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3.1. Généralités
3.1.1. Définition
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Les Thallophytes, comme leur non l’indique, sont des plantes à thalles, c’est-
à-dire un appareil végétatif qui ne comporte ni tige ni feuilles, ni racines ni
vaisseaux. De plus, chez les Thallophytes, les spores et les gamètes sont
formés dans des sporocystes. Leur appareil végétatif les apparente aux
algues. Le thalle unicellulaire chez les formes les plus simples ou organisées
en une structure plus ou moins complexe spécialisée chez les formes
évoluées. Ce sont (champignons) des organismes eucaryotes possédant un
noyau organisé et des organelles séparées par du cytoplasme par des
membranes propres.
Ils s’opposent ainsi aux procaryotes dont la substance nucléaire n’est pas
distribuée en chromosomes ni délimitée par une membrane. Les
champignons sont des organismes non chlorophylliens, ils sont hétérotrophes
pour le carbone puisqu’ils sont incapables d’assimiler le CO2 de l’air comme
le font les végétaux photosynthétiques.
Les champignons se procurent le carbone de plusieurs manières :
Ici il faut faire une distinction entre parasites obligatoires ou parasites stricts
(ne pouvant vivre en saprophytes) et parasites facultatifs (pouvant vivre
alternativement en parasites et en saprophytes). Actuellement on distingue les
parasites Biotrophes qui ne peuvent se développer dans les cellules mortes,
les parasites Hémibiotrophes qui se développent à partir de cellules vivantes
puis fructifient sur des tissus morts et des parasites nécrotrophes qui tuent les
cellules avant de les envahir.
- soit à partir des cellules vivantes en établissant avec l’hôte une association
symbiotique (dont chaque partenaire tire bénéfice). Exemple : Symbiose avec
les algues (Lichens).
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possèdent peu de caractères absolument constants dans tout ce vaste groupe.
La paroi des cellules, lorsqu’elle existe, est de nature principalement
chitinoïde mais parfois cellulosique (Oomycètes). Comme tous les
thallophytes, les champignons se reproduisent par des spores, uni ou
pluricellulaires, fondamentalement différentes de la graine embryonnées des
plantes supérieures.
Il est essentiel de souligner qu’à la différente des végétaux aussi bien que des
animaux, les champignons, même dans leurs structures les plus complexes
n’édifient jamais de véritables tissus. C’est sur cet argument que les
systématiciens modernes fondent leurs opinions de classer ces organismes à
part. A l’intérieur du groupe ainsi défini, les différences fondamentales sont
visibles quant à la morphologie, la structure cellulaire, le mode de nutrition,
etc..
Les Eumycota d’autre part, sont soit cellulaire soit le plus souvent de
structure filamenteuse.
Les Myxomycota et les Eumycota ne sont pas apparentés bien que certaines
formes (Plasmodiophorales) aient été classées selon les auteurs près des
Myxomycota ou parmi les champignons à zoospores.
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3.2. Morphologie et caractéristiques des champignons phytophages (cf
planches)
1) Thalle plasmodiale
2) Thalle unicellulaire
Ex. : Rhiphidium pollinis
3) Thalle filamenteux
L’appareil végétatif des champignons les apparente aux algues : c’est un thalle
qui peut éventuellement fonctionner comme un élément végétatif. Cet appareil
végétatif est composé de filaments microscopiques appelés hyphes. Chez les
espèces les plus évoluées, ces filaments sont formés d’une chaîne de cellules
séparées par des cloisons transversales dites « Mycélium cloisonné ».
Le mycélium vrai est toujours formé de tubes plus ou moins ramifiés. Dans les
formes inférieures, les cloisons sont rares ou inexistantes. Le mycélium est dit
continu ou non cloisonné.
Parfois, les filaments du mycélium s’unissent pour former des cordons épais
ayant l’apparence des racines : ce sont des rhizomorphes. Dans d’autres cas, les
hyphes s’agglomèrent en de petites graines visibles à l’œil nu : ce sont des
sclérotes (petites boules noires qui constituent une forme de conservation des
champignons). Les sclérotes permettent en effet aux champignons de survivre
pendant une longue période défavorable : saison sèche.
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Chez les champignons dits inférieurs, tels les mastigomycotinés et les
zygomycotinés, la structure est siphonnées ou coenocytique : les filaments
mycéliens ou siphons ne sont pas cloisonnés, ils forment un thalle continu
constitué de cytoplasme plurinuclé canalisés dans des parois tubulaires. Le
thalle des formes les plus simples souvent parasites (chytridiales) est réduit en
un centre globuleux pourvu ou non de rhizoïdes assimilateurs.
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3.2.1.2. Caractères cytologiques
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3.2.2. Caractéristiques écologiques
b. Champignons parasites
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