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plasturgie
Tome 6
Connaissance des
presses d’injection
Technologie
Auteur : Michel SOULAGE
05/04/2021 - MS – Connaissance des presses 1
Ce document est la propriété de Michel Soulage Consultant et ne peut être reproduit ou communiqué sans autorisation écrite préalable
SOMMAIRE
Page
I - INTRODUCTION 3
1 . Unité de fermeture
2 . Unité d’injection
3 . Le séquentiel
V - UNITE DE FERMETURE 11
1. Fonctionnement et nomencloture 11 et 12
2. Caractérisation 13
1 . Définition 36
2 . Constitution 36
3 . Caractéristiques de l’unité de plastification 37
4.1. Les abaques sur machine, abaque de dosage, point 37
injectable 38
4.2. Abaque de pression : détermination de la pression sur
matière
en fonction du diamètre de la vis pour une pression 39
hydraulique donnée 40
5 . Composition de l’ensemble vis-fourreau
5.1. Représentation de l’ensemble monté, vis - fourreau, embout 43
de fourreau et buse machine 45
5.2. Vis type universel et autres models 47
5.3. Clapet de vis 48
5.4. Les buses à obturation 48
6 . Les différentes phases de la fonction plastification - injection 54
6.1. Phase dosage 55
6.2. Abaque de vitesse rotation vis
6.3. Phase injection 64
- Lexique de moulage 80
I . INTRODUCTION
Le procédé d'injection est un des moyens pour obtenir des pièces en matières
plastiques à grande cadence et à un prix raisonnable.
2/ Injecter cette masse liquide plus ou moins visqueuse dans un moule plus ou
moins froid (voir chapitre « Conditions de transformation ») pour lui donner une forme et
la rigidifier ‘’ solidifier’’.
3/ Ouvrir l'outillage pour extraire les pièces moulées, une fois le polymère solidifié
(refroidie).
05/04/2021 - MS – Connaissance des presses 4
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Figure 1
Figure 1.1
Unité de : fermeture (vitesse), protection outillage (faible force), verrouillage (force élevée),
approche du groupe injection …….ouverture, éjection, définit par la force de verrouillage maximum
développée par le système, exprimée en KN (ou en tonnes), figure 11, et obtenue par allongement des
.4 colonnes ou déformation du U (presses sans colonne, figure 14.1 ), afin de s’opposer à l’effort
d’injection et de maintien
Unité de : plastification (rendre malléable), dosage (chambre page ) (vitesse rotation vis +
b – la pression théorique sur la matière (10 fois la pression hydraulique, figure 17)
Les unités de fermeture et d'injection sont sur le même axe horizontal; le plan de
joint du moule est vertical.
Inconvénients : encom-
brement au sol important;
porte à faux du moule.
Figure 2
Cette technologie est la plus répandue à l'heure actuelle. C'est cette conception
que nous développerons dans les pages suivantes.
Remarque : Le moule est en porte à faux (voir figure 5), ce qui peut entraîner une usure,
des décalages de plan de joint, ……Des colonnes de guidage a section rectangulaire
peuvent remédier a cette usure ,voire le chapitre ‘’conception des moules’’
Des essais sont en cours sur des presses verticales ; les résultats sont probants : moins
d’usure (un automate prend les pièces).
Les unités de fermeture et d'injection sont sur le même axe vertical; le plan de joint
est horizontal.
Figure 3
On peut trouver des variantes avec moule rotatif, la partie supérieure descendant
sur le moule inférieur, celui-ci étant constitué de deux moules identiques. L'unité
d'injection est horizontale, injection en plan de joint.
Figure 4
Figure 5
1 bâti
2 plateau fixe avant (côté injection)
3 plateau arrière semi-fixe (allongement des colonnes en verrouillage) (sommier)
4 colonne au nombre de 4, en général
5 écrou de colonne (retenue des 2 plateaux)
6 plateau mobile (côté éjection)
7 patin support plateau mobile
8 moule côté injection (moule fixe)
9 moule côté éjection (moule mobile)
10 reçu de buse (ou buse moulée) + rondelle de centrage
11 vérin de fermeture et d’ouverture (chemise)
12 chambre hydraulique de fermeture, verrouillage
13 contact de déclanchement du verrouillage
14 tige ou piston de fermeture verrouillage, ouverture
15 capteur de pression (P = pression ; U = tension)
16 monomètre
17 chambre hydraulique d’ouverture
18 potentiomètre linéaire (codeur de position plateau mobile)
19 vérin d’éjection
20 limiteur de débit, vitesse de fermeture (soit mécanique, soit électrique)
21 limiteur de débit, vitesse d’ouverture (soit mécanique, soit électrique)
22 limiteur de pression (soit mécanique, soit électrique)
23 groupe injection
NOTE : la surface frontale donnée par les constructeurs de presses est le quotient de la
force de verrouillage maximum par la pression moyenne dans le moule de 300 bar (ou
DaN/cm²) (norme Euromap); cette pression pouvant être plus élevée selon la matière
transformée, la géométrie de la pièce, l'aspect, la stabilité dimensionnelle, etc, et pouvant
être comprise entre 200 et 1000 bar (DaN/cm²).
Figure 6 Figure 7
Pour que la sécurité du moule soit efficace, le jeu en plan de joint à l'alignement
des genouillères doit être minimum (0,1 mm environ); il faut aussi penser à l'inertie.
Figure 9
Une fois l'alignement réalisé, l'huile est introduite dans le vérin (repère 1) à une
certaine vitesse (limiteur de débit, repère 2) et sous haute pression, en général 135 à 200
bars, selon les constructeurs (pression réglable). Cette pression appliquée sur la surface
du vérin (S) va engendrer une force. Cette force est appelée "force de verrouillage".
Le moule étant fermé, sous l'effet de cette force, les colonnes de la presse sont
mises sous tension et vont s'allonger de plusieurs dixièmes de mm (0,6 à 3 mm », grosse
presse).
Figure 10
Figure 11
Cette force de verrouillage va s'opposer à la force qui régnera dans l'outillage lors
de la phase d'injection et de maintien (pression dans le moule x surface projetée de la
moulée = force dans le moule).
Figure 12
F = P ´ S ´ r
Force Pression Surface Rendement (en général : 0,85)
kgf ou DaN kgf/cm² ou DaN/cm² cm²
ou bar
Figure 12.1
F = P ´ S
Force Pression Surface
kgf ou DaN kgf/cm² ou DaN/cm² cm²
ou bar
F=PxS
F = 160 x 1 000
Figure 13
Sur de tels systèmes, le fait d'avoir les genouillères tendues n'implique pas
obligatoirement un verrouillage maxi; en effet, les genouillères peuvent être tendues et le
moule non fermé au plan de joint.
Un vérin central (repère 1) commande une crosse (repère 2) sur laquelle sont
fixées des bielles (repère 3). Un potentiomètre linéaire (repère 4) (ou codeur de position)
permet de connaître la position du plateau mobile.
Dans la phase fermeture moule, le vérin (repère 1) reçoit un débit d'huile plus ou
moins important selon les vitesses et les courses programmées (les courses étant
contrôlées par le potentiomètre, repère 4).
Vers la fin du mouvement de fermeture, la priorité vitesse est remplacée par une
priorité pression appelée basse pression ou force sécurité moule. Cette fonction a lieu
jusqu'à ce que les 2 parties du moule soient en contact. Si rien ne s'est opposé à ce
contact (pièce dans le plan de joint, grippage, ...) alors une haute pression est envoyée
Doc. Battenfeld
Doc. Battenfeld
L'huile est introduite à plus ou moins grand débit sous une pression limite dans la
chambre du vérin (repère 7); le piston et la tige (repère 8) font avancer la crosse (repère
9). Les genouillères (repère 10) se déplient; le moule se ferme jusqu'à la position D du
vérin (figure B); le potentiomètre donne la valeur C qui est égale à D et à B. A cette
position, le moule se trouve en position A, celui-ci étant tout juste en appui au plan de
joint. Afin de protéger l'outillage, en cours de fermeture, le programme vitesse est
interrompu pour se finir en basse pression jusqu'à la valeur C.
A la position C, une haute pression est introduite dans le vérin (repère 7); les
genouillères vont s'aligner, les colonnes s'allongent de la cote E; C = 0 mm; B = 0 mm;
A = 0 mm (figure C). Le groupe injection peut avancer. La valeur E est fonction de la
force de verrouillage demandée. Cette valeur est obtenue par modification de la longueur
des colonnes.
Figure 13.3
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Figure 13.4
Figure 13.3.1
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Figure 14
Figure 14.1
Fonctionnement :
Le bâti est constitué d’un col de cygne, repère 1 (principe du serre-joint hydraulique) sur
lequel repose côté injection le plateau fixe avant, repère 2, et, à l’opposé, le système
hydraulique de fermeture composé d’un petit vérin, repère 3, pour les mouvements du
plateau mobile, repère5, et d’un gros vérin pour le verrouillage (le principe de
fonctionnement est identique au principe de la figure 14). Quand le moule, repère 6, est
tout juste fermé, un ordre de verrouillage est enclenché soit par un contact, repère 7, soir
par un potentiomètre (validation point zéro). Grâce à la grande rigidité du bâti et au
dispositif articulé, repère 8, l’effort de verrouillage est très bien réparti sur l’outillage. Une
glissière, repère 10, guide le plateau mobile, repère 5.
5/ Ejection
Sur tous les types de presses, au centre du plateau mobile, se trouve un vérin
hydraulique appelé vérin d'éjection (figure 14 repère 10). Ce vérin permet de sortir la
Figure 14.2
Avantages :
- réglage et contrôle facile de la force de verrouillage;
- réglage rapide de l'épaisseur moule;
- vitesse de fermeture ralentie de façon naturelle en fin de parcours
(cinématique des bielles);
- accostage du plan de joint à vitesse presque nulle;
- pas d'effort mécanique important sur les genouillères dans le mouvement
de fermeture (elles sont alignées au verrouillage);
- moins de risques de rupture de colonnes en cas de bavures au plan de
joint (c'est le vérin qui encaisse l'effort sur une presse à verrouillage
hydraulique).
Inconvénients :
- sécurité moule relativement élevée même avec une très basse pression
(parallélogramme des forces);
- mouvement des genouillères plus lent en fin de fermeture;
- déformation des plateaux concaves-convexes, du fait des points d'appui
des genouillères et de la réaction des écrous de colonnes.
2/ Fermeture à genouillères
Avantages :
3/ Fermeture hydraulique
Avantages :
Inconvénients :
1/ Définition :
Figure 15
Cette unité se compose d'un bâti (repère 1), sur lequel coulisse le groupe injection
(repère 3). Cette unité est composée d'un corps (repère 3.1) sur lequel sont fixés, d'un
côté l'ensemble vis-fourreau, buse, collier de chauffage et sonde de température (repère
4); de l'autre côté, se trouvent l'ensemble d'injection (repère 5) avec, en 5.1. la chambre
d'injection hydraulique et de contre-pression, en 5.2 un manomètre de pression
d’injection et de contre-pression ou pression de retenue en phase dosage, en 5.3 la
chambre hydraulique de décompression, et le moteur hydraulique d'entraînement de la
vis en rotation (repère 6) ainsi que le compte-tours (repère 7). La matière est introduite
dans le fourreau par la trémie (repère 8) et sera dosée dans la chambre (repère 2) avant
d'être injectée dans le moule. Des vérins (repère 9) permettent l'avance et le recul de
l'unité d'injection-plastification.
. Diamètre de la vis;
. Volume théorique injectable (figure 16)de matière chaude :le rendement moyen
est de pour :
- les matières amorphes : 0,85;
- les matières cristallines : 0,70;
. Pression maximum sur la matière (figure 17), en bars;
4.1 / Les abaques sur machine, abaque de dosage (figure 16), poids injectable
(tableau 16.1)
Figure 16
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Ces indices sont des valeurs moyennes et ne sont valables que pour des courses
de dosage comprises entre 60 et 80 %, de façon à minimiser le temps de fermeture du
clapet. Ces indices seront à ajuster en fonction des divers essais exécutés en grandeur
réelle.
Figure 17
Figure 18
Cet ensemble est composé d'un fourreau (repère 1) régulé en température par des
colliers chauffants et des sondes (non représentées), d'un embout de fourreau (repère 2),
d'une buse (repère 3), d'une vis d'archimède (repère 4) sur laquelle est vissé l'ensemble
clapet composé d'une pointe (repère 5), d'une bague (repère 6) et d'un siège (repère 7).
Figure 18.1
Afin de connaître la longueur de la buse adapté au moule qui sera montée, il est
intéressant de connaître la position de la portée intérieure de la buse sur l'embout de
fourreau par rapport à la face d'appui du moule sur la plateau fixe et la longueur de
pénétration dans le moule. La figure 18.1 présente ces cotes pour un groupe d'injection
en butée avant.
Figure 18.1.1
: Buse machine avec embout rapporté définie par le diamètre du trou de sortie
voire figure 18.2 page . .
Figure 18.2
- alimentation : La
- compression : Lc
- homogénéisation : Lh
Figure 18.3
Longueur totale L = 15 à 20 D
Zone d'alimentation La = 0,3 à 0,5 L
Zone de compression Lc = 0,05 à 0,3 L
Zone d’homogénéisation Lh = L (La Lc)
Profondeur de filet = Ha 3 mm
Ha ( D Ha)
Taux de compression = ---------------- = 2 à 3
Hh ( D Hh)
Pas S de la vis = 0,8 à 1 D
Figure 18.4
Figure 18.4
La figure 18.6 montres la position théorique de la bague dans la phase injection et maintien. Au départ de l'
injection la bague se trouve peut-être en appui contre les ailette de la pointe, il faudra donc un certains
temps pour quelle vienne en appui sur son siège a fin de transformer la vis d' Archimède en un piston de
transfert, pendant ce temps de positionnement ,la matière peut refouler le long de la vis et ne pas aller vers
outillage ce qui se traduira par un matelas non constant ,des risques de manque matières. A fin de
compenser cette défaillance du temps de fermeture du clapets il est important que la course de dosage
soit la plus grande possible a fin de minimiser ce temps de fermeture .une autre façon de pallier à cette
défaillance est le passage en maintien par la pression mesurée dans le vérin d'injection a fin de pallier aux
défaillances de ce clapet.
Voir aussi dans le document essai d'un moule mis en route ou d'une production chapitre nº page :
Figure 18.7.
Figure 19
11 manomètre de contre-pression
Figure 20
Figure 20.1
Réponse : 57 cm³ environ (matière chaude donc dilatée voir diagramme PVT de la matière)
Volume à doser : Course de dosage sur fiche de réglage 4O mm + 10 mm matelas pour vis.
Tableau 20.2
Ces indices sont des valeurs moyennes et ne sont valables que pour des courses
de dosage comprises entre 50 et 80 %, de façon à minimiser le temps de fermeture du
clapet. Ces indices seront à ajuster en fonction des divers essais exécutés en grandeur
réelle.
Objectif : Transférer la matière dosée dans l'outillage à une certaine vitesse (ou débit)
puis maintenir, quand le moule est rempli, une certaine pression pendant un
temps donnée.
Figure 21
8 réservoir d'huile
9 pompe
10 limiteur de pression (couplé avec une soupape de sécurité ou remplacé par une
vanne proportionnelle)
11 clapet de vis
13 cames
Figure 22
Le temps que met la bague pour arriver à cette position (sur le siège) étant
aléatoire, le volume injecté réel ou La masse réel injecté, par rapport au volume ou à la
masse théorique injecté, donnera l'indice d'efficacité du clapet ou indice de transfert. Ne
pas confondre avec l'indice de conversion des volumes injectables.(tableau
16.1 .page )
Cette indice est valable pour une machine donnée,une matière toujours même et
pour le même moule à réglage simple, afin de pouvoir crée une carte de contrôle SPC
REMARQUES : 2
2 : cet indice tient compte de la phase dynamique et de maintien mais il peut être
calculé d'autres façons (voir avec l'animateur).
3 : voir aussi la définition du "matelas". Voir le lexique des mots de moulage page …..
Figure 22.1
Figure 22.1
Réponse :
PROCESS
D'ECOULEMENT
Figure 23
La figure 23.1 montre la buse de la machine qui permet soit d'injecter la matière , soit la
matière .
Photo 23.3
Les matières plastiques étant plus ou moins visqueuses (ou fluides, voir chapitre
"Connaissances des matières), au fur et à mesure qu'elles pénètrent dans le moule, la
perte de charge entre l'élément d'entrée et l'élément de front augmente, celle-ci étant
amplifiée par le fait que le moule est froid par rapport au polymère injecté.
Ceci se traduit par une montée en pression dans le vérin d'injection. Cette montée
en pression est la résultante des pertes de charges engendrées tout au long de l'écou-
lement de la matière dans le moule et ce, pour une vitesse d'injection donnée sans limite
de pression (figure 24).
Figure 24
2/ Le compactage
Figure 25
Figure 26
Figure 27.1
Figure 28
Définition d’une pression : La pression est une force exercée sur une unité de
surface, dans notre métier, il s’agit du cm² ; exemple : 160 daN /cm² ou 160 bar.
Définition d’une force : Une force est la résultante d'une pression appliquée sur une
surface; elle s'exprime en Kgf (ancien système), en Newton N, en daN ou en KN (Kilo
Newton).
Basse pression sécurité moule (protection moule ) : faible force exercée en fin de
fermeture, évitant d’endommager le moule en présence d’un corps étranger
resté au plan de joint. Elle doit être la plus faible possible (permettant
d’enclencher le verrouillage) et validée par simulation (ex : carton ondulé au
plan de joint).
Phase dosage : Fonction réalisée par rotation de la vis afin de transférer à l'avant de
celle-ci une certaine quantité de matière (dosage); la vis reculant sous l'effet de la
matière qui arrive dans la zone de dosage.
Course de dosage machine (Volume dosé, cm3) : C'est la position de l'ordre d'arrêt de
rotation de la vis, fin de la phase dosage.
Course de dosage réel (Volume, cm3) : Position du vérin d'injection au moment du départ
de la phase injection dynamique (position par analogie de la vis).
Toutefois, sur les presses actuelles, on peut programmer des paliers de pression
de maintien en fonction du temps, afin de se rapprocher d'un maintien isochore (maintien
d'état d'équilibre).
Temps de maintien : Il permet de maintenir une pression sur la matière tant qu'elle
n'est pas solidifiée au point d'injection. Un contrôle par mesure du poids de la
pièce permet de déterminer ce temps pour une pression donnée et pour une
température de matière et de moule stabilisée, et ceci à des valeurs déterminées.
Remarque : Du bon réglage de la phase maintien dépend les retassures, les cotes
des pièces moulées, ...
Matelas : Quantité de matière qui reste devant la vis en fin de temps du temps de
maintien en pression afin de transmettre l'effort hydraulique sur la matière puis dans le
moule. Cette valeur est exprimée soit en cm3, soit en mm (en général, 5 % du dosage
maxi avant le zéro mécanique du vérin d'injection). Il reste alors 5 % de matière plastique
dans la chambre d'injection matières.
masse en gr 1,42
----------------- = ------ = 1,17
volume dilaté 1,21
- Machine :
7,46 cm3 à 11 h 36
et 1,96 cm3 à 11 h 41 (voir page suivante)
11 h 36 : 169,9 (gr)
------------ = 1,06 pour 1,17
159,4 (cm3)
11 h 41 : 169,9 (gr)
------------ = 1,03 pour 1,17
164,8 (cm3)
Matelas (mm) cm3 (8,1 mm= 15,68 cm3 (3,5 mm) 6,96 cm3 8,82 cm3
Tableau 31
N° essai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Variation du
0 2s 4s 6s 8s 10 s 12 s 14 s 16 s 18 s
temps de matien
Poids grappe 170.7 175.35 177,1 177,85 178,3 178,6 178,7 178,78 178,9 178,92
Volume théorique
200,76 205,21 208,18 210,3 212 213,48 213,9 214,75 216,24 217,72
injecté (cm3)
poids à
+ 4,65 + 6,4 + 7,15 + 7,6 + 7,9 +8 + 8,08 + 8,2 + 8,22
l'essai 1 (gr)
volume à
+ 4,45 + 7,42 + 9,54 +11,24 +12,72 +13,14 +13,99 +15,48 +16,98
l'essai 1 (cm3)
masse
1,04 0,81 0,749 0,676 0,621 0,608 0,577 0,529 0,483
volume
Poids grappe
volume théorique
0,850 0,854 0,850 0,845 0,841 0,836 0,835 0,832 0,827 0,82
masse
+ 4,65 + 1,75 + 0,75 + 0,45 + 0,3 + 0,1 + 0,08 + 0,12 0
essai précédent
volume
+ 4,45 + 2,97 + 2,12 + 1,7 + 1,48 + 0,42 + 0,85 + 1,49 + 1,48
essai précédent
masse
1,04 0,589 0,353 0,264 0,202 0,238 0,094 0,080 0
volume
% fuite clapet
118 % 33 % 59,8 % 70 % 77 % 72,9 % 89,3 % 90,9 % 100 %
masse / volume
Tableau 32
Figure 34