Cours EAD FOND SUP & PROF ESSAIS-IN SITU

Cours : MECANIQUE DES SOLS 2 Khaled MEFTAH
FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

CHAPITRE 9
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS

SUPERFICIELLES ET PROFONDES
A PARTIR DES RESULTATS DES ESSAIS IN-SITU
1ère partie : FONDATIONS SUPERFICIELLES
I – Essai de pénétration dynamique
La résistance dynamique de pointe à la pénétration qd sous l'action du choc du mouton est donnée
conventionnellement par la formule des Hollandais : qd = K Nd / e (voir chapitre essais in-situ).
qd (D) qd
0
0,2
0,4
D x
.
.
.
4
Figure 1 : Variation de qd en fonction de z
Pour une semelle encastrée à une profondeur D, la contrainte admissible vaut :
qd qd
qadm souvent
5à7 7
Parfois qd / 20
On vérifie : q = Q/S ≤ qadm

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II– Essai de pénétration statique
Selon le fascicule 62-V, la contrainte de rupture q’u sous une charge verticale centrée est donnée par
la formule :
qu qokc * qce
kc : facteur de portance
qce : résistance équivalente du sol
qo : contrainte verticale totale des terres calculée au niveau du centre géométrique de la semelle
q Q
TN 0 qc
qc1
D Sol 1 γ=18kN/m3 NP qc2
qc3
Sol 2 γ=19kN/m3 h b qc4
B qc5
3a
qc6
qc7
z
Figure 2 : Variation de qc autour de la semelle
Calcul de qo :
qo = γ * h + q (Cas d’un remblai à la surface du TN : q = qr = γr * Hr )
Cas de la figure :
qo = (18*(D-h) + 19*h) + q

Page 2
Calcul de la résistance équivalente qce :
1 D  3a
qce   qc(z) dz
b  3a
Db
Avec :
B : Largeur de la semelle
B
a  Si B > à 1m, sinon a = 0.5m.
2
h : Profondeur de la semelle enfoncée dans la couche portante

b = min (h, a)
On peut calculer qce de la manière suivante :
1
q ce   q ci * zi En tr eD - b e t D  3 a
b  3a
0 qc
qc3 z1
b
qc4 z2
B
qc5 z3
3a
qc6 z4
qc7 z5
Figure 3 : Valeurs de zi pour le calcul de qce

qce est calculé à partir de la formule suivante :
1
qce  (qc3 * z1 qc4 * z2  qc5 * z3  qc6 * z4  qc7 * z5)
b  3a

Page 3
Détermination du facteur de portance kc
La valeur de kc est fixée par le tableau 1 ci-dessous en fonction de la nature du sol (tableau 2), de la
profondeur d’encastrement relatif : De/B et du rapport de la largeur B à la longueur L de la fondation.
Tableau 1 : Valeurs du coefficient de portance kc
TYPE DE SOL EXPRESSION DE kc

B De
0.321 0.35 (0.6 
Argiles et Limons  0.4 )
L B
B De
0.141 0.35 (0.6 
Sables A  0.4 )
L B
B De
0.111  0.50 (0.6 
Sables et Graves B  0.4 )
L B
B De
0.081 0.80 (0.6 
Sables et Graves C  0.4 )
L B
B De
0.171  0.27 (0.6 
Craies B  0.4 )
L B
Tableau 2 : Classes des sols en fonction de qc

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L'encastrement équivalent De est un paramètre conventionnel de calcul destiné à tenir compte du fait
que les caractéristiques mécaniques des sols de couverture sont en général plus faibles que celle du sol
porteur (De est en général inférieur à D). Il est défini par :
Figure 4 : L'encastrement équivalent De
1 D
De   q c(z) d z
q ce
d
1
Ou bien : De   q ci * z i En t r ed e t D
q ce
qc(z) est obtenu en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les différents qc
mesurés.
d est généralement pris égal à 0, sauf s’il existe des couches de très mauvaises caractéristiques en
surface dont on ne tiendra pas compte.

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0 qc
d
qc1 z1
D qc2 z2
qc3 z3
qc4 z4
Figure 5 : Valeurs de zi pour le calcul de De

De est calculé à partir de la formule suivante :
1
De  (qc1 * z1 qc2 * z2  qc3 * z3  qc4 * z4)
qce
Une fois qu calculée, on peut déterminer la charge ultime de rupture :

Qu = qu * S
La contrainte admissible vaut :
kc
qadm qo  qce
Fs
Avec Fs le coefficient de sécurité (= 2 ou 3)

Page 6
III– Essai pressiomètre Menard
La contrainte de rupture qu sous une fondation superficielle soumise à une charge verticale centrée
est donnée par :
qu  qo  kp.ple*
qr = γr Hr Q
TN 0 pl
Sol 1 γ=18kN/m3 pl1
D NP NP pl2
Sol 2 γ=19kN/m3 h pl3
pl4
Sol 2 Ko = 0.45 B pl5
1,5B pl6
pl7
pl8
z
Figure 6 : Profil pressiométrique pl(z)

Avec :
q0 = contrainte totale verticale calculée au niveau du centre géométrique de la semelle après
remblaiement
(Cas de la figure : qo = 18* (D-h) + 19 * h + qr
On calcule la pression limite nette équivalente en procédant à une moyenne géométrique sur la tranche
de sol entre D et (D+1,5B) :
ple*  n pl1* .........p

ln * Entre D et D+1,5B
Cas de la figure : ple*  5 pl4 * .pl5 * pl6 * .pl7 * .pl8 *

pl* = pression limite nette = pl - p0
pl = pression limite mesurée
po = contrainte totale horizontale au même niveau du sol
po  σ' ho  u  Ko σ' vo  u

Page 7
Avec :
Ko : coefficient de pression latérale des terres au repos (0,4 ≤ Ko ≤ 0,6)
u : pression interstitielle ( u = γw * hw)
σ’vo : contrainte verticale effective = ∑γ’i * hi)
Exemple : à la profondeur D : pl*4 = pl4 – po
po  0,45( 18 *(D - h) 9 * h)  10 * h
Détermination du facteur de portance kp
La valeur de kp est fixée par le tableau 3 ci-dessous en fonction de la nature du sol tableau 4), de la
profondeur d’encastrement relatif : De/B et du rapport de la largeur B à la longueur L de la fondation.
Tableau 3 : Valeurs du coefficient de portance kp

Page 8
Tableau 4 : Catégories conventionnelles des sols
CLASSE DE SOL DESCRIPTION PRESSIOMETRE P1 (MPa)

A Argiles et limons mous  0,7
Argiles, Limons B Argiles et limons fermes 1,2 – 2,0
C Argiles très fermes à dures  2,5
A Lâches  0,5
Sables, Graves B Moyennement compacts 1,0 – 2,0
C Compacts  2,5
A Molles  0,7
Craies B Altérées 1,0 – 2,5
C Compactes  3,0
Marnes ; marno-calcaires A Tendres 1,5 – 4,0

B Compacts  4,5
Roches A Altérées 2,5 – 4,0
B Fragmentées  4,5
L'encastrement équivalent De est est défini par :
1 D
De   p l *(z ) d z
p le *
d
1
Ou bien : De   p li * . zi En t r e d e t D
p le *
pl*(z) est obtenu en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les différents pl*
mesurés.
d est généralement pris égal à 0, sauf s’il existe des couches de très mauvaises caractéristiques en
surface dont on ne tiendra pas compte.

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0 pl*
d
pl1* z1
pl2* z2
z3
pl3*
D z4
pl4*
z
Figure 7 : Valeurs de zi pour le calcul de De
De est calculé à partir de la formule suivante :
1
De  (pl1 * .z1 pl2 * .z2  pl3 * .z3  pl4 * .z4)
ple *
Une fois qu calculée, on peut déterminer la charge ultime de rupture :
Qu = qu * S
La contrainte admissible vaut :
kp
qadm qo  p le *
Fs
Avec Fs le coefficient de sécurité (= 2 ou 3)
Remarque :
 Si la semelle est isolée on corrige par le facteur forme λc = 1 + 0,2 (B/L)
 Si la charge est excentrée : on utilise B’ et S’ = B’ * L
 Si la charge est inclinée : on corrige par le facteur inclinaison ic = (1 - (δ/90))2
kc
qadm qo  qce * λc ic
- Pénétromètre statique :
Fs
kp
qadm qo  ple * λc ic
- Pressiomètre :
Fs
-
La charge maximale admissible vaut : Qmax = qadm * S’

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2ème partie : FONDATIONS PROFONDES
La fondation profonde est conçue en général pour transmettre les efforts à des profondeurs
importantes. Une fondation profonde est réalisée essentiellement par un système de pieux. D’autres
techniques particulières sont possibles (parois moulées, barrettes….).
Le fascicule 62 titre V considère une fondation profonde lorsque De/B > 5
qc ou pl*
Couche de sol D
médiocre De
Couche de sol h
d’ancrage
Q ≤ Qmax=Qadm
D qsi Qsu hi
Pieu
qu
Qpu
Figure 8 : Profil pressiométrique et charges mobilisées
Qpu = Effort mobilisable sous la pointe du pieu = qu * A

Qsu = Effort mobilisable par frottement latéral sur la hauteur concernée du fût pieu = ∑qsi * Sli
A : Section de la pointe du pieu =  R2
Sli : Surface latérale = Périmètre * hi = 2 R hi

Page 11
Justifications des pieux soumis à un effort axial vis-à-vis du sol

** Les expressions des charges limites en compression Qu et en traction Qtu d’un élément de
fondation profonde sont :
 Qu = Qpu + Qsu
 Qtu = Qsu
** Les charges de fluage d’un élément de fondation en compression Qc et en traction Qtc sont
évaluées à partir de Qpu et Qsu :
 Pour les éléments de fondation mis en œuvre sans refoulement du sol
(Réalisation de forage : les pieux forés, les barrettes et les puits) :
 Qc = 0,5 Qpu + 0,7 Qsu
 Qtc = 0,7 Qsu
 Pour les éléments de fondation mis en œuvre avec refoulement du sol
(Pieux préfabriqués battus en béton ou en métal) :
 Qc = 0,7 Qpu + 0,7 Qsu = 0,7 Qu
 Qtc = 0,7 Qsu
On vérifie que la sollicitation axiale de calcul Q (à l’ELS ou l’ELU) reste inférieure à Qmax
déterminée dans les deux états limites :
Etat limite ultime (ELU)

Combinaisons fondamentales :
Qu
Qmax 
1,4
Qtu
Qmin  
1,4
Combinaisons accidentelles :
Qu
Qmax 
1,2
Qtu
Qmin  
1,3

Page 12
Etat limite de service (ELS)

Combinaisons quasi permanentes :
Qc
Qmax 
1,4
Qmin  0
Combinaisons rares :
Qc
Qmax 
1,1
Qtc
Qmin  
1,4
A noter que la vérification à l’ELU est faite par rapport à Qu et la vérification à l’ELS par rapport à
Qc.
Calcul de Qpu et Qsu

I– Essai de pénétration statique
Calcul de l’effort limite mobilisable sous la pointe Qpu :

L’effort limite mobilisable sous la pointe du pieu est calculé par la relation suivante :
Qpu  A * qu
Avec :
A : Section de la pointe =  R2
qu : Contrainte de rupture donnée par :
qu  kc . qce
kc : Facteur de portance
qce : Résistance de pointe équivalente autour de la base du pieu calculée de la même manière que la
fondation superficielle.

Page 13
Calcul de qce :
La détermination de qce se fait à partir de l’équation suivante (comme pour les fondations
superficielles) :
1 D  3a
qce   qc(z) dz
b  3a
Db
Avec :
B
2
h : Profondeur du pieu enfoncé dans la couche portante

b = min (h, a)
On peut calculer qce de la manière suivante :

1
q ce   q ci * zi En tr eD - b e t D  3 a
b  3a
Détermination du facteur de portance kc
La valeur de kc, facteur de portance, est fixée en fonction de la nature du sol et du mode de mise en
œuvre (type de pieu), quelle que soit la géométrie de la section droite de l’élément de fondation.
Les valeurs de kc sont données par le tableau 5 suivant.
Pour la nature du sol, on retient la même classification que les fondations superficielles (tableau 2).
Tableau 5 : Valeurs du facteur de portance kc
Eléments mis en œuvre Eléments mis en œuvre

Nature des terrains
sans refoulement du sol avec refoulement du sol
A
Argiles
B 0.4 0.55
Limons
C
A
Sables
B 0.15 0.50
Graves
C
A 0.20 0.30
Craies
B 0.30 0.45

Page 14
Calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral

L’effort limite mobilisable par frottement latéral QSu est calculé par la formule suivante :
D
Qsu  P  q s(z) d z
0
On peut utiliser la formule suivante : Qsu  P *  qsi * hi Entre0 et D

Avec :
P : périmètre du pieu = 2 R
qs : frottement latéral unitaire limite à la cote z.
qc(z)
qs(z)  min( ; qsmax )
β
β et qsmax donnés par le tableau 6 suivant en fonction du type de pieu et de la nature du sol
Tableau 6 : Choix du coefficient β et de qmax
Argiles - Limons Sables - Graves

CRAIES
Type de pieu
A B C A B C A B
β - - 75 (1) - - 200 200 2001 125 80

Foré simple qmax (kPa) 15 40 80 (1) 40 80 (1)
- - - - -

Foré tubé (tube
β - 100 100 (2) - 100 (2) 250 250 300
1 125 100
récupéré) qmax (kPa) 15 40 60 (2) 40 80 (2)
- - - 40 80
Métal battu
β - 120 150 300 300 300
(3)
fermé qmax (kPa) 15 40 80 - - 120
Battu β - 75 - 150 150 150

(3)
préfabriqué qmax (kPa) 15 80 80 - - 120
béton
(1) Réalésage et rainurage en fin de forage
(2) Forage à sec, tube non louvoyé
(3) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour certains types de pieux. Il
convient d’effectuer une étude spécifique dans chaque cas

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III– Essai pressiomètre Menard

L’effort limite mobilisable sous la pointe du pieu est calculé par la relation suivante :
Qpu  A * qu
Avec :
A : Section de la pointe = Pi * R2
qu : Contrainte de rupture donnée par :
qu  kp . ple *
kp : Facteur de portance
ple* : Pression limite nette équivalente qui est une pression moyenne autour de la base du pieu
pl* = pl – po avec po = Ko * σ’vo + u et (σ’vo = γ’ * h et u = γw * hw)
Calcul de ple* :
La détermination de la pression limite nette équivalente à partir de l’équation suivante :
1 D  3a
p le *   p l *(z) d z
b  3a
Db
Figure 10 ; Schéma de calcul de la pression limite nette équivalente-

Page 16
Avec :
B : Diamètre du pieu
B
2
h : Profondeur du pieu enfoncé dans la couche portante

b = min (h, a)
On peut calculer ple* de la manière suivante :
1
p le *   p li * . zi En tr eD - b e t D  3 a
b  3a
0 qc
pl*1 z1
b
D pl*2 z2
B
pl*3 z3
3a
Pl*4 z4
pl*5 z5
Ple* est calculé à partir de la formule suivante :

1
p le *  (p l * 1 x z1  p l * 2 x 2  p l * 3 x 3  p l * 4 x z4  p l * 5 x z5 )
b  3a
Détermination du facteur de portance kp :

La valeur de kp, facteur de portance, est fixée en fonction de la nature du sol et du mode de mise en
œuvre (type de pieu), quelle que soit la géométrie de la section droite de l’élément de fondation.
Les valeurs de kp sont données par le tableau suivant.
Pour la nature du sol, on retient la même classification que les fondations superficielles (tableau 4).

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Tableau 7 : Valeurs du facteur de portance kp

Nature des terrains
A 1.1 1.4
Argiles
B 1.2 1.5
Limons
C 1.3 1.6
A 1 4.2
Sables
B 1.1 3.7
Graves
C 1.2 3.2
A 1.1 1.6
Craies B 1.4 2.2
C 1.8 2.6
Marnes - Marno-calcaires 1.8 2.6
Roches altérées 1.1 à 1.8 1.8 à 3.2
Calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral

L’effort limite mobilisable par frottement latéral QSu est calculé par la formule suivante :
D
0
On peut utiliser la formule suivante : Qsu  P *  qsi * hi Entre0 et D

Avec :
P : périmètre du pieu = 2 R
qsi : frottement latéral unitaire limite à la cote z.
Calcul du frottement latéral unitaire limite pour les différentes couches rencontrées qsi :
Les valeurs du frottement latéral unitaire qsi ont été établies empiriquement à partir d’essais de
chargement de pieux. La banque de données qui a permis de fournir les valeurs de q s est basée sur les
résultats de 200 essais environ sur des chantiers de référence concernant l’ensemble des types de
pieux utilisés dans la plupart des natures de sol.
La valeur du frottement latéral qsi à une profondeur z, est donnée par les courbes du jeu d’abaques
en fonction de la valeur de la pression limite nette Pl*(z) (qui exprime la compacité ou le serrage du
sol) par les courbes de la figure 11.

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Figure 11 : Courbes de frottement latéral unitaire limite le long du fût du pieu
Le choix des courbes à utiliser est fonction de la nature du sol et du type du pieu. Il est indiqué dans le tableau
suivant.
1bar = 1 daN/cm 2 = 100 kPa = 0,1 MPa

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Tableau 8 : Choix des courbes Qi pour le calcul du frottement latéral unitaire
Argiles - Limons Sables - Graves Marnes Roches

CRAIES
Type de pieu
A B C A B C A B C A B
Foré simple Q1 Q1,Q2(1) Q2,Q3(1) Q1 Q3 Q4, Q5(1) Q3 Q4, Q5(1) Q6 5
Foré à la boue Q1 Q1, Q2(1) Q1 Q2, Q1(2) Q3, Q2(2) Q1 Q3 Q4 Q5(1) Q3 Q4,Q5(1) Q6
Foré tubé (tube Q1 Q1, Q2(3) Q1 Q2, Q1(2) Q3, Q2(2) Q1 Q2 Q3, Q4(3) Q3 Q4
récupéré)
Foré tubé (tube (4)
Q1 Q1 Q2 Q2 Q3
perdu)
Puits Q1 Q2 Q3 Q1 Q 2 Q3 Q4 Q5 Q6
(4)
Métal battu fermé Q1 Q2 Q2 Q3 Q3 Q4 Q4
Battu préfabriqué Q1 (4)
Q2 Q3 Q3 Q4 Q4
béton
Battu moulé Q1 Q2 Q2 Q3 Q1 Q 2 Q3 Q3 Q4
Q1 (4)
Battu enrobé Q2 Q3 Q4 Q3 Q4
Injecté basse Q1 Q2 Q3 Q2 Q 3 Q4 Q5
pression
Battu haute pression Q4 Q5 Q5 Q6 Q5 Q6 Q6 Q7(7)
(2) Pieux de grande longueur ( > 30 m)
(7) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour certains types de pieux. Il convient
d’effectuer une étude spécifique dans chaque cas
(8) Sans tubage ni virole foncés perdus (parois rugueuses)
(9) Injection sélective et répétitive à faible débit
(10) Injection sélective et répétitive à faible débit et traitement préalable des massifs fissurés ou fracturés avec
obturation des cavités (surtout pour les micropieux)

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Remarques :
 Qmax = Inf (des 4 combinaisons)
 Dans le cas d’un groupe de pieux, pour chaque combinaison d’actions, pour un groupe N
de pieux :
Q  Ce * N * Qmax isolé
N ≥ Q / Ce * Qmax isolé
Avec Q : charge axiale
Qmax isolé : charge maximale en compression admise pour le pieu isolé
N : nombre de pieux
Ce : coefficient d’efficacité donné par la formule de Kérisel :
Souvent : 0,7 ≤ Ce ≤ 0,9
dp
Ce  0 ,5 1 0 ,0 7
B
Ce = 1 Si dp = 7 B
Avec B : diamètre du pieu
dp : écartement entre les axes de pieux (entraxe)
P P
I I
E E
U U
dp
Exercice 1 (Fondation superficielle)

On se propose de construire un pont pour le franchissement d’une rivière par une route de largeur
15m.
Les résultats des essais pressiométriques réalisés sur le site ainsi que la coupe du pont et du terrain
sont donnés par la figure 7 suivante.
On demande de projeter la fondation qu’il est possible d’envisager.
Les charges de service au niveau du tablier sont estimées à :
Charge permanente = 200kN/ml et Charge d’exploitation = 100kN/ml
On prendra Fs = 3.

Page 21
Figure 12 : Sondage pressiométrique et coupe du pont

Page 22
Réponse : Exercice 1
On envisage des semelles fondées au niveau de l’argile graveleuse (à 3,5m de profondeur) pour
éviter les forts tassements dûs au limon organique.
Prédimensionnement de la semelle :
La charge appliquée Q est égale à 200 + 100 = 300 kN/ml (Q = 300kN/ml)
La pression limite au niveau de la semelle à la profondeur D = 3,5m est :
pl(3)  pl(4) 4,5  6,5

pl(3,5)    5,5bars 550kPa
2 2
On prendra en première approximation :
pl(3,5) 550
qadmestimée    183kPa
Fs 3
Q Q
q   qadm
On sait que :
S B *1
Q 300
B    1,64m
Avec Q = 300 kN/ml, on trouve : qadm 186
On peut admettre une première largeur B =1,5 m (puisqu’on a sous-estimé la valeur de qadm)
Vérification de la portance : Semelle filante ayant : B = 1,5m et L =15m
Contrainte ultime de rupture :
qu  qo  kp.ple*
q0 = contrainte totale verticale calculée au niveau du centre géométrique de la semelle après remblaiement
qo = 20 * 3+ 20 * 3,5 = 130 kPa
On calcule la pression limite nette équivalente en procédant à une moyenne géométrique sur la tranche
de sol entre D et (D+1,5B) :
ple*  n pl1* .........p

ln * Entre D et D+1,5B

Page 23
3m Remblai
3
γ = 20 kN/m Valeurs en kPa
z pl σ’vo u po pl*
Limon
Organique 1 400 20 0 10 390
3,5m 2,5m
γ = 20 kN/m
3 2 650 40 0 20 630
Ko = 0,5 3 450 55 5 32,5 417,5

3,5 550 60 10 40 510
Argile 4 650 64 15 47 603

Graveleuse 1,5B = 2,25m
3 5 1100 72 25 61 1039
γ = 18 kN/m
Ko = 0,5 5,75 950 78 32,5 72,5 878,5
6 900
z
po = contrainte totale horizontale au même niveau du sol po  σ' ho  u  Ko σ' vo  u
Ko : coefficient de pression latérale des terres au repos ( Ko = 0,5)
u : pression interstitielle ( u = γw * hw = 10 * hw )
σ’vo : contrainte verticale effective = ∑γ’i * hi
Exemples :
 à la profondeur z = D = 3,5 m : pl* = 550 – po
po  0,5( 20 * 2,5  10 * 1) 10 * 1  40kPa

pl* = 550 – 40 = 510 kPa
 à la profondeur z = 5 m : pl* = 1100 – po
po  0,5( 20 * 2,5  10 * 1  8 * 1,5) 10 * 2,5  61kPa

pl* = 1100 – 61 = 1039 kPa
ple* 4 510* 603* 1039* 878,5

Ple* = 727,9 kPa

Page 24
Détermination du facteur de portance kp
La valeur de kp est calculée en fonction de la nature du sol, de la profondeur d’encastrement relatif :

De/B et du rapport de la largeur B à la longueur L de la fondation.
Le sol est une argile graveleuse ave pl = 550 kPa = 0,55 MPa
D’après le tableau 1 ci-dessous, l’argile est molle de classe A
L’expression de kp est donc, d’après le tableau 3 ci-dessous :
B De
kp  0,81  0,25(0,6  0,4 ) 
L B

Page 25
Tableau 3 : Valeurs du coefficient de portance kp
1 D
L'encastrement équivalent De est défini par : De  p l e *  p l *(z ) d z ou bien
d
1
De   p li * . z i En t r e d e t D
p le *
On prend : d = 0,5 m
1
De  (390 * 1  630 * 1  417,5* 0,75 510 * 0,25) 2 m
727,9
D’où la valeur de kp :
1 ,5 2
kp  0 ,81  0 ,25 (0,6  0 ,4 )   0 ,97
1 5 1 ,5
kp = 0,97

Page 26
La contrainte ultime de rupture :
qu  qo  kp.ple* 130  0,97* 727,9 836 kPa
La charge de rupture est :

Qult = qu * S = 836 * 1,5 * 1 = 1254 kN/ml
La contrainte admissible (ou le taux de travail admissible du sol) à l’ELS vaut :
kp
qadm qo  p le *
Fs
Avec Fs le coefficient de sécurité = 3
0,97
qadm 130  727,9 365,4kPa
3
La charge maximale admissible vaut :
Qmax = qadm * S = 365,4 * 1,5 * 1 = 548,1 kN/ml
On a vérifié que la semelle est stable, puisque :
Qser = 300 kN/ml < Qmax = 548,1 kN/ml

Page 27
Exercice 2 (fondation profonde)

Un sondage pressiométrique fournit les résultats suivants :
Sol Z(m) Pression limite nette pl* (MPa)
Figure 8 : Sondage pressiométrique pl*(z)
Des pieux isolés de B = 0,5m de diamètre, forés tubés avec tube récupéré (sans refoulement du
sol) de longueur D = 10m, peuvent-ils supporter une charge unitaire de service (par pieu) de 550kN ?
Exercice 3 : Même profil pressiométrique

Q = 800 kN et B = 0,8m avec D = 11m (On suppose que pl* = 1,5 MPa après 12m)
Semelle de liaison : Largeur = 1,5m et longueur = 3m

Page 28
Réponse : Exercice 2
Pieu isolé foré tubé avec tube récupéré sans refoulement du sol :
B= 0,5m et D = 10m
Charge de service en combinaison quasi-permanente (ELS) :

Q = 550kN (sans poids propre du pieu)
Qmax = Qc / 1,4
Pieu mis en œuvre sans refoulement du sol : Qc = 0,5 Qpu + 0,7 Qsu
Qpu  A * qu
Avec :
A : Section de la pointe =  R2 =  * 0,252 = 0,196 m2
La contrainte de rupture qu est donnée par :
qu  kp . ple *
kp : Facteur de portance.
Ple* : Pression limite nette équivalente qui est une pression moyenne autour de la base du pieu
Calcul de ple* :
1 D  3a
p le *   p l *(z) d z
b  3a
Db
Avec :
a = 0.5m car B < 1m (Rq : Si B > 1m  a= B/2)
h : Profondeur du pieu enfoncé dans la couche portante (Marne et calcaire) = 3m
b = min (h, a) = 0,5m

Page 29
ple* est calculée de la manière suivante :
pl* (MPa)
0
Pieu B = 0,5m
1,2
9,5 1,5
0,5= b
D = 10 1,8
1 3a=1,5m
11 1,4
0,5
11,5 1,45
1,5
Z (m)
1
ple*   pli * . zi Entr eD - b et D  3a
b  3a
1
ple*  (1,5 * 0,25 1,8 * 0,75 1,4 * 0,75 1,45* 0.25)
0,5  3 * 0,5
Ple* = 1,569 MPa = 1569 kPa

Page 30
Détermination du facteur de portance kp :

La valeur de kp, est donnée par le tableau 7.
Tableau 7 : Valeurs du facteur de portance kp

Nature des terrains
A 1.1 1.4
Argiles
B 1.2 1.5
Limons
C 1.3 1.6
A 1 4.2
Sables
B 1.1 3.7
Graves
C 1.2 3.2
A 1.1 1.6
Craies B 1.4 2.2
C 1.8 2.6
Marnes - Marno-calcaires 1.8 2.6
Roches altérées 1.1 à 1.8 1.9 à 3.2
Pour les marnes, avec pieux mis en œuvre sans refoulement du sol : kp = 1,8
Donc qu = kp * ple* = 1,8 * 1569 = 2824,2 kPa

Et Qpu = qu * A = 2824,2 * 0,196 = 553,5 kN
Qpu = 553,5 kN
Calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral : Qsu
D
0
On peut utiliser la formule suivante :
Qsu  P *  qsi * hi des différente

s couches
Avec :
P : périmètre du pieu = 2 R = 1,57 m
qsi : frottement latéral unitaire limite équivalent dans la couche considérée

Page 31
Couche hi (m) Pl* Classe Courbe qsi (MPa) qsi (kPa)

(MPa) Qi
Limon
4 0,29 A Q1 0,015 15
sableux
Sable et
3 1,18 B Q2 0,068 68
gravier
Marnes et
3 1,22 A Q3 0,092 92
calcaire
1
p l * limo n  (0 , 3 * 1  0 , 2 * 1  0 , 3 * 1  0 , 4 * 0 , 5 )  0 , 2 9 M Pa
3,5
1
p l * s a b le  (0 , 4 * 0 , 5  1 , 2 * 1  1 , 6 * 1  1 , 1* 0 , 5 )  1 , 1 8 M Pa
3
1
p l * ma r n e s (1 , 1 * 0 , 5  1 , 0 * 1  1 , 2 * 1  1 , 8 * 0 , 5 )  1 , 2 2 M Pa
3
Frottement positif : Qsu = 1,57 ( 15*4 + 68* 3 + 92*3) = 847,8 kN
Qsu = 847,8 kN
Figure 11 : Courbes de frottement latéral unitaire limite le long du fût du pieu

Page 32
La classe du sol obtenue à partir du tableau 4.
CLASSE DE SOL DESCRIPTION PRESSIOMETRE P1 (MPa)

A Argiles et limons mous  0,7
Argiles, Limons B Argiles et limons fermes 1,2 – 2,0
C Argiles très fermes à dures  2,5
A Lâches  0,5
Sables, Graves B Moyennement compacts 1,0 – 2,0
C Compacts  2,5
A Molles  0,7
Craies B Altérées 1,0 – 2,5
C Compactes  3,0
Marnes ; marno-calcaires A Tendres 1,5 – 4,0

B Compacts  4,5
Roches A Altérées 2,5 – 4,0
B Fragmentées  4,5

Page 33
La courbe Qi est obtenue à partir du tableau 8 suivant.

Tableau 8 : Choix des courbes Qi pour le calcul du frottement latéral unitaire qs
Argiles - Limons Sables - Graves Marnes Roches

CRAIES
Type de pieu
A B C A B C A B C A B
Foré simple Q1 Q1,Q2(1) Q2,Q3(1) Q1 Q3 Q4, Q5(1) Q3 Q4, Q5(1) Q6 5
Foré à la boue Q1 Q1, Q2(1) Q1 Q2, Q1(2) Q3, Q2(2) Q1 Q3 Q4 Q5(1) Q3 Q4,Q5(1) Q6
Foré tubé (tube Q1 Q1, Q2(3) Q1 Q2, Q1(2) Q3, Q2(2) Q1 Q2 Q3, Q4(3) Q3 Q4
récupéré)
Foré tubé (tube (4)
Q1 Q1 Q2 Q2 Q3
perdu)
Puits Q1 Q2 Q3 Q1 Q 2 Q3 Q4 Q5 Q6
(4)
Métal battu fermé Q1 Q2 Q2 Q3 Q3 Q4 Q4
Battu préfabriqué Q1 (4)
Q2 Q3 Q3 Q4 Q4
béton
Battu moulé Q1 Q2 Q2 Q3 Q1 Q 2 Q3 Q3 Q4
Q1 (4)
Battu enrobé Q2 Q3 Q4 Q3 Q4
Injecté basse Q1 Q2 Q3 Q2 Q 3 Q4 Q5
pression
Q5
Battu haute pression Q4 Q5 Q6 Q5 Q6 Q6 Q7(7)

(7) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour certains types de pieux. Il convient
d’effectuer une étude spécifique dans chaque cas
(8) Sans tubage ni virole foncés perdus (parois rugueuses)
(9) Injection sélective et répétitive à faible débit
(10)Injection sélective et répétitive à faible débit et traitement préalable des massifs fissurés ou fracturés avec
obturation des cavités (surtout pour les micropieux)

Page 34
Calcul de Qc : à ELS
Pieu mis en œuvre sans refoulement du sol :
Qc = 0,5 Qpu + 0,7 Qsu
Qc = 0,5 * 553,5 + 0,7 * 847,8 = 870,2 kN
La contrainte maximale vaut :

Qmax = Qc / 1,4
Qmax = 870,2 / 1,4 = 621,6 kN
La charge de service totale est : Q = 550 + Poids propre pieu
Q = 550 + γb * A * D = 550 + 25 * 0,196 * 10 = 599 kN
Q + Fn = 599 kN < Qmax isolé = 621,6 kN

Fn = 0
Sécurité assurée : le pieu peut supporter la charge de service
Remarque : Si Qmax isolé = 390 kN (Pieu isolé)

On aura Q > Qmax isolé) : Stabilité non vérifiée
 Groupe de pieux
Q < Qmax isolé * Ce * N
On suppose : Ce = 0,8
 Nombre de pieux : N > Q / Qmax isolé * Ce
N > 599 / 390 * 0,8 = 1,9  On prend 2 pieux
Rq : Si Q = 1000 kN  N > 3,2 N = 3 mais on augmente le diamètre du pieu p.e B = 0,6m
Et on refait le calcul et on vérifie si 3 pieux suffisent

Page 35
dp
Ce  0,51 0,07
Sachant que :
B
Avec B : diamètre du pieu
dp : écartement entre les axes de pieux (entraxe)
On choisit une semelle de liaison avec B= 1m et L =2,9m
Semelle de liaison B=0,5m
1,4m 2,9m
1m dp = 1,9m
1,9
Ce  0,51 0,07  0,78
0,5
On vérifie si : Q < Qmax isolé * Ce * N
Q = 599 < Qmax isolé * Ce * N = 390 * 0,78 * 2 = 608,4 kN
 2 pieux peuvent supporter la charge de service

Page 36
RAPPEL SUR LES ETATS LIMITES
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. Par conséquent, on
distingue :
• les états limites de service (ELS) au-delà desquels l’ouvrage ne serait plus susceptible de remplir
sa fonction (par exemple déformations excessives),
• les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture.
Ouvrage sûr ELS Déformations ELU Rupture

Excessives
Danger croissant
Pour chacun des états limites (ELU et ELS) on doit, former des combinaisons d’actions afin de
déterminer le torseur des actions (forces avec ses composantes verticale et horizontale, et moment)
appliqué par la fondation sur le sol.
Par soucis de simplicité on retiendra uniquement les combinaisons d’actions suivantes :
Combinaison fondamentale à l’ELU (situation durable et transitoire) :
Q ELU = 1, 35 G défavorable + G favorable + 1, 5 Q

Avec :
G défavorable les actions permanentes défavorables,
G favorable les actions permanentes favorables,
Q les actions variables défavorables.
Combinaison quasi-fréquente à l’ELS :

QELS = G défavorable + G favorable + Q

Page 37

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Cours : MECANIQUE DES SOLS 2 Khaled MEFTAH

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS

1ère partie : FONDATIONS SUPERFICIELLES

I – Essai de pénétration dynamique

Figure 1 : Variation de qd en fonction de z

Pour une semelle encastrée à une profondeur D, la contrainte admissible vaut :

On vérifie : q = Q/S ≤ qadm

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

II– Essai de pénétration statique

qo = γ * h + q (Cas d’un remblai à la surface du TN : q = qr = γr * Hr )

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Calcul de la résistance équivalente qce :

h : Profondeur de la semelle enfoncée dans la couche portante

Figure 3 : Valeurs de zi pour le calcul de qce

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Détermination du facteur de portance kc

Tableau 1 : Valeurs du coefficient de portance kc

TYPE DE SOL EXPRESSION DE kc

Tableau 2 : Classes des sols en fonction de qc

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Figure 4 : L'encastrement équivalent De

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Figure 5 : Valeurs de zi pour le calcul de De

Une fois qu calculée, on peut déterminer la charge ultime de rupture :

La contrainte admissible vaut :

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Figure 6 : Profil pressiométrique pl(z)

ple*  n pl1* .........p

Cas de la figure : ple*  5 pl4 * .pl5 * pl6 * .pl7 * .pl8 *

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

po  0,45( 18 *(D - h) 9 * h)  10 * h

Détermination du facteur de portance kp

Tableau 3 : Valeurs du coefficient de portance kp

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Tableau 4 : Catégories conventionnelles des sols

CLASSE DE SOL DESCRIPTION PRESSIOMETRE P1 (MPa)

Marnes ; marno-calcaires A Tendres 1,5 – 4,0

L'encastrement équivalent De est est défini par :

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

La contrainte admissible vaut :

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

2ème partie : FONDATIONS PROFONDES

Le fascicule 62 titre V considère une fondation profonde lorsque De/B > 5

Qpu = Effort mobilisable sous la pointe du pieu = qu * A

A : Section de la pointe du pieu =  R2

Sli : Surface latérale = Périmètre * hi = 2 R hi

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Justifications des pieux soumis à un effort axial vis-à-vis du sol

Etat limite ultime (ELU)

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Etat limite de service (ELS)

Calcul de Qpu et Qsu

Calcul de l’effort limite mobilisable sous la pointe Qpu :

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

h : Profondeur du pieu enfoncé dans la couche portante

On peut calculer qce de la manière suivante :

Tableau 5 : Valeurs du facteur de portance kc

Eléments mis en œuvre Eléments mis en œuvre

FONDATIONS SUPERFICIELLES & PROFONDES A PARTIR DES ESSAIS IN-SITU

Calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral

On peut utiliser la formule suivante : Qsu  P *  qsi * hi Entre0 et D

Argiles - Limons Sables - Graves

β - - 75 (1) - - 200 200 2001 125 80

Cours EAD FOND SUP & PROF ESSAIS-IN SITU

Cours EAD FOND SUP & PROF ESSAIS-IN SITU

po  0,45( 18 (D - h) 9 h)  10 * h

ple 4 510 603* 1039* 878,5

qu  qo  kp.ple 130  0,97 727,9 836 kPa