Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
1- Design
Tandis que l'homme de packaging intervient sur l'habillage du produit, le designer travail
plutôt sur les volumes, formes, matières et couleur du produit.
Définition
Rôles
Composantes
1
2- Conditionnement
Définitions
Exemple le pot en verre d'aliment pour enfant, la bouteille plastique d'eau minérale.
L'emballage est le contenant permettant d'assurer dans les meilleures conditions de sécurité
la manutention, la conservation et le stockage des produits.
Exemple le carton contenant 48 pots d'aliment, le film plastique entourant la palette des
bouteilles d'eau.
Il convient de distinguer :
L'emballage secondaire (le carton dans lequel sont alignés 24 boîtes de dentifrice)
Transport manutention
Protection
Conservation
Praticité d'ouverture
Communication
Identification
Recyclage environnement
3- Etiquetage
Définitions
2
La loi définit un étiquetage obligatoire pour les produits alimentaires : dénomination de
vente, nom ou raison sociale du fabricant, lieu d'origine, composition, quantité, condition
de conservation (traçabilité)
Dans les années 70, on assiste à un essor massif de la collecte de l'information pour
répondre aux nouvelles exigences de la gestion des entreprises (stocks, facturation,
exploitation, marketing). De la qualité de la saisie des informations dépend la qualité de leur
exploitation.
Mais la saisie est souvent source d'erreurs. Le code-barre offre l'avantage de remplacer la
saisie par une lecture optique. Le code-barre permet ainsi d'optimiser en temps réel les
prises de décision marketing pour la vente d'un produit. C'est le secteur de la distribution,
qui, à partir du milieu des années 80, lui a apporté sa véritable consécration.
Les avantages du code-barre sont multiples. Sa méthode de lecture est universelle. Son
taux de fiabilité s'approche du zéro défaut, en supprimant toute intervention manuelle dans
la saisie des informations. Il est compatible avec des systèmes de lecture par radio ou laser.
Enfin et surtout, toutes les informations concernant le produit sont regroupées en un seul
point.
3
1 - Le premier chiffre désigne le pays où 4 - Clé de contrôle qui permet de valider la
l' a r t i c l e a é t é c o d i f i é , mais pas lecture à partir d'un calcul sur les douze
obligatoirement fabriqué. chiffres précédents.
4
Dossier : LA MARQUE
La marque est considérée à juste titre comme " le moteur de la compétitivité des
entreprises ". Elle est en effet la synthèse de toutes les compétences que l'entreprise :
recherche et développement, fabrication, communication, ventes, études etc… pour obtenir
un produit sans cesse amélioré.
1 - QU’EST-CE-QU'UNE MARQUE ?
DEFINITION
Pour l'Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle (OMPI), la marque est " un signe
servant à distinguer les produits ou les services d'une entreprise de ceux d'autres
entreprises ".
De cette définition, il faut retenir les deux éléments essentiels de la marque : son caractère
distinctif et l'indication de provenance qu'elle véhicule.
La marque se différencie :
5
des signes de qualité qui attestent que le produit correspond bien à certains critères
définis par un cahier des charges.
TYPOLOGIE
Les marques de commerce désignent celles qu'un distributeur appose sur les
produits qu'il fabrique lui-même ou le plus souvent qu'il fait fabriquer. Elles peuvent
reprendre le nom de l'enseigne qui les commercialise (Casino, Monoprix) ou bien avoir des
noms spécifiques (Tissaïa, Tex).
Par ailleurs existent également les marques de franchise qui identifient les produits d'un
réseau (Jacadi, Yves Rocher).
Les marques de service identifient les services tous secteurs confondus : Banque,
Assurance, Transport, Restauration, etc.
Toutefois cette distinction peut se révéler arbitraire car certaines marques peuvent être
mixtes, comme c'est le cas chez les pétroliers où les fonctions " fabrication, commerce et
service " se confondent
2 – HISTOIRE
Les origines de la marque sont très lointaines. Les fouilles archéologiques ont mis en
évidence que certains artisans, en Egypte ou en Grèce, avaient déjà pour habitude de signer
leur production en y apportant une marque distinctive. Nombreuses sont les marques, à
l'époque romaine, figurant sur les tuiles ou les bouchons d'amphores. Toutefois, les
caractéristiques de la marque moderne sont autrement plus élaborées que cette simple
technique d'identification. Elles procèdent d'une évolution historique échelonnée.
6
Au moyen Age
Le régime des corporations imposait aux artisans que leurs produits satisfassent à des
critères de qualité définis par la profession. Les corporations disposaient du monopole des
ventes et toute concurrence était interdite entre leurs membres. Le sceau de la corporation
témoignait alors de la qualité du produit tandis que les artisans n'étaient pas encouragés à
valoriser leur propre marque.
La marque devient alors l'une des principales armes dans la lutte commerciale pour la
domination des marchés. A côté des industriels, des groupements, des coopératives, des
organismes officiels se mettent à en lancer. En outre, les commerçants apposent leur
marque d'enseignes sur leurs produits (Casino).
7
Dans tous ces nouveaux domaines, des marques sont nées. Leur publicité s'appuie
précisément sur cette notion de nouveauté et l'exploitation du progrès se présente comme
l'une des techniques de promotion les plus performantes.
Parallèlement, les moyens classiques de cette promotion s'affirment en se fondant sur une
approche psychologique des marques visant à créer autour de chacune d'entre elles un
univers symbolique qui corresponde aux besoins profonds des consommateurs potentiels.
L'objet devient alors un signe social auquel l'acheteur s'identifie. Ce ne sont pas les seules
caractéristiques techniques qui font vendre les Rolls Royce ou les Jaguar mais l'image de
prestige que ces marques se sont forgées.
Les marques sont ainsi devenues l'une des manifestations les plus représentatives de
l'économie moderne. Elles ont pénétré notre vocabulaire jusqu'à devenir des noms
communs tels que Thermos, Bic, Fermeture Eclair, Klaxon, Calepin, Bretelle Vaseline,
Aspirine, Bikini. Beaucoup d'autres se battent pour ne pas tomber dans le langage courant,
ce qui présente en effet l'inconvénient majeur de pouvoir être utilisé également par la
concurrence.
Le développement de la vente en libre service dans les années 1960, la création de chaînes
de supermarchés et d'hypermarchés sur l'ensemble du territoire dans les années 1980
contribuent à la diffusion des marques nationales et internationales. Certaines ont été
l'enjeu de batailles boursières considérables devenant ainsi l'un des plus puissants ferments
de transformation des entreprises.
Les marques prennent une valeur considérable. Selon une étude récente publiée par
Financial World la marque Coca-Cola est évaluée à 50 milliards $.
3 – FONCTIONS
8
L'analyse fait apparaître quatre fonctions de base de la marque vis-à-vis du consommateur
et deux autres fonctions propres aux entreprises.
Pour le consommateur
Pour le producteur
- une fonction d'image. C'est " l'image de marque de la marque ". Certaines, en raison de
leur ancienneté, de la notoriété et de la renommée dont elles jouissent, constituent pour le
fabricant ou l'exploitant un véritable patrimoine, résultat de nombreuses années
d'investissements.
4 - ROLE ECONOMIQUE
Une situation forte des marques favorise un meilleur fonctionnement des échanges sur les
marchés. C'est un atout déterminant dans la concurrence internationale.
ACCELERATION DE LA PERFORMANCE
9
A mesure que la marque s'étend à des secteurs nouveaux, elle accélère un processus dont
les étapes sont les suivantes : recherche de la performance, démocratisation du progrès,
émergence d'entreprises aptes à se lancer dans la concurrence internationale.
Recherche de la performance
Un producteur de marque n'a pas d'alternative : s'il veut survivre, il doit se développer et
maximiser le contenu qualificatif de ses produits. La logique de la marque est d'abord une
logique de différenciation. Ce qui distingue un produit de ses concurrents, c'est son
originalité et surtout son avance technologique. Cette distinction est générée par
l'innovation, fruit de la recherche et du développement.
La qualité en soi ne suffit plus désormais pour légitimer une marque aux yeux du
consommateur. Il en attend autant l'assurance d'un niveau de qualité qu'une capacité
d'innovation, de créativité. Le yaourt n'est plus seulement un produit frais, il doit en outre
présenter un avantage gustatif, voire diététique, inédit. C'est une obligation pour la marque
car les clients ne sont pas captifs et le produit reste le principal argument qui puisse
durablement garantir le succès des vraies marques. Les produits sans marques, les premiers
prix, les copies sont par nature peu aptes à l'innovation.
Démocratisation du progrès
10
notamment en Asie. Dans la distribution, Rallye a repris l'enseigne Genty avant d'être lui-
même absorbé par Casino qui a ensuite repris Franprix et Leader Price.
Il s'agit là d'une opinion trop souvent répandue. Une étude économétrique, à partir du panel
de consommateurs de Sécodip, a démontré qu'entre 1961 et 1986, le niveau général des
prix a été multiplié par 6 tandis que dans le même temps, le prix de 20 produits de marques
parmi les plus connues (Evian, Coca-Cola, Nescafé) et les plus répandues, s'est accru
seulement de 1 à 4.
La marque exerce une pression à la baisse des prix, car, en 10 ou 20 ans, non seulement sa
valeur absolue a fait reculer de façon importante le prix des produits qu'elle désigne, mais
encore ces produits ont considérablement évolué en offrant plus de performances au
consommateur. Ainsi, les caméscopes ont vu leur prix considérablement baisser en 15 ans
et ce ne sont plus du tout les mêmes produits, car ils ont multiplié leurs fonctions d'usage,
atteint une grande fiabilité et révolutionné leur technologie.
Les marques fortes font les économies fortes. La concurrence internationale favorise les
pays dont l'industrie et les services s'ancrent sur des marques établies ; c'est l'exportation de
la valeur ajoutée qui contribue à améliorer la balance commerciale d'une nation.
11
Dossier : PRIX
La fixation des prix d'un produit d'une entreprise doit répondre aux objectifs que celle-ci a
fixés:
Elle est basée sur la méthode du point mort ou du seuil de rentabilité qui consiste à
déterminer le prix qui permettait d'atteindre un objectif fixé à priori (en terme de rentabilité
ou de chiffre d'affaires).
Supposons qu'une entreprise se fixe pour objectif d'atteindre 10% de rentabilité pour ses
capitaux investis qui sont de 1.000.000. Alors:
Volume de ventes
Ainsi, pour un coût unitaire de 10Dh et des ventes de 50.000 unités, un prix à 12DH
permet d'atteindre l'objectif fixé car:
12
Cependant, il est également intéressant d'étudier ce qui se passerait si la société n'atteint
pas les 50.000 unités vendues.
Cette méthode est difficile à mettre en place dans les PME qui ne disposent pas de système
de comptabilité analytique leur permettant de déterminer avec précision leur coût de
revient.
Cette méthode repose sur le principe économique qui affirme qu'une augmentation du prix
entraîne une baisse de la demande et inversement qu'une baisse des prix entraîne une
hausse de la demande. Il faut donc déterminer maintenant dans quelle proportion une
variation de prix agit sur le niveau des ventes. On appelle cela le coefficient d'élasticité.
% de variation du prix
Cette méthode consiste à faire évaluer par un échantillon représentatif d'acheteurs le prix
au-dessous duquel ils n'achèteraient pas le produit, l'estimant de mauvaise qualité, et le prix
au-dessus duquel ils n'achèteraient pas le produit, estimant qu'il est trop cher.
13
Exemple sur 250 personnes interrogées:
4 125 50 80 0 0 0 20
6 35 14 30 20 8 8 62
8 25 10 16 25 10 18 66
10 15 6 6 40 16 34 60
12 0 0 0 60 24 58 42
14 0 0 0 90 36 94 6
16 0 0 0 15 6 100 0
14