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Questions ouvertes 

: Connaître l’impression générale de l’impôt au Maroc

Question 1 : A quoi correspond l’impôt à votre avis ?

Il représente la contribution économique d’une entreprise envers l’Etat qui


l’abrite, afin d’améliorer la qualité des différents services et droits que l’Etat a
pour devoir de fournir à sa population

Question 2 : Que pensez-vous des impôts au Maroc ?


Lourds et injustes. Il n’est un secret pour personne qu’au Maroc, les entités et
entreprises les plus riches profitent allègrement de la croissance du pays et continuent
de s’enrichir, mais elles ne le méritent pas car leurs contributions fiscales sont loin de ce
qu’elles devraient être en réalité, ces gens ont le moyen de payer des experts en fiscalité
qui leur optimise l’impôt en utilisant certaines failles de la législation . Peu d’entreprise
malheureusement paie l’impôt et la plus part ne sont que des PME. De mon point de
vue, c’est le monde à l’envers.

Question 3 : Que pensez-vous de l’administration fiscale au Maroc ?


Il faut reconnaître qu’il y a eu des améliorations ici et là, mais de manière trop ciblée sur des
aspects très restreints. On a pas d’accès facile à l’information et les personnels ne sont
pas assez compétent pour clarifier la règle fiscale ou bien s’appuiera sur des notions
précise pour des interprétations jurisprudentiels.

Question 4 : Personnellement, pourquoi vous payez l’impôt ?


J’estime que c’est tout simplement mon devoir de citoyen et de chef d’entreprise. Pour
être transparent, la tentation de frauder pointe régulièrement le bout de mon nez car je
suis de plus en plus frustré et découragé par les limites et les conséquences injustes du
système .
J’ai pu savoir, preuves à l’appui provenant de certaines de mes sources, que certains
concurrents de mon secteur d’activité sont aussi compétitifs grâce à différents rouages
de fraude fiscale. Mon entreprise arrive à faire jeu égal avec les leurs, mais cela reste
dur à avaler quand je sais pertinemment que si toutes leurs activités étaient fiscalement
intégrées, ou que la mienne commence à frauder, cela changerait complètement la donne
en ma faveur.

Section 1 : Evaluer la discipline fiscale des PME

Question : Que pensez-vous de ceux qui s’échappe à l’impôt ? Peut-on justifier leur
acte ?

Je dirais que cela se considère au cas par cas : parlons-nous d’une entreprise qui n’a
aucun mal à dégager un solide bénéfice, très compétitive, et pratique la fraude juste
pour faire grossir encore plus son bénéfice et sa marge, par pure avidité ? Absolument
pas, même si la plus part estiment qu’ils n’ont pas à avoir honte vu à quel point l’Etat
les « vole » et demeure « corrompu jusqu’à la moelle » . Mais si on parle d’un autre cas
de figure, en somme, une PME qui viens de commencer et qui s’efforce à faire sa place
au sein du marché, mais qui est menacée de faire faillite parce qu’elle se retrouve trop
lourdement imposée et ne bénéficie d’aucun avantage digne de ce nom ? Je n’irais pas
jusqu’à dire que la fraude dans ce cas là est un comportement louable, mais je
compatis, car dans le deuxième cas, il n’existe aucune alternative viable et légale.

Section 2 : Evaluer les effets de la pression fiscale chez le contribuable


Question : Pour payer moins d’impôts, seriez-vous prêt à accepter d’abandonner
une partie des services publics mis à votre disposition ?
Pour ma part, je serais prêt à renoncer à la numérisation de certains services
(téléchargement et soumission de documents sous forme numérique, par exemple). Cela
ne me dérangerait pas d’effectuer des déplacements pour accomplir certaines
obligations au lieu de les exécuter digitalement sur un ordinateur ou un smartphone.

Section 3 : Evaluer le degré de confiance en l’administration publique


Question : Pensez-vous que votre contribution fiscale est dépensée correctement par
l’Etat ?
Non. Tout simplement parce que si tel était le cas, cela se verrait, et serait démontrable,
preuves tangibles à l’appui. Or, c’est l’inverse qui persiste : les systèmes éducatif, de
santé et autres laissent encore beaucoup à désirer, les infrastructures sont loin d’être
suffisamment développés, et j’en passe. Un exemple concret : l’enseignement, ces
dernières années, a englouti un budget colossal. Pourtant, les avancées et améliorations
dans le domaine ne sont pas du tout à la hauteur des espérances, ou sont passer donc les
contributions des citoyens ?

Question  : Entendiez-vous des rumeurs sur l’existence de la corruption au niveau des


administrations fiscales ?

Plus que des rumeurs, je dirais des cas avérés au sein desquels des connaissances ont été
des acteurs principaux, et ne parlons même pas d’une procédure qui bloque pour une
raison quelconque, puis certaines personnes qui sont passées par la même avec succès et
qui me conseillent de verser un pot-de-vin à tel ou tel responsable. En m’indiquant
EXACTEMENT lequel, et comment s’y prendre pour ne pas se faire remarquer. Triste
état des choses, mais nous avons dépassé depuis longtemps le stade de « rumeurs ».

Section 3 : Savoir s’il y a un coût psychologique que le contribuable subit


pour remplir ses obligations fiscales 

Question 1 : Comment jugez-vous les procédures administratives ? Sont-elles simples et


faciles à effectuer ?
Comme je l’ai déjà mentionné, elles restent complexes, floues, et n’incitent pas le
contribuable à remplir ses devoirs fiscaux à temps et en respectant les contraintes
imposées par le système. Elles s’avèrent souvent longues et rébarbatives, ne sont pas
assez bien définies par les organismes à charge, et la succession de plusieurs lois de
finances les a complexitié davantage.

Section 4 : Connaitre les perspectives des contribuables de leur administration


Question : Qu’est ce qui doit être amélioré à votre avis ?
Un besoin urgent de clarté, de transparence des processus s’impose.

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