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PREPARATION RESIDANAT DE
CHIRURGIE DENTAIRE
« TUMEURS »
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11. Le carcinome de la lèvre inférieure présente bien E. L'ulcération repose sur une base indurée, plus
des particularités vis-à-vis de l'ensemble des étendue que les limites visibles
carcinomes à localisation buccale. Une des cinq
propositions suivantes est inexacte, Laquelle ?
A. Le plus souvent, il siège sur le vermillon (partie
exposée de la lèvre rouge) Q.C.M. A COMPLEMENTS MULTIPLES
B. Son aspect est souvent croûteux
C. Il survient fréquemment sur une lésion
16. Indiquer, parmi les signes suivants, celui (ceux) qui
préexistante
peut (peuvent) révéler un cancer de la langue mobile :
D. Il s'accompagne assez rarement d'une
A. Gêne à la protraction
dissémination lymphatique
B. Trismus
E. Son pronostic après traitement est identique à
C. Ulcération saignant au contact
celui des autres localisations buccales
D. Adénopathie cervicale
E. Agueusie
12. Un malade est pour le moins suspect d'être
porteur d'un carcinome situé sur le tiers du bord droit
17. Le cancer de la base de langue est :
de la langue. 'Lés adénopathies sont à rechercher
A. En règle générale un adénocarcinome
dans les aires lymphatiques :
B. Révélé par une dysphagie
A. Sous-maxillaire droite
C. Lymphophile
B. Jugulo-carotidiennes droites
D. Accompagné d'une élévation des anticorps
C. Cervicales droites
anti-EBV
D. Cervicales des deux côtés
E. Fréquent chez le travailleur du bois
E. Sous-maxillaire et sus-claviculaire droites
18. Un sujet atteint d'un cancer pelvilingual a été
13. Un malade, traité par exérèse d'un carcinome
traité par cobaltothérapie il y a 1 an. Il revient avec
buccal et curage cervical supérieur bilatéral pour N1,
une ulcération grisâtre sans tendance à la
est parfaitement stable durant 6 ans. Plus tard
cicatrisation, siégeant sur la muqueuse gingivale
apparaît une adénopathie cervicale. La cicatrice
mandibulaire. Quelles sont les deux hypothèses à
buccale est parfaite. A quelle étiologie pensez-vous
formuler ?
d'emblée ?
A. Une stomatite ulcéronécrotique
A. Adénite inflammatoire chronique
B. Un aphte
B. Maladie de hodgkin
C. Une-récidive locale
C. Evolution naturelle du carcinome traité 6 ans
D. Une ostéoradionécrose
plus tôt.
E. Une avitaminose B et C
D. Tuberculose ganglionnaire
E. Deuxième cancer à localisation préférentielle
19. Indiquer, parmi les signes suivants, celui (ceux) qui
sur les voies aérodigestives supérieures
peut (peuvent) révéler un cancer de la langue mobile
classé T1 ?
14. Parmi les signes suivants, quel est celui qui est
A. Gêne à la protraction
caractéristique d'une ulcération néoplasique de la
B. Trismus
langue ?
C. Ulcération saignant au contact
A. Le bourgeonnement des berges
D. Adénopathie cervicale
B. La coloration violacée
E. Dysphagie
C. Le fond sanieux
D. Le saignement au contact
20. Parmi les anomalies suivantes, quelle(s) est (sont)
E. L'induration sous-jacente plus étendue que la
celle(s) susceptible(s) d'être entraînée(s) par
lésion visible
l’existence d'une hypotonie musculaire labiale ?
15. Quel est, parmi les signes cliniques suivants, celui
A. l'atrésie transversale du maxillaire supérieur
qui est essentiel pour porter le diagnostic de
B. la proalvéolie supérieure
carcinome de la muqueuse buccale de type
C. la proalvéolie inférieure
ulcérovégétant ?
D. la béance inter incisive
A. L'ulcération est douloureuse
E. la dysharmonie dento-maxillaire
B. Le fond de l'ulcération est nécrotique
C. Les ulcérations sont multiples
D. Le bord de l'ulcération saigne au contact
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21. Quelles sont, parmi les propositions suivantes, les 26. Quel(s) est (sont), parmi les aspects suivants, celui
deux qui vont vous permettre, chez un sujet (ceux) qui doit (doivent) faire suspecter la
présentant une dysphagie haute, de dépister un transformation maligne d'une plaque de leucoplasie ?
cancer de la base de la langue ? A. Blanchâtre
A. Inspecter la cavité buccale B. Nacré
B. Palper la région suspecte C. Lisse
C. Faire tirer la langue D. Fissuration
D. Demander une radiographie du cou de face E. Ulcération
E. Demander un transit pharyngo-œsophagien
27. Parmi les données suivantes, quelle(s) est (sont)
22. Parmi les propositions concernant les cancers de celle(s) qui est (sont) particulière(s) au cancer des
la langue, vous retenez : lèvres ?
A. L'histologie est le plus souvent un carcinome A. Il s'agit presque toujours d'un carcinome
épidermoide basocellulaire
B. Le traitement ne doit jamais être entrepris B. La lèvre supérieure est plus souvent atteinte
sans certitude histologique que la lèvre inférieure
C. Le risque de dissémination ganglionnaire est C. Il se voit surtout chez les fumeurs de pipe
fréquent D. Son pronostic est plus favorable que celui des
D. Le cancer de la langue mobile siège le plus autres localisations buccales
souvent sur la face dorsale E. L'extension ganglionnaire est tardive
E. Il survient habituellement sur un lichen
préexistant
1. Quelles sont les deux complications à craindre 1. Quels sont les deux premiers gestes diagnostiques
devant ce tableau ? (CM) à envisager ? (CM)
A. Une récidive d’une tumeur linguale A. biopsie de l'ulcération
B. Une sous-maxillite chronique B. endoscopie exploratrice au tube rigide, sous
C. Une cellulite post-extraction anesthésie générale
D. Une ostéoradionécrose mandibulaire C. hémocultures
E. Une tumeur de la glande sous-maxillaire D. avulsion de la dent en regard de la lésion
E. transit pharyngo-œsophagien
2. Quel examen est à taire en priorité ? (CS)
A. Une tomodensitométrie du pharynx et du 2. Avant d'effectuer ces gestes il faut : (CM)
plancher buccal A. S'assurer de l'absence de troubles de
B. Une radiographie panoramique déglutition, par laryngoscopie indirecte
C. Une scintigraphie des glandes salivaires B. Instituer une antibiothérapie
D. Une biopsie de la langue C. Réaliser des épreuves fonctionnelles
E. Une sialographie de la glande sous-maxillaire respiratoires
D. Pratiquer un bilan de l'hémostase
3. La récidive d'une tumeur linguale étant éliminée, E. Pratiquer une échographie cardiaque
quel signe parmi les suivants conforte le plus le
diagnostic d'ostéoradionécrose mandibulaire ? (CS) 3. Ce patient est revu une dizaine de jours plus tard
A. les douleurs sont particulièrement pénibles, avec le diagnostic de carcinome épidermoide. Le bilan
non calmées par les antalgiques et entraînent à effectuer avant le traitement comporte : (CM)
une insuffisance masticatoire A. Pharyngo-laryngoscopie
B. il existe une limitation de l'ouverture buccale B. Transit pharyngo-œsophagien
C. la radiographie montre une déminéralisation C. Tomographie du larynx
diffuse de la mandibule D. Sialographie sous-maxillaire
D. il existe une anesthésie du nerf mentonnier E. Radiographie thoracique
E. le prélèvement buccal montre la présence de
germes anaérobies 4. Au terme du bilan pré thérapeutique un traitement
par radiations ionisantes est envisageable. Comment
4. Quelle complication risque le plus de se produire ? réaliser la mise en état de la cavité buccale ? (CM)
(CS) A. conservation de toutes les dents, quel que soit
A. Une ostéite aiguê de la mandibule leur état
B. Une fracture pathologique B. avulsion systématique de toutes les dents, quel
C. Une extension de l'ostéoradionécrose au que soit leur état
maxillaire supérieur C. avulsion des dents cariées
D. Une endocardite D. avulsion prioritaire des dents incluses
E. Aucune des propositions ci-dessus E. préparation de gouttières de fluoruration pour
les dents saines restantes
CAS CLINIQUE 4 5. Vis-à-vis de la lésion linguale vous pouvez envisagez
: (CM)
Observation A. Exérèse chirurgicale
M. Roger S., un homme de 66 ans, ébéniste retraité, B. Curiethérapie interstitielle
est adresse en consultation de Stomatologie pour C. Radiothérapie par champ externe
l'apparition depuis 2 semaines d'une ulcération de 1cm D. Electrocoagulation
de diamètre située au niveau de la partie antérieure du E. Abstention thérapeutique en raison du risque
bord libre de la langue, en regard d'une dent à l'état de thérapeutique et du risque
racine. Dans les antécédents, on note : d'ostéoradionécrose
— un alcoolo-tabagisme estimé à 20 paquets-
année et 2 litres de vin quotidien ; 6. Vis-à-vis dés chaines ganglionnaires cervicales la
— une chirurgie cardiaque pour rétrécissement thérapeutique peut comporter : (CM)
aortique avec mise en place d'une valve mécanique ; A. Evidement cervical bilatéral de principe
— une insuffisance respiratoire chronique B. Evidement cervical homolatéral
obstructive ; C. Surveillance annuelle simple
— un diabète gras équilibré, non D. Surveillance clinique rapprochée
insulinodépendant. E. Radiothérapie de principe
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1. Devant ces caractères évidents de tumeur maligne, 1. Quel est le diagnostic le plus probable ? (CS)
quelle est l'histologie la plus fréquente ? (CS) A. Cylindrome
A. Epithélioma basocellulaire B. Adénocarcinome
B. Carcinome épidermoide C. Carcinome épidermoide
C. Rhabdomyosarcome D. Carcinome basocellulaire
D. Cylindrome E. Lymphome
E. Aucune des propositions ci-dessus
2. Lors du bilan pré thérapeutique, quel est le premier
2. A quel stade de la classification internationale cette examen qu'il faut pratiquer chez ce malade ?(CS)
tumeur se situe-t-elle ? (CS) A. Scintigraphie osseuse
A. T1N1 B. Tomographies de la base de la langue
B. T2N0 C. Scanographie cérébrale
C. T2N1 D. Endoscopie des VADS, de l'œsophage et des
D. T3N2 bronches
E. T3N3 E. Echographie hépatique
3. Quelle autre localisation doit être recherchée en 3. Compte tenu de la localisation tumorale primitive,
priorité ? (CS) quel est le groupe ganglionnaire homolatéral
A. Une extension de la glande parotide susceptible, dans une forte majorité de cas, d'être
B. Une métastase pulmonaire envahi ?(CS)
C. Une deuxième localisation au larynx ou au A. Sus-omohyoidien
pharynx B. Sus-claviculaire
D. Un ganglion sus-claviculaire C. Spinal
E. Une métastase cérébrale D. Sous-mental
E. Sous-digastrique
4. Quelle thérapeutique préconisez-vous ? (CS)
A. Chimiothérapie seule 4. Parmi les propositions suivantes, quelle(s)
B. Chirurgie seule attitude(s) thérapeutique(a) peut (peuvent) être
C. Radiothérapie seule proposé(s) au malade ? (CM)
D. Chirurgie et radiothérapie A. Glossectomie partielle
E. Chimiothérapie et radiothérapie B. Electrocoagulation
C. Curiethérapie à l'irridium 192
5. L'attitude à adopter vis-à-vis des dents avant le D. Poly chimiothérapie
traitement comporte : (CM) E. Laser
A. Extraction de toutes les dents
B. Extraction des dents cariées
C. Extraction des dents porteuses de couronnes
métalliques
D. Mise en place de prothèses fixes
E. Respect de l'état actuel
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Observation Observation
M. Corentin A., un homme de 50 ans, fumeur et M. Louis M., âgé de ,73ans, ancien employé de bureau,
éthylique, viens consulter pour une ulcération linguale est adressé par son médecin pour une tuméfaction
évoluant depuis plusieurs mois de façon pratiquement irrégulière de la partie antérieure du plancher burccal.
indolore. Une biopsie à été faite et l'examen histologique a
L'examen clinique retrouve cette ulcération, qui repose conclu à la nature cancéreuse de la lésion.
sur une base indurée, et qui saigne au contact. L'interrogatoire retrouve chez ce patient légèrement
L'examen locorégional révèle une adénopathie sous- trémulant une intoxication alcoolo-tabagique.
maxillaire homolatérale. La biopsie confirme la nature L'examen clinique endobuccal montre une denture en
maligne de la lésion qui est opérée (exérèse large et très mauvais état, avec des dents délabrées et
curage ganglionnaire) et irradiée. parodontite généralisée.
La lésion se présente comme une tuméfaction
1. Parmi les causes favorisantes suivantes, laquelle irrégulière ulcéro-bourgeonnante, saignant au contact,
(lesquelles) doit-on également rechercher (en dehors mesurant 3 x 2 cm, occupant la partie antérieure et
de I éthylisme et du tabagisme déjà cités) ? (CM) droite du plancher buccal envahissant la partie voisine
A. Intoxication saturnienne de la langue ainsi que le versant buccal de la
B. Mauvais état dentaire mandibule.
C. Alimentation épicée L'examen du pharynx et du larynx ne montre pas
D. Hémopathie d'anomalies et le reste de la muqueuse buccale est
E. Traumatismes répétés indemne de lésion.
Cas clinique 6
1/C - 2/D - 3/E - 4/A/B/C
Commentaire
2. D : recherche d'une seconde localisation, fréquente
(15 %).
Cas clinique 7
1/B/E— 2/B — 3/B/C — 4/B/D/E
Commentaires
1. B: c'est lé facteur de risque majeur.
3. B, C: prévention de l'ostéoradionécrose.
Dossier diagnostique 1
1. Palpation de la tumeur (recherche d'une induration)
et des aires ganglionnaires cervicales (recherche de
ganglions cliniquement suspects d'envahissement).
2. Panoramique dentaire afin de préciser les lésions
dentaires ou osseuses.
3. Recherche d'une seconde localisation cancéreuse
des voies aéro-digestives supérieures, fréquente (15 %
des cas),
4. Limites de l'exérèse (en tissu sain ou non). Présence
d'emboles lymphatiques. Nombre de ganglions
atteints, topographie, intégrité capsulaire.
5. La radiothérapie post-opératoire est indiquée en
raison de l'envahissement ganglionnaire. Elle est
précédée d'une remise en état dentaire (extraction des
dents atteintes).