Vous êtes sur la page 1sur 18

Office de la formation professionnelle et de la

promotion du travail-Agadir

Filière :
Conserve Métallique

Projet
Sous le thème :

LES MATERIAUX UTILISE DANS LES BOITES


CONSERVE

Réalisé par : Groupe TCVM101B

Année : 2020/2021
Introduction ............................................................................................................................................1
Chapitre I : Généralités .............................................................................................................2
• Définition de conserve métallique ...............................................................2
• Définition des métaux d’emballage .............................................................2

Chapitre II : les métaux utilisés dans la fabrication des boites


métalliques ..............................................................................................................................................3
1. Le fer- blanc ........................................................................................................3
a) Définition ..........................................................................................................3
b) Les constituantes ...........................................................................................3
c) Les avantages ................................................................................................7
d) Les inconvénients .........................................................................................8
2. L’aluminium .........................................................................................................9
a) Définition .........................................................................................................9
b) Les constituantes ...........................................................................................9
c) Les avantages ................................................................................................11
d) Les inconvénients .......................................................................................11
3. Fer chromé ...........................................................................................................12
Chapitre III : la fabrication des boites métalliques ............................12
1. Boites à 3 pièces ............................................................................................12
2. Boites à 2 pièces ............................................................................................13
Chapitre IV : les caractéristiques des métaux ....................................................16
Conclusion ................................................................................................................................16
Introduction :

Depuis longtemps, l’homme a utilisé les récipients de peau, de feuilles, les


paniers en bois, la poterie. Avec les développements scientifiques et les avancées
technologiques récentes notamment en matière de conservation des aliments,
l’industrie des emballages alimentaires n’a cessé de se développer pour d’une
part, suivre ces développements, et d’autre part, répondre aux exigences
croissantes du consommateur. Aujourd’hui, on assiste à une myriade
d’emballages alimentaires qui remplissent des fonctions au-delà de la protection
des aliments. Les matériaux utilisés sont aussi divers ; on trouve les matériaux
simples comme le bois, le verre, les métaux, mais aussi des matériaux
complexes faisant intervenir plusieurs matériaux à la fois.

Est à ce sujet il faut parle a les matériaux le plus utilisable dans les boites conserve
en emballages métalliques sont les emballages en acier (fer blanc et fer chromé) et
aluminium. Il faut aussi détaillée a la fabrication et composent de le principal matériau
pour les boîtes à conserve est le fer blanc.

Le terme de matériau est utilisé pour désigner une substance quelconque, d'origine
naturelle ou artificielle, et employée par l'Homme pour fabriquer des objets, comme
les matériaux de construction par exemple.

Matériaux de construction, matériaux intelligents, matériaux écologiques…

Un matériau est généralement sélectionné en fonction des propriétés particulières


qu'il doit notamment à sa nature chimique et/ou à sa forme physique. Ces propriétés
permettront ensuite un usage spécifique de l'objet fabriqué.

1
Chapitre I : Généralités
• Définition de conserve métallique
C’est un contenant métallique, permettant la mise en la conservation des aliments
qui sont un ensemble de procède de traitement permettant de conserver les propriétés
gustatives et nutritives, les caractéristiques de texture et de couleur des denrées
alimentaires. Elle implique notamment d’empêcher la croissance des microorganismes.

• Définition des métaux d’emballage


Les matériaux les plus utilisés sont les métaux sur tous les aciers ferreux (fer blanc
et fer chromé) et non ferreux comme aluminium, le principal matériau pour les boîtes
à conserve est le fer blanc :

1. Fer blanc :

Le fer blanc est constitué de l’acier, alliage (mélange) du fer et d’autres matériaux,
et une couche d’étain, et Les Aciers sont des alliages de Fer et de Carbone dont le
pourcentage de carbone est inférieur à 2%. On peut leur adjoindre d’autres éléments
pour en faire des Aciers Alliés.

2. Le fer chromé :

C’est un matériau composé d’acier et d’une couche de chrome, l’opération


d’addition de ladite couche est dite « chromage ».

3. Aluminium :

C’est un matériau très utilisé dans l’agroalimentaire : métal blanc brillant, ductile
et malléable, s’altérant peu à l’air.

2
Chapitre II : les métaux utilisés dans la fabrication des
boites métalliques
1. Le fer blanc

a) Définition
Le fer blanc, connu comme acier étamé, réfère à la fine tôle d’acier de faible
teneur en carbone profilé à froid des deux côtés avec une couche d’étain pur dont les
fonctions principales sont d’empêcher la corrosion et l’oxydation.
Le fer blanc dispose de la rigidité et la formabilité de l’acier avec une propriété de
résistance à la corrosion, une bonne formabilité et d’apparence attractive, non toxique,
de robustesse élevée de bonne malléabilité. Il dispose de beaucoup d’applications dans
le procédé de production et d’industries de conditionnement, de construction
d’appareils ménages.

Figure : bobine de fer blanc Figure : boite en fer blanc

b) Les constituantes
Le fer-blanc est un matériau constitué d’un cœur en acier doux (de faible teneur
en carbone, inférieure à 0,08 %) d’environ 0,2 mm d’épaisseur recouvert d’une mince
couche d’étain d’environ 1 mm d’épaisseur. La présence d’un alliage Fe-Sn à
l’interface entre le fer et
L’étain permet une bonne adhérence du revêtement d’étain. Des traitements
complémentaires (passivation, film d’huile, vernissage) améliorent la qualité de la
surface du fer blanc pour sa conservation et ses utilisations futures.

Le revêtement d’étain permet d’éviter l’oxydation de l’acier, tout en profitant de


propriétés intéressantes de celui-ci : faible coût, bonne résistance mécanique. Un fer-
blanc est caractérisé par son taux d’étamage qui s’exprime en grammes d’étain déposé
par m2 de surface. Actuellement, les taux les plus courants sont compris entre 1 et 8,4
g/m2.
3
Le fer-blanc représente plus de 80 % des aciers appelés aciers pour emballages.
Ces aciers pour emballages comprennent également le fer chromé et le fer noir, ce
dernier étant de l’acier non recouvert d’étain utilisé, par exemple, comme emballage
(bidon) d’huiles automobiles.

Figure : coupe transversale d’un fer blanc

Étamage :
L'étamage est une opération de traitement de surface qui consiste à appliquer une
couche d'étain sur une pièce métallique
Le revêtement d'étain peut être déposé selon différentes techniques :
Par électrolyse
Par un dépôt chimique
Par immersion de la pièce dans un bain d'étain en fusion suivi d'une
centrifugation, d'un essuyage ou d'un égouttage
Par surfusion (dépôt par électrolyse suivi d'une immersion dans une huile à
très haute température)
À la main avec une étoupe.
L'épaisseur du revêtement déposé dépend de la technique utilisée : jusqu'à 2 µm
pour le dépôt chimique, 5 à 8 µm par immersion centrifugée, 20-30 µm pour
l'électrolyse et environ 50 µm pour l'immersion sans centrifugation
PRINCIPE DE L'ÉTAMAGE ÉLECTROLYTIQUE
L'étamage électrolytique est la technique permettant, comme son nom l'indique,
de dépose de l'étain par un procédé électrochimique. Sous l'effet du passage d'un
courant électrique un atome de l'anode en étain perd deux électrons et devient ion
stanneux Sn2+ dans une solution appelée électrolyte. Cette charge positive est attirée
vers la cathode (la bande de fer) où elle gagne deux électrons. Elle est en un atome
d'étain et devient dépôt métallique
Les deux demi réactions qui entrent en jeu sont :
4
-à l'anode : Sn - 2e- →Sn2+
- à la cathode : Sn2+ + 2e- → Sn
Cette réaction d'oxydoréduction a un potentiel normal E0=0,14 V (V par rapport à
l'hydrogène)

Figue :
Ces phénomènes électrochimiques sont régis par la loi de Faraday qui postule
que 96500 Coulombs représentent la quantité d'électricité nécessaire pour faire
évoluer un équivalent gramme de substance. Dans notre cas, où la réaction aboutit à
un dépôt, l'équivalent gramme est le rapport de la masse atomique M de l'étain au
degré d'oxydation.
La masse de substance réduite est donc obtenue par la relation suivante :
Avec pour le cas présenté :
➢ m (g) masse de substance réduite sur la cathode
➢ A (g) masse atomique (pour l'étain M=118.71 g)
➢ Q (Coulomb) quantité de courant mise enjeu
➢ n degré d'oxydation (pour l'étain n=2).

Remarque : Étant donné qu'outre les atomes métalliques, bien d'autres atomes
peuvent être libérés par le passage du courant, la quantité de métal déposé est
inférieure à la quantité théorique. Ainsi l'hydrogène se dégage souvent lors d'une
électrodéposition et la quantité d'électricité qui a servi à ce dégagement n'est plus
disponible pour déposer le métal. La différence entre les quantités réelles et théoriques
donne le rendement cathodique de la solution.
La bande qui arrive au stade de1' étamage a subi en amont toute une série de phases
préparatoires qui sont :
Le décapage : il dissout les calamines d'aciers déposées par le train et chaud et
qui constituent un dépôt préjudiciable à 1' étamage final.

5
Le laminage à froid : les taux de réductions forts pour le fer blanc nécessitent de
répartir la déformation sur un nombre de cages important (5 pour Mardyck) et
d'utiliser une émulsion de laminage faite à partir d'une huile à indice de
saponification forte qui rend une opération de dégraissage obligatoire avant le
recuit.

Le recuit : deux techniques existent : soit le recuit base pour lequel le bobines
restent dans des fours pouvant en contenir trois ou quatre superposées, soit le
recuit continu où la bande est recuite au défilé, ce qui raccourci le temps de
traitement mais nécessite des températures plus élevées

L'écrouissage : réalisé sur un laminoir à deux cages, son but est de rendre à
l'acier ses caractéristiques mécaniques en terme d’élasticité, de créer le profil
de rugosité, d'affiner la planéité. L'allongement de la bande peut être fait par une
cage (simple réduction) ou réparti sur les deux cages (double réduction).
Les bobines ainsi traitées sont prêtes à être revêtues. L'enchaînement des
opérations de traitement de la bande sur une ligne d'étamage est sensiblement le
même quelles que soient les installations [BOR-96] et peut être découpé en les
sept étapes suivantes
Le déroulage : partie composée de deux dérouleuses, d'une soudeuse à molettes,
et d'une tour d'accumulation, son rôle et de constituer une bande sans fin qui
justifie 1'appellation de ligne continue. La tour d'accumulation sert de réservoir
permettant le fonctionnement à vitesse constante pour les phases aval lors des
arrêts de soudage.
La préparation du métal : la mise à largeur du produit est faite par des cisailles
de rives, puis le passage dans une planeuse sous traction permet de parachever la
planéité de la bande. La zone de dégraissage a pour but d'éliminer les souillures
grasses du fer noir (mélange d'huile de laminage et de poussières métalliques).
Cette opération est réalisée par des lessives alcalines, par électrolyse. La
dernière opération de préparation est le décapage électrolytique qui a pour but
d'éliminer les oxydes superficiels et quelques pollutions minérales qui
gêneraient un étamage régulier. La solution utilisée est de l'acide sulfurique,
avec un procédé électrolytique qui alterne passes cathodiques et anodiques, la
dernière passe étant de préférence cathodique afin d'éviter l'oxyde superficiel
que laisserait une passe anodique. La bande est ensuite rincée afin d'éviter un
entraînement d'acide dans les équipements suivants. Régulation d'une ligne
d'étamage électrolytique P.

6
Zone d'étamage : l'étamage est réalisé par le passage de la bande dans une
succession de douze bacs verticaux dont le fonctionnement sera expliqué en
détail ultérieurement. L'épaisseur d'étain déposé est contrôlée par une régulation
du courant débité dans les cellules d'électrodéposition. Cette section s'achève par
un rinçage dans une solution diluée de 1'électrolyte.

Refusion : À la sortie de la zone d'étamage, le revêtement a un aspect gris mat,


terne et il se raye facilement. Pour certaines gammes de produits il est procédé à
une fusion de l'étain par conduction et induction suivie par une trempe, qui
donne sa brillance et améliore 1' adhérence de l'étain par la création d'une
interface d'alliation entre le fer et 1'étain.
Traitements de surface : Un traitement de passivation est ensuite réalisé sur la
couche d'étain afin d'améliorer la résistance du fer blanc à la rouille. TI a comme
effet de stabiliser l'oxydation de l'étain à l'air, d'améliorer l'adhérence des vernis
et d'éviter la sulfuration de 1' étain avec certains produits alimentaires. Le
traitement couramment réalisé est fait par passes cathodiques dans un bain de
bichromate de soude, qui s'achève par un rinçage.
Enfin, l'huilage permet de prévenir les rayures et facilite l'engagement dans les
machines.
Contrôles et mesures : Le revêtement terminé, la bande transite par 1'
accumulateur de sortie et un contrôle de défaut visuel et automatique est
effectué. TI s'accompagne des mesures nécessaires à la vérification du produit
fini (largeur, épaisseur, longueur).
Enroulage : La bande est enfin enroulée et découpée afin de former des bobines
de poids en correspondance avec les attentes des clients.
c) Les avantages
L’emballage en fer blanc, fabriqué à partir de l’acier avec un revêtement en étain
ou en chrome, constitue la meilleure solution pour le conditionnement et la mise sur le
marché des produits les plus variés, depuis les produits alimentaires jusqu’aux
peintures, vernis et autres produits chimiques. Il s’agit d’un emballage dont la
décoration peut être attrayante, léger, facile à manipuler, très résistant aux chocs et aux
chutes, supportant des indices d’empilement élevés. Du traitement jusqu’au point de
vent, même en étant soumis aux contraintes d’utilisation, de transport et de stockage le
plus rigoureuses, l’emballage en fer blanc apporte la garantie que le produit arrivera
jusqu’au consommateur final dans les conditions voulues.

7
Les avantages de l’emballage en fer blanc :
• Agit comme une barrière naturelle contre la lumière.
• Permet de conserver le produit dans des conditions idéales d’utilisation
pendant de longues périodes de temps, grâce aux barrières physique et
chimique de l’emballage.
• Lors du transport, du stockage et des manipulations, résiste aux chocs, aux
chutes et à l’empilement.
• Non inflammable.
• Résiste à de hautes températures, sans que l’intégrité de son contenu soit
altérée.
• 100% recyclable et se décompose sous l’effet du temps.
d) Les inconvénients
Parmi les principaux inconvénients des boites en fer blanc est qu’elles ne peuvent
pas être utilisées pour emballer directement les produits acides. Car ces produits
provoqueraient une réaction chimique qui détruirait les récipients en étain et à
l’intérieur des produits.
Tous ces phénomènes chimiques se traduisent, pratiquement dans une boite de
conserve de la façon suivante :
• Corrosion.
Le fer blanc prend un aspect terne, il se dépolit et se creuse par endroits. Quand
l’attaque est prolongée, elle s’accompagne généralement d’un bombage de la boite, par
suite du dégagement d’hydrogène. Il est inutile d’insister sur l’importance de ce
dernier point, le consommateur rejetant, avec raison toute boite bombée (que le
bombage soit d’origine bactériologique ou chimique et bien que cette dernière ne
présente pour lui aucun danger. El arriver même que le fer se dissolve complétement et
amène, en un ou plusieurs points, la perforation de la boite.
• Sulfuration.
Il y a irisation, plus exactement marmorisation brune violacée du métal et en
certains point, quand l’attaque est poussée, présence de tache brunes ou noires,
pulvérulentes, dont l’aspect n’est guère engageant pour le consommateur.
• Changement de teint ou décoloration des fruits.
Les jus de fruit changent de couleur, se décolorent même plus ou moins la
conserve, là non plus, n’a pas un aspect engageant.

8
2. L’aluminium
a) Définition
L’aluminium est un élément chimique, de symbole Al et de numéro atomique
13. C’est un métal pauvre, malléable, de couleur argentée, qui est remarquable pour sa
résistance à l’oxydation et sa faible densité. C’est le métal le plus abondant de l’écorce
terrestre et le troisième élément le plus abondant après l’oxygène et le silicium ; il
représente en moyenne 8 % de la masse des matériaux de la surface solide de notre
planète. L’aluminium est trop réactif pour exister à l’état natif dans le milieu naturel :
on le trouve au contraire sous forme combinée dans plus de 270 minéraux différents,
son minerai principal étant la bauxite, où il est présent sous forme d’oxyde hydraté
dont on extrait l’alumine.
L’alumine est extraite de la bauxite qui est broyée puis attaquée à chaud par de
la soude. On obtient une liqueur qui après séparation des oxydes de fer et de silicium,
est envoyée dans des décomposeurs pour précipitation de l’alumine.
L’aluminium est obtenu à partir de l’alumine par électrolyse dans une cuve
comportant un garnissage en carbone
• Les propriétés d’aluminium
Les principales propriétés de l’aluminium sont :
Bon conducteur de la chaleur et de l’électricité
Faible masse volumique : 2,7 kg/dm3
Point de fusion : 658° C
Faible module d’Young : 70000 N/mm2 70000 Mpa 7000DaN/mm2
Faible limite élastique
Fort allongement à la rupture (tôles minces, feuilles, papier)
Bonne conductibilité (67 % de celle du cuivre).
b) Les composés d’aluminium
Dans tous ses composés, l'aluminium est trivalent. Des composés monovalents
existent à température élevée.
Une autre caractéristique de l'aluminium est d'avoir un hydroxyde amphotère,
qui donne des sels avec les acides forts et des aluminates avec les bases fortes. Parmi
les très nombreux composés de l'aluminium, seuls seront traités ici ceux qui ont une
utilisation industrielle.
Le fluorure AlF3 est une matière première importante dans la fabrication
électrolytique de l'aluminium. Il est fabriqué par voie sèche en faisant réagir l'acide
fluorhydrique sur l'alumine du procédé Bayer. L'opération a lieu dans un four porté à
une température voisine de 1 100 0C. Il existe également des fluorures doubles, dits
fluo-aluminates, dont le principal est la cryolithe.

9
Le chlorure AlCl3 est très soluble dans l'eau, sa solution s'hydrolyse fortement à
l'ébullition. Il sublime sans fondre à 180,6 0C. Anhydre, il est très utilisé comme
catalyseur, dans tous les phénomènes de catalyse acide. On le prépare en faisant
barboter du chlore dans de l'aluminium fondu, ou en faisant passer un courant de
chlore sur des agglomérés d'alumine et de charbon chauffés vers 1 000 0C. Une
purification a lieu éventuellement par distillation fractionnée.
L'oxyde d'aluminium ou alumine existe à l'état anhydre dans la nature sous la
forme de corindon et d'émeri utilisés comme abrasif, ainsi que sous la forme de pierres
précieuses (rubis et saphir). L'alumine hydratée se trouve dans les bauxites.
L'alumine fond à 2 040 0C et bout vers 3 500 0C. L'hydrolyse des solutions
d'aluminates donne un produit cristallisé. La précipitation des sels d'aluminium par la
soude ou l'ammoniaque donne au contraire des gels d'alumine amorphe. Ces gels
servent surtout à préparer l'alumine activée, excellent absorbant, qui sert au séchage
des gaz et comme catalyseur dans l'industrie.
Le corindon fondu, utilisé après broyage comme abrasif, se prépare au four à l'arc
en fondant la bauxite avec une quantité limitée de charbon destiné à réduire les oxydes
de la bauxite autres que l'alumine, qui produisent.
• Fabrication d’aluminium

10
c) Les avantages
• il est léger. Celle qualité constitue un sérieux avantage, en particulier pour le
transport et l'entreposage.
• il n'a pas de goût et est inoffensif pour l’organisme. C'est même un constituant
naturel de nos aliments, parmi lesquels il faut citer surtout le thé, les radis,
l'oseille, les fraises, les pommes de terre, le café, les salsifis. On a prétendu qu'il
favorisait les cas de cancer, mais le fait n'a jamais été réellement prouvé.
• il ne rouille pas et donne des sels Blanes, très peu visibles dans la boite de
conserve.
• il résiste bien aux composés sulfurés, ce qui présente un avantage vis-à-vis des
conserves de crustacés et de viande.
• enfin et surtout il est très ductile et la fabrication de boites embouties, à froid et
sur réalisable. une grande profondeur, est facilement
d) Les inconvénients
Ce métal présente aussi des inconvénients :
• C'est essentiellement un métal mou, moins résistant que fer-blanc. Les feuilles
d'aluminium destinées à la confection de boites de conserves doivent avoir une
épaisseur double de celles de fer-blanc (50 à 60 centièmes de mm contre 25 à 33
centièmes de mm). Ces boites d'aluminium présentent le grave inconvénient de se
déformer dans les autoclaves ordinaires qui doivent être remplacés par des autoclaves
permettant le refroidissement sous pression.

• Il n'existe pas de soudure pratique de l'aluminium.

• La tenue de ce métal vis à vis de nombreux produits alimentaires de conserves


est loin d'être bonne. Pour ces produits acides en général lytique de la surface de
l'aluminium (l’oxydation) en vue de provoquer la formation d'une pellicule protectrice.
Dans plusieurs cas (tomates, épinards) il est en outre nécessaire de munir l'aluminium
oxydé d'une deuxième pellicule protectrice de vernis.

• Enfin, bien qu'il soit métal français par excellence, son prix reste assez élevé.
Il a, toutefois, supplanté le fer-blanc dans la conserve de lait, pour lequel le fer,
catalyseur d'oxydation des acides gras (rancisse- ment), est à proscrire. D'ailleurs, fer
et étain ont une influence sur la stabilité de l'acide 1 ascorbique (vitamine C) du lait,
alors que l'aluminium est sans action.

11
3. Le fer chromé
C'est un matériau composé d'acier et d'une couche de chrome. L'opération
d'addition de ladite couche est dite «chromage »
Mise au point au japon vers 1965 cette famille de revêtement s'est imposée aux
USA puis en Europe comme le complément indispensable du fer blanc
L'appellation internationale du fer chromé est ECCS (electrolitic chromuim
coated steel) mais la désignation Usuelle TFS (TIN FREE STEEL) est encore
couramment employée
Acier doux lamines a froid pour obtenir les feuilles de 0,12 mm à 0,49 mm
d’épaisseur. Les feuilles d’acier sont ensuit revêtus de chrome et d’oxyde de chrome
environ 0,1g/m².
Le fer chromé est toujours utilise verni.

Chapitre III : les Techniques de fabrication des boîtes


métalliques :
Les feuilles d’acier ou d’aluminium sont expédiées aux usines de fabrication de
boîtes sous forme de bobines. Une fois arrivés à l'usine, les bobines sont déroulées et
coupées en tôles individuelles dont les dimensions varient en fonction du format des
boîtes à réaliser (environ 1 mètre sur 1 mètre).
❖ Fabrication des corps de boîtes
Pour la fabrication des corps de boîtes, 3 cas sont à distinguer :
1. Les boîtes à trois pièces – soudées à l’étain.
2. Les boîtes à trois pièces – électro-soudées.
3. Les boîtes à deux pièces (boîtes embouties).

1) Les boîtes à trois pièces – soudées à l’étain


Pour la fabrication du corps de ce type de boîtes on utilise uniquement du fer-
blanc ; le fer-chromé et l’aluminium ne conviennent à cette technique.
Les feuilles sont découpées, entaillés et encochés. Les extrémités sont ensuite
repliées, engagées l'une dans l'autre et martelées de façon à obtenir une agrafe qui est
soudée à l’étain. S'il y a lieu, un revêtement organique (rechampi) est pulvérisé sur
l'agrafe, à l'extérieur et/ou à l'intérieur du cylindre.
Selon les besoins, le corps des boîtes peut être mouluré. Les moulures permettent
de renforcer la rigidité de la boîte.
Le corps soudé et mouluré est assemblé au fond (qui est fabriqué séparément) par
sertissage.

12
2) Les boîtes à trois pièces – électro-soudées
Les feuilles d'acier (fer-blanc ou fer-chromé) enduites au préalable d'une couche
de revêtement organique, s'il y a lieu, sont découpées et mis en forme de cylindre. Les
extrémités constituant l'agrafe se chevauchent légèrement. Ces extrémités sont réunies
par soudage électrique à résistance
ou soudage au laser. Une fois le
cylindre formé, un revêtement
organique (rechampi) est pulvérisé
sur l'agrafe à l'extérieur et/ou
l'intérieur du cylindre, selon les
besoins.
Les corps des boîtes électro-
soudées peuvent également être
moulurés. Cette opération se fait
après le soudage du cylindre et la
pulvérisation du rechampi sur
l'agrafe, mais avant le sertissage du
fond.

3) Les boîtes à deux pièces (boîtes embouties)


Les feuilles d'acier (fer-blanc ou fer-
chromé) ou d'aluminium, enduites au
préalable d'une couche de revêtement
organique, le cas échéant, sont coupées en
bandes qui alimentent une presse. Un
disque est découpé, puis embouti en une ou
plusieurs passes de manière à présenter la
hauteur de boîte et le profil de fond désirés.
La boîte ainsi formée passe dans une autre
machine qui enlève l'excédent de métal du
bord à sertir.
Si le corps de la boîte doit être
mouluré, la boîte est acheminée vers la
machine à où la moulure est exécutée.

13
Figure : le diagramme de fabrication des boites métalliques en 2 pièces et en 3 pièces.

14
➢ Processus de fabrication des boites métalliques:

Figure : le processus de fabrication des boites métalliques.

15
Chapitre IV : les caractéristiques des métaux

Propriétés générales Propriétés mécaniques


Prix Masse Modules Limite
(€/kg) volumique d’élasticité élastique
Famille matériaux Matériaux (kg/m³) (Gpa) (Mpa)

Acier Acier 0.5-6 7500-8000 210 300-1000


Métaux ferreux
et Acier Alliages 1.8 2700 75 265
alliages non d’aluminium
ferreux

Propriétés Propriétés
thermiques électriques Propriétés environnementales
Conductivités Résistives Impact Energie Recyclable
Famille Famille (W/m.ºC) carbone grise
Matériaux
matériaux matériaux 10‾⁸ pour la (MJ/kg)
Ohm.m production
(kg
CO₂/kg)
Acier Métaux et 45-55 20-90 1.8-2 26-80 Oui
Métaux ferreux alliages
et Acier Alliages 155 2.8 3.7 210 Oui
alliages non d’aluminium
ferreux

Conclusion :
Le choix de l’emballage alimentaires reste extrêmement important dans toute
activité alimentaire. Un choix qui devra faire d’abord l’objet d’une étude souvent
fastidieuse permettant de cerner tous les facteurs endogènes et exogènes qui peuvent
affecter la qualité de l’aliment en question ou influencer le choix du consommateur.

16

Vous aimerez peut-être aussi