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Introduction Générale

L’accélération incessante des mutations, notamment technologiques, l’évolution des


équilibres sociaux, la précarité croissance des emplois salariés dans les grandes organisations,
la volonté d'avoir un travail conforme à ses propres valeurs, la perspective d'être son propre
patron sont autant de forces qui poussent un nombre croissant d’hommes et de femmes à
considérer la création ou la reprise d'une entreprise comme une alternative crédible à un emploi
salarié. Parallèlement, il est aujourd'hui communément admis que l'orientation entrepreneuriale
au sens large d'une économie en général ou d'une organisation en particulier est directement
liée à son niveau de performance.

Contexte du sujet
Dans ce contexte l’entrepreneuriat peut être défini comme étant le processus par lequel des
personnes prennent conscience que le fait de posséder leur propre entreprise constitue une
option ou une solution viable, ces personnes pensent à des entreprises qu’elles pourraient créer,
prennent connaissance de la marche à suivre pour devenir un entrepreneur et se lancent dans la
création et le démarrage d’une entreprise. L’entrepreneuriat est considéré comme étant l’un des
leviers stratégiques pour la création des emplois et des richesses au niveau d’une nation.
L’entrepreneur, figure emblématique de la théorie Schumpétérienne, un entrepreneur est une
personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention ou en une
innovation réussie. Il conduit une destruction créatrice dans la mesure où de nouveaux produits
et business modèles arrivent et remplacent les anciens. Cette destruction créatrice est à l’origine
du dynamisme industriel et de la croissance à long terme.

La création d’entreprise est un phénomène complexe et hétérogène. Créer une entreprise est
un acte à la fois banal et extraordinaire, au sens étymologique. L’acte est banal car il n'y a rien
de plus simple aujourd'hui, contrairement à ce qu'on entend parfois, de faire enregistrer son
entreprise au centre de formalités d'entreprises d'une chambre de commerce et d'industrie.
L'acte est extraordinaire, car il place, souvent, les individus dans des situations nouvelles
notamment des problèmes pour eux et pour lesquelles ils n'ont pas ou peu d'expérience. Créer
une entreprise est par ailleurs un acte qu'un individu ne renouvelle pas fréquemment dans une
vie professionnelle. L'acte de création suit des trajectoires variées. On peut créer une entreprise
par hasard, sans s'être vraiment posé la question, sans véritable anticipation et préparation. On
peut être entraîné dans une création un peu malgré soi, en suivant une logique qu'on ne saisit
pas tout de suite ou qu'on ne comprend pas. On peut, enfin, créer une entreprise par nécessité,
parce que c'est la seule façon de retrouver un emploi et de se réinsérer socialement. Dans ces
conditions, parler de la création d'entreprise est un exercice difficile. Partant de là, plusieurs
pays voient dans l’encouragement à la création des petites et moyennes entreprises une voie
stratégique prometteuse pour doper de manière permanente le tissu entrepreneurial. Le Maroc
n’en est pas en reste. Des politiques d’accompagnement et d’appui à la création de PME et de
TPE ont été mises en place durant la première décennie des années 2000.

Intérêt et objectif du rapport


Ce travail consiste à étudier l’entrepreneuriat, qui est devenu un nouveau phénomène de société,
à cause du contexte économique et financière mondial morose marqué par le ralentissement de
la croissance, la dégradation des conditions de vie, et la montée du chômage, etc... Et donc la
création d’emploi est devenue une nécessite et c’est à travers l’entrepreneuriat qu’on peut
stimuler l’emploi.

Dans ce rapport nous allons présenter un résumé synthétisé des différents modules et cous que
nous avons eu à lire et à traiter.

Table des matières


Introduction Générale ............................................................................................................................. 2

Contexte du sujet ................................................................................................................................ 2


Intérêt et objectif du rapport .................................................................................................................... 3
Chapitre 1 : entrepreneuriat élément de définition .................................................................................. 4

............................................................................................................... 8
Chapitre : 3 sensibilisations à l’entrepreneuriat : construction et validation empirique d’un outil
pratique yvon gasse, faculté des sciences de l’administration université laval, québec, canada ........... 12
............................................................................................................................................................... 12
Chapitre 4 : Etude de faisabilité de projet Université Moulay Ismaïl Faculté des sciences juridiques
économiques et sociales 04/04/2019 ..................................................................................................... 13
..................................................... 13
Chapitre 1 : entrepreneuriat élément de définition
L’entrepreneuriat est au cœur du développement humain des sociétés modernes il est devenu la
philosophie dominante des affaires. L’entrepreneuriat est un phénomène :

✓ Économique et social ;
✓ Un objet de recherche et aussi, de plus en plus ;
✓ Un domaine d’éducation et d’enseignement,
✓ L’entrepreneuriat est au cœur de l’actualité,
L’entrepreneuriat est souvent associé à :

1. Un mode de pensée
✓ Créativité ✓ Innovation ✓ Sens de l’initiative ✓ Flexibilité
2. Des comportements :
✓ La perception et à l’acceptation du risque
✓ À une orientation vers le développement et l’exploitation d’opportunités
✓ À la prise de responsabilité
✓ D’initiatives
3. Des situations
✓ Création d’entreprises ex-nihilo
✓ Reprise d’entreprises
✓ Entrepreneuriat social
✓ Développement d’entreprises existantes (intrapreneuriat)
4. Une nécessité économique
✓ Créer des emplois
✓ Innover
✓ Épanouissement individuel
5. Un objet de recherche un phénomène aux multiples facettes qui a des
implications aussi bien :
✓ Économiques
✓ Sociales
✓ Culturelles
L’Entrepreneuriat est analysé par :

✓ Des économistes
✓ Des sociologues et des psychologues
✓ Des spécialistes en sciences de gestion

Question What Who/Why (Approche sur How (Approche sur les


principale (Approche les individus) processus)
fonctionnelle)
Échelle du 200 dernières Depuis le début des années Depuis le début des années
temps années 50 du 20ème siècle 90 du 20ème siècle

Domaine Économie ✓ Psychologie Sciences de gestion


scientifique ✓ Sociologie
principal ✓ Psychologie cognitive Théorie des organisations

Objet d’étude Fonctions de Caractéristiques Processus de création d’une


l’entrepreneur personnelles nouvelle activité ou d’une
nouvelle organisation
Traits des individus
entrepreneurs et
entrepreneurs potentiels

Méthodologie Quantitative ✓ Quantitative ✓ Quantitative


✓ Qualitative ✓ Qualitative

Hypothèse de L’entrepreneur Les entrepreneurs sont Les processus


base joue (ou ne joue différents des non entrepreneuriaux sont
pas) un rôle dans entrepreneurs différents les uns des autres
la croissance
économique

Entrepreneuriat : une discipline d’enseignement à part entière

Pour Peter Drucker : « Presque tout ce qui se dit sur l’entrepreneuriat est faux. Il n’y a ni
magie, ni mystère. Ce n’est pas non plus une affaire de gènes. C’est une discipline et, comme
toute discipline, cela s’apprend »

On ne naît pas entrepreneur, on le devient !

1. Sensibiliser 2. Prédisposer 3. Former 4. Incuber

Objectifs Informer et Développer Développer les Accompagner le


concrets développer la l’esprit compétences lancement des
motivation d’entreprendre spécifiques entreprises

Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ?

✓ L’entrepreneuriat est une discipline assez récente dans le corpus scientifique.


✓ L’entrepreneuriat est interdisciplinaire
✓ La définition de l’entrepreneuriat reste encore largement débattue.
✓ Fayolle et Verstraete (2005), l’entrepreneuriat est un domaine très hétérogène pour
se limiter à une seule définition
✓ Ils proposent donc de classer les différentes définitions proposées par les auteurs
selon quatre courants de pensée (paradigmes).
Un paradigme est un ensemble d’hypothèses théoriques générales et de lois, une construction
théorique, faisant l’objet d’une adhésion d’une partie suffisamment significative d’une
communauté scientifique

1. Le paradigme de l’innovation :
Ce paradigme met l’accent sur l’introduction de nouvelles connaissances dans le processus
entrepreneurial. Il correspond à la conception Schumpetérienne.

2. Le paradigme de la création d’une organisation :


Développé par Gartner (1985) met l’accent sur le processus de création sous l’angle de la
construction d’une nouvelle organisation

3. Le paradigme de l’opportunité :
Propose de définir le processus entrepreneurial comme la détection, l’évaluation et
l’exploitation d’opportunité. Ce paradigme est devenu dominant depuis le début des années
2000 grâce aux travaux de Venkataraman (1997)

4. Le paradigme de la création de valeur :


Ce paradigme correspond aux travaux de Bruyat (1993) qui définit l’entrepreneuriat comme la
dialogique individu-création de valeur ; l’entrepreneuriat est considéré comme apporteur de
richesses et d’emplois pour la nation.

La définition de l’entrepreneuriat à partir du concept d’opportunité :

✓ L’entrepreneuriat est défini comme :


➢ « Un processus de recherche, d’évaluation et d’exploitation d’opportunités,
➢ Effectué par un entrepreneur ou une équipe entrepreneuriale qui,
➢ Dans le cadre d’une création, d’une reprise ou d’un développement d’activités,
➢ Développe une organisation mettant en œuvre une vision stratégique,
➢ Et contribuant à créer de la valeur. » (Karim Messeghem et Sylvie Sammut.2011)
L’entrepreneur est avant tout un réalisateur de projet, quelqu’un qui dans la société perçoit une
opportunité et imagine une façon de répondre à ce besoin avant que d’autres ne le fassent ;
c’est une personne qui, face à une situation problématique, développe un projet, une vision qui
transforme le problème en une occasion d’affaires » (jean marie Toulouse, HEC Montréal, fin
des années 1980)

✓ L’opportunité suppose une triple relation :


1. Soit la découverte d’une idée pour une production nouvelle, complétée par des dizaines
d’autres informations pour son application ;
2. Un marché disponible ou à développer, tenant compte de la conjoncture et de la
concurrence ;
3. Et finalement le temps pour saisir, comprendre, adapter et concrétiser sur le marché l’idée
en espérant que ce dernier réponde bien aux besoins, lui donnant finalement sa valeur réelle.
À cette diversité correspondent plusieurs types d’entrepreneurs : (K.Messeghem et S.Sammut)

✓ L’entrepreneur innovant :
Correspond à la définition de Schumpeter, il est à la poursuite d’opportunités qui conduisent à
une nouvelle combinaison entre les moyens et les fins. Il remet en question l’équilibre sur le
marché dans le cadre d’un processus de destruction créatrice

✓ L’entrepreneur arbitragiste :
Correspond à la définition de Kirzner, il repère des situations de déséquilibre sur le marché.
Sa vigilance entrepreneuriale lui permet de détecter les imperfections du marché

En conclusion, Le paradigme d’opportunité permet de fédérer l’ensemble des autres


paradigmes, ce qui permet de repérer cinq courants (écoles) qui traversent le champ de
l’entrepreneuriat:(Fayolle 2004) :

1. L’école économique qui s’intéresse à la fonction de l’entrepreneur dans l’économie


(Schumpeter et Kirzner) ;
2. L’école fondée sur les traits, d’inspiration psychologique, tente de cerner les
caractéristiques associées à l’entrepreneur (McClelland, 1961) ;
3. L’école de la décision, qui s’est développée au cours des années 1990 avec la percée des
approches cognitives, s’intéresse au processus de décision et en particulier à l’intention
entrepreneuriale, (Shapero 1975 ;
4. Le courant du processus qui est apparu à la fin des années 1980 en réaction aux limites de
l’approche fondée sur les traits (Gartner 1988)
5. L’école de l’organisation entrepreneuriale qui s’intéresse à l’orientation entrepreneuriale
d’organisations existantes (Stevensen et Jarillo, 1990)
Courants Auteurs Prise en compte de l’opportunité
fondateurs
École Schumpeter, La poursuite d’opportunité est réalisée par un
économique Kirzner entrepreneur dont la fonction économique est de
contribuer à l’équilibre ou au déséquilibre des marchés
École des traits McCleland Certains traits peuvent favoriser la capacité de
ou école l’entrepreneur à percevoir l’opportunité et influencent
psychologique la propension à exploiter l’opportunité
École de la Shapero, La décision entrepreneuriale se focalise sur la décision
décision ou école Krueger de poursuivre une opportunité
cognitive
École du Gartner Le processus porte sur la manière de poursuivre la
processus ou du nouvelle opportunité. Cette école concerne le processus
comportement d’émergence organisationnelle qui accompagne
l’exploitation de l’opportunité
École de Stevensen et Comment des organisations existantes parviennent –
l’organisation Jarillo elles à poursuivre une orientation entrepreneuriale ?
entrepreneuriale
Différents auteurs ont essayé de comprendre le phénomène entrepreneurial en présentant des
modelés conceptuels évoquant les facteurs pouvant expliquer ce phénomène, quatre modèles
ont été pris en compte à savoir :

✓ Le modèle de Shapero (1975)


✓ Le modèle de Gartner (1985)
✓ Le modèle de Covin de slevin (1991)
✓ Et enfin le modèle de Hayton, Géorge et Zahara (2002).
1. Le modèle de Shapero (1975) :
Le modèle de Shapero de 1975 explique les éléments explicatifs du choix de l’entrepreneuriat,
il a affirmé que l’évènement entrepreneurial est le résultat de la combinaison de quatre
variables :

1.1 Les déplacements négatifs, positifs ou situations intermédiaires ;


1.2 Les perceptions de la désirabilité de l’acte ;
1.3 La faisabilité de l’acte en prenant en compte les facteurs issus de l’environnement
culturel ;
1.4 La propension à l’action.

Cette recherche est basée spécifiquement sur les variables liées à l’environnement :
➢ Variables sociologiques :
-la famille : la présence d’un père ou d’une mère entrepreneur est un facteur discriminant de
l’entreprenariat
-l’entreprise : l’existence d’une région propice à l’entreprenariat
-le milieu social au sens large : le milieu social peut être plus ou moins favorable à la création
d’entreprise
➢ Variables économiques :
✓ La faisabilité de l’acte dépend de six types de ressources auxquelles doit accéder
l’entrepreneur afin de créer son entreprise, parmi ces ressources, Shapero a pris en compte
les suivantes :
➢ Capital :
✓ La disposition d’un capital financier de départ encourage l’entrepreneur
➢ Main d’œuvre :
✓ La présence d’une main d’œuvre qualifiée dans la zone d’implantation favorise
l’entreprenariat
➢ Encadrement compétent :
✓ Embaucher des cadres compétents
➢ Accessibilité au marché :
L’existence de marchés ouverts influence positivement la création d’entreprise
Ce modèle de Shapero a été critiqué, notamment par Belley (1989) qui estime que la notion
d’opportunité doit être insérée.

2. Le modèle de Gartner (1985) :


✓ Gartner a mis en œuvre un modèle multidimensionnel qui comporte 53 variables :
➢ 8 variables industrielles ➢ 6 variables de processus
➢ 22 variables environnementales ➢ 17 variables organisationnelles

Puisque cette étude porte sur les variables environnementales expliquant la création
d’entreprise, nous allons principalement prendre en compte ces variables :

3. Le modèle de Covin & Slevin (1991): entrepreneuriat et comportement


organisationnel.
Le modèle de Covin et Slevin (1991) intègre sous le terme de ‘posture entrepreneuriale’,
laquelle influerait directement et fortement sur la performance de l’organisation. Cette posture
serait influencée par des variables externes, stratégiques, et internes. Nous notons que le lien de
causalité est double, car les variables internes (valeurs et philosophie de la direction générale,
ressources et compétences organisationnelles, culture, et structure) impactent et sont impactées
par la posture entrepreneuriale (oe) ; ces variables auraient également un effet modérateur direct
sur le lien entre posture et performance. Nous retrouvons ici l’idée selon laquelle les
comportements stratégiques autonomes influent sur le paradigme organisationnel, qui à son tour
engendre un changement dans le comportement stratégique induit (Burgelman, 1983).

Ce modèle a fait l’objet d’une critique est d’une extension par Zahra (1993). Parmi d’autres
suggestions, il critique d’abord la pertinence de la posture entrepreneuriale, arguant que cet
instrument mesurerait une disposition envers des activités entrepreneuriales et non pas
l’entrepreneuriat à proprement parler. Il complète le modèle dans ses variables (externes,
stratégiques, et internes) qui influeraient sur l’entrepreneuriat organisationnel.

Étude comparative de quelques modèles d’entrepreneuriat organisationnel


Chapitre : 3 sensibilisations à l’entrepreneuriat : construction et
validation empirique d’un outil pratique yvon gasse, faculté des
sciences de l’administration université laval, québec, canada

Par le développement du questionnaire d’auto-évaluation « Ai-je un profil d’entrepreneur ? »,


on obtient un outil d’évaluation permettant à l’intéressé d’amorcer une réflexion sur son
potentiel en tant qu’entrepreneur.
Le développement du questionnaire d’auto-évaluation « Ai-je un profil d’entrepreneur ? » a été
fait suivant une méthodologie rigoureuse. Le modèle, basé sur la littérature, a prouvé sa validité
dans les différentes analyses effectuées. L’instrument évalue certaines motivations, aptitudes et
attitudes généralement associées au profil des entrepreneurs.

L’objectif d’un test comme celui-ci est de sensibiliser les répondants à l’importance des
caractéristiques personnelles dans le choix de devenir entrepreneur. Aucun instrument ne peut
cependant prétendre prédire l’avenir. En ce sens, les résultats de ce test ne constituent pas un
« Diagnostic » mais plutôt une analyse des caractéristiques des répondants.
L’auto-évaluation permettra peut-être de faire des choix plus éclairés quant à la décision de
partir en affaires ; par exemple, développer certains aspects, chercher un partenaire dont le profil
est complémentaire, opter pour un projet qui est plus à notre image…
Démarrer son entreprise est un projet d’envergure, qui a sa part de joies et de frustrations. Être
entrepreneur est un style de vie qui peut convenir ou non à certaines personnes. En ce sens,
l’auto-évaluation est une étape importante qui ne se veut pas décourageante mais au contraire
stimulante parce qu’elle permet de faire des choix plus éclairés !
1. Le modèle conceptuel
1.1 Le profil entrepreneurial
Les raisons de créer son entreprise sont nombreuses. Elles dépendent de chacun. Tout le monde
n'a pas le même goût de se lancer en affaires et certains croient qu'ils n'ont pas ce qu'il faut pour
démarrer un projet. Parmi la population, à peine une personne sur dix posséderait un profil
entrepreneurial (Timmons, Smollen et Dingee, 1977). Un grand nombre d'individus pourraient
ainsi devenir entrepreneurs ; ils présentent les mêmes caractéristiques que les entrepreneurs et
pourraient réaliser leur potentiel.

1.2 Les dimensions principales


1.2.1 Antécédents
Des antécédents prédisposent à l'entrepreneurs hip : avoir un parent qui possède une entreprise
ou qui travaille à son propre compte, voir des proches démarrer un projet ou posséder, soi-
même, une expérience de travail dans les PME, etc. (Collins, Moore et Unwalla, 1964). Il est
plus facile de se lancer à son compte lorsqu’on a pu démystifier ce qu'est le milieu des affaires,
qu’onconnaît le fonctionnement des petites entreprises et que l'on dispose déjà d'un réseau de
relations. La compétence technique est le plus souvent développée en entreprise et la
connaissance du secteur se révèle être un autre atout non négligeable. D'autre part, l'éducation
reçue peut avoir favorisé l'esprit créatif et la capacité d'autonomie (Rejskind, 1980).

1.2.2 Motivations
Ce qui pousse à créer son entreprise, c'est le plus souvent le besoin d'accomplissement, de
réalisation de soi. Le besoin de pouvoir est aussi présent, mais il est généralement moins
pressant (McClelland, 1965). Et le besoin d'autonomie et de créativité sont toujours à la base
du développement de son propre projet d'entreprise. Il existe de nombreuses motivations qui
peuvent être associées à l’esprit entrepreneurial.

1.2.3 Aptitudes
Les aptitudes sont une combinaison de caractéristiques supposant la capacité à développer des
réponses organisées par rapport aux situations. Ce sont en quelque sorte des compétences
latentes, qui se sont développées au fil des expériences et des réussites et auxquelles l'individu
peut faire appel selon les circonstances. Encore une fois, de différentes aptitudes sont favorables
au potentiel entrepreneurial.

1.2.4 Attitudes
Les attitudes sont influencées par les perceptions. Ce sont des prises de position conscientes ou
non par rapport à des situations hypothétiques ou réelles. Si elles ne déclenchent pas en soi
l’intention ou l'action, elles influenceront leur orientation et leur déroulement. Plusieurs de ces
perceptions peuvent avoir un impact sur l’entrepreneuriat.

2. Le développement
2.1 La recension des travaux
Il existe à ce jour bon nombre de tests et de questionnaires sur le potentiel entrepreneurial. En
général, les variables étudiées dans les tests tournent autour des thèmes suivants : réalisation,
confiance en soi, créativité, persévérance, intuition, risque, destin, action, autonomie, tolérance
à l’ambiguïté, défi, succès, leadership. La structure et les composantes de ces tests sont
cependant assez variées. Certains sont plus complets, d’autres plus scientifiques ; certains
utilisent des échelles de mesure (entre 1 et 5 par exemple), d’autres optent plutôt pour des
échelles dichotomiques (oui/non, vrai/faux) ; Quoiqu’il en soit, nous avons passé en revue ces
questionnaires afin de faire la recension des variables utilisées par ces outils et vérifier leur
validité statistique.

2.1.1 Les tests courts


Plusieurs des tests que l’on retrouve sont de courts questionnaires qui se basent sur les
principales caractéristiques généralement attribuées aux entrepreneurs. Ils couvrent en très peu
de questions quelques concepts, donnant ensuite un aperçu du profil des gens y ayant répondu.
Beaucoup de ces tests sont utilisés comme objet de sensibilisation auprès des jeunes
Évidemment, compte tenu de leur simplicité, aucune de ces échelles de mesure n’a été validée
statistiquement.

2.1.2 Les tests longs


Certains tests sont beaucoup plus longs et complets. En général, le nombre d’énoncés dans ces
questionnaires varie de 50 à 70. Les questionnaires utilisés sont plus structurés et couvrent un
plus large éventail de variables que les précédents. Ces questionnaires reposent sur un plus
grand nombre d’énoncés, ce qui les rend plus complets : cependant, la plupart n’ont pas été
validés scientifiquement.

2.1.3 Les questionnaires validés scientifiquement


Cette dernière catégorie de tests regroupe des tests qui ont eux aussi une certaine longueur, donc
plus complets, mais qui, en plus, ont été validés par des analyses statistiques plus ou moins
poussées.

2.2 La version préliminaire du questionnaire


Suite à la recension des travaux, nous avons réalisé une première version de questionnaire1,
contenant 90 énoncés. Ainsi, tel que présenté dans le modèle, le questionnaire est structuré en
trois sous-échelles ou dimensions (motivations, aptitudes et attitudes), chacune étant divisée en
cinq caractéristiques. Finalement, chacune de ces caractéristiques est mesurée par six énoncés.
En plus des 90 énoncés, la première version du questionnaire incluait les éléments suivants :
âge, scolarité complétée, sexe, lieu de résidence, occupation professionnelle, occupation des
parents, expérience en affaires et dans une PME, descendance autochtone. Ces données
permettaient de s’assurer de la représentativité de l’échantillon par rapport à la population
canadienne, notamment quant à la répartition géographique et la représentation de la
communauté autochtone.

2.3 Le prétest
Un premier pré-test a été réalisé avec le questionnaire. Une version imprimée du questionnaire
a été administrée à un groupe de 30 personnes. Ce pré-test a permis de s’assurer que la
compréhension des différents énoncés ne posait pas problème. Une fois cet exercice réalisé,
nous avons procédé à un pré-test plus important avec une version électronique du questionnaire.
En effet, le questionnaire a été transposé dans un format électronique qui a été rendu accessible
sur le site Internet de la Banque de Développement du Canada.

2.4 Le profil des répondants


Le tableau suivant présente le profil des 1996 répondants qui ont répondu au questionnaire dans
la phase de pré- test. Ces données sont tirées des réponses obtenues aux questions
sociodémographiques dans la dernière section du questionnaire.

2.5 Les qualités métrologiques


Le but d’évaluer les qualités métrologiques du questionnaire est de vérifier sa performance
comme instrument de mesure. Les problèmes de mesure surviennent à cause des imperfections
des instruments ; ils produisent des erreurs. L’évaluation des qualités des instruments nous
permet de connaître l’ampleur et le positionnement des erreurs. La conséquence des erreurs est
d’atténuer la valeur des relations entre les variables principales. En fait, les résultats apparents
sont plus faibles qu’ils devraient l’être en réalité (Jacobwitz et Vilder,1962).
2.5.1 Les mesures de fidélité
La fidélité d’un instrument est sa capacité à reproduire les mêmes résultats ou des résultats
semblables d’une fois à l’autre. Le meilleur indicateur de la fidélité est le coefficient de
consistance interne Alpha ; c’est le test moderne de la fidélité. Cette approche vérifie la
covariance parmi tous les énoncés d’un instrument de façon simultanée. Afin de vérifier la
fidélité du questionnaire, les coefficients de consistance interne Alpha (Cronbach, 1951) ont été
calculés à la fois pour le total, les sous-échelles et les dimensions du questionnaire. Le détail de
ces résultats est présenté dans le tableau 3. Les mêmes calculs ont été réalisés sur la version
finale du questionnaire. La série de coefficients alpha de l’échelle de 50 énoncés est aussi
présentée pour des fins de comparaison.

2.5.2 Les mesures de validité


Le concept de validité fait référence à la capacité d’un instrument de mesurer les éléments qu’il
est censé mesurer. Cependant, la validité ne peut pas s’exprimer par un seul chiffre. Par ailleurs,
plusieurs précautions peuvent être prises pour assurer un niveau satisfaisant de validité aux
instruments (Gough, 1988).

2.5.3 Les analyse des énoncés et des dimensions


Pour en arriver à la version finale du questionnaire, nous avons retranché au total 40 énoncés.
Certains tests et procédures nous ont permis de déterminer les énoncés à éliminer. En tout
premier lieu, les énoncés présentant des coefficients alpha à valeur négative et dont la
corrélation était trop faible ou non significative étaient automatiquement mis de côté. À la suite
d’observations faites quant à la performance des échelles (alpha de Cronbach), nous avons
convenu d’éliminer certaines dimensions ou sous-échelles non performantes et de déplacer
certains énoncés vers d’autres dimensions ou sous-échelles parce qu’ils y performaient mieux.
Nous avons aussi utilisé la corrélation inter-item (énoncé) moyenne de chacune des
caractéristiques pour en analyser la performance.

2.5.4 Les mesures d’équivalence


De façon à connaître le niveau d’équivalence entre la version originale du questionnaire à 90
énoncés et celle à 50 énoncés, nous avons calculé les corrélations entre les sous-échelles et les
échelles globales. Comme on peut le voir dans le tableau 8, ces corrélations sont très élevées,
ce qui veut dire que la version finale de 50 énoncés est très près de celle de 90 énoncés. En
d’autres termes, les analyses statistiques que nous avons menées ont permis de réduire
substantiellement la longueur du questionnaire avec très peu de pertes d’information.

Par le développement du questionnaire d’auto-évaluation « Ai-je un profil d’entrepreneur ? »,


on obtient un outil d’évaluation permettant à l’intéressé d’amorcer une réflexion sur son
potentiel en tant qu’entrepreneur associées au profil des entrepreneurs.

Démarrer son entreprise est un projet d’envergure, qui a sa part de joies et de frustrations. Être
entrepreneur est un style de vie qui peut convenir ou non à certaines personnes. En ce sens,
l’auto-évaluation est une étape importante qui ne se veut pas décourageante mais au contraire
stimulante parce qu’elle permet de faire des choix plus éclairés !
Chapitre 4 : Etude de faisabilité de projet Université Moulay Ismaïl
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales 04/04/2019
L’esprit d’entreprise

✓ L’esprit d’entreprise : c’est l’ensemble techniques et méthodes nécessaire pour entreprendre


une entreprise qu’on peut définir comme une structure économique et sociale comprenant
une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des
services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel
(le monopole).
✓ Pour produire, cette entreprise a besoin des matières premières et divers équipements,
terrains, constructions, matériels de fabrications etc., L’ensemble de ces équipements est
appelé outils de production.
✓ A la tête de chaque entreprise on trouve un meneur appelé chef d’entreprise qui dirige et
veille à la bonne conduite et gouvernance de cette entité vivante.
✓ Et c’est l’entrepreneur ou le créateur.
L’esprit d’entreprendre

A l’unanimité on s’accorde sur le fait qu’il n’existe pas de profil idéal pour le créateur
d’entreprise. Toutefois les spécialistes s’accordent sur un certain nombre de critères qui sont
nécessaires pour mener à bien un projet de création d’entreprise. Il s’agit entre autres :

✓ L’entrepreneur a le goût du risque : prendre des risques, c’et s’attendre à ce que les
résultats obtenus ne correspondent pas tout à fait aux résultats escomptés. L’environnement
des affaires étant de plus en plus incertain
✓ L’entrepreneur est tourné vers l’action : l’entrepreneur qui réussit est décrit comme un
individu certes passionné, mais réaliste. Il décide et agit. Il doit avoir la confiance en soi, le
sens des responsabilités, la capacité à résoudre les problèmes et en fin de l’optimiser
✓ L’entrepreneur a de bonnes capacités de communication : l’aptitude à communiquer est
certes importante, mais n’est pas suffisante à elle seule. Pour qu’elle soit efficace, elle doit
être doublée de l’aptitude à convaincre. D’abord son banquier et ses partenaires lorsqu’il
crée son affaire, puis ses salariés, ses clients, ses fournisseurs.
✓ Être entrepreneur : ce n'est pas avoir une idée et la dérouler de façon "scolaire" et
mécanique. Être entrepreneur, c'est avancer en territoire instable, être à la manœuvre,
analyser, comprendre, s'adapter vite et trouver des solutions pour lutter contre les vents
contraires. C'est avoir pour métier la responsabilité individuelle du dirigeant dans un
contexte de
Comment réaliser une étude de faisabilité ?

Vous vous demandez qu’est-ce qu’une étude de faisabilité ?

✓ Avant de planifier un projet, vous devez toujours poser et répondre à une simple question ?
✓ Y a-t-il des chances pour qu’il réussisse ?
✓ Si la réponse est non, vous ne devriez pas commencer cette mission.
✓ De la même manière, si la réponse est qu’il y a une très faible probabilité qu’il aboutisse, il
ne se fera surement pas.
Définition de la faisabilité

✓ L’étude de faisabilité intervient le plus souvent juste après que le projet ait été défini, elle
vient juste avant l’analyse du marché.
✓ . Elle a pour but de résoudre un ensemble d’équations et nous permet d’avoir une idée sur
la faisabilité du projet vis-à-vis de multiples aspects (technique, commerciale, économique,
juridique et organisationnel.
La mise en place d’une étude de faisabilité

Lors de la mise en place d’une étude de faisabilité d’un projet, on vérifie que théoriquement le
projet est cohérant avec la stratégie des moyens de l’entreprise, il est nécessaire d’aborder la
faisabilité du projet sous différentes angles afin de le valider

1. La faisabilité technologique : est : ce que je peux maitriser les aspects technologiques de


ce projet et à quel coût ?
2. La faisabilité commerciale : est ce qu’il y a des clients prêts à payer le produit ou service
?
3. La faisabilité économique ? est-ce que les couts de l’investissement sont réalistes avec
mon budget ?
4. La faisabilité juridique : est-ce que je possède les bons diplômes pour le faire ? et est que
qu’il y a une réglementation à respecter ?
5. La faisabilité organisationnelle : Quelle équipe faut-il pour faire cela ? et est-ce que je
peux manager cette équipe.
Réalisation de l’étude faisabilité

✓ Evaluer les besoins du projet.


✓ Evaluer le coût financier du projet.
✓ Etudier les scénarios possibles.
✓ Choisir le scénario le plus adapté.

✓ Etude économique
✓ Etude technique Etude business plan
✓ Etude financière
Tout projet de création d’entreprise commence par une idée. Au-delà d’une idée, d’une
intention ou d’une envie, le créateur doit être capable de formaliser un projet complet et
cohérent pour justifier de l’intérêt d’une future entreprise

Définir l’idée du projet :

➢ Quelle que soit son origine, l’idée ne représente au départ rien de bien
concret.
➢ Idée projet réaliste : définir l’idée
➢ Cerner ces différents aspects en évoquant :
➢ Les caractéristiques du produit ou du service envisagé
➢ Son utilité, son usage, les performances prévues
➢ Les grands principes de fonctionnement de l’entreprise à créer
L'analyse de l’idée :
Pour qu’une idée de projet puisse être retenue, il faut qu'elle obéisse aux conditions suivantes
:

➢ Elle doit être réalisable ;


➢ Elle doit être rentable ;
➢ Elle doit être finançable.
Etude de faisabilité du projet :

Tout projet a besoin d'être étudié pour :

➢ S'assurer de l'existence d'un marché ;


➢ De la rentabilité de l'investissement qui sera fait.
L'étude de faisabilité doit répondre aux questions suivantes :

➢ Que veut-on vendre ou produire ?


➢ A qui allons-nous le vendre ?
➢ Quels sont les moyens matériels et humains nécessaires ?
➢ Quel est le coût de revient de notre produit ou service ?
➢ A combien allons-nous le vendre ? (Le prix)
➢ OŪ trouver les fonds nécessaires ? (Le financement)
➢ Combien rapporterait l’investissement ? (La rentabilité)
➢ D'une manière générale, l'étude de faisabilité comporte les parties suivantes :
Etude de marché ;
Etude technique ;
Etude économico-financière.

ETUDE DE MARCHE
➢ L’étude de marché est un ensemble de moyens permettant d’obtenir pour un projet les
informations économiques et stratégiques nécessaires.
➢ Elle permet de confronter le projet au consommateur potentiel.
➢ Elle doit permettre d'apporter des réponses précises aux questions suivantes :
➢ Identifier les futurs clients :
o Qui sont-ils ?
o OŬ sont-ils ?
➢ Appréhender les besoins de ces clients
➢ Appréhender la capacité d'achat actuelle et/ou potentielle des clients
➢ Appréhender la position de la concurrence
L'étude de marché permet également de :

➢ Mesurer les difficultés de l'entreprise


➢ Préparer les actions commerciales nécessaires à la conquête du marché
➢ Déterminer le chiffre d'affaires (CA) prévisionnel
➢ Choisir ses actions commerciales :
La question qui se pose à ce niveau est la suivante :
✓ Comment vendre, après avoir répondu à que vendre et à qui mener une
politique commerciale cohérente en agissant sur les trois paramètres essentiels
du marketing-mix :

✓ La distribution
✓ Le prix
✓ La communication
➢ Définir une stratégie commerciale :
L'ensemble des moyens qui permettent d'agir sur un marché peuvent être classés en
trois catégories :
✓ "attirer le consommateur vers le produit" : actions publicitaires ;
✓ "pousser le produit vers le consommateur" : actions promotionnelles ;
✓ "établir un contact direct avec le consommateur’’ : actions de prospection.

ETUDE TECHNIQUE
Elle s'intéresse aux éléments suivants :

➢ L'implantation du projet c-à-d définir les caractéristiques du local d’exploitation


(superficie, localisation, mode de construction, voisinage, possibilité d'exercer, régime
de propriété…etc.) ;
➢ Elle s'intéresse aux éléments suivants :
➢ L'implantation du projet c-à-d définir les caractéristiques du local d'exploitation
(superficie, localisation, mode de construction, voisinage, possibilité d'exercer, régime
de propriété…etc.) ;
➢ Identifier les besoins en personnel par profil et par niveau de qualification.

DOSSIER FINANCIER :
Les prévisions financières : L'étude financière traitera des éléments suivants :

➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Les prévisions financières :
➢ L'étude financière traitera des éléments suivants :
➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Les prévisions financières :
➢ L'étude financière traitera des éléments suivants :
➢ Les investissements ;
➢ Les sources de financement ;
➢ Pour analyser l'ensemble de ces éléments, les documents financiers suivants seront
établis :
➢ Le plan de financement initial ;
➢ Le compte de résultat (le CPC) prévisionnel (pour chacune des 3 premières années) ;
➢ Le plan de trésorerie ;
➢ Le plan de financement à 3 ans ;
➢ Calcul du point mort (seuil de rentabilité).
Les 5 grandes questions auxquelles doivent répondre ces prévisions financières :

1. 1ère Question :
Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer le projet ? Est-il possible de les réunir ?
Réponse : plan de financement initial ;

Les Principes appliqués, généralement, par les banques pour la distribution des crédits
d’investissement : (crédit à L.M.T) :

➢ Ne pas risquer plus de fonds que le créateur lui-même : à la limite la banque financera
deux fois les capitaux propres de l’entreprise.
➢ Écarter de l’assiette de financement les investissements incorporels (hormis le fonds de
commerce);
➢ Ne pas financer le BFR par des crédits à MLT ;
➢ Ne financer qu’à 70% du prix hors taxes ce qui est recevable (besoins finançables par la
banque)
➢ L’endettement à terme de l’entreprise ne doit pas dépasser 5 années de CAF
2. 2ème Question
Le projet sera –t-il rentable ?

Réponse : le compte de résultat prévisionnel ;

3. 3ème Question:
Les recettes encaissées par l'entreprise tout au long de l'année permettront-elles
de faire face en permanence aux dépenses de la même période?

Réponse : plan de trésorerie ;

4. 4ème Question :
Quel montant minimal de ventes ou de prestations de services faudra-t-il impérativement
atteindre au cours de la première année (et aussi pour les années à venir) pour pouvoir faire
face à toutes les charges de l’exercice ?

Réponse : calcul du Seuil de rentabilité ;

Le Seuil de rentabilité (SR) : a pour objet :

De déterminer le volume d’activité minimum nécessaire à l’entreprise pour que


le chiffre d’affaires hors taxes correspondant à ce volume couvre l’ensemble des
charges ;

✓ SR = F/t
✓ Avec F : frais fixes et t = taux de marge sur coût variable
t = marge sur coût variable / CA

5ème Question:
Enfin, la solidité financière de l'entreprise prévue grâce au plan de financement initial se
poursuivra-t-elle au fur et à mesure du développement de l’affaire ?

Réponse : plan de financement à 3 ans.

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