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Mon cahier

d’exploitation
miniere

2012
Au nom du dieu le clément et le miséricordieux

 Ce petit livre contient tous les cours d’exploitation minière enseignés


pour les étudiants de 4ème année ingénieur.

Ce petit livre est un outil qui vous aide à travailler. Je ne veux pas qu’il
soit un moyen pour ne pas aller assister au cours.

Une chose importante que je veux la transmettre c’est que :

« Si chacun des étudiants qui maîtrise un module (il le comprend bien) et


essaye de faire de très bonnes résumés qui contiennent des explications
très simples et claires et accompagnés de schémas et des illustrations
(souhaité sous format Word ou PDF) pour lui mais aussi pour ces
camarades de classe et pour les générations future, il vient de faire un
très grand plaisir et un travail de bénévolat très puissant car il a aidé
beaucoup d’étudiants qui trouve de difficultés à comprendre un certain
module qui peut être difficile ou mal enseigné »

À la fin je vous souhaite une année universitaire pleine de succès et de


réussite et J’espère que ce petit livre vous aidera beaucoup dans vos
révisions.

1
Définitions :
 L’exploitation minière est une opération technique qui consiste à
extraire une quantité du sol ou du sous-sol au but de sa
commercialisation.

 Le gisement est un volume important d’une substance utile dans le sol


ou le sous-sol.

 Le minerai est un minéral économiquement important.

 Une conduite d’une exploitation recouvre toutes les opérations


nécessaires à la gestion d’une exploitation directement sur le site.

Démarches :
Suivi d’une
Projet Planification exploitation

C’est les applications de


C’est un processus contrôler et de suivre jour
C’est l’établissement d’un
complexe qui commence /jour, étape /étape l’état
par la recherche d’un exercice provisionnel à
de marche de
moyenne ou à court terme
gisement l’exploitation, suivi du
personnel,…

2
Mine :
On appelle mine toute exploitation dont le matériau extrait
appartient à ces groupes :

 Combustibles fossiles :

Hydrocarbures, charbon, métaux(Fe, Co, Cu,…), bauxite (Al), sels


minéraux :Kcl,Nacl

 Eléments radioactifs : Uranium.

 Eléments natifs :S, Se, As,…

 Eléments précieux :

Or, diamant, rubis, saphir.

Carrière :
On appelle carrière toute exploitation dont le matériau extrait
s’agit de : calcaire, argile, gypse, ocre, pierre de taille (en générale les
matériaux de construction)

3
 Aspects techniques :
C’est l’ensemble de paramètres entrant dans la
technologie d’extraction et d’élaboration du matériau, qui sont :

 L’importance et la nature du stérile (terrains de recouvrement).

 Conditions d’extraction du matériau minéralisé et du stérile.

 Disponibilité de l’eau, et de la force motrice.

 Les difficultés particulières d’élaboration du matériau.

 Aspects économiques :

C’est l’ensemble des paramètres entrant


dans la formation des coûts, qui sont :

 La localisation du gisement qui conditionne le coût de


transport.

 Les conditions d’accès et les possibilités d’évacuation du


matériau.

 Le coût de terrain ou de fortage.

 Aspects juridiques :

C’est l’ensemble des obligations de


l’exploitant qui peuvent se traduire par des contraintes financières.

4
 La méthode d’exploitation s’agit en la façon de prendre ce
gisement.

Il faut savoir d’abord que :

- Les gisements qui ont des caractères semblables sont exploités par
des méthodes semblables.

- Chaque gisement a une méthode d’exploitation unique.

Donc on va chercher au début les caractères généraux ensuite les


caractères particuliers pour pouvoir choisir la méthode la plus bonne pour
notre exploitation.

 Caractères généraux :

- nature du dépôt (sédimentaire ou métallifère).

- disposition dans le sol.

- morphologie du gisement.

- densité des veines minéralisées.

- accidents tectoniques.

- forme et superficie de la concession.

- l’hydrographie.

 Caractères particuliers :

Pour le minerai :

- la composition minéralogique (nature, richesse, propreté,


humidité).

- disposition dans le sol

- épaisseur, - profondeur, - pendage, - régularité, - dureté.

Pour le stérile :

5
- composition, -qualité, -dureté, -solidité vis-à-vis des
pressions et des mouvements développés par les travaux
d’extraction.

 Critères de choix d’une méthode d’exploitation :

 Il faut tenir en compte dans le choix d’une méthode ces choses :

 La forme géométrique des corps minéralisés.

 La mécanique des roches.

 Disponibilité du matériel.

 Le déblocage et la soutènement.

 L’environnement.

Connaissance du gisement (géologie,


morphologie, géotechnique)

Infrastructures Méthode
d’exploitation

Matériel

Mise en œuvre

Choix définitif Objectifs

6
7
 On choisit le mode d’exploitation à ciel ouvert quand le gisement
affleure à la surface ou un peu profond et aussi quand le prix de revient
est supérieur à celui de l’exploitation en souterraine.

Les méthodes d’exploitation à ciel ouvert :


 Méthode de découverture : elle est observée dans les exploitations
de charbon. De grandes étendues avec de petits gradins.

 Méthode de la fosse : elle est la plus répandue dans l’exploitation


des gisements métallifères où le pendage est fort.

 La méthode à flanc de montagne : c’est une méthode dans laquelle


les gradins se développent sur un seul flanc de montagne.

(Généralement s’applique dans les exploitations des matériaux de


construction).

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Etapes d’une exploitation à ciel ouvert (C.O) :
 Délimitation sur le terrain de la surface du gisement à exploiter.

 Asséchement de la carrière ou mine à C.O

 Travaux d’ouverture de la carrière ou mine à C.O

 Travaux d’extraction

 La mise à terril des terrains du site après exploitation.

Principaux éléments d’une exploitation à C.O :

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1 Gradin 2 Gradin 3 Arrête 4 arrête
stérile minéralisé supérieur inférieur
5 Talus 6 Plateforme 7 Tranche 8 Axe de
du de travail d’enlevure la voie
gradin de
au front transport
de taille

 Les travaux d’ouverture d’une exploitation à C.O :

 Les travaux d’ouverture d’une exploitation à C.O comprennent des


travaux de découverture qui sont l’ensemble des processus de
dégagement et du déplacement des roches stériles recouvrant la substance
utile et les travaux d’accès au niveau supérieur du site par la construction
de la piste principale.

- Le décapage des terres stériles vont se faire à l’aide de bulldozer et


lorsque le stérile est dure on utilise le riper (bulldozer+ une dente en
arrière) pour désolidariser les blocs rocheux de son ciment argileux et les
stocker dans une aire aménagée à cet effet (halde à stérile) généralement à
la périphérie de la concession.

- traçage de la piste principale : la construction de la piste principale qui


permet l’accès au niveau supérieur se fait après découverture du gisement
ceci démarre de la station de concassage primaire jusqu’au niveau du
premier gradin d’ouverture, on exécute son dessin sur le plan
topographique du site puis on réalise son profil en long en mentionnant
ces paramètres qui sont : sa longueur, sa pente globale, rayon de courbure

S’il y a un virage. Finalement, on calcule le volume de déblai et du


remblai en exécutant les profils en travers.

 Les travaux préparatoires ( de développement) :

Signifié toutes les travaux qu’il y a lieu d’entreprendre dans le cadre de


préparation du gradin en exploitation à C.O d’un gisement , on appelle
cela le gradin en préparation. On ait accède à une tranchée d’accès à la
cote de démarrage de la construction de la plateforme de travail on
prépare la construction du gradin qui évoluera au fur et à mesure de

10
l’avancement des travaux jusqu’à atteindre la cote finale pour lequel ce
gradin atteint la hauteur fixé dans le projet d’exploitation.

 Les travaux d’exploitation :

Les gradins qui reculent au cours d’une exploitation à C.O. Les gradins
autre que ceux en production en fin d’exploitation au niveau supérieur
sont limités par des plateformes étroites (0.1-0.2) H destinées à
augmenter la stabilité des talus. Ces plateformes sont appelées banquettes
et les gradins en fin d’exploitation sont appelées gradins en liquidation.

11
 L’extraction englobe : l’abattage, le chargement, le transport.

Avantages/inconvénients du mode d’exploitation à C.O /


souterraine :
- utilisation des engins plus puissants avec des rendements supérieurs.

- facilité d’augmenter la cadence d’accroissement du rendement du


travail.

- pertes et dilution minimale du minerai.

𝑡1 −𝑡2 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑠𝑡é𝑟𝑖𝑙𝑒


𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝜇 = , 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑑é𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝜏 =
𝑡1 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖

𝑡1 : 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛

𝑡2 : 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛

- délai de construction et les dépenses spécifiques à C.O sont plus


petits/ souterraine.

- facilité d’augmenter la capacité de production.

- meilleurs conditions de mécanisation complexe et d’automatisation


des processus.

- meilleurs conditions de travail et de sécurité pour le personnel.

 Quantité de stérile à évacuer demande de grands espaces de


stockage.

 Nécessité de dégagement, du transport et de la mise à terril de


grand volume de roches stériles.

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L’abattage :
 Le choix de méthode de la préparation des roches à l’abattage dépend
du type des roches, propriétés physiques et mécaniques, des paramètres
techniques des engins et des équipements miniers disponibles, des
exigences de propreté du minerai, extrait, productivité de l’entreprise
minière.

 L’abattage signifie la destruction du massif jusqu’à l’obtention de


dimension acceptable pour le travail efficace et admissible pour le travail
efficace des engins de chargement et de transport.

Les roches mi-dures peuvent être préparées par émottage mécanique,


pour les roches dures la préparation de ces roches se fait à l’aide de
l’explosif , pour les roches tendres elles n’ont pas besoin d’une
préparation donc extraites directement par des engins qu’on l’appelle
excavateur. (ce sont des machines de terrassement ou de chargement
autotractées, destinées à la prise de la roche dans le massif vierge par son
godet jusqu’au lieu de déversement).il y a 2 catégories d’excavateurs :

- excavateurs à godet unique : dont la prise et le déplacement de la


roche ce fait au moyen d’un seul godet, il fonctionne de façon
cyclique.

- excavateurs à godets multiples : dont la prise et le déplacement des


roches ce font à plusieurs godets, ils sont fixés dans une chaine sans
fin, ou sur une roue

Roue pelle Chaîne sans fin


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 en particulier pour les marbres la méthode du sciage est utilisée pour le
découpage des blocs de forme bien défini dans un matériau non fissuré
comme le marbre, calcaire coralière, ce découpage est réalisé à l’aide
d’une scie à fil diamanté .

Le chargement :
 l’opération du chargement consiste à charger le minerai dans l’engins
de transport pour être évacuer de la plateforme de travail vers les ateliers
de préparation mécanique (station de concassage), dans les roches tendres
l’opération de chargement est simultanée avec l’opération d’excavation
cyclique ou continue. Dans le cas d’une roche dure l’excavation se fait à
l’explosif et le chargement se fait à l’aide de chargeuses et de pelles
hydrauliques.

Avantages / inconvénients de la chargeuse / pelle hydraulique :

- grand capacité du godet / masse de la chargeuse.

- grande vitesse de déplacement (30-40)fois supérieur au pelle.

- grande manœuvrabilité (permet de réaliser l’opération de chargement


dans plusieurs chantiers).

- rendement meilleur et ne dépend pas de la hauteur du gradin

- possibilité de desservir plusieurs chantiers par une seule et même


chargeuse.

- les chargeuses sur pneus sont capable de surmonter de grandes pentes


.elles sont dites universelles, elles sont aussi utilisées pour toutes les
travaux de nettoyage, …

 effort de poussée relativement petit pour l’exploitation des roches


dures mal fragmentées (pour les petites et moyennes puissances)

 leur application à titre d’engin d’extraction et de chargement ainsi


que de chargement et de transport est limité (carrière à petite et
moyenne productivité).

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Calcul du rendement :

 Pour un cycle complet la chargeuse ou pelle effectue les opérations


suivantes : - remplissage du godet (tr)

- transport de la charge (tp)

- déchargement dans le camion (td)

- retour à la position initiale (tv)

tcycle = tr + tp + td + tv , N(cycle/heure) = 60/tcycle


le rendement R = C x N cycle/heure x r x eff
capacité du godet coef de remplissage efficience (0.8-0.9)

3 3
= , =

: longueur du parcours de la chargeuse vers le lien.

: vitesse de parcours en charge.

: longueur du parcours à vide vers le lien de déchargement.

: vitesse de la chargeuse à vide.

Le transport:
 La masse minière transportée par unité du temps (heure, poste, jour)
s’appelle trafic. La distance de roulage est dépendante du type d’engins
de transport et de la pente directrice (qui correspond à la pente maximale)
se détermine par le type de transport et leurs caractéristiques.

Les exigences principales du transport :

- la distance minimale à parcourir pour le transport du minerai et du


stérile du front de taille jusqu’au lieu de déchargement.

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- les temps morts soit réduits.

- paramètres des moyens de transport doivent correspondre à ceux des


engins d’extraction et de chargement ainsi qu’aux propriétés des roches
déplacées.

- sécurité maximale et rendements maxima.

- meilleur sens de progression des travaux miniers.

 Pour les types de transport, il existe beaucoup de types citant : par


camion, à l’aide des convoyeurs, sur rails,…. Mais le plus utilisé c’est le
transport par camion : il est efficace pour le transport de minéraux dans
des distances relativement courtes (4-6 km ).

Calcul du rendement :

t cycle= td + tr + ta + tch , N cycle/heure = 60/ tcycle

Le rendement : R= Cc x Ncycle/heure x Ke x eff

Cc :la capacité du camion.

Ke : coef d’utilisation de la capacité de charge du camion.

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Temps de chargement du camion :

Nombre de camion suffisant pour que la chargeuse travaille en


continue : =

 Détermination des paramètres de la piste principale :

 La piste principale est planifiée en tenant compte de la topographie du


gisement, les dimensions techniques des engins de transport (largeur de la
benne), la production et la durée de vie de la carrière ou mine à C.O

La piste principale démarre de la station de concassage où le relief est


pratiquement plat jusqu’au point supérieur au premier point à ouvrir si
cette piste présente un virage, celui-ci va avoir un rayon de courbure
supérieur au rayon de braquage du camion.

 Pente de la piste :

Le tracé des pistes est un facteur important pour l’obtention de bonnes


conditions de travail et de sécurité. Cette pente ne doit pas dépassé 10%
en ligne droite et 5-6% dans les virages.

H/L = X %
H
X%

L
Cette angle est en générale pratiquement surmontable par les camions
destinés au roulage surtout si on prenant ceux qui tournant à vide en
montée, chargés en descente (exploitation de haut en bas).

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 Largeur de la piste (en ligne droite) :

La largeur de la piste d’accès dépend aux paramètres techniques des


engins circulant (camions).

Pour la circulation à double voies : L=2(a+2c)+r

r c a x=2c a c

20 à

40 cm

r : la largeur de la rigole d’évacuation d’eau .

a : la largeur de la benne du camion .

c : la largeur de la bande de sécurité = 0.5 + 0.005.v

v : vitesse moyenne de déplacement des camions (km/h).

 Largeur de la piste en courbure (virage) :

 Pour des sections droites il est recommandé que la benne de sécurité


de droite et de gauche doit être à la moitié de la largeur du véhicule, dans
le cas du virage cette distance doit être augmentée à cause de surplomb
de véhicule et l’accroissement de difficulté de conduite.
FB

c
a
z
FA

W
18
W= 2 ( a + FA + FB + z ) + c ; c = z = ½ ( a + FA + FB )

a: la largeur du camion (centre à centre des pneus)

FA : la largeur de surplomb avant , FB : largeur du surplomb après.

c : dégagement latéral total (total lateral clearnace)

z : largeur supplémentaire due à la difficulté de conduite en virage.

 TKPH (tonne kilogramme par heure):

Le TKPH = (charge moyenne du pneu) x (vitesse moyenne du pneu


pendant la journée du travail)

- la charge moyenne du pneu = (charge à vide + charge en charge) / 2

- la vitesse moyenne = (distance pour un cycle x (nbre de cycle/h) x


nbre d’heure de travail efficace) /( nbre d’heure dans la journée de travail)

 Calcul d’aire et de volume des terres / roches


minières :

 Calcul des surfaces :

- cas des surfaces régulières :

 Lorsqu’une surface est défini par un polygone fermé et que les


coordonnées des sommets sont concernées il est facile de déterminer la
surface de ce polygone donc il suffit de faire la somme dès le départ et
multiplier par les altitudes adjacentes et de diviser le tout par 2.
1
= ∑ 1 1 −1
2

On pose Yn+1 = Y1 ; Y0 = Yn

19
(X0 ;Y0 )

Y0

X0
- cas d’un nivellement par rayonnement :

 Le rayonnement est un relèvement effectué à partir d’un point connu


avec une observation linéaire et une observation angulaire
géométriquement c’est une localisation par coordonnées polaires, cette
méthode de relèvement est la plus courante :

Soit AB la distance horizontale observée entre le point d’origine connu


A et le point relevé par rayonnement B. soit gAB le gisement observé du
point A vers B

N
B (XB ;YB)
XB = XA + AB.sin(gAB)
gAB
YB = YA + AB.cos(gAB)

A(XA ;YA)

- cas de calcul des surfaces transversales :

Méthode des ordonnées rectangulaires :

h1 h2 h3 h4 h5

d1 d2 d3 20
 Le recours à la méthode des ordonnées rectangulaires si la limite de la
surface est irrégulière. On localise alors un certain nombre de points à
partir d’un coté de cheminement ce qui forme autant de trapèzes. Cette
superficie s’obtient par la somme des trapèzes.
1
= ∑1 −1 1
2

Méthode de calcul des surfaces dans un chainage :

-3 0 3 6
Ligne centrale

 Calcul des volumes :

Méthode des prismes tronqués :

 Dans cette méthode il faut construire

un quadrillage et déterminer l’altitude

de chaque sommet ensuite il faut pondérer

l’altitude de chaque sommet en fonction

du nombre de carré à 4 sommets, il faut

calculer l’aire de la surface d’un carré. Le volume

∑ 1
sera exprimé par : = 4

A :aire d’un carré .

21
Pi : pondération de l’altitude de chaque sommet en fonction du nombre de
carrés qu’il touche.

dzi : différence (z avant travaux – z après travaux)

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 Le forage des trous dans le massif de roche s’effectue à l’aide d’outils
spéciaux, selon le type d’outil on distingue 2 façons d’attaquer la roche
mécaniquement :

- par percussion : l’outil de forage :marteau pneumatique, l’air


comprimé venant par la tige de foration provoque le mouvement
alternative du piston frappeur , on frappant la couronne tournant
avec la tige à l’aide d’un dispositif se trouvant à la surface, les
débris sont dégagés à l’aide de l’air comprimé.
- par rotation : il s’effectue à l’aide des outils en forme des dents,
ces dents en roulant détruisent les roches en fond des trous et les
débris sont évacués à l’aide de l’air comprimé.
- par un système roto-percussion : l’outil d’attaque en contact
avec la roche est un marteau roto –percutant.

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Définition (explosif) :
Un explosif est un corps ou un mélange de corps chimique pour former
un complexe susceptible de ce décomposer rapidement en libérant
brutalement une grande quantité d’énergie sous l’effet d’une impulsion
extérieur(thermique ou électrique) « énergie de pression » par
dégagement de grandes quantités de gaz et de chaleur.
Lors de l’explosion d’énormes pressions sont dégagées qui fait le travail
mécanique de morcellement. La puissance d’un explosif est
proportionnelle à la vitesse à laquelle cette décomposition s’est produite.

 les explosifs déflagrants :(v = 400m/s )


Ils sont utilisés pour la mèche lente
 les explosifs détonants ( v>2000m/s) :
Les dynamites, les nitratés, nitrate-fuel . l’énergie libérée de ces
explosifs se manifeste sur 2 formes :
- énergie de choc (2-6 MJ/kg) véhiculée par une onde de choc qui se
déplace au sein de la charge transmise au milieu environnant .
- énergie de gaz : engendrée par le dégagement d’une énergie de gaz
à très haute température et pression.
Ceux fabriqués en Algérie par ONEX :
 Explosifs de consistance gélatineuse (les NITROS) :
- Fabriqués en cartouches
- vitesse de détonation : 4000-6000m/s
- les types : geonit(plus de 60% nitroglycerine)
Gelanit 1-2 (teneur plus élevée de TNT )
- résiste à l’humidité

 Explosifs de consistance pulvérulente (NITRATÉS) :


- vitesse de détonation :3500-4000 m/s
- les types : MARMANITE 1-2-3
N 18 bis
- résistent faiblement à l’humidité
 Les NITRATES-Fuel :
c’est le plus faible explosif Avec une vitesse de détonation
de 3000-4000m/s, il est connu sous le nom ANFOMIL

24
Accessoires de tir :
 Les détonateurs :
 Le détonateur pyrotechnique: il est constitué d’un tube
d’Aluminium fermé à l’une de ses extrémités et séparer en deux par un
petit embouti qu’on appelle opercule. Sur la seconde extrémité un trou
est percé pour laisser passer les étincelles.

Tube en
Aluminium

Mèche lente
Azoture de
plomb

La pentrite

 La partie fermé du détonateur contient deux éléments distincts : au


fond une charge explosif dite secondaire qui est formée par de la
pentrite, contre l’opercule une charge d’amorçage très sensible au choc
qu’on appelle la charge primaire formée par de l’azoture de plomb.
Avec ce type de détonateur le dispositif de mise à feu est une mèche
constituée d’un fin cordon de poudre noire enrobé de plusieurs couches
de jute, la dernière étant imprégnée d’un produit bitumineux destiné à la
rendre étanche.
Le détonateur est serti sur cette mèche à l’aide d’une pince spéciale
appelée pince à sertir.
 Détonateur électrique : il est constitué d’un tube en
Aluminium fermé à l’une de ses extrémités, et à l’autre bout est serti un
bouchon en plastique laissant passer deux fils électriques.
A l’intérieur du tube contient une charge détonante identique à celle des
détonateurs à mèche, une tête d’allumage constitué d’un filament relié à
deux fils électrique et enrobé d’une poudre d’allumage.

25
La pentrite Azoture de Filament Bouchon Fils électriques
plomb incandescent

Lorsqu’on envoi le courant électrique dans le circuit de tir le filament


rougit et enflamme la poudre d’allumage. dans ce type de détonateur il
existe 3 classes : Détonateur instantané(DEI) : dont l’écart égale à 0
Détonateur à retard (DER) : il existe 12 numéros,
dont l’écart de temps entre deux numéros successifs égale à 0.5s
Détonateur à micro retard (DMR) :il existe 12
numéros (en Algérie), dont l’écart entre deux numéros successifs est de
20 ms.

Relais
retardatrice
 Le cordeau détonant :
Il est constitué d’un cordeau explosif très puissant enrobé d’une gaine de
textile qui est elle-même enrobé en plastique de vitesse de détonation de
l’ordre de 7000m/s, son rôle est d’amorcer la charge explosive.
L’explosion du cordeau détonant engendre une onde de choc puissante
qui fait exploser toutes les charges placées à son contact. L’explosion du
cordeau est amorcée par un détonateur instantané hors du trou.

DEI

Le bourrage
Le cordeau
détonant
La charge

26
Types d’amorçage :
 Amorçage latéral :

DEI

 Amorçage ponctuel :
1

Postérieur
Antérieur
(Fond du trou)

 L’amorçage postérieur est plus meilleur que celui d’antérieur


La mise en détonation de l’explosif peut être réalisé avec un cordeau
détonant dans ce cas l’amorçage est dit latéral ou bien par détonateur,
l’amorçage dans ce cas est dit ponctuel.

27
Détermination des paramètres :
Eléments géométriques du plan de tir :
H : hauteur du gradin.
E T : longueur du bourrage.
B
Lc : longueur de la charge .

𝜙 T
Htr : longueur du trou.
H
Htr J : longueur du sur profondeur

B : banquette.

Lc E : espacement inter trou.


J
𝜙 : Diamètre du trou.

Démarche générale de conception de schémas de tir :


 Paramètres de base :
 Diamètre du trou : le diamètre doit être choisi en fonction de
l’objectif de production, de la granulométrie, du coût globale de
l’extraction. Le diamètre optimal est donnée par cette relation :
= √
 Les autres données qui interviennent dans le diamètre :
- l’environnement
- la structure du massif : qui a un effet très essentiel dans la
granulométrie.
- l’engin de chargement : qui nécessite un type de fragmentation et de
foisonnement.
- la nature de l’explosif

28
 Le choix de l’explosif :
 Géométrie du front et le nombre de rangées :

 Conditions de sautage
 La banquette : c’est la distance entre la première ligne du trou et
le front de taille, elle dépend des objectifs technico-économiques, de
l’explosif, de la hauteur du front.
L’amorçage : il dépend de l’explosif, il résulte des caractéristiques
de l’explosif et sa force.
 La séquence d’initiation : dépend essentiellement de
l’environnement.

 Paramètres secondaires :
 Le rapport de maille : c’est le rapport entre l’espacement et la
banquette :(E/B).
Espacement entre trous : dans la méthode de Longefors il suppose
un espace de trou tel que E = 1.25 B , M = E x B
M=1.25 x B²=1.25x(32. )²=1280. . ² (toujours M sera égale à ce
valeur).
La sur profondeur :(J = 0.3.B )
Le bourrage (T): une règle générale : il faut que T au moins égale
à 0.7.B

29
 Sur le plan de tir on définit la séquence de tir : définition de
l’emplacement des détonateurs, définition du trou d’ouverture, et
l’emplacement des raccords.
Le temps entre trous d’une même rangée :
3 x E < t (ms) <10 x E
Le temps entre rangées :
10 x B < t (ms) <30 x B

E , B en mètre

Schémas de tir :
 L’élaboration d’un plan de tir avec un détonateur à retard obéit à un
principe fondamental, la chronologie des exploseurs doit être cohérente
avec la géométrie de l’abattage. Ce principe revient à dire que chaque
mine (charge) à l’instant de son départ doit disposer d’une surface de
dégagement dont l’éloignement compatible avec la charge de l’explosif.
 Tir sur une rangée :
il est recommandé d’utiliser un détonateur à micro retard par trou, chaque
trou est retardé par rapport au précédent de ce délai (20 ms).dans le cas
où on a des espacements importants entre trous il faut donc augmenter le
retard entre détonateurs.
 Tir sur plusieurs rangées :
Pour obtenir le bon dégagement des matériaux d’une rangée ainsi que
leurs foisonnements conventionnels il ne faut pas que la roche précédente
constitue un obstacle ( soit que son mouvement ne serait pas commencé ,
soit qu’il serait achevé).
 Schémas de tir de base :
 Tir ligne par ligne : ce schéma de tir peut être appliqué dans une
pure séquence d’initiation ligne par ligne avec des temps de retard
seulement entre les lignes ou dans un schéma, avec de petits retards entre
les trous, et entre les lignes de telle sort qu’il n’est pas d’interaction entre
les lignes.
 Tir en V (en chevron) : dans ce schéma les retards entre trous et
lignes sont choisi de telle sort que la séquence d’initiation résulte en
forme de V, il nécessite également au moins une face libre.

30
 Tir en échelon : c’est simplement la moitié du schéma en V, il
nécessite au moins deux faces libres.
 Tir en diamant : c’est un schéma qu’est utilisé pour la découpe de
tranchées et des applications il n’y a pas de faces libres autour de la
foration , les blocs fragmentés remontent vers le haut avec une
augmentation de risque de projections.

31
 Fonctionnement du détonateur électrique :
- envoi d’un courant électrique dans un circuit.
- échauffement de la résistance.
- allumage de la composition pyrotechnique.
- allumage d’une composition de retardement.
- allumage de l’explosif primaire et secondaire.
- si le filament rougit on a allumage de la composition par effet Joule.
E = R . I²
Si R est faible , I augmente détonateur HI (haute intensité).
Si R est grande, I diminue détonateur BI (basse intensité).

 Réseaux électriques (circuits) :


 Circuit en série :

=∑ é = é

 Circuit en parallèle :

=∑ é = é

32
 Circuit en séries parallèles :

Une série

= é é

: nombre de détonateurs en série.

: nombre de séries parallèles.

33
 dans une carrière ou mine à C.O la stabilité des bords de la carrière
(talus) a une importance capitale dans le design de la fosse minière. En
effet toute rupture de talus conduit à des pertes économiques
catastrophiques et parfois de vies humaines. Avant tout projet minier à
C.O un calcul de stabilité des pentes de talus pendant l’exploitation et en
fin d’exploitation est recommandé pour prévenir tout risque de rupture en
définissant l’angle de talus du gradin ainsi que celui de la pente
intégratrice de la fosse finale.

Méthode de Fellinus :
Le principe : considérant un talus recoupant un certain nombre de
couches de sol de caractéristiques différentes : Ci(cohésion) ; (angle de
frottement interne) (poids volumique).

Soit un cercle quelconque de centre O et de rayon R par laquelle on peut


déterminer le coefficient de sécurité vis-à-vis du risque de glissement.

𝐶1 , 𝜑1 , 𝛾1

𝐶2 , 𝜑2 , 𝛾2

𝐶3 , 𝜑3 , 𝛾3

La méthode de Fellinus consiste à découper le volume de sol intéressé en


tranches verticales. Il convient donc de réaliser le découpage de tel façon
que le cercle de glissement est d’une limite de couches correspond à une
limite entre 2 tranches. L’expérience montre qu’il n’est pas nécessaire de
découper le massif en très grand nombres de tranches pour obtenir une
précision satisfaisante.

On va aller étudier l’équilibre de l’une de ces tranches :

34
Les forces qui agissant sur cette tranche :

- poids de la tranche W.

- la réaction du sol du milieu sous-jacent, sur l’arc AB

- les réactions sur les faces verticales bc et ad que l’on peut


décomposer en réactions horizontales Hn, Hn+1 et verticales Vn , Vn+1.il
s’agit de forces internes du massif étudié.

Nous définissons par rapport au centre O :

- le moment moteur comme celui du poids des terrains W et des


surcharges éventuelles tendant à provoquer le glissement.

- les moments résistants comme ceux des réactions s’opposant


globalement au glissement de la tranche
b

O
Hn+1 Hn

Vn+1 Vn

Une tranche

Fellinus a fait l’hypothèse qui simplifie beaucoup les calculs à savoir


que la force agissant sur ab étant le poids W à l’exception des forces
internes. Dans ce cas pour qu’il y ait l’équilibre W = Rn.

Décomposant le poids W en une force normale à ab et une composante


tangentielle T à la base de la tranche.

35
Dans ces conditions le moment résistant maximal est fourni par la
valeur maximale qui peut prendre la composante tangentielle de Rn
d’après la loi de coulomb.

= ̂

Pour toutes les tranches on a :

∑ ̂
1

D’autre part le moment moteur est due à T : Mmot = T x R

∑1 ̂ ∑1 ̂
= =
∑1 ∑1

Méthodologie de calcul de F :

La méthode générale consiste à calculer le facteur de sécurité pour un


nombre suffisant de cercles en quadrillant les surfaces de rupture
géométriquement compatible avec la topographie des talus. Dans le cas
général il y a une triple infinité de possibilités :

1- pour un centre donné, on peut varier le rayon de cercle.


2- La position du centre peut varier dans le sens vertical et
horizontal.

Pour chaque centre de cercle on porte donc le coefficient de sécurité


correspondant à F min ; il est ensuite possible de tracer des courbes
d’isofacteur de sécurité et définir le minimum minimum.

La recherche du coefficient de sécurité nécessite souvent le calcul de


nombreux cercles, ce qui est particulièrement une opération difficile,
donc on a à l’emploi des ordinateurs.

- Prise en compte de l’eau :

Dans l’expression de F, pour le cas où l’on a de l’eau dans le massif il va


valoir donc introduire la valeur de la pression interstitielle, la méthode
des tranches de Fellinius sera donc appliquée en utilisant cette équation :

36
∑1 ( )
=
∑1

Méthode de Bishop ( la méthode simplifiée) :


Cette méthode consiste à faire l’hypothèse que Vn –Vn+1 = 0 quel que soit
la tranche considéré donc l’équation devient :

= ∑
∑1
1

Dans ce cas tous les termes sont connus Fs est calculé par itération, on
prend pour F0 la valeur obtenu par Fellinius, on obtient un résultat
rapidement convergente.

 Le facteur de sécurité minimale adopté est assez rarement inférieur à


1.5 il est de 2 voire 2.5 pour des ouvrages dont la stabilité doit être
garantie à tout près (grand risque pour les personnes, site exceptionnel).

---------------------------------------------------

37
Ossature d’une mine souterraine :
De point de vue structure l’ossature d’une mine est composée de 2
grandes ensembles d’ouvrages :

1- Le carreau de la mine : pour toutes les constructions qui sont en


surfaces (ouvrages de génie civil) qui sont construits à proximité de
la mine (bâtiment administratif, les ateliers de maintenance, les
usines de traitement du minerai,…
2- Les ouvrages miniers proprement dits : ce sont les ouvrages
miniers construits pour l’objectif d’atteindre le minerai et l’extraire,
ce sont principalement :

Les puits : ce sont des ouvrages miniers verticaux


débouchant en surface, on distingue :

- Les puits d’extraction : il est construit sous l’objectif de


l’évacuation du minerai vers la surface et le transport du personnel vers le
fond.

- le puits d’aérage : il sert uniquement à l’évacuation de


l’air vicié vers l’extérieur.

Les galeries : ce sont des ouvrages horizontaux servant à de


multiples tâches :

- les galeries de roulage : qui sert spécialement à


l’évacuation du minerai ou le transport du minerai.

- les galeries d’aérage : elle sert à l’évacuation de l’air


vicié venant des chantiers de production ainsi que des travaux
préparatoires.

Les travers-bancs : ce sont des ouvrages horizontaux, ne


débouchant pas en surface, ils servent en générale en liaison entre deux
puits pour la circulation de l’air en toute sécurité.

38
Eléments du front d’abattage :
A

A’
Mur Front d’abattage Toit

 La hauteur du front :

La hauteur du front est en générale


confondu avec la traversée verticale de
la couche. Parmi toutes les facteurs de
rendement d’un chantier.

La hauteur verticale du front est l’un les


h plus importants.

Quand on exploite la couche complète


on parle d’une exploitation intégrale.

Quand on exploite la couche en plusieurs


tranches, on parle d’une exploitation en
tranches.

On passe à une exploitation en tranches

Dès que le prix de revient est moins avantageux dans l’exploitation


intégrale.

39
 La longueur du front :

Le front doit venir installer sur sa longueur de la relevée plus


ou moins grand du gisement, on peut y arriver de 2 façons :

- la première façon : prendre la longueur du front et le chantier s’appelle


donc taille (exemple : mine de charbon).

- la deuxième façon : prendre un front de longueur assez courte et on


répète cette opération plusieurs fois qu’il faut pour couvrir toute la
relevée. Le chantier s’appelle donc chambre.

 L’avantage des chambres par rapport aux tailles c’est de laisser


derrière elles des piliers qui contribuent puissamment dans le
soutènement.

 La pente du front :

En prise intégrale, la pente du front varie selon l’orientation que l’on


donne au chantier.

Cette pente est égale à la pente de la veine lorsque le front est orienté
suivant la plus grande pente(comme on dit au pendage) …Front au
pendage.

Si cette pente lui est inférieure si le front est oblique …Front oblique.

Elle est nulle si le front est de niveau…Front au niveau.

 Un front au pendage utilise mieux la gravité pour l’évacuation des


produits, un front au niveau favorise l’abattage.

Les travaux d’exploitation :


Les travaux d’exploitation qui engendre des excavations minières
souterraines sont de 3 groupes de travaux :

40
 Les travaux d’ouverture du gisement :

Ce sont les travaux d’accès au gisement à partir de la


surface terrestre, par les pistes et les galeries au jour (généralement).

 Les travaux de développement :

Ce sont des travaux réalisés pour préparer le gisement


pour l’abattage, s’appellent des travaux préparatoires consistent à
découper le gisement en panneaux puis en blocs. Pour faciliter
l’ouverture des fronts de taille ce sont donc les galeries de traçage, de
roulage, d’aérage.

 Les travaux d’abattage :

Ce sont ceux qui permettent l’abattage et l’extraction du


minerai ce sont les salles aménagées où se fait l’abattage.

41
 L’accès au gisement se fait à travers des travaux de base. En tenant
compte de la profondeur du gisement et de son inclinaison, on distingue
plusieurs modes d’ouvertures :

 Par puits vertical :

ce mode d’ouverture est bien adapté


au gisements qui sont peu inclinés
(<20%) et peu profonds ( H<250m).
Minéralisation

 Par puits incliné :

 Par galerie au jour :

42
Ce type d’ouverture s’adapte bien au gisement à flanc de coteau, la
galerie au jour est creusée jusqu’au minerai, il est également possible de
faire l’ouverture par puits incliné, également des descendries.

Creusement des ouvrages horizontaux :


 lors de l’ouverture d’une seule veine en plateure ( <20°) , la recette
est aménagée dans le lieu d’intersection du puits avec la veine disposée
dans la direction des roches.

Fig 1.

Fig 2.

43
1 : recette , 2 : galerie de roulage , 3 : puits , 4 : puisard

5 : minéralisation , 6 : travers-bancs

 Lors de l’ouverture d’un faisceau de couches ou de filons métallifères,


on dispose la recette plus souvent perpendiculaire à la direction des
roches. Dans Fig 2 les ouvrages horizontaux deviennent des travers-
bancs.

Les travaux préparatoires :


 Ce sont tous les travaux qui sont nécessaire à une bonne exécution du
projet effectué avant l’extraction du minerai. Une fois quand les travaux
au rocher ont permet l’ouverture du gisement et ont atteint le minerai, on
réalise ce que nous l’appelle le découpage en champ minier, puis en
panneaux puis en blocs (si nécessaire) grâce à la construction du galerie
principale (galerie de roulage et d’aérage) et des galeries secondaires et
tertiaires.

 Le champ minier :

On appelle champ minier la partie du gisement délimité pour


l’exploitation.

A E B
Puits 1 Puits 2

M L K

Puits 3

D C

44
BC,AD sont les limites latérales.

AB limite en Amont.

DC limite en Aval.

 Division du champ minier en étages :

Les dimensions du champ minier sont choisi à fin d’assurer à la mine des
réserves pour toute sa durée de vie atteignant plusieurs dizaines d’années.
Pour cette raison il n’est pas nécessaire d’exploiter le gisement
simultanément sur toute sa longueur suivant la pente du gît et on le divise
en parties ; comme le minerai ce trouve le plus souvent en pente on divise
le champ en bandes horizontales en direction et portant le nom de l’étage.

 L’ordre d’exploitation du champ minier :

On peut exploiter le champ minier dans le sens du puits vers les limites
du champ, càd en chassant. en sens inverse on exploite le champ minier
dans le sens des limites du champ vers le puits d’extraction, càd en
rabattant.

45
 Le projet principal de création d’une mine doit comprendre un plan
d’aménagement de terrain pour les constructions industrielles et
d’habitations.

Les travaux préparatoires (les travaux géodésiques) :


- Il s’agit de faire un levé topographique avec un écart des
courbes de niveau de 0.5m de déviation 150-200m autour du puits et
chaque mètre de déviation dans un rayon de 250-500m

- fixation du centre du puits par pose des repères dans les endroits
où ils ne peuvent pas être détériorés au cours des travaux pour qu’ils soit
toujours possible de trouver le centre du puits.

- tracé des axes du puits.

- détermination et fixation à l’aide de repère d’altitude (au niveau


de la bouche du pied qui porte habituellement le nom de 0 relatif et à
partir duquel on détermine à l’avenir toutes les horizons de travaux.

Les travaux hydrogéologiques :


- Détermination des horizons aquifères.

- Caractère des roches qui sont traversées par le puits.

- Les infiltrations de l’eau dans le puits pendant le fonçage


(fissuration, fracture).
- composition des eaux souterraines (dans ces recherches on fait
un sondage spéciale hydrogéologique de 50-75 mm à une distance
maximale de 50-60 m de l’axe de puits)

46
Les travaux d’analyse de sol :
En vue de déterminer les caractéristiques mécaniques et le régime des
eaux souterraines, l’emplacement de la bouche des puits est choisi dans le
projet.

Fonçage du puits :
On appelle fonçage un creusement en descendant d’une voie verticale à
partir de la surface jusqu’à atteindre le gisement que ce soit directement
ou indirectement par les travers-bancs.

Les modes de fonçage :


Le mode de fonçage d’un puits se détermine par les conditions
géologiques et hydrogéologiques suivant la stabilité des roches et le degré
de saturation en eau, on distingue 2 modes de fonçage :
 Le fonçage traditionnel :
Le mode traditionnel est employé pour le fonçage dans les roches stables
contenant peu ou pas d’eau càd cette eau peut être évacuer à la surface à
l’aide de récipients ou de pompes.
 Le fonçage spécial :
Le fonçage spécial est employé pour les roches meubles ou coulant ou
fortement fissurés et aquifères (venue d’eau dans la taille 20-30 m3/h et
plus).

 Le mode traditionnel :
Les travaux de fonçage par le mode classique se divisent en 3 groupes :
- les travaux principaux :
Le fonçage en lui-même (l’extraction de la roche, soutènement,
armement).
- les travaux de service :
Levage, pompage, ventilation, éclairage.
- les travaux auxiliaires :
Addition de l’eau et de l’énergie, transport du personnel, magasinage,
travaux d’entretien.

Suivant le temps d’exécution des travaux de fonçage et de soutènement


les travaux principaux peuvent être réalisés en 2 catégories :

47
 Fonçage et soutènement successifs :
Le puis est foncé par tronçons d’une profondeur de 15-80m du haut vers
le bas. Le soutènement est érigé de bas vers le haut en plus on ne
construit pas le soutènement définitif pendant le fonçage. la hauteur des
tronçons séparés est choisi en fonction de la dureté de la roche, du venue
d’eau, de l’organisation générale du travail.
 Fonçage et soutènement simultanés :
On conduit sur les deux tronçons attenants (qui suivent) les travaux de
soutènement du tronçon inférieur. Pour la sécurité de travail on sépare les
deux tronçons par un plancher spécial.

Eléments constitionnels d’un puits de mine :


Câble
Poulie à
d’extraction
gorge

Chevalement Machine
d’extraction

Bouche du pied
Roulisse

Cage / skip Soutènement en béton

Puisard (Bouniou)

48
Cage

Cage
Skip
Skip

Section transversale d’un puits de mine et son équipement

1 :conduite de béton , 2 :conduite de remblayage

3 :conduite d’air comprimé , 4 : câbles électriques

5 : conduite d’exhaure , 6 : conduite d’eau , 7 : moise , 8 :guide

49
Guide : pièce métallique ou bois, ce sont des madriers ou des rails
assurant le guidage d’une cage ou d’un skip.

Moise : pièce horizontale en bois ou en métal solidaire des parements


d’un puits servant d’appui aux guides.

Organisation des travaux pendant le fonçage :


 Les travaux de fonçage du puits soit exécutés en continue pendant
toute l’année. Ils peuvent être divisés en 3 stades :

- fonçage proprement dit

- le soutènement

- l’armement du puits

Dans le puits à section rectangulaire avec le boisage tous ces travaux sont
réalisés simultanément tandis que les puits à section circulaire avec un
soutènement maçonné. Ils sont exécutés soit successivement, soit
simultanément.

Les travaux de fonçage pendant être subdivisés en opérations successives


suivantes :

- foration des trous de mines dans la taille.

- chargement des trous à l’explosif.

- tir des mines (électrique)

- aération et mise de la taille en état de sécurité après le tir .

- chargement du déblai.

- construction du soutènement provisoire.

- construction du soutènement définitif.

- opérations auxiliaires nécessaires à l’exécution des processus


principaux.

50
Ces opérations représente un cycle total des travaux de fonçage chaque
fois après son achèvement, le chantier de fonçage du puits descend à une
profondeur correspondant à la longueur utile des trous de mine = 0.8-0.9
de la longueur totale et les travaux recommencent dans le même ordre.

 Abattage en roches dures :

 Disposition des trous de mine pour le tir dans le fond du puits :

La disposition dépend de la forme de la section transversale et le


caractère du gisement généralement la profondeur des trous de mine varie
de 1.5- 4m

Puits circulaire puits rectangulaire

 Chargement :

 Le chargement de la roche pendant le fonçage du puits est très


laborieux (surtout s’il est manuel) dans les puits à grandes sections le
chargement est effectué par une chargeuse pneumatique (benne preneuse)
et d’un treuil pneumatique à auto freinage installé sur la plateforme
suspendue.

51
 Évacuation de la roche abattue :

La remontée de la roche abattue se fait avec des cuffats de 0.75-2.5m3 de


capacité, grâce à un câble relié à un treuil électrique. Pour éviter
l’inondation du puits on procède à l’évacuation de l’eau par pompage en
utilisant des pompes centrifuges.

------------------------------------------------

 Choix de la forme et des dimensions de la section


transversale d’un puits :

 Forme de la section transversale :

Les formes les plus importantes sont les formes circulaires,


rectangulaires, il existe d’autres formes comme : celles elliptiques ,
curvilignes.

Forme coefficient
Rectangulaire 1
Circulaire 0.7
Elliptique 0.73
Curviligne 0.78

Tableau. Le coefficient d’utilisation de la section transversale

52
 Choix de la forme des puits :

Le choix de la forme de la section transversale est déterminé d’après les


facteurs techniques et économiques.

 Facteurs techniques :

- le mode de fonçage

- le soutènement

- la durée de service du puits

Exemple : dans des roches meubles et aquifères la forme de la section ne


peut être que circulaire.

 Pour l’installation du dispositif d’extraction (skip) la forme la plus


judicieuse est rectangulaire tandis que de point de vue de la résistance au
mouvement de l’air de ventilation le puits le plus rationnel serait
circulaire.

 Facteurs économiques :

 La détermination de la forme la plus avantageuse doit se faire en


tenant compte des dépenses initiales pour le fonçage mais également des
dépenses d’exploitations extérieures pendant toute l’existence de la mine.

Si on veut :

 un puits d’une grande profondeur, une longue durée de service, les


roches en place sont instable ou fortement aquifères, résistance au
mouvement de l’air de ventilation

Il faut choisir la forme circulaire

 Un puits peu profond, de courte durée de service, les roches en place


sont stables.

Il faut choisir la forme rectangulaire

Pour la forme elliptique elle est très rare à cause de la difficulté de sa


réalisation. Pour la forme curviligne c’est rectification de la forme
rectangulaire pour remplacer le boisage par le soutènement en béton et
aussi dans le but d’avoir plus de résistance.

53
 Détermination des dimensions de la section transversale d’un puits :

L’élément déterminant de dimensions de la section transversale sont :

Les dimensions des récipients qui sont fonction de leurs capacités.

La méthode graphique :

On peut déterminer graphiquement la section transversale d’un puits en


tenant compte de ces dimensions et informations :

- les dimensions extérieurs des récipients d’extraction (skip,cage).

- les jeux entre récipients d’extraction et le soutènement du puits (e1)


qui devrait être au moins de 150mm avec le guidage métallique et de
200mm avec le guidage en bois.

- les jeux entre les deux récipients en mouvement en l’absence d’un


cloison intermédiaire (e2) e2>200mm

- l’épaisseur des cloisons.

- la section transversale des compartiments des échelles.

- dimensions des moises.

- la section transversale du compartiment d’installations :conduites


d’eau, d’eau comprimé, câbles, conduite d’exhaure,…

- la section transversale du compartiment du fonçage s’il existe.

e1 e1

a1
e2 e2

b1

e1 e1

54
Méthode pour la détermination de la capacité des skips :

= (la capacité nécessaire du skip)

= (le rendement horaire d’extraction)

A : quantité de minerais extraite annuellement du puits en tonne


déterminé en projet.

N : nombre de jours ouvrables dans l’année (300-350) .

h : nombre d’heures de travail d’extraction par 24h dans le puits .

k : coefficient d’irrégularité dans le travail d’extraction ( 0.8-0.05)

= =
1 2

T : période de l’opération de cordée (s).

t1 : temps de traction (parcours)= √ , H : hauteur de traction

t2 : temps de pause entre les deux tractions.

Méthode de vérification du diamètre par l’aérage :

La vitesse de l’air dans le puits est déterminée par cette relation :

= (m/s)

u:coefficient tenant compte de la dimension de la section libre du puits


par suite de la présence de l’équipement.

s : surface de la section du puits.

 La vitesse de l’air ne doit pas dépasser les normes suivantes :

 Dans le puits servant à la descente et la remontée des charges et


du personnel Vair 8m/s

Dans le puits servant à la descente et la remontée des charges


seulement Vair 12m/s.

55
Dans le puits servant à l’aérage non équipés pour la remontée et la
descente Vair 15m/s

 Avec ces normes et à l’aide de la relation on peut tirer la surface de la


section ensuite on a le diamètre.

56
 Selon le matériau utilisé pour ce soutènement et son mode de
construction, les propriétés des roches traversées par le puits, il existe
deux types de soutènement:

- le soutènement ordinaire.

- le soutènement étanche.

 Le soutènement ordinaire :

 Le soutènement par boisage : ce type est utilisé seulement dans


les puits rectangulaires, on utilisant comme type de bois (chêne, pin,
mélèze). Suivant la stabilité de la roche traversée par le puits on installe
les cadres les uns par les autres ou bien par intervalles de 0.75-1m. Pour
les roches peu stables on a à faire un boisage à cadres jointifs, les cadres
sont posés les uns sur les autres. Pour les roches plus stables on a à faire à
un boisage à cadres espacés.

L’opération du boisage :

 L’opération de mise en place du cadre d’appui (côté court) préparés en


bois solides avec des extrémités saillants sur le côté court du cadre
.Pendant l’installation du soutènement à cadre espacés, l’espace entre les
cadres successives . On place des palplanches serrées solidement entre les
cadres. Au fur et à mesure de l’installation du soutènement on effectue le
renforcement du puits càd la mise en place des longrines(les madriers
longitudinaux installées contre les côtés long du cadre pour fixer les
moises ; les longrines et les moises assurent une solidité plus grande du
puits), ensuite l’installation des planchers d’échelles, les échelles.

La détermination des dimensions de soutènement pour la construction


des cadres est effectuée d’après les côtés courts du cadre car le côté long
quoique subissant une charge plus élevée possédant des appuis
intermédiaires sous forme de longrines et moises .Pour déterminer les
dimensions transversales du bois de soutènement il est nécessaire de
connaître la pression des terrains

57
 Pour le boisage à cadres jointifs :

= √ (cm)

 Pour le boisage à cadres espacés :

3
= √ (cm)

a : distance entre les cadres ; l : longueur du côté court

kflex : résistance à la flexion ; P : pression des terrains

d : diamètre du bois de soutènement.

 Le soutènement en maçonnerie :

L’épaisseur du soutènement pour les puits de section circulaire :

= (√ =) (cm)
−2

R : rayon de la section libre du puits.

k : résistance du matériau de soutènement (Kg/cm²).

P : pression sur le soutènement du puits.

 Lors des travaux suivant le schéma en série le soutènement est érigé


par section de bas vers le haut, le passage des travaux de fonçage au
travaux de soutènement est dans ce cas plus compliqué lors du boisage
pour cette raison la longueur des tronçons de soutènement est augmenté
de 30-50m et parfois plus à cause du danger que représente ces tronçons
importants non soutenus, on construit pendant le fonçage un soutènement
provisoire qui suit la taille à une distance 2m, le soutènement provisoire
est composé d’anneaux en acier et constitué de 4 ou 6 éléments en
fonction de diamètre de puits facilitant ainsi leurs descente et leurs
installations dans le chantier de creusement, les anneaux de soutènement
provisoire sont suspendu l’un à l’autre pour leurs installations dans le
puits à l’aide de crochets spéciaux de 1m de longueur après la suspension
des anneaux les parois du puits sont garnis de palplanches entre les

58
anneaux et la roche. Lorsqu’on monte le soutènement définitif on enlève
progressivement les anneaux de soutènement provisoire, avec des roches
mi-dures il est possible d’enlever ces anneaux et ils restent dans le
soutènement définitif.

On commence la construction du soutènement définitif en maçonnerie par


l’installation d’une roulisse (l’emplacement est choisi autant que possible
dans une roche dure ou stable), le montage du soutènement en
maçonnerie des briques ou pierres de béton se fait au mortier du ciment,
le soutènement définitif est érigé à partir d’un plancher suspendu dont le
levage et la descente sont réalisés à l’aide d’un treuil à marche lente
installé au jour.

On utilise des gabarits préparés d’après la forme de la section du puits


soit en bois, soit en métal. Les gabarits métalliques sont composés d’une
carcasse mécanique revêtus de tôle d’acier.

Les éléments du béton composé de4 à 6 éléments amovibles. La hauteur


d’un gabarit est 1-1.5m le premier élément est installé sur un plancher en
bois placés dans la taille avant l’installation d’un sabot d’appui et tous les
suivants sont placés l’un sur l’autre, par la suite on met du béton liquide
que l’on tasse avec des dames pneumatiques ou vibreuses.

 Le soutènement par voussoir du cuvelage (métallique ou en


béton armé) :

 Le soutènement en élément de cuvelage (le plus résistant) peut être


érigé de bas en haut ou de haut en bas. Dans le dernier cas avec le schéma
parallèle de l’organisation des travaux on peut placer les éléments à une
certaine distance du front à partir d’un plancher suspendu ou directement
dans le front après l’enlèvement de déblais dans ce cas le soutènement
suit le front d’une distance de 1-2m supprimant ainsi le soutènement
provisoire. Les voussoirs sont fabriqués suivant des sections types ils
peuvent être lisse ou côtelés. Pour le montage d’un anneau complet il faut
7 voussoir, ils sont fixés à l’aide des boulonnes, si on désire d’obtenir un
cuvelage parfaitement étanche tous les joints entre les voussoirs sont
rejointoyés au mortier de ciment foisonnant. Après l’installation du
voussoir et les parois du puits au mortier du ciment.

59
Généralités :
 Dans des situations particulièrement difficiles que l’on a des
conditions hydrogéologiques difficiles (terrains acquifères et
inconsistants), on emploi des méthodes de fonçage spéciales(ou
particulières) on a 2 groupes de cas difficiles de fonçage :

 Fonçage en roche dures mais fortement poreuses très fissurées


contenant de grandes quantités d’eau.

 Fonçage en terrain ébouleux, saturés d’eau (terrain coulants).

 Les cas les Plus difficiles sont ceux où l’eau se trouve dans un terrain
sous forte pression, toutes les méthodes spéciales de fonçage connus
peuvent être séparées en 3 groupes :

- Protection du chantier du puits : roches ébouleuses et les eaux à


l’aide de cuvelage spéciaux précédent le chantier par exemple : le
palplanchage, trousse coupante, fonçage à l’air comprimé.
- L’asséchement provisoire : de l’endroit où doit passer le puits par
exemple : tamponnement des roches, par congélation artificielle,
consolidation chimique des sols et par abaissement artificielle du
niveau des eaux souterraines.
- Fonçage des puits de mine : dans les roches dures et acquifères on
peut employer donc le tamponnement, le fonçage à l’air comprimé,
la congélation, l’abaissement des eaux souterraines, mais la méthode
principale de fonçage dans les terrains coulants on emploi toutes les
méthodes sauf le tamponnement.
Le palplanchage :
Il est employé dans le cas d’un fonçage de puits à travers une couche de
terrain peu profond de terrains ébouleux, coulants de faible puissance
suivant le contour du puits on enfonce des palplanches en bois ou en
métal dont la juxtaposition parfaite est obtenu grâce au profil des joints.
Les palplanches en bois sont habituellement en sabin ou de chêne de
longueur de 2-6m d’épaisseur 5-10cm de largeur 15-20cm.

60
On commence à les enfoncées à une distance de 1à1.5 m avant les
terrains meubles pour les orientées et prévenir leurs déplacement vers
l’intérieur du puits on dispose des cadres de base et des cadres directeurs.
Les palplanches sont enfoncées verticalement ou inclinées, au fur et à
mesure du palplanchage on installe le cuvelage définitif constitué en
éléments de maçonnerie. Pour le palplanchage métallique on utilise des
palplanches en acier laminé en profil spécial.
Le palplanchage est une vieille méthode peu sure qui exige une main
d’œuvre très qualifiées, elle n’est pratiquée que pour des couches de
terrains ébouleux < 2m et en absence de sous pression les palplanches
métalliques peuvent être appliquées dans les terrains meubles de plus
grandes puissance (8-12m).
L’enfoncement des palplanches métalliques est plus pratiqué dans le
fonçage de puits circulaire. Elles sont enfoncées à l’aide de moutons à
vapeur, vibro fonceur. L’extraction du déblais est faite après le placement
des palplanches après l’arrivée dans le couche sous-jacents à une
profondeur de 2m ou pratique une roulisse et on construit un cuvelage
définitif en maçonnerie, les palplanches ne sont pas extraites.

Le fonçage avec tamponnement des roches :


 Dans les cas des roches fortement fissurées et acquifères dans
lesquelles le fonçage est difficile, on remplit les fissures et les pores par
une solution de ciment ou avec du bitume formant un précipité solide
(tamponnement des roches (gouting rocks)). Après la prise du ciment la
roche fissurée se transforme en un bloc monolithe et l’on peut procéder
au fonçage sans risque de l’inondation.
Lorsqu’on ait en surface (au début de fonçage) et on attend à ce qu’il ait
des roches fissurées avec des venues d’eau, on fore à partir de la surface
un certain nombre des trous de 8à12 avec un diamètre de 100mm autour
du puits.

61
Ceci sont forées sur toute la distance de la couche fissurée, ensuite on
injecte le mortier du ciment à prise rapide après un moment on retire les
tubes et on commence le fonçage ordinaire à l’aide du marteau piqueur.

Dans ce cas on fait la foration d’un certain nombre de trous de l’ordre de


16à30, mais de diamètre très petit (50mm environ) de 12à12m de
longueur.

Dans ce cas on donne aux trous des inclinaisons tangentielles pour une
meilleure traversée des fissures et radiales pour la prise du ciment d’un
plus grand volume au tour du puits.

Le fonçage par abaissement artificielle des eaux souterraines :

On fore une rangée de trous autour de l’emplacement du puits future pour


être asséchés, on aspire l’eau contenu dans les terrains acquifères à l’aide
de pompes spéciales, le résultat de ce pompage a pour effet de créer une
zone de dépression à l’intérieur de laquelle les roches se trouve asséchés,
on peut alors foncer dans cette zone sans risquer de tomber sur de grandes
venues d’eau par la suite on utilise un pompage avec cuvelage à
palplanche métallique sur une profondeur plus ou moins acceptable, mais
en grandes profondeurs c’est avec des voussoirs métalliques, on emploi
alors des pompes centrifuges.

62
Introduction :
Nous avons vu les travaux de base de l’ouverture de gisement qui se font
dans les roches stériles puis il y a les travaux préparatoires qui permettent
de faire un découpage du gisement pour pouvoir extraire la minéralisation
dans des secteurs qu’on appellent chambre ou bloc d’extraction dans
lesquelles vient s’inscrire les chantiers de production .

Dans ce chantier la forme du front et le déplacement de celui-ci sont le


résultat des opérations qu’on y exécute. La méthode d’exploitation est
donc aussi caractérisée par le genre des opérations qu’on y réalise.

On compte 5 genres d’opérations : abattage, chargement, transport,


remblayage, soutènement. Le chantier de production dont le déplacement
cause la production est en perpétuel mouvement.

 L’abattage :

C’est une opération d’extraction des minerais en place à l’aide de l’outil


ou organe mécanisé.

Abattage manuel :

Dans sa forme la plus simple : le pic a complètement disparu à cause de


son faible rendement.

Abattage semi-mécanisé :

Réalisé par le marteau piqueur qui améliore nettement le rendement mais


il est lourd.

Abattage mécanisé :

La mécanisation câd le remplacement du travail manuel par le travail


mécanique on conduisant un engin d’abattage muant par une source
d’énergie. Il y a donc l’abattage rasant, coupant, continu selon la tête
d‘abattage.

63
L’abattage rasant :

Réalisé par les appareils rabot est basé sur cette constatation qu’en
minerai tendre. Le minerai s’étendrait encore à la surface du front sous
l’effet de la pression des terrains. Ce procédé consiste à faire tomber la
particule la plus tendre au moyen d’une courte passe.

 L’abattage coupant :

Réalisé par les haveuses qui procèdent par coupure systématique dans le
massif et qui provoque après la chute de ces roches meubles .

Photo haveuse

L’abattage continu :

Réalisé par les machines de la famille de mineur continu qui procèdent


par dislocation continue de son choc d’abattage. L’abattage est ralisé par
des actions diverses : coupure, arrachage, éclatement,… au moyen
d’outils plus ou moins compliqués .L’avantage de ces machines est :

- La capacité d’utilisation en roches dures.


- La prise d’une couche d’un seul coup.
- Possibilité de l’utiliser dans la méthode des chambres.

64
Abattage à l’explosif :

 Le minage est le procédé qui consiste à faire sauter le minerai à


l’explosif, le rendement est important et la puissance des explosifs est
quasi illimité mais il faut reconnaître les sources du danger ; les explosifs
sont chers et fourni par des établissements très spécialisés.

La brutalité de l’explosion fait qu’on ne peut pas employer le minage ni


devant le personnel ni à proximité du matériel. Il faut donc procéder à des
démontages et à des évacuations du chantier qui coupent le rythme de
travail et gène considérablement l’emploi de gros appareils ou engins.

Le minage est un procédé qui présente du danger car on ne peut pas


contrôler correctement l’explosion, aussi le risque de grisou ou poussières
actives (5-10µ) de sorte que son emploi est toujours règlementé et même
parfois interdit.

 Disposition des trous pour l’abattage :

 Les trous de mine sont creusés au fleuret de dimensions variables un


diamètre de 25-75mm, 4-6m de longueur. On charge les trous avec les
explosifs on procédant donc à la mise à feu à l’aide d’une source
thermique ou électrique.

La résistance des différentes roches à l’arrachement et au morcellement


est variable et est fonction en premier lieu des propriétés des roches, de
leurs duretés, la stratification, fissuration, clivage, pendage.

Pour cette raison il est nécessaire pour obtenir les meilleurs effets de
disposer les trous dans la taille en tenant compte de ces propriétés
naturelles des roches, en plus la disposition des trous peut être aussi
influencée par le genre d’excavation minière et par la forme de la section
qu’on veut lui donner.

Dans les roches dures on fore un certain nombre de trous infini dirigé l’un
vers l’autre et appelé trous d’entaille (bouchon). Les charges de ces trous
sont misent à feu les premiers, ensuite l’explosion des charges des trous
suivants a lieu (trous d’abattage :leurs profondeurs est moins profond à
celles d’entaille).

65
 Schéma du plan de tir dans les roches dures en souterraines :

Vue de face 

Trous
d’entaille

Trous
Trous
d’abattage
périphériques

Vue de dessous  Vue de profil 

Trous
d’entaille

Trous
d’abattage

Trous
périphériques

66
 La profondeur des trous est déterminée en fonction de la dureté des
roches. Après le temps nécessaire à l’exécution du cycle d’avancement
basé sur le forage et le dépilage de la roche.

 Creusement des travers-bancs :

Pour atteindre l’efficacité maximale des travaux de tir le choix de la


forme de bouchon de tir à une grande importance. L’angle de pente du
trou de bouchons, leurs longueurs et la charge sont déterminées
définitivement après quelques tirs d’essai.

Les types de bouchons principaux pour le creusement des ouvrages


horizontaux sont :

- Le bouchon pyramidal central :


Vue de profil 

- Le bouchon vertical en coin :

67
- Le bouchon horizontal en coin :

1 2 345

- Le bouchon latéral :

 Lors de l’avancement vers les couches de charbon il faut remplacer ces


explosifs par ceux admises pour le tir au charbon seulement en plus à
10m avant d’atteindre la couche, on doit forer des trous d’avancement de
moins 5 m de longueur avant d’atteindre la couche. Après le tir on doit
aérer le chantier pour éliminer les produits de l’explosion, après la
ventilation on commence l’enlèvement du déblai. La mécanisation de son
chargement est le facteur principal de l’augmentation de la vitesse
d’avancement et de l’élévation du rendement de travail.

 Il existe aussi d’autres types de bouchons intéressants de les


voir comme : le bouchon en terroir, pyramidale, american,…

68
En taille : l’opération de chargement ne se rencontre qu’en plateure
(faiblement incliné). Le chargement mécanique peut être obtenu par un
soc faisant partie de l’appareil de l’abattage (rabot) ou trainé par cet
appareil.

On peut obtenir donc le chargement à l’aide d’une chargeuse qui est mué
mécaniquement comme une raclette et qui se déverse dans l’appareil de
transport. Ces chargeuses ne sont nécessaires que pour des appareils
d’abattage coupant ou continu. Le rabot qui n’en a besoin marque
évidement ici une supériorité sur les autres systèmes.

En chambre : l’opération de chargement est presque par tout nécessaire,


elle revêt de nombreuses variantes :

- spécialisée : chantiers pourvus de voies ferrés sur lesquelles circulent


les berlines, le chargement se fait à l’aide de pelleteuses ou raclettes.

- non spécialisée : dans les chantiers non ferrés le chargement se fait par
chargeuse (soit sur roue, soit sur chenille).

Pendant les travaux de traçage la mécanisation de chargement est le


processus le plus laborieux (demande beaucoup de travail) et détermine la
réalisation des ouvrages et le rendement du travail.

Les chargeuses les plus simples sont les transporteurs, ce sont des
convoyeurs inclinés à raclettes ou à bandes dont la partie antérieure est
disposée à la base de l’ouvrage et la partie postérieure est soulevée de
manière que le matériau puisse tomber de l’extrémité du convoyeur dans
les berlines. Pendant l’utilisation des transporteurs seuls, le chargement
du matériau dans les berlines est mécanisé mais son pelletage sur le
convoyeur se fait à la main. La chargeuse avec mécanisation complète du
processus de chargement est munie d’un dispositif de pelletage qui est
composé d’un châssis incliné qui est équipé de pics et de deux bras.

69
 Le minerai est transporté jusqu’au puits dans des berlines trainé par
des locomotives diesel ou électriques. On dit qu’on a un transport track
câd sur voie ferrée (train de berlines) si le minerai est peu abrasif
(houillères notamment) les transports aux quartiers sont assurés par des
convoyeurs à courroie qui parfois vont jusqu’au puits et même jusqu’au
jour par une galerie incliné.

Les transports de service (auxiliaires) :

 Pour le personnel minier et pour les fournitures on utilise la voie ferrée


ou des monorails suspendus ou encore des camions électriques. Dans les
mines largement ouvertes. On peut circuler des camions diesel
moyennant d’une certaine précaution pour éliminer le danger des gaz
toxiques de l’échappement. On utilise ce qu’on appelle des camions
navettes (va et vient) sur pneus ou chenilles, on dit que la méthode de
transport est trackless (sans voie ferrée).

On peut utiliser également le convoyeur blindé si le front ne peut pas être


libre à cause des engins d’abattage (haveuse) mais il faut avancer ce
convoyeur élément par élément et par conséquent le démonter havée par
havée.

Dans le puits d’extraction circule des skips qui reçoivent les berlines sur
un ou plusieurs plateaux. Ces skips sont des sortes de caisses qui
s’emplissent de minerai au fond et se vide au jour.

Dans le puits le transport du personnel et de fournitures exige au moins


une cage ; dans les puits modernes les installations d’extractions sont
automatiques. Cage et skips partent et s’arrêtent sans intervention
manuelle au niveau voulu avec toute la précision nécessaire pour que se
déclenchent les manœuvres aux recettes.

70
Définition :
 Le remblayage est une opération qui consiste à remplir les vides
laissés au moyen d’un remblai. Ce dernier peut être soit :

- amené dans le chantier (remblayage proprement dit)

- en provoquant la chute généralisée du toit en arrière taille.

Variantes de remblayage :
 Le remblayage proprement dit comporte lui-même de nombreuses
variantes, selon la nature des matériaux (terre, sable, stérile), Selon la
provenance du matériau soit au jour, soit au fond, selon la qualité (terre
calibrée ou non), selon le taux de remblayage (partiel ou total) et selon le
procédé de mise en place (manuel, pneumatique, hydraulique).

Le but :
 Le but du remblayage est triple :

- Il participe à la tenue du toit avec le soutènement du chantier.


- Il limite les affaissements en surface.
- Il détermine la largeur du chantier et par là canalise l’aérage.

Tenue du toit :

Les différentes sortes de remblayage n’ont pas le même mode d’action


sur la tenue du toit, le remblayage qui met en jeu des piliers de remblai
construit artificiellement soutien le toit directement à la manière des piles
de bois qui sont des moyens de soutènement.

Une dame de remblai d’équerre au front de taille est plus efficace qu’une
dame de remblai parallèle au front car elle s’oppose mieux à la descente
du toit plus importante d’avant en arrière que de haut en bas de la taille.

71
Dames de remblai

Le foudroyage :

Le foudroyage ne soutienne pas directement le toit que très loin en arrière


de la taille à l’endroit où le foisonnement de la roche a réussi à combler
entièrement le vide.

Le foudroyage a une autre action c’est de soulager le toit du poids des


terres sus-jacents au niveau de la taille et contribue indirectement mais
puissamment à leur tenue.

72
A = 75% e ……………. Foudroyage

A = 50% e …………….. Remblayage complet (manuel)

A = 30% e …………… Pneumatique.

A = 15% e …………… Hydraulique.

 Toutes les bancs de terrains situés au-dessus du vide jusqu’au jour


s’affaissent à plus ou moins longue échéance. Cet affaissement est
proportionnel à l’épaisseur de la veine exploitée et cette proportion
dépend du procédé du remblayage.

 Conditions d’application du foudroyage :

 Ce schéma suivant donne les limites d’application du foudroyage, si


on les dépasse le foudroyage es interdit :

𝛼>20° 𝛼>30° 𝛼>40°

2.5m < e ≤ 3.5m 1.5m < e ≤ 2.5m e ≤ 1.5m

𝛼 : pente de la veine ; e : épaisseur de la veine

73
Largeur du chantier :

Si l’on foudroie la largeur du chantier est symbolisée par la ligne de


cassage mais la largeur réelle dépend de la façon dont le toit s’ait
foudroyé.

Lorsque le remblayage est complet la largeur du chantier est déterminée


par l’emplacement des murs qui bordent le remblai. La largeur est alors la
même sur toute la relevée de la taille du moins si le front de taille est
droit, la tenue de taille dépend évidemment de la largeur de cette taille,
une grande largeur favorise : l’aérage, la présence du personnel, la
puissance des appareils. Par contre elle : rend difficile la tenue du toit,
abime les pièces de soutènement, détourne du personnel productif vers
l’entretien.

74
Soutènement dans le chantier de production :
Le foudroyage est le procédé qui est le plus employé en termes de
soulagement de la taille vis-à-vis de la charge au toit mais certaines mines
lui reprochent de constituer un grave danger de silicose.

En effet, l’exploitant n’est pas maître de la façon dont le toit s’effondre


après l’enlèvement du soutènement.

Certains toits tombant par petits paquets longtemps après le dé


soutènement pouvant ainsi polluer de leurs poussières tout le poste
d’abattage. Une reproche analogue peut être pris au remblayage
(remblayage pneumatique) dans les méthodes de chambres foudroyées,
des piliers ne présentent pas le même danger. Lorsqu’on ait en présence
de terrains lourds exigeant un soutènement systématique, le cas est
différent suivant qu’il s’agit d’une taille ou d’une chambre.

Taille :

En effet, dans la taille le soutènement est disséminé tout le long du


chantier et les étais appliquées contre le front sont une entrave (gêne) ou
passage des engins d’abattage mécanique.

Il y a donc deux solutions possibles :

- maintenir le front boisé ce qui favorise le tenue de terrain mais alors


il faut relancer aux appareils d’abattage mécaniques à moins qu’on
consente (accepte) à enlever le bois devant lui pour les remettre
derrière.

- avoir le front libre ce qui favorise l’abattage, mais alors il faut un


soutènement en porte à faux au-dessus de la havée du front ce qui
exige le soutènement mobile métallique.

75
Méthode de calcul de la profondeur maximale des terrains de
recouvrement pour assurer un soutènement avec un coefficient de
sécurité donné :

 Dans une exploitation par long taille un soutènement métallique par


pile à 4 étançons hydrauliques est utilisé pour soutenir le toit de la taille,
la capacité de charge de chaque étançon est de 120t/étançon, la surface de
contact du chapeau est 2.5m², le coefficient de sécurité égal à 1.2, la
masse volumique des terrains ont un poids de 2g/cm3.

2.5m²

é
=
é

120t pour un étançon 120*4=480t pour un pile

3
= = = =

= = =

76
Chambre :

Le soutènement n’est pas toujours une opération nécessaire, où de


nombreux endroits dans les mines métallifères les chambres tient toutes
seules et elles n’ont pas besoin de soutènement.

Lorsque le soutènement est nécessaire, le soutènement est assuré par des


piliers naturels de minerais dans les endroits où l’instabilité est suspectée,
le dimensionnement des piliers obéit à des règles de sécurité dont le
calcul de stabilité. Du faite de la particularité des conditions souterraines
non seulement de point de vue de leurs influences dans le travail des
matériaux mais aussi au point de vue de conditions de réalisation du
soutènement lui-même, on doit normalement prendre de divers calculs de
coefficient de sécurité plus habituellement utilisé en ciel ouvert.

Soutènement des galeries principales :


Lors de l’examen de divers problèmes de soutènement miniers on
distingue :

- Matériaux principaux de soutènement :Bois, métal, béton, béton


armé, pierres naturelles.

- liants : matériaux sous forme fluide (solutions) servant à la liaison


des éléments en pierres (ciment).

- matériaux auxiliaires : boulons, crampons, crochets.

 Matériaux principaux : ce sont ceux utilisés pour la construction des


éléments porteurs de soutènement.

 Soutènement en bois :

On utilise des éléments en bois : pin, chêne, sapin. Les bois doivent être
souples et résistant, on place des bois ronds ou bien sciés le long de l’axe.

77
 Soutènement en maçonnerie :

Suivant la solidité des roches et le délai de service d’un travers-banc ou


galerie de roulage le soutènement peut être en maçonnerie on ressemble
les pierres ou briques à l’aide d’un liant, on utilise le ciment alumineux
pour les constructions les plus importantes à fin d’éviter l’action de l’eau.

 Soutènement en béton :

 En béton monolithe :

On emploi habituellement pour le soutènement de l’ouvrage minier du


béton dont la matière liante est du ciment portland, on emploi donc un
béton garantissant une résistance suffisante et une haute imperméabilité,
on utilise un béton rigide de qualité 110, 200, 300, 400 Kg/cm3 (ceux qui
contient 6-6.5 d’eau).

 En pierres en béton :

Ce sont des pierres artificielles de grandeurs et de poids différentes


fabriquées en béton plastique ou fluide avec de ciment portland. Pour les
parois verticales on utilise des pierres en béton rectangulaires et pour les
voûtes des pierres en forme de coins. Celles-ci sont reliées entre elles par
le ciment portland.

 En béton projeté :

Il s’agit de projeter par de l’air comprimé du mélange de béton ou du


mortier de ciment avec le canon de ciment(100m/s) et ainsi le mélange est
fortement tassé, ce béton est imperméable et possède donc une grande
cohésion avec les roches, les plaques de béton, les briques, l’acier.

78
 En béton armé :

On appelle béton armé une combinaison de béton et d’une armature en


acier. On l’utilise comme un entier pour les travaux de construction.

Les armatures du béton est généralement en acier rond, son diamètre et sa


disposition sont déterminés par les calculs.

L’avantage du béton armé par rapport aux autres modes de soutènement


en maçonnerie réside dans le fait qui travaille non seulement à la
compression mais également à la traction. Pour le soutènement des
ouvrages miniers, on peut utiliser le béton armé sous forme de
soutènement monolithe comme l’ordinaire, et sous forme de construction
préfabriqué.

 Soutènement métallique :

On utilise comme métal pour les ouvrages minier de l’acier au carbone


laminé pour les cadres, l’acier coulé pour la fabrication des segments
métalliques spéciaux (cintre).

Le soutènement métallique par cadre ou par cintre a historiquement pris


place du boisage dans un grand nombre de sites, puis il a été à son tour
supplanté par le boulonnage, le soutènement métallique est souvent utilisé
de nos jours dans les cas difficiles c’est le soutènement au quel on a
recours lorsque le boulonnage ne convient pas des terrains de mauvais
qualités (ébouleux, acquifères) soumis à de fortes contraintes.

 Par cadre métallique :

C’est un soutènement spécialement conçu pour les galeries à sections


droites (trapézoïdale, rectangulaire, carré).

Le soutènement par cadre métallique est dit « rigide » parce que la liaison
entre les éléments de soutènement est rigide. Il est constitué de rails (en I,
U). Un cadre métallique comprend les montants et un chapeau.

Chapeau

Montants

79
 Par cintre :

Le soutènement par cintre métallique est destiné au galerie de forme


ovoïde ou circulaire. Ce soutènement métallique est composé de plusieurs
segments (3à4) épousant parfaitement à la forme de la galerie.

Un soutènement par cintre comprend les segments qui sont 3à4 éléments
suivant le type d’assemblage des éléments entre eux, on distingue deux
types de cintres :

- Cintres rigides : où l’assemblage assure une liaison rigide entre les


éléments.
- Cintres coulissants (articulés) : où l’assemblage permet un
coulissement des éléments les uns par rapport aux autres lorsque
l’effort devient trop important.

Cintres rigides :

Segments dont les profils (H,G,I)

éclisse

Les systèmes d’assemblage peuvent se faire soit par des éclisses soit par
des platines soudées.

Mise en place des cintres :

La mise en place s’effectue élément par élément.

80
Le garnissage il a pour rôle de mieux repartir sur le cintre les efforts
exercés par les terrains et d’empêcher la chute du bloc entre les cintres, le
garnissage peut être réalisé par un blindage métallique en tôle prévu à cet
usage ou bien par des planches ou des rondins de bois ou des treuillais
métallique (grillage).

Les entretoises ont pour but d’empêcher le basculement des cintres dans
la direction de l’axe de la galerie, et la semelle a pour but d’empêcher le
pied de cintre de pénétrer dans les terrains sous l’effet de son propre
poids et le poids de terrain.

Cintres coulissants :

 Les cintres coulissants sont des cintres spéciaux dont les liaisons entre
segments ne sont plus rigides mais coulissants et les éléments de fixation
sont des articulations qui jouent le rôle important dans la stabilité, ces
articulations permettent au terrain du toit de se détendre et ainsi la charge
au niveau du soutènement est moindre (décompression des terrains).

 Par boulonnage :

Roche solide

Roche fragile/meuble

Boulons
 Le boulonnage du massif et de roches est une technique pratique et
économique pour le renforcement des roches en place. Le principe fut à
l’origine trouvé en US ce sont des barres métalliques plus rigides que les
massifs.

Dans un boulon on trouve les parties suivantes :

- Tête de boulon : constitué d’un écrou de serrage, une plaque


métallique permet un meilleur contact entre le boulon et le massif.

81
- La tige du boulon : lisse ou nervurée.
- Système d’ancrage : qui permet aux boulons de s’accrocher. il deux
systèmes d’ancrages :
 Système d’ancrage ponctuel.
 Système d’ancrage reparti.

 La rupture d’un boulon s’il y a, elle va se faire dans la tige elle-même


ou bien un décollement de la tige de son scellement (descellement de
l’interface barre/scellement).

 Le boulon dans son action il a un rôle de confinement et de porteur en


considérant le massif comme une structure discontinue, fracturée, le
boulonnage permet d’empêchement de la chute des blocs et de limiter
certains mécanismes de dislocations des massifs discontinus.

Le boulonnage au front ou radial permet de lier les blocs instables au


massif, de limiter les décollements et le glissement entre ces blocs.

Il est nécessaire d’employer des boulons de capacité d’allongement


suffisante sinon risque de se désolidariser du massif ou encore de
provoquer une rupture de terrain au tour du scellement perdant ainsi toute
capacité porteuse ou de confinement.

82
(Cas des mines de charbon)

Facteurs influençant le choix d’une méthode d’exploitation des


gisements :
 Puissance :

Elle est d’une grande importance pendant l’exploitation d’une couche


puissante sur toute son épaisseur, le travail dans le chantier d’abattage
devient peu commode et dangereux à cause de sa grande hauteur, par
conséquent, on exploite souvent des couches puissantes ou on les divises
en tranches.

 Pendage :

L’angle de pendage des couches a de grandes importances pour le choix


de la méthode car sa valeur détermine le mode de transport du minerai,
quand le gisement est incliné on profite de la pesanteur pour l’évacuation
du minerai vers la galerie de roulage. En plateure le minerai abattu reste
en place.

 Structure et propriétés de la couche :

S’il y a un clivage dans la charbon celui-ci facilite l’abattage manuel mais


avec l’abattage mécanisé cela n’a plus d’importance.

L’abattage des couches puissantes ou dressantes peuvent provoquer de


gros blocs lorsque ceux-ci est dangereux et néfaste.

La dureté du charbon influe aussi sur le choix du mode de mécanisation


de l’abattage.

 Propriétés des roches encaissantes :

Surtout si celles-ci sont fissurées car le toit est instable, la résistance de la


rupture devient faible au toit ; les méthodes de renforcement à la stabilité
sont indispensables tel que le remblayage pour éviter ce que l’on appelle
coup du toit.

83
 Présence de méthane :

Il faut construire des chantiers très bien aérés, car une atmosphère
grisouteuse est dangereuse et peut causer d’énormes dégâts, le chantier
doit être surveillé par ce que l’on appelle coup de grisou ou coup
d’incendie.

Conditions particulières :

 Présence d’une nappe acquifères : On utilise dans ce cas des stots


isolants

 Exploitation en dessous d’une zone urbaine :

 Il faut adopter une méthode minimisant les risques


d’effondrement en surface et l’apparition des fontis qui engendre des
fissures dans les bâtiments.

Les méthodes d’exploitation des couches minces et moyennes :


 Il y a deux grandes catégories d’exploitation des gisements
sédimentaires : par longue taille ou par fronts étroits (chambre)

Méthode des fronts étroits :

 Avant la création des machines, les travaux ont été manuels. La


méthode d’exploitation à front étroit était la plus utilisée, avec la création
des machines d’abattage tel que les haveuses et les mineurs continues on
ait passé de front étroit aux longues tailles pour améliorer le rendement.

 L’avantage du procédé à front étroit est de permettre un soutènement


le plus sommaire du chantier et d’éviter l’emploi d’un soutènement
mobile spécial appelé marchant. Du faite du maintien du toit par des
massifs de matière utile vierge, et de suppression de l’important travail
que constitue le traitement du toit.

 L’inconvénient de ce procédé est les pertes de minerai dans les piliers


et un aérage complexe.

84
 Dans ce procédé, on distingue deux types :

 Méthode des chambres.

 Méthode des chambres et piliers.

(À documenter plus sur ces deux types)

Méthode des longues tailles :

 La caractéristique de cette méthode est son utilisation en plateure, au


pendage et le foudroyage en arrière taille aussi l’exploitation du minerai
d’une façon complète (pas de piliers laissés).

Calcul de stabilité :(Méthode de l’aire tributaire) :

Am
H
AP

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AP : aire de pilier ; Am : aire minée = (aire soutenue-AP)

Le taux de défruitement = = =

Le poids de la colonne de terrain au-dessus du pilier :

= = =

A l’équilibre on a : = , : force du pilier.

= = = = = =

= =

: contrainte dans le pilier.

: résistance à la compression uniaxiale du pilier.

86
Introduction :
 Dans les mines métallifères les gisements ont des formes irrégulières
contrairement aux mines sédimentaires, c’est pour quoi qu’il existe un
bon nombre de méthodes d’exploitation qui tient compte de la variété des
formes et des caractéristiques physiques (dureté) et caractéristiques
mécaniques (la résistance à la rupture) du minerai et de la roche
encaissante formant l’éponte dans la plupart des cas d’exploitation des
mines métallifères le mode d’abattage des minerais se fait par tir à
l’explosif et soutirage se fait par gravité. Dans ces méthodes il y a des
exploitations directes (chambre magasin ) et donc des méthodes
indirectes (des blocs foudroyés) donc le choix de l’une ou l’autre des
méthodes va dépendre de plusieurs facteurs.

Facteurs intervenant dans le choix d’une méthode


d’exploitation :
Formes du gît (irrégularité de la veine).

Dimension du gît (puissance, dimensions exemptées en direction


et pendage).

Conditions de gisement (limites nettes ou diffuses entre le minerai


et la stérile).

Les propriétés des minerais et des roches encaissantes (stabilité,


leur caractère d’effondrement, le tassement après effondrement,….).

La répartition de la teneur en métal dans le gît.

Suivant la répartition des teneurs dans le gît, on choisit entre deux


modes d’exploitations :

87
 L’exploitation sélective :

Les minerais sont extraits selon qui soient riches ou pauvres ou bien
suivant leur composition minéralogique ou qualité.

 L’exploitation en masse ou globale :

On extrait simultanément les parties riches et pauvres, dans ce cas on a :

 Des pertes qualitatives :

Ces pertes sont représentées par un taux qui s’appelle le taux de dilution

 Des pertes quantitatives :

Elles sont dues à la quantité de minerai laissé en place pour les stots de
sécurité.

 Lors de l’exploitation des gîtes métallifères le champ minier est


partagé en étages dont la hauteur varie de 25 à 100 m. les étages peuvent
être divisées suivant le pendage en sous étages ou sous niveaux, la
longueur du bloc suivant le pendage coïncide avec la relevé de l’étage.

Les blocs sont limités par des voies ascendantes appelées cheminées dont
l’espacement est déterminé par l’ordre de prise des blocs considérés. Les
travaux préparatoires consistent en le creusement des voies d’étages de
roulage et d’aérage, et des ouvrages verticaux ou inclinés portant le nom
d’ascendants (cheminées, bures,…).

Les voies horizontales sont généralement boisées par cadre sans semelle
dans des terrains peu durs.

88
Les méthodes d’exploitation :
On distingue les méthodes suivantes :

 Méthode des chambres vides :

On appelle chambre vide un chantier d’extraction qui est conservé sans


remblayage et sans mise en place de soutènement systématiquement et
sans que le minerai soit provisoirement laissé en place dans lequel les
mineurs peuvent se déplacer librement lors de l’abattage et de
l’évacuation du minerai. Cette méthode est utilisée pour des roches
encaissantes et minerais dures et stables et pour des gisements minces à
moyennement puissants et semi-dressant à dressants.

 Méthode des chambres boisées et charpentées :

Dans cette méthode le vide crée par cette extraction est conservé
moyennant à un soutènement artificielle systématique en bois, on peut par
la suite rajouter un remblayage. Le soutènement sert à l’installation du
plancher de travail sur lequel se tiennent les mineurs.

Le soutènement est placé au fur et à mesure de l’abattage du minerai.


Cette méthode est utilisée pour les gisements inclus dans des terrains
instables nécessitant un soutènement systématique et pour des gisements
de minerais riches « c’est une méthode chère mais assure une perte
minimale ».

 Méthode des chambres remblayées :

Cette méthode est celle dans lequel le vide est créé par l’exploitation est
rempli par un remblai qui remplace le minerai enlevé et maintien les
épontes, en plus le remblayage rentre dans le cycle des travaux
d’exploitation. Il peut se faire en deux manières au même temps que les
travaux d’exploitation ou bien après enlèvement du minerai. Les
chambres remblayées sont employées pour l’exploitation des filons
minces fortement pentés. Les gisements puissants sont exploités par
chambres remblayées lorsque les minerais sont plus stables et quand il est
nécessaire d’éviter le tassement des terrains encaissants. Elle n’est

89
rentable que pour des minerais de grandes valeurs ou de valeurs moindres
mais avec teneur en métal élevée, limites nettes entre minerai et éponte.

 Méthode de chambre magasin :

Cette méthode est liée à la géométrie du gisement et à la tenue des


terrains des filons qui sont sub-verticaux ce qui permet de soutirage des
produits par gravité, les épontes sont saines et le minerai est dur, la
largeur entre épontes est faible rendre difficile l’application de la méthode
mécanisée.

 Méthode par chambres foudroyées :

C’est une méthode dans lequel le minerai et les formations stériles sus-
jacents s’effondre sous l’effet de la profondeur le minerai est abattue à
l’explosif mais où le foudroyage des terrains sus-jacents fait partie
intégrante de l’exploitation.

 Sous niveaux foudroyés :

Pour que cette méthode soit applicable il faut que le minerai soit
moyennement dur à tendre et les terrains sus-jacents s’effondre
facilement, le minerai est abattue par tranches de 5-6m, chaque tranche
est un sous-étage.

On commence par l’exploitation du sous-étage supérieur à partir des


niveaux des blocs vers la voie incliné en rabattant du toit vers le mur. Un
banc de minerai est laissé en dessus de l’emplacement de chaque
enlevure. Ce banc est foudroyé avant l’attaque du suivant.

 Blocs foudroyés :

C’est une application à plus grande échelle de la méthode de sous-étage


foudroyé la tranche du minerai est foudroyée a ici à la hauteur de l’étage
et celle qui est utilisée pour des minerai à forte pendage reposant sur des
terrains sus-jacents capable de se foudroyer.

Dans cette méthode le gisement est partagé en blocs qui sont


successivement coupés.

90
Introduction………………………………………………………. ……..1

L’exploitation minière……………………………………………...…….2

Mine ou carrière !.......................................................................................3

Aspects d’une exploitation minière………………………………………4

Le choix de méthode d’exploitation……………………………………...5

L’exploitation à ciel ouvert……………………………………………….8

Les travaux d’extraction dans une exploitation à ciel ouvert…………...12

L’abattage, le chargement, le transport…………………………………13

Foration des trous de mine……………………………………………...23

Le minage………………………………………………………………24

Analyse de la conception d’un schéma du plan de tir à ciel ouvert…….28

Schémas de tir et mécanisme de détonation………………………….....30

Le tir électrique et le contrôle du circuit des détonateurs…………..…..32

La stabilité des talus………………………………………………….…34

Exploitation souterraine…………………………………………………38

Modes d’ouverture des gisements souterraines…………………………42

Fonçage du puits de mine……………………………………………….46

Soutènement des puits…………………………………………………..57

Fonçage spécial des puits de mine……………………………………...60

Les travaux d’abattage………………………………………………..…63

91
Le chargement……………………………………………………….….69

Le transport……………………………………………………………..70

Le remblayage………………………………………………………….71

Soutènement et sécurité des ouvrages………………………………….75

Méthodes d’exploitation des gisements sédimentaires………………....83

Exploitation souterraine des gisements métallifères…………………...87

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