Département d’électronique
RIL – 2020/2021
Message Numérique (ou numérisé) transmis au travers d’un support (physique) Analogique
Cela peut se faire par exemple pour des signaux numériques en utilisant un modem dit à
bande de base. Celui-ci utilise directement des supports physiques de types métallique (paires
torsadées ou câble coaxiaux) ou fibre optique.
La transmission en bande transposée (sur Fréquence Porteuse f0) dite aussi modulation
consiste à transmettre le signal de l’information en lui faisant subir une modification préalable
de son spectre.
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Signal transmis réel de type passe bande. (‘spectre’ autour de f0, nul en 0 Hz)
• Message: • Message:
fonction continue du temps serie de symboles (discrets),
avec une infinite de valeurs pris dans un alphabet fini
possibles (bits si N=2) connu a la
(<-> information analogique) reception
• Critere de Qualite : • Critere de Qualite :
fidelite, Rapport Signal a Taux d’Erreur Binaire (TEB)
Bruit (RSB)
D. Chaîne de transmission
D’un émetteur ;
D’un canal de transmission ;
D’un récepteur.
Emetteur Canal de
Source Récepteur Destinataire
Transmission
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Une ligne de transmission est une liaison entre les deux machines. On désigne généralement par le
terme émetteur la machine qui envoie les données et par récepteur celle qui les reçoit. Les
machines peuvent parfois être chacune à son tour réceptrice ou émettrice (c'est le cas généralement
des ordinateurs reliés par réseau).
La ligne de transmission, appelé aussi parfois canal de transmission ou voie de transmission, n'est
pas forcément constituée d'un seul support physique de transmission, c'est pourquoi les machines
d'extrémités possèdent chacune un équipement relatif au support physique auxquelles elles sont
reliées.
Le débit binaire
Ce débit caractérise la vitesse de transmission d’un signal sur le canal. Il s’agit du nombre de bits
(N) (c'est-à-dire de 0 ou de 1) pouvant être transmis par unité de temps t :
N
D avec N en bits, t en s.
t
L’atténuation
Lors de la transmission d’un signal par un canal, il se produit une perte de puissance au fur et à
mesure de la propagation du signal.
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Soit Pe la puissance fournit par l’émetteur (en W) et Pr celle reçue par le récepteur (en W) alors
l’affaiblissement A d’un canal de transmission s’exprime :
Pe
A 10.Log
Pr
A
a où L est la longueur du canal de transmission
L
a s’exprimera en dB.m-1
Loi de Nyquist :
Un signal passant dans un filtre passe bas de bande passante W peut être reconstruit en faisant
exactement 2W échantillons/sec. Dans un environnement sans bruit, le débit maximal dépend
uniquement de la bande passante du signal.
La bande passante d'une voie de transmission est l'intervalle de fréquence sur lequel le signal ne
subit pas un affaiblissement supérieur à une certaine valeur. Une ligne de téléphone a par
exemple une bande passante comprise entre 300 et 3400 Hertz environ pour un taux
d'affaiblissement égal à 3db.
La capacité d'une voie est la quantité d'informations (en bits) pouvant être transmise sur la voie en 1
seconde. D’après la loi de Shannon on peut exprimer la capacité de la manière suivante :
C = W log2 (1 + S/N)
Avec C capacité (en bps), W La largeur de bande (en Hz), et S/N représente le rapport signal sur bruit
de la voie.
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Les supports physiques de transmissions sont les éléments permettant de faire circuler les
informations entre les équipements de transmission. On classe généralement ces supports en trois
catégories, selon le type de grandeur physique qu'ils permettent de faire circuler, donc de leur
constitution physique :
les supports métalliques permettent de faire circuler une grandeur électrique sur un câble
généralement métallique ;
les supports optiques permettent d'acheminer des informations sous forme lumineuse ;
les supports aériens désignent l'air ou le vide ; ils permettent la circulation d'ondes
électromagnétiques ou radioélectriques diverses.
Selon le type de support physique, la grandeur physique à une vitesse de propagation plus ou
moins rapide (par exemple, le son se propage dans l'air à une vitesse de l'ordre de 300 m/s
alors que la lumière a une célérité proche de 300 000 km/s).
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La fibre optique utilise le phénomène physique de la réflexion totale : la lumière est « piégée »
dans le cœur et se propage en se réfléchissant à l’intérieur.
Les fibres multimodes ont été les premières fibres optiques sur le marché. Le cœur de
la fibre optique multimode est assez volumineux, ce qui lui permet de transporter
plusieurs informations (plusieurs modes) simultanément. Il existe deux sortes de fibre
multimode : celle à saut d’indice et celles à gradient d’indice. Les fibres multimodes
sont souvent utilisées en réseaux locaux.
La fibre monomode a un cœur très fin et ne peut transporter qu’un seul signal, à une
distance beaucoup plus longue que celle de la fibre multimode. Elle est utilisée dans
des réseaux à longue distance.
Le support de transmission est une onde électromagnétique de longueur d’onde comprise entre
10-3 m et 104m :
G. Types de transmission
Les données sont généralement transmises en série, c’est-à-dire que les informations
numériques (voix, données, . . .) sont envoyées bit par bit, à l’inverse de la transmission en
parallèle dans laquelle plusieurs bits sont envoyés en même temps. Cette dernière technique
requiert au moins une paire de fils pour chaque bit transmis en parallèle et une logique plus
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complexe. Les coûts de tels câbles et des composants associés sont trop importants pour
envisager de la mettre en œuvre dans le cadre des réseaux longues distances.
Les communications numériques reposent sur la capacité des émetteurs et des récepteurs à
connaître le début et la durée de chaque bit transmis afin de déterminer la valeur binaire de
l’information. De plus, les signaux peuvent être altérés par affaiblissement ou
consécutivement à des perturbations électromagnétiques. Pour permettre la synchronisation de
l’horloge du récepteur sur celle de l’émetteur, deux approches sont utilisées : la transmission
asynchrone et la transmission synchrone.
Transmission asynchrone
Cette première méthode consiste à transmettre les bits par groupes, appelés caractères, de 5
à 8 bits, ce qui permet au récepteur de se synchroniser au début de chaque caractère. Quand
aucun caractère n’est transmis, la ligne est en état d’attente. Cet état est représenté par un
signal continu de valeur 1, c’est-à-dire une tension négative. L’intervalle de temps qui sépare
l’envoi de chaque mot est aléatoire et dépend de l’émetteur. Le début d’un caractère est
signalé par une valeur binaire 0 (bit start) suivie de 5 à 8 bits composant le caractère. Un bit de
parité suit le caractère et permet de détecter une erreur de transmission sur le principe suivant :
l’émetteur positionne ce bit à 1 si le nombre total de valeurs binaires 1 présentes dans le
caractère (et y compris le bit de parité lui-même) est pair. Une autre convention positionne ce
bit si le même nombre total est impair. On distingue alors la parité paire et la parité impaire.
Un dernier bit, appelé bit stop et de valeur binaire 1, clôt le groupe de bits transmis. Ce bit
est en réalité du même niveau de tension que le signal représentant l’état d’attente. L’émetteur
transmettra donc ce signal jusqu’au prochain caractère à émettre, la longueur du signal étant
d’au moins 1 à 2 équivalents temps bits.
Cette méthode autorise des divergences d’horloge de l’ordre de 5%. Par exemple, si le
récepteur est 5% plus lent ou plus rapide que l’émetteur, l’échantillonnage de 8 bits
d’information sera décalé de 45% mais sera toujours correct. Les composants sont donc
simples à fabriquer et donc bon marché.
Par contre, l’inconvénient de cette méthode est dû au surcoût, appelé overhead, c’est-à-dire au
nombre de bits de contrôle (de 2 à 4) nécessaires pour transporter un caractère. Par exemple,
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pour transporter un caractère de 8 bits il faut ajouter un bit start, un bit de parité (conseillé,
bien qu’optionnel), un bit stop de longueur 2, soit en tout 4 bits supplémentaires, ce qui
représente un surcoût de près de 33%. Au mieux, l’overhead est de 20% pour 8 bits de
données transmis sans parité.
Transmission synchrone
La dernière méthode est la plus utilisée car elle permet d’utiliser moins de fils.
Ce type de transmission implique un autre niveau de synchronisation pour déterminer le début
et la fin d’une trame. Un préambule, et subsidiairement un postambule, doivent être générés au
début et à la fin d’une trame. De plus, le bit de parité ne suffit plus pour détecter les erreurs,
car le nombre de bits est trop important.
Il est à noter que la mise en œuvre d’un protocole asynchrone est possible sur une ligne
synchrone, mais le débit de cette dernière doit être quatre fois plus élevé que celui désiré pour
l’asynchrone.
En règle générale, le récepteur doit reconstituer l’horloge si elle n’est pas transmise. Il utilise
pour cela des techniques de récupération d’horloge ou récupération de rythme qui permettent
d’extraire celle-ci à partir du signal reçu.