Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Université de Université de
Maroua Maroua
Chap. 1 : RAPPELS
II. ANALYSE DIMENSIONNELLE
1. SYSTEMES D’UNITES
Un système d’unités est alors défini par le choix d’unités fondamentales, d’où toutes les autres peuvent
être déduites par des formules ou des relations de définition.
Dans le Système International (S.I.) universellement adopté, on est convenu de choisir 7 Unités de base :
trois unités d’origine mécanique : le mètre, le kilogramme, et la seconde
une unité de nature électrique : l’ampère
deux unités dites thermodynamiques : la mole et le kelvin
une unité photométrique : le candela.
= · ·
Les relations de définition se mettent généralement sous la forme :
3. L’ANALYSE DIMENSIONNELLE
L’analyse dimensionnelle est une science qui permet de prévoir le comportement de certains systèmes
physiques à réalisation délicate.Elle utilise les relations de définitions entre grandeurs. Exemple, on sait
que la résistance de l’air varie avec la masse volumique ρ de l’air, avec la surface S du solide en contact
avec l’air, et enfin avec la vitesse V du mobile.
On peut alors supposer cette résistance (force) sous la forme :
F=λ.Sα.ρβ.Vγ, où λ est une constante sans dimension. Or on a les équations aux dimensions suivantes :
[F] = MLT-2
[S] = L2
[ρ] = ML-3
[V] = LT-1.
La relation de définition de F conduit alors à l’égalité suivante :
4. MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES
Il arrive que les unités du S.I. soient d’un ordre de grandeur mal commode. Exemple : parler d’un
condensateur dont la capacité électrique est de 0,000003 farad. On utilise alors les multiples et sous-
multiples formés à partir des 14 préfixes normalisés ci-dessous :
1012 T tera
109 G giga
106 M méga
103 k kilo
102 h hecto
101 da déca
100 -- --
10-1 d déci
10-2 c centi
10-3 m milli
10-6 µ micro
10-9 n nano
10-12 p pico
10-15 f femto
10-18 a atto
On écrira donc : =
Avec une constante sans dimension; , , sont les exposants de , ,
En déduire les valeurs de , ,
= =!
Solution
A /=3
6
A )6
?2 = 2 )3: −1 = −2/ ?
!B = !8)*9 ⇛ D0 = − 3J ⇛ L = − 3L
*
> > 3
⇛ - = 76 M · ·+
6 6
NO P
= =!
Solution
- = -.é( / = 2 )6 = 73 " R
8 9 :
/=
6
2 )6 = 2 )3: −1 = −2/
W!B = !8)*9=*: ⇛ D0 = − 3J + 3/ ⇛ W = 0L
L
3
#B = #9): 0=J−/ J=
6
Par identification on a
3
⇛ - = 76 X" · R
La différence [ = − Z entre la valeur exacte de A et la valeur mesurée est appelée erreur absolue de
6. INCERTITUDE ET ERREUR ABSOLUES
la mesure.
Cette erreur est algébrique (c. à. d. peut être positive ou négative), et résulte généralement de plusieurs
erreurs de causes diverses :
les erreurs systématiques : elles sont dues à l’emploi d’un instrument de mesure imparfait ou d’une loi
de mesure partiellement incorrecte; elles proviennent aussi de l’emploi des fils de connexion, etc…
les erreurs accidentelles: elles sont issues en grande partie de l’imperfection des sens de l’opérateur (on
retrouve ici l’erreur de parallaxe) et de tout phénomène aléatoire .comme la variation de la tension du
secteur ou de la température de la salle de mesure.
Puisque la valeur exacte Z n’est jamais connue, l’erreur absolue demeure inconnue. On se contente
alors d’en chercher une limite supérieure \ appelée incertitude absolue telle que |[ | ≤ \ .
7. INCERTITUDE ET ERREUR RELATIVES
On se rend mieux compte de l’approximation d’une mesure en comparant l’erreur à la grandeur mesurée.
[
Z
L’erreur relative désigne le rapport algébrique de l’erreur absolue à la valeur exacte.
[ Z n’étant pas connues, on se contente de prendre une limite supérieure appelée incertitude relative
et que l’on obtient en remplaçant l’erreur absolue [ par l’incertitude absolue \ , et la mesure exacte Z
\
par la valeur approçhée a ; soit : .
8. CALCUL D’INCERTITUDES
Toute fonction - ∶ ` → = -(`) définie et continue dans un intervalle réel J y admet une fonction
Les dérivées
(e + i) − (e)
b′ = ‘(e) = fgh
i→j i
(k + l)′ = k′ + l′
Soient u et v deux fonctions de x, on a les propriétés suivantes :
(kl)′ = k′ l + kl′
k o ko l − lo k
m n =
l lU
On appelle dérivée logarithmique d’une fonction quelconque k, la dérivée de son logarithme pq(k),
Les dérivées logarithmiques
kr
k
c.à.d.
b′ k′ l′ s′
Les propriétés suivantes sont vérifiées:
Pour une fonction de plusieurs variables -(`, , t), on appelle dérivée partielle de - par rapport à la
Les différentielles
= ub ; = u{
o u o u
b {
On note de même :
La différentielle totale de la fonction - s’écrit :
| = o
· |e + o
· |b + o €€€€€€€€€€€•
· |{ = }~• | · €€€€•
|p‚ (à voir plus tard)
e b {
= + % + Ž + . . . − − −> = + % + Ž + . . .
On a aussi les propriétés suivantes :
= +
|k |l
= % − −−> = % + %
|b
b k l
|b |k |l
soit encore
k
b = ⇛ = −
l b k l
N.B. On appelle différentielle logarithmique d’une fonction b, la différentielle de pqb, c.à.d. le rapport
où |b est la différentielle totale de b.
|b
b
⇛ \b = ’ o
e
’ · \e + ’ o
eU
’ · \eU +····
=’ ’
Incertitude relative
\b |b
b b
Celle-ci est assimilable au module de la différentielle logarithmique
\~
(petit accroissement relative) et \~ (petit accroissement) pour une élévation de
~j
–jjj — au-dessus de la surface de la terre. En déduire la valeur de ~ á cette altitude.
2) Calculer
Solution
1) ~ = V ( ⇛ fœ ~ = fœ V + fœ “” − U fœ( + {)
“”
”
” ={)
U
= −U
\~ \{ –jjj
= −U · = −U, Ÿ · j−š = −j, UŸ%
~j ” +{ ™š› . jš
2)
= −j, UŸ%
\~
~j
•
• ~ = \~ + ~j = •, ›–U —. ˜)U
Plusieurs grandeurs physiques (force, accélération, vitesse, position, etc), lorsqu’elles sont représentées
par des vecteurs,peuvent être plus facilement manipulées. Le cours de Mécanique du point donne alors, à
l’étudiant nouvellement sorti du Lycée, une occasion très pratique d’appliquer les nombreuses notions
acquises sur les espaces vectoriels, pendant ses années de mathématique élémentaire.
3. DEFINITIONS
Espace vectoriel
On appelle espace vectoriel ¡ sur un corps commutatif ¢ , un ensemble non vide. qui satisfait aux
• ∀(¤ , ¥ ) ∈ ¢ 3 , ∀( €• , %• ) ∈ ¡ 3
conditions ci-après :
¤ ( €• + %•) = ¤ €• + ¤%•
(¤ + ¥). €• = ¤ €• + ¥ €•
•
¤ (¥%•) = (¤¥)%•
•
1. %• = %•
•
•
ۥY
Z
On appelle espace vectoriel euclidien ; tout espace vectoriel dans lequel est défini un produit scalaire. La
base d’un espace vectoriel § désigne tout système de n vecteurs : de §, tous linéairement
€• = ¨ eY Z
l ۥY
On appelle espace affine ª associé à un espace vectoriel §, un ensemble d’ éléments “Y appelés points tel
Espace affine
que, à tout couple ordonné (“ , “U )de points, on puisse faire correspondre un vecteur de §, noté €€€€€€€€€€€€€•
“ “U .
On dit qu’un espace affine est un espace métrique, lorsqu’il est associé à un espace vectoriel euclidien.
On définit un repère pour l’espace affine ª en choisissant un élément quelconque 0 de ª comme origine,
ۥ , Z
et en lui associant une base de l’espace vectoriel §. On note alors (j , Z €•U , ··).
Au couple ordonné («, #), où # est un élément quelconque de ª,on fait alors correspondre un vecteur
€€€€€€€• est appelé vecteur position ou rayon vecteur du point M dans l’espace affine ª.
€€€€€€€• de E. ¬“
¬“
En exprimant le vecteur position de M, ¬“ €€€€€€€• = ∑ eY Z
€€€€€€€• sous la forme ¬“ €•Y , on désigne par coordonnées du
point M, les composantes eY du vecteur position. D’autre part on a les propriétés suivantes :
• €€€€€€€€€€€• #2 #1 ∀(#1 , #2 ) ∈ ®2
#1 #2 = −€€€€€€€€€€€•
€€€€€€€€€€€•
#6 #3 = €€€€€€€€€• €€€€€€€€€•3 ∀(#6 , #3 , ¯) ∈ ® *
#6 ¯ + ¯#
4. PRODUITS DE VECTEURS
ۥ et l
On définit le produit scalaire de deux éléments k €• de E par l’équation :
Produit scalaire de deux vecteurs
k €• = ‖k
€• · l €•‖ · ‖l
€•‖ ³´µ(k
ۥ , l
ۥ)
€•(k , kU , kš ) et l
Si dans une base orthonormée k €•(l , lU , lš ) alors
€• · l
k €• = k · l + kU · lU + kš · lš
On a aussi la propriété de différentiation : |}k
€€• · l
€€•‚ = k
€€• · |l
€€• + l
€€• · |k
€€•
ۥ et l
Pour deux vecteurs k €•, on désigne par produit vectoriel, le vecteur noté s €• ∧ €l• tel que, avec un
€€€• = k
Produit vectoriel de deux vecteurs
€• ∧ €l• = ‖k
€€€• = k
s €•‖ · ‖l
€•‖ µgœ(k €•) · €• ,
ۥ , l
où l’angle de rotation (k
€€• , €l
€•) est toujours pris en valeur algébrique par rapport au sens trigonométrique.
Du fait de sin(k π )=0, les vecteurs parallèles entre eux auront un produit vectoriel nul
Remarque
‖k
€• ∧ €l•‖ = ‖k
€•‖ · ‖l
€•‖ µgœ · , où θ est le plus petit angle entre les deux vecteurs k
ۥ et l
ۥ le module
On a
ۥ et l
triangle construit sur k €€•.
Si dans un repère orthonormé €•( 6, 3, * )et %•(%6 , %3 , %* ), alors Ž
€€€€•(Ž6 , Ž3 , Ž* )
avec Ž6 = %* 3 − * %3 Ž3 = %6 * − 6 %* Ž* = %3 6 − 3 %6
¹• º• 7€•
C.à.d. que : s €• ∧ €l• = ¸ 6
€€€• = k 3 *¸
%6 %3 %*
On a en outre la propriété de différentiation : }€€• ∧ €%•‚ = €€• ∧ €%• + %
€• ∧ €€•
Remarque :
• Le résultat du produit vectoriel de deux vecteurs est un VECTEUR perpendiculaire aux deux vecteurs
Anticommutativité : k
€€• ∧ €l
€• = −l
€€• ∧ k
€€•
Propriétés :
€• ∧ (l
Distributivité à droite : k €• + s €• ∧ €l• + k
€€€•) = k €• ∧ €s
€€•
Distributivité à gauche : (k
ۥ + l
€•) ∧ €s €• ∧ €s
€€• = k €• ∧ €s
€€• + l €€•
Multiplication par un réel : »}k
€€• ∧ €l
€•‚ = }»k
€€•‚ ∧ €l
ۥ = k
€€• ∧ (»l
€€•)
o ¼• ∧ ½• = €• ; ½• ∧ €• = ¼• ; €• ∧ ¼• = ½•
Calculs sur les vecteurs d’une base orthonormée directe :
o ¼• ∧ ¼• = ½• ∧ ½• = €• ∧ €• = j
ۥ
Pour trois vecteurs €€€• , €€€• , €€• pris dans cet ordre, le produit mixte est le scalaire :
Produit mixte de trois vecteurs
+1 ¾1 ¿1
montre alors que le produit mixte est obtenu grâce au déterminant suivant :
Remarque
Le produit mixte définit, en module,la capacité (volume) du parallélépipède construit sur les trois vecteurs
considérés.
Remarque :
Le résultat du produit mixte de trois vecteurs est un SCALAIRE
Propriétés :
• €€• · }€€• ∧ €•‚ = j si l’un des vecteurs est une combinaison linéaire des deux autres.
€• · Ã
Â=À €• = ÄÀ
€•Ä · ÄÃ
€•Ä · ³´µ · = À · à · ³´µ · ceci exprime le fait que seule la composante
(de longueur totale L), le travail effectué par la force est :
Le moment d’un vecteur€€€€€€• lié en A, par rapport à un point quelconque O est, par définition,
5. Le moment d’un vecteur
€€•‚
Rappel :
On appelle vecteur lié ou pointeur, la donnée d’un couple }+ , Ç ª × §.
On appelle vecteur glissant ou glisseur, tout vecteur €€€€€€• dont l’origine est susceptible de "glisser" (se
On définit le moment d’un vecteur €€€€€€• par rapport à un axe ( ∆ ) orienté par un vecteur É
€€•, comme
Remarques :
étant le scalaire Å€€€€€€•/\ = Å}€€€€€€• , \‚ représentant la projection, sur ( ∆ ), du moment de €€€€€€• par à un
point quelconque O de ( ∆ ).
Un vecteur €€€€•
Å( ) dépendant du point A oú il est exprimé appelé Moment du torseur en A et
vérifiant : ∀( , €€€€•( ) = Å
) , Å €€€€•( ) + €€• ∧ €€€€€€•
Remarque :
La résultante du torseur est indépendante du point où est défini un torseur.
Application des torseurs à la représentation d’un champ de force
Å( ) = −U · ³´µ · €€•
obtient €€€€• (intensité de la force - multiplié
par le bras de levier U · ³´µ ·, sens négatif).
En appliquant la notion de torseur, on peut définir le torseur force À + au point A, associé à Í• par :
Le moment au point Í• est défini par la formule de transport donnée plus haut soit :
0 - cos Á 0 0
€€€€•
ÐÑ(Ò) €€€€• • €€€€€• 0 L
= ÐÑ(Ë) + Í ∧ +¾ = ¸ + ¸ - sin Á L ∧ ¸−2 L = ¸ 0 L
0 0 0 −2- cos Á
Ou : €€€€•
ÅÀ( ) = −U ³´µ · €€•
Remarques :
La notion de torseur de force permet donc de parler globalement d’une force et de son moment en
tout point de l’espace.
Les deux vecteurs définis dans un torseur sont de natures différentes. Pour un torseur de force, le
vecteur résultant est une force ayant des composantes dont les unités sont des (N), alors que le
moment en un point est un moment dont les composantes ont des unités en (N.m).
Attention quand l’on demande de définir un torseur , il est nécessaire de donner une réponse
pour la résultante et une réponse pour le moment.
a. Introduction
Les grandeurs définies en un même point d’un milieu physique peuvent être liées entre elles par des
relations qui expriment des lois physiques valables pour tous les points du milieu.
Certaines de ces lois expriment des relations entre des grandeurs toutes scalaires. Exemple, la pression en
D’autres lois relient des champs de vecteurs à des champs scalaires. Par exemple, le champ électrique ¡€•
un point d’un gaz est une fonction de la température et de la masse volumique définies en ce point.
composantes m , , n
ÔÕ ÔÕ ÔÕ
Ôy Ôv Ôw
1. De façon générale, on peut passer d’un champ scalaire G à un champ de vecteurs +• par la relation
N.B:
+• = −€€€€€€€€€€•
. Ö . D’où l’importance de la notion de dérivée partielle, dans l’étude des champs.
2. Plusieurs opérateurs plus ou moins complexes permettent de transformer un champ en un autre.
On désigne par opérateur, toute suite d’opérations; symbole Ϙ Placé devant une fonction , scalaire ou
b. Définition d’un opérateur
Le produit Ϙ6 Ϙ3 appliqué à une fonction signifie que l’on effectue d’abord Ϙ6 - puis l’on applique Ϙ3 au
Lorsque Ϙ6 Ϙ3 · - = Ϙ3 Ϙ6 · - (c.à.d. si le résultat ne dépend pas de l’ordre dans lequel les opérateurs sont
résultat obtenu.
appliqués, quelle que soit la fonction - , on dit que les deux opérateurs commutent et on écrit
; Ϙ3 =Ø
Ø Ø
Ϙ6 Ϙ3 = Ϙ3 Ϙ6 C’est par exemple le cas pour Ϙ6 =
Ø`
N.B : La commutation des opérateurs n’est pas générale. Il peut arriver que l’on ait Ϙ6 Ϙ3 ≠ Ϙ3 Ϙ6 ou
même que Ϙ6 Ϙ3 soit défini et pas Ϙ3 Ϙ6
L’opérateur NABLA
Ý
ÝÞ
Û á
Ýà
€€€€€€€€€€€•
Notée ~• €€• par une fonction scalaire G :
| elle est définie comme "multiplication" de l’opérateur Ú
€€€€€€€€€€€•
~• €€• ·
| = Ú
Elle transforme ainsi un champ scalaire en un champ vectoriel, on montre que pour = (—, q, . . . )
— = —(e, b, {), q = q(e, b, {), on a :
u u
avec
€€€€€€€€€€€•
~• | = €€€€€€€€€€€•
~• | — + €€€€€€€€€€€•
~• | q + ⋯
u— uq
L’opération DIVERGENCE d’une fonction vectorielle
Il est question ici d’une transformation d’un champ de vecteurs en un champ scalaire.
L’opérateur LAPLACIEN
uU . uU . uU .
Ú =\= U+ U+ U
U
ue ub u{
uU uU uU
Appliqué à un champ scalaire, il donne un autre champ scalaire :
\ = + +
ueU ubU u{U
+ +
Ôí ËÞ Ôí ËÞ Ôí ËÞ
ì Ôy í Ôw í ð
Appliqué à un champ de vecteurs, il donne un autre champ de vecteurs :
+y ç+y
Ôv í
ëÔí Ëß ÔíËß Ôí Ëßï
+ ç+ ë + í + íï
ç+• = ç è v é = è v é = ë Ôy í Ôv Ôw
ï
+w ç+w ë à+ àï
+ í
Ô íË Ô íË
à Ô íË
ë Ôy í Ôv í Ôw ï
ê î
Quelques propriétés (des opérateurs)
On montre aisément (considération des composantes cartésiennes par exemple) que les opérateurs
i. €€€€€€€€€€•
. (Ö6 + Ö3 ) = €€€€€€€€€€•
. Ö6 + €€€€€€€€€€•
. Ö3
ii. €€€€€€€€€€•
. (Ö6 · Ö3 ) = Ö6 . €€€€€€€€€€•
. Ö3 + Ö3 . €€€€€€€€€€•
. Ö6
iii. '% m€€•
+1 + €€•
+2 n = '% m€€•
+1 n + '% (€€•
+2 )
'% mÖ €€• +. €€€€€€€€€€€•
+n = €€• €€•
. Ö + Ö. '%+
. €€• . €€•
iv.
'% m€€•
+1 ∧ €€• +2 . €€€€€€€€•
+2 n = €€• +1 . €€€€€€€€•
+1 − €€• +2
.€€€€€€•(+ €•2 ) = .€€€€€€•+
€•1 + + €•1 + .€€€€€€•+
ۥ2
v.
. €€•
'% m€€€€€€€€• +n = 0
vii.
. }€€€€€€€€•
€€€€€€• €•
. Ö‚ = «
viii.
'% }€€€€€€€€€€•
. Ö‚ = çÖ
ix.
x.
Soient deux bases orthonormées directes JB (¹•B , º•B , 7€•B ) et J6 (¹•6 , º•6 , 7€•6 ) et telles que 7€•B = 7€•6
VII CHANGEMENTS DE BASES
ۥB ), on obtient :
€•6 ) dans JB (¹•B , º•B , 7
Projection des vecteurs de bases
Si on exprime les vecteurs de la base J6 (¹•6 , º•6 , 7
¹•6 = cos Á ¹•B + sin Á º•B º•6 = − sin Á ¹•B + cos Á º•B €•6 = 7
7 ۥB
Inversement, si on exprime les vecteurs de la base JB (¹•B , º•B , 7€•B ), dans J6 (¹•6 , º•6 , 7
; ;
ۥ6 ), on obtient:
¹•B = cos Á ¹•6 − sin Á º•6 ; º•B = sin Á ¹•6 + cos Á º•6 ; €•B = 7
7 ۥ6
ۥ6 ).
€•( , J, /)un vecteur exprimé dans la base J6 (¹•6 , º•6 , 7
Changements de bases d’un vecteur quelconque
Soitò
ۥB ), sera :
€€€• dans la base JB (¹•B , º•B , 7
L’expression de ò
€•B ), dans J6 (¹•6 , º•6 , 7
JB (¹•B , º•B , 7 €•6 )
ۥB
€• = ¹•6 + Jº•6 + /76 = (cos Á ¹•B + sin Á º•B ) + J (− sin Á ¹•B + cos Á º•B ) + /7
ò
ۥB
€• = ( cos Á − J sin Á )¹•B + ( sin Á + J cos Á )º•B + /7
ò
€•( cos Á − J sin Á ,
D’où: ò sin Á + J cos Á , / ) $ J $ JB
Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des systèmes de
coordonnées: cartésiennes, cylindriques ou sphériques.
Soient ó (`ó , ó tó )un repère direct orthonormé de base }¹•, º•, 7€•‚ et M la particule à repérer.
Dans ô, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées cartésiennes (x,y,z) telles que :
Déplacement élémentaire.
(dans ó,
€• = «
¹• = º• = 7 €•)
ö= €€€€€•ó L, €€€€€€•
}«` L«&‚
Une nouvelle base orthonormée directe } •P , •ø , 7€• ‚, est associée à ce système de coordonnées telle que
•P = cos ö ¹• + sin ö º•
•ø = − sin ö ¹• + cos ö º•
= •ø
€€€€•
ùú û
ùø
Avec :
= − •P
ùú•ü
ùø
Et :
0≤ö<2 ;
€€€€€€•
«# = €€€€€€•
«& + &#€€€€€€€• = " •P + t7€•
€€€€€€€€€• = €€€€€€•
##′ «# = # €•
€€• = ( ") •P + (" ö) •ø + ( t)7
Cas particulier:
Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires ρ et ϕ.
III. Système de coordonnées sphériques.
Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on prend pour origine du
repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées sphériques (r, θ, φ) de la particule à étudier telles
€€€€€€•÷Á = €€€€€•ó , «#
€€€€€€•)ö = €€€€€•ó , €€€€€€•
que :
. = ÷«# («t («` «&)
0 ≤ ö ≤ 2 ;
0 ≤ Á ≤ ;
•ø = −sin ö ¹• + cos ö º•
€€€€€€• = . •
«#
Déplacement élémentaire:
€€€€€€•
«# = . • + . Á • + .(sin Á) ö •ø
Le déplacement élémentaire de la particule M en coordonnées sphériques est donné par:
Soit un point M de coordonnées cartésiennes (1, 1, √2 ) dans un repère («, ¹•, º•, 7€• )
EXERCICE D’APPLICATION-1:
Solution
ۥ
€€€€€€• = "(cos ö ¹• + sin ö º•) + t7
En remplaçant •P , on obtient «#
√2
(1) ⇛ " = 1 ⇛ " = √2
2
√2
(1) ⇛ . sin Á = 1 ⇛ . sin Á = √2
2
(1)
⇛ tan Á = 1 ⇛ Á = + 7
(3) 4
√2 √2
(1) ⇛ . = 1 ⇛ . = 2
2 2
b. Vitesse instantanée.
Le vecteur vitesse instantanée de la particule en M par rapport à un repère orthonormé R(O,xyz) est :
Donc :
c. Vitesse algébrique:
Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile à l’aide de l’abscisse curviligne s
€• tangent à la trajectoire.
Le vecteur vitesse est porté par le vecteur unitaire ”
|˜
La vitesse algébrique de M est l =
|å
ۥ }#
Le vecteur vitesse instantanée peut donc s’écrire: Ó ‚= 2
$ €€€•
Or , et
Donc,
Par conséquent:
Le vecteur accélération instantanée du point M s’écrit alors:
• €• = 2
Le vecteur unitaire ¾ €• ⋀ ¯
€€€€• est appelé vecteur de la binormale.
• €•, €̄€• , ¾
Le repère (#; 2 €• ) est le repère de Frenet-Serret.
Hodographe du mouvement.
•
ۥ(#
€€€€€• = Ó
Définition : L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que :
A tout instant «õ ) où O désigne le pôle de (H).
Soit un référentiel R(O,xyz) fixe muni d’une base (¹•, º•, 7€• ) ). Le vecteur position est:
a. Coordonnées cartésiennes (x,y,z)
«# = `¹• + º• + z7€•
€€€€€€•
Le vecteur vitesse s’écrit alors :
` t
ۥ #
Ó = ¹• + º• + 7€• = `¹• + º• + t7
ۥ
Les vecteurs unitaires ¹•, º•, 7€• sont fixes dans le repère R, donc :
` t
Et l’accélération instantanée du point M s’écrit :
3 3 3
• # = 3
¹• + 3
º• + 3
7€• = `¹• + º• + t7
ۥ
Coordonnées cylindriques ( , , )
• €€€€€€€• = (| )Z
Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit : |¬“ €• + (|{)€•
ۥ + ( | )Z
€Ç• “
Ou bien :
ۥ +
= Z ۥ + {ۥ
Z
•
€• “
Le vecteur accélération est:
€•}“
= ⃒
|Ç ‚
|å
•
ۥ
|Z ۥ
|Z
€• “ = €Z• + ⃒ + €Z• + €Z• + ⃒ + {€•
|å |å
Qui peut encore s’écrire:
€• “ =( − U )€•
Z +( +U ۥ + {ۥ
)Z
− U
Ou encore
€• “ = +U
{
Remarque:
" − "ö 3
•}# ‚ =
Dans le cas d’un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s’écrit alors:
"ö + 2"ö
€€€€€€•
«# = . •
Nous rappelons que le vecteur position s’écrit:
€€€€€€•
«# = . • + . Á • + .(sin Á) ö •ø
Et le vecteur déplacement élémentaire s’écrit
€€€€€€•
«# . Á ö
ۥ #
Le vecteur vitesse est alors:
Ó = ⃒N = • +. • + .(sin Á) •ø
Ou bien
ۥ #
Ó = . • + .Á • + .(sin Á )ö •ø
Ou encore
. − .Á 3 − .ö 3 sin3 Á
• # = 2.Á + .Á − .ö 3 sin Á cos Á
2.ö sin Á + 2.Áö cos Á + .ö sin Á
polaires ( , )
dans le plan (xOy). Pour étudier le mouvement de M, il préférable d’utiliser les coordonnées ses
• • # = − ö3 •P + ö •ø
L’accélération du point M est alors normale à sa trajectoire (l’accélération tangentielle est nulle, car le
ۥ #
Ó =
ù
€• = ö2
2 ۥ
ù
d’où
ù í N"
et • # = •ø − # •P ,
€• ; •P = −€̄€•
/ •ø = 2
ۥ #
Ó €€• =
= €•⋀«# 7€• ⋀ •P = •ø = €•
2
¬“⋀€€•}“
est parallèle au vecteur position OM à tout instant t. Il en découle : €€€€€€€• €•
‚=j
€€€€€€• ⋀ • #
€•}$ ‚
ۥ
€€€€€€€•⋀Õ
Par ailleurs: «# = =0
ù ô$ N
ù
D’où €€€€€€•
«#⋀Ó €• }# ‚ = /€€€€€€• = ¿•
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 37
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
¿• est un vecteur constant en module, en sens et en direction. ¿• est alors perpendiculaire au plan formé par
«# €• }#
€€€€€€•et Ó €•}“
€€€€€€•et le vecteur vitesse Ç
‚. Le vecteur position «# ‚appartiennent donc au même plan
quelque soit l’instant t considéré.
Par conséquent, tout mouvement à accélération centrale est un mouvement plan.
Pour étudier le mouvement du point M, il est alors préférable d’utiliser ses coordonnées polaires.
Nous rappelons que dans le cas général d’un mouvement plan les vecteurs position, vitesse et accélération
s’écrivent, respectivement, comme suit:
1. €€€€€€€• = Z
¬“ €•
2. €Ç• “ €• +
= Z ۥ
Z
3. €• “ =( − U )€•
Z +( +U )Z
ۥ
Puisque l’accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit s’écrire dans ce cas:
· = 0 , ú "3 ö = /
6 ù(Pí ø)
("ö + 2"ö) = 0 qui peut s’écrire o
P ù
€€€€€€• = " •P
Calculons l’aire balayée, par unité de temps, par le rayon vecteur «#
Loi des aires:
¿• = «# €• #
€€€€€€• ⋀Ó
€€€€€€•⋀##′
$ = 3 ÷«#
6
€€€€€€€€•÷M’ très voisin de M
Et ù = 3 d’oú $= et (B $ = 3 (B
ù ' ' '
3
Formules de BINET:
• cas de la vitesse:
1) lU = +
Dans le cas d’un mouvement à accélération centrale, le carré du module du vecteur vitesse est:
U U
= = ·
| | |
|å | |å
2)
3) On pose k = , |k = − =− ·
| |k |
U | U |
donc et ,
=− ·
| |k
| kU |
4) Ce qui donne
5) D’autre part, = U
)kY *Zkå ˜′ é •Y•Z = kU
U
6) Et +U = − mkU · ||k n · k
U ,
+ kU k
U ,
|k U
7) La première formule de BINET s’écrit: + U = U
m | n + kU
• cas de l’accélération
La deuxième formule de BINET permet de déterminer l’accélération de la particule étudiée si l’on connaît
l’équation polaire et inversement.
ùø ù ùø ùø ùø í
U
= · k =
U , U š
k
k
•
= −¿ 3 3 ù -
+
í
ùø í
• La deuxième formule de BINET s’écrit alors:
R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R. La rotation de R’ par
rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que :
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 40
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
ۥo
A í ⃒ = €•(
Dans le repère R,
o
ۥ
)⋀¹′
?
? €€•o
º
⃒ = €•( €• L
)⋀º′
o
@
? €€€•
7o
? ⃒ = €•( €€€•
)⋀7′
o
>
퀕o €€•
ºo €€€•
7o
/ $ o ∶ ⃒ ′= ⃒ ′= ⃒ ′ = 0€•
€€€•
Dans le repère R’ le vecteur A s’écrit, +• = `′¹€•o + ′º€€•o + t′7′
⃒ = `′¹€•o + ′€€•
+• ′
€€• + ′€€€•( ′0 )⋀Ì′
€€• + t′€€€•( ′0 )⋀7′
7′ + `′€€€•( 0 )⋀'′ €€€•
qui peut s’écrire aussi,
ºo + t′€€€•
Ou
+• +• ′
⃒N = ⃒No + €€€•( 0 )⋀+
€€•
€€€€€€• = .• €€€€€€€€•
«′# = €€•
Les vecteurs positions de la particule M dans les repères R et R’ sont, respectivement :
• «# .′
€€€€€€€• + «′#
€€€€€€€€•
et
€€€€€€• = ««′
On peut écrire, «#
«# ««′
€€€€€€€€€€•
«′#
€€€€€€€€€€€•
Donc la vitesse absolue du point M est,
€€€€€€€€€•
Ó #
€•8 (#) = €€•
Ó = ⃒ = ⃒ + ⃒
€€€€€€€€€•′ €€€€€€€€€€•
«« «#
′ ′
€•8 (#) = ⃒ + ⃒ ′ + €€€€•( )⋀«′#
0 €€€€€€€€€€€€•
Ó
⃒
€€€€€€€€€•
ۥ 1#
′
«#
Où Ó 2=Ó
ۥ. (#) =
′ ′ : désigne la vitesse relative du point M.
La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolue du point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant
t et supposé fixe dans le repère R’.
On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit,
€•8 (#) = Ó
Ó €• (#) + Ó
€•ú (#)
Nous avons donc,
€• (“) = €• “ ⃒ = ⃒
U
| €€€€€€€€•
¬“ |Ç
€€•
=
|åU |å
•
⃒
|(Ç
€€•• (“)+Ç€€•Z (“))
€• (“) =
|å
•
⃒ + |å ⃒ +3 ⃒
|(Ç
€€•• (“)) €€€€€€€€€•
| |¬¬′
€• (“) = €€•( €€€€€€€•
)⋀¬′“
|å |å
′
•
⃒ = ⃒ €• 1 €•• (“)
2 ⋀Ç
€••(“)) €•• (“))
+3
|(Ç |(Ç
|å |å o
′
o
⃒ = €•• (“) + 3
€• 1 2 ⋀€Ç•• (“)
€••(“))
|(Ç
|å
′
o
⃒ = €€€€€€• + €3• 1 2⋀ ⃒
|3
ۥm n
€•( €€€€€€•
| |€€€€€€•
3 ⋀¬′“
¬′“
)⋀¬′“
′
|å |å |å
′ ′
o
€€€•
|3
|U €€€€€€€€•
¬¬o
′
Dont
€€€•
|3
|U €€€€€€€•
¬¬′
′
€• (“) = U3
€€€• €€•• (“)
⋀Ç
′
3
€€€•
′
ۥ
=j
€• (#) = Ó
Ó €•. (#) + Ó
€• («′)
Par conséquent
W L
€• (“) = €•• (“) + €• (¬′)
Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R,
Solution
Pour traiter ce mouvement circulaire, nous pouvons utiliser deux methodes :
• Se placer dans une base cylindrique( •P , •ø )
• Se placer dans la base de Frenet (6• , €•)
ۥ , Z
1. Se placer dans une base cylindrique(Z ۥ )
Exprimons vecteurs position, vitesse et accélération :
• €€€€€€•
«# = " •P avec " = 100 && , donc " = 0 ; " = 0
ۥ #
• Ó =
ùP
•P + "
ùø
€• = " •P + "ö •ø = "ö •ø
•ø = Ó
ù ù
& .( €• = •ø ; €̄€• = − •P
: 2
ۥ, soit
L’accélération tangentielle correspond à la composante selon 2 = "ö
En notant le rayon ۥ =
= 100 && on écrira Ó · Ê• et donc :
= = = = ö
ùÕ ù(N7)
ù ù
• l’accélération tangentielle
= = = = ö3
Õí (N7)í 3
• et l’accélération normale # N" N
=ö= = = 2 . . $ )3
97 B)B
• l’accélération angulaire à 7 9 B
= = = = ö3
Õí (N7)í 3
• # N" N
Puisque l’accélération angulaire est constante, on en déduit la vitesse angulaire ö = 2 ,
et l’accélération normale
Avec á t = 0 s, ö=0
# = ö 3 = 0,1 × (2 )3 = 0,4 3
=ö= = = 0 . . $ )3
97 B
• l’accélération angulaire à 7 9 :B
= = = = ö3
Õí (N7)í 3
• # N" N
Puisque la vitesse angulaire est constante ö = = 40 . . $ )6 , (l’accélération angulaire est nul)
et l’accélération normale
=ö= = = −1 . . $ )3
97 B) B
• l’accélération angulaire à 7 9 B
= = = = ö3
Õí (N7)í 3
• et l’accélération normale # N" N
ö =ö +J =− +J,
Puisque l’accélération angulaire est constante, on en déduit la vitesse angulaire est de la forme :
¤ = + L
du point O. La barre est animée d’un mouvement de rotation complexe tel que :
<
¥=3 3+
1. Exprimer en vous aidant du formulaire le vecteur vitesse en fonction de A, L et t.
2. En déduire sa norme.
3. Exprimer le vecteur accélération en fonction de A, L et t.
= = ¤ = + L
W
ö = ¥ = 3 3 +
.=!=¿ $
= = ¤ = + L = = ¤ = 0 L
W W
ö = ¥ = 6 + 1 ö = ¥ = 6
Soit:
.=!=0 . = ! = 0
>
€€€€€€• = ! •
le vecteur position s’écrit: «# €€€€€€•
«# B
B
• , soit:
ۥ 1 ۥ
B
Le vecteur vitesse est : Ó 2= Ó >Ë
>(: =6) ?@A(Ë )
ø (?@A )
•
) í ) øí ?@Aí
Le vecteur accélération est • 3 = ) ø í ?@A BC?
3 ø ?@A =3 ø BC? = ø ?@A
•
3) Axes de la mécanique.
Nous avons vu au chapitre précédent, €• (“) = €•• (“) + €•Z (“) + €• (“)
Par conséquent, le principe fondamental de la dynamique ne s’écrira pas de la même manière dans R et
dans R’.
Nous nous basons alors sur un résultat de mécanique céleste qui suppose que le principe fondamental de la
dynamique est valable dans un système de référence appelé référentiel de Copernic. Ce référentiel est noté
Rc (S,XcYcZc). Le repère Rc (S,XcYcZc) a pour origine le centre du soleil. Ses trois axes sont dirigés
suivant trois étoiles supposées fixes.
Remarque :
Si l’on étudie le mouvement du point M par rapport au repère R’, avec R’ en translation uniforme par
rapport au repère de Copernic, la loi fondamentale de la dynamique sera aussi valable dans R’.
En effet,
•8 (# ⁄ :) = • (# ⁄ :) = •8 (# ⁄ ′)
Car €• (# ⁄ :) = €•Z (# ⁄ :)
ۥ
=j
Définition :
Tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic portera le nom de repère
galiléen.
4) Dynamique terrestre.
Repère géocentrique.
€€€€€•”, ”G
€€€€€•” , €€€€€•
Soient: Rc(S, XcYcZc) le repère de Copernic et RT(T, XTYTZT) le repère géocentrique. RT(T, XTYTZT) est
un repère orthonormé dont l’origine T est le centre de la terre et les axes ”F ”H” sont
respectivement parallèles aux axes €€€€€•
IF , IG€€€€€• , €€€€€•
IH du repère de Copernic.
La terre tourne autour du soleil en une année. C’est le mouvement orbital elliptique. La durée ô des
expériences sur terre est très faible devant la période du mouvement orbital elliptique (ô << 365 jours).
Par conséquent, on suppose que le mouvement de la terre autour du soleil est rectiligne uniforme au cours
d’une expérience donnée.
Le référentiel RT est donc considéré comme référentiel galiléen. On peut alors écrire:
•8 (# ⁄ J) = •8 (# ⁄ :)
On désigne par €• (“) l’accélération du point M dans le repère R et par €•• (“) l’accélération du même
R est le référentiel absolu. R’ est le référentiel relatif.
où m est la masse du point m et ∑ Í•úy désigne la résultante de toutes les forces extérieures
appliquées à M. Dans le repère R’, le principe fondamental de la dynamique est,
& • (#) = & •8 (#) − & •ú (#) − & •: (#) = ¨ Í•úy + Í•ú + Í•:
que dans le repère galiléen à condition de tenir compte des forces d’inertie Í•ú , Í•: .
Dans le référentiel non galiléen, la loi fondamentale de la dynamique s’écrit de la même façon
- Forces de contact:
Exemple: - Force de frottement.
- - Force élastique (cas d’un ressort).
b) Forces d’inertie (ou intérieure):
Les forces €À•Z et €À• n’apparaissent que dans les repères non-galiléen.
7) Quantité de mouvement et moment cinétique.
L €€€€€€€•⋀K
€•j (“) = ¬“ €€€€€€€•⋀—Ç
€€•(“) = ¬“ €•(“)
- Le moment cinétique du point M par rapport à une droite (D), passant par O et de vecteur unitaire €•, est
donnée par le scalaire,
€€•) = €L•j (“) · k
“(K €•
(&Ó Ó
= ⃒N =& ⃒N = & •(#⁄ )
õ€• (#)
Donc
La dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement n’est autre que la résultante des forces
extérieures appliquées à la particule M (le repère R est supposé galiléen).
Dans le cas où R n’est pas galiléen:
õ€•(#)
⃒N = & •}# ‚ = ¨ Í•úy + Í
€€• + Í
€€•/
On appelle quantité d’accélération €M•(“), du point M par rapport à un repère R, le produit de sa masse m
a. Définition du vecteur quantité d’accélération.
õ€•(# )
€M•(# ) = & •}# ‚= ⃒N
N•B (# «#⋀O• (#
) = €€€€€€€€• )
P•B (# )
Donc:
Le moment dynamique d’une particule M, en un point fixe O, dans un repère galiléen R est égal au
moment, en ce point, de la résultante de toutes les forces appliquées à M.
!Q BC? R
ۥ =
Ó 1 !Q ?@A R 2 et soumis au champ électrique¡€• tel que¡€• = ¡ •y .
B
= S
U
5°) Même question avec
Solution
` ¡
1°) L’application du théorème de la quantité de movement (PFD) donne:
/ . T U = T0U
ۥ ۥ
= (. ¡€• , $ ' €€• =
Ó Ó ( (
& = ¡€• $ '
& t & 0
(¡ 2
A` = + }%0 cos ¤‚ (1) (3) ⇛ & % & $
? 2& A
(2) ⇛ = L
@ = }%0 sin ¤‚ (2) }%0 sin ¤‚
⇛
@
> t = 0 (3)
? > ¡ . & / $ (1),
(¡ 2
1 2 + }%0 cos ¤‚ 1 2
2& }%0 sin ¤‚ }%0 sin ¤‚
`=
`= · · + ·
YZ 6 3 6
3[ !Q í ?@Aí R E\A R
Soit
U
5°) En prenant
•= €• =
Ó €€€€€€•
«# =
X X íX
B !Q !Q
B B B
; ;
` = 3[ · ! í ·
YZ 6 3
Q
Soit
!Q ?@A R
ۥ =
Ó B €• tel que ¾
et soumis au champ magnétique ¾ €• = ¾ •w .
!Q BC? R
YÒ
=
1°) Exprimer le théorème de la dynamique
2°) En posant : [
déterminer l’expression des coordonnées des vecteurs accélération puis vitesse.
3°) En utilisant les coordonnées du vecteur vitesse, montrer que la coordonnées de position ` vérifie
l’équation différentielle : `+ :
3
.` = 0
4°) En déduire l’expression du vecteur position et la nature du mouvement.
Solution
` ` 0
1°) L’application du théorème de la quantité de movement (PFD) donne:
T U ⋀ T0U
ۥ ۥ
€• , $ ' €€• = / . T U =
Ó Ó (¾ (¾
& €•⋀¾
= (. Ó = €• ⋀€€•t $ '
Ó
& t & t 1
=
YÒ
2°) En posant : [
déterminons l’expression des coordonnées des vecteurs accélération puis
vitesse.
` : ` :
= −` = − : ` $ ' / . = − :`
t 0 0 t 0
:
=− : ` ` = : =− :
3
`
$ ' / . ` + /
2. ` =0
4°) L’expression du vecteur position et la nature du mouvement.
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 57
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
•
o ` ( ) = + sin(
Cette équation a pour solutions (voir le complément de cours sur les équations différentielles) :
: + ö)
= 0 : ` = 0 ; ` = %B sin ¤
$ ' / . + sin ö = 0 ; %B sin ¤ = : + cos ö
Les conditions initiales donnent à
%B sin ¤
ö = 0 ; + =
:
%B sin ¤
/ / `( ) = sin( : )
:
%B sin ¤
/ / ( ) = cos( : )−1
:
o t = %B sin ¤
En intégrant t( ) = (%B sin ¤) + /
/ €€€€€€• = Ü
/ «#
]Q ^_` a
b"
BC?(7" ))6 â : On reconnaît le vecteur position d’un mouvement hélicoïdal de pas
(!Q BC? R)
Û á
=
!Q ?@A R
· (%B cos ¤), et de rayon
3
7" 7"
d’hélice
= . m1 + 2 n
ℎ2
le rayon de courbure : / .
Le travail élémentaire fourni par un point matériel se déplaçant d’une quantité finie €€€€€€•
qui agissent sur M par la vitesse de ce point :
• «# , est donné
par, | = ∑ À €€€€€€€•
€• · |¬“
• Comme
- Si une force €À• est conservative, alors elle dérive d’une énergie potentielle §* . Donc cette force peut
II) Forces conservatives: Energie potentielle.
s’écrire: €€€€€€€€€€€•
€À• = −~• | §*
L’énergie potentielle n’est définie qu’à une constante additive près €€€€€€€€€€€•
~• |( åZ) = j€•
A− Ôy
ÔZf
? ÔZf `
. ¡e = − Ôv L
Í• = −€€€€€€€€€€• €€€€€€•
«# = D L
@ t
•
?− ÔZf
;
> Ôw
§ = —ÇU (“)
U
Le travail de la résultante, ∑ €À•, de toutes les forces (conservatives et non conservatives) appliquées à un
2) Théorème:
point matériel M, dans un référentiel quelconque j, entre la position initiale A et la position finale B, est
égale à la variation de son énergie cinétique entre A et B.
est g = ( ∑ Í• · #
€€• = ( & ùÕ($⁄NQ) · #
€€• = ( &Ó
€•(# ⁄ B)
€• (# ⁄
· Ó B ):
ۥ
Ë→Ò⃒hQ ù
Car €€• = Ó
# €• (# ⁄ B)
g = ¡/ (¾ ⁄ B) − ¡/ (+ ⁄ B)
Ë→Ò⃒hQ
D’oú
Et |Â = |§
IVI Enérgie mécanique.
On appelle énergie mécanique (ou énergie totale) §— (# ⁄ 0 ) d’une particule M, la somme de ses
1) Définition.
§— (# ⁄ 0 ) = § (# ⁄ 0 ) + §* (# ⁄ 0 )
D’autre part , |Â = |§
Donc |§ = −|§* äk |}§ + §* ‚ = |§— = j
Par conséquent : §— = åZ
Soit un référentiel (0, ` t), et soit un point matériel M soumis à des forces conservatives dont la
V) Stabilité d’un équilibre.
résultante €À•:
€€€€€€€€€€€•
Nous avons, €À• = −~• |¡e
Íy = − · ` ; Ív = − · Íw = − · t
ÔZf ÔZf ÔZf
Ôy Ôv Ôw
Donc
= = =0
ÔZf ÔZf ÔZf
€• et par conséquent:
ۥ = j
Si le point M est à l’équilibre,À
Ôy Ôv Ôw
Soit M la position d’équilibre et M’ est très voisin de M. On a: l’énergie potentielle en M’, ¡e (#o ), est
a) Ep minimale (équilibre stable).
|Â = Í
€€• · #
€€€€• = −|§* < j
vers M’ est donné par:
€•est alors une force de rappel. Elle ramène la particule M à sa position d’équilibre.
La force À
Le travail élémentaire effectué par la force Í• pour déplacer la particule de la position M à la position M’
|Â = Í
€€• · #
€€€€• = −|§* > j
Soit un champ de force Í• (#) définit dans un repère («, ¹•, º•, 7€• ) en tout point #(`, , t) de l’espace par:
EXERCICE D’APPLICATION-1: énergie potentielle et travail du point matériel
3- Calculer le travail de cette force quand son point d’application se déplace de +(2,1,1) à ¾(1,0,2)?
2- Calculer cette énergie potentielle?
1) Montrons que Í• dérive d’une énergie potentielle. Il suffit de démontrer que le rotationnel de Í• est
Solution
nul
¼• ½• €•
ì ð
• €
€• • ë Ø Ø Ø ï
. Í = Ú⋀Í = ë
€€€€€€•
ë Ø` Ø Øt ïï
êj (k – Umk) j (m – m ) j mkî
U
D’où .€€€€€€•Í• = Ú €•
€€•⋀Í• = j
. Í• = n€• ⋀Í• = €0• donc Í• dérive d’une énergie potentielle telle que :
2- Calcul de l’énergie potentielle
€€€€€€•
Í• = −€€€€€€€€€€•
. ¡e (Í• $ / $ .% '% )
ءe
AÍy = − = k (yz – 2xy) (1)
? Ø`
? ءe
⇛ Ív = − = k (xz – x 3 ) (2)L
@ Ø
?
? ءe
> Í = − = kxy (3)
w
Øt
Øℎ({)
¡ . & / % é( ' $ (3), ∶− = 0
Øt
D’oùℎ({) = =/ $
Finalement on obtient §* = − }eb{ − eU b‚ +
3- Calcul du travail de la force quand son point d’application se déplace de +(2,1,1) à ¾(1,0,2)
gË⟶Ò }Í• ‚ = − ¡e (¾) − ¡e (+)
¡e (¾) = −7(0 − 0) + ¿ = ¿
¡e (+) = −7(2 − 4) + ¿ = 27 + ¿
Dans le plan (e¬b), un point matériel de masse — se déplace sur la trajectoire définie par :
EXERCICE D’APPLICATION-2: énergie cinétique, travailet énergie mécanique du point matériel
€€€€€€€•
¬“ = U ³´µ(3å) ¼• + ˜Yq(3å)½• Zå 3 sont des constantes positives.
1- Déterminer la trajectoire du mouvement ?
2- Déterminer les vecteurs vitesse et accélération, et vérifier que la force agissant sur le
point matériel est centrale ?
3- Exprimer l’énergie cinétique du point matériel en fonction du temps, en déduire la
valeur maximale atteinte ?
de (U , j) à (j, )?
4- En utilisant les coordonnées cylindriques, calculer le travail lorsque le mobile se déplace
Solution
` = 2 cos( )
1- La trajectoire du mouvement
€€€€€€•
«# = 2 cos( ) ¹• + $' ( €€€€€€•
)º• «#
= $' ( )
3 v 3
m38n + m8n = 1 : C’est l’équation d’une ellipse de grand axe 2a et de petit axe a.
y
` = −2 . $' ( ) ` = −2 3
. / $( )
2- Les vecteurs vitesse et accélération,
ۥ
Ó • 1 2
= . / $( ) = − 3 . $' ( )
3 €€€€€€•
` = 2 cos( )
=− «#
= $' ( )
3 €€€€€€•
•=− «#
est centrale
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 64
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
1 1
3- L’énergie cinétique du point matériel en fonction du temps,
¡: = &Ó 3 = & 3 3
4 $' 3( ) + / $3( )
2 2
1 3(
¡: = & 3 3
3 $' )+1
2
L’énergie cinétique ¡: est maximale quand $' 3 ( )=1
Ng = Í• · .• = −& 3
. • · . • = −& 3
. .
w c8
2 1. 4
2 w c8 2 4 2
gË⟶Ò }Í• ‚ = v −& 2. . = −& = −& 21 − 4
x c38
2 2 2
x c38
3
gË⟶Ò }Í• ‚ = & 2 2
2
Vérification de ce résultat en utilisant le théorème de l’énergie cinétique
¾(0, ) / .. $ à = , $ ' =
2 2
1 3(
1
¡: (+) = & 3 3
3 $' )+1 = & 3 3
2 2
1 3(
¡: (¾) = & 3 3
3 $' ) + 1 = 2& 3 3
2
1 3
gË⟶Ò }Í• ‚ = 2& 2 2 − & 2 2 = & 2 2
2 2
õ = Í• · Ó
ۥ
5- L’expression de la puissance instantanée
2 cos( ) −2 . $' ( )
õ = −& 3
1 2·1 2
$' ( ) . / $( )
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 65
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
õ = −& 3
−4 3
cos( ) · $' ( )+ 3
cos( ) · $' ( ) = 3 3
& *
cos( ) · $' ( )
õ=3 3
& *
cos( ) · $' ( )
Ng = õ ·
1
(1) ⇛ ¡e = & 2 .2 + ¡(ö)
2
(2) ⇛ ¡(ö) = / = ¿
¡e = & 2 .2 + ¿
6
3
.3 = 4
D’où
3
cos 3( )+ 3
sin3 ( )=3 3
cos3 ( )+1
D’où ¡e = 3 & 2 3 2 cos2 ( ) + 1 + ¿
Or
6
¡[ = ¡e + ¡:
• Calcul de l’énergie mécanique :
1 1
¡[ = & 3
3 3
cos3 ( ) + 1 + ¿ + ¡: = & 3 3
3 $' 3( )+1
2 2
Une force Í• est centrale si sa ligne d’action passe constamment par un point O appelé pôle.
I) Définition
€€€€€€€• €À• = ÀZ
Nous avons alors,
¬“ = •Z €•• , et €•• , Force radiale
(6 (3
€À• = · €•
Z
,Sªj •U •
ªj est la permittivité du vide.
II) Propriétés des mouvements à force centrale.
- Le moment cinétique de la particule M par rapport à un point fixe O, dans un repère R, est constant.
€•j }“
|(L ‚)
€€€€€€€•⋀À
⃒ = ¬“ €•
ۥ = j
|å
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 67
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
€•j }“
L ‚ = ¬“ €€•}“
€€€€€€€•⋀—Ç ‚ = —€• = ¬“ €€€€•j(“
€€€€€€€€€•j ⋀—Ç )
Çj (“
où “j et €€€€• ) )sont la position et la vitesse initiales de M dans R.
• €•}“
Si le vecteur €•est nul, alors le vecteur vitesse €Ç ‚et le vecteur position €€€€€€€•
¬“sont parallèles.
perpendiculaire à €•.
o La trajectoire du point M est alors plane.
• les mouvements à force centrale vérifient la loi des aires:
En effet, supposons que la trajectoire de la particule M est situé dans le plan (xOy) d’un repère
le vecteur vitesse Ç ‚ = •Z
€•• + • Z
ۥ
o Avec k = •
€• = —€€•}“
À ‚ = −— k U
U U | k
+ k €Z•• : C’est la deuxième formule de Binet.
U
|
o
€• = −
À €•• = −
Z
ۥ
•
•U •š
o K est une constante.
€À• = −— k U
U U | k
+ k €Z••
U
| L
À=−
€€• €•• = − k Z•
Z U ۥ
o
•U
−— k U
U U | k
+ k = − kU
U
|
o Par conséquent,
+k=
|U k
| U — U
o
C’est une équation différentielle du second ordre à coefficients et second membre constants.
La solution générale de cette équation est la suivante:
7
(ö) = B cos(ö − öB ) +
&¿ 3
[' í |Q í } { [{
õ= = J' = = = õ
On pose :
•
|{| [|{| ~ [' í |Q í B
® õ
L’équation de la trajectoire de la particule M s’écrit donc,
®+
(ö) = cos(ö − öB ) + J' .(ö) =
õ õ cos(ö − öB )
C’est l’équation en coordonnées polaires d’une conique de paramètre P et d’excentricité e, dont l’axe
focal fait un angle öB avec l’axe polaire et dont l’un des foyers coïncide avec le point O.
N.B. : Dans la suite de ce chapitre, nous prendrons öB = 0 ® = +1 (cas des forces attractives
correspondant au mouvement des planètes et des satellites du système solaire).
õ
L’équation de la trajectoire se réduit donc à:
.(ö) =
1+ cos
1) Recherche de l’équation de la conique par la méthode géométrique.
$Ñ
=
$•
L’excentricité de la conique est donnée par:
Don“€ = = Z• = i − • ³´µ
“À
Z
K K
= Z / i = .
i Z
õ
. = 1+
Or
= − • ³´µ J'
• K
Z Z cos
D’où
&¿ 3
=õ=
7
.Ë = = .[8y
1−
• Dans le cas d’une orbite autour du soleil:
- le périhélie est le point le plus proche du soleil.
- L’aphélie est le point le plus éloigné du soleil.
õ
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
. =
1 + cos
õ
= =1
Ñ$
• L’angle ö = 0 correspond à .e = = .[•# . Et
2 $•
€À• = − €••
Z
•U
€€€€€€€€€€€•
La force €À•est conservative, elle peut donc s’écrire: €À• = −~• |§* (“)
€•• , Z
Dans la base ( Z ۥ ), nous avons:
7 ءe (.)
A− =− (1)
. 3 Ø. L (2) ⇛ ¡e (.) $ ' é ö
@0 = − 1 · Ø¡e (.) (2)
> . Øö
¡e (.) = − + /
{
L’équation (1) montre que l’énergie potentielle peut s’écrire:
La constante est nulle si l’énergie potentielle est nulle à l’infini. L’énergie cinétique est déduite de la
1 1
première formule de Binet :
3
¡e (.) = &Ó 3 = &¿ 3 1 + 3
4
2 2 ö
6=ú BC? ø
= =
6
~
Avec
(1 + cos ö)
2
1 7
ö+ + 1 + 2 / $ö)
3
¡: (#) = &¿ 4 3 '
3 3
5= ( 3
2 õ õ 2 2õ
=7
[' í
~
Car
7
¡[ (#) = − (1 − 3
)
2õ
¡[ (# ⁄ B)
La nature de la trajectoire de la particule M dépendra donc de la valeur de son énergie mécanique
Soient: = ¿+ = ¿+o
J = ¿¾ = ¿¾ o
/ = «¿ = «o ¿
õ
. =
1+ BC?
L’équation de la conique est:
õ
= j ⇛ .[•# =
1+
•
õ
= S ⇛ .[8y =
1−
•
õ õ
• .[•# + .[8y = 2 = + ⇛ K = ( − ZU )
1+ 1−
õ õ
• .[•# − .[8y = 2/ = − ⇛ K = ( − ZU )
1+ 1− Z
• D’oú Z=
= ⇛ .Ò = 6=ú·:ó = 6)ú·:ó =
~ ~ ~
" "
R 6) ·
•
† ‡w
Pour,
õ = .Ò − ⇛ .Ò = ( − ZU ) + ZU = ⇛ .Ò =
:í
8
+ =
• Donc
U U U
• Et
= − = m1 − n = (1 − 3)
=õ
9í :í :í
8 8 8í
On en déduit encore que
õ=
9í
8
Par conséquent,
7
− < ¡[ (#) < 0
2õ
La trajectoire du point M est alors elliptique.
Avant d’établir la troisième loi de Kepler, nous rappelons ses deux premières lois:
- 1ère loi de Kepler:
Le mouvement d’un point matériel M est périodique de période T.
- 2èreloi de Kepler:
Le rayon vecteur dans le cas d’un mouvement à force centrale balaye des aires égales pendant des
¿
intervalles de temps égaux:
= +
2 B
1 ç J
La vitesse aréolaire du point M est:
+= = ¿= = ( % /ç = − B)
2 2 2
Donc :
¿3 J
+ =(3
) = 3
2 4
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 75
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
&¿ 3
En tenant compte de
õ=
7
nous écrivons,
õ 7 J 3
+= · =
4 & 2
õ=
9í
8
Sachant que,
Nous aurons,
[ í
23 = m n *
{
C’est la troisième loi de Kepler.
1) Vitesse de libération Ç .
V) Satellites artificiels.
Soit un engin spatial de masse m tel que son énergie mécanique ¡[ est:
1 Ö#J &
¡[ = &ÓB 3 + (− )
2 .B
Où #J désigne la masse de la terre et r0est la distance de la terre à l’engin.
7
D’autre part , l’énergie mécanique s’écrit,
¡[ = − (1 − 3)
, % / 7 = Ö#J &
2õ
2Ö#J
ÓB = ˆ = Ó‰
.B
Ó‰ est appelé vitesse de libération du satellite. Cette vitesse dépend de l’altitude du satellite et du rayon de
la terre. Par conséquent,
o si la vitesse initiale de l’engin est supérieure ou égale à sa vitesse de libération, sa trajectoire est
o si 0 < ÓB < Ó‰ , la trajectoire du satellite est fermée. Celle-ci est circulaire ou elliptique.
parabolique ou hyperbolique et donc celui-ci s’éloigne indéfiniment de la terre.
En A, le lancement se fait avec une vitesse 0 < ÓB < Ó‰ (c’est la phase balistique).
i) Lancement à partir d’une station terrestre A.
ii) La satellisation (mise sur orbite) se fait en B grâce à une deuxième accélération qui
fournira l’accroissement nécessaire de la vitesse. B est généralement le périgée de l’ellipse.
VI) Satellite géostationnaire.
Un satellite géostationnaire est un satellite qui paraît fixe pour un observateur terrestre.
C’est donc un engin qui a la même vitesse de rotation que celle de la terre.
Le principe fondamental de la dynamique donne
Donc,
Ö#J Ó‰
Ó=ˆ =
.B √2
ce qui correspond bien à ÓB < Ó‰
Bohr a supposé que l’électron tourne autour du proton sur des orbites circulaires ayant des rayons bien
ℎ
définis, et il postule: Le moment cinétique de l’électron par rapport au centre du cercle s’écrit.
PB = = ℎ
2
Où n est un entier naturel non nul et ℎ ≈ 6,62 × 10)* u · est la constante de Planck.
PB = = &Ó. ⇛ . = 3 · [Õ ,
d #d 6
Nous avons,
3
d’une part
(3 1 Ó3
D’autre part, Le principe fondamental de la dynamique appliqué à l’électron est:
· =&
4 ®B . 3 .
ℎ3 ®B
.# = 3 · 3
( &
Pour 1ère orbite de Bohr: n = 1, .6 ≈ 0,53Å (1Å = 10)6B &)
Pour n = 2, .3 = 4 × .6
7
On a:
¡[ = − (1 − 3
)
2õ
[' í |Q í
Dans le cas du cercle (e = 0): ¡[ = − avec õ = =
{
3~ { [{
[{ í
¡[ = −
3P0 2
Donc
(−()(+() 1
꥜
®0
= · •.
4 .2
Yí
꥜ une force newtonienne avec 7 =
}Q
[Y • [Y •
¡=− í · · =− ·
6 í 6
6:}Q í 3 #í dí •}Q í dí #í
D’où, l’énergie de l’électron s’écrit,
1
Donc l’énergie de la particule dépend de l’entier n et s’écrit,
¡ = ¡ ( ) ⇛ ¡# = −¿ · 3
¡# = −
d·N·:
#í
On pose
Constantes numériques:
[Y •
= = 1,0973 × 10’ &)6 (constante de Rhydberg).
•}Q í dO :
Z”•– Z–
¡#c3 = ⇛ ¡3 = =− Ó
6*,:
3í
Pou n = 2:
EXERCICE D’APPLICATION-1:
coordonnées polaires par " = -(") , sous l’action d’une force centrale Í• (")
Un satellite considéré comme un point matériel M de masse m, décrit une trajectoire définie en
Déterminer l’expression de la force Í• (") si " = 2 / $ö(en utilisant la 2ème formule de Binet )
Rappel : En utilisant les coordonnées polaires (", ö), les vecteurs vitesse et accélération s’écrivent dans la
base } •P , •ø ‚sous la forme suivante :
€• = " •P + "ö •ø
• Ó
• • = (" − "ö3 ) •P + ("ö + 2"ö) •ø
Solution
= " − "ö2 = −¿ 3 3 ù -
+
í
ùøí
• La deuxième formule de BINET s’écrit : ,
= =
6 6
P 3N:ó ø
avec
= 1 + sin3 ö cos)* ö
ùí- 6
ùøí 2
•
+ = cos )* ö =
ùí- 6 6
ùøí BC?O ö
•
= −¿ 3 — í
3 ù -
+ ˜ = −¿ 3 — ˜=
í 6 6 )' í
ùø 4 2 BC?í ö BC?O ö 4 3 BC?™ ö
•
&¿2
Í• = & • = &(" − "ö 3 ) •P = − •
NO cos5 ø P
•
&¿ 1 1
2 5
Í• = − * •P = −8 3 &¿ · 1 8 ¿ ·
2 3 2
2 • = − & 1 2 •P
4 cos ö
5 32 œ cos5 ö P
2 cos ö
P
D’où
rayon . . On considère que la Terre est sphérique de rayon et de masse # et on désigne par B la pesanteur
Un satellite de la Terre supposé ponctuel de masse
de l’altitude ℎ.
Solution
. = + ℎdonc Í• (.) =
Œ$[
í €• et a l’atitude ℎ l’expression de
(N=d)
Œ$
= 2 = =
2
Ö# Ö#
= 0 ( +ℎ) B
.2 ( +ℎ)
2 avec Ní
S’écrit
ž žQ
D’où Ó = M Q = M
N=d
Ó=. =
2 Õ
2= or donc
.=
3
ˆ
2 2 ( +ℎ)
On remplace et on obtient : 2 =
Ó 0
žQ
Ó= M
2 .3
et2 = M
0
2 3 . *
Ou encore m ′ n = m ′n
2 .
3 žQ
¡: = &Ó avecÓ 3 =
1 2
L’énergie cinétique ¡: du satellite
2 N=d
•
=
& 0 2
D’où ¡:
2( +ℎ)
= − ( +ℎ)
& 0 2
D’où ¡e
= − 2( +ℎ)
& 0 2
• D’où ¡[
ž
4) La vitesse du satellite en fonction de l’altitude ℎ :Ó = M Q
N=d
9,8
Ó = 6,4 × 10: ˆ = 7769 & · $ )6
(6,65 × 10: )
9,8
çÓ = −3,2 × 10 Ÿ × 10 000 = −5,84 & · $−1
6
6 3
(6,65 × 10 )
(( ) = +$' ( + ö) (( ) = +/ $( + ö)
La solution de cette équation est de la forme:
B B
ET la fréquence par: - = 2
1
€• + ”
€K €•
ۥ = j
A l’équilibre, le principe fondamental de la dynamique appliqué à la masse m s’écrit:
& = ¢(tB − B )
D’où
t+ (t − tB ) = 0 (1)
•
[
= t − t0
Il reste :
Posons
+ = 0 (2)
•
[
L’équation (1) devient:
D’où õ€• = −Ú
€€•§* et €• = −Ú
2 €€•§*U
§* = −—~{ + et §*U = U (t − 0 )U + U
€
€
§* = −—~{ + (t − 0 )U + š
U
Pour déterminer la constant š = + U , on prendra l’énergie potentielle §* nulle à l’équilibre :
D’où,
€ €
(t − 0 )U + —~{j − ({j − 0 )U
§* = −—~{ +
U U
§* = −—~({ − {j ) + U (t − B + {j − B )(t − B − {j + B )
€
€ €
§* = ({ − {j )U = HU
U U
L’énergie cinétique du système est :
§ = —ÇU = —HU
U U
Le système masse-ressort est un système conservatif. Son énergie mécanique reste constante.
Donc :
§— = § + §* = HU + HU = cte
€
U U
D’où
H + 3j U H = j (š)
Qui peut s’écrire aussi,
•
§— = € U
U
Cette énergie est proportionnelle au carré de l’amplitude des oscillations.
€• = €0•
õ€• + 2
ۥ + 2
Le principe fondamental de la dynamique S’écrit : õ €• = & •
b) Pendule hors équilibre.
La projection de cette équation vectorielle sur les axes du trièdre de Serret-Frenet donne les deux
équations scalaires suivantes.
Ó 3
$
A−& $' Á = & =& =& (1)
3
L
@ Ó 3
Où S est l’abscisse curviligne du mouvement. L est la longueur du fil = rayon de courbure de la trajectoire
de la particule.
Dans le cas des faibles oscillations:
3j = M Zå”j = = USM
~ US p
p 3j ~
Où
C’est une équation différentielle du second ordre, linéaire, à coefficients constants et sans second membre.
On pose:
{ + U»3j{ + 3j U { = j
L’équation différentielle du mouvement du point M devient alors:
a) \o > 0 (¡ > 1)
Nous avons donc trois cas à distinguer:
• = −»3j + 3j X»U − L
D
•U = −»3j − 3j X»U −
La solution de l’équation du mouvement du point M est donc,
H(å) = Z)»3jå , Z + Z 0
3j mX»U ) n·å )3j mX»U ) n·å
a) \o = j (» = )
• = •U = • = −3j
La solution de l’équation différentielle du mouvement est: H(å) = Z)3j ·å ( · å + ¢)
Dans ce cas, le retour à l’équilibre se fait de manière plus rapide que dans le régime apériodique.
C’est le régime apériodique-critique.
H(å + ”)
Donc,
[ = »3j ” = fœ
H(å)
Le décrément logarithmique caractérise la décroissance des élongations à chaque période.
Remarque:
US U»S
Le décrément logarithmique peut aussi s’écrire,
[ = »3j ” = »3j · · =
3j √ − »U √ − »U
On considère un ressort placé horizontalement auquel est accrochée une masse & = 5 qui se déplace
EXERCICE D’APPLICATION-1:
sous l’action de deux forces ; l’une est de rappel €À• = −,je¼• et l’autre est d’amortissement €À• .
A l’instant initial la masse & se trouve en `B = 20 /& par rapport à la position d’équilibre avec une
vitesse nulle.
Dr. KIDMO KAOGA, Ing., Ph.D. Page 92
PHYSIQUE GENERALE
MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL
1- En supposant que la force d’amortissement s’écrit €À• = −Ujl¼•, et en exprimant vos résultats dans les
unités données.
a- Déterminer l’équation du mouvement ?
b- Calculer la pseudo-période et l’amplitude du mouvement ?
quelles sont les valeurs propres du système (pulsation et période) ?
+4 + 8` = 0 (1)
ùí y ùy
- La projection sur l’axe «`permet d’écrire :
ù í ù
On a : `( ) = 20√2 )3
cos m2 − n et `( + 2) = 20√2 )3( =J)
cos m2( + 2) − n
y
√3ú £í¤ BC?m3 ) • n
= =
y( ) 3J
y
y( =J) 3B√3ú £í(¤¥•) BC?m3( =J)) • n
On obtient :
+ · + –e = j (š)
|U e |e
|åU Ÿ |å
Soit
U
On calcule : \ = (Ÿ) − šU
+ ,√U · + –e = j (Ÿ)
|U e |e
|åU |å
L’équation (3) devient
Soient &6 et &3 les masses respectives des particules #6 et #3 dans un référentiel galiléen
II) Conservation de la quantité de mouvement.
B.
€•6 Ó
€€€•3 les vitesses respectives de #6 et #3 dans le repère
Et soient:
- Ó B avant le choc.
- Í•36 Í
€€€•63 les forces transitoires appliquées respectivement à #6 et #3 uniquement pendant
le choc.
Les forces de réaction Í•36 Í•63 qui apparaissent pendant le choc sont très importantes, comparées aux
le choc.
On admettra que les forces Í•36 Í•63 vérifient le principe d’action et de la réaction: Í•36 + Í•63 = €•
Hypothèse fondamentale:
0
Í•36 + Í•63 = – + í = – í = 0 €•
ù~ ù~€• €•
ù(~ =~ ) €• €•
ù ù ù
D’où
€€€•6 + õ′
õ€•6 + õ€•3 = õ′ €€€•3 = ¿
€€€€€€• (1)
Au moment de la collision entre les particules #6 et #3 , les forces extérieures au système (S) sont
Remarque:
généralement négligeables devant les forces intérieures à ce système que sont les forces de contact.
(S) peut alors être considéré comme système isolé.
Dans le cas d’un système isolé, le principe fondamental de la dynamique appliqué à celui-ci dans le repère
B est comme suit:
õ
€€•
¨ Í•úy = & • ( ) = (&1 + &2 ) •( ) = = €0•
€€€•6 + õ′
õ€• = õ€•6 + õ€•3 = õ′ €€€•3 = ¿
€€€€€€•
Donc,
Par définition, la collision entre deux particules #6 et #3 est dite parfaitement élastique si l’énergie
a) Collisions élastiques:
cinétique du système (S) des deux particules avant le chocs est égale à l’énergie cinétique totale de ce
système après le choc.
ۥ3 .
Ó
ۥ .
- Après le choc, les deux masses #6 et #3 constituent un seul corps de masse (&6 + &3 ) et de vitesse Ó
Ó1 + &3 €€•
&6 €€• Ó2 = (&6 + &3 )€€•
Ó.
La conservation de la quantité de mouvement s’écrit dans ce cas,
Au cours de la collision l’énergie cinétique n’est pas conservée. Les pertes apparaissent sous forme de
chaleur, de déformation, …
Le coefficient de restitution (ou d’élasticité) Z est le nombre, compris entre 0 et 1, défini par le rapport des
d) Coefficient de restitution.
vitesses relatives de la particule #3 par rapport à la particule #6 (ou de #6 par rapport à #3 ) après le
€€€• €•′3
choc, soit:
Ó′6 − Ó
Z=§ §
Ó€•6 − Ó
ۥ3
Si Z =
-
On considère un système (S) de deux particules #6 et #3 de masses respectives &6 et &3 , dont les vitesses
IV) Exemples de choc élastiques.
inconnues. Les six inconnues sont en général les six composantes des vitesses €€€• €• ′3 . Il faut alors
cinétique du système (S) donnent quatre équations scalaires pour les six composantes des vitesses
Ó′6 et Ó
fournir d’autres indications supplémentaires pour avoir autant d’inconnues que d’équations scalaires.
Un choc entre deux particules #6 et #3 est appelé "direct", "frontal" ou de ‘‘plein fouet’’ si les vitesses
1) Collision élastique directe de deux particules.
€•6 , Ó
avant et après le choc, Ó €€€•6 ,
€•3 , Ó′ €• ′3 sont colinéaires.
Ó
Dans ce cas, nous aurons deux équations à deux inconnues:
€•6 + &3 Ó
&6 Ó €•3 = &6 Ó
€• ′6 + &3 Ó
€• ′3
2L
&1 Ó1 2 + &2 Ó2 2 = &1 Ó′1 + &2 Ó′2
1 1 1 2 1
2 2 2 2
et que la particule #3 soit immobile. On dit que les particules #6 et #3 subissent un choc élastique de
type boules de billard, si après le choc, leurs vitesses respectives font des angles Á6 Á3 avec la direction
ۥ6.
de Ó
€•6 = &6 Ó
€• ′6 + &3 Ó
€• ′3
Conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie cinétique du système (S) avant et après le choc:
&6 Ó
1 1 1 L
& Ó = &6 Ó′6 + &3 Ó′3
3 3 3
2 6 6 2 2
Le paramètre P est la distance qui sépare, au moment du choc, le centre de la particule #6 de l’axe €€€€€€€•
d’impact P.
«`B .
õ = «6 ¨ = 2. $' ¤ = 2.|$' Á|
Le paramètre d’impact P est donnée par:
€•6 Ó
&6 &3 , les vitesses avant le choc Ó €€€•6 Ó′
€•3 et , après le choc Ó′ €€€•3 et
Dans le cas général d’un choc de deux particules de plein fouet, si on pose les masses égales à
Le problème étant unidirectionnel, l’écriture se simplifie et la relation sur les vecteurs devient
une relation entre les composantes. D’où
On tire : Ó o6 = (6={) Ó Ó o3 = Ó
(6){) 3
(6={)
;
{)6 3
Après ce premier choc, elle devient :¡6 = 3 & m{=6n Ó 3
6
{)6 3# {)6 3#
Après le nième choc : ¡# = 3 & m{=6n Ó 3 = ¡B m{=6n
6
{)6 3#
=m n = 25.10)© (¡B = 1 # Ó = 1.10: Ó ; ¡# = 25.10)* Ó)
Z”
ZQ {=6
•
=
¬C- 3œ)©
®£–
3 ¬C-®¥–
•
Pour 7 = 1, il y a échange des vitesses; après le choc le neutron est immobile et le proton
s’éloigne à la vitesse Ó.
Pour 7 = 2, = = 8
{)6 6
{=6 *