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Simulation d’un amplificateur


Miller sous Cadence

Préparé par :
Safae BATITI
Hicham BOUZEKRI

2002/2003
Tables des matières

Introduction générale :
1. Fonction d’amplification
2. Caractéristiques principales
3. Amplificateur suiveur

Simulation de l’amplificateur Miller sous Cadence :


Objectif
Le logiciel Cadence :
1. Généralités
2. Lancement du logiciel Cadence
Saisie de schéma de l’amplificateur Miller :
1. Gestion de la vue schematic
a. Création d’une librairie
b. Copie de la cellule ampli_miller_to_finish
2. Description des différents étages constituant
l’amplificateur
3. Insertion de composants dans la vue schematic
4. Création des fils
5. Ajout de la pin de sortie
6. Vérification du schéma
L’environnement de la simulation :
1. Simulation DC :
a. Type d’analyse
b. Paramètres de la session
c. Le Set Up
d. Visualisation des résultats
e. Lancement de la simulation
f. La fenêtre des formes d’ondes
g. Travail demandé
2. Simulations temporelle transitoire et fréquentielle
a. Analyse transitoire
b. Analyse fréquentielle
c. Travail demandé
Conclusion
Annexe
Introduction générale

1. Fonction d’amplification :

La fonction amplification est l’une des plus essentielles en électronique


analogique. Le signal appliqué à l’entrée se fait par une source, se trouve augmenté en
sortie alimentant une charge. La source peut être, par exemple, une antenne, un capteur
ou un circuit électronique qui fournit un signal analogique. La charge est souvent
représentée par une résistance. Elle peut être, par exemple, un haut−parleur, un système
de déviation du faisceau d’électrons d’un oscilloscope. L’amplification est nécessaire
quand la puissance du générateur d’entrée n’est pas suffisante pour inciter la charge.
Le dispositif utilisé pour ce fait est l’amplificateur opérationnel qui permet :
L’amplification d’un signal selon un gain préalablement calculé;
De comparer un signal selon une référence donnée;
L’obtention d’une bascule bistable;
De calculer l’iintégral d’un signal;
De calculer la dérivée d’un signal;
La faculté d’opérer arithmétiquement (l’addition et la soustraction des
divers signaux).

2. Caractéristiques principales :

Gain en tension très élevé;


Impédance d’entrée très élevée ( de l’ordre de Mw);
Impédance de sortie faible ( une centaine d’w);
Temps de montée très rapide;
Reproduction du signal sans distorsion;
Large bande passante;
Alimentation basse tension symérique ou asymétrique.

3. Amplificateur suiveur :

C’est un cas particulier de l’amplificateur sans inversion, il n’amplifie pas en


tension : Vs= Ve mais posséde une très grande résistance d’entrée et une très faible
résistance de sortie. Et c’est aussi un montage tout simple de gain unité dont la seule
fonction est l’adaptation d’impédance. Ce circuit est utilisé en amont et en aval d’un
montage pour bénéficier d’une impédance d’entrée très grande et en sortie d’une
impédance de sortie très basse.

Le but de cette manipulation est de simuler un amplificateur Miller (suiveur). Le


schéma interne est imposé. Et pour faciliter sa polarisation, il est polarisé en courant.
Simulation de l’amplificateur Miller
sous Cadence

Objectif :
L’objectif alors de ce TP est de :
* Initier au simulateur de Cadence;
* Approfondir l’utilisation du logiciel ;
* Vérifier le cahier des charges de cet amplificateur en le
simulant;
L’outil Cadence est un environnement intégré qui propose un ensemble
de logiciels répondant à la quasi totalité des besoins dans les domaines suivants
(voir annexe) :
Conception de circuits intégrés,
Simulation de haut niveau,
Ou bien encore du dessin « full custom » d’un circuit.

Le logieciel Cadence :

1. Généralités :

Le logiciel Cadence est un environnement unifié pour l’utilisation des outils


informatiques d’origines diverses. Il permet au concepteur d’utiliser ces outils, avec une
interface unique pour saisir, partager, communiquer et afficher des informations.
Le fonctionnement d’un ASIC dépend des caractéristiques physiques du circuit
réalisé par le procédé de fabrication. La première décision de conception est de choisir la
technologie de fabrication de son circuit.
Le fondeur utilise un procédé de fabrication ( appelé « technologie » ) dont il
maîtrise les étapes technologiques. Ce procédé va donner aux dispositifs des
caractéristiques particulières : comme le ß d’un transistor bipolaire ou le Cox d’un
transistor MOS. Il va également imposer des contraintes comme la longueur minimale de
grille d’un transistor MOS.
Le fondeur fournit un fichier technologique (Design Kit) qui fournit à Cadence
ces informations. Il peut aussi fournir des standard cells (cellules élementaires telles un
transistor ) ou des outils spécifiques au concepteur.
Dans notre cas, on va utiliser Cadence avec le Design Kit hcmos8d caractérisé
par une longueur minimale de grille de 0.18um.

2. Lancement du logiciel Cadence :

Avant qu’on puisse lancer Cadence, il y a des fichiers de configuration dont on a


besoin dans notre répertoire de travail. Ces fichiers déterminent l’environnement dans
lequel Cadence travaille et les librairies qu’on doit inclure dans la session courante. Afin
de configurer l’environnement de ce TP, il faut se référer à la documentation
« Préparation des environnements des TPs en microélectronique » qui se trouve dans
le même repértoire que celui qui contient ce TP. Une fois l’environnement est mis en
place et qu’on est sur le compte de travail, à partir d’une Console on tapera:
> icfb &
Après environ une minute, la fenêtre principale de Cadence qui s’appelle CIW
(Command Interpreter Window) est affiché en bas d’écran :

Fig.1 : Command Interpreter Window [CIW]

Menu : donne accès aux commandes principales de Cadence;

Ligne de commande : on peut exécuter des commandes sans avoir recours aux
différents menus déroulants;

Ligne de rappel : vous rappelle la prochaine étape que vous devez faire pour
complèter une commande;

Historique : affiche l’historique de toutes les commandes exécutées de la ligne


de commande ou à partir des menus déroulants, ainsi que les messages d’erreurs et les
résultats d’exécution.

Ensuite, on va faire appel au gestionnaire de librairie (fig.2) qui affiche toutes les
librairies qu’il trouve dans le « search path ». Il nous donne aussi accès à tout le contenu
(Cell, CellViews...) des librairies et aux commandes pour gérer les « Cells » et les
« Views ». On pourra modifier le « search Path » en invoquant Tools −> Library Path
Editor :

[CIW] Tools −> Library Manager


Fig.2: Gestionnaire de librairies:

Sur ce gestionnaire, on a trois blocs importants : Library −> Cell −> View :

Library : elle contient les différentes bibliothèques qui à leur tour (chacune)
contiennent toutes les cellules regroupées par types High Speed (HS) optimisée
pour la rapidité et Low Leakage (LL) optimisée pour la consomation minimale et
par types de technologie H8 (0.18um) et H9 (0.13um) ...

Cell : c’est les cellules qui référent aux différentes portes. Et si on veut les classer
par catégories on a qu’à cocher Show Categories.

View : Pour chaque cellule, on a différentes vues :

Schematic : une vue pour éditer le schéma électrique et pour faire les
simulations;

Symbol : une vue sur laquelle on trouve le symbole de notre porte pour
une utilisation comme sous−ensemble dans un circuit;

Layout : c’est une description des masques avec lesquelles notre


dessin va être fabriqué;

Extracted : une vue destinée à la vérification électrique des masques;

Abstract : la vue utilisée par les outils de placement routage


automatique.
Saisie de schéma de l’amplificateur Miller :

Une cellule de cet amplificateur sous le nom de ampli_miller existe déjà dans la
bibliothèque AOP.

1. Gestion de la vue schematic :

Dans la fenêtre Library Manager, on sélectionne la vue schematic de la cellule


ampli_miller_to_finish dans la bibliothèque AOP. Comme cette cellule ne peut être
ouverte qu’en mode lecture seulement, on la copie dans une librairie qu’on a déjà créée.

a. Création d’une librairie :

On va créer une librairie dans laquelle on enregistrera les cellules et les vues
qu’on pouvait pas éditer. Par exemple, on l’utilisera pour saisir les différentes vues de
cellules pour un seul TP.
A partir de la fenêtre CIW :
1. On sélectionne : File −> New −> Library du menu principal de la
fenêtre Library Manager;
2. On nomme la nouvelle librairie et on clique sur Ok;
3. On vérifie que l’option « Attach to an existing techfile » est active
dans la fenêtre qui apparaît, on fait Ok et on choisit notre librairie technologique
(DKHCMOS8D). On observe dans la fenêtre CIW que Cadence compile le fichier
technologique pour créer la bibliothèque. On verra juste après le nom de la nouvelle
librairie se rajouter à la liste dans le Library Manager.
Il est possible de vérifier les propriétés d’une librairie en cliquant sur le nom de la
librairie dans la fenêtre Library Manager avec le bouton milieu de la souris et en
choisissant Properties. On peut remarquer qu’en cliquant avec le bouton milieu de la
souris ce même menu fait apparaître les fonctions suivantes : new, copy, rename, delete,
properties.

b. Copie de la cellule ampli_miller_to_finish :

Maintenant, on va copier la cellule ampli_miller_to_finish dans la librairie


qu’on vient de créer :
Dans la fenêtre [Library Manager], on sélectionne la cellule que l’on
veut copier et on choisit la commande Copy dans le menu Edit. Et on remplit
les champs comme il est montré sur la figure 3 :
Fig.3 : La boîte de dialogue qui permet de copier dans une librarie
et dans l’une de ses cellules une vue importée d’une autre
librairie.

Une fois ceci est fait, on clique sur la vue schématique pour y accèder. La fenêtre
Composer−Schematic (fig.4) apparaît :
Plusieurs menus sont disponibles sur la fenêtre de la fig.4 qui ont pour fonction la
visualisation ou l’édition des composants ..., on citera :

Tools : outils de conception (simulateur, routage);


Design : gestion des vues et options de l’éditeur;
Window : gestion de la fenêtre courante (Zoom..);
Edit : commandes d’édition;
Add : gestion des composants;
Check : gestion des erreurs;
Sheet : gestion des pages.
De plus, il y a une barre d’outils sur la gauche de la fenêtre qui permet certains
raccourcis.

Fig.4 : La fenêtre montrant le schéma interne de l’amplificateur Miller :

2. Description des différents étages constituant l’amplificateur Miller :

Sur la cellule ampli_miller_to_finish, on a le schéma interne de notre


amplificateur. Ce dernier est constitué de trois étages :
* Etage d’entrée différentiel (M5 et M6) : où les transistors sont de type PMOS
et montés dans une configuration de type source commune (entrée sur la grille et sortie
sur le drain) avec les deux drains reliés à une source de courant. Les charges de drain ne
sont pas des résistances, mais des charges actives constituées des transistors M0 et M1
montés en miroir de courant : Le transistor M0 est utilisé en diode (le drain est relié à la
grille) et détermine le courant de drain de M1. On démontre que le miroir de courant est
une astuce permettant de doubler le gain de l’étage d’entrée.
* Etage de polarisation : afin de limiter la distorsion de croisement des
alternances positives et celles négatives. Le courant qui entre par les grilles des
transistors M3, M4 et M10 est le même Ib.
* Etage de sortie : C’est un étage push−pull constitué de deux transistors
complémentaires qui fonctionnent en drain commun, M9 (NMOS à ajouter) pour les
alternances positives et M10 (PMOS à ajouter) pour les alternances négatives. Ces
transistors sont polarisés par l’étage de polarisation précité. C’est ces deux transistors
qu’on doit ajouter dans le schéma ainsi qu’une capacité Miller qu’on mettra entre la
grille et le drain du transistor NMOS ajouté et qui est utilisé comme capacité de
compensation dans le but de stabiliser.

3. Insertion de composants dans la vue schematic :

A l’ouverture de la vue schematic, on remarquera que le circuit interne de


l’amplificateur miller n’est pas complet : il lui manque l’étage de sortie :

Un transistor NMOS
Un transistor PMOS
Une capacité Miller

Reste donc à complèter le schéma. Ceci va se faire en sélectionnant Instance dans


le menu Add. La fenêtre suivante apparaît :

Fenêtre permettant l’insertion de nouveaux composants

A l’aide de la touche Browse, on va pouvoir sélectionner chacun des composants


manquant se trouvant dans Library Browser :
Fenêtre des librairies à partir desquelles on ajoute les composants :

Pour le transistor NMOS :


Dans le library Browser, on sélectionnera :
la librairie devices_symbol −> la Catégorie NTRANS −> la cellule
nHSmos4 −> la vue symbol.
La fenêtre de la fig.5 affiche alors les paramètres relatifs à ce
transistor (nHSmos4) et les boutons pour pouvoir modifier la position
du symbole afin de faciliter la lecture du schéma (rotation, miroir
horizontal, miroir vertical). Pour placer le symbole du dispositif sur le
schéma, il suffit de ramener le pointeur de la souris dans la fenêtre
d’édition et de cliquer sur le bouton de gauche, autant de fois qu’on
veut utiliser le dispositif dans le schéma. Les paramètres de ce transistor
sont :
w= 20um : représente la largeur de la grille du transistor;

L = 1um : représente la longueur de la grille du transistor. Son


minimum est définit par la technologie;

finger = 4 : le chiffre 4 référe au nombre de transistors qu’on


mettera en parallèle dans le but de ne pas avoir une grosse grille
une grosse source et un gros drain chose qui peut bousiller notre
substrat. Le courant qui passe dans chacun des transistors est de I/4;

number of devices in // = 2 : le chiffre 2 référe au nombre de transistors


qu’on mettra en parallèle et c’est dans le but d’avoir deux transistors de
longueur de grille minimale au lieu d’un transistor avec une grosse grille.

Fenêtre permettant l’édition des propriétés :


Pour le transistor PMOS :
De la même manière, on va placer pHSmos4 à partir de la librairie
devices_symbol, on choisit la catégorie PTRANS puis la cellule pHSmos4
suivie de la vue symbol. En suivant la même procédure que pour le NMOS, on
fera rentrer les paramètres relatifs à ce transistor qui sont :
w = 50um, L = 3um, finger = 4 et number of devices in // = 1.
Pour la capacité Miller :
Elle est principalement dûe au chevauchement de la grille avec le drain.
Pour la placer, on aura à sélectionner, dans la librairie devices_symbol et dans
la catégorie CAPACITORS, comme cellule la cdonwpol et comme vue
symbol. Elle aura pour paramètres :
c = 1p et w = 20 um
Une fois les trois composants placés, il faut fermer la fenêtre Add instance.
Si on veut avoir une vue générale du schéma dans la fenêtre d’édition, on qu’à taper « f »
ou bien à partir de la commande Fit dans le menu Window.
Il reste ensuite à relier les deux transistors avec des fils (wire).

4. Création des fils :


A partir du menu Add, on choisit la commande wire (narrow);
On pointe, avec le bouton de gauche de la souris, sur une pin d’un composant;
On tire jusqu’à la pin de l’autre composant;
On clique pour poser le fils;
Et ainsi de suite pour les autres connexions.

5. Ajout de la pin de sortie :


On sélectionne la commande Pin dans le menu Add. Et on obtient la fenêtre sur
la figure.5 :

Fig.5

On nommera notre pin dans le champ Pin Names. Et puisque c’est une pin de
sortie, on écrira « s ».
Dans le champ « Direction », on va choisir le type de pin (input, output,
input/output). Dans notre cas, c’est le type output.
Dans le champ « Usage », on choisira « schematic ».
Puis, on fait Hide pour placer la pin sur le schéma, on clique sur le bouton gauche
de la souris.
Enfin, il nous reste à relier par un fil la pin de sortie au reste du schéma de
l’amplificateur Miller.

6. Vérification du schéma :
Il faut ensuite vérifier et sauver le schéma final fig.6 :
Design −> Check and Save
La sauvegarde est nécessaire pour la démonstration. Sans cela, il ne sera pas
possible de manipuler cette cellule par la suite.

Fig.6

L’environnement de la simulation :

Le schéma du circuit à réaliser est terminé. Toutefois, il faut s’assurer qu’il n’y a
pas eu d’erreur de saisie de schéma ou de saisie de paramètres. Pour valider le circuit, on
utilise la simulation.
Or le schéma du circuit à réaliser ne suffit pas pour la simulation. D’où la
nécessité d’utiliser les cellules test_DC, test_AC et test_tran. Ces trois cellules sont des
vues schematic qui utilisent la vue symbol de l’amplificateur.

1. Simulation DC :
La simulation DC est un type de simulation qui calcule les points de
fonctionnement quand la tension d’entrée est continue et en fonction d’un paramètre d’un
circuit donné.
Pour ce type d’analyse, on sélectionne la cellule test_DC et on ouvre son
schématic. La fenêtre suivante apparaît (fig.7) :

Fig.7

Cette cellule est constituée d’un amplificateur Miller, qui est polarisé par des
sources de tension et des sources de courant. Pour lancer le simulateur:
Tools −> AnalogArtist
Cela ouvre la fenêtre ci−après :
Fenêtre à partir de laquelle on lance la simulation

Avant de lancer la simulation, il faut définir le type de simulation, sa durée et les


variables électriques que l’on souhaite visualiser.

a. Type d’analyse :

Les différents types de simulation sont accessibles grâce au menu :


Analyses −> Choose
On remarque sur la fenêtre (fig.8) qui apparaît les divers types d’analyse. Et pour
activer l’une d’entre elles, il suffit de la cocher, il apparaît un ou des cadres de
configuration propre à chaque type. Pour la première analyse, on va choisir celle DC.
Fig.8 : fenêtre permettant de paramètrer la simulation :

b. Paramètres de la session :

Dans la même figure (fig.8), on cochera Component Parameter. Il faut ensuite


définir en fonction de quel paramètre du circuit on désire visualiser l’évolution du point
de fonctionnement statique. Pour cela, il faut cliquer sur Select Component (fig.8’), puis
sélectionner le générateur de tension d’entrée dans la fenêtre schematic.

Fig.8’
Le nom du composant s’affiche automatiquement. On fera varier la valeur du
générateur de 0 à 1.8v. Et on choisira comme type de balayage (sweep) celui linéaire et
comme nombre de pas 100 (fig.8’’).

Fig.8’’
Il existe aussi des options prédéfinies de simulation qui ont été stockées. Pour les
sélectionner, on clique sur : Session −> LoadState :

Dans le champ texte State Name, on remarque la présence du nom dc. Une fois
ce nom est sélectionné, les noms de la librairie, la cellule et le simulateur correspondant
s’affichent.
Pour la sauvegarde, on choisit à partir du menu Session la commande Save
Stateet on nomme notre état dans le champ texte Save As :

c. Le Set Up :

Le choix du simulateur ainsi que le choix du directory de stockage des résultats


s’effectuent avec le menu :

Setup −> Simulator/Directory/Host

On choisit le simulateur spectre et le répertoire ~/Simulation. Il est à noter que


pour certaines simulations, il est possible de stocker les résultats dans le répertoire ./tmp
local de la machine.
Le menu Setup permet aussi de définir les bases de travail du simulateur. Par
exemple, on sélectionnera le menu Tools dans la fenêtre AnalogArtist. Puis, on choisit
Setup Corners, la commande qui permet de choisir le fichier des modèles des transistors
MOS et l’éditer. Ensuite, on clique sur Save Model File pour la sauvegarde.

d. Visualisation des résultats :

Dans le menu Output, on sélectionne la commande To Be Plotted puis la


commande Select On Schematic pour pouvoir visualiser les signaux voulus.
Dans la fenêtre Schematic, il faut cliquer sur les fils pour visualiser une tension
et sur les pins pour un courant.
Dans notre cas, on sélectionnera le signal d’entrée positive et celui de sortie de
l’amplificateur qui seront indiquer sur le schéma par deux couleurs différentes.

Une fois les différents paramètres sont définis ainsi que la durée, le pas de
simulation et les signaux à visualiser, l’environnement AnalogArtist devient fig.9 :
* Dans le champ Outputs, on a :

net7 pour l’entrée


net1 pour la sortie
* Dans le champ Analyses, on a le type d’analyse (dc), à quelles valeurs la
simulation va commencer (0v) et finir (1.8v).
* Dans le champ Design, on a les noms de la librairie, la cellule et la vue où notre
application se trouve.

Fig.9

e. Lancement de la simulation :

L’amplificateur Miller est monté en suiveur de tension. On va commencer par


simuler le montage de façon statique pour différentes tensions d’entrée. Alors, on aura à
visualiser l’entrée, la sortie et la différence de ces deux signaux.
En ce qui concerne les deux signaux d’entrée et sortie, on a déjà expliquer
comment faire. Pour la différence s−e, après sélection du fil de sortie de l’amplificateur
et celui de l’entrée positive, il faut revenir à la fenêtre AnalogArtist. On choisira dans le
menu Tools la commande Calculator (fig.10). Sur cette fenêtre, on a des expressions qui
permettent de faire entrer des données dans la calculatrice en sélectionnant les fils ou les
pins dans la fenêtre schematic et ce pour visualiser les signaux désirés. Alors, notre cas
on va choisir l’expression vs qui représente la tension de balayage et sur le schéma les
même signaux que précédemment. Puis, on appuie sur ( − ) pour pouvoir calculer la
différence. On remarquera, sur l’afficheur des résultats et des opérations, l’apparition de
l’expression : VS(’’/net1’’)−VS(’’/net7’’).
Fig.10

Après, on ouvrira la fenêtre Setup Outputs depuis la barre à droite de la fenêtre


AnalogArtist. Là, on cliquera sur le bouton Get Expression, on mettra s−e dans le
champ Name, ensuite on fera Add suivie de Ok. On revient sur AnalogArtist pour
sauvegarder l’état et faire Tools −> Setup Corners. Cette dernière est une interface
garphique de ArtistKit qui est utilisée pour générer le fichier (ModelFile) appelé
Corners et qui contient toutes les directives du simulateur pour aller chercher les
modèles. Les données dont on a besoin pour contrôler le Setup Corners, sont fournies
par Unicad 2.4 Designkits.
Pour le paramètrage des composants, on a la fenêtre ci−après qui montre les
différents librairies, familles de composants et corners avec leurs paramètres et on a qu’à
sélectionner les valeurs comme il est indiqué sur la figure 11 :
Fig.11
Une fois tout ceci est fait, on lancera notre simulation en cliquant sur la
commande Run dans le menu Simulation.
Une première fenêtre s’ouvre et indique l’avancement de la simulation. Si la
simulation est incorrecte, l’erreur est reportée dans cette fenêtre. Si non, elle affichera les
informations qu’on demande et les résultats de certains process (elle affiche un inventaire
du circuit : nombre de noeuds, de composants et d’alimentation...). Ainsi, une deuxième
fenêtre apparaît : Waveform Window.

f. La fenêtre des formes d’ondes (Waveform Window) :

C’est une fenêtre (fig.12) qui affiche les signaux à visualiser :

Fig.12

La courbe à droite représente les tensions d’entrée et de sortie du montage


suiveur. Et la courbe à gauche représente la différence de ces deux signaux.
Pour l’exploitation des résultats, il est possible de visualiser un marqueur dans la
fenêtre Waveform. Pour cela, on fait : Marker −> Crosshair Marker (A ou B). On
placera le marqueur à l’aide de la souris dans la fenêtre Waveform. Ces coordonnées
s’affichent en bas à gauche de la fenêtre.
g. Travail demandé :
Relever, sur les courbes, la plage sur laquelle l’amplificateur fonctionne
correctement comme un suiveur. Interpréter et imprimer le résultat de la
simulation.

2. Simulations temporelle transitoire (tran) et fréquentielle (AC) :


Pour les deux simulations, on aura à répéter les mêmes opérations que
précédemment et ce à partir des cellules test_AC et test_tran.

a. Analyse transitoire :
C’est la simulation en régime transitoire avec un début, une fin et une résolution
temporelle.
En ouvrant la cellule test_tran, on obtient le schéma de notre analyse.
Dans le menu Analyses, on choisit Choose : on coche la simulation de type tran
et on prend pour le Stop time 300us.
La simulation se lance de la même manière que celle DC :

test_tran
b. Analyse fréquentielle :

C’est une simulation pour un signal d’entrée alternatif avec une modélisation
linéaire autour du point de fonctionnement. Elle est uniquement basée sur l’amplitude et
la fréquence des signaux.
On sélectionne la cellule test_AC et on ouvre la vue schematic :

test_AC

Dans la fenêtre AnalogArtist, on choisit le menu Analyses puis la commande


Choose. Là, une fenêtre apparaît (fig.13) sur laquelle on va cocher le type de simulation
qui est AC et remplir les champs indiquant les valeurs initale et finale ainsi que le type
de balayage et le nombre de points par décade.
Fig.13

Puis, on revient à la fenêtre AnalogArtist, pour choisir :

Results −> Direct Plot −> AC Magnitude & Phase. Ensuite, on sélectionne la
sortie de l’AOP.
Pour séparer les courbes : celle de phase et celle de gain, on clique sur Switch
Axis Mode qui est situé sur la barre d’outils à gauche de la fenêtre Waveform.

c. Travail demandé :

* Pour l’analyse fréquentielle :

Déterminer les caractéristiques de l’amplificateur Miller :


Le gain.
La bande passante.
La marge de phase.
Donner le résultat de la simulation sous forme d’imprimé.

* Pour l’analyse transitoire :

Commenter la courbe.
Déterminer pour l’amplificateur :
Le slew rate (*)
Le setting time (**)
Imprimer une copie du résultat de la simulation

* Pour les deux analyses :

Comparer les valeurs obtenues à celles usuelles.


L’amplificateur Miller est−il performant ?

Remarques :

(*) Le slew rate est la vitesse de balayage qui représente la vitesse de montée de
la tension de sortie exprimée généralement en V/us. Elle indique la pente maximale du
signal de sortie lorsqu’on applique à l’entrée un échelon de tension différentielle de
grande amplitude qui ne provoque pas de saturation.
(**) Le setting time c’est le temps requis, après application d’un step de signal
d’entrée, pour que le signal de sortie atteigne une bande d’erreur spécifiée.
Conclusion

Ce TP a été préparé dans le but de décrire les opérations de simulation d’un


amplificateur Miller standard qui a été conçu pour certaines spécifications.
Aussi le TP avait pour objectif de familiariser le lecteur avec le logiciel Cadence
et ses outils.
En résumé, on a pu simuler l’amplificateur Miller en trois régimes de
fonctionnement qui sont l’analyse du continu (DC), l’analyse fréquentielle (AC) et celle
transitoire (tran).
Dans la première analyse, il fallait montrer que dans un certain intervalle
l’amplificateur Miller fonctionnait comme un suiveur et déterminer cet intervalle.
Dans la deuxième analyse, on devait le caractériser en relevant les valeurs du
gain, de la bande passante et de la marge de phase.
Dans la troisième analyse, on avait à déterminer la vitesse de balayage (Slew
Rate) et le setting time.
Annexe :
Introduction à Unicad/Cadence :

L’outil utilisé pour les TP de dessin de masques (TP de la porte logique et de


l’amplificateur miller) utilise le programme icfb de Cadence. Icfb est un environnement
intégré où l’on peut éditer le schéma électrique du circuit, faire sa simulation, et passer
au dessin des masques qui l’implémente.
La simulation électrique est faite en faisant appel à un autre outil : AnalogArtist.
Cet outil est présent sous forme d’élement dans le menu Tools de icfb.
Le dessin des masques se fait en faisant appel à un autre outil qui s’appelle
Virtuoso, qui est également présent sous forme d’élement dans le menu Tools de icfb.
De nos jours, il est rare d’avoir à faire un dessin des masques à partir du néant. Le
nouveau dessin des masques n’est souvent qu’une modification ou une intégration de
plusieurs autres dessins contenus dans les librairies.
icfb permet également de vérifier si le dessin des masques (Layout) effectué
corresponds aux multiples règles de dessin imposées par le fondeur. Cette dernière
procédure est appelée test DRC (Design Rules Check) et doit être effectuée à la fin de
chaque dessin des masques pour le valider.
L’autre vérification est de nature électrique, et permet de s’assurer que le dessin
des masques rempli effectivement les fonctions électriques que contenait originalement
notre cahier de charge. Ce test s’appelle le LVS (Layout Versus Schematic) et se déroule
en deux étapes: D’abord l’étape d’extraction, où l’outil reconnait automatiquement les
transistors et leur connectique. Puis une étape de vérification où l’on compare le circuit
ainsi extrait du dessin des masques au circuit original pour signaler les discordances au
concepteur du circuit.
L’avantage de icfb est de présenter un environnement de travail unie où toutes les
applications sont intégrées.
La conception microélectronique demande beaucoup de précision à l’étape de
conception pour éviter de créer sur silicium des composants qui ne fonctionnent pas selon
leur cahier de charge. C’est ainsi que des changements (même faibles) dans les
conditions d’opération (tel la température ou la valeur exacte de la tension
d’alimentation) peuvent nuire au fonctionnement normal du circuit. Le logiciel icfb (et
les outils qu’il utilise) permet de prendre en compte ces élements dans ses simulations.
Le comportement des transistors utilisés dans les circuits ST pour les divers conditions
de fonctionnement sont sauvegardées dans des librairies, qui ont été spécifiées dans
uk−conf.
Pour la conception de ses circuits, ST a modifié Cadence pour lui permettre
d’utiliser ses librairies et qui correspondent à son process de fabrication de circuits
intégrés. Le résultat est l’outil Unicad, qu’on invoque aussi en tapant icfb dans un
terminal mais qui par rapport à l’outil icfb de Cadence intégré les librairies et d’autres
applications propres à ST.

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