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Promotion 2015
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Membres de jury :
Examinateurs :
Promotion 2015
Mémoire de fin d’études BTP 2015
REMERCIEMENT
En premier lieu, je tiens à remercier mon Seigneur et mon Sauveur Jésus Christ pour sa
grâce et sa bienveillance tout au long de la réalisation de ce projet de mémoire de fin d’études.
Je voudrais également remercier mes parents et tous les membres de ma famille pour
leurs soutiens et encouragements tout au long de mes études, ainsi que mes collègues et amis
pour leurs soutiens inconditionnels.
REMERCIEMENT ........................................................................................................................ i
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
CONCLUSION PARTIELLE..................................................................................................... 29
WEBOGRAPHIE...................................................................................................................... 145
ANNEXES .......................................................................................................................................I
Abréviations :
Ar : Ariary
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
BTS : Base Transceiver Station ou Station de base émettrice réceptrice
CAE : Cornières à Ailes Egales
CEM : CEMENT
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
ELS : Etat Limite de Service
ELU : Etat Limite Ultime
EN : European Norm
EP : Eaux Pluviales
FH : Faisceau Hertzien
GSM : Global System for Mobile communication ou Système Global de communications
Mobiles
HA : Haute Adhérence
IP : Indice de Profitabilité
MATLAB : MATRIX LABORATORY
MS : Mobile Système
NV : Neige et Vent
OE : Ouvrage Elémentaire
PVC : PolyVinyl Chloryde
PVHT : Prix de Vente Hors Taxe
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
VAN : Valeur Actuelle Nette
Caractéristiques géométriques :
Caractéristiques mécaniques :
Actions :
G : Charge permanente
Q : Charge d’exploitation
W : Action du vent
Sollicitations, contraintes :
Caractéristiques géométriques :
Actions :
Sollicitations, contraintes :
kh : Effet de hauteur
km : Effet de masque
ks : Effet de site
m : Différence maximale entre deux nœuds d’un même élément fini
n : Nombre de plans de cisaillement ou nombre de degrés de liberté de chaque nœud
nb : Nombre de boulons
Notation grecque :
Caractéristiques géométriques :
σ : Contrainte en général
: Contrainte admissible du sol
: Contrainte admissible à la compression du béton à l’ELS
°C : Degré Celsius
a : Are
cm : Centimètre
ha : Hectare
kg/m : Kilogramme par mètre
km : Kilomètre
kN : Kilo Newton
m : Mètre
m² : Mètre carré
m3 : Mètre cube
m4 : Mètre à la puissance 4
ml : Mètre linéaire
mm : Millimètre
mm² : Millimètre carré
N : Newton
INTRODUCTION
De nos jours, la télécommunication est en plein essor à travers le monde entier. Presque
tous les pays peuvent jouir de cette technologie. Certainement, Madagascar a pu aussi en
bénéficier malgré le fait que le réseau local est encore assez faible en termes de couverture. Pour
y remédier, plusieurs projets d’implantation de sites de télécommunication ont été mis en place
par les divers opérateurs mobiles de l’île. De ce fait, des centaines de pylônes autostables à
treillis à trois pieds sont donc en cours d’étude. En effet, ces types de pylône font partie des
structures que l’on qualifie de discrètes à cause de leur composition en éléments barres,
assemblées par soudures ou boulonnages en des points appelés nœuds, et soumis à des forces
extérieures. Surement, le calcul analytique de ces structures est fastidieux, voire impossible à
cause du nombre de barres et de leurs connectivités. Malgré l’existence des divers logiciels de
calcul de structure comme ROBOT MILLENIUM et SAP 2000, leurs manipulations s’avèrent
difficiles, ils ne sont pas destinés à une structure particulière et leurs coûts ne sont pas toujo urs à
la portée de tous.
C’est la raison pour laquelle l’intérêt de ce travail est d’apporter un appui dans l’étude
d’un pylône du projet tout en concevant une application qui permettra aisément à l’utilisateur de
calculer les contraintes dans toutes les barres et le déplacement en tête du pylône afin de pouvoir
vérifier son dimensionnement. Pour ce faire, un calcul numérique par la Méthode des Eléments
Finis sera adopté pour se passer des difficultés du calcul analytique. Etant le logiciel le mieux
adapté pour traiter les matrices, MATLAB se chargera des divers calculs matriciels exigés par
cette méthode. Tout cela étant, ce mémoire s’intitule donc : « Contribution à l’étude d’un pylône
autostable à trois pieds de 50m de hauteur à 67ha Sud et création d’outil de calcul de pylône par
la Méthode des Eléments Finis sur MATLAB R2013a ».
Pour mener à bien ce travail, la première partie de ce manuel mettra en exergue les
généralités. Ensuite, l’étude technique sera traitée en seconde partie. Puis, la troisième partie se
consacrera à l’élaboration de l’outil de calcul de pylône et à la vérification de son authenticité.
Enfin, la dernière partie sur l’étude financière permettra d’avoir une échelle de valeur sur un
projet de construction d’un pylône et voir sa rentabilité.
Avant d’entamer une étude précise, il est indispensable de voir les généralités sur le
projet en question. Présenter le projet doit certainement débuter le travail.
I.2.3 Climat :
Le climat de la région est de type tropical sec, fortement influencé par la mousson, avec
une alternance de sept mois de saison sèche, d’avril à octobre, et cinq mois de saison pluvieuse
qui s’étale d’octobre à avril, avec une moyenne annuelle de 1 000 mm à 1 500 mm d’eau. La
température moyenne annuelle est de 25 ° à 35 °C. Par ailleurs, la région est régulièrement
touchée par les cyclones.
II.1 Relais :
II.1.2 Description :
D’une manière simplifiée, un relais GSM est composé par : les antennes et la BTS.
II.1.2.1 Antennes :
Les antennes sont les composantes les plus visibles du réseau. On les voit un peu partout,
souvent sur des hauts pylônes, sur des toits d’immeubles, contre des murs, à l’intérieur des
bâtiments. Il arrive assez souvent qu’elles soient invisibles puisque camouflées, pour des raisons
Figure 4: Antenne FH
a) Fréquence d’utilisation :
La caractéristique la plus importante d’une antenne, aussi appelée aérien, est la bande de
fréquence supportée, c'est-à-dire les fréquences que l’antenne pourra émettre et recevoir. Sur les
sites GSM, on trouve des antennes qui émettent seulement en 900MHz, seulement en 1800MHz
ou des antennes bibandes 900 et 1800MHz.
b) Directivité :
La deuxième caractéristique importante est la directivité sur le plan horizontal. C’est en
fait la ou les directions dans lesquelles l’antenne va émettre.
c) Azimut :
Chaque antenne est dirigée dans une direction déterminée par des simulations, de manière
à couvrir exactement la zone définie. La direction principale de propagation de l’antenne, c'est-à-
dire la direction dans laquelle l’antenne émet à sa puissance la plus importante est dirigée dans
l’azimut établi. L’azimut est un angle qui se compte en degrés, positivement dans le sens horaire,
en partant du nord 0 ). De cette façon, l’azimut 0 correspond à l’est, l’azimut 180 au sud et
ainsi de suite.
Figure 7: BTS
a) Baie :
Une baie est une grande armoire métallique, parfaitement blindée électriquement,
hermétique, climatisée en saison sèche et chauffée en saison des pluies pour conserver une
température de fonctionnement constante. Une baie est modulaire. Elle contient des
emplacements pour des cartes électroniques qui sont ajoutées suivant les besoins du site.
b) Alimentation :
L’alimentation de la baie se fait avec la tension du réseau alternatif. Ensuite, le
transformateur convertit cette tension en une tension continue pour l’alimentation de tous les
éléments de la BTS, qui peut consommer jusqu'à une trentaine d’ampères en fonctionnement en
plein régime. Des batteries sont associées à cette alimentation pour permettre un fonctionnement
de plusieurs heures en cas de coupure de courant. Pour des sites éloignés, l’énergie solaire ou
éolienne selon le cas est adoptée pour alimenter la baie.
Pylône monopode ;
Pylônes autostables à treillis ;
Pylônes haubanés
Le plus souvent, l’ensemble est démontable et assemblé par boulonnerie. Les membrures
sont réalisées en fer cornière laminé à chaud ou en sections de tube convenablement protégées
par galvanisation à chaud. Tous les pylônes peuvent être fournis avec une variété d’accessoires
tels que des plates formes, des échelles intérieures ou extérieures selon l’encombrement du
pylône, des supports d’antennes, des dispositifs de sécurité, des kits de balisage, un kit de
protection contre la foudre et autres. L’ensemble de ces accesso ires de pylônes d’antenne peut
être installé à une hauteur et une orientation souhaitée conformément aux exigences du client.
L’étude ici présente ne peut pas cerner toutes les classes de pylône citées précédemment.
Une restriction est à faire pour mieux cadrer l’étude.
Tronçon : Toute partie d’un pylône ou d’un mat comprenant plusieurs panneaux presque
ou exactement semblables, utilisée pour déterminer la trainée aérodynamique.
Les membrures ;
Les diagonales ;
Les traverses ;
Les raidisseurs de diagonale ;
Les raidisseurs de traverse.
Les membrures et les diagonales sont obligato ires dans la structure d’un panneau. Les autres
éléments sont facultatifs selon la géométrie de celui- ci.
Type Géométrie
II
III
IV
Type Géométrie
VI
VII
VIII
Dans le cadre de la création de l’outil de calcul de pylône ici présent, 4 types de pylônes
de longueurs respectives 36m, 50m, 54m et 72m sont incorporés dans programme. Chaque
pylône a ses différents tronçons et le tableau suivant en résume les successions.
La connaissance détaillée sur les différents éléments d’un pylône n’est pas suffisante pour
arriver à créer un outil capable de le calculer. En effet, un logiciel de programmation doit être
maitrisé pour pouvoir automatiser les tâches.
Avant d’arriver aux versions de MATLAB les plus récentes actuelles, ce logiciel a eu sa
raison d’être et ses spécificités, ce qui en fait ses particularités par rapport aux autres langages.
IV.1 Historique :
MATLAB est une abréviation de MATRIX LABORATORY. Ecrit à l’ origine en Fortran
par C.Moler, MATALAB était destiné à faciliter l’accès au lo giciel matriciel développé dans les
projets LINPACK et EISPACK. La version actuelle écrite en C par the MathWork Inc., existe en
version professionnelle et en version étudiante. Sa disponibilité est assurée sur plusieurs plates-
formes : Sun, Bull, HP, IBM, compatibles PC (DOS, Unix ou Windows), Macintoch, iMac et
plusieurs machines parallèles.
Bref, MATLAB est donc un outil de calcul et programmation très puissant et performant.
Sa facilité à la manipulation et au calcul matriciel fait partie de ses atouts et spécificités par
rapport aux autres logiciels langages de programmation.
En guise de conclusion dans ces généralités, il est important de noter que l’étude de
construction d’un site de télécommunication est une tâche complexe qui nécessite diverses
connaissances de base sur le projet en lui- même, le pylône à construire et les outils informatiques
indispensables au calcul. Effectivement, cette première partie a été nécessaire pour pouvoir
comprendre le reste de l’étude.
Bref, la connaissance globale sur le projet est un travail primordial, mais la partie
technique qui est le cœur de l’étude n’en sera pas moins.
EN 1998 Eurocode 8 Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
Ces groupes d’Eurocodes sont en relation entre elles. L’organigramme suivant précise les liens
entre elles :
D’après les groupes et les liens entre les Eurocodes, l’Eurocode 3 régit le calcul des
structures en acier. Elle est divisée en plusieurs parties séparées et est complétée par plusieurs
annexes :
Le travail ici présent implique donc l’utilisation intense des parties 1 et 3 de l’Eurocode 3.
Les règlements NV 65 modifiés 99 par contre ont pour objet de fixer les valeurs des
surcharges climatiques et de donner les méthodes d’évaluation des efforts correspondants sur
l’ensemble d’une construction ou sur ses différentes parties.
Pour notre étude, deux types d’états limites sont pris en compte :
0,i
un coefficient de combinaison relatif à l’action variable d’accompagnement.
Pour notre étude, nous considérons deux actions variables telles que la surcharge
d’exploitation et l’effet du vent, que nous détaillerons dans les chapitres à venir.
A l’ELU :
Combinaison (1) : Cas où la surcharge d’exploitation est la variable de base
A l’ELS :
Combinaison (3) : Cas où la surcharge d’exploitation est la variable de base
G + Q + 0.67W
G + W + 0.87Q
Le tableau suivant illustre la signification des 3 nuances d’acier les plus souvent utilisées
et donne leurs caractéristiques mécaniques en fonction des épaisseurs.
Pour l’acier :
V.3 Prédimensionnement :
Le prédimensionnement est la première étape dans le dimensionnement d’une structure
métallique. En effet, cette étape est nécessaire pour débuter l’étude technique d’un projet.
Comme les faces du pylône sont identiques, le tableau suivant donne les
prédimensionnements des éléments de l’une des faces de la structure.
Dans ce chapitre, les actions horizontales et verticales qui s’exercent sur le pylône seront
définies.
Actions horizontales ;
Actions verticales.
Sp est la surface des parties pleines d’une seule face, quelle que soit l’incidence.
Le coefficient global de trainée ct prend les valeurs données par le tableau de l’Annexe
II.1 pour .
Avec :
Où : Sp est la surface des parties pleines d’une face, quelle que soit l’incidence ;
Panneaux Surface
Longueur Surface
par
Tronçons Eléments Profilés a [m] b [m] t [m] unitaire Nombre totale
Numéro Type 2 tronçon
[m] [m ]
[m2 ]
Membrure V90x90x7 0,090 0,090 0,007 1,933 2 0,348
3 VII Diagonale L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,642 1 0,132
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
Membrure V90x90x7 0,090 0,090 0,007 1,933 2 0,348
T9 2 VI Diagonale L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,642 1 0,132 1,710
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
Membrure V90x90x7 0,090 0,090 0,070 1,933 2 0,348
1 VII Diagonale L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,642 1 0,132
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
Membrure V100x100x10 0,100 0,100 0,010 1,800 2 0,360
2 VI Diagonale L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,546 1 0,127
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
T8 1,155
Membrure V100x100x10 0,100 0,100 0,010 1,800 2 0,360
1 VII Diagonale L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,546 1 0,127
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
Membrure V120x120x10 0,120 0,120 0,010 2,905 2 0,697
Diagonale L65x65x5 0,065 0,065 0,005 3,510 2 0,456
2 V
Trav sup L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090
T7 Trav inf L50x50x5 0,050 0,050 0,005 1,800 1 0,090 2,630
Membrure V120x120x10 0,120 0,120 0,010 2,905 2 0,697
1 IV Diagonale L65x65x5 0,065 0,065 0,005 3,720 2 0,484
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 2,318 1 0,116
Membrure V130x130x12 0,130 0,130 0,012 2,905 2 0,755
2 IV Diagonale L65x65x5 0,065 0,065 0,006 3,949 2 0,513
Traverse L40x40x5 0,040 0,040 0,005 2,671 1 0,107
T6 2,828
Membrure V130x130x12 0,130 0,130 0,012 2,905 2 0,755
1 IV Diagonale L65x65x5 0,065 0,065 0,006 4,196 2 0,545
Traverse L50x50x5 0,050 0,050 0,005 3,023 1 0,151
Donc :
Tableau 10: Valeur du coefficient global de trainée ct en fonction de l'angle d'incidence du vent
q = q10n kh ks km δ
Pour une hauteur comprise entre 0 à 500m, l’effet de la hauteur est donné par la formule :
Où : H est la hauteur du pylône, comptée à partir du niveau zéro du sol environnant supposé
horizontal.
- Effet de site ks :
Il est convenable de tenir compte du site d’imp lantation du pylône. En fonction de cela, la
pression dynamique est multipliée par un coefficient du site k s dont les valeurs sont données dans
le tableau suivant :
Nature du site ks
Site protégé 0,8
Site normal 1
Site exposé 1,2
De manière générale, on ne tient pas compte des effets de masque dus aux autres
constructions masquant partiellement ou intégralement la construction étudiée. On utilise alors
km = 1.
- Effet de dimension δ :
L’action du vent s’exerçant sur une paroi n’est pas uniforme en raison des tourbillons
locaux. Nous tenons compte de ce phénomène par l’utilisation du coefficient δ, dit coefficient de
réduction des pressions dynamiques. Il dépend de la plus grande dimension de la surface offerte
au vent et de la hauteur au-dessus du sol de l’élément à considérer. Sa valeur est obtenue par
l’abaque R-III-2 des règles NV65. (cf.Annexe II.4)
Ce coefficient garde, entre les côtes 0 et 30 m, une valeur constante correspondant à celle
de la côte H b de la base de la construction. Il varie ensuite linéairement jusqu'à une valeur
correspondante, soit à celle de la cote Hs du sommet de la construction, soit à celle de la cote
Hs=50 m au-dessus de laquelle il reste constant et égal à cette dernière valeur.
60,00
H
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
δ
0,00
0,70 0,75 0,80 0,85 0,90 0,95 1,00
De 0 à 30m, δ = 0,74 ;
De 30 à 50m, δ varie de 0,74 à 0, 0.
- Coefficient de majoration dynamique :
Aux effets statiques précédemment définis s’ajoutent des effets dynamiques qui
dépendent des caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction.
Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques normales servant au calcul de l’action d’ensemble, sont multipliées à chaque niveau
par un coefficient de majoration au moins égal à l’unité. Ce coefficient est donné par la
formule :
θ = 0.7, H < 30 m ;
θ = 0.70 0.01 H-30), 30m < H < 60m ;
= 1, H > 60m.
Comme H = 50m, donc θ = 0, .
Cette période T est obtenue par la formule approchée applicable au cas d’une masse
concentrée reposant sur un support de masse non négligeable établie en appliquant la méthode
approchée donnée par Rayleigh.
Avec :
33
P' = P ph
140
ou
h la hauteur de la construction ;
g l’intensité de la pesanteur ;
Dans le cadre de ce projet, les périodes calculées sont très faibles, donc presque nulles.
D’où = 0.
Finalement, après calcul, normal = 0.9. Or, ce coefficient de majoration doit être au moins
égal à l’unité.
Donc normal = 1.
Sp représente la surface de l’ombre obtenue sur un écran placé derrière la pièce, éclairée
perpendiculairement à son plan moyen. (Cf Tableau 9)
Finalement, la variation de la pression dynamique suivant la hauteur est résumée dans le tableau
suivant :
q [daN/m2 ]
H [m] δ
Normale Extrême
0 à 30 0,74 141,81 248,17
30 0,74 141,81 248,17
50 0,90 172,47 301,83
qi [daN/m2] qr [daN/m2]
H [m] ai
Normal Extrême Normal Extreme
0 à 30 0,60 141,81 248,17
147,94 258,90
30 à 50 0,40 157,14 275,00
Les valeurs de la trainée T selon l’incidence sont donc résumées dans le tableau suivant :
qr [daN/m2] T [daN]
ct Sp [m2]
Normal Extrême Normal Extrême
Incidence normale à une face 3,20 14119,61 24709,32
Incidence suivant une bissectrice 2,60 11472,19 20076,32
147,94 258,90 29,82
cx 2,60 11472,19 20076,32
Incidence parallèle à une face
cy 0,80 3529,90 6177,33
En appliquant la même opération pour toutes les antennes, la somme de ces surfaces est
appelée charge en tête du pylône. Cette surface correspond à celle d’une antenne fictive placée
sur l’entête du pylône. Il faut multiplier la charge en tête du pylône par la pression dynamique qH
en tête pour avoir la force qui sera appliquée horizontalement à l’en-tête du pylône. Si on note
Feq la force créée par l’antenne, on aura :
Cette force est appliquée normalement sur les nœuds supérieurs au vent.
Le tableau suivant récapitule le coefficient de trainée sur les antennes en fonction de leurs
azimuts :
Pour le cas des antennes présentes sur le pylône ici présent, nous avons le tableau
récapitulatif suivant :
Antennes FH
N diamètre di (m) Sai (m2 ) cti Position Hauteur du Seqi (m2 )
(m) pylône (m)
1 1,25 1,227 1,222 40,00 1,200
2 1,25 1,227 0,644 50,00 0,790
3 1,50 1,767 1,321 50,00 50,00 2,334
4 2,00 3,142 1,037 47,50 3,095
5 2,00 3,142 0,821 45,00 2,321
Antennes GSM
N Dimensions (m) Sai (m2 ) cti P (m) H (m) Seqi (m2 )
Li li
6 1,00 0,30 0,300 1,312 47,50 0,374
7 1,25 0,50 0,625 1,289 50,00 0,806
8 1,25 0,50 0,625 1,037 42,50 50,00 0,551
9 0,90 0,25 0,225 1,037 45,00 0,210
10 0,90 0,25 0,225 1,0312 40,00 0,186
Seq (m2 ) 11,867
qH (daN/m2 ) 301,83
Feq (daN) 3 581,70
L’étude de la superstructure cherche à faire sortir les effets des actions sur la structure.
Pour cela, il faut savoir les hypothèses de calcul et la méthode à adopter.
VII.1 Hypothèses :
Pour le calcul de la superstructure, les hypothèses de calcul de la superstructure sont :
Dans la suite, toutes les grandeurs vectorielles et matricielles relatives à la base locale de
l’élément sont surlignées d’une barre.
Où : N x) est la matrice d’interpolation reliant les déplacements d’un point intérieur de l’élément
aux déplacements nodaux.
σ= D ε
e
est la matrice de rigidité de l’élément exprimée dans le repère local. Elle est déduite de
l’énergie de déformation de l’élément et exprimée par :
Il faut aussi calculer la matrice de masse de chaque élément. Cette matrice est déduite
de l’énergie cinétique de l’élément. Dans le repère local de l’élément, cette matrice est donnée
par l’expression :
e
Finalement, on exprime les matrices , , uen et Fe dans le repère global défini
pour toute la structure.
VII.5.1 Définition :
Géométriquement, une barre correspond à un solide orienté dans la direction x (repère
local). Les dimensions dans le plan (y- z) normal à x sont relativement petites par rapport à la
dimension longitudinale Figure 22). Un élément fini barre schématise un composant d’une
structure qui travaille uniquement en traction ou en compression. C’est généraleme nt un élément
à 2 nœuds, qui comporte 3 inconnues ou degrés de liberté ddl) par nœud représentant les
composantes de son déplacement dans l’espace.
Petits déplacements :
Petite déformation :
Pour ce qui est du vecteur déplacement relatif à l’élément e, il est représenté par :
ue =
En identifiant aux nœuds i x=0) et j x=L) la vale ur de l’approximation des déplacements axiaux :
D’où:
D’où :
e EA 1 1
=
L 1 1
xj xi
Cx =
L
yj yi
Cy =
L
zj zi
Cz =
L
Soit :
xj xi xj xi xj xi
La matrice de transformation T du repère local au repère global est donnée par la relation :
Cx Cy Cz
T= Cx Cy Cz
La matrice de rigidité exprimée dans le repère global sera déduite de la matrice de rigidité
exprimée dans le repère local par la relation :
e T e
=T T
De même, la matrice masse de l’élément barre exprimée dans le repère global est donnée par
l’expression :
e T e
=T T
Pour le poids propre de la barre, la force repartie doit être modélisée par deux forces
concentrées aux nœuds d’extrémités, statiquement équivalentes au poids total de la barre. La
force au nœud est donc donnée par la formule :
l la longueur de la barre.
Figure 24: Modélisation d'une force repartie par des forces concentrées aux noeuds
En appliquant la formule (7.28), on transforme cette force linéique en force ponctuelle selon la
figure 25 ci-dessous. Le même travail est fait pour les autres tronçons.
u1x1
u11 u1y1
u1z1
u1x4
u14 u1y
u1z4
F1x1
F11 F1y1
F1z1
F1x4
F14 F1y
F1z4
u1x1 F1x1
u1y1 F1y1
u1z 1 F1z1
u1x4 F1x4
u1y F1y
u1z 4 F1z4
L’action se répète pour les autres barres pour avoir la matrice globale.
Pour notre cas, les déplacements au niveau des 3 pieds du pylône donc aux nœuds N 1,
N 2 et N 3 sont nuls. Les conditions aux limites donnent donc :
Pour K donc, les colonnes 1 à 9 sont éliminées. Il en est de même pour les lignes 1 à 9 du vecteur
Pour que la matrice remplisse les conditions ci-dessus, il est important de bien numéroter
les nœuds. La matrice de rigidité a généralement la forme de la bande matrice si les points
nodaux sont bien numérotés, tel que la largeur de la bande de la matrice de rigidité soit plus
étroite. Les problèmes de stockage peuvent être réduits et les équations sont résolues en utilisant
la méthode d’élimination directe au lieu des itérations.
La largeur de la bande pour une structure assemblée d’éléments finis est trouvée par
l’équation générale suivante :
Où : m est la différence maximale entre deux nœuds d’un même élément fini ;
Donc, la largeur de la bande est minimale pour une numérotation horizontale. Elle sera
donc adoptée dans la suite de ce travail.
La somme des efforts exercés sur un nœud doit être nulle. Nous pouvons donc tester la
précision de la résolution du système en calculant les résidus d’équilibre locaux. Les contraintes
sont calculées à partir des efforts en fonction de la forme et des dimensions de la section
transversale.
Les efforts dans les barres calculés, il est possible de dimensionner exactement les
éléments de la structure.
Dans le chapitre ici présent, étant donné que les prédimensionnement et sollicitations
sont déjà données précédemment, le travail se consacrera surtout les vérifications. Les différents
éléments structuraux seront donc dimensionnés de manière à satisfaire simultanément aux
conditions de :
Comme :
a a b
≤15ε et ≤11,5ε
t 2t
a 200
= =10,00≤15ε=15 0, 4=14.13
t 20
a b 200 200
= =10,00≤11,5ε=11,5 0, 4=10,83
2t 2 20
N u.Rd la résistance ultime de calcul de la section nette au droit des trous de fixation.
Nt.Rd =min Npl.Rd Nu.Rd =min 202 327,50 daN 1 407 daN =1 407 daN
1 407
202 327,50
On a : ly = lz = l = 2,27m
Et iy = iz = i = 6,11cm
D’après les tableaux des Annexes III.5 et III.6, pour une section en L, quelque soit l’axe
de flambement, la courbe de flambement est b. Donc, le facteur d’imperfection α=0,34
235
λ1 = 3. =88,4
265
λ= = 0,4 0,2
88,4
2
=0,5 1 0,34 0,4 0,2 = 0,63
0, 2 76,35 265 10
Nb.Rd = =
1,1
NEd 18 083,00
= 0,11 ≤1
Nb.Rd
235 235
ε= = =1,00
fy 235
c a t )
≤1 ε
t t
a 65
= =10,60 ≤ 15ε=14 1,00=14,00
t 5
N u.Rd la résistance ultime de calcul de la section nette au droit des trous de fixation.
Dans le cas des cornières attachées par une seule aile, la valeur de N u.Rd est donnée par
l’une des formules dans le tableau suivant selon le nombre de boulon d’attache :
COEFFICIENTS MINORATEURS 2
et 3
Pour ce qui est du cas de la traverse ici présent, elle est attachée avec 2 boulons, dont
l’entraxe p1 ≤2,5d0 . D’où la formule :
2
A fy 0,4 6,3 18 0,01 235
net
Nu.Rd = = =4 060,80 daN
γM2 1,25
N t.Rd =min Npl.Rd Nu.Rd =min daN 4 060,80 daN =4 060,80 daN
4 060,80
NEd =
On a : ly = lz = l = 3,17m
Et: iy = iz = i = 1,99cm
λ= =15 ,30
D’après les tableaux des Annexes III.5 et III.6, pour une section en L, quelque soit l’axe
de flambement, la courbe de flambement est b. Donc, le facteur d’imperfection α=0,34
235
λ1 = 3. = 3,
235
15 ,3
λ= = 1,70 0,2
3,
2
=0,5 1 0,34 1,70 0,2 = 2,1
N Ed 563,00
= 0,15 ≤1
N b.Rd
a a b
≤15ε et ≤11,5ε
t 2t
a 100
= =10,00≤15ε=15 1,00=15,00
t 10
a b
= =10,00≤11,5ε=11,5 1,00=11,50
2t 2 10
NEd =
N u.Rd la résistance ultime de calcul de la section nette au droit des trous de fixation.
Donc :
Nt.Rd =min Npl.Rd Nu.Rd =min 45 002,50 daN 11 280,00 daN =11 280,00 daN
11 280,00
16 6,00
45 002,50
On a : ly = lz = l = 2,04m
Et : iy = iz = i = 3,04cm
λ= = 67,11
D’après les tableaux des Annexes III.5 et III.6, pour une section en L, quelque soit l’axe de
flambement, la courbe de flambement est b. Donc, le facteur d’imperfection α=0,34
235
λ1 = 3. = 3,
235
λ= = 0,71 0,2
3,
2
=0,5 1 0,34 0,71 0,2 =
N Ed 16 6,00
= 0,54 ≤1
N b.Rd 31 721,60
H 50
f= 1,03 ≤ = 25cm
2 2
Les sollicitations à prendre en compte pour le calcul des assemblages des membrures du tronçon
T2 au tronçon T3 sont :
Fv,Ed ≤Fv,Rd
En considérant le cas défavorable ou les plans de cisaillement des boulons passent par la partie
filetée :
αv fub As
Fv,Rd =
γM2
D’après les relations (9.1), (9.2) et (9.3) nb est donc obtenu par la condition :
nb =
tsup 16mm
tp = = 8mm
2 2
On prend :
tp =10mm
Conformément aux règles de l’art, prenons 2 files de boulons en quinconce comme l’indique la
figure suivante :
Donc :
D’où:
Fv,Ed ≤Fv,Rd
NEd
Fv,Ed = = =
nb npc
αv fub As
Fv,Rd = = = 408,00 daN
γM2
Fv,Ed ≤Fb,Rd
α
γ
2,8e2 1,4p2
k1 =min 1,7 1,7 2,5 =0,85
d0 d0
e1 p1 fub
b =min 1 =0,45
d0 d0 fu
nb =2
Fv,Ed ≤Fv,Rd
Fv,Ed ≤Fb,Rd
α
γ
2,8e2
k1 =min 1,7 2,5 =2,1
d0
e1 fub
b =min 1 =0,46
d0 fu
γM2 NEd
nb
npc αv fub As
D’où, on prend:
nb = 2
Fv,Ed ≤Fv,Rd
αv fub As
Fv,Rd = = =
γM2
Fv,Ed ≤Fb,Rd
α
γ
2,8e2
k1 =min 1,7 2,5 =2,50
d0
e1 fub
b =min 1 =0,56
d0 fu
D’où, on prend :
D’où on prend :
La contrainte d’adhérence entre la tige et le béton est donnée par le règlement BAEL tel que :
2
s =0,6 s ft28
Les tiges d’ancrage utilisées sont à haute adhérence avec une contrainte d’adhérence :
s =2,83MPa
L’effort de traction admissible par scellement dans le cas de goujon avec crosse vaut :
7gc
N a =0,1 1 ) l1 6,4r 3,5l2
1000 2
1
d1
Soit ng le nombre de goujon. L’effort de traction par goujon est donné par :
Nu
Na
ng
D’où : et ng=8
Ainsi :
r=3ø=3*20mm=60mm=6cm
l2 =2ø=2*20mm=40mm=4cm
l1 =20ø=20*20mm=400mm
N u ≤NRd
Avec:
Donc :
V ≤F Rd
7 42,00 daN
N Ed ≤F Rd
Avec:
VEd ≤F Rd
Vu
VEd = = = 2,75 daN
ng npc
αv fub As
Fv,Rd = = = 408,00 daN
γM2
Les fondations sont formées par les parties de l’ouvrage qui sont en contact avec le sol.
Elles permettent la transition entre les éléments porteurs et ce dernier, en lui transmettant les
charges de la superstructure. Par conséquent, elles forment la partie essentielle de la constructio n
en assurant l’équilibre statique de l’ensemble.
Connaissant les charges à transmettre au sol d’une part, la nature et les caractéristiques du
terrain d’autre part, l’objet de ce chapitre est de choisir le type de fondations pour notre projet et
de les dimensionner.
Ces résultats sont fournis dans l’Annexe IV.1. En somme, il a été établi sur les 7,10m de
profondeur d’essais in situ, suivis d’essais en laboratoire que :
En considérant tous ces critères, il convient d’adopter une fondation de type superficielle
donc des semelles isolées. Ces semelles seront ancrées à une distance D=3m du niveau du so l.
Soit σser la contrainte limite admissible au sol respectivement à l’ELS. En considérant une
semelle isolée de section carrée, soit B son côté tel que :
Avec :
Ainsi :
On prend donc :
B=
B b
= =1
B b
Epaisseur de la semelle :
On prend alors :
Or :
En utilisant la méthode des bielles dans le cas d’une semelle isolée carrée rigide, la section des
armatures dans les 2 directions est donnée par l’expression :
Le poids P de la structure ;
Les composantes Rz des réactions du sol.
Les effets respectifs des actions déstabilisantes et des actions stabilisantes donnent :
Un moment de renversement MR ;
Un moment stabilisateur M S.
La formule précédente n’est pas suffisante pour assurer que la structure soit stable. Par
conséquent, il faut introduire des coefficients qui sont fonction de la force dominante. Pour notre
cas d’étude, le vent est dominant, d’où les coefficients :
0,9 pour M S ;
1,5 pour MR ;
Avec d1 et d2 les bras de levier respectif de la force de trainée et de l’action d’ensemble du vent
sur les antennes.
Alors :
D’où :
Avec:
Donc :
D’où :
Pour avoir une structure exploitable, la vérification de la stabilité précédente doit être
effectuée. C’est la finalité de l’étude technique.
Dans l’étude technique précédente, après avoir mis au point les hypothèses
indispensables au calcul, le dimensionnement de la structure est effectué à partir des efforts dans
les barres. Ensuite, avec les assemblages et le dimensionnement de la fondation, tous les critères
ont été réunis pour vérifier la stabilité de l’ensemble de la structure.
En effet, l’étude du pylône sur le plan technique a été effectuée. Cependant, sans une
automatisation de l’étude, le travail sera long et fastidieux. C’est la raison pour laquelle, il est
indispensable de créer un outil de calcul permettant de faciliter le traitement du pylône. C’est
exactement l’objet de la troisième partie suivante sur l’élaboration de l’outil de calcul de p ylône.
Effectuer des calculs avec des matrices de très grande taille serait fastidieux, voire
impossible. D’où la nécessite de les automatiser. Néanmoins, l’approche informatique exige une
bonne organisation logique afin de faciliter le traitement des données et l’usage du produit.
L’outil créé ici présent est nommé « Hagastower ».
Des coordonnées de tous les nœuds et des connectivités de tous les éléments du pylône ;
Des tracées de la structure saisie.
A titre d’exemple, prenons le cas du pylône de 50m qui est constitué successivement de 3
tronçons de type 2, 3 tronçons de type 4, 1 tronço n de type 5, 1 tronçon de type 6 et un tronçon
de type 7. Pour ce cas de pylône, les 3 étapes suivantes sont à suivre :
Etape 1 : Les coordonnées et les connectivités du premier tronçon étant connu, il faut les
recalculer 2 fois en modifiant à chaque fois les grandes et petites bases et en ajoutant aux
ordonnées la hauteur des tronçons précédents.
Etape 2 : Ajouter ensuite le tronçon de type 4, tout en augmentant suivant l’axe oz la
somme des hauteurs des 3 tronçons précédents. Recalculer 2 fois ce même type de
tronçon en ajoutant à chaque fois la somme des hauteurs des tronçons précédents.
Etape 3 : On termine en ajoutant successivement les tronçons de type 5, 6,7 avec les
mêmes principes que précédemment.
La fonction construite pour effectuer ces opérations est nommée « schema50 ». Elle est
décrite en Annexe V.2. Le même travail est effectué pour les autres pylônes de hauteurs
différentes. En effet, avec le pylône de 50m, le pylône de 36m, 54m et 72m complète la gamme
de pylônes insérée dans le programme. La fonction « schema » de l’Annexe V.3 permet de faire
le choix de calcul des coordonnées et connectivités des différents types de pylône selon la
hauteur voulue.
Il est à remarquer que la matrice globale de rigidité est initialisée par une matrice nulle.
Pour la construction de la matrice globale de rigidité, l’introduction d’une table de localisation Li
est nécessaire. Cette table est calculée avec la fonction « Localise » de l’Annexe V.5.
Pour le calcul des matrices élémentaires avec la fonction « truss3dKe » de l’Annexe V.6,
il est nécessaire de connaitre les coordonnées des nœuds, leurs sections et le module de Young.
La longueur et les cosinus directeurs de l’élément sont calculés à partir des coordonnées de ses
nœuds. La fonction « Eltlen » dans l’Annexe V.7 est destinée à les calculer.
Les 5 principes qui ont conduit la création de l’interface sont les suivants :
- L’autocontrôle de l’utilisateur : En effet, il doit se sentir que l’initiative d’une action lui
revienne ;
- Etre direct : les différentes fonctions sont visuellement intuitives ;
- La cohérence : l’utilisateur ne doit pas passer beaucoup de temps à prendre connaissance
notre application ;
- L’esthétique : l’interface doit avoir une belle présentation, être agréable à voir et dont les
objets sont bien ordonnés ;
- La simplicité : l’application est facile d’apprentissage et d’usage. L’utilisateur a l’accès à
toutes les fonctions et informations de l’application, et la manipulation reste aussi simple
que possible.
L’interface crée est l’intersection de tous ces principes. Certes, le programme est fini
extérieurement, mais un exemple d’application permet de comprendre plus précisément le
fonctionnement du produit.
Pour le cas du pylône de 50m, les données suivantes sont insérées sur l’interface :
Dans le choix des cornières, la saisie est interactive puisque l’on visualise directement les
changements sur le tableau selon le schéma suivant.
Obs : zone de texte à deux états. Si U est inférieur à Uadm , le message affiché est « oui ». Dans le
cas contraire, la réponse est « non ».
Les 3 pieds du pylône subissent des réactions venant du sol. Selon les 3 axes pour les 3
nœuds, il existe Rx, Ry et Rz. La représentation des réactions à la base du pylône sur l’interface
est comme suit :
L’outil de calcul de pylône « Hagastower » a été créé, mais l’authenticité des résultats
qu’il fournit n’est pas encore valable. C’est la raison pour laquelle, une étude comparative doit
être faite afin de prouver la vigueur des résultats obtenus.
Une fois les résultats sur « Hagastower » obtenus, il faut passer aux vérifications. Celles-
ci consistent à confronter simultanément nos résultats et ceux obtenus par la méthode analytique
ensuite les positionner par rapport à ceux obtenus par ROBOT MILLENIUM.
Les réactions sont obtenues par projection des efforts des barres reliées à la base du pylône.
Pour avoir la flèche en tête du pylône, on utilise le théorème de Pasternak qui stipule que le
déplacement en un nœud d’une structure isostatique à treillis est donné par l’expression :
Soit x une valeur calculée par méthode analytique et celle obtenue par l’une des 2 méthodes
numériques (Hagastower et Robot Millienum). Les erreurs relatives à la méthode analytique sont
données par la formule :
Méthode
Hagastower ROBOT
analytique
Réactions
Erreur Erreur
Résultat Résultat Résultat
relative relative
[kN] [kN] [kN]
[%] [%]
Rx1 -57,68 -57,66 0,03 -58,03 0,61
Rx2 5,28 5,28 0,00 5,21 1,33
Rx3 -41,99 -41,95 0,10 -41,80 0,45
Ry1 -62,47 -62,44 0,05 -61,93 0,86
Ry2 -104,66 -104,66 0,00 -104,55 0,11
Ry3 38,15 38,13 0,05 38,40 0,66
Rz1 73,50 73,49 0,01 73,78 0,38
Rz2 -27,37 -27,37 0,00 -27,35 0,07
Rz3 -154,38 -154,35 0,02 -154,30 0,05
Les résultats de calcul des réactions montrent un faible pourcentage d’erreur relative pour
Hagastower par rapport à ROBOT MILLIENIUM. Cela montre la fiabilité de Hagastower au
niveau des résultats en terme réaction.
Méthode
Hagastower ROBOT
analytique
Barre Erreur Erreur
Résultat Résultat Résultat
relative relative
[kN] [kN] [kN]
[%] [%]
1 -30,26 -30,25 0,03 -30,09 0,56
2 9,16 9,14 0,22 8,80 3,93
3 86,18 86,19 0,01 85,95 0,27
4 -16,70 -16,70 0,00 -16,90 1,20
5 6,86 6,85 0,15 7,05 2,77
6 32,73 32,74 0,03 32,84 0,34
7 8,68 8,68 0,00 8,68 0,00
8 -20,87 -20,88 0,05 -20,88 0,05
9 38,83 38,84 0,03 39,05 0,57
10 21,17 21,16 0,05 21,40 1,09
11 -9,21 -9,20 0,11 -9,01 2,17
12 12,78 12,77 0,08 12,95 1,33
13 -11,17 -11,16 0,09 -11,54 3,31
14 6,37 6,37 0,00 6,40 0,47
15 -21,14 -21,10 0,19 -21,10 0,19
16 25,02 25,01 0,04 25,31 1,16
17 59,81 59,81 0,00 59,81 0,00
18 1,08 1,09 0,93 1,09 0,93
19 75,72 75,67 0,07 75,67 0,07
20 41,70 41,50 0,48 41,98 0,67
21 -12,58 -12,58 0,00 -12,57 0,08
22 98,20 98,19 0,01 98,82 0,63
23 -39,02 -39,04 0,05 -38,75 0,69
24 36,11 36,10 0,03 36,22 0,30
25 20,94 20,94 0,00 20,85 0,43
26 9,82 9,82 0,00 9,81 0,10
27 124,98 124,98 0,00 124,98 0,00
28 -51,13 -51,08 0,10 -50,76 0,72
29 28,59 28,58 0,03 28,95 1,26
30 -118,01 -118,00 0,01 -118,00 0,01
31 16,55 16,53 0,12 16,67 0,73
32 -23,58 -23,59 0,04 -23,59 0,04
Sur toutes les barres du tronçon, l’erreur relative des résultats sur Hagastower est toujours
inférieure à celle des résultats sur ROBOT MILLIENIUM. Le logiciel nouvellement créé peut
donc donner des valeurs de contraintes acceptables.
Méthode
Hagastower ROBOT
analytique
Erreur Erreur
Résultat Résultat Résultat
relative relative
[kN] [kN] [kN]
[%] [%]
1,82 1,81 0,55 1,85 1,66
Dans l’ensemble des résultats, « Hagastower » propose une erreur relative inférieure à
1%. ROBOT MILLENIUM présente une erreur relative supérieure à celle de « Hagastower ».
Cela place les résultats de « Hagastower » dans la marge acceptable. Sans disposer donc de
toutes les fonctionnalités de ROBOT MILLENIUM, « Hagastower » est une alternative crédible
et spécifique de dimensionnement des pylônes autostable à 3 pieds.
Les études sur le plan technique sont donc réalisées. Effectivement, une étude du côté
financier doit être effectuée pour avoir le prix du projet et décider si sa réalisation sera bénéfique
ou non.
Le devis descriptif est un sous-document donnant en détail les travaux prévus selon les
différents corps d’état concernant la nature de la construction et les matériaux à employer. Il est
nécessaire pour établir le devis, que ce soit quantitatif ou estimatif, et le planning d’exécution des
travaux sur chantier. Le devis descriptif de notre projet est représenté dans le tableau suivant.
6.00 COUVERTURE
Couverture en Fourniture de pose et de couverture en tôle
tôle profil bac galvabac prélaquée en double face de 0,63mm
prélaquée en d'épaisseur
6.01 Toiture m2
double face de
0,63mm Fixation par vis et rondelles étanches
d'épaisseur
Fourniture et pose de faitières en tôle prélaquée
Tôle plane
6.02 Faîtière 0,63mm d'épaisseur ml
galvanisée
Visserie et fixation
Bande de rives
Fourniture et pose de bande de rives en tôle plane
6.03 en tôle plane Toiture ml
galvanisée
galvanisée
7.00 REVETEMENT SOL
Revêtement du Mise en œuvre de chape bouchardée en mortier de
7.01 Dallage m2
sol ciment dosée à 400kg/m3, d'épaisseur 4cm
8.00 PEINTURE
Préparation du support
Peinture Surfaces Fourniture de matériaux de première qualité
8.01 acrylique enduites m2
Application en deux couches croisées
intérieure intérieures
Rebouchage, ponçage et époussetage
Préparation du support
Peinture
Surfaces enduites Fourniture de matériaux de première qualité
8.02 vinylique m2
extérieures Application en deux couches croisées
extérieure
Rebouchage, ponçage et époussetage
Fourniture de matériaux de première qualité
Structure
Peinture Application d'une première couche d'impression
8.03 métallique du m2
glycérophtalique VINYL et de deux couches de finition
pylône
Rebouchage, ponçage et époussetage
9.00 ASSAINISSEMENT
Buse de ciment comprimée reposant sur un lit
Buse en ciment
9.01 Evacuation des EP de sable de 0,10m d'épaisseur ml
comprimée
Joints étanches en polyester comprimé
Regard en béton d'épaisseur de 8cm
Parois intérieures enduites au mortier hydrofuge
Regards en voile
9.02 Evacuation des EP avec gorge à bouteille U
de béton armé
Recouvrement par tampons de visite en BA
avec anneau de levage en fer galvanisé
Gouttière en Pose de gouttière en TPG 60/100 de 450 mm de
9.03 Collecte des EP ml
TPG 60/100 développement
Fourniture et pose de tuyaux de DEP en PVC ø
Tuyau pour Descente des eaux 40mm
9.04 ml
DEP pluviales Assemblage par colle spéciale sur colliers à
contrepartie boulonnée tous les 2m
10.00 ELECTRICITE
Pose du compteur 220V et distribution de
Local technique et l'électricité
Alimentation
10.01 appareils Fft
électrique
électriques Installation de panneaux solaires et équipements
Il s’agit de déterminer les Prix de Vente Unitaires Hors Taxes (PVHT) des Ouvrages
Elémentaires OE) afin d’en déduire le montant total Hors Taxes HT) et le montant total Toutes
Taxes Comprises TTC) à l’aide de la quantité de prestations à réaliser.
Les coefficients A1, A2 et A3 se calculent en fonction des indices a.i de la manière suivante :
Indice de composition de
Décomposition à l'intérieur de catégorie Valeur en
Origine des frais Indice
chaque catégorie de frais %
Indice Valeur en %
Frais d’agence et de patente a.1 3,00
Frais généraux Frais de chantier a.2 12,00
proportionnels aux Frais d’études et de A1 21,00
a.3 5,00
déboursés laboratoire
Assurances a.4 1,00
Bénéfice et impôts sur le
Bénéfice brut et frais a.5 10,00
bénéfice
financiers Aléas techniques a.6 3,00 A2 25,00
proportionnels au
Aléas de révision de prix a.7 0,00
prix de revient
Frais financiers a.8 7,00
Frais proportionnels
a.9 0,00 A3 0,00
au prix de règlement
D’où :
K 1 = 1.45
A titre d’exemple, un sous détail de prix sera présenté ci-dessous. Comme les sous détails
de prix sont utiles pour l’élaboration du D E, les pluparts seront mis en annexe.
N° prix 3.02
Désignation Béton dosé à 350 kg/m3
Rendement
10
[m3 /j]
Unité m3
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériaux Matériels
d'Œuvre
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
- Chef
Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
d'équipe
- Ouvrier
Hj 4 h 8 2 000,00 64 000,00
spécialisé
- Manœuvres Hj 4 h 8 1 250,00 40 000,00
111 000,00
2-Matériaux
- Gravillon m3 0,85 m3 8,5 35 000,00 297 500,00
- Sable m3 0,45 m3 4,5 25 000,00 112 500,00
- Ciment 2 100
kg 350 kg 3 500 600,00
CEM I 42,5 000,00
2 510
000,00
3-Matériels
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00 20 000,00
- Bétonnière h 1 h 2,5 18 000,00 45 000,00
- Pervibrateur h 1 h 2,5 7 000,00 17 500,00
82 500,00
2 703
Total des Déboursés (DS)
500,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 392 494,13
Arrondi 392 500,00
N Désignation des travaux Unité Quantité Prix Unitaire [Ar] Montant [Ar]
1.00 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER
1.01 Installation de chantier Fft 1 56 700 000,00 56 700 000,00
1.02 Repli de chantier Fft 1 25 600 000,00 25 600 000,00
Sous-total 82 300 000,00
2.00 TERRASSEMENT
Débroussaillage, décapage,
2.01 m2 350 1 690,00 591 000,00
dessouchage et nettoyage
2.02 Fouille avec dressement des fonds m3 218 15 700,00 3 422 600,00
2.03 Remblai m3 139 13 430,00 1 866 770,00
3
2.04 Evacuation des terres excédentaires m 97 23 500,00 2 279 500,00
Sous-total 8 160 370,00
3.00 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE
3.01 Béton dose à 150 kg/m3 m3 4,46 227 470,00 1 014 516,20
3.02 Béton dose à 350 kg/m3 m3 90,1 392 500,00 35 364 250,00
3.03 Armatures de béton kg 8 109 9 880,00 80 116 920.00
3.04 Coffrage en bois m2 112,62 20 410,00 2 298 574,20
3.05 Dallage et cour m3 25 406 000,00 10 150 000,00
Sous-total 128 944 260,40
4.00 OUVRAGE EN SUPERSTRUCTURE
4.01 Treillis métallique kg 2432,4 15 000,00 36 486 000,00
4.02 Echelle métallique kg 100 12 200,00 1 220 000,00
4.03 Plate- forme kg 100 13 400,00 1 340 000,00
Sous-total 39 046 000,00
5.00 MACONNERIE
5.01 Maçonnerie m2 60 20 010,00 1 200 600,00
2
5.02 Enduit m 120 19 620,00 2 354 400,00
Sous-total 3 555 000,00
6.00 COUVERTURE
6.01 Tôle profil bac 0,63 pré laquée m2 36 58 640,00 2 111 040,00
6.02 Tôle plane galvanisée pour faîtière ml 6 36 480,00 218 880,00
Bande de rives en tôle plane
6.03 ml 20 40 840,00 816 800,00
galvanisée
Sous-total 3 146 720,00
7.00 REVETEMENT SOL
7.01 Chape bouchardée d’épaisseur 4cm m2 25 17 770,00 444 250,00
Sous-total 444 250,00
8.00 PEINTURE
2
8.01 Peinture acrylique intérieure m 60 10 020,00 601 200,00
2
8.02 Peinture vinylique extérieure m 60 10 460,00 627 600,00
2
8.03 Peinture glycérophtalique m 120 13 480,00 1 617 600,00
Sous-total 2 846 400,00
9.00 ASSAINISSEMENT
9.01 Buse en ciment comprimé ml 30 32 320,00 969 600,00
9.02 Regard en voile béton armé U 2 471 340,00 942 680,00
9.03 Gouttière ml 24 32 460,00 779 040,00
9.04 Tuyau pour DEP en PVC ml 4 24 500,00 98 000,00
Sous-total 2 789 320,00
10.00 ELECTRICITE
10.01 Mise en œuvre du réseau électrique Fft 1 304 000 000,00 304 000 000,00
10.02 Fourniture des appareils électriques Fft 1 57 000 000,00 57 000 000,00
10.03 Paratonnerre U 1 125 000,00 125 000,00
Sous-total 361 125 000,00
11.00 AMENAGEMENT EXTERIEUR
11.01 Grillage métallique m2 160 50 000,00 8 000 000,00
Sous-total 8 000 000,00
12.00 EQUIPEMENTS SPECIAUX
12.01 Fourniture des extincteurs U 3 34 083,00 102 249,00
Sous-total 102 249,00
Montant HTVA 640 459 569,40
TVA (20%) 128 091 913,88
Total TTC 768 551 483,28
Pour accomplir cette analyse, nous allons faire appel aux théories de l’ingénierie
financière dont le principe général consiste à additionner les « cash- flows » engendrés par
l’investissement et à confirmer si les flux cumulés permettent bel et bien de récupérer le capital
investi et surtout d’en tirer des bénéfices au bout de la durée de vie estimée du projet.
XVI.1 Investissement :
Les composants primordiaux de l’investissement sont : le prix de l’ouvrage, la prestation du
Maitre d’Œuvre et le prix du terrain.
Prix de l’ouvrage :
La prestation des bureaux d’études de conception et de contrôle des travaux est estimée à 8% du
cout de la construction. Soit 61 484 118,66 Ar.
Prix du terrain :
Le prix au mètre carré du terrain est de 120 000 Ar/m2 . Alors, le coût total du terrain est de
36 000 000,00 Ar.
Le tableau de l’Annexe V.I résume les calculs de toutes ces grandeurs avec les cash- flows
actualisés.
Avec:
D’après ces données, nous avons trouvé : VAN = 178 455 345,85 Ar
Plus le délai de récupération du capital investi est court, plus le projet est meilleur.
Le projet est évalué à 681 2 141,28Ar d’après l’évaluation financière du projet. En plus
de l’étude de sa rentabilité, le projet rapporte aussi un profit considérable. En effet, la raison
primaire pour qu’un projet soit réalisé est le fait qu’il est bénéfique pour l’entité impliquée. C’est
la raison pour laquelle un projet de telle envergure est à exploiter.
En tout, l’étude financière du projet est un paramètre essentiel dans la décision finale sur
un projet. Certainement, elle fera l’objet d’une belle réflexion dans la finalité et l’ouverture du
projet.
Sur le plan financier, les indicateurs de rentabilité traduisent une génération de profit
considérable. Certainement, cela reflète l’enjeu économique grandiose de la télécommunication
surtout dans les années à venir. Ainsi, l’installation de nouveaux sites de télécommunication ne
cessera de croitre. De ce fait, une accélération du temps de calcul des pylônes s’avéra nécessaire.
Certes, « Hagastower » est un outil très performant, mais elle manque de fonctionnalité et de
diversité. Si l’application s’arrête seule au traitement des pylônes autostables à 3 pieds,
l’intégration des nouveaux types de pylône donnera l’embarras de choix sur le pylône à adopter.
L’insertion d’une fonction économique pourrait aussi rechercher pour un pylône donné les
cornières optimales. Sur un autre angle de vue plutôt é nergétique, la méthode et le moyen
d’alimentation du site peut être aussi un grand thème à traiter.
[1] EN 1990/A1, Eurocode 0: Bases de calcul des structures - Partie 1-1 : Actions générales -
Poids volumiques, Poids propres, Charges d'exploitation des bâtiments, avril 2002.
[2] NF EN 1993-1-1, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier - Partie 1-1 : Règles générales
et règles pour les bâtiments, octobre 2005.
[3] NF EN 1993-1-8, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier - Partie 1-8 : Calcul des
assemblages, décembre 2005.
[4] NF EN 1993-3-1, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier - Partie 3-1 : Tours, mâts et
cheminées – Pylône et mâts haubanés, mars 2007.
[5] NF EN 1993-3-2, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier - Partie 3-1 : Tours, mâts et
cheminées – Cheminées, avril 2007.
7] Jean MOREL, Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, 2005.
[10] Jean PERCHAT, Jean ROUX, Pratique du BAEL 91 : Cours avec exercices corrigés,
Eyrolles 1992.
[11] Antonio FERREIRA, MATLAB Codes for Finite Element Analysis, Solids and Structures,
Springer.
[16] A SEGHIR, Elément Finis barres dans méthode des éléments finis, BEJAIA, 2008.
[18] Rivonirina RAKOTOARIVELO, RDM et Calcul des Structures, Vontovorona : BTP M1,
ESPA, 2014.
[20] www.cticm.com
[21] www.arval-construction.com
[23] www.Memoire-online.com
Annexe II.1 : Coefficient global de trainée ct pour tours et pylônes à section en forme de
triangle équilaté ral (Tableau XI, Règles NV65 modifiées 99)
Annexe II.4 : Coefficient de réduction δ des pressions dynamiques pour les grandes
surfaces (Fig. R-III-2, Règles NV65 modifiées 99)
Annexe II.5 : Coefficient de réponse (Fig. R-III-3, Règles NV65 modifiées 99)
Annexe II.6 : Coefficient de pulsation ((Fig. R-III-4, Règles NV65 modifiées 99)
DEBUT
ly lz
λy = et λ z =
iy iz
λ=max λ y λ z
- Facteur d’imperfection α
λ
=
λ
235
Avec λ 1 = 3,
fy
NON OUI
λ ≤0,2
2
=0,5 1 α 0,2
Afy
Nb.Rd =
γM1
FIN
Courbe de flambement a0 a b c d
Facteur d’imperfection α 0,13 0,21 0,34 0,49 0,76
Annexe V.1 : Organigramme d’analyse linéaire par la MEF d’une structure barre
DEBUT
Analyse statique
Déplacement
FIN
function [t,p]=schema50(B,H)
[A,C]=type2(B(1),B(2),H(1));
for i=2:9
if i<4
[T,P]=type2(B(i),B(i+1),H(i));
elseif i>3 && i<7
[T,P]=type4(B(i),B(i+1),H(i));
elseif i==7
[T,P]=type5(B(i),B(i+1),H(i));
elseif i==8
[T,P]=type6(B(i),B(i+1),H(i));
else
[T,P]=type7(B(i),B(i+1),H(i));
end
T=T+size(C,1)-3;
P=P(4:size(P,1),:);
P(:,3)=P(:,3)+sum(H(1:i-1));
A=[A;T];
C=[C;P];
end
t=A;
p=C;
end
function [t,p]=schema(B,H)
i=length(H);
if i==7
[t,p]=schema36(B,H);
elseif i==9
[t,p]=schema50(B,H);
elseif i==10
[t,p]=schema54(B,H);
elseif i==12
[t,p]=schema72(B,H);
end
function plottower(B,H,hauteur,EltLabels,EltNodes)
text(p(i,1),p(i,2),p(i,3),num2str(i),'color','b','FontSize',10)
elseif EltNodes == 0
text(p(i,1),p(i,2),p(i,3),'')
end
end
if hauteur==36
for ie=49:96
XY=p(t(ie,:),:);
X=[XY(:,1)];
Y=[XY(:,2)];
Z=[XY(:,3)];
function L=Localise(t)
nne=size(t,1);
for i=1:nne
indice=t(i,:);
L=[3*indice(1)-2 3*indice(1)-1 3*indice(1) 3*indice(2)-2
3*indice(2)-1 3*indice(2)];
end
return
Annexe V.7 : Fonction « EltLen » calculant la longueur et les cosinus directeurs d’une
barre
function [ds,cXx,cYx,cZx]=EltLen(XY)
dx = XY(2,1)-XY(1,1);
dy = XY(2,2)-XY(1,2);
dz = XY(2,3)-XY(1,3);
ds = sqrt(dx^2+dy^2+dz^2);
cXx = dx/ds;
cYx = dy/ds;
cZx = dz/ds;
Annexe V.8 : Fonction « TrussForces » calculant les efforts dans les barres et les forces aux
nœuds
end
return
N° prix 2.01
Débroussaillage, décapage, Dessouchage et
Désignation
nettoyage
Rendement
57
[m2 /j]
Unité m2
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Matériau Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériels
d'Œuvre x
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
- Ouvrier
Hj 1 h 8 2 000,00 16 000,00
spécialisé
46 000,00
2-Matériaux
0,00
3-Matériels
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00 20 000,00
20 000,00
Total des Déboursés (DS) 66 000,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 1 681,03
Arrondi 1 690,00
N° prix 2.03
Désignation Remblai
Rendement
5
[m3 /j]
Unité m3
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériaux Matériels
d'Œuvre
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
54 000,00
2-Matériaux
0,00
3-Matériels
20
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00
000,00
20 000,00
Total des Déboursés (DS) 74 000,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 13 429,15
Arrondi 13 430,00
N° prix 3.03
Désignation Armatures de béton
Rendement
60
[kg/j]
Unité kg
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériaux Matériels
d'Œuvre
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
- Chef
Hj 1 h 2 3 000,00 6 000,00
d'équipe
- Ouvrier 48
Hj 3 h 8 2 000,00
spécialisé 000,00
30
- Manœuvres Hj 3 h 8 1 250,00
000,00
88 000,00
2-Matériaux
- Acier TOR kg 1 kg 60 4 500,00 270 000,00
- Fil recuit kg 0,1 kg 6 5 000,00 30 000,00
300 000,00
3-Matériels
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00 20 000,00
20 000,00
Total des Déboursés (DS) 408 000,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 9 872,24
Arrondi 9 880,00
N° prix 5.02
Désignation Enduit au mortier dosé à 350 kg/m3
Rendement
13
[m2 /j]
Unité m2
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériaux Matériels
d'Œuvre
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
- Chef
Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
d'équipe
- Ouvrier
Hj 3 h 8 2 000,00 48 000,00
spécialisé
- Manœuvres Hj 6 h 8 1 250,00 60 000,00
115 000,00
2-Matériaux
-Sable m3 0,02 m3 0,26 25 000,00 6 500,00
- Ciment
kg 5,25 kg 68,25 500,00 34 125,00
CEM II 32,5
40 625,00
3-Matériels
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00 20 000,00
20 000,00
Total des Déboursés (DS) 175 625,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 19 613,26
Arrondi 19 620,00
N° prix 8.02
Désignation Enduit au mortier dosé à 350 kg/m3
Rendement
20
[m2 /j]
Unité m2
Composants des prix Coûts directs Parts de déboursés
Main Total [Ar]
Désignation Unité Quantité Unité Quantité P.U [Ar] Matériaux Matériels
d'Œuvre
1-Main
d'Œuvre
- Chef de
Hj 1 h 1 4 000,00 4 000,00
chantier
- Chef
Hj 1 h 1 3 000,00 3 000,00
d'équipe
- Ouvrier
Hj 2 h 8 2 000,00 32 000,00
spécialisé
79 000,00
2-Matériaux
- Peinture kg 0,5 kg 10 4 500,00 45 000,00
45 000,00
3-Matériels
- Outillage Fft 1 Fft 1 20 000,00 20 000,00
20 000,00
Total des Déboursés (DS) 144 000,00
PVHT Unitaire = K*DS/R 10 452,96
Arrondi 10 460,00
E-mail: ratsimbazafyhaga@gmail.com
Titre du mé moire :
Résumé :
Un projet de construction de pylône comme celui de 67ha sud est une tâche complexe
surtout sur le plan technique. En vue des difficultés du calcul analytique, un calcul numérique
par la Méthode des Eléments Finis a été entrepris dans ce présent mémoire. L’automatisation du
calcul est résolue par la création d’une application sur Matlab dont les résultats sont vérifiés par
rapport aux résultats exacts et ROBOT MILLIENIUM. Par ailleurs, l’étude financière a confirmé
qu’un tel projet est rentable et c’est une source de développement.
Abstract :
Tower’s construction project like South 67ha’s case is a complicated technical work. Due
to analytical calculation difficult, numerical calculation was done with Finites Elements Method
in this present work. An application developed with Matlab was created to execute calculation,
and results were evaluated by analytical calculation and ROBOT MILLIENIUM. Furthermore,
financial study shows that the project is advantageous.