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Contexte du sujet
Dans ce contexte l’entrepreneuriat peut être défini comme étant le processus par lequel des
personnes prennent conscience que le fait de posséder leur propre entreprise constitue une
option ou une solution viable, ces personnes pensent à des entreprises qu’elles pourraient créer,
prennent connaissance de la marche à suivre pour devenir un entrepreneur et se lancent dans la
création et le démarrage d’une entreprise. L’entrepreneuriat est considéré comme étant l’un des
leviers stratégiques pour la création des emplois et des richesses au niveau d’une nation.
L’entrepreneur, figure emblématique de la théorie Schumpétérienne, un entrepreneur est une
personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention ou en une
innovation réussie. Il conduit une destruction créatrice dans la mesure où de nouveaux produits
et business modèles arrivent et remplacent les anciens. Cette destruction créatrice est à l’origine
du dynamisme industriel et de la croissance à long terme.
La création d’entreprise est un phénomène complexe et hétérogène. Créer une entreprise est
un acte à la fois banal et extraordinaire, au sens étymologique. L’acte est banal car il n'y a rien
de plus simple aujourd'hui, contrairement à ce qu'on entend parfois, de faire enregistrer son
entreprise au centre de formalités d'entreprises d'une chambre de commerce et d'industrie.
L'acte est extraordinaire, car il place, souvent, les individus dans des situations nouvelles
notamment des problèmes pour eux et pour lesquelles ils n'ont pas ou peu d'expérience. Créer
une entreprise est par ailleurs un acte qu'un individu ne renouvelle pas fréquemment dans une
vie professionnelle. L'acte de création suit des trajectoires variées. On peut créer une entreprise
par hasard, sans s'être vraiment posé la question, sans véritable anticipation et préparation. On
peut être entraîné dans une création un peu malgré soi, en suivant une logique qu'on ne saisit
pas tout de suite ou qu'on ne comprend pas. On peut, enfin, créer une entreprise par nécessité,
parce que c'est la seule façon de retrouver un emploi et de se réinsérer socialement. Dans ces
conditions, parler de la création d'entreprise est un exercice difficile. Partant de là, plusieurs
pays voient dans l’encouragement à la création des petites et moyennes entreprises une voie
stratégique prometteuse pour doper de manière permanente le tissu entrepreneurial. Le Maroc
n’en est pas en reste. Des politiques d’accompagnement et d’appui à la création de PME et de
TPE ont été mises en place durant la première décennie des années 2000.
Dans ce rapport nous allons présenter un résumé synthétisé des différents modules et cous que
nous avons eu à lire et à traiter.
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Chapitre : 3 sensibilisations à l’entrepreneuriat : construction et validation empirique d’un outil
pratique yvon gasse, faculté des sciences de l’administration université laval, québec, canada ........... 12
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Chapitre 4 : Etude de faisabilité de projet Université Moulay Ismaïl Faculté des sciences juridiques
économiques et sociales 04/04/2019 ..................................................................................................... 13
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Chapitre 1 : entrepreneuriat élément de définition
L’entrepreneuriat est au cœur du développement humain des sociétés modernes il est devenu la
philosophie dominante des affaires. L’entrepreneuriat est un phénomène :
✓ Économique et social ;
✓ Un objet de recherche et aussi, de plus en plus ;
✓ Un domaine d’éducation et d’enseignement,
✓ L’entrepreneuriat est au cœur de l’actualité,
L’entrepreneuriat est souvent associé à :
1. Un mode de pensée
✓ Créativité ✓ Innovation ✓ Sens de l’initiative ✓ Flexibilité
2. Des comportements :
✓ La perception et à l’acceptation du risque
✓ À une orientation vers le développement et l’exploitation d’opportunités
✓ À la prise de responsabilité
✓ D’initiatives
3. Des situations
✓ Création d’entreprises ex-nihilo
✓ Reprise d’entreprises
✓ Entrepreneuriat social
✓ Développement d’entreprises existantes (intrapreneuriat)
4. Une nécessité économique
✓ Créer des emplois
✓ Innover
✓ Épanouissement individuel
5. Un objet de recherche un phénomène aux multiples facettes qui a des
implications aussi bien :
✓ Économiques
✓ Sociales
✓ Culturelles
L’Entrepreneuriat est analysé par :
✓ Des économistes
✓ Des sociologues et des psychologues
✓ Des spécialistes en sciences de gestion
Pour Peter Drucker : « Presque tout ce qui se dit sur l’entrepreneuriat est faux. Il n’y a ni
magie, ni mystère. Ce n’est pas non plus une affaire de gènes. C’est une discipline et, comme
toute discipline, cela s’apprend »
1. Le paradigme de l’innovation :
Ce paradigme met l’accent sur l’introduction de nouvelles connaissances dans le processus
entrepreneurial. Il correspond à la conception Schumpetérienne.
3. Le paradigme de l’opportunité :
Propose de définir le processus entrepreneurial comme la détection, l’évaluation et
l’exploitation d’opportunité. Ce paradigme est devenu dominant depuis le début des années
2000 grâce aux travaux de Venkataraman (1997)
✓ L’entrepreneur innovant :
Correspond à la définition de Schumpeter, il est à la poursuite d’opportunités qui conduisent à
une nouvelle combinaison entre les moyens et les fins. Il remet en question l’équilibre sur le
marché dans le cadre d’un processus de destruction créatrice
✓ L’entrepreneur arbitragiste :
Correspond à la définition de Kirzner, il repère des situations de déséquilibre sur le marché.
Sa vigilance entrepreneuriale lui permet de détecter les imperfections du marché
Cette recherche est basée spécifiquement sur les variables liées à l’environnement :
➢ Variables sociologiques :
-la famille : la présence d’un père ou d’une mère entrepreneur est un facteur discriminant de
l’entreprenariat
-l’entreprise : l’existence d’une région propice à l’entreprenariat
-le milieu social au sens large : le milieu social peut être plus ou moins favorable à la création
d’entreprise
➢ Variables économiques :
✓ La faisabilité de l’acte dépend de six types de ressources auxquelles doit accéder
l’entrepreneur afin de créer son entreprise, parmi ces ressources, Shapero a pris en compte
les suivantes :
➢ Capital :
✓ La disposition d’un capital financier de départ encourage l’entrepreneur
➢ Main d’œuvre :
✓ La présence d’une main d’œuvre qualifiée dans la zone d’implantation favorise
l’entreprenariat
➢ Encadrement compétent :
✓ Embaucher des cadres compétents
➢ Accessibilité au marché :
L’existence de marchés ouverts influence positivement la création d’entreprise
Ce modèle de Shapero a été critiqué, notamment par Belley (1989) qui estime que la notion
d’opportunité doit être insérée.
Puisque cette étude porte sur les variables environnementales expliquant la création
d’entreprise, nous allons principalement prendre en compte ces variables :
Ce modèle a fait l’objet d’une critique est d’une extension par Zahra (1993). Parmi d’autres
suggestions, il critique d’abord la pertinence de la posture entrepreneuriale, arguant que cet
instrument mesurerait une disposition envers des activités entrepreneuriales et non pas
l’entrepreneuriat à proprement parler. Il complète le modèle dans ses variables (externes,
stratégiques, et internes) qui influeraient sur l’entrepreneuriat organisationnel.
L’objectif d’un test comme celui-ci est de sensibiliser les répondants à l’importance des
caractéristiques personnelles dans le choix de devenir entrepreneur. Aucun instrument ne peut
cependant prétendre prédire l’avenir. En ce sens, les résultats de ce test ne constituent pas un
« Diagnostic » mais plutôt une analyse des caractéristiques des répondants.
L’auto-évaluation permettra peut-être de faire des choix plus éclairés quant à la décision de
partir en affaires ; par exemple, développer certains aspects, chercher un partenaire dont le profil
est complémentaire, opter pour un projet qui est plus à notre image…
Démarrer son entreprise est un projet d’envergure, qui a sa part de joies et de frustrations. Être
entrepreneur est un style de vie qui peut convenir ou non à certaines personnes. En ce sens,
l’auto-évaluation est une étape importante qui ne se veut pas décourageante mais au contraire
stimulante parce qu’elle permet de faire des choix plus éclairés !
1. Le modèle conceptuel
1.1 Le profil entrepreneurial
Les raisons de créer son entreprise sont nombreuses. Elles dépendent de chacun. Tout le monde
n'a pas le même goût de se lancer en affaires et certains croient qu'ils n'ont pas ce qu'il faut pour
démarrer un projet. Parmi la population, à peine une personne sur dix posséderait un profil
entrepreneurial (Timmons, Smollen et Dingee, 1977). Un grand nombre d'individus pourraient
ainsi devenir entrepreneurs ; ils présentent les mêmes caractéristiques que les entrepreneurs et
pourraient réaliser leur potentiel.
1.2.2 Motivations
Ce qui pousse à créer son entreprise, c'est le plus souvent le besoin d'accomplissement, de
réalisation de soi. Le besoin de pouvoir est aussi présent, mais il est généralement moins
pressant (McClelland, 1965). Et le besoin d'autonomie et de créativité sont toujours à la base
du développement de son propre projet d'entreprise. Il existe de nombreuses motivations qui
peuvent être associées à l’esprit entrepreneurial.
1.2.3 Aptitudes
Les aptitudes sont une combinaison de caractéristiques supposant la capacité à développer des
réponses organisées par rapport aux situations. Ce sont en quelque sorte des compétences
latentes, qui se sont développées au fil des expériences et des réussites et auxquelles l'individu
peut faire appel selon les circonstances. Encore une fois, de différentes aptitudes sont favorables
au potentiel entrepreneurial.
1.2.4 Attitudes
Les attitudes sont influencées par les perceptions. Ce sont des prises de position conscientes ou
non par rapport à des situations hypothétiques ou réelles. Si elles ne déclenchent pas en soi
l’intention ou l'action, elles influenceront leur orientation et leur déroulement. Plusieurs de ces
perceptions peuvent avoir un impact sur l’entrepreneuriat.
2. Le développement
2.1 La recension des travaux
Il existe à ce jour bon nombre de tests et de questionnaires sur le potentiel entrepreneurial. En
général, les variables étudiées dans les tests tournent autour des thèmes suivants : réalisation,
confiance en soi, créativité, persévérance, intuition, risque, destin, action, autonomie, tolérance
à l’ambiguïté, défi, succès, leadership. La structure et les composantes de ces tests sont
cependant assez variées. Certains sont plus complets, d’autres plus scientifiques ; certains
utilisent des échelles de mesure (entre 1 et 5 par exemple), d’autres optent plutôt pour des
échelles dichotomiques (oui/non, vrai/faux) ; Quoiqu’il en soit, nous avons passé en revue ces
questionnaires afin de faire la recension des variables utilisées par ces outils et vérifier leur
validité statistique.
2.3 Le prétest
Un premier pré-test a été réalisé avec le questionnaire. Une version imprimée du questionnaire
a été administrée à un groupe de 30 personnes. Ce pré-test a permis de s’assurer que la
compréhension des différents énoncés ne posait pas problème. Une fois cet exercice réalisé,
nous avons procédé à un pré-test plus important avec une version électronique du questionnaire.
En effet, le questionnaire a été transposé dans un format électronique qui a été rendu accessible
sur le site Internet de la Banque de Développement du Canada.
Démarrer son entreprise est un projet d’envergure, qui a sa part de joies et de frustrations. Être
entrepreneur est un style de vie qui peut convenir ou non à certaines personnes. En ce sens,
l’auto-évaluation est une étape importante qui ne se veut pas décourageante mais au contraire
stimulante parce qu’elle permet de faire des choix plus éclairés !
Chapitre 4 : Etude de faisabilité de projet Université Moulay Ismaïl
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales 04/04/2019
L’esprit d’entreprise
A l’unanimité on s’accorde sur le fait qu’il n’existe pas de profil idéal pour le créateur
d’entreprise. Toutefois les spécialistes s’accordent sur un certain nombre de critères qui sont
nécessaires pour mener à bien un projet de création d’entreprise. Il s’agit entre autres :
✓ L’entrepreneur a le goût du risque : prendre des risques, c’et s’attendre à ce que les
résultats obtenus ne correspondent pas tout à fait aux résultats escomptés. L’environnement
des affaires étant de plus en plus incertain
✓ L’entrepreneur est tourné vers l’action : l’entrepreneur qui réussit est décrit comme un
individu certes passionné, mais réaliste. Il décide et agit. Il doit avoir la confiance en soi, le
sens des responsabilités, la capacité à résoudre les problèmes et en fin de l’optimiser
✓ L’entrepreneur a de bonnes capacités de communication : l’aptitude à communiquer est
certes importante, mais n’est pas suffisante à elle seule. Pour qu’elle soit efficace, elle doit
être doublée de l’aptitude à convaincre. D’abord son banquier et ses partenaires lorsqu’il
crée son affaire, puis ses salariés, ses clients, ses fournisseurs.
✓ Être entrepreneur : ce n'est pas avoir une idée et la dérouler de façon "scolaire" et
mécanique. Être entrepreneur, c'est avancer en territoire instable, être à la manœuvre,
analyser, comprendre, s'adapter vite et trouver des solutions pour lutter contre les vents
contraires. C'est avoir pour métier la responsabilité individuelle du dirigeant dans un
contexte de
Comment réaliser une étude de faisabilité ?
✓ Avant de planifier un projet, vous devez toujours poser et répondre à une simple question ?
✓ Y a-t-il des chances pour qu’il réussisse ?
✓ Si la réponse est non, vous ne devriez pas commencer cette mission.
✓ De la même manière, si la réponse est qu’il y a une très faible probabilité qu’il aboutisse, il
ne se fera surement pas.
Définition de la faisabilité
✓ L’étude de faisabilité intervient le plus souvent juste après que le projet ait été défini, elle
vient juste avant l’analyse du marché.
✓ . Elle a pour but de résoudre un ensemble d’équations et nous permet d’avoir une idée sur
la faisabilité du projet vis-à-vis de multiples aspects (technique, commerciale, économique,
juridique et organisationnel.
La mise en place d’une étude de faisabilité
Lors de la mise en place d’une étude de faisabilité d’un projet, on vérifie que théoriquement le
projet est cohérant avec la stratégie des moyens de l’entreprise, il est nécessaire d’aborder la
faisabilité du projet sous différentes angles afin de le valider
➢ Quelle que soit son origine, l’idée ne représente au départ rien de bien
concret.
➢ Idée projet réaliste : définir l’idée
➢ Cerner ces différents aspects en évoquant :
➢ Les caractéristiques du produit ou du service envisagé
➢ Son utilité, son usage, les performances prévues
➢ Les grands principes de fonctionnement de l’entreprise à créer
L'analyse de l’idée :
Pour qu’une idée de projet puisse être retenue, il faut qu'elle obéisse aux conditions suivantes
:
ETUDE DE MARCHE
➢ L’étude de marché est un ensemble de moyens permettant d’obtenir pour un projet les
informations économiques et stratégiques nécessaires.
➢ Elle permet de confronter le projet au consommateur potentiel.
➢ Elle doit permettre d'apporter des réponses précises aux questions suivantes :
➢ Identifier les futurs clients :
o Qui sont-ils ?
o OŬ sont-ils ?
➢ Appréhender les besoins de ces clients
➢ Appréhender la capacité d'achat actuelle et/ou potentielle des clients
➢ Appréhender la position de la concurrence
L'étude de marché permet également de :
✓ La distribution
✓ Le prix
✓ La communication
➢ Définir une stratégie commerciale :
L'ensemble des moyens qui permettent d'agir sur un marché peuvent être classés en
trois catégories :
✓ "attirer le consommateur vers le produit" : actions publicitaires ;
✓ "pousser le produit vers le consommateur" : actions promotionnelles ;
✓ "établir un contact direct avec le consommateur’’ : actions de prospection.
ETUDE TECHNIQUE
Elle s'intéresse aux éléments suivants :
DOSSIER FINANCIER :
Les prévisions financières : L'étude financière traitera des éléments suivants :
➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Les prévisions financières :
➢ L'étude financière traitera des éléments suivants :
➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Les prévisions financières :
➢ L'étude financière traitera des éléments suivants :
➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Pour analyser l'ensemble de ces éléments, les documents financiers suivants seront
établis :
➢ Le plan de financement initial ;
➢ Le compte de résultat (le CPC) prévisionnel (pour chacune des 3 premières années) ;
➢ Le plan de trésorerie ;
➢ Le plan de financement à 3 ans ;
➢ Calcul du point mort (seuil de rentabilité).
Les 5 grandes questions auxquelles doivent répondre ces prévisions financières :
1. 1ère Question :
Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer le projet ? Est-il possible de les réunir ?
Réponse : plan de financement initial ;
Les Principes appliqués, généralement, par les banques pour la distribution des crédits
d’investissement : (crédit à L.M.T) :
➢ Ne pas risquer plus de fonds que le créateur lui-même : à la limite la banque financera
deux fois les capitaux propres de l’entreprise.
➢ Écarter de l’assiette de financement les investissements incorporels (hormis le fonds de
commerce);
➢ Ne pas financer le BFR par des crédits à MLT ;
➢ Ne financer qu’à 70% du prix hors taxes ce qui est recevable (besoins finançables par la
banque)
➢ L’endettement à terme de l’entreprise ne doit pas dépasser 5 années de CAF
2. 2ème Question
Le projet sera –t-il rentable ?
3. 3ème Question:
Les recettes encaissées par l'entreprise tout au long de l'année permettront-elles
de faire face en permanence aux dépenses de la même période?
4. 4ème Question :
Quel montant minimal de ventes ou de prestations de services faudra-t-il impérativement
atteindre au cours de la première année (et aussi pour les années à venir) pour pouvoir faire
face à toutes les charges de l’exercice ?
✓ SR = F/t
✓ Avec F : frais fixes et t = taux de marge sur coût variable
t = marge sur coût variable / CA
5ème Question:
Enfin, la solidité financière de l'entreprise prévue grâce au plan de financement initial se
poursuivra-t-elle au fur et à mesure du développement de l’affaire ?