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d’exploitation
miniere
2012
Au nom du dieu le clément et le miséricordieux
Ce petit livre est un outil qui vous aide à travailler. Je ne veux pas qu’il
soit un moyen pour ne pas aller assister au cours.
1
Définitions :
L’exploitation minière est une opération technique qui consiste à
extraire une quantité du sol ou du sous-sol au but de sa
commercialisation.
Démarches :
Suivi d’une
Projet Planification exploitation
2
Mine :
On appelle mine toute exploitation dont le matériau extrait
appartient à ces groupes :
Combustibles fossiles :
Eléments précieux :
Carrière :
On appelle carrière toute exploitation dont le matériau extrait
s’agit de : calcaire, argile, gypse, ocre, pierre de taille (en générale les
matériaux de construction)
3
Aspects techniques :
C’est l’ensemble de paramètres entrant dans la
technologie d’extraction et d’élaboration du matériau, qui sont :
Aspects économiques :
Aspects juridiques :
4
La méthode d’exploitation s’agit en la façon de prendre ce
gisement.
- Les gisements qui ont des caractères semblables sont exploités par
des méthodes semblables.
Caractères généraux :
- morphologie du gisement.
- accidents tectoniques.
- l’hydrographie.
Caractères particuliers :
Pour le minerai :
Pour le stérile :
5
- composition, -qualité, -dureté, -solidité vis-à-vis des
pressions et des mouvements développés par les travaux
d’extraction.
Disponibilité du matériel.
Le déblocage et la soutènement.
L’environnement.
Infrastructures Méthode
d’exploitation
Matériel
Mise en œuvre
6
7
On choisit le mode d’exploitation à ciel ouvert quand le gisement
affleure à la surface ou un peu profond et aussi quand le prix de revient
est supérieur à celui de l’exploitation en souterraine.
8
Etapes d’une exploitation à ciel ouvert (C.O) :
Délimitation sur le terrain de la surface du gisement à exploiter.
Travaux d’extraction
9
1 Gradin 2 Gradin 3 Arrête 4 arrête
stérile minéralisé supérieur inférieur
5 Talus 6 Plateforme 7 Tranche 8 Axe de
du de travail d’enlevure la voie
gradin de
au front transport
de taille
10
l’avancement des travaux jusqu’à atteindre la cote finale pour lequel ce
gradin atteint la hauteur fixé dans le projet d’exploitation.
Les gradins qui reculent au cours d’une exploitation à C.O. Les gradins
autre que ceux en production en fin d’exploitation au niveau supérieur
sont limités par des plateformes étroites (0.1-0.2) H destinées à
augmenter la stabilité des talus. Ces plateformes sont appelées banquettes
et les gradins en fin d’exploitation sont appelées gradins en liquidation.
11
L’extraction englobe : l’abattage, le chargement, le transport.
12
L’abattage :
Le choix de méthode de la préparation des roches à l’abattage dépend
du type des roches, propriétés physiques et mécaniques, des paramètres
techniques des engins et des équipements miniers disponibles, des
exigences de propreté du minerai, extrait, productivité de l’entreprise
minière.
Le chargement :
l’opération du chargement consiste à charger le minerai dans l’engins
de transport pour être évacuer de la plateforme de travail vers les ateliers
de préparation mécanique (station de concassage), dans les roches tendres
l’opération de chargement est simultanée avec l’opération d’excavation
cyclique ou continue. Dans le cas d’une roche dure l’excavation se fait à
l’explosif et le chargement se fait à l’aide de chargeuses et de pelles
hydrauliques.
14
Calcul du rendement :
3 3
= , =
Le transport:
La masse minière transportée par unité du temps (heure, poste, jour)
s’appelle trafic. La distance de roulage est dépendante du type d’engins
de transport et de la pente directrice (qui correspond à la pente maximale)
se détermine par le type de transport et leurs caractéristiques.
15
- les temps morts soit réduits.
Calcul du rendement :
16
Temps de chargement du camion :
Pente de la piste :
H/L = X %
H
X%
L
Cette angle est en générale pratiquement surmontable par les camions
destinés au roulage surtout si on prenant ceux qui tournant à vide en
montée, chargés en descente (exploitation de haut en bas).
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Largeur de la piste (en ligne droite) :
r c a x=2c a c
20 à
40 cm
c
a
z
FA
W
18
W= 2 ( a + FA + FB + z ) + c ; c = z = ½ ( a + FA + FB )
On pose Yn+1 = Y1 ; Y0 = Yn
19
(X0 ;Y0 )
Y0
X0
- cas d’un nivellement par rayonnement :
N
B (XB ;YB)
XB = XA + AB.sin(gAB)
gAB
YB = YA + AB.cos(gAB)
A(XA ;YA)
h1 h2 h3 h4 h5
d1 d2 d3 20
Le recours à la méthode des ordonnées rectangulaires si la limite de la
surface est irrégulière. On localise alors un certain nombre de points à
partir d’un coté de cheminement ce qui forme autant de trapèzes. Cette
superficie s’obtient par la somme des trapèzes.
1
= ∑1 −1 1
2
-3 0 3 6
Ligne centrale
∑ 1
sera exprimé par : = 4
21
Pi : pondération de l’altitude de chaque sommet en fonction du nombre de
carrés qu’il touche.
22
Le forage des trous dans le massif de roche s’effectue à l’aide d’outils
spéciaux, selon le type d’outil on distingue 2 façons d’attaquer la roche
mécaniquement :
23
Définition (explosif) :
Un explosif est un corps ou un mélange de corps chimique pour former
un complexe susceptible de ce décomposer rapidement en libérant
brutalement une grande quantité d’énergie sous l’effet d’une impulsion
extérieur(thermique ou électrique) « énergie de pression » par
dégagement de grandes quantités de gaz et de chaleur.
Lors de l’explosion d’énormes pressions sont dégagées qui fait le travail
mécanique de morcellement. La puissance d’un explosif est
proportionnelle à la vitesse à laquelle cette décomposition s’est produite.
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Accessoires de tir :
Les détonateurs :
Le détonateur pyrotechnique: il est constitué d’un tube
d’Aluminium fermé à l’une de ses extrémités et séparer en deux par un
petit embouti qu’on appelle opercule. Sur la seconde extrémité un trou
est percé pour laisser passer les étincelles.
Tube en
Aluminium
Mèche lente
Azoture de
plomb
La pentrite
25
La pentrite Azoture de Filament Bouchon Fils électriques
plomb incandescent
Relais
retardatrice
Le cordeau détonant :
Il est constitué d’un cordeau explosif très puissant enrobé d’une gaine de
textile qui est elle-même enrobé en plastique de vitesse de détonation de
l’ordre de 7000m/s, son rôle est d’amorcer la charge explosive.
L’explosion du cordeau détonant engendre une onde de choc puissante
qui fait exploser toutes les charges placées à son contact. L’explosion du
cordeau est amorcée par un détonateur instantané hors du trou.
DEI
Le bourrage
Le cordeau
détonant
La charge
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Types d’amorçage :
Amorçage latéral :
DEI
Amorçage ponctuel :
1
Postérieur
Antérieur
(Fond du trou)
27
Détermination des paramètres :
Eléments géométriques du plan de tir :
H : hauteur du gradin.
E T : longueur du bourrage.
B
Lc : longueur de la charge .
𝜙 T
Htr : longueur du trou.
H
Htr J : longueur du sur profondeur
B : banquette.
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Le choix de l’explosif :
Géométrie du front et le nombre de rangées :
Conditions de sautage
La banquette : c’est la distance entre la première ligne du trou et
le front de taille, elle dépend des objectifs technico-économiques, de
l’explosif, de la hauteur du front.
L’amorçage : il dépend de l’explosif, il résulte des caractéristiques
de l’explosif et sa force.
La séquence d’initiation : dépend essentiellement de
l’environnement.
Paramètres secondaires :
Le rapport de maille : c’est le rapport entre l’espacement et la
banquette :(E/B).
Espacement entre trous : dans la méthode de Longefors il suppose
un espace de trou tel que E = 1.25 B , M = E x B
M=1.25 x B²=1.25x(32. )²=1280. . ² (toujours M sera égale à ce
valeur).
La sur profondeur :(J = 0.3.B )
Le bourrage (T): une règle générale : il faut que T au moins égale
à 0.7.B
29
Sur le plan de tir on définit la séquence de tir : définition de
l’emplacement des détonateurs, définition du trou d’ouverture, et
l’emplacement des raccords.
Le temps entre trous d’une même rangée :
3 x E < t (ms) <10 x E
Le temps entre rangées :
10 x B < t (ms) <30 x B
E , B en mètre
Schémas de tir :
L’élaboration d’un plan de tir avec un détonateur à retard obéit à un
principe fondamental, la chronologie des exploseurs doit être cohérente
avec la géométrie de l’abattage. Ce principe revient à dire que chaque
mine (charge) à l’instant de son départ doit disposer d’une surface de
dégagement dont l’éloignement compatible avec la charge de l’explosif.
Tir sur une rangée :
il est recommandé d’utiliser un détonateur à micro retard par trou, chaque
trou est retardé par rapport au précédent de ce délai (20 ms).dans le cas
où on a des espacements importants entre trous il faut donc augmenter le
retard entre détonateurs.
Tir sur plusieurs rangées :
Pour obtenir le bon dégagement des matériaux d’une rangée ainsi que
leurs foisonnements conventionnels il ne faut pas que la roche précédente
constitue un obstacle ( soit que son mouvement ne serait pas commencé ,
soit qu’il serait achevé).
Schémas de tir de base :
Tir ligne par ligne : ce schéma de tir peut être appliqué dans une
pure séquence d’initiation ligne par ligne avec des temps de retard
seulement entre les lignes ou dans un schéma, avec de petits retards entre
les trous, et entre les lignes de telle sort qu’il n’est pas d’interaction entre
les lignes.
Tir en V (en chevron) : dans ce schéma les retards entre trous et
lignes sont choisi de telle sort que la séquence d’initiation résulte en
forme de V, il nécessite également au moins une face libre.
30
Tir en échelon : c’est simplement la moitié du schéma en V, il
nécessite au moins deux faces libres.
Tir en diamant : c’est un schéma qu’est utilisé pour la découpe de
tranchées et des applications il n’y a pas de faces libres autour de la
foration , les blocs fragmentés remontent vers le haut avec une
augmentation de risque de projections.
31
Fonctionnement du détonateur électrique :
- envoi d’un courant électrique dans un circuit.
- échauffement de la résistance.
- allumage de la composition pyrotechnique.
- allumage d’une composition de retardement.
- allumage de l’explosif primaire et secondaire.
- si le filament rougit on a allumage de la composition par effet Joule.
E = R . I²
Si R est faible , I augmente détonateur HI (haute intensité).
Si R est grande, I diminue détonateur BI (basse intensité).
=∑ é = é
Circuit en parallèle :
=∑ é = é
32
Circuit en séries parallèles :
Une série
= é é
33
dans une carrière ou mine à C.O la stabilité des bords de la carrière
(talus) a une importance capitale dans le design de la fosse minière. En
effet toute rupture de talus conduit à des pertes économiques
catastrophiques et parfois de vies humaines. Avant tout projet minier à
C.O un calcul de stabilité des pentes de talus pendant l’exploitation et en
fin d’exploitation est recommandé pour prévenir tout risque de rupture en
définissant l’angle de talus du gradin ainsi que celui de la pente
intégratrice de la fosse finale.
Méthode de Fellinus :
Le principe : considérant un talus recoupant un certain nombre de
couches de sol de caractéristiques différentes : Ci(cohésion) ; (angle de
frottement interne) (poids volumique).
𝐶1 , 𝜑1 , 𝛾1
𝐶2 , 𝜑2 , 𝛾2
𝐶3 , 𝜑3 , 𝛾3
34
Les forces qui agissant sur cette tranche :
- poids de la tranche W.
O
Hn+1 Hn
Vn+1 Vn
Une tranche
35
Dans ces conditions le moment résistant maximal est fourni par la
valeur maximale qui peut prendre la composante tangentielle de Rn
d’après la loi de coulomb.
= ̂
∑ ̂
1
∑1 ̂ ∑1 ̂
= =
∑1 ∑1
Méthodologie de calcul de F :
36
∑1 ( )
=
∑1
= ∑
∑1
1
Dans ce cas tous les termes sont connus Fs est calculé par itération, on
prend pour F0 la valeur obtenu par Fellinius, on obtient un résultat
rapidement convergente.
---------------------------------------------------
37
Ossature d’une mine souterraine :
De point de vue structure l’ossature d’une mine est composée de 2
grandes ensembles d’ouvrages :
38
Eléments du front d’abattage :
A
A’
Mur Front d’abattage Toit
La hauteur du front :
39
La longueur du front :
La pente du front :
Cette pente est égale à la pente de la veine lorsque le front est orienté
suivant la plus grande pente(comme on dit au pendage) …Front au
pendage.
Si cette pente lui est inférieure si le front est oblique …Front oblique.
40
Les travaux d’ouverture du gisement :
41
L’accès au gisement se fait à travers des travaux de base. En tenant
compte de la profondeur du gisement et de son inclinaison, on distingue
plusieurs modes d’ouvertures :
42
Ce type d’ouverture s’adapte bien au gisement à flanc de coteau, la
galerie au jour est creusée jusqu’au minerai, il est également possible de
faire l’ouverture par puits incliné, également des descendries.
Fig 1.
Fig 2.
43
1 : recette , 2 : galerie de roulage , 3 : puits , 4 : puisard
5 : minéralisation , 6 : travers-bancs
Le champ minier :
A E B
Puits 1 Puits 2
M L K
Puits 3
D C
44
BC,AD sont les limites latérales.
AB limite en Amont.
DC limite en Aval.
Les dimensions du champ minier sont choisi à fin d’assurer à la mine des
réserves pour toute sa durée de vie atteignant plusieurs dizaines d’années.
Pour cette raison il n’est pas nécessaire d’exploiter le gisement
simultanément sur toute sa longueur suivant la pente du gît et on le divise
en parties ; comme le minerai ce trouve le plus souvent en pente on divise
le champ en bandes horizontales en direction et portant le nom de l’étage.
On peut exploiter le champ minier dans le sens du puits vers les limites
du champ, càd en chassant. en sens inverse on exploite le champ minier
dans le sens des limites du champ vers le puits d’extraction, càd en
rabattant.
45
Le projet principal de création d’une mine doit comprendre un plan
d’aménagement de terrain pour les constructions industrielles et
d’habitations.
- fixation du centre du puits par pose des repères dans les endroits
où ils ne peuvent pas être détériorés au cours des travaux pour qu’ils soit
toujours possible de trouver le centre du puits.
46
Les travaux d’analyse de sol :
En vue de déterminer les caractéristiques mécaniques et le régime des
eaux souterraines, l’emplacement de la bouche des puits est choisi dans le
projet.
Fonçage du puits :
On appelle fonçage un creusement en descendant d’une voie verticale à
partir de la surface jusqu’à atteindre le gisement que ce soit directement
ou indirectement par les travers-bancs.
Le mode traditionnel :
Les travaux de fonçage par le mode classique se divisent en 3 groupes :
- les travaux principaux :
Le fonçage en lui-même (l’extraction de la roche, soutènement,
armement).
- les travaux de service :
Levage, pompage, ventilation, éclairage.
- les travaux auxiliaires :
Addition de l’eau et de l’énergie, transport du personnel, magasinage,
travaux d’entretien.
47
Fonçage et soutènement successifs :
Le puis est foncé par tronçons d’une profondeur de 15-80m du haut vers
le bas. Le soutènement est érigé de bas vers le haut en plus on ne
construit pas le soutènement définitif pendant le fonçage. la hauteur des
tronçons séparés est choisi en fonction de la dureté de la roche, du venue
d’eau, de l’organisation générale du travail.
Fonçage et soutènement simultanés :
On conduit sur les deux tronçons attenants (qui suivent) les travaux de
soutènement du tronçon inférieur. Pour la sécurité de travail on sépare les
deux tronçons par un plancher spécial.
Chevalement Machine
d’extraction
Bouche du pied
Roulisse
Puisard (Bouniou)
48
Cage
Cage
Skip
Skip
49
Guide : pièce métallique ou bois, ce sont des madriers ou des rails
assurant le guidage d’une cage ou d’un skip.
- le soutènement
- l’armement du puits
Dans le puits à section rectangulaire avec le boisage tous ces travaux sont
réalisés simultanément tandis que les puits à section circulaire avec un
soutènement maçonné. Ils sont exécutés soit successivement, soit
simultanément.
- chargement du déblai.
50
Ces opérations représente un cycle total des travaux de fonçage chaque
fois après son achèvement, le chantier de fonçage du puits descend à une
profondeur correspondant à la longueur utile des trous de mine = 0.8-0.9
de la longueur totale et les travaux recommencent dans le même ordre.
Chargement :
51
Évacuation de la roche abattue :
------------------------------------------------
Forme coefficient
Rectangulaire 1
Circulaire 0.7
Elliptique 0.73
Curviligne 0.78
52
Choix de la forme des puits :
Facteurs techniques :
- le mode de fonçage
- le soutènement
Facteurs économiques :
Si on veut :
53
Détermination des dimensions de la section transversale d’un puits :
La méthode graphique :
e1 e1
a1
e2 e2
b1
e1 e1
54
Méthode pour la détermination de la capacité des skips :
= =
1 2
= (m/s)
55
Dans le puits servant à l’aérage non équipés pour la remontée et la
descente Vair 15m/s
56
Selon le matériau utilisé pour ce soutènement et son mode de
construction, les propriétés des roches traversées par le puits, il existe
deux types de soutènement:
- le soutènement ordinaire.
- le soutènement étanche.
Le soutènement ordinaire :
L’opération du boisage :
57
Pour le boisage à cadres jointifs :
= √ (cm)
3
= √ (cm)
Le soutènement en maçonnerie :
= (√ =) (cm)
−2
58
anneaux et la roche. Lorsqu’on monte le soutènement définitif on enlève
progressivement les anneaux de soutènement provisoire, avec des roches
mi-dures il est possible d’enlever ces anneaux et ils restent dans le
soutènement définitif.
59
Généralités :
Dans des situations particulièrement difficiles que l’on a des
conditions hydrogéologiques difficiles (terrains acquifères et
inconsistants), on emploi des méthodes de fonçage spéciales(ou
particulières) on a 2 groupes de cas difficiles de fonçage :
Les cas les Plus difficiles sont ceux où l’eau se trouve dans un terrain
sous forte pression, toutes les méthodes spéciales de fonçage connus
peuvent être séparées en 3 groupes :
60
On commence à les enfoncées à une distance de 1à1.5 m avant les
terrains meubles pour les orientées et prévenir leurs déplacement vers
l’intérieur du puits on dispose des cadres de base et des cadres directeurs.
Les palplanches sont enfoncées verticalement ou inclinées, au fur et à
mesure du palplanchage on installe le cuvelage définitif constitué en
éléments de maçonnerie. Pour le palplanchage métallique on utilise des
palplanches en acier laminé en profil spécial.
Le palplanchage est une vieille méthode peu sure qui exige une main
d’œuvre très qualifiées, elle n’est pratiquée que pour des couches de
terrains ébouleux < 2m et en absence de sous pression les palplanches
métalliques peuvent être appliquées dans les terrains meubles de plus
grandes puissance (8-12m).
L’enfoncement des palplanches métalliques est plus pratiqué dans le
fonçage de puits circulaire. Elles sont enfoncées à l’aide de moutons à
vapeur, vibro fonceur. L’extraction du déblais est faite après le placement
des palplanches après l’arrivée dans le couche sous-jacents à une
profondeur de 2m ou pratique une roulisse et on construit un cuvelage
définitif en maçonnerie, les palplanches ne sont pas extraites.
61
Ceci sont forées sur toute la distance de la couche fissurée, ensuite on
injecte le mortier du ciment à prise rapide après un moment on retire les
tubes et on commence le fonçage ordinaire à l’aide du marteau piqueur.
Dans ce cas on donne aux trous des inclinaisons tangentielles pour une
meilleure traversée des fissures et radiales pour la prise du ciment d’un
plus grand volume au tour du puits.
62
Introduction :
Nous avons vu les travaux de base de l’ouverture de gisement qui se font
dans les roches stériles puis il y a les travaux préparatoires qui permettent
de faire un découpage du gisement pour pouvoir extraire la minéralisation
dans des secteurs qu’on appellent chambre ou bloc d’extraction dans
lesquelles vient s’inscrire les chantiers de production .
L’abattage :
Abattage manuel :
Abattage semi-mécanisé :
Abattage mécanisé :
63
L’abattage rasant :
Réalisé par les appareils rabot est basé sur cette constatation qu’en
minerai tendre. Le minerai s’étendrait encore à la surface du front sous
l’effet de la pression des terrains. Ce procédé consiste à faire tomber la
particule la plus tendre au moyen d’une courte passe.
L’abattage coupant :
Réalisé par les haveuses qui procèdent par coupure systématique dans le
massif et qui provoque après la chute de ces roches meubles .
Photo haveuse
L’abattage continu :
64
Abattage à l’explosif :
Pour cette raison il est nécessaire pour obtenir les meilleurs effets de
disposer les trous dans la taille en tenant compte de ces propriétés
naturelles des roches, en plus la disposition des trous peut être aussi
influencée par le genre d’excavation minière et par la forme de la section
qu’on veut lui donner.
Dans les roches dures on fore un certain nombre de trous infini dirigé l’un
vers l’autre et appelé trous d’entaille (bouchon). Les charges de ces trous
sont misent à feu les premiers, ensuite l’explosion des charges des trous
suivants a lieu (trous d’abattage :leurs profondeurs est moins profond à
celles d’entaille).
65
Schéma du plan de tir dans les roches dures en souterraines :
Vue de face
Trous
d’entaille
Trous
Trous
d’abattage
périphériques
Trous
d’entaille
Trous
d’abattage
Trous
périphériques
66
La profondeur des trous est déterminée en fonction de la dureté des
roches. Après le temps nécessaire à l’exécution du cycle d’avancement
basé sur le forage et le dépilage de la roche.
67
- Le bouchon horizontal en coin :
1 2 345
- Le bouchon latéral :
68
En taille : l’opération de chargement ne se rencontre qu’en plateure
(faiblement incliné). Le chargement mécanique peut être obtenu par un
soc faisant partie de l’appareil de l’abattage (rabot) ou trainé par cet
appareil.
On peut obtenir donc le chargement à l’aide d’une chargeuse qui est mué
mécaniquement comme une raclette et qui se déverse dans l’appareil de
transport. Ces chargeuses ne sont nécessaires que pour des appareils
d’abattage coupant ou continu. Le rabot qui n’en a besoin marque
évidement ici une supériorité sur les autres systèmes.
- non spécialisée : dans les chantiers non ferrés le chargement se fait par
chargeuse (soit sur roue, soit sur chenille).
Les chargeuses les plus simples sont les transporteurs, ce sont des
convoyeurs inclinés à raclettes ou à bandes dont la partie antérieure est
disposée à la base de l’ouvrage et la partie postérieure est soulevée de
manière que le matériau puisse tomber de l’extrémité du convoyeur dans
les berlines. Pendant l’utilisation des transporteurs seuls, le chargement
du matériau dans les berlines est mécanisé mais son pelletage sur le
convoyeur se fait à la main. La chargeuse avec mécanisation complète du
processus de chargement est munie d’un dispositif de pelletage qui est
composé d’un châssis incliné qui est équipé de pics et de deux bras.
69
Le minerai est transporté jusqu’au puits dans des berlines trainé par
des locomotives diesel ou électriques. On dit qu’on a un transport track
câd sur voie ferrée (train de berlines) si le minerai est peu abrasif
(houillères notamment) les transports aux quartiers sont assurés par des
convoyeurs à courroie qui parfois vont jusqu’au puits et même jusqu’au
jour par une galerie incliné.
Dans le puits d’extraction circule des skips qui reçoivent les berlines sur
un ou plusieurs plateaux. Ces skips sont des sortes de caisses qui
s’emplissent de minerai au fond et se vide au jour.
70
Définition :
Le remblayage est une opération qui consiste à remplir les vides
laissés au moyen d’un remblai. Ce dernier peut être soit :
Variantes de remblayage :
Le remblayage proprement dit comporte lui-même de nombreuses
variantes, selon la nature des matériaux (terre, sable, stérile), Selon la
provenance du matériau soit au jour, soit au fond, selon la qualité (terre
calibrée ou non), selon le taux de remblayage (partiel ou total) et selon le
procédé de mise en place (manuel, pneumatique, hydraulique).
Le but :
Le but du remblayage est triple :
Tenue du toit :
Une dame de remblai d’équerre au front de taille est plus efficace qu’une
dame de remblai parallèle au front car elle s’oppose mieux à la descente
du toit plus importante d’avant en arrière que de haut en bas de la taille.
71
Dames de remblai
Le foudroyage :
72
A = 75% e ……………. Foudroyage
73
Largeur du chantier :
74
Soutènement dans le chantier de production :
Le foudroyage est le procédé qui est le plus employé en termes de
soulagement de la taille vis-à-vis de la charge au toit mais certaines mines
lui reprochent de constituer un grave danger de silicose.
Taille :
75
Méthode de calcul de la profondeur maximale des terrains de
recouvrement pour assurer un soutènement avec un coefficient de
sécurité donné :
2.5m²
é
=
é
3
= = = =
= = =
76
Chambre :
Soutènement en bois :
On utilise des éléments en bois : pin, chêne, sapin. Les bois doivent être
souples et résistant, on place des bois ronds ou bien sciés le long de l’axe.
77
Soutènement en maçonnerie :
Soutènement en béton :
En béton monolithe :
En pierres en béton :
En béton projeté :
78
En béton armé :
Soutènement métallique :
Le soutènement par cadre métallique est dit « rigide » parce que la liaison
entre les éléments de soutènement est rigide. Il est constitué de rails (en I,
U). Un cadre métallique comprend les montants et un chapeau.
Chapeau
Montants
79
Par cintre :
Un soutènement par cintre comprend les segments qui sont 3à4 éléments
suivant le type d’assemblage des éléments entre eux, on distingue deux
types de cintres :
Cintres rigides :
éclisse
Les systèmes d’assemblage peuvent se faire soit par des éclisses soit par
des platines soudées.
80
Le garnissage il a pour rôle de mieux repartir sur le cintre les efforts
exercés par les terrains et d’empêcher la chute du bloc entre les cintres, le
garnissage peut être réalisé par un blindage métallique en tôle prévu à cet
usage ou bien par des planches ou des rondins de bois ou des treuillais
métallique (grillage).
Les entretoises ont pour but d’empêcher le basculement des cintres dans
la direction de l’axe de la galerie, et la semelle a pour but d’empêcher le
pied de cintre de pénétrer dans les terrains sous l’effet de son propre
poids et le poids de terrain.
Cintres coulissants :
Les cintres coulissants sont des cintres spéciaux dont les liaisons entre
segments ne sont plus rigides mais coulissants et les éléments de fixation
sont des articulations qui jouent le rôle important dans la stabilité, ces
articulations permettent au terrain du toit de se détendre et ainsi la charge
au niveau du soutènement est moindre (décompression des terrains).
Par boulonnage :
Roche solide
Roche fragile/meuble
Boulons
Le boulonnage du massif et de roches est une technique pratique et
économique pour le renforcement des roches en place. Le principe fut à
l’origine trouvé en US ce sont des barres métalliques plus rigides que les
massifs.
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- La tige du boulon : lisse ou nervurée.
- Système d’ancrage : qui permet aux boulons de s’accrocher. il deux
systèmes d’ancrages :
Système d’ancrage ponctuel.
Système d’ancrage reparti.
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(Cas des mines de charbon)
Pendage :
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Présence de méthane :
Il faut construire des chantiers très bien aérés, car une atmosphère
grisouteuse est dangereuse et peut causer d’énormes dégâts, le chantier
doit être surveillé par ce que l’on appelle coup de grisou ou coup
d’incendie.
Conditions particulières :
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Dans ce procédé, on distingue deux types :
Am
H
AP
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AP : aire de pilier ; Am : aire minée = (aire soutenue-AP)
−
Le taux de défruitement = = =
= = =
= = = = = =
= =
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Introduction :
Dans les mines métallifères les gisements ont des formes irrégulières
contrairement aux mines sédimentaires, c’est pour quoi qu’il existe un
bon nombre de méthodes d’exploitation qui tient compte de la variété des
formes et des caractéristiques physiques (dureté) et caractéristiques
mécaniques (la résistance à la rupture) du minerai et de la roche
encaissante formant l’éponte dans la plupart des cas d’exploitation des
mines métallifères le mode d’abattage des minerais se fait par tir à
l’explosif et soutirage se fait par gravité. Dans ces méthodes il y a des
exploitations directes (chambre magasin ) et donc des méthodes
indirectes (des blocs foudroyés) donc le choix de l’une ou l’autre des
méthodes va dépendre de plusieurs facteurs.
87
L’exploitation sélective :
Les minerais sont extraits selon qui soient riches ou pauvres ou bien
suivant leur composition minéralogique ou qualité.
Ces pertes sont représentées par un taux qui s’appelle le taux de dilution
Elles sont dues à la quantité de minerai laissé en place pour les stots de
sécurité.
Les blocs sont limités par des voies ascendantes appelées cheminées dont
l’espacement est déterminé par l’ordre de prise des blocs considérés. Les
travaux préparatoires consistent en le creusement des voies d’étages de
roulage et d’aérage, et des ouvrages verticaux ou inclinés portant le nom
d’ascendants (cheminées, bures,…).
Les voies horizontales sont généralement boisées par cadre sans semelle
dans des terrains peu durs.
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Les méthodes d’exploitation :
On distingue les méthodes suivantes :
Dans cette méthode le vide crée par cette extraction est conservé
moyennant à un soutènement artificielle systématique en bois, on peut par
la suite rajouter un remblayage. Le soutènement sert à l’installation du
plancher de travail sur lequel se tiennent les mineurs.
Cette méthode est celle dans lequel le vide est créé par l’exploitation est
rempli par un remblai qui remplace le minerai enlevé et maintien les
épontes, en plus le remblayage rentre dans le cycle des travaux
d’exploitation. Il peut se faire en deux manières au même temps que les
travaux d’exploitation ou bien après enlèvement du minerai. Les
chambres remblayées sont employées pour l’exploitation des filons
minces fortement pentés. Les gisements puissants sont exploités par
chambres remblayées lorsque les minerais sont plus stables et quand il est
nécessaire d’éviter le tassement des terrains encaissants. Elle n’est
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rentable que pour des minerais de grandes valeurs ou de valeurs moindres
mais avec teneur en métal élevée, limites nettes entre minerai et éponte.
C’est une méthode dans lequel le minerai et les formations stériles sus-
jacents s’effondre sous l’effet de la profondeur le minerai est abattue à
l’explosif mais où le foudroyage des terrains sus-jacents fait partie
intégrante de l’exploitation.
Pour que cette méthode soit applicable il faut que le minerai soit
moyennement dur à tendre et les terrains sus-jacents s’effondre
facilement, le minerai est abattue par tranches de 5-6m, chaque tranche
est un sous-étage.
Blocs foudroyés :
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Introduction………………………………………………………. ……..1
L’exploitation minière……………………………………………...…….2
Le minage………………………………………………………………24
Exploitation souterraine…………………………………………………38
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Le chargement……………………………………………………….….69
Le transport……………………………………………………………..70
Le remblayage………………………………………………………….71
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