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L’ALIMENTATION DU SPORTIF
INTRODUCTION
Pour tous ceux qui font du sport, pour le plaisir ou pour devenir le meilleur, certaines
règles du jeu doivent être respectées:
Les enfants et adolescents sportifs qui ont une activité intense, autour de 16 h par
semaine, doivent être régulièrement surveillés sur le plan de la croissance, de la
biologie et, si besoin, complémentés.
En théorie, la quantité de calories ingérées par jour par athlète, se situera autour de
3500 Kcal/j avec cependant de grosses variations individuelles (certains sportifs
atteignent 6000 Kcal/j).
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BESOIN QUOTIDIEN
Besoins Moyens :
Protides : 15 %
Lipides : 30 %
Glucides : 55 à 65 %
- un glucide lent (Pain, riz, pâtes alimentaires, pomme de terre, céréales) doit être
le plat principal de l’ athlète, car il assure le renouvellement des stocks de glycogène
souvent très diminués par l’entraînement (en particulier le soir).
- Un glucide rapide (sucre, confiserie, confiture,…) doit être réduit au minimum car
source de carence en vitamine B1 s’il est consommé en trop grande quantité.
Ces deux derniers glucides sont importants non pas par l’apport énergétique qu’ils
- Une protéine non lactée (jambon, blanc d’œuf, viande rouge ou blanches,
poissons…).
- Un demi « L » végétal: indispensable, car permet l’apport des acides gras
essentiels non fabriqués par l’organisme :
on le retrouve dans les huiles, d’où la nécessité que nos athlètes consomment de
façon journalière 2 cuillérées à café d’huile (dans la vinaigrette par ex) ; mais pas
plus.
- Un demi « L » animal : présent dans les graisses animales (beurre, et dans toutes
les sauces) mais surtout caché dans les viandes rouges en particulier.
Il sera donc limité le plus possible (un carré de 10 à 20 g de beurre /jour), mais
amènera par contre le cholestérol nécessaire (en particulier pour la formation des
hormones stéroïdes).
L’athlète ne délaissera pas non plus sa ration hydrique (2 l d’eau / jour au minimum).
Elle sera augmentée lorsque la sudation sera plus importante ou/et d’autant plus que
la ration calorique sera hyper- glucidique. Il surveillera son hydratation par le suivi
de son poids et de la concentration de ses urines. En effet, un athlète qui n’aura pas, le
lendemain d’une séance d’entraînement intensive ou longue, récupéré son poids initial et
des urines claires, devra donc augmenter ses apports hydriques pour compenser cette
déshydratation.
Ration de compétition
Ration de récupération
Ration d’entraînement
Capitale car ration de tous les jours. Elle doit obéir aux règles déjà citées
Ration de compétition
Ingestion de sucres rapides (index glycémique élevé) dans l'heure qui précède la
compétition entraîne une hyper insulinémie. Or l'insuline inhibe la lipolyse et s'opposera
à une utilisation optimale des acides gras (donc à éviter).
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Ingestion de caféine à haute dose (200 à 300 mg = 3 tasses), dans l'heure qui
précède et si elle est supportée permet de privilégier la lipolyse et l'utilisation des
acides gras.
Éviter les protéines et les graisses qui se digèrent plus lentement et n'apportent pas
souvent d'énergie exploitable pendant l'exercice.
Préférer un repas à base de pommes de terre cuites à l'eau dans leur peau ou des
pâtes.
Exemple
Riz ou pâtes ou pomme vapeur; viande grillée ou hachée; jaune d’œuf; fruit mûr ou
cuit. Thé ou café léger (à éviter chez les anxieux).
Ration d’attente
suivantes:
- légèrement sucrée
La sensation de soif chez l'enfant n'est pas indicative et dès que la réduction
pondérable atteint 1 à 2 %, sa performance physique et ses capacités intellectuelles
sont diminuées.
Ration de récupération
Juste après l’effort : Buvez de l’eau bicarbonatée ou gazeuse, pour limiter les effets
néfastes des déchets acides libérés dans les muscles (douleurs, courbatures)
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CONCLUSION :
La diététique est une des pièces maitresses pour obtenir la performance. Rester
fidele aux habitudes ; Eduquer convenablement le sportif ; pas d’alimentation miracle
mais alimentation équilibrée.
Les différentes rations décrites, permettent si elles sont bien suivies, d’éviter des contre-
performances et de faire « fructifier » au mieux les heures d’entraînements passées sur les
stades et sur les routes.
Rappelons enfin que notre énergie est d’origine alimentaire. Elle provient donc des glucides,
des lipides et des protéines.
L’énergie est stockée sous la forme d’un composé hautement énergétique: L’ATP
Les glucides apportent environ 4kcal d’énergie/g, les lipides 9kcal d’énergie/g, et les protides
4kcal/g. Mais l’énergie d’origine glucidique est plus facilement disponible que les protéines et
les lipides.
Notons enfin que le sportif doit boire sans soif, et la boisson doit être légèrement sucrée et
froide (13°-15°) pour une meilleure et rapide absorption.
DR TCHIOUAKE ADAMOU
MEDECIN DU SPORT
« Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires dont le but est de
compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de
nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls
ou combinés, commercialisés sous forme de dose normale. »
Les compléments alimentaires sont définis comme des produits destinés à être
ingérés en complément de l'alimentation courante afin de pallier l'insuffisance réelle
ou supposée des apports journaliers recommandés(AJR). Pour cette raison, ils ne
doivent être consommés que lorsque l'organisme en a réellement besoin.
Le goût est un facteur important, il ne doit pas être trop sucré mais doit avoir un goût
agréable, et pas acide. Pour bien choisir il est conseillé de tester la boisson
auparavant, à l'entraînement.
Un bon compromis est incarné par une nouvelle vague de produits dits énergisants.
Ce type de boisson est à mi-chemin entre la boisson dite énergétique et la boisson
isotonique ou sportive.
• Nutraperf :
• Powerade composée de :
• Red Bull
Les boissons énergisantes (de type Red Bull) ne sont pas des boissons
énergétiques de l’effort. Ces dernières répondent à des critères nutritionnels bien
précis et adaptés à l’effort, que ce soit pour l’apport énergétique, pour les apports
en oligoéléments, et pour les propriétés osmotiques (facilité de digestion et
assimilation des nutriments).
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Une boisson est dite isotonique lorsqu’elle est de pression osmotique sensiblement
égale à celle de du plasma sanguin. En termes simplifiés, il y a isotonie lorsque la
densité de la boisson est proche de celle du sang. Cette propriété permet de rendre
optimale son absorption au niveau de l’intestin. Si la boisson a une concentration
inférieure à celle du plasma sanguin, on dit qu’elle est hypotonique (par rapport au
sang) et, dans le cas inverse, qu’elle est hypertonique.
Elle correspond à la pression minimum qu’il faut exercer pour empêcher les
échanges entre deux liquides de densité différente séparés par une membrane semi-
perméable. Une membrane semi-perméable laisse passer les molécules d’eau,
suffisamment petites, mais pas les substances contenues dans le liquide.
DR TCHIOUAKE ADAMOU
MEDECIN DU SPORT