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L’aide à la décision se définit comme l’ensemble des techniques permettant à une personne
donnée d’opter pour la meilleure prise de décision possible. L’aide à la décision est principalement
utilisée dans les domaines tels que la finance et la banque, l’administration, l’informatique, la gestion
des ressources humaines ou la politique.
Il est utile de bénéficier d’outils simples permettant de vérifier et d’analyser rapidement les
informations afin de pouvoir prendre la décision à priori la plus adaptée à un instant donné et ceux, sans
nécessairement avoir des connaissances poussées en informatiques ou en mathématiques.
Les outils d’aide à la décision visent à cela. L’arbre de décision, un modèle de décision, le
tableau de bord, le diagramme de PARETO et d’autres méthodes d’aide à la décision permettent de
fournir l’information, mais aussi de choisir parmi plusieurs solutions potentielles selon des critères
établis, la solution appropriée. Ces outils aident le décideur à formuler un choix de façon plus
transparente et plus robuste.
Il est question de prendre une décision permettant de régler un problème.
Le problème consiste ainsi à prendre une décision répondant à un certain nombre d’exigences.
La décision consiste à sélectionner la solution la plus adaptée par rapport à des critères déterminés
pour un problème donné.
En fait, entre la solution des problèmes et la prise de décision, il n’existe qu’une petite
différence.
Résoudre un problème signifie faire des choix d’actions judicieux dans l’objectif de résoudre
une difficulté de quelque nature qu’elle soit.
Cependant prendre une décision ne signifie uniquement pas de faire un choix entre plusieurs
solutions possibles ou potentielles.
Les étapes qui permettent de faire un choix adapté sont essentiellement les mêmes pour résoudre les
problèmes que pour prendre des décisions.
Ecart de situation = Situation actuelle-Situation souhaitable
Les 7 étapes à franchir pour pouvoir prendre une décision :
1. Identifier les données de base pour la prise de décision
2. Rassembler toutes les données nécessaires pour y parvenir
3. Analyser les données
4. Repérer les différentes phases de l’action à entreprendre
5. Identifier les différentes contraintes consécutives à chacun des choix possibles
6. Evaluer les choix éventuels
7. Sélectionner une phase d’action pour passer de l’analyse théorique aux actes pratiques
En général, dans le monde des affaires, la présence d’un problème est annoncée par des preuves
tangibles : objectifs non atteints, taux absentéisme élevé, taux élevé de mouvement des personnels,
dépenses excédents des revenus, réduction croissante du nombre de client de l’entreprise… Ce sont là
des symptômes permettant de diagnostiquer des problèmes dans l’entreprise. Trop souvent, les
dirigeants voient les symptômes et se précipitent sur des solutions qui ne tiennent pas la route avant de
rechercher la cause adhérente.
D’une manière générale, le management décisionnel est une affaire de management de l’information et
des ressources humaines dans une entreprise.
Sur le plan technique, de nouveaux besoins et des tendances se sont dessinés en matière de pilotage et
de mesure de performance.
Des tableaux de bord et des indicateurs de performances sont nécessaires.
L’évolution des systèmes d’information s’est orientée vers les portails d’entreprise, la gestion
de la relation client CRM (Customer Relationship Management), la chaine logistique et les ERP
(Enterprise Resource Planning).
Dans le cadre du projet de tableau de bord, la conduite de changement est le principal facteur de réussite.
Management des organisations
• Processus de prise de décision pour le pilotage, importance des prises de décisions en temps réel
• Importance des prises de décisions imparties
• Pilotage et évaluation de toutes les formes de performances.
On a besoin d’un pilotage de l’entreprise orientée client : il est nécessaire de gérer une entreprise réactive
orientée client.
Pilotage : il y a les outils d’aide à la décision :
• Informatique décisionnelle
• Utilisation des tableaux de bord pour une meilleure prise de décision
• Utilisation de la Business Intelligence
Diriger une organisation c’est exercer un pouvoir de décision. Cela consiste essentiellement à
exercer ou déléguer un pouvoir de décision.
L’étude de la notion de décision permet de souligner que décider c’est avant tout exercer des choix
dans le cadre d’objectifs et de contraintes.
Décider c’est prendre des choix en relation avec des objectifs de développement de
l’entreprise, et les choix doivent dépendre du contexte.
Notre premier problème c’est ceci : Comment prendre une décision dans l’urgence.
Pour la prise de décision dans l’urgence (temps chronométré), il faut bien analyser le
problème, passer en revue les différentes solutions à la lumière de critères de choix bien défini,
pondérer ces critères dans une grille d’évaluation etc.
Sauf que lorsqu’on n’a que 5 minutes pour choisir entre plusieurs alternatives, la méthode
complète est inapplicable. Et dans la vie d’un entrepreneur ou d’un manager, cette situation est presque
quotidienne. Comment procéder en cas d’urgence ?
Ne pouvant pas explorer toutes les données du problème, et ne pouvant pas évaluer précisément
la portée de toutes les solutions possibles, il faudra se reposer sur son intuition ou d’en rationalisant ses
choix. Ce va et vient entre rationalité et instinct aidera à tirer le meilleur parti de soi-même pour pouvoir
décider avec efficacité.
L’idée est d’alimenter son cerveau en informations concrètes et de s’en remettre à son choix.
Le mécanisme de décision échappe souvent à notre conscience car il exploite des signaux que
nous ne percevons pas volontairement.
Il y a 4 étapes à franchir pour la prise de décision dans l’urgence :
• Prendre du recul (pour bien décider on doit savoir arrêter tout ce que l’on fait pour le moment
et se concentrer totalement sur la question à résoudre. L’objectif est d’avoir un esprit libre et
disponible pour modéliser toutes ces ressources intellectuelles. Et comment faire ?
Les techniques de visualisation fonctionnent bien.
On peut par exemple imaginer qu’on se trouve dans une pièce encombrée (la situation présente)
et que l’on change pour une autre pièce peinte en blanc qui est vide.
En d’autres termes, on doit se détacher de ses préoccupations du moment.
• Quel est le problème ou la situation :
Analyser rapidement les tenants et les aboutissants du sujet, c’est-à-dire identifier les acteurs
concernés. La fameuse méthode de QQOQCPC sera utile pour cette phase. En quelque questions
cerner les éléments essentiels du problème et il faudra dégager les enjeux principaux. Il ne faut
pas se perdre dans les détails inutiles. If faudra isoler le problème des éléments superflus.
• Quelles sont les principales solutions ? Il faudra identifier et hiérarchiser les réponses que l’on
peut apporter au problème.
Pour chaque alternative, il convient d’évaluer les gains (bénéfices), leurs coûts d’obtention ainsi
que les pertes ou les renonciations.
Le cout d’obtention est souvent négligé alors qu’il peut faire pencher la balance d’une solution
à une autre.
On doit se poser des questions comme : qu’est ce que je vais gagner en choisissant cette
solution ; combien cela va-t-il me couter ; que vais-je perdre avec ce choix ? Là aussi il ne faut
pas se plonger dans des précisions inconsidérées. Il faudra rester à un niveau d’analyse suffisant
pour garder sa lucidité
• Analyse monocritère d’aide à la décision : c’est une méthode adaptée s’il y a un point de vue
unique ou encore s’il y a des points de vue multiples non conflictuels
• Analyse multicritère d’aide à la décision : permet de trouver une solution appropriée à un
problème quand le problème ne dépend pas d’un seul critère mais d’un ensemble de différents
critères.
Pour trouver la meilleure solution possible en utilisant L’ANALYSE MULTICRITERE, il
convient d’opérer avec 4 étapes :
1. Dresser la liste des actions potentielles par rapport au problème considéré
2. Dresser la liste des critères à prendre en considération
3. Etablir un tableau des performances, avec des coefficients (critères à
HIERARCHISER)
4. Agréger les performances
C’est lors de cette dernière étape que l’on peut observer les variations entre les différentes
méthodes d’analyse multicritère. Cela pose donc un problème avec cette méthode de stratégies quand
les décideurs sont notamment multiples. Les données statistiques ont donc leurs rôles à jouer dans la
prise de décision en fonction des données disponibles. Des outils informatiques peuvent être ajoutés et
utilisés pour effectuer ce type d’analyse.
Exemple : Logiciel R, SPSS ou SAS
Herbert SIMON, Prix Nobel, a effectuée des recherches sur le processus de prise de décision et
qui a aboutit sur à thèse sur la rationalité limitée : c’est la procédure qui doit être optimale et non pas le
calcul des solutions contrairement aux outils d’optimisation. Ainsi on ne veut plus uniquement chercher
l’optimalité d’une solution, mais d’une solution satisfaisante qui peut être appliquée.
Certains outils de prise de décision peuvent être exercés en utilisant 3 étapes :
• Le pré-diagnostic
• Le diagnostic
• L’étude de la faisabilité
Le pré-diagnostic est réalisé dans le but de sensibiliser l’entreprise. Il consiste à effectuer un
rapide état des lieux de l’entreprise dans sa globalité. Cette étape, assez courte est essentielle afin de
pouvoir identifier les enjeux et guider les étapes suivantes.
Le diagnostic est une analyse approfondie de la situation de l’entreprise permettant d’établir la
liste des solutions techniques et/ou organisationnelles envisageables et qui seront proposées aux
dirigeants. Le diagnostic doit être le plus exhaustif possible afin de fournir au demandeur le plus de
solutions possibles de manière très détaillé pour qu’il puisse faire son choix.
L’étude de faisabilité : cette étude est indispensable pour la définition précise d’une solution
technique. Cela permet de savoir si la décision prise par le demandeur est effectivement réalisable, ou
si elle relève de l’utopie.
Les 2 dernières étapes sont les plus coûteuses.
20/05/19
Comment décider rapidement et simplement en entreprise
Prise de
décision
Temps
Aspects émotionnels et caractère individuel (Intuition)
Optimisation multicritère
Prise de décision en entreprise<==> Conseil d’Administration de l’entreprise
Etape 1 : Etude du problématique et de son domaine ainsi que son étendue
Etape 2 : Solutions éventuelles
Etape 3 : Pour chaque critère d’évaluation il faudra hiérarchiser les solutions proposées
Critère : Outil technique pour évaluer l’importance et les enjeux d’une solution
Préférence : Choix entre deux alternatives
Pour chaque critère on donne une note allant de 1 à 10 pour les alternatives.
On doit attribuer une note pondérée c’est-à-dire avec coefficient d’importance.
Etape 4 : Ensuite pour chaque modèle il faudra évaluer les notes obtenues en tenant compte des
pondérations. Le modèle gagnant est celui qui a obtenu la meilleure note globale.
Outils d’aide à la décision :
1. Matrice d’Aide à la décision
2. Arbre de décision
La MATRICE D’AIDE à la décision permet d’identifier les solutions qui sont adaptées à un
problème de management décisionnel en entreprise.
Comment faire un choix pertinent (approprié) par rapport à des critères d’évaluation ?
La matrice d’aide à la décision est efficace pour hiérarchiser et choisir l’alternative ou le choix
le plus approprié par rapport à un problème donné dans une entreprise.
Exemple de choix de fournisseurs : dans cet exemple on doit sélectionner un fournisseur, et le
problème se pose pour départager les candidats.
Cette situation est classique lorsque de nombreux paramètres entrent en ligne de compte dans la
décision finale.
Va-t-on opter pour le moins cher ?
Quel est le fournisseur qui est capable de s’engager sur le respect des délais ?
Quel est la société la plus solide financièrement ?
Toutes ces questions nécessitent des solutions, car il n’est pas facile d’appréhender tous ces critères
de choix. C’est là qu’intervient la matrice de décision.
La matrice de décision facilite la sélection en rationalisant et en synthétisant le poids de chaque
facteur pour évaluer les alternatives possibles.
Dans le cadre d’une résolution de problème, la matrice décision est un outil qui permet d’analyser
l’importance de chaque élément en fonction des critères, notamment dans l’objectif d’évaluer les
alternatives éventuelles.
Décision stratégique
Décision
opérationnelle Chef de service
Il faut également tenir compte de la portée de la décision à prendre à court moyen et long terme.
• Les données opérationnelles sont traitées éradiquèrent à partir de sources hétérogènes : fichiers
plats, fichiers Excel, base de données à partir d’Oracle ou SQL Server, le service web, les
données massives qui sont stockées dans un entrepôt de données.
• Les données restructurées, enrichies, agrégées, reformatées, nomenclaturées pour être
présentées à l’utilisateur sous une forme sémantique qui permettent aux décideurs d’interagir
avec d’autres données sans avoir à connaitre leur structure de stockage physique, le schéma en
étoiles qui permet de répartir les faits et les mesures selon les dimensions hiérarchisées, de
rapports pré-préparés paramétrables, tableaux de bords plus synthétiques et interactifs.
• Ces données sont livrées aux divers domaines fonctionnels (direction stratégique, finance,
production, comptabilité, ressources humaines etc.) à travers un système de sécurité ou de
datamart spécialisé à des fins de consultations, d’analyse, d’alertes prédéfinis, d’exploration de
données etc.
L’informatique décisionnelle d’intègre dans l’architecture plus large d’un système d’information,
mais n’est pas un concept concurrent de management du système d’information.
Au même titre que le management relève de la sociologie et de l’économie, relève de l’informatique
et constitué de deux domaines radicalement différents que sont le management et l’informatique.
Afin d’enrichir le concept avec ces 2 modes de pensées, il est possible d’envisager un versant orienté
ingénierie de l’informatique portant le nom d’informatique décisionnelle, et un autre versant servant
plus particulièrement les approches de gestion appelées management des systèmes d’information.
• Sélectionner des données relatives à telle période, telle production, tel secteur de
clientèle etc.
• Trier et regrouper ou répartir ces données selon les critères de leurs choix
• Réaliser divers calculs tels que les totaux, les moyennes, les écarts, la comparaison
d’une période à une autre…
• Présenter les résultats d’une manière synthétique ou détaillée, le plus souvent sous
forme graphique selon les besoins ou les attentes des dirigeants d’entreprises.
Les programmes utilisés pour le REPORTING permettent de reproduire de période en période
les mêmes sélections et les mêmes traitements, et de faire varier certains critères selon les besoins de
l’analyse. Mais le REPORTING n’est pas proprement parlé une application d’aide à la décision.
L’avenir appartient plutôt aux instruments de type tableau de bord, ces instruments étant occupés de
fonctions d’analyses multidimensionnelles de type OLAP.
La fonction OLAP qui peut être obtenu de différentes façons par exemple via une base de
données relationnelles R-OLAP ou multidimensionnelles M-OLAP.
Les datamarts et/ou les datawarehouses peuvent ainsi permettre via les OLAP de calculer des
éléments de statistiques recoupant des informations relatives à différentes activités.
L’interopérabilité entre les systèmes d’entrepôt de données, les applications informatiques ou
de gestion de contenu, et les systèmes de REPORTING est réalisé grâce une gestion de métadonnées.
Les fonctions essentielles de l’informatique décisionnelle
Un système d’information décisionnelle doit être capable d’assurer quatre fonctions
fondamentales : la collecte, l’intégration, la diffusion et la présentation de données. A ces quatre
fonctions s’ajoute une fonction d’administration soit le contrôle du système d’information
décisionnelle lui-même.