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Rapport de stage

d’observation
Organisme d’accueil: l’Office Régional de Mise en
Valeur Agricole de Ouarzazate (ORMVAO)

Sujet:

Suivi des dossiers de demande de subvention de


l'Etat pour les projets d'irrigation localisée.

Réalisé par: Encadré par:


AMHID Hayat Mlle:AIT BASSOU AMINA
Remerciement :

Au terme de ce travail, il m’ a été agréable de s’acquitter d’une dette de


reconnaissance auprès de Mlle AIT BASSOU Amina, ingénieur d’Etat en Génie Rural et
Chef de BTI/SGRID à l’ORMVAO, dont l’intervention au cours de la réalisation de ce
projet, a favorisé son aboutissement. Je lui présente mes remerciements les plus
considérables pour sa patience et sa compréhension dont il a fait preuve durant cette
période de pandémie.
Résumé:

Dans le cadre de ma formation d’ingénieur en Génie Rural, et afin d’améliorer mes


competences professionnelles, j’ai choisis d’effectuer un stage d’observation au sein
de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Ouarzazate (ORMVAO), et
précisément au service de gestion des réseaux d’irrigation et de drainage, durant une
période allant du 1/11/2020 au 01/2021.
Au cours de ce stage,j’avais l’opportunité d’acquérir de différentes connaissances en
ce qui concerne la démarche d’un projet d’irrigation localisée et les modalités de
traitement des dossiers de demande de l'aide financière de l'Etat pour les projets
d'irrigation localisée.Donc au terme de cette étude mon travail s’est repartie sur 4
chapitres .Le 1er et le 2ème chapitres comprennent une description de l’ORMVAO et
de la region de Drâa-Tafilalt,le 3ème chapitre repose sur le traitement, l'instruction et
le suivi des dossiers de demande de subvention de l'Etat pour les projets d'irrigation
localisée . Pour le dernier chapitre, c’est en quelque sorte un apercu général sur les
dossiers techniques des projets d’irrigation localisée.
Table des Matières :
Résumé…………………………………………………………………………………………………………..…….
Remerciements……………………………………………………………………………………………...…..
Tables de matières………………………………………………………………………………………………
Liste des figures…………………………………………………………………………………………….…….
Liste des abréviations ………………………………………………………………………………………..
Introduction………………………………………………………………………………………………………….
Chapitre 1 : Présentation de la région Drâa-Tafilalt……………………………………………..
a) Climat, Température et precipitations……………………………………………..………
b) La faune et La flore ……………………………………………………………………………..……
c) Secteurs productifs …………………………………………………………………………………………
i) L’agriculture………………………………………………………………………………………………
ii) L’élevage…………………………………………………………………………………………………….
d) Classification d’altitude par zone…………………………………………………………………..
Chapitre 2 : Présentation de l’Office Régional de la mise en valeur agricole ………..
a) Création de l’ORMVAO ……………………………………………………………………………
b) Mission de l’ORMVAO……………………………………………………………………………………..
c) Zone d’action ……………………………………………………………………………………………….
d) Organisation de l’ORMVAO…………………………………………………………………………….
e) Description des services de l’ORMVAO…………………………………………………………….
i) Direction……………………………………………………………………………………………………
ii) Service de l’équipement……………………………………………………………………………
iii) Service de Gestion des Réseaux d’Irrigation et de Drainage (S.G.R.I.D)….
iv) Service de la Planification et des Programmes (S.P.P)……………………………
v) Service du Matériel (S.M)…………………………………………………………………………
vi) Service de la Vulgarisation de l’Organisation Professionnelle (S.V.O.P) …
vii) Service de l’Elevage (S.EL)………………………………………………………..……………
viii) Service Administratif et Financier (S.A.F)………………………………….………
Chapitre 3: Tâche suivie durant le stage…………………………..……………………………………….
a) Présentation du guichet unique et des Services Techniques:……………………….
i) Guichet Unique …………………………………………………………………………….
ii) Services Techniques ………………………………………………………………………..
b) Dossier d’approbation préalable et Dossier de demande de l'accord de principe..
i) Dossier d’approbation préalable………………………………………………………………………
ii) Dossier de demande de l'accord de principe……………………………………………………
c) Dossier de demande de la subvention …………………………………………….…………………..
Chapitre 4: Projet d’equipement en materiels d’irrigation localisée…………………………..
a) Besoins en eau ………………………………………………………………………………………………………
b) Calculs hydrauliques………………………………………………………………………………………………
c) Filtration………………………………………………………………………………………………………………..
d) Fertigation……………………………………………………………………………………………………………..
e) Groupe motopompe…………………………………………………………………………………………..….
f) Dimensionnement du bassin………………………………………………………………………………….
g) Matériels d’irrigation ……………………………………………………………………………………………
h) Devis quantitatif estimatif …………………………………………………………………………………..
Chapitre 5: la situation de traitement des dossiers au niveau de l'ORMVAO……………..
1. Etat de traitement de dossiers d’irrigation localisée dans le cadre de la FDA…
a. Evolution de la superficie aménagée et de l’investissement en irrigation
localisée …………………………………………………………………………………………………………...
b.Situation de traitement des dossiers FDA………………………………………………………..
2. Situation de traitement des dossiers à l’ORMVAO………………………………………………
3. Remarques fréquentes pour les projets d’irrigation localisée (FDA)…………………….
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………
Liste des figures
Figure 1 Provinces de la region Drâa-Tafilalt
Figure 2 Carte des altitudes
Figure 3 Zone d’action de l’ORMVAO
Figure 4 Organisation de l’ORMVAO
Figure 5 d’installation goutte à goutte
Figure 6 Dimensions d’un bassin
Figure 7 Vanne Volumétrique
Figure 8 Régulateur de pression
Figure 9 Compteur volumétrique
Figure 10 Hydro Cyclone
Figure 11 Filtre à sable
Figure 12 Filtre à tamis
Figure 13 Filtre à disque
Figure 14 Disposition monobloc à vitesse variable
Figure 15 Disposition monobloc à vitesse fixe
Figure 16 Pompe multicellulaire à axe vertical et raccords
en ligne
Figure 17 Pompes immergées verticales de forage
Figure 18 Pompe vertical à ligne droite
Figure 19 Fourreau immergé horizontal
Figure 20 Fourreau immergé vertical
Figure 21 Pompe immergé en fourreau
Figure 22 Evolution de la superficie aménagée et de
l’investissement en irrigation localisée

Figure 23/24 Situation de traitement des dossiers FDA


Liste des tableaux:

Tableau 1 La pluviométrie annuelle moyenne


Tableau 2 Coefficient de réduction qui dépend du taux
de couverture du sol
Tableau 3 Coefficient cultural
Tableau 4 Pluviométrie fictive (Pf) et durée d’irrigation par
poste (T)
Tableau 5 Postes d’irrigation
Tableau 6 Rampes
Tableau 7 Porte-Rampe
Tableau 8 Antennes secondaires
Tableau 9 Variation maximale de pression par unité
Tableau 10 Vannes en têtes des unites:
Tableau 11 Conduites principales
Tableau 12 Pression en tête et en têtes des unités
Tableau 13 Pressions minimales et maximales aux goutteurs
pour une pression à l’aval immédiat de la station
de tête
Tableau 14 Situation de traitement des dossiers FDA
Tableau 15 Situation de traitement des dossiers ORMVAO
Liste des abréviations
ORMVAO L’Office Régional De La Mise en Valeur
Agricole-Ouarzazate
B.R.H Bureau des Ressources Hydrauliques
B.E.M Bureau de l’Exploitation et de la
Maintenance
B.T.I Bureau des Techniques d’Irrigation
B.E.T Bureau d’Etudes et de Topographie
B.G.C.M.V Bureau de gestion des C.M.V
B.T.E.H.A Bureau des Travaux d’Equipement Hydro-
Agricole
B.A.R.E.S Bureau de L’Aménagement Rural et
d’Equipement des Services
B.E.A.E Bureau des Etudes Agro-Economiques
B.A.A Bureau des Actions Agricoles
B.P.A Bureau de la Production Animale
B.S.A Bureau de la Santé Animale
B.V.C Bureau de la Vulgarisation et du Crédit
B.O.P Bureau de l’Organisation Professionnelle
B.A.V Bureau de l’Audio-visuel
B.S.F Bureau des Structures Foncières
B.P.O.S Bureau du Personnel et des Œuvres Sociales
B.J.D Bureau Juridique et Domanial
B.C.P Bureau de la Comptabilité Publique
B.F.P Bureau de la Formation et du
Perfectionnement
B.B Bureau des Budgets
B.S.E Bureau du Suivi Evaluation
B.I Bureau de l’Informatique
B.A.I Bureau des Approvisionnements et de
l’inventaire
B.P.E Bureau du par cet de l’entretien
S.G.R.I.D Le Service de la Gestion des Réseaux
d’Irrigation et du Drainage
S.E Le Service de l’Equipement
S.P.A Le Service de l’Elevage
S.V.O.P Le Service de la Vulgarisation et
d’Organisation Professionnelle.

Chapitre 1 : Présentation de la région Drâa-Tafilalt

La région de Drâa-Tafilalet s’étend sur une superficie de 88.836 Km² , soit 12,5% du
territoire national et 46% de la superficie des zones oasiennes marocaines (les
communes oasiennes de la région occupent 78.290 km²). Elle est limitée au Nord par
la région de FèsMeknès et la région de Béni Mellal-Khénifra, { l’Est par la région de
l’Oriental et l’Algérie, à l’Ouest par la région de Marrakech-Safi et la région de
SoussMassa et au Sud par l’Algérie. Selon le Recensement Général de la Population et
de l’Habitat (RGPH) de 2014, la région compte 1.635.008 habitants dont 34,30% sont
urbains, taux nettement inférieur au taux national (60,36%) .La densité est de 18,4
habitants au km2, très inférieure par rapport à la moyenne nationale (47,6 hab/km2).
La région regroupe sur le plan administratif cinq provinces: Errachidia, Midelt, Tinghir,
Ouarzazate et Zagora, 125 communes dont 16 en milieu urbain et 109 en milieu rural.
Elle comprend les provinces du Drâa de l'ancienne région Souss-MassaDraâ ainsi que les
provinces du Tafilalet de l'ancienne région de Meknès-Tafilalet. Le chef-lieu de la
région est la province d’Errachidia.
Figure1: Provinces de la region Drâa-Tafilalt
Drâa

a) Climat, Température et precipitations:


Compte tenu de sa situation géographique, la région se caractérise par un climat
semidésertique dont les principaux traits sont :
i) Un écart thermique important entre les températures très élevées de l’été
( 0,5°C comme
(42°c comme moyenne et celles très basses de l’hiver (-0,5°C
moyenne).
ii) Des précipitations faibles et réparties de façon irrégulières dans le temps
te et
dans l’espace.
iii) Des vents enregistrant des vitesses supérieures à 57.6 km/h au mois de Mai,
Juin Juillet et Aout.
La présence de la barrière atlasique culminant à des altitudes supérieures à 3.200 m
saharienne sont { l’origine de la rigueur du
et l’intrusion des vents chauds d’origine saharienne
climat.
Les précipitations enregistrées dépassent légèrement 200 mm à la situation de Zagora
en bonne année contre 5 mm en période de sécheresse.
tableau suivant donne la pluviométrie annuelle moyenne enregistrée au niveau
n des
stations de la zone:

Stations Pluviométrie moyenne


Annuelle
OUARZAZATE 117 mm
AGDZE 100 mm
ZAGOURA 70 mm
TAGOUNITE 54 mm
Tableau1. : La pluviométrie annuelle moyenne

b) La faune et la flore :
La faune de la région se caractérise par des espèces rares et endémiques d’Afrique du Nord; oiseaux
migrateurs, mammifères, reptiles et rongeurs qui s’adaptant à la vie saharienne, ( la recherche de l’ombre
et de l’eau) On peut citer notamment : les gangas, les perdrix, les sirlis, les traquets, le dromadaire, la
gazelle, l’hyène, le fennec, le renard, la gerboise.
La formation forestière est à base de chêne vert de cèdre, de pin d'Alep, de genévrier rouge. Auxquels
s'ajoute une gamme d'espèces arbustives et herbacées telles que beberis, espanica, thymus etc.
c) Secteurs productifs :
Etant donné la particularité climatiques et territoriale de la région, l’économie régionale repose
essentiellement sur l’agriculture et les activités y afférentes.
i) L’agriculture :
En terme de production agricole, les principales productions de la région se composent de céréales, de
cultures maraichères, de légumineuse, de Henné, de Luzerne, de Palmier dattier, d’Olivier, de
Pommiers et bien d’autres espèces arboricole.La zone du Tafilalet est le berceau de la variété noble de
dattes « Majhoul », fruit d’un savoir-faire local, et dont la recherche moderne, n’a pas pu jusqu’à
présent créer de génotype pareil. La superficie agricole utile (SAU) est estimée à 129.108 ha, dont
109.446 ha constituent les périmètres irrigués de Tafilalet et de Ouarzazate. Cette superficie ne
représente que 1% du total de la SAU marocaine
ii) L’élevage :
l’élevage constituait l’activité principale de la population locale et continue d’être la principale source
de revenus des éleveurs. La région est à caractère pastoral (ovins et caprins surtout) avec un troupeau
de 1971.4 milliers de têtes.
d) Classification d’altitude par zone :
la région Draa-Tafilalet, se regroupe en 3 classes d’altitude :
 Zone 1 : moins de 700m
 Zone intermédiaire : altitudes entre 700 et 1400m
 Zone montagneuse : altitudes au-delà de 1400m
Figure2 : Carte des altitudes

Chapitre 2: Présentation de l’Office Régional de la mise en


valeur agricole:

a) Création:
L’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Ouarzazate a été crée par le Décret
Royale n° :829-6666 du 22 octobre 1966 tel qu’il a été modifié par le Dahir portant loi
388 du 2 septembre 1975. Il est doté de la personnalité morale et de
n°:1-7-388
l’autonomiee financière et placée sous la tutelle du Ministère de l’agriculture, du
développement Rural et des Pêches Maritimes.
b) Mission :
L’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Ouarzazate est chargé de la promotion
de l’agriculture dans sa zone d’action. Sa mission consiste à:
 Réaliser les études et les équipements Hydro agricoles.
 Gérer les ressources en eau à usage agricole et l’assainissement.
 Mener toutes les interventions concernant la production végétale et animale.
 Assurer l’encadrement des agriculteurs et leurs organisations professionnelles.
 Mener toute action favorisant le développement rural.
 Favoriser la mise en valeur des exploitations
 Participer à la formation professionnelle des agriculteurs,
 Réaliser les opérations décidées par le gouvernement en matière foncière et
de mise en valeur.
c) Zone d’action :
La zone d'action de l'ORMVAO,s'étend sur le commandement territorial de cinq
provinces : Ouarzazate, Zagora, Tinghir, cercle de Taliouine qui relève de la
province de Taroudant et le ce rcle de Foum Zguid qui relève de la province de
cercle
TATA.

Figure 3:: zone d’action de l’ORMVAO


d) Organisation de l’ORMVAO :

Directeur de
l’office

Bureau d’étude et
Cellule d’audite d’ordre
interne

SGRID SPP SER SM

B.E.M B.B S.E.R B.E.P


B.E.G.S
Figure 4: Organisation de l’ORMVAO

e) Description des services de l’ORMVAO :


i) Direction:
 Il exécute les décisions du conseil d’Administration et le cas échéant du comité
technique.
 Il engage les dépenses dans les limites et précisées par arrêté conjoint du
Ministre de l’Agriculture du Développement Rural et des Maritimes et du
Ministre des Finances.
 Il fait tenir également la comptabilité des dépenses engagées, liquide et
constate les dépenses et les recettes de l’office.

ii) Service de l’Equipement (S.E):


Il est chargé de la réalisation des études et des travaux d’équipement Hydro-Agricole
d’amélioration financière d’aménagement rural et génie civil. Il comprend :

 Bureau des Etudes et de Topographie (B.E.T):


Le B.E.T effectue des essais et expérimentions en matière d’hydraulique
agricole notamment ceux portant sur la salinité des sols et des possibilités du
drainage et contrôle les études et travaux topographiques

 Bureau d’Aménagement Rural des Equipement de service (B.A.R):


Le BTEHA anime les activités dans les domaines des travaux d’équipement
hydraulique et d’amélioration foncière.

iii) Service de Gestion des Réseaux d’Irrigation et de Drainage (S.G.R.I.D) :


 Chargé d’élaborer les programmes d’entretien et de maintenance des
équipements hydro-agricole et d’en assurer l’exécution.
 Il prépare le programme de l’exploitation de ces équipements
 Il contrôle l’évolution des ressources hydraulique et la pratique d’irrigation.
 Il participe à l’étude des problèmes liés à la reconnaissance des droits d ‘eau,
regroupe et analyse les résultats des essais pour déterminer les méthodes
d’irrigation appropriées
 Bureau des Ressources Hydrauliques (B.R.H):
Le B.R.H élabore le programme de contrôle de l’évolution des eaux
 Bureau de l’Exploitation et de Maintenance (B.E.M):
Le B.E.M est chargé de l’établissement et du suivi des programmes
d’exploitation des équipements d’irrigation et ceux d’entretien et de
maintenance des équipements. Il gère aussi la distribution de l’eau d’irrigation
et communique au service administratif et financier les consommations en eau
d’irrigation qu’il relève.
 Bureau des Techniques d’Irrigation (B.T.I):
Le B.T.I a pour mission de promouvoir des nouvelles techniques en matière
d’irrigation et d’énergies renouvelables. Il est chargé en outre de la
planification, de suivi et de l’évolution des opérations de maintenance.

iv) Service de la Planification et des Programmes (S.P.P):


Il est chargé en liaison avec les autres services de l’office et conformément aux
orientations de la politique agricole définie par les pouvoirs publics, de
formuler et d’évaluer les objectifs à moyen et à long terme de l’action de
l’office, d’élaborer les budgets et programme de réalisations et de suivi leur
exécution. Il est en outre chargé d’élaborer les programmes de collecte des
données stratégiques e de suivre l’exécution des projets financiers par
l’extérieur Il comprend les bureaux suivants :
 Bureau des Budgets :
Il établi les budgets de l’office en fonction des programmes retenus, suit et
contrôle leur exécution.
 Bureau d’Etudes Générales de Planification et des Statistiques :
Il est chargé de l’élaboration des programmes d’action de l’office à long et
moyen terme, de la collecte des données et de la préparation du CA et des CT
 Bureau du Suivi et Evaluation :
Il dresse les rapports périodiques à cet effet et évalue les projets et leur impact
sous- économique sur le développement de la région.
 Bureau Informatique :
A pour tâche essentielle l’informatisation des différents services activités de
l’office
 Bureau de la Comptabilité :
Comprend la cellule et agence comptable. Il est appelé à tenir la comptabilité
des dépenses et des recettes de l’office.

iv) Service du Matériel (S.M) :


Il est chargé d’assure l’approvisionnement des services de l’office en fournitures,
matériel et mobilier de bureau et gérer le parc de l’office, il tient les livres
d’inventaires et assure l’entretien des biens, meubles et immeubles de l’office. Il
comprend:
 Bureau de Parc et de l’Entretien :
Il est chargé de l’entretien des biens meubles et immeubles de l’office, de la
gestion t de l’entretien du parc matériel et du bon fonctionnement du parc.
 Bureau Juridique et Domanial
 Bureau des Approvisionnements et Inventaire :
Il est chargé de l’approvisionnement en fournitures, matériaux et de suivre des
commandes.

v) Service de la Vulgarisation de l’Organisation Professionnelle (S.V.O.P) :


 Chargé de conserver les programmes de vulgarisation intégrant toutes les
composantes de l’exploitation et de diffuser aux prés des agriculteurs, les
méthodes de production et d’exploitation.
 Il élabore et assure le suivi de réalisation de programme de vulgarisation et
évolue leur impact.
 Il contribue à l’encadrement et à la formation permanente des agricultures
pour les inciter à mieux produire et à ce grouper en organisations
professionnelles.
 Il conçoit et réalise, en collaboration avec les services de l’office, les
programmes d’action en matière d’audio visuel.
 Il assure la formation permanente de vulgarisateurs et de la formation
professionnelle des jeunes ruraux. Et traite les questions relatives aux
subdivisions et au crédit agricole. Il contribue aussi à élaborer une politique de
crédit adaptée aux besoins des agriculteurs. Ce service comprend les bureaux
suivants :
 Bureau de la Vulgarisation et de Crédit :
Il conforme les agriculteurs sur les aides financières octroyées par l’Etat et les
moyens de leur obtention.
 Bureau de l’Organisation Professionnelle :
Il est chargé d’améliorer les rendements des coopératives professionnelles en
promouvant l’organisation professionnelle des agriculteurs.
 Bureau Audiovisuel :
Il est chargé de la conception des messages de vulgarisation, l’élaboration des
programmes audiovisuels et le suivi ainsi que leur évaluation.

vi) Service de l’Elevage (S.EL):


Il est chargé, dans le cadre de l’orientation définie par le Ministère de l’extension des
projets et programmes de développement de la production animale et de protection
sanitaire du cheptel. Il met en œuvre de transformations.
Il comprend:
 Le Bureau de la Production Animale(B.P.A) :
Participe aux études et à la réalisation des projets relatifs à la transformation et à
la valorisation des productions animales et leurs sous produits de définition des
techniques et méthodes rationnelles de conduite des troupeaux et la création de
groupements et coopératives d’éleveurs
 Le Bureau de la Santé Animale(B.S.A) :
Mène les actions de prophylaxie de bétail et organise les rassemblements des
troupeaux en vue des traitements antiparasitaires internes et externes, des 18
vaccinations collectives de compagnes de diagnostic ou de prévention contre les
maladies contagieuses.
Il a aussi la tâche d’effectuer les inspections de viande et des denrées d’origine
animale et d’assurer les traitements des animaux présentés aux techniciens.
Il assure par ailleurs l’exécution des mesures de police sanitaire et animale vivant et
des denrées d’origine animale à l’importation et à l’exportation.

vii)Service Administratif et Financier (S.A.F):


Il s’occupe des tâches administratives et de gestion du personnel du patrimoine
immobilier de l’office ainsi que la comptabilité budgétaire. Il comprend:
 Bureau du Personnel et Œuvres Sociales.
 Bureau de la Formation et du Perfectionnement.

Chapitre 3: Tâche suivie durant le stage:

a) Présentation du guichet unique et des Services Techniques:


Les Guichets Uniques et les Services Techniques chargés de la gestion des dossiers
de demandes d'aides octroyés à travers le FDA : sont deux entités distinctes au sein
de chaque Direction Provinciale de l'Agriculture (DPA) ou de chaque Office Régional
de Mise en Valeur Agricole (ORMVA).

i) Guichet Unique :
Au niveau des ORMVA, le Guichet Unique est une cellule qui joue le rôle
d'interlocuteur unique vis-àvis des agriculteurs, en matière d'octroi des aides
financières. Au niveau des DPA, ce rôle est attribué au Service des Aides et
Incitations.

ii) Services Techniques:


Les Services Techniques sont tous services de la DPA ou de l'ORMVA, autres que le
service des aides et incitations et le Guichet Unique, qui sont concernés par l'objet
de la demande de subvention et désignés par les Directeurs des DPA et des ORMVA
à instruire les dossiers de demandes d'aide tel que précisé dans la présente
instruction et ses annexes.
b) Dossier de demande de l'approbation préalable et Dossier de demande de
l'accord de principe:
i) Dossier de demande de l'approbation préalable:
Avant la réalisation de l'investissement, le postulant dépose, en double exemplaire
(l'original et une copie), un dossier de demande de l'approbation préalable de son
projet, auprès du Guichet Unique ou ses antennes de la DPA ou de l'ORMVA du
ressort desquels dépendent les exploitations agricoles supports des investissement.
Le Guichet Unique, ou ses antennes, procède à la vérification de la présence de
l'ensemble des pièces exigées, telles que définies dans l'annexe 1 de la présente
instruction.
Si le dossier est complet, un récépissé de dépôt du dossier (numéroté et daté) est
remis au postulant juste après la vérification.
Tout dossier incomplet est retourné au postulant avec un récépissé précisant les
pièces manquantes.
Les dossiers complets sont enregistrés par le Guichet Unique et transmis aux
services techniques concernés de la DPA ou de l'ORMVA pour vérification et examen
des pièces.
ii) Dossier de demande de l'accord de principe:
Pour ce qui est du matériel agricole et du matériel d'élevage, le postulant dépose
avant la réalisation de l'acquisition, en double exemplaire (l'original et une copie),
une demande d'accord de principe, auprès du Guichet Unique ou ses antennes de la
DPA ou de l'ORMVA du ressort desquels dépendent les exploitations agricoles
supports des investissements.
Cette demande d'accord de principe, établie conformément au modèle en annexe
3, est instruite uniquement par le Guichet Unique.
Le Guichet Unique, ou ses antennes, procède à la vérification de la présence des
pièces exigées, telles que définies dans l'annexe 1 de la présente instruction.
Si le dossier est complet, un récépissé de dépôt du dossier (numéroté et daté) est
remis au postulant juste après la vérification.
Tout dossier incomplet est retourné au postulant avec un récépissé précisant les
pièces manquantes.
Pour les dossiers constitués en bonne et due forme, le Guichet Unique concerné
procède à l'étude et à la vérification de l'éligibilité de la demande d'acquisition à
l'aide financière de l'Etat.
Pour déterminer le nombre d'unités pour lequel l'accord de principe sera délivré, le
Guichet Unique doit :
 Vérifier l'historique des aides accordées au postulant depuis le 04 mars 2010 et
portant sur le même type de matériel que celui objet de la demande.
 Procéder au calcul du nombre d'unités éligibles selon les normes en vigueur,
sur la base des informations déclarées par le postulant dans sa demande
d'accord de principe et tenant compte de la vérification de l'historique des
aides.
Si l'avis de l'administration est favorable, l'accord de principe mentionne le type de
matériel à subventionner et le nombre maximal d'unités à accorder.
Cet avis, visé par le Guichet Unique, et approuvé par le Directeur ou son
représentant, est notifié au postulant dans les délais cités ci-dessous.
c) Dossier de demande de la subvention:
De même que pour l’étape citée précédemment, le dossier de subvention contient
plusieurs pièces à fournir (annexe 2) que le postulant doit déposer au niveau du
guichet unique où on prendra soin de vérifier la présence des différentes pièces
demandées ainsi que la saisie des informations sur le système informatique (SABA).
Après la réception du dossier de subvention, le SGRID doit effectuer une visite des
lieux pour constater les différents équipements et matériels installés, s’assurer de
la conformité de ces matériaux ainsi que des factures avec ceux cités dans le
dossier ayant reçu un accord préalable.
A l’issue de l’examen du dossier, le SGRID établie un rapport où le service doit
relater son opinion par rapport à la conformité du projet par rapport au dossier
technique et les éventuels commentaires. En cas d’avis favorable, le SGRID notifie
le postulant avec le montant de la subvention accordé. En cas de notification de
différences entre le terrain et le dossier ayant reçu un accord préalable, le SGRID
dresse un rapport présentant les motifs de non-conformité et les rectifications à
apporter. Le postulant disposera de six mois pour réaliser les rectifications ou
présenter des justificatifs solides. Passé ce délai, le postulant est notifié par le
rejet de son dossier de subvention par le biais du guichet unique.

Chapitre 4: Projet d’irrigation localisée:


Figure 5: Shéma d’installation goutte à goutte

a) Besoins en eau:
L’irrigation localisée à basse pression permet une grande économie d’eau par rapport
aux autres méthodes, grâce à son efficience de distribution élevée suite à une bonne
uniformité de distribution et de plus faibles pertes par évaporation directe du sol.
Ainsi, connaitre la valeur des besoins en eau de la culture est à la base de la
conception des réseaux d’irrigation, à la gestion et le pilotage des irrigations et à la
planification de l’utilisation des ressources hydrauliques.
i) Calcul des besoins en eau nets d’irrigation :
Le besoin en eau net d’irrigation concerne la quantité d'eau qui doit être
effectivement consommée par la plante en complément à la pluviométrie et
éventuellement d'autres ressources telles que des remontées capillaires ou une
réserve en eau initiale dans le sol. La détermination de ces besoins requiert
l’utilisation des deux formules suivantes:

Bn = ETc – Pe et

ETc = Eto × Kc × Kr
ETc : Evapotranspiration de la culture, ou bien le besoin en eau de la culture sur tout
son cycle consommé par évapotranspiration, exprimé en mm ou m3/ha.
ET0 : Evapotranspiration de référence.
du sol par la culture
Kr : Coefficient de réduction qui dépend du taux de couverture du
(Cs)

Tableau 2 : Coefficient de réduction qui dépend du taux de couverture du sol

Kc : Coefficient cultural qui est le rapport entre l'évapotranspiration de la culture


(ETc) et l'évapotranspiration potentielle (ET0). La valeur de Kc est influencée par sont
les caractéristiques de la culture, les dates de plantation ou de semis, le rythme de
son développement et la durée de son cycle végétatif, les conditions climatiques, en
pluies ou des irrigations.
particulier au début de la croissance et la fréquence des pluies

Tableau 3: Coefficient cultural


Pe : Pluie efficace ; elle représente une fraction de la pluie totale pour tenir compte
au delà de la zone racinaire ou évaporation
des pertes par ruissellement, percolation au-delà
à partir de la surface du sol.

ii) Calcul des besoins bruts en eau d’irrigation :


Il s’agit du volume d'eau qui doit être délivré par le réseau ou prélevé sur la ressource
besoins nets en tenant compte des :
en eau. C’est une majoration des besoins
 Pertes pendant la distribution de l'eau à l'aval de la prise de l'irrigant, par
ruissellement (colature)
(colature ou par percolation profonde.
 Pertes pendant le transport de l'eau à l'amont de la prise de l'irrigant par
évaporation dans les canaux à ciel ouvert, par infiltration, ainsi que par
pa
déversement ou rejet (dans le cas d'une régulation imparfaite)
 Pertes pendant le stockage de l'eau, si l'eau est prélevée dans un barrage
réservoir. Ces pertes proviennent, soit d'infiltrations dans la cuvette du
barrage, soit de l'évaporation en surface
réservoir ou à travers la digue du barrage,
𝐁𝐛 = 𝐁𝐧 /𝐄a
Ea : Efficience d’application de l’eau à la parcelle. (Ea = Ei×CU)
CU : coefficient d’uniformité d’arrosage.
Ei : Efficience de l’irrigation. Elle représente le rapport entre le volume moyen stocké
ans la zone racinaire et le volume d'eau apporté. Il traduit la qualité de l'irrigation.
dans
iii) Débit fictif continu:
C’est le débit continu nécessaire à l’irrigation d’un hectare assolé pendant le mois de
pointe (en l/s/ha). Dans les conditions les plus optimistes, le taux d’utilisation d’un
réseau sous pression est de 18 h par jour. On opte dans notre cas pour 12 h par jour et
31 jours pour le mois de pointe.

iv) Débit d’équipement:


Le débit d’équipement est déterminé par la relation suivante :
𝐐𝐞 = 𝐪𝐟𝐜 × 𝟐𝟒 / Ni
Avec Ni: le nombre total d’heures d’irrigation par jour

b) Calculs hydrauliques:
i) Distributeurs et écartements:

Type :
Débit :
Ecartement entre les distributeurs :
Nombre de rampes par ligne de culture :
Pression de service du distributeur :
Loi débit-pression :
ii) Pluviométrie fictive (Pf) et durée d’irrigation par poste (T):

Pluviométrie calculée (mm /h) Pf = qg/Sg


Durée d’irrigation par poste d’irrigation par
jour (h/j) T =Bb/Pf

Avec: qg : Débit du goutteur (l/h) ;


Sg : Superficie par goutteur (m2 ).
iii) Postes d’irrigation :

(1) : Numéro du poste (l'ensemble des unités d'irri gation (vannes) qui fonctionnent
d'irrigation fonctionne
(ouvertes) simultanément),
(2) : Numéros des unités (vannes alimentant les portes rampes). On doit regrouper des
unités homogènes pour chaque poste (culture, densité, âge plantations, durée
d'irrigation) car elles vont fonctionner en même temps (même apport d'eau et
d'engrais),

(3) : Une seule durée d'irrigation pour toutes les vannes appartenant au même poste,

(4) :Le plan joint à l’étude par le postulant, qui est découpé en unités (vannes) et qui doit
faire apparaître pour chaque unité (vanne) : la superficie de l'unité (vanne), le numéro de
l'unité (vanne), le débit de l'unité (vanne) et la culture et la densité pour l'unité
concernée,

(5) : Nombre de goutteurs par unité (vanne) égal à : S/(Er x Eg) où :


-S (m2) : superficie de l'unité,
- Er (m) : écartement entre les rampes = El/nrl avec El (m) : écartement entre les lignes
de la culture et nrl : nombre de rampes par ligne de culture,

(6) : Débit de l'unité (m3/h) = Nombre de goutteurs de l'unité multiplié par le débit
moyen du goutteur (bulletin d'essais) et divisé par mille,

(7) : Vérifier que les totaux des postes sont proches (même régime de débit de la pompe)
et que le débit d'aucun poste ne dépasse le débit disponible à la source (puits, pompe
existante desservant le projet, autorisation de prélévement, etc),

(8) : Vérifier que le total général de la durée d'irrigation ne dépasse pas la durée de
fonctionnement de la source (puits, etc), la superficie nette totale est exactement celle
indiquée en premier paragraphe de cette note, sur le plan et sur les devis et c'est celle
qui sert de base pour le calcul de la subvention.
iv) Rampes, porte rampes, antennes secondaires, têtes d’unités et conduites principales:
Le calcul des diamètres des rampes et des porte rampes se fait en respectant la règle de
Christiansen sur la variation admissible de pression qui limite la plage de variation du débit à
10% correspondante à une variation de pression de :
P = Pmxq/q
x

Pm : Pression nominale de fonctionnement du distributeur (mCE) ;


q/q: variation admissible du débit (10 %) ;
x : exposant dans la loi débit-pression du distributeur
si Pm =10 mCE et q/q = 0.1 alors P = 1/x
C’est à dire :

Σ [(Yi + (ΔZ)i](i=1 à i=n) doit être inférieure ou égale à P


n : Nombre de tronçons entre le distributeur le plus favorisée et le plus défavorisé ;
(ΔZ)i : Dénivelée au niveau du tronçon i (m) ;
Yi : perte de charge totale (linéaire + singulière) du tronçon i (mCE).
Yi = (0.478 x Qi1,75 x Di-4,75 x Li) x 1.10
Q : Débit du tronçon i (l/h) ;
Di: Diamètre du tronçon i (mm) ;
Li: Longueur du tronçon i (m).

Les pertes de charge singulières sont prises égales à 10 % des pertes de charge linéaires.

La vitesse maximale admissible dans les conduites est de 1.5 m/s au niveau des porte rampes,
des antennes secondaires et des conduites principales (une vitesse maximale de 1.8 m/s peut
être tolérée dans les conduites de diamètre externe supérieur ou égal à 200 mm) et 1 m/s au
niveau des rampes.

La vitesse d’écoulement (V) en mètres par seconde est donnée par l’équation suivante :

V=Q/S

Q : Débit (m3/s) ;
S : Section de la conduite (m2).
 Rampes :

Lr : longueur de la rampe (m) ;


Qr : débit à l'entrée de la rampe (l/h) ;
Dr : diamètre externe et interne de la rampe (mm) ;
I : pente (%), négative s'elle est descendante et positive s’elle est ascendante ;
Lpn : longueur à laquelle la pression effective est minimale ;
Lpx : longueur à laquellee la pression effective est maximale ;
PP : Variation maximale de pression (mCE).
(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes). Il faut lister toutes les unités constituant
l'installation,

(2) : Lr = longueur de la rampe la plus contraignante (la plus longue) pour chaque unité.
Une à droite du porte rampes et l'autre à gauche du porte rampes. Si les rampes sont
d'un seul côté alors une seule ligne par unité,

(3) : Qr = débit à l'entrée de la rampe = (Lr/Er)xqg,


(4) : Voir plan côté pour la pente en % = (différence de côtesZ/Longueur)x100,

(5) : Diamètre externe/diamètre interne (ex. 16/13.8mm), le diamtre interne =


diamètre externe – (2 x épaisseur) (l'épaisseur est à lire sur le prospectus du goutteur
lorsqu'il estt intégré et sur le bulletin d'essais losqu'il s'agit d'un goutteur en
dérivation),

(6) et (7) :
Si pente nulle ou ascendante :
- Lpn = Lr,
- Lpx = 0,
Si pente descendante alors selon l'intensité de la pente :
- 0 ≤ Lpn < Lr,
- Lpx = 0 oubien Lpx = Lr,

c'est dire perte de charge et dénivelée


(8) : Variation de pression entre Lpn et Lpx, c'est-à-dire
sur une distance allant de Lpn à Lpx.

 Porte rampes :

Lpr : longueur totale du porte rampes (m) ;


Qpr : débit du porte rampes (m3/h) ;
I : pente (%), négative s'elle est descendante et positive s’elle est ascendante ;
Lpn : longueur à laquelle la pression effective est minimale (m) ;
Lpx : longueur à laquelle la pression effective est maximale (m) ;
P : Variation maximale de pression (mCE).

(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes). Il faut lister toutes les unités constituant
l'installation,

(2) : Lpr = longueur du porte rampes,


(3) : Qpr = débit à l'entrée du porte rampes (débit de l'unité, voir tableau des postes et plan),

(4) : Voir plan côté pour la pente en % = (différence de côtesZ/Longueur)x100,

(5) : Diamètres commerciaux constitutifs des porte rampes,

(6) et (7) :
Si pente nulle ou ascendante :
- Lpn = Lr,
- Lpx = 0,
Si pente descendante alors:
- 0 ≤ Lpn < Lr,
- 0 ≤ Lpn ≤ Lr,

(8) : Variation de pression entre Lpn et Lpx, c'est dire perte de charge et dénivelée sur une
c'est-à-dire un
distance allant de Lpn à Lpx.
 Antennes secondaires:
IL s'agit des conduites en service d'extrémité qui amènent l'eau de la vanne aux têtes du porte
rampes, elles existent en général pour les dernières vannes

Ls : longueur de l'antenne secondaire (m) ;


Qu : débit de l'unité (m3/h) ;
Ds : diamètre de l'antenne secondaire (mm) ;
ΔZ : dénivelée
énivelée (m), négative si la p
pente est descendante ;
Y : perte de charge totale (linéaire et singulière) (mCE) ;
PP : variation de pression (mCE).
(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes). Il ne faut lister que les unités disposant d'une
antenne secondaire,

(2) : Ls = longueur
ur de l'antenne secondaire,

(3) : Qu = débit de l'unité, voir tableau des postes et plan,

(4) : Diamètre commercial supérieur ou égale à celui de l'entrée du porte rampe et la vitesse
d'écoulement inférieure ou égale à 1.5 m/s,
(5) : Voir plan côté pour la dénivelée en m = différence de côtesZ entre l'amont et l'aval de
l'antenne,

(6): perte de charge = 0.478*(Qu1.75)*(Dint-4.75)*Ls*1.1

(7) : Variation de pression entre L'amont et l'aval de l'antenne, c'est-à-dire


c'est dire perte de charge et
dénivelée.
 Variation maximale de pression par unité :

Pe : Pression requise à l’aval immédiat de la vanne (mCE) ;


Pn : Pression au distributeur le plus défavorisé (mCE) ;
Px : Pression au distributeur le plus favorisé (mCE).
(vannes). Il faut lister toutes les unités constituant
(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes).
l'installation,

(3) : Si goutteur non autorégulant alors Pn = 9 et si goutteur autorégulant alors Pn = 10,

(5) : ΔPunité = ΔPrampe+ ΔPporte rampe,

(4) : Px = Pn + ΔPunité,

(2) : Pe = Px + ΔPantenne.
 Vannes en têtes des unites:

(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes). Il faut lister toutes les unités constituant
l'installation,

(2) : Débit de l'unité, voir tableau des postes et plan,

(3) : vanne hydraulique avec pilote ou sans pilote ou manuelle avec diamètre pour chaque cas,
(4) : perte de charge
- < 1.0 si vanne hydraulique ≤ 3''
- < 2.0 si si vanne hydraulique ≥ 4''
- = 0 si vanne manuelle
 Conduites principales:

(1) : Il faut lister tous les tronçons constituant le réseau principal,

(2) : Débit du tronçon (le max. en fonction des postes prévus),

(3) : diamètre iexterne/diamètre interne commercial supérieur ou égale à celui qui le suit et la
vitesse d'écoulement inférieure ou égale à 1.5 m/s (1.8 m/s si ≥D200mm).

(4) : Vitesse (voir équation).


 Pression en tête et en têtes des unités :

(1) : Il faut lister tous les postes prévus,

(2) : Il ne faut lister que les tronçons où l'eau passe pour satisfaire les vannes du poste en
question,

(3) : Longueur des tronçons (voir plan du réseau gg),

(4) : débit réel lorsque le poste concerné est en foinctionnement,


fo
(5) : Diamètre (voir tableau précédent),

(6) : perte de charge du tronçon = 0.478*(Q1.75)*(Dint-4.75)*L*1.1,

(7) : Voir plan côté pour la dénivelée en m = différence de côtesZ entre l'amont et l'aval du
tronçon,

(8) et (9) : On souligne la pression en tête à la sortie de la station de tête pour chaque poste
requise pour garantir la pression minimale requise (Pe+PDCvanne) à la vanne la plus
contraignante qui appartient au poste concerné.

 Pressions minimales et maximales aaux


ux goutteurs pour une pression à l’aval immédiat
de la station de tête:

Pe1 : Pression à l’amont immédiat de la vanne (mCE);


Pe2 : Pression à l’aval immédiat de la vanne (mCE);
Pn : Pression au distributeur le plus défavorisé (mCE);
Px : Pression au distributeur le plus favorisé (mCE).

(1) : Numéro de l'unité d'irrigation (vannes). Il faut lister toutes les unités constituant
l'installation,

(2) : Pe1, A jouter le plus de pression en tête aux vannes concernées de chaque poste,

C vanne si pas de pilote ou manuelle et si vanne hydraulique avec pilote alors


(3) : Pe2 = Pe1 – PDC
Pe2 = Pe du tableau précédent,

(4) : Ajouter l’excédent de pression aux Pn des vannes concernées de chaque poste au niveau du
tableau précédent si pas de pilote ou manuelle, et si vanne hydraulique avec pilote alors Pn = Pn
du tableau précédent,

Px des vannes concernées de chaque poste au niveau du


(5) : Ajouter l’excédent de pression aux Px
tableau précédent si pas de pilote ou manuelle et si vanne hydraulique avec pilote alors Pn = Pn
du tableau précédent.
c)Filtration:
Le système de filtration représente le cœur de tout projet d’irrigation. Il consiste à
éliminer toutes les particules solides et impuretés susceptibles d’entrainer des
problèmes de bouchage au niveau des distributeurs.
La surface de filtration:
𝐒 = 1.2*𝑸 / V
d)Fertigation:
agricole qui consiste à apporter des fertilisants
La fertigation est une technique agricole
(engrais et éléments nutritifs) en même temps que l’on procède à l’arrosage des
plantes par le biais d’un système d’irrigation. Cette technique permet d’éviter des
passages supplémentaires au champ, et réduit la main d’œuvre.

e) Groupe Motopompe :
 Hauteur manométrique totale:
Le calcul de la HMT de la pompe se fait en ajoutant à la pression requise à l’amont
immédiat de la station de tête, la hauteur maximale d’aspiration et les pertes de
charges maximales au niveau du circuit
HMT= Hg + ΔHtot + Pr
ΔHtot : Les pertes de charge totals
Pr : La pression requise en tête de la parcelle
 Puissance de la pompe:

Pp (kW) : puissance de la pompe en KW


Q (l/s) : débit en lettres par Seconde
Secon
η : rendement de la pompe
ρ : 1 masse volumique de l’eau (Kg/Dm3)

f)Dimensionnement du basin
Le bassin est une structure aménagée qui a pour but de retenir en permanence l’eau
(stockage). Le choix d’installation d’un bassin de stockage au sein de l’
l’exploitation
vient du fait que la pompe peut tomber en panne dans n’importe quel moment, alors
que l’eau doit être disponible en permanence. C’est pour cela qu’on opte pour une
période d’autonomie d’irrigation pendant le mois de pointe de 7 jours, période durant
laquelle on peut réparer la pompe.
Le volume utile du bassin correspond au besoin journalier pendant le mois de pointe
multiplié par le nombre de jours d’autonomie d’irrigation.
𝐕 = 𝐊 × 𝐁p
Avec :
V : volume utile du bassin (m3 )
K : période d’autonomie (j)
Bp : besoin brut assolé (mm/j)
Le volume du bassin est calculé par la formule du volume d’un tronc de pyramide :
Avec :
H : hauteur totale du bassin (m)
A et B : longueur et largeur de la gueule du bassin (m)
a et b : longueur et largeur du radier du bassin (m) ;

Figure 6: Dimensions d’un Bassin

g) Matériels d’irrigation
Un projet d’irrigation goutte à goutte a comme matériels d’installation :
Unité de tête :Elle permet de régulariser la pression et le débit. Cette unité comprend une
station de filtration, un système d’injection
d’inject de produits chimiques et un certain nombre
d’accessoires:
 Vanne volumétrique : sert à régler le débit et la pression de l’eau. Cette vanne
sert à créer un différentiel de pression qui permet à l’injecteur de produire un vide et
d’aspirer la solution mère.

Figure7:: Vanne Volumique


 Régulateur de pression: contrôle les variations brusques de pression. Il est
indispensable lorsque la pression existante au niveau de la source d’eau est supérieure
à la pression demandée par le système.

Figure8: Régulateur de Pression

 Compteur volumétrique:
volumét indique la consommation cumulée de l’eau par la
culture. Il doit résister à une pression de 10 bars.

Figure8: Compteur Volumétrique


 Manomètres : placés à l’entrée et à la sortie de la station de tête et des filtres. Ils
indiquent la pression de l’eau.
La station de filtration: le rôle de cette station est l’obtention d’une eau propre en vue
d’éviter le colmatage des distributeurs. Le choix du filtre
fi dépend de : l’origine et la qualité de
l’eau, du niveau de filtration exigé par les goutteurs utilisés, de la taille de la plus petite particule
à empêcher d’entrer dans le système, et du débit de la source qui déterminera le choix du
nombre de filtres.

elle est composée d’un ou plusieurs filtres suivants :


 Hydro cyclone: Il sépare le sable en suspension dans l’eau, par
centrifugation.

Figure 10: Hydro Cyclone


 Filtre à sable: efficace lorsque l’eau contient des quantités importantes de
particules. Sa perte de charge est de l’ordre de 2m.
Figure11: Filtre à sable

 Filtre à Tamis: est une cuve à pression contenant une cartouche couverte d’un
tamis dont les mailles varient de 80 à 150 microns. La perte de charge est de
l’ordre de 5 à 6m.

Figure12: Filtre à Tamis


 Filtres à disque: sont les plus utilisés vus leur finesse de filtration. Leur perte
de charge est de l’ordre de 5m à 6m.

Figure13: Filtre à Disque

Ventouse ou purge d’air: placé dans les points les plus élevés du réseau : elle sert à
éliminer l’air emprisonné dans la canalisation pour éviter son éclatement.
Clapet anti-retour: placé après la station de filtration et juste avant le matériel d’injection
en vue de protéger la source de contre le flux de la solution nutritive.
Système d’injection: Le matériel d’injection d’engrais est indispensable à la réalisation de la
fertigation.il sert également à l’injection dans l’eau d’irrigation des produits de traitement de
l’eau, des pesticides ou d’autres produits chimiques. Parmi les injecteurs utilisés, on peut citer :
le réservoir d’engrais, la pompe doseuse, le venturi et le système d’aspiration.
Réseaux de canalisation: Il permet de transporter depuis la station en tête jusqu’aux
secteurs d’irrigation.
Canalisation d’alimentation (rampes et portes-rampes).
Système de pompage:
Figure 14 :Disposition monobloc à vitesse variable

Figure 15: Disposition monobloc à vitesse fixe

Figure 16: Pompe multicellulaire à axe vertical et raccords en ligne


Pompes immergées de forage :

Figure 17: Pompes immergées verticales de forage

Figure 18: Pompe verticale à ligne droite


Pompes immergées en fourreau

Figure 19: Fourreau immergé horizontal

Figure 20: Fourreau immergé vertical


Figure 21: Pompe immergée en fourreau

h)Devis quantitatif estimatif:


Le devis quantitatif estimatif ou métré quantitatif estimatif est le document par
lequel il est possible d’estimer le coût des travaux pour la réalisation du travail
demandé.
Sur la base de ce document, l’exploitant peut développer un budget économique
nécessaire pour la mise en place du système de la micro-irrigation.
Le devis estimatif englobe les parties exposées ci-après:
 Travaux de terrassement du bassin et des tranchées.
 Revêtement pour bassin.
 Construction d’abri.
 Equipements de pompage de l’eau.
 Matériel d’irrigation renfermant la conduite d’amenée, les conduites
secondaires, les porte-rampes et les rampes, ainsi que tout ce qui est relatif à
la fertigation, filtration.
Chapitre 5: la situation de traitement des dossiers au niveau
de l'ORMVAO
1. Etat de traitement de dossiers d’irrigation localisée dans le cadre de la FDA:
a. Evolution de la superficie aménagée et de l’investissement en irrigation
localisée

Pendant l’année 2020:


- Montant d’investissement : 229.4 Mdh
- Montant de la subvention : 199 Mdh
B.Situation de traitement des dossiers FDA:
Total dossiers jusqu’au 31/12/2020 : 4313
1ère étape 2ème étape Total
Dossiers déposés en 1881 663 2544
2020
Report 2019 1134 635 1769

Total 3015 1298 4313


Tableau : Situation de traitement des dossiers FDA
Donc :

Figure 23: Situation de traitement des dossiers FDA

Parmi ces dossiers traités:


Figure 24: Situation
ituation de traitement des dossiers FDA

2. Situation de traitement des dossiers à l’ORMVAO:


Tableau: Situation de traitement des dossiers à l’ORMVAO
Dossiers 1ere Dossiers 2eme Dossiers Total Pourcentage
étape (visite étape demande de des dossiers
des lieux) (constat) modification (%)
et réponse à
l'écrit

ZAGORA 308 212 - 572 36


OUARZAZATE 220 314 - 254 16
TALIOUINE 0 6 - 6 0
BOUMALNE 1 9 - 10 1
SIEGE 534 34+37 AT 95 732 47
TOTAL 1115 332 95 1574 100
Dossiers
ossiers deposés du 28/12/2020 au 31/12/2020: 735
3. Remarques fréquentes pour les projets d’irrigation localisée (FDA):
A.Remarques concernant les études techniques:
 Le tableau des besoin senté (bilan
besoins en eau des ressources doit être présenté
ressource-besoin)
 La sectorisation doit être optimale (nombre de vannes/postes)
(capacité + nombre) doit être justifié
 Le protocole de filtration (capacité
 Les caractéristique de la ressources en eau doivent être indiquées
indiqué (Type, débit,
PT, ND, NS...)
 Note de calcul pour le bassin

B.Remarques concernant les réalisations:


prévu au niveau de
 Le matériels installé doit être conforme à ce qui était prévu
l’étude technique (Marques, Puissance, nombre des secteurs…)
 Tout changement nécessaire requiert une demande de changement
changem approuvée
par les services techniques
techniques.

C.Rappel des points importants à vérifier au niveau des visites sur les lieux:
lieux
 Vérification de la disponibilité de la ressource, et l’état de cette dernière en
vérifiant le niveau piézométrique ainsi que la profondeur total (Ces paramètres
sont très important dans le traitement de ces dossiers)
 Etablir l’Etat sur les lieux, et noter ce qui existe sur la parcelle et leurs états
(matériel, aménagement …)
 Comparer les coordonnées et le plan du dossier avec la réalité, en concertant le
lien juridique déposé
 Mentionner sur le pv de la visite des lieux en cas d’existence d’oued, chaabas
ou de domaine hydraulique.
 Mentionner l’ensemble des points d’eau existant sur la parcelle non seulement
celui mentionner sur le plan
 En cas où la ressource est en copropriété il faut signaler l’ensemble de la
superficie irriguée à partir de cette ressource et le nom du propriétaire de la
ressource.
 Signaler la nature de la topographie de la parcelle (terrain plat ou accidenté)
 La vérification de la ressource en eau
 La vérification de l’ensemble des matériels déposés conformément au dossier
approuvé
 La vérification de la conformité de plan approuvé avec le système réalisé
 La vérification par GPS de la superficie équipée
 La vérification de l’état du bassin
 La vérification des pressions à la sortie de la station de tête et en fin de ligne
pour les secteurs défavorisés. Et l’établissement des essais de fonctionnement
 Vérifier le matériel de pompage déposé conformément aux devis approuvés
 En cas de constatation d’anomalie ou d’insuffisances technique, un écrit de
remarque doit être envoyé au service technique
 Tout changement nécessaire requiert une demande de changement approuvée
par les services techniques.
Conclusion:

Au terme de ce stage, J’ai eu la satisfaction d’accumuler beaucoup d’informations


précieuses et élargir mes connaissances quant à ce qui est des différentes étapes que
prend le traitement d’un dossier de subvention d’irrigation au sein du service du
SGRID. Ainsi que comprendre les differentes étapes de realisation d’un projet
d’irrigation localisée.
Finalement, je Suis très heureuse d’avoir pu effectuer ce stage entouré de personnes
compétentes qui m’ ont beaucoup appris sur ce domaine qui est d’une grande
importance dans notre région et qui contribue à l’un des piliers primordial de
l’économie marocaine
Annexes:
Annexe 1:
 Une demande d'approbation préalable du projet d'irrigation ; -Une copie
certifiée conforme de la CIN du postulant ;
 Une copie certifiée conforme des statuts et des documents juridiques désignant
les personnes habilitées à agir en leur nom
 Pour les personnes morales: -
- Les pièces justifiant le lien juridique du postulant avec la propriété du
terrain support des investissements du projet
- Le dossier technique du projet, qui doit comporter les éléments
suivants :
-Une note de calcul du projet présenté pour les projets d'irrigation
localisée, Ce modèle n'est pas exigé pour les projets d'irrigation de
complément. Cette note de calcul doit être réalisée par une société
agréée par les services compétents du Ministère de l'Agriculture et de la
Pêche Maritime.
- Un plan détaillé de l'installation à une échelle appropriée. Ce plan doit
faire apparaître clairement la sectorisation prévue et doit comporter la
disposition des parcelles, avec les sens des plantations et des lignes
d'arrosage, la disposition des conduites de transport et de distribution,
des portes rampes et des rampes, des vannes de sectionnement, le
positionnement de la source d'eau et de la station de tête.
Si le relief est significatif, un plan coté est nécessaire. A défaut, toutes
les altitudes, pentes ou dénivelées utilisées dans les calculs, doivent
être notées aux points significatifs (station de tête, vannes de secteurs,
extrémités de parcelles).
- Les devis estimatifs des équipements, des matériels et aménagements
- L'engagement du fournisseur à se conformer, dans le cas des projets
d'irrigation localisée, aux dispositions prévues dans le cahier de charges
objet de la Norme Marocaine n° 12.1.100-2007 (Installation d'irrigation
localisée- Exigences générales)
-Les bulletins d'essais des performances hydrauliques des compteurs des
organes d'arrosage et des tuyaux en chlorure de polyvinyle (PVC) et en
polyéthylène (PE) prévus par le projet (gaines avec goutteurs incorporés,
goutteurs, ajutages calibrés, micro jets, mini diffuseurs et asperseurs)
délivrés depuis moins de deux ans, par le Service des Expérimentations,
des Essais et de la Normalisation du Ministère de l'Agriculture et de la
Pêche Maritime
Les catalogues des groupes de pompage et des filtres prévus par le
projet
- Pour les projets de reconversion des systèmes d'irrigation existants
alimentés en eau en totalité ou en partie à partir d'une source d'eau
pour laquelle l'autorisation de prélèvement d'eau est exigible au sens de
la loi n°10-95 sur l’eau:
Soit une autorisation ou concession relative à l'utilisation du domaine
public hydraulique(DPH) pour l'irrigation quand les points d'eau sont
dûment autorisés
soit une copie de la demande de régularisation du point d'eau avec une
pièce justifiant son dépôt auprès de l'autorité compétente (iii) ou à
défaut une déclaration de prélèvement d'eau, dûment signée par le
déclarant et légalisée quand les points d'eau existants ne sont pas
encore autorisés
-Pour les nouveaux projets ou les projets d'extension de l'irrigation qui
requièrent de nouveaux prélèvements d'eau et alimentés en eau en
totalité ou en partie à partir d'une source d'eau pour laquelle
l'autorisation de prélèvement d'eau est exigible au sens de la loi n°10~95
sur l'eau, une autorisation ou concession relative à l'utilisation du
domaine public hydraulique.
- Pour les agriculteurs éligibles au taux de 100% pour l'irrigation localisée
et 70% pour l'irrigation de complément:
Pour les petits agriculteurs éligibles au taux de subvention de 100 %
pour l'irrigation localisée, les pièces justifiant que le postulant n'exploite
qu'une superficie inférieure ou égale à cinq (05) hectares et une
déclaration sur l'honneur, dûment signée et légalisée, attestant qu'il ne
possède et n'exploite qu'une superficie inférieure ou égale à 5 Ha.
- Une attestation délivrée par les services du Département de
l'Agriculture attestant que l'exploitation du postulant, objet de la
demande d'examen, adhère à un projet de reconversion collective à
l'irrigation localisée initié ou autorisé par l'Etat.
- une attestation d'agrégation pour l'agrégateur et pour les agrégés .
Annexe 2:

Pièces à fournir pour le dossier de subvention:


 Attestation d'approbation préalable du projet en question
 Une demande de subvention
 Les factures définitives détaillées pour les ouvrages, équipements et
aménagements réalisés et, le cas échéant, des mémoires relatifs aux travaux de
terrassement des tranchées et de bassins et de creusement de puits, réalisés
par les moyens propres du postulant
 Un acte d'engagement du postulant pour conserver l'investissement et le
maintenir en bon état fonctionnel, pour au moins cinq (5) ans, à compter de la
date du constat de réalisation des travaux.
Annexe 3:

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