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Introduction
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02-11-2020 – FOAD – Histoire du travail social
Dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, il nous arrive de nous retrouver
face à un problème, un obstacle. Pour le résoudre nous tentons de trouver la meilleure
solution.
Pour cela, nous regardons naturellement l’obstacle situé devant nous, en oubliant
parfois de regarder dans le rétroviseur, derrière soi.
Savoir et comprendre l’origine d’une situation nous aide à mieux en cerner les enjeux
et les axes d’améliorations. Tentons à présent de comprendre d’où vient le travail
social et comment il s’est construit.
Le travail social est une pratique professionnelle datée du début du XXème siècle. Il
s’est progressivement structuré sur la base d’un investissement croissant de l’état dans
la protection de ces citoyens les plus démunis et jusque dans la sphère familiale.
Il faut rappeler que jusqu’au début du XIXème siècle l’état français n’intervient que
très peu dans la prise en charge des personnes et laisse cette charge au secteur de la
charité pour traiter de son côté du contrôle de la justice et de la répression. De la même
façon, l’état s’interdit d’intervenir au sein de la cellule familiale, la toute puissance du
père de la famille s’y oppose.
Il faudra attendre 1889 et la pression des réformistes parmi lesquels : Léon Bourgeois
et Jules Ferry notamment, pour pouvoir mettre en question cette autorité souveraine du
père en cas de mauvais traitement aux enfants. Cela se traduira par la loi sur la
déchéance paternelle.
En fin du XIXème siècle la protection des victimes l’emporte sur la mise à l’écart et la
désignation des populations en difficultés comme des « classes dangereuses ». Dans le
même temps des initiatives assurées par des dames issues de la bourgeoisie vont venir
s’intéresser aux questions d’hygiène et de santé publique.
A l’aube du XXème siècle le travail social va trouver deux points d’appui pour
développer ses références, son organisation et ses pratiques.
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Face à une personne étrange aux apparences inhabituelles ou marginales les réflexes se
partage de façon cyclique dans le temps entre peur d’un côté et compassion de l’autre.
Avant de proposer des questions adaptées à chaque besoin ou type de difficulté
rencontrée, avant donc le travail social, c’est d’abord la peur qui l’a emporté.
Les pratiques de prise en charge ont longtemps consisté à pratiquer une mise à l’écart
et un regroupement indifférencié de tous les publics venant présenter une difficulté
particulière pour eux – même ou pour leur entourage. C’est ainsi que suite à sa
création par Louis XIV on pouvait trouver regrouper au sein de l’hôpital général des
pauvres mendiants, des arriérés, des fous, des invertis, des oisifs, des vagabonds, des
enfants trouvés, des vieillards, des prostituées. Pour les délinquants ou fauteurs de
troubles la réponse enfermement et mise à l’écart par l’exil, les galères et le bagne
concernera même les enfants jusqu’au milieu des années 1930.
Le travail social qui de son côté opte d’emblée pour la protection et l’empathie va aller
à la rencontre de ces différents publics qui se trouvent dans des situations d’inégalités
par rapport à leur contemporain plus chanceux. Il peut s’agir d’inégalités économiques
et sociales, il peut aussi s’agir de situations de vulnérabilité dans un parcours de vie lié
à l’âge, à une dégradation de santé, à des ruptures familiales ou encore à un isolement
croissant, il peut aussi s’agir d’inégalité liée à la maladie mentale et de toutes les
situations d’handicap liées à une déficience sensorielle, intellectuelle ou physique. Ces
situations peuvent se cumuler pour la même personne et contribue a son exclusion
sociale partielle ou majeure. Le travail social va donc s’attacher à réduire ces inégalités
et à créer les conditions d’un mieux vivre en agissant auprès de la personne et de son
environnement.
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de s’assumer ainsi les parents devenus moins vulnérables sont maintenus dans le cercle
familial. Cette solidarité est spontanée et est implantée culturellement. Quand la
famille ne répond pas a ce besoin il peut arriver que la communauté prenne en charge
des personnes dans le voisinage ainsi le fou du village pouvait avoir une fonction
intermédiaire entre la volonté du ciel et des hommes. Mais quand cette solidarité
première s’effrite les personnes sont livrées à elle-même elles peuvent alors se
retrouver dans des situations d’abandon, de solitude, de vagabondage susceptible
d’aboutir au retrait de leur environnement et à leur enfermement. C’est le caractère
massif de non satisfaction des besoins premiers qui va provoquer la Révolution
Française en 1789.
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En résumé, le travail social va ainsi constituer une réponse professionnelle aux effets
induits par la montée des inégalités sociales et la rupture des solidarités primaires.
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• Au second niveau l’analyse de la définition fait apparaître une cible sociale plus
large. Le travail social s’attache également à promouvoir par des approches
individuelles et collectives le changement social, le développement social et la
cohésion de la société. Il s’agit ici d’une action sur les causes de l’inadaptation
à caractère préventif autant que curatif.
4 périodes consécutives
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seront d’ailleurs très soutenues dans les deux périodes de guerres mondiales que va
traverser cette première moitié de siècle.
Dans une visée plus pacifiste et de connaissance les milieux scientifiques vont aussi
s’intéresser à la mesure et aux mécanismes de l’intelligence. A la suite de Charcot qui
va défricher les mystères de la maladie mentale, Alfred Binet un pédagogue et
psychologue français va se pencher sur l’explication des échecs scolaires et réaliser
avec un jeune collègue la première échelle de mesure de l’intelligence avec le fameux
test Binet – Simon qui a servi de base à la plupart des modèles construits à sa suite.
Dans cette période, le rapport humain n’est pas oublié et de nombreux travaux vont
être publié sur l’épidémiologie, la prévention des maladies et l’hygiène. Ces travaux
seront appropriés par les dames patronnesses comme par les infirmières visiteuses et
les surintendantes d’usine, elles seront pré figuristes des assistances sociales qui
apparaîtront par un décret de 1932.
Dans le même temps des pédagogues vont promouvoir au côté de l’école devenue
universelle, des activités à caractère sportif pour développer le corps au même titre que
l’esprit.
Georges Hebert ancien officier de marine va créer des parcours sportifs dans la nature
qu’on connaît encore aujourd’hui sous le nom de parcours d’hébertisme.
En 1910, un autre militaire britannique Sir Baden Powell, va de son côté conquérir une
part importante de la jeunesse avec son projet de vie qui articule hygiénisme, séjour au
grand air, vie collective et des valeurs telles que : l’altruisme, le service des autres, le
contrôle et le dépassement de soi. Le scoutisme va jusqu’à notre période
contemporaine composé un vivier privilégié pour les métiers de l’aide : éducateurs
spécialisés et assistantes sociales.
Enfin, avec l’invention de la psychanalyse, Freud et ses successeurs, vont ouvrir
l’exploration des mécanismes de l’inconscient à partir de l’étude des rêves, des
névroses et particulièrement de la sexualité infantile. La psychanalyse va connaître un
développement croissant dans un grand nombre de champ qu’il s’agisse de la
médecine, de la psychopathologie, de l’éducation ou encore de la relation
thérapeutique ou la relation d’aide.
C’est sur la base de cette classification que le travail social va pouvoir appuyer sa
démarche de structuration et de professionnalisation dans la seconde période.
La sortie de la seconde guerre mondiale avec les problématiques qu’elle pose va être
l’occasion de repenser les choix antérieurs et de reconstruire un autre pays sur les
bases d’une interrogation des valeurs qui conduit à cette catastrophe internationale.
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un tribunal pour les enfants. Ceux-ci vont systématiser une prise en compte de la
personnalité de l’enfant à partir d’enquête sociale complété par un examen médical et
médico – psychologique. Ils pourront aussi ordonner toutes mesures provisoires de
placement utile notamment dans un centre d’observation. Enfin, l’ordonnance ouvre la
porte a des collaborations renforcées avec des établissements privés et renforce le rôle
des équipes de liberté surveillé. Toutes ces orientations vont évidemment accroître la
légitimité du travail social et favoriser son développement.
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période parlera plus tard de l’état providence. En tout cas dans cette période il va se
révéler possible de créer des réponses à chaque nouvelle apparition de besoin et le
travail social va connaître une apogée dans la construction d’établissement et de
service spécialisé sur l’ensemble du territoire financé par la sécurité sociale, la santé
ou encore des conventions mixtes entre sécurité sociale et ministère de la justice. A
partir des années 1950, le travail social se déploie ainsi largement à travers des
établissements longtemps appelé milieu fermé ou des services de milieu ouvert allant à
la rencontre des populations dans leur bassin de vie c’est le cas pour les clubs de
prévention spécialisée, liberté surveillée, les circonscriptions de service sociale. Bien
évidemment cette dynamique va obliger a structurer le secteur professionnel : l’activité
d’aide devient un métier a part entière et les premières conventions collectives du
travail vont naître en 1951 puis en 1966. Ces conventions garantissent un exercice
équitable de la profession. Pour cela le socle de départ est constitué par la possession
d’un diplôme du travail social. Après le diplôme d’état d’assistante sociale apparu en
1932, le diplôme d’état d’éducateur spécialisé est créé en 1967. Celui-ci permet un
déroulement de carrière et assure à chaque salarié une rémunération structurée et une
progression sécurisée. Les animateurs sociaux vont rejoindre ces deux métiers à partir
de 1968 formant ainsi le trépied des trois métiers canoniques du travail social. Des
écoles de formation au travail social vont naître dans cette période sur l’ensemble du
territoire et devenir souvent des écoles multi filière avec la création progressive
d’autres métiers intermédiaires : les moniteurs – éducateurs, les travailleuses
familiales, les aides médico- pédagogiques, les moniteurs d’atelier, les conseillères en
économie sociale, les éducateurs techniques spécialisés, les conseillers en insertion
professionnelle, les techniciennes de l’intervention sociale et familiale. Les besoins en
encadrement vont également monter et les instituts comme l’IRTS vont également
assurer des formations à l’encadrement : chef de service, directeurs, chefs de projets.
Ces écoles sont privées souvent conduite par des anciens travailleurs sociaux, elles se
développent à côté de l’université, prioritairement sur des critères professionnels ce
qui ne manquera pas de poser des questions dans une période toute récente.
Pour revenir à nos trente glorieuses on peut donc y lire la construction progressive des
métiers du travail social. Des métiers appuyés sur des formations spécialisées et des
conventions collectives protectrices qui permettent avec la déontologie d’encadrer
l’exercice professionnel. Par ailleurs, l’état va juger nécessaire de donner une
cohérence et une organisation générale a cet ensemble d’action, d’établissement et de
service. Ce sera les faits des deux grandes lois structurantes du 30 juin 1975 : la loi
534 dite loi d’orientation en faveur des personnes handicapées et la loi 535 dite loi
relative aux institutions sociales et médico – social. Ces deux lois stabilisent les
modèles de l’intervention au travail social, précise les modalités d’agréments et
d’extension de structures, l’organisation du champ ses modalités de financement et de
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contrôle. Avec elles le travail social acquiert une reconnaissance et une légitimité alors
à leur apogée.
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Dans l’intervalle a partir de 1982, c’est aux collectivités territoriales qu’il appartient de
faire l’apprentissage de la gestion du travail social et donc de l’articulation avec le
secteur associatif. Ce secteur associatif couvre selon les territoires parfois jusqu’à 80%
de l’intervention sociale à côté des conseils généraux, des centres communaux d’action
sociale et des établissements publics. Comme le montre le sociologue Jacques Bron
dans son ouvrage « le travail social à l’épreuve du territoire », le travail social va se
recomposer sur deux niveaux : d’une part un niveau global, l’idée étant qu’il ne faut
plus cibler une population spécifique ce qui contribue a la stigmatiser mais il faut
proposer des solutions appropriables par le plus grand nombre. Par ailleurs, il convient
de combattre les étanchéités entre les différents acteurs de l’aide sociale et de
développer des partenariats pour optimiser les complémentarités et l’usage des
ressources qui se rarifie. Pour cela, l’approche sociale va croiser une logique de
localisation on va parler de zone scolaire, de zone d’emploi, de quartier en difficulté,
de bassin de vie et une logique thématique : emploi, santé, délinquance, cadre de vie.
Entre 1982 et 1990 on voit fleurir des espaces entre les acteurs multiples qui vont
générer des rapports et des commissions spécialisées : ZEP, DSQ, missions locales,
les conseils communaux de prévention de la délinquance. Tous ces espaces de
partenariat souvent investi par les institutions au début de la démarche vont toutefois
peu a peu s’essouffler pour de multiples raisons : des problèmes de leadership,
l’inflation de réunion, les disparités de l’attitude des actions et des moyens alloués.
Peu à peu chaque institution va vouloir revenir à ses missions premières et refermer la
page du partenariat.
Un nouveau souffle va venir innerver le travail social en fin des années 70 et début des
années 80 marquant une réorientation profonde de l’approche d’aide. On peut dire en
effet qu’à l’exception des délégués d’aide à la tutelle et des travailleuses familiales les
travailleurs sociaux ont jusqu’à lors souvent eu une approche des personnes pas
toujours soucieuse de les outillés vraiment dans l’acquisition d’un emploi. L’approche
était au pire moraliste, au mieux accompagnatrice dans la gestion de la précarité et
dans le surendettement. Cette logique va changer avec l’apparition des plans Barre et
Rigout en 1979. Très rapidement, des travailleurs sociaux s’en part de la possibilité de
réaliser des stages d’insertion socio – professionnelle et des stages de qualification. Ils
deviennent créateurs d’activités innovantes dans le territoire. Invente avec les missions
locales le concept de nouvelles qualifications, créer dans les quartiers des régies de
quartiers, des entreprises d’insertion, des chantiers écoles, des associations
intermédiaires. Ils inaugurent ce qui est devenu aujourd’hui le secteur de l’insertion
par l’activité économique ( IAE ) et le secteur de l’économie sociale et solidaire
( ESS ).
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La fin des années 1980 est ainsi marquée par la prise de conscience de l’exclusion
générée par la précarité. Pour y répondre, les départements se voient confier la gestion
du revenu minimum d’insertion ( RMI ) en 1988. Après un long débat dans les
chambres nationales entre les partisans de l’aide aux personnes sans condition ( le well
fare ) et les partisans de l’aide aux personnes sous condition de rétribution ( le work
fare ). Ce sont finalement les partisans de l’aide aux personnes sans condition qui
l’emporte, le RMI étant considéré comme un droit, charge en supplément pour
l’activité de proposer des mesures d’accompagnement et d’insertion permettant de
sortir de l’exclusion.
En fin de cette période dans les années 1990, on voit ainsi s’élargir la palette des
modèles d’intervention pour le travail social. Le travail social classique est appelé a
sortir de son entre soi, à s’inscrire davantage dans le territoire et a aller à la rencontre
de nouveaux partenaires. Dans le cadre de la loi du 29 juillet 1998 il est aussi invité a
prendre sa part dans la mise en œuvre de réponse en terme d’insertion et de lutte contre
l’exclusion. L’économique devient une dimension a ajoutée a son approche analytique
et vient rejoindre la sociologie dans le corpus théorique dans les écoles en travail
social. L’évaluation obtient sa consécration dans la loi sur le RMI en 1988.
Pour notre champ social la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-
sociale qui inaugure une 4ème période d’évolution du travail social est riche
d’enseignement sur les perceptions du travail social et des évolutions qu’on attends des
pouvoirs politiques. Au-delà, en effet, d’une approche simpliste, l’a repérant comme
« la loi qui donne des droits aux usagers » elle doit être comprise dans le contexte néo
libéral qui conduit la majorité des orientations politiques du moment. A commencer
par son titre il s’agit de rénover, de remettre un coup de peinture et non de définir des
modes d’interventions nouvellement adapté à la montée des précarités et à
l’élargissement de la fracture sociale. Outre le fait que le terme de rénovation introduit
un soupçon de laisser aller de la part des intervenants sociaux voir de délabrement des
dispositifs d’aides nous y notons que l’injection de rénover s’adresse a des opérateurs.
Le terme association n’apparaît pas une fois dans le texte qui s’adresse aux
établissements et service gestionnaire. Les associations sont donc prises en compte
dans leur seul ensemble gestionnaire. Loin d’une définition du travail social que nous
avons connu comme contributeur du bien commun.
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consommateur d’un service et là aussi renvoi le travail social au rang d’une prestation
ordinaire. Prestation accessible du coup au secteur marchand. Cette marchandisation
du social est dénoncée par nombre de chercheurs et d’analystes qui constatent dans
cette période l’entrée croissante d’investissement privée dans les secteurs de l’aide à la
personne et dans le secteur de la prise en charge des personnes âgées.
Après l’état qui s’était délesté d’une part majeure de ces compétences par la
décentralisation ce sont maintenant les départements qui se trouvent démunis entre leur
obligation de mission, l’augmentation permanente des demandes et l’impossibilité
d’augmenter encore les imports locaux. Le 21ème siècle inaugure ainsi pour le travail
social le temps de la raréfaction des moyens publics ainsi que l’arrivée du social privé
marchand.
Dans l’immédiat il faut rendre grâce a la loi 2002-2 de remettre l’usager au centre des
dispositifs et des pratiques. Certes il est évident que les travailleurs sociaux n’ont pas
attendu cette loi pour mettre la personne au cœur de leur préoccupation. Toutefois, on
ne peut nier que dans certains endroits la force des habitudes, la recherche du confort
par les salariés ou des conditions objectives du travail difficile ont pu parfois faire
passer au second plan la parole aux personnes et la priorité a leurs besoins. La loi a
donc le mérite de repréciser leurs droits, de les détailler et de surtout créer les
conditions encadrant leur application. Un pas est ainsi franchi par rapport a la
circulaire Questiaux produite 20 ans auparavant. Les établissements et les services ont
tenu de produire une information précisée envers les personnes accueillies, de produire
un projet d’établissement, de produire un règlement intérieur, une charte d’accueil et
de créer dans un comité de vie sociale les conditions d’une expression collective
régulière des usagers. Ils doivent aussi informer sur l’impossibilité a un recours a un
médiateur. Surtout la loi mentionne l’obligation de contractualiser avec la personne
accueillie un projet personnalisé. Cette disposition vient consacrer la priorité a
apporter a la prise en compte individuelle et adaptée des personnes dans l’exercice du
travail social.
Nous allons retrouver cette orientation dans l’ensemble des lois qui s’en suivent dans
le début des années 2000 et dans la mouvance d’une société civile qui s’éloigne du
collectif pour revendiquer la possibilité pour chacun d’être soi et de se distinguer dans
son parcours de vie.
Enfin, la mise en œuvre effective de ces orientations est garantie par un double
dispositif d’évaluation et de contrôle. Les opérateurs sont tenus de procéder a des
évaluations internes régulières, croisées tout les 5 ans avec des évaluations externes
réalisées par des intervenants dûment formé et habilité. Par ailleurs, le contrôle du
manquement peut conduire à la fermeture de l’établissement ou des services
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concernés. Une agence l’ANESM est créée pour émettre des guides de
recommandation de bonnes pratiques professionnelles. Elle en produira 35 jusqu’en
avril 2018.
Le renversement de la dette sociale prôner par les politiques libérales gagnent peu a
peu les esprits.
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Il faut que chacun de nous puisse développer notre esprit critique afin de lire derrière
les discours et les évidences combien l’économique a imposé ses propres valeurs face
a celle du travail social. L’excellence et la performance sont des valeurs entroparnial
qui n’ont pas grand-chose a voir avec l’équité, l’égalité des chances, l’estime de soi, la
solidarité, la socialité et la sortie de la honte
Les ressources +
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