variation
relativement importante de la conductivité thermique de l’effluent. Les conductivités de la plupart
des autres gaz vecteurs étant trop proches de celles des constituants organiques, l’utilisation d’un
détecteur à conductivité thermique impose l’utilisation d’hydrogène ou d’hélium comme gaz vecteur.
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Caractéristiques :
LD : 10-9 g.mL-1
Linéarité faible : 3 à 4 décades (10 à 10000).
Volume de 20 µL à 140 µL.
Répond en concentration
Contrôle de température est très important.
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Caractéristiques :
Très spécifique des composés halogénés.
LD : 5.10-4 g.s-1 de Lindone.
Linéarité : 104.
Répond en masse.
Pour ce type de détecteur, le gaz vecteur le plus fréquemment utilisé est l’azote.
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Les avantages : c’est un détecteur sélectif. Il est essentiellement utilisé pour l’analyse des
pesticides chlorés. Sa sensibilité est très grande et on peut atteindre des valeurs voisines du picogramme
(10-12 g), mais elle varie de façon considérable selon la nature des substances. Elle est très élevée pour
les molécules renfermant des halogènes et croît quand on passe de l’iode au fluor (I < Br < Cl < F).
La linéarité de la réponse n’est qu’approximative (gamme dynamique de 104 avec l’azote).
Inconvénients : l’utilisation de ce détecteur demande des précautions particulières. Il est
extrêmement sensible et exige une grande pureté des solvants servant à la préparation et à
l’injection des extraits à chromatographier. De plus, sa spécificité vis-à-vis des molécules
électrophiles ne permet pas d’utiliser des solvants chlorés. De même, le contact des solutions à
chromatographier avec des récipients ou des bouchons en matière plastique est à éviter.
La présence d’une source radioactive dans ce détecteur le soumet à une réglementation
particulière (contrôle de source radioactive, agrément du laboratoire, maintenance).
Caractéristiques :
L’élément analysé dépend du choix du filtre.
LD : 2.10-11 g.s-1 pour S.
3.10-13 g.s-1 pour P.
Linéarité : 5 décades pour P
La racine carré de la réponse est proportionnelle à la quantité injectée.
Répond en masse.
Caractéristiques :
LD : 2.10-14 g.s-1.
Spécificité : N/C 106.
N/P >10 . 2
Les composés à analyser sont ionisés par un faisceau UV intense au Xe ou Ar d’énergie respective 8,3
eV et 11,7 eV ; des électrodes collectent les ions formés. Il appliqué pour les dérivés aromatiques et les
composés insaturés.
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Kovats, en 1958, a proposé l'indice de rétention I comme paramètre d'identification des solutés. Le
chromatogramme en régime isotherme d'un mélange de n alcanes montre que les log(t'r) croissent
linéairement en fonction du nombre n d'atomes de C.
Par définition: I (n alcane) = 100 x nombre d'atomes de carbone indépendamment du remplissage de la colonne,
de T et des autres conditions de chromatographie.
I (soluté) peut être obtenu à partir d'un mélange du soluté et d'au moins 2 alcanes normaux (hydrocarbures
aliphatiques linéaires saturés CnH2n+2) qui encadrent I (soluté).
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Explication
soluté A dans phase mobile → soluté A dans phase stationnaire ΔrG0 pour qu'il y ait séparation
chromatographique, il faut ΔrG0 < 0 , K = [A]Stat / [A] Mob
K est donc la constante d'équilibre et le rapport de distribution puisque ΔrG0 = RT
et que K = . k' = . t' / tM
Ln t' = Ln K + Ln ( tM / ) ;
Ln t' = -ΔrG0 / RT + Ln ( tM / ) pour A
La courbe Ln t’en fonction de n des n alcanes A, B, C, ... varie comme (ΔrG0) à T ct.
Il en est de même pour log t'
L’objectif est de caractériser la rétention de différents solutés sur une phase stationnaire. Pour un
alcane linéaire : I = 100n, avec n : le nombre d’atomes de carbones.
La droite de Kovats est établie sur une série d’homologues et dans des conditions opératoires fixées en
régime isotherme et isobare.
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considérée. Il est défini comme étant le produit par 100 du nombre de carbones de « l’alcane linéaire»
ayant le même temps de rétention réduit que le composé inconnu injecté.
Deux méthodes sont utilisées pour trouver ce nombre de carbones :
• la méthode graphique qui s’appuie sur la droite de Kovats,
• la méthode basée sur le temps de migration réduit des deux alcanes qui encadrent le
produit X sur le chromatogramme : Pour un composé X : IX = 100β, avec β le nombre fictif d’atomes
de carbones de l’alcane linéaire équivalent où :
log tR' ( X ) log tR' (n)
IX 100n 100
log tR' (n 1) log tR' (n)
A la différence de la droite de Kovats, les indices de rétention ne dépendent que de la phase
stationnaire et non de la colonne et des conditions opératoires d’analyse.
Calcul graphique d’un indice de rétention de kovats (I = 100.nx) sur une colonne en régime isotherme
Remarque : nx peut être fractionnaire bien qu’il s’agisse d’un « nombre de carbones équivalent
La somme de ces 5 valeurs calculées a été retenue pour définir la polarité globale de la phase testée. Ces
constantes, qui ont un lien avec la structure des molécules, permettent d’apprécier les forces
d’interaction soluté/phase stationnaire en relation avec quelques grandes classes de composés.
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A.U : 2015-2016 Département de Chimie Pr : A. Dari
Un produit dont l’indice a une valeur élevée indique que la phase étudiée retient fortement les composés
qui seront porteurs de la fonction organique considérée.
Ainsi pour séparer un hydrocarbure aromatique d’un mélange contenant des cétones, on choisira une
colonne pour laquelle la constante pour le benzène est assez différente de celle de la butanone. Ces
différences d’indices de rétention figurent dans la plupart des catalogues de fabricants de colonnes de
chromatographie.
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Le terme «chromatographie liquide» s'applique à toutes les techniques dont la phase mobile est
liquide.
De façon schématique, une colonne contient une phase solide fixe, percolée à débit constant par une
phase liquide mobile. Celle-ci est maintenue en surpression grâce à un réservoir. On dépose en haut de
la phase fixe un mélange de constituants avant de relancer le débit de la phase mobile.
2. Principe.
En chromatographie sur colonne, un réservoir de phase mobile vient alimenter une colonne qui porte,
entassée dans sa structure cylindrique, la phase stationnaire sous forme de petites particules.
La phase mobile, à sa sortie de la colonne, traverse un dispositif de détection conçu pour déceler la
présence de composés séparés.
Elle termine finalement sa course dans un collecteur de fraction si les composés séparés présentent un
intérêt quelconque à être récupérés.
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Alors que les autres méthodes chromatographiques sont habituellement employées pour l'analyse et la
séparation de très faibles quantités de produits.
La chromatographie sur colonne « CLC » peut être une méthode préparative; elle permet en effet la
séparation des constituants d'un mélange et leur isolement, à partir d'échantillons dont la masse peut
atteindre plusieurs grammes. Elle présente cependant plusieurs inconvénients:
3. Mode d’élution
Pour éluer les différents composés en chromatographie liquide, une phase mobile de composition
soit uniforme tout au long de la séparation « mode isocratique », soit variable dans le temps
« mode gradient d’élution »
Très souvent cependant, en quête d'une efficacité accrue du processus de séparation, il est plus
performant de modifier la composition de la phase mobile en cours d'opération. La modification se fait
par étapes ou encore de façon continue. On parle dans ce dernier cas de gradient d'élution. C'est à
l'aide de différentes pompes précises que le mélange de deux ou de plusieurs solvants d'élution, en
proportions continuellement modifiées, est effectué.
Afin d'améliorer la séparation et l'aspect d'un chromatogramme, il est souvent approprié d'utiliser un
gradient de concentration.
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C'est le cas, par exemple, quand il est impossible de choisir une phase mobile unique qui procure des
valeurs de k' optimales pour tous les composés, de sorte que chaque pic soit séparé correctement des
autres dans un délai raisonnable.
Un exemple de l'utilisation d'un gradient d'élution entre deux solvants pour maximiser la résolution
est présenté à la figure suivante. La séparation est amorcée avec 100% d'un premier solvant
Mais, immédiatement, un second, le modificateur de polarité, est introduit dans le système.
Sa proportion dans la phase mobile, à l'origine de 0% (indiqué sur la figure), augmente
continuellement et progressivement jusqu'à remplacer complètement le premier solvant (100% de
modificateur).
L'élution des différents composés est ainsi provoquée et contrôlée par une proportion de plus en plus
élevée du second solvant, qui au terme du processus constitue la totalité de la phase mobile.
Sans utiliser de gradient, la séparation, dans le cas de la situation décrite, serait très longue avec le
premier solvant, montrant les derniers pics du chromatogramme très étalés.
À l'inverse, dans le cas d'une élution provoquée uniquement par le second solvant, la séparation serait
très rapide, trop rapide, et les pics mal résolus entre eux.
La phase stationnaire en chromatographie liquide peut être plane, comme c'est le cas en
chromatographie sur couche mince ou sur papier, ou encore se présenter sous la forme de particules de
faibles tailles entassées dans un tube, une colonne.
La séparation modulée par un gradient de concentration dans la phase mobile
4. Principaux modes de séparation en chromatographie liquide
Il existe plusieurs modes possibles en chromatographie liquide à haute performance. Ils correspondent
chacun à un type précis d’interaction:
adsorption
partage
échange d’ion
exclusion par taille
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La chromatographie d'adsorption sur colonne est une technique de fractionnement qui peut servir à
l'analyse et à la préparation. La silice et l’alumine sont les phases stationnaires les plus utilisées.
Le soluté et le solvant peuvent être attirés par les sites polaires situés à la surface de la phase
stationnaire adsorbante.
La chromatographie d'adsorption est caractérisée par une phase stationnaire solide et une phase mobile
liquide. C'est une méthode d'HPLC.
4.1.1. Principe :
Cette chromatographie liquide-solide est basée sur la répartition des solutés entre l’adsorbant fixe et la
phase liquide mobile. Chacun des solutés est soumis à une force de rétention (par adsorption) et à une
force d’entraînement par la phase mobile. L’équilibre qui en résulte aboutit à une migration
différentielle des solutés de l’échantillon à analyser, ce qui permet leur séparation.
L’adsorption est un phénomène de surface par lequel des molécules se fixent sur la surface d’un
adsorbant, selon divers processus plus ou moins intenses. Le phénomène inverse, par lequel les molécules
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adsorbées sur une surface s’en détachent se nomment la désorption. Il existe différents types
d’adsorption :
- L’adsorption physique ou physisorption met en jeu des liaisons faibles, du type forces de Van der
Waals. Elle est en général réversible et un équilibre de partage s’établit entre la phase mobile et la
phase fixe.
- L’adsorption chimique ou chimisorption met en jeu des liaisons fortes dont l’énergie est comparable
à celle de formation des liaisons chimiques. Elle est souvent irréversible (formation de liaisons
covalentes) ou difficilement réversible (formation de liaisons ioniques) et engendre une couche
monomoléculaire.
L’absorption, par contre, est un phénomène de profondeur, par lequel une substance s’incorpore dans
une autre substance.
Ce sont des solides très divisés (l’adsorption est un phénomène de surface), ainsi, 1 g d’alumine pour
chromatographie peur représenter une surface de l’ordre de 100 m2. On peut distinguer : - Les
adsorbants à faible capacité d’adsorption, comme le talc ou le carbonate de sodium. - Les adsorbants
forts, comme le gel de silice, l’alumine ou le charbon actif. Certains adsorbants présentent une forte
polarité électrique, comme le gel de silice ou l’alumine, alors que d’autres, comme le charbon actif ou les
phases inverses ont une faible polarité.
Un adsorbant est une substance dont les atomes centraux (au cœur de la matière) sont soumis à des
forces égales dans toutes les directions tandis que les atomes de surface sont assujettis à des forces qui
ne s’équilibrent pas et peuvent attirer des molécules de la solution environnante pour établir l’équilibre.
La phase stationnaire est généralement un gel de silice.
Les gels de silices présentent en surface des groupements silanols Si-OH qui sont soit libres soit reliés
entre eux par des liaisons hydrogènes, soit liés à des molécules d’eau par liaison hydrogène. Il existe
aussi de ponts siloxane obtenus par chauffage léger (déshydratation) (comme des époxydes mais avec
des atomes de Si à la place du C).
Les gels de silices sont légèrement acides et donc bien adaptés aux produits basiques. Ils sont
hydrophiles et polaires.
O H
Si
O
Si O
H
O
Si
O H
Groupements silanols Si-OH à la surface de la silice.
4.2 .Chromatographie de partage (La phase stationnaire et la phase mobile sont liquides)
4.2.1 Principe
Elle est basée sur la différence de solubilité du soluté dans la phase mobile et la phase stationnaire.
Le soluté se distribue selon le coefficient de partage K = Cs/Cm
avec Cs : la concentration du soluté dans la phase stationnaire
et Cm : la concentration du soluté dans la phase mobile.
Pour séparer 2 constituants, il faut qu’ils aient des coefficients de partage différents. Dans les colonnes
actuelles, la phase mobile est un liquide « fixé » par liaison covalente sur un support. Ce sont les
colonnes greffées.
Il y a 2 types de chromatographie de partage:
Chromatographie de partage sur phase normale
Chromatographie de partage sur phase inversée
ou à une silanisation :
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De gauche à droite sont représentées : Une silice non greffée (phase normale), une silice greffée
organosilanée de type C18 (phase inverse) et finalement, une silice greffée par une chaîne aliphatique
de type C18 également (phase inverse).
La rétention est basée sur le partage du soluté entre les deux phases liquides (solubilité relative) La
Migration de trois composés en fonction de leur répartition entre les deux phases est représentée dans
la figure suivante.
Les échangeurs d'ions sont des billes qui portent des groupements ionisables dont la charge est :
Positive : résines échangeuses d'anions qui fixent des Négative : résines échangeuses de cations qui
molécules chargées négativement : fixent des molécules chargées positivement :
---R+...M- ---R-...M+
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4.3.2. Principe.
Dans un premier temps, la résine est équilibrée dans un tampon dont le pH est tel que le groupement
porté par l'échangeur d'ions soit ionisé :
dans le cas d'une base (échangeur d'anions), le pH doit être inférieur au pKa du groupement
ionisable (exemple : le pKa du groupement diéthylaminoéthylammonium est 9,5)
dans le cas d'un acide (échangeur de cations), le pH doit être supérieur au pKa du groupement
ionisable (exemple : le pKa du groupement carboxyméthyl est 4)
Les molécules à séparer sont dans le même tampon (donc au même pH) et en fonction de leur point
isoélectrique (pI), elle porte une charge nette :
négative : le pI de l'albumine de sérum bovin est 4,9, cette protéine est chargée négativement à
pH 7
nulle
positive : le pI du cytochrome c est 10,7, cette protéine est chargée positivement à pH 7
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En toute rigueur, le paramètre physico-chimique qui intervient est la dimension des molécules, donc
leur volume et donc plus précisément leur rayon de Stokes. Mais cette relation univoque [masse
molaire - rayon de Stokes] n'est valable que pour des protéines dites "globulaires", c'est-à-dire
assimilées à des sphères.
la géométrie : pour une même masse molaire, une protéine "allongée" (exemple,
la calmoduline) n'aura pas les mêmes dimensions qu'une protéine globulaire.
les modifications post-traductionnelles : par exemple, les longues chaînes d'oses modifient
fortement la géométrie des protéines glycosylées et les rend plus denses ; à l'inverse, les
lipoprotéines sont "allégées" par la présence de lipides.
4.5.2. Principe.
La phase stationnaire est constituée de billes de polysaccharides (type "Sephadex™" ou
"Sepharose™") gonflées dans le solvant utilisé pour l'élution :
Le volume des billes est très finement calibré, ainsi les molécules dont le volume est supérieur à celui
des billes ne peuvent y pénétrer et sont éluées rapidement.
En revanche, les molécules dont le volume est inférieur à celui des billes y pénètrent et y subissent des
frottements qui les retardent.
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mobile est plus rapide que pour les petites molécules, le trajet parcouru est moins long et elles sont éluées
plus rapidement. Finalement, les grosses molécules ne peuvent pénétrer dans les pores du gel (elles sont
exclues), il n’y a donc pas de répartition entre la phase mobile et le gel, leur trajet est donc réduit au
minimum et elles sont éluées en premier.
En conclusion, si l'on connait la masse molaire de la molécule que l'on veut séparer d'un mélange par
cette technique, il faut choisir le gel le mieux adapté : c'est celui dont le domaine de fractionnement,
c'est-à-dire la gamme des masses molaires pour lesquelles il y a diffusion partielle ou totale, englobe la
masse molaire de la molécule à purifier (voir un exemple). Cette technique permet la séparation des
molécules en fonction de leur taille et de leur forme.
enfin, le volume total du gel (Vt) est la somme du volume des billes et du volume externe aux
billes : il est donné par le volume d'élution d'une molécule qui diffuse totalement dans les billes
et qui est donc totalement retardée.
Ve -V0
KD =--------
On définit le coefficient de partition : Vt - V0
on trace la droite étalon : log (masse molaire) = f (KD) (ou masse molaire = f (KD) sur une
échelle semi-logarithmique)
on détermine le volume d'élution d'une molécule X dans les mêmes conditions de
chromatographie que pour le mélange des standards
on reporte le KD de la molécule X sur la partie linéaire de la droite étalon et ainsi on
détermine sa masse molaire.
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Un changement de la phase mobile (pH, force ionique ou ajout d'un compétiteur) permet ensuite
d'éluer les substances intéressantes, avec un facteur de purification pouvant atteindre 1000.
La chromatographie d'affinité s'utilise avec des colonnes basse pression ou des supports à haute
performance .
C'est le type de chromatographie le plus sélectif, une protéine pouvant être purifiée d'un facteur 103 à
104 en une seule fois.
Le principe de la chromatographie d'affinité repose sur la reconnaissance entre une molécule du
mélange à séparer et une molécule greffée sur la résine, que l'on appelle le ligand, ces deux molécules
interagissant de manière hautement spécifique :
l'adsorption de la molécule à séparer sur le ligand fixé à la résine est effectuée dans des
conditions physico-chimiques (pH, force ionique, concentration de la molécule à
adsorber...) favorables à la liaison molécule - ligand.
dans ces conditions, les molécules du mélange à séparer qui n'ont pas (ou peu) d'affinité pour le
ligand sont éluées au fur et à mesure qu'on le fait passer sur la résine.
on désorbe ensuite les molécules spécifiquement fixées au ligand en modifiant les conditions physico-
chimiques de telle sorte que la liaison molécule - ligand soit rompue : le plus souvent, on ajoute
une tierce molécule qui entre en compétition avec le ligand greffé pour la molécule à séparer. En
d'autres termes, on déplace l'équilibre de liaison molécule - [ligand greffé] en faveur de l'équilibre
molécule - [tierce molécule].
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concanavaline A (les lectines en général) : protéines fixation sur des résidus α-D-
qui se fixent sur des résidus spécifiques de la partie mannopyranosyl ou α-D-
osidique des glycoprotéines et qui ont des propriétés glucopyranosyl terminaux
agglutinantes (exemple : érythrocytes). desglycoprotéines
plasminogène
lysine
ARN ribosomal
métalloprotéines
iminodiacétate : chélateur de métaux
protéines à groupements cis-
boronate
diol
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imidocarbonates sont formés sur lesquels on peut fixer des ligands contenant des amines libres,
par exemple une protéine par la chaîne latérale de ces lysines. Les groupes hydroxyles qui n'ont
pas réagit sont bloqués par action de l'éthanolamine ou la glycine.
les groupes hydroxyles du support peuvent être activés par le carbonyl di-imidazole.
l'activation du support peut être faite avec le gtutaraldéhyde qui se polymérise et forme des
chaînes à 5 carbones qui constituent des points de fixation à une certaine distance de la
matrice.
une autre méthode d'activation utilise le chlorure de tosyle et elle permet le couplage de
molécules qui possèdent un groupement aminé, thiol ou phénol.
Pour rendre certains ligands accessibles au site de fixation sur la molécule avec laquelle ils
interagissent, il est nécessaire d'augmenter la longueur de la chaîne carbonée à l'extrémité de laquelle
se situe le groupement activé. Cette chaîne additive s'appelle un bras espaceur.
La chromatographie d'affinité est la méthode la plus sélective. Cependant, c'est aussi la plus délicate à
mettre en oeuvre car elle nécessite la mise au point des conditions expérimentales idoines pour obtenir
un gel correctement activé :
le ligand doit être orienté de manière optimale pour une parfaite reconnaissance
stéréochimique de la molécule que l'on veut séparer
il ne faut pas que le ligand subisse l'action des enzymes, c'est pour celà qu'on utilise davantage
des analogues de substrats (inhibiteurs compétitifs par exemple) que les substrats eux-mêmes
il faut trouver des conditions d'élution de la molécule fixée au ligand qui préserve sa fonction
biologique.
en conséquence, cette méthode chromatographique est coûteuse
On appelle paire d'ions une entité formée par l'association de deux ions de charge opposée.
La paire d'ions a donc une charge nette nulle et peut dans ce cas présenter des propriétés ±
hydrophobes qui permettent de l'analyser par sur une colonne de chromatographie en phase inverse.
Pour arriver à cette utilisation, on emploie des phases mobiles qui contiennent un détergent
anionique ou cationique.
Ces détergents sont des molécules ionisées qui comportent par ailleurs des chaînes carbonées
hydrophobes (ex tétrabutylammonium, laurylsulfonate,…) et forment avec les composés à séparer des
paires d'ions hydrophobes.
On peut dans ce mode chromatographique jouer sur un très grand nombre de paramètres :
Nature et concentration du détergent
- pH et force ionique du tampon
- température
- modifiant organique (alcool, acétonitrile,…)
De tels systèmes s'avèrent plus performants (N) que les systèmes d'échange d'ions et ont des capacités
plus grandes (= ils permettent d'injecter de plus grandes quantités d'échantillon sur une colonne de
même dimension).
La CPI a été développée pour permettre la séparation de mélanges complexes d'acides, de bases et de
substances neutres qui, bien souvent, ne sont pas bien séparés par la chromatographie par échanges
d'ions. On utilise ici comme phase stationnaire les matériaux de remplissage utilisés pour la
chromatographie en phase inverse. On ajoute à la phase mobile une substance organique ionique,
formant un sel avec un composant de charge contraire de l'échantillon. Ce sel se comporte alors comme
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une molécule organique non-ionique et est séparé par chromatographie en phase inverse. Les molécules
organiques ioniques, encore appelées contre-ions, utilisées en IPC sont :
Soit des cations (ammoniums quaternaires et amines protonées)
Soit des anions (alkylsulfonates, arylsulfonates, alkylsulfates ou anions inorganiques).
Anions :
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Dimension de la colonne : Les colonnes spécialement conçues pour cet usage ont à leur base
une plaque de verre fritté ou de porcelaine qui permet l'écoulement libre de l'éluant tout en empêchant
le passage de l'adsorbant. On peut aussi utiliser une burette, au fond de laquelle on place un tampon de
laine de verre et du sable. La quantité d'adsorbant est telle qu'il occupe une hauteur égale à environ 10
fois le diamètre de la colonne. Il faut également prévoir un espace de 10 cm environ au-dessus de
l'adsorbant pour placer le solvant
6. Remplissage de la colonne :
6.1. Remplissage par voie humide:
On prépare dans un bécher un mélange homogène de l'adsorbant et du moins polaire des solvants
utilisé pour le développement en ajoutant par petites quantités l'adsorbant dans le solvant pour obtenir
une bouillie suffisamment fluide pour couler facilement.
A l'aide d'un entonnoir, on verse suffisamment de bouillie pour que l'adsorbant qui se dépose
progressivement forme une couche d'environ 2 cm. On tapote les parois de la colonne pour favoriser le
tassement de l'adsorbant. On ouvre alors le robinet pour que le solvant s'écoule lentement et on
poursuit l'addition de la bouillie par portions successives. Quand tout l'adsorbant est introduit, on
laisse décanter jusqu'à ce que le liquide qui surnage soit limpide.
Pendant l'opération, on veillera à ce que le niveau de solvant soit toujours supérieur à celui de
l'adsorbant.
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1. Généralités
Avant 1970 « CLC »
Diffusion très lente 104 + faible qu’en CPG
Liquide 100 fois plus visqueux que gaz
Lenteur des séparations « 1mm/s »
Colonnes peu efficaces
Absence de détecteurs « collection des fractions »
Avec l’HPLC
Nouveaux types de s « granulométrie fine et homogène
Pompes à haute pression pour débiter la M
uM : passe de 1mm/s à 1cm/s
Séparation en continu et non par fraction
Utilisation de détecteurs
En Conclusion :
HPLC = Chromatographie en phase liquide à haute résolution, à haute pression, à grande vitesse, et
enfin ; à haute performance.
On a vu que l'efficacité de séparation « », ou la résolution « R », en chromatographie liquide
augmente, lorsque la taille des particules de phase stationnaire diminue : C’est la chromatographie
liquide «haute pression» ou «haute performance».
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η= viscosité de l’éluant
L = longueur de la colonne
ε= porosité (~ 0,4 pour une sphère)
dp = grosseur des particules (généralement de 3 à 10 µm).
Unités de pression et (conversion)
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Utilisation de pompes alternative : faible volume interne et utilisable avec des gradients
d’élution
La pompe permet de travailler:
en mode isocratique, c'est-à-dire avec 100% d'un même éluant tout au long de l'analyse.
en mode gradient, c'est-à-dire avec une variation de la concentration des constituants du
mélange d'éluants.
Les pompes actuelles ont un débit variable de quelques ml à plusieurs ml/min.
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Pompe à piston
C’est l’un des systèmes de pompage les plus utilisés en C.L.H.P, le volume de solvant illimité, le système
plus cher que les autres, la pression obtenue élevée mais fluctuante (débit pulsé), le fonctionnement
nécessite deux phases: « aspiration et refoulement ». Ce type de pompe facilite le gradient d’élution et
la régulation aisée du débit.
Application d’une pression mécanique au dessus du solvant
- production de pulsation (piston alternatif)
- réservoir indépendant
- système dispendieux.
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2.4. Colonnes
2.4.1 Colonne de garde
- petite colonne placé entre l’injecteur et la colonne de séparation
- contient le même remplissage que la colonne analytique
- permet de prévenir l’adsorption irréversible de contaminant sur la colonne provenant de l’échantillon
ou du solvant
- prolonge la durée de vie de la colonne.
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On place souvent des pré-colonnes qui font office de filtres ; elles ont un dp supérieur et protègent la
colonne des impuretés.
Limitations de la silice
Si pH >2 (hydrolyse Si-O-Si-R)
Si pH<8 (dissolution)
–Tampon
• phosphate (inorganique) vs
Tris (organique)
•Molarité
– Température
⇒Solution : supports polymériques (PS-DVB).
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mode inverse:
C2 (ou RP-2): -Si-CH2-CH3
C8 (ou RP-8): -Si-(CH2)7-CH3
C18 (ou RP-18): -Si-(CH2)17-CH3
(Plus la chaîne carbonée est longue, plus la phase est apolaire et la rétention importante)
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Longues
Longues Lichrosorb RP 18 Octadécyle 5, 10
µ Bondapak CN Nitrile 10
R-SIL-CN Nitrile 5, 10
Forte Zorbax-CN Nitrile 6-8
Forte Lichrosorb NH2 Amino 10
µ Bondapak NH2 Amino 10
R-SIL-NH2 Amino 5, 10
Zorbax-NH2 Amino 6-8
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Capacité de la colonne.
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Force éluotropique.
Solvant Facteur de
(phases inversées) Pondération (s)
Eau 0
Méthanol 2,6
Acétonitrile 3,2
Tétrahydrofuranne 4,5
ST = si x
ST : Force éluante
si : Facteur de pondération
: Fraction volumique du solvant considéré
Indice de polarité Snyder (P’)
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6.5. Loi de Beer-Lambert : Soit un rayon lumineux traversant une solution absorbante de
concentration C et de trajet optique égal à l. Si I0 est l'intensité du rayon lumineux à l'entrée de la
solution et I son intensité à la sortie, alors : A = D.O = log (I0 / I) = l C
où A est l'absorbance, D.O la densité optique, Io l'intensité lumineuse incidente, I l'intensité lumineuse
transmise, e le coefficient d'extinction molaire caractéristique de la substance étudiée à une longueur
d'onde donnée en L mol-1 cm-1, l l'épaisseur traversée en cm et C la concentration en mol.L-1.
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UPLC peut être considérée comme nouvelle invention pour la chromatographie liquide. UPLC se
réfère à Ultra Performance Liquid Chromatography. UPLC apporte des améliorations spectaculaires
de la sensibilité, la résolution et la vitesse de l'analyse peut être calculé.
Cette technique utilise les mêmes instrumentations qui fonctionnent en HPLC, mais dans ce système,
on utilise des particules très fines (moins de 2,5 um) et des phases mobiles à des vitesses linéaires
élevées, on diminue la longueur de la colonne, ce qui réduit la consommation de solvant et permet de
gagner du temps.
Principe:
L’UPLC est basée sur le principe de l'utilisation de la phase stationnaire constituée de particules de
moins de 2,5 m (tandis que les colonnes HPLC sont généralement remplies avec des particules de 3 à
5 um). Les principes sous-jacents de cette évolution sont régis par l'équation de Van Deemter, qui
décrit la relation entre la vitesse linéaire (de débit) et la hauteur de la plaque (HETP ou efficacité de
la colonne).
H = A + B / v + Cv
Il est possible d'augmenter le débit, et donc la vitesse de l'analyse sans affecter les performances
chromatographiques. L'avènement de l'UPLC a exigé le développement d'un nouveau système
instrumentale pour la chromatographie liquide, qui peuvent profiter de la performance de séparation
(par la réduction des volumes morts) et compatible avec les pressions (environ 8000 à 15 000 PSI, par
rapport à 2500 à 5000 PSI HPLC).
L'efficacité est proportionnelle à la longueur de la colonne et inversement proportionnelle à la taille
des particules.
Les particules plus petites fournissent une efficacité accrue, ainsi que la capacité de travailler à
augmenter la vitesse linéaire sans perte d'efficacité, fournissant à la fois la résolution et la vitesse.
L'efficacité est le paramètre de séparation primaire derrière UPLC puisqu'il repose sur la sélectivité et
la même rémanence que HPLC.
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Comme la taille des particules est réduite par un facteur de trois, à partir de, par exemple, 5 um
(HPLC-échelle) à 1,7 um (UPLC-échelle), N est augmenté de trois et la résolution par la racine
carrée de trois ou 1,7 N est également inversement proportionnelle au carré de la largeur du pic, par
exemple: Conditions UPLC:
Colonne: 2.1 x 30 mm 1.7μm ACQUITY BEH C18
Temp: 30 ° C. A 45 s, 5-85% de pente B linéaire,
Débit: 0,8 ml / min a été utilisé.
Phase mobile: A était de 10 mm de formiate d'ammonium, pH 4,0,
B est l'acétonitrile. Détection UV à 273 nm et de 40 pts / s
Les pics dans l'ordre:
5-nitroso-2,4,6-triaminopyrimidine, la 4-amino-6-chloro-1,3-benzenesulfanamide,
hydrochlorothiazide, triamterine, et methylbenzenesulfanamide; injection uL, 0,1 mg / ml chacun.
Alors que la taille des particules diminue pour augmenter N et par la suite la Rs, une augmentation de
la sensibilité est obtenue, de même la hauteur « H » est inversement proportionnelle à la largeur du
pic:
Une augmentation de sensibilité est obtenue, depuis les pics étroits sont des pics de grande taille. Pics
étroits signifient également une plus grande capacité de crête par unité de temps dans les séparations.
Un gradient d’élution est souhaitable pour de nombreuses applications.
Comme nous l'avons dit, l’efficacité est proportionnelle à la longueur de la colonne et inversement
proportionnelle à la taille de particule.
Par conséquent, la colonne peut être réduite par le même facteur que la taille des particules sans perte
de résolution.
L'utilisation d'un taux trois fois plus élevé en raison des plus petites particules de flux et le
raccourcissement de la colonne par un tiers (de nouveau en raison des particules plus petites), la
séparation est achevée en 1/9 du temps tout en conservant la même résolution.
L'application de UPLC donné lieu à la détection de métabolites de drogues séparation
supplémentaires, supérieur et une meilleure qualité spectrale.
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qui se composent de synthèse sol-gel classique qui comprend du carbone sous forme de groupes méthyle,
ces colonnes sont mécaniquement résistante.
Ils sont très efficaces et peuvent fonctionner dans une large plage de pH.
Mais, afin de fournir le genre de stabilité accrue mécanique nécessaire pour UPLC, une deuxième
génération nommée éthane hybride (BEH) de nouvelle technologie a été développée. Ces 1,7 um
particules tirent leur stabilité mécanique renforcée en comblant les groupes méthyle dans la matrice de
silice.
Instrumentation:
Le système UPLC a été globalement conçu pour répondre aux besoins de performance des chimies
innovantes de colonne avec matériel robuste, un logiciel facile à utiliser et des services de soutien
spécialisés. Cela consiste en l’utilisation de:
· petites particules, à pression tolérée
· Modules fluidiques haute pression
· Volume système minimisé
· Report Négligeable
· Temps de cycle réduits
· Dernière détecteurs de réponse
· Le logiciel et les diagnostics du système intégré
Les fluidique à haute pression du système ACQUITY UPLC optimise les débits de tirer le meilleur
de la technologie en petites particules.
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Exemples d’application
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