Vous êtes sur la page 1sur 10

www.caradent.

tk

PREPARATION RESIDANAT DE
CHIRURGIE DENTAIRE

QCM - CAS CLINIQUES


STOMATOLOGIE

« TUMEURS »
www.caradent.net

Q.C.M : A COMPEMENT SIMPLE E. leucoplasique, due à une lésion syphilitique


préexistante en voie de dégénérescence
1. Parmi ces cancers de la cavité buccale, dans quelle
6. L'exérèse-biopsie d'une lésion suspecte de la lèvre
localisation un traitement par irridium 192 est-il
supérieure doit s'accompagner du geste suivant :
contre-indiqué ?
A. Un évidement ganglionnaire cervical jugulo-
A. Langue mobile
carotidien
B. Joue
B. La recherche d'un foyer néoplasique
C. Plancher buccal
œsophagien
D. Gencive
C. L'extraction des dents cariées en regard de la
E. Lèvre
lésion de la lèvre
D. La recherche d'une séropositivité vih chez le
2. Les facteurs pathogènes suivants favorisent le
partenaire
développement d'Im cancer de la cavité buccale, sauf
E. Une scintigraphie osseuse du crâne
un, lequel ?
A. L'alcoolisme
7. Un patient présente un cancer ulcérovégétant du
B. Le tabagisme
plancher buccal gauche de 3 cm de diamètre jouxtant
C. Le lichen plan
la mandibule sans y être fixé, bien latéralisé avec des
D. Le pemphigus
ganglionnaire durs fixés jugulo-carotidiens gauches.
E. L'absence d'hygiène
Comment classez-vous cette lésion (FNM) ?
A. T1N2
3. Un patient consulte pour une voussure du plancher
B. T2N1,
paramédiane ayant augmenté brusquement de
C. T2N2
volume, de consistance élastique, soulevant la langue.
D. T2N3
Quel est le diagnostic le plus vraisemblable ?
E. T3N2
A. Sous-maxillite
B. Phlegmon du plancher
8. Un adénome pléomorphe de la voute palatine
C. Grenouillette ou kyste mucoide salivaire
étant suspecté sur les données cliniques, le diagnostic
D. Adénopathie
en sera confirmé, dans les meilleures conditions :
E. Cylindrome de la sublinguale
A. Par l'examen anatomopathologique d'une
biopsie préopératoire
4. Quel est, parmi les signes cliniques suivants, celui
B. Par l'examen cytologique du produit de
qui est essentiel pour porter le diagnostic de
prélèvement par ponction à l'aiguille
carcinome de la muqueuse buccale, de type
C. Par l'examen anatomopathologique de la pièce
ulcérovégétant ?
de parotidectomie
A. L'ulcération est douloureuse
D. Par la sialographie parotidienne
B. Le fond de l'ulcération est irrégulier,
E. Une image ostéolytique de la voute palatine
bourgeonnant
C. Le reste de la muqueuse buccale est normal
9. Quelle est la localisation d'un carcinome
d'aspect
épidermoide endobuccal qui entraîne le plus
D. Le bord de l'ulcération est épais, saillant,
volontiers un trismus ?
éversé, irrégulier
A. Plancher buccal
E. L'ulcération repose sur une base indurée plus
B. Langue mobile
étendue que la limite visible de la lésion
C. Trigone rétro molaire
D. Palais
5. La forme anatomoclinique la plus fréquente d'un
E. Lèvre
cancer de la muqueuse buccale est :
A. nodulaire, interstitielle, correspondant à un
10. Parmi les formes anatomoclinique suivantes,
adénocarcinome
quelle est la forme la plus fréquente des carcinomes
B. végétante, en chou-fleur, correspondant à un
de la lèvre ?
papillome dégénéré
A. Bourgeonnante
C. infiltrante pure, faisant craindre un sarcome
B. Croûteuse
musculaire
C. Ulcéro-infiltrante
D. ulcéro-végétante, correspondant à un
D. Nodulaire
carcinome épidermoide plus ou moins
E. Fissuraire
différencié
www.caradent.net

11. Le carcinome de la lèvre inférieure présente bien E. L'ulcération repose sur une base indurée, plus
des particularités vis-à-vis de l'ensemble des étendue que les limites visibles
carcinomes à localisation buccale. Une des cinq
propositions suivantes est inexacte, Laquelle ?
A. Le plus souvent, il siège sur le vermillon (partie
exposée de la lèvre rouge) Q.C.M. A COMPLEMENTS MULTIPLES
B. Son aspect est souvent croûteux
C. Il survient fréquemment sur une lésion
16. Indiquer, parmi les signes suivants, celui (ceux) qui
préexistante
peut (peuvent) révéler un cancer de la langue mobile :
D. Il s'accompagne assez rarement d'une
A. Gêne à la protraction
dissémination lymphatique
B. Trismus
E. Son pronostic après traitement est identique à
C. Ulcération saignant au contact
celui des autres localisations buccales
D. Adénopathie cervicale
E. Agueusie
12. Un malade est pour le moins suspect d'être
porteur d'un carcinome situé sur le tiers du bord droit
17. Le cancer de la base de langue est :
de la langue. 'Lés adénopathies sont à rechercher
A. En règle générale un adénocarcinome
dans les aires lymphatiques :
B. Révélé par une dysphagie
A. Sous-maxillaire droite
C. Lymphophile
B. Jugulo-carotidiennes droites
D. Accompagné d'une élévation des anticorps
C. Cervicales droites
anti-EBV
D. Cervicales des deux côtés
E. Fréquent chez le travailleur du bois
E. Sous-maxillaire et sus-claviculaire droites
18. Un sujet atteint d'un cancer pelvilingual a été
13. Un malade, traité par exérèse d'un carcinome
traité par cobaltothérapie il y a 1 an. Il revient avec
buccal et curage cervical supérieur bilatéral pour N1,
une ulcération grisâtre sans tendance à la
est parfaitement stable durant 6 ans. Plus tard
cicatrisation, siégeant sur la muqueuse gingivale
apparaît une adénopathie cervicale. La cicatrice
mandibulaire. Quelles sont les deux hypothèses à
buccale est parfaite. A quelle étiologie pensez-vous
formuler ?
d'emblée ?
A. Une stomatite ulcéronécrotique
A. Adénite inflammatoire chronique
B. Un aphte
B. Maladie de hodgkin
C. Une-récidive locale
C. Evolution naturelle du carcinome traité 6 ans
D. Une ostéoradionécrose
plus tôt.
E. Une avitaminose B et C
D. Tuberculose ganglionnaire
E. Deuxième cancer à localisation préférentielle
19. Indiquer, parmi les signes suivants, celui (ceux) qui
sur les voies aérodigestives supérieures
peut (peuvent) révéler un cancer de la langue mobile
classé T1 ?
14. Parmi les signes suivants, quel est celui qui est
A. Gêne à la protraction
caractéristique d'une ulcération néoplasique de la
B. Trismus
langue ?
C. Ulcération saignant au contact
A. Le bourgeonnement des berges
D. Adénopathie cervicale
B. La coloration violacée
E. Dysphagie
C. Le fond sanieux
D. Le saignement au contact
20. Parmi les anomalies suivantes, quelle(s) est (sont)
E. L'induration sous-jacente plus étendue que la
celle(s) susceptible(s) d'être entraînée(s) par
lésion visible
l’existence d'une hypotonie musculaire labiale ?
15. Quel est, parmi les signes cliniques suivants, celui
A. l'atrésie transversale du maxillaire supérieur
qui est essentiel pour porter le diagnostic de
B. la proalvéolie supérieure
carcinome de la muqueuse buccale de type
C. la proalvéolie inférieure
ulcérovégétant ?
D. la béance inter incisive
A. L'ulcération est douloureuse
E. la dysharmonie dento-maxillaire
B. Le fond de l'ulcération est nécrotique
C. Les ulcérations sont multiples
D. Le bord de l'ulcération saigne au contact
www.caradent.net

21. Quelles sont, parmi les propositions suivantes, les 26. Quel(s) est (sont), parmi les aspects suivants, celui
deux qui vont vous permettre, chez un sujet (ceux) qui doit (doivent) faire suspecter la
présentant une dysphagie haute, de dépister un transformation maligne d'une plaque de leucoplasie ?
cancer de la base de la langue ? A. Blanchâtre
A. Inspecter la cavité buccale B. Nacré
B. Palper la région suspecte C. Lisse
C. Faire tirer la langue D. Fissuration
D. Demander une radiographie du cou de face E. Ulcération
E. Demander un transit pharyngo-œsophagien
27. Parmi les données suivantes, quelle(s) est (sont)
22. Parmi les propositions concernant les cancers de celle(s) qui est (sont) particulière(s) au cancer des
la langue, vous retenez : lèvres ?
A. L'histologie est le plus souvent un carcinome A. Il s'agit presque toujours d'un carcinome
épidermoide basocellulaire
B. Le traitement ne doit jamais être entrepris B. La lèvre supérieure est plus souvent atteinte
sans certitude histologique que la lèvre inférieure
C. Le risque de dissémination ganglionnaire est C. Il se voit surtout chez les fumeurs de pipe
fréquent D. Son pronostic est plus favorable que celui des
D. Le cancer de la langue mobile siège le plus autres localisations buccales
souvent sur la face dorsale E. L'extension ganglionnaire est tardive
E. Il survient habituellement sur un lichen
préexistant

23. Parmi les précautions suivantes, quelles sont


CAS CLINIQUE 1
celles qu'il faut prendre avant d'entreprendre une
Observation
radiothérapie bucco-cervico-faciale ?
M. Charles A., un patient d'une soixantaine d'années,
A. extraction de toutes les dents restantes en
présente depuis quelques mois une ulcération
bouche
bourgeonnante du bord latéral droit de la langue de
B. mise en état de la denture
typeT2N1, pour laquelle il consulte en raison de
C. confection de gouttières fluorées
l'apparition d’un petit suintement hémorragique
D. antibiothérapie locale
persistant.
E. correction des malpositions dentaires
L’examen clinique de ca patient très négligent, révèle
l’existence d'une denture très délabrée.
24. Que faire devant une lésion du plancher buccal
latéral évoquant un carcinome épidermoide T2 ?
1. Quel élément vous paraît-Il le plus Intéressant à
A. Une biopsie doit précéder tout traitement
noter pour orienter votre diagnostic ? (CS)
B. La recherche d'un deuxième cancer au niveau
A. port d'un appareil de prothèse
des voies aéro-digestives supérieures est
B. carie importante et traumatisante de 36
systématique
C. candidose linguale
C. L'utilisation des gels fluorés nécessite la mise
D. l'ulcération repose sur une base indurée
en état de la bouche préalable
E. indolence de l'ulcération
D. Le traitement sera chirurgical
E. L'absence de ganglion palpable élimine un
2. Quel(s) examen (s) para clinique(s) vous paraît
envahissement ganglionnaire
(paraissent) nécessaire(s) à effectuer ? (CM)
A. Ponction-cytologie
25. Parmi les données suivantes, quelle(s) est (sont)
B. Biopsie chirurgicale
celle(s) qui est (sont) particulière(s) au cancer des
C. Cliché panoramique
lèvres ?
D. Incidence de waters
A. Il s'agit presque toujours d'un carcinome
E. Occlusal inférieur
basocellulaire
B. La lèvre supérieure est plus souvent atteinte
3. L'exploration clinique des chaînes ganglionnaires
que la lèvre inférieure
portera sur les aires : (CM)
C. Il se voit surtout chez les travailleurs du bois
A. Sous-mentales droite et gauche
D. Son pronostic est plus favorable que celui des
B. Sous-maxillaires droite et gauche
autres localisations buccales
C. Jugulo-carotidiennes droite et gauche
E. L'extension ganglionnaire est tardive
www.caradent.net

D. Spinales droite et gauche 1. Quel que soit le diagnostic retenu, cette


E. Cervicales transverses droite et gauche symptomatologie doit faire pratiquer ? (CM)
1. Une panendoscopie
4. Quel est le diagnostic histologique le plus probable 2. Une édentation totale
? (CS) 3. Une palpation des aires ganglionnaires
A. Epithélioma basocellulaire cervicales
B. Rhabdomyosarcome 4. Une mise au repos mandibulaire par blocage
C. Adénome pléomorphe bimaxillaire
D. Carcinome épidermoide 5. Une sialographie sous-maxillaire
E. Carcinome adénoïde kystique
2. Devant cette image radiologique de l'angle
5. Parmi les méthodes thérapeutiques suivantes, mandibulaire gauche, on peut évoquer : (CM)
quelles sont les deux attitudes qui vous paraissent les 1. une récidive de son carcinome du plancher,
plus appropriées au cas clinique présenté ? (CM) étendue à la mandibule
A. Radiothérapie primaire seule 2. une ostéoradionécrose mandibulaire
B. Exérèse chirurgicale de la tumeur buccale et 3. un améloblastome
curage ganglionnaire 4. un kyste épidermoide
C. Curiepuncture de la tumeur et curage 5. une cellulite chronique sous-maxillaire
ganglionnaire
D. Exérèse de la lésion et chimiothérapie. 3. Ce tableau peut être la conséquence de : (CS)
E. Chimiothérapie seule 1. Une candidose buccale
2. Une myosite du temporal
6. L'utilisation de radiations Ionisantes implique, chez 3. L'extraction de la 36
ce patient, certaines précautions, laquelle 4. L'absence d'extraction préventive de la 43
(lesquelles)? (CM) 5. Une récidive cancéreuse
A. Mise en place d'une prothèse définitive
B. Avulsion de dents infectées et délabrées 4. La prévention de cette complication aurait dû
C. Avulsion de toutes les dents comporter : (CM)
D. Application de gel fluoré pour les dents saines 1. Une mise en état de la cavité buccale et une
restantes hygiène bucco-dentaire
E. Hygiène buccale stricte 2. Une fluoruration quotidienne
3. Une antibiothérapie à long terme
4. Une oxygénothérapie hyperbare
CAS CLINIQUE 2 5. Un traitement par naftidrofuryl (Praxilène)

Observation CAS CLINIQUE 3


M. Noèl C., un patient de 53_ ans, vient consulter pour
des douleurs de la région angulaire gauche de sa
mandibule, irradiant vers l'oreille, s’exacerbant depuis Observation
3 mois. L'interrogatoire retrouve la notion d'un cancer M Elie D., un homme de 60 ans, vient consulter pour
du plancher buccal gauche traité par association une gêne à la déglutition, des douleurs de la branche
curiethérapie interstitielle. Irradiation externe 4 ans horizontale droite de la mandibule irradiant vers
auparavant. l'oreille et un amaigrissent.
A l'examen, il existe une limitation de l'ouverture L’interrogatoire révèle qu'il a été traité, il y a trois ans,
buccale à un travers de doigt, une langue dépaillée et par les « rayons » pour une lésion buccale
un plancher buccal vernissé. Sa température est de indéterminée et qu'il à subi l'extraction d'une molaire
38,5°C. inférieure droite, il y a 6 mois.
Les dents restantes sont : le bloc incisivo-canin L’Examen montre une infiltration des parties latérales
supérieur, la 17, la 34 et la 43. droites la langue et du plancher buccal sans ulcération
Le patient signale l'extraction de la 36 un an mais avec s irrégularités et un œdème de la muqueuse
auparavant. qui a un aspect érythémateux.
L’orthopantomogramme montre l'existence d'une Une partie du bord alvéolaire correspondant à la zone
fracture de l’angle mandibulaire gauche au sein d'une moyenne de la branche horizontale droite est exposée
ostéolyse. dans bouche. Il existe un empâtement diffus et dur de
la loge sous-maxillaire droite.
www.caradent.net

1. Quelles sont les deux complications à craindre 1. Quels sont les deux premiers gestes diagnostiques
devant ce tableau ? (CM) à envisager ? (CM)
A. Une récidive d’une tumeur linguale A. biopsie de l'ulcération
B. Une sous-maxillite chronique B. endoscopie exploratrice au tube rigide, sous
C. Une cellulite post-extraction anesthésie générale
D. Une ostéoradionécrose mandibulaire C. hémocultures
E. Une tumeur de la glande sous-maxillaire D. avulsion de la dent en regard de la lésion
E. transit pharyngo-œsophagien
2. Quel examen est à taire en priorité ? (CS)
A. Une tomodensitométrie du pharynx et du 2. Avant d'effectuer ces gestes il faut : (CM)
plancher buccal A. S'assurer de l'absence de troubles de
B. Une radiographie panoramique déglutition, par laryngoscopie indirecte
C. Une scintigraphie des glandes salivaires B. Instituer une antibiothérapie
D. Une biopsie de la langue C. Réaliser des épreuves fonctionnelles
E. Une sialographie de la glande sous-maxillaire respiratoires
D. Pratiquer un bilan de l'hémostase
3. La récidive d'une tumeur linguale étant éliminée, E. Pratiquer une échographie cardiaque
quel signe parmi les suivants conforte le plus le
diagnostic d'ostéoradionécrose mandibulaire ? (CS) 3. Ce patient est revu une dizaine de jours plus tard
A. les douleurs sont particulièrement pénibles, avec le diagnostic de carcinome épidermoide. Le bilan
non calmées par les antalgiques et entraînent à effectuer avant le traitement comporte : (CM)
une insuffisance masticatoire A. Pharyngo-laryngoscopie
B. il existe une limitation de l'ouverture buccale B. Transit pharyngo-œsophagien
C. la radiographie montre une déminéralisation C. Tomographie du larynx
diffuse de la mandibule D. Sialographie sous-maxillaire
D. il existe une anesthésie du nerf mentonnier E. Radiographie thoracique
E. le prélèvement buccal montre la présence de
germes anaérobies 4. Au terme du bilan pré thérapeutique un traitement
par radiations ionisantes est envisageable. Comment
4. Quelle complication risque le plus de se produire ? réaliser la mise en état de la cavité buccale ? (CM)
(CS) A. conservation de toutes les dents, quel que soit
A. Une ostéite aiguê de la mandibule leur état
B. Une fracture pathologique B. avulsion systématique de toutes les dents, quel
C. Une extension de l'ostéoradionécrose au que soit leur état
maxillaire supérieur C. avulsion des dents cariées
D. Une endocardite D. avulsion prioritaire des dents incluses
E. Aucune des propositions ci-dessus E. préparation de gouttières de fluoruration pour
les dents saines restantes
CAS CLINIQUE 4 5. Vis-à-vis de la lésion linguale vous pouvez envisagez
: (CM)
Observation A. Exérèse chirurgicale
M. Roger S., un homme de 66 ans, ébéniste retraité, B. Curiethérapie interstitielle
est adresse en consultation de Stomatologie pour C. Radiothérapie par champ externe
l'apparition depuis 2 semaines d'une ulcération de 1cm D. Electrocoagulation
de diamètre située au niveau de la partie antérieure du E. Abstention thérapeutique en raison du risque
bord libre de la langue, en regard d'une dent à l'état de thérapeutique et du risque
racine. Dans les antécédents, on note : d'ostéoradionécrose
— un alcoolo-tabagisme estimé à 20 paquets-
année et 2 litres de vin quotidien ; 6. Vis-à-vis dés chaines ganglionnaires cervicales la
— une chirurgie cardiaque pour rétrécissement thérapeutique peut comporter : (CM)
aortique avec mise en place d'une valve mécanique ; A. Evidement cervical bilatéral de principe
— une insuffisance respiratoire chronique B. Evidement cervical homolatéral
obstructive ; C. Surveillance annuelle simple
— un diabète gras équilibré, non D. Surveillance clinique rapprochée
insulinodépendant. E. Radiothérapie de principe
www.caradent.net

CAS CLINIQUE 5 CAS CLINIQUE 6


Observation Observation
M. Denis E., un homme de 60 ans, présente depuis M Lucian A. homme. de 58 are, cirrhotique compensé,
trois mois une ulcération indurée de 2 cm de long sur 1 tabagique, consulte pour une ulcération à bords
cm de large, située à la partie-latérale du plancher de indures siégeant a l'union du tiers moyen et du tiers
la' bouche atteignant la gencive inférieure. Cette postérieur du bord droit de la langue mobile. Il s'agit
ulcération adhère -au plan musculaire profond ainsi cliniquement d'un cancer lingual mesurant 2 cm de
qu'aux muscles latéraux de la langue. On trouve un diamètre. On ne palpe pas de ganglions cervicaux
ganglion petit, dur, mobile, sous-maxillaire du côté pathologiques. On conclut à un stade évolutif T1N0.
opposé.

1. Devant ces caractères évidents de tumeur maligne, 1. Quel est le diagnostic le plus probable ? (CS)
quelle est l'histologie la plus fréquente ? (CS) A. Cylindrome
A. Epithélioma basocellulaire B. Adénocarcinome
B. Carcinome épidermoide C. Carcinome épidermoide
C. Rhabdomyosarcome D. Carcinome basocellulaire
D. Cylindrome E. Lymphome
E. Aucune des propositions ci-dessus
2. Lors du bilan pré thérapeutique, quel est le premier
2. A quel stade de la classification internationale cette examen qu'il faut pratiquer chez ce malade ?(CS)
tumeur se situe-t-elle ? (CS) A. Scintigraphie osseuse
A. T1N1 B. Tomographies de la base de la langue
B. T2N0 C. Scanographie cérébrale
C. T2N1 D. Endoscopie des VADS, de l'œsophage et des
D. T3N2 bronches
E. T3N3 E. Echographie hépatique

3. Quelle autre localisation doit être recherchée en 3. Compte tenu de la localisation tumorale primitive,
priorité ? (CS) quel est le groupe ganglionnaire homolatéral
A. Une extension de la glande parotide susceptible, dans une forte majorité de cas, d'être
B. Une métastase pulmonaire envahi ?(CS)
C. Une deuxième localisation au larynx ou au A. Sus-omohyoidien
pharynx B. Sus-claviculaire
D. Un ganglion sus-claviculaire C. Spinal
E. Une métastase cérébrale D. Sous-mental
E. Sous-digastrique
4. Quelle thérapeutique préconisez-vous ? (CS)
A. Chimiothérapie seule 4. Parmi les propositions suivantes, quelle(s)
B. Chirurgie seule attitude(s) thérapeutique(a) peut (peuvent) être
C. Radiothérapie seule proposé(s) au malade ? (CM)
D. Chirurgie et radiothérapie A. Glossectomie partielle
E. Chimiothérapie et radiothérapie B. Electrocoagulation
C. Curiethérapie à l'irridium 192
5. L'attitude à adopter vis-à-vis des dents avant le D. Poly chimiothérapie
traitement comporte : (CM) E. Laser
A. Extraction de toutes les dents
B. Extraction des dents cariées
C. Extraction des dents porteuses de couronnes
métalliques
D. Mise en place de prothèses fixes
E. Respect de l'état actuel
www.caradent.net

CAS CLINIQUE 7 DOSSIER DIAGNOSTIQUE 1

Observation Observation
M. Corentin A., un homme de 50 ans, fumeur et M. Louis M., âgé de ,73ans, ancien employé de bureau,
éthylique, viens consulter pour une ulcération linguale est adressé par son médecin pour une tuméfaction
évoluant depuis plusieurs mois de façon pratiquement irrégulière de la partie antérieure du plancher burccal.
indolore. Une biopsie à été faite et l'examen histologique a
L'examen clinique retrouve cette ulcération, qui repose conclu à la nature cancéreuse de la lésion.
sur une base indurée, et qui saigne au contact. L'interrogatoire retrouve chez ce patient légèrement
L'examen locorégional révèle une adénopathie sous- trémulant une intoxication alcoolo-tabagique.
maxillaire homolatérale. La biopsie confirme la nature L'examen clinique endobuccal montre une denture en
maligne de la lésion qui est opérée (exérèse large et très mauvais état, avec des dents délabrées et
curage ganglionnaire) et irradiée. parodontite généralisée.
La lésion se présente comme une tuméfaction
1. Parmi les causes favorisantes suivantes, laquelle irrégulière ulcéro-bourgeonnante, saignant au contact,
(lesquelles) doit-on également rechercher (en dehors mesurant 3 x 2 cm, occupant la partie antérieure et
de I éthylisme et du tabagisme déjà cités) ? (CM) droite du plancher buccal envahissant la partie voisine
A. Intoxication saturnienne de la langue ainsi que le versant buccal de la
B. Mauvais état dentaire mandibule.
C. Alimentation épicée L'examen du pharynx et du larynx ne montre pas
D. Hémopathie d'anomalies et le reste de la muqueuse buccale est
E. Traumatismes répétés indemne de lésion.

2. La nature histologique la plus fréquente des Questions


cancers de la langue est : (CS)
A. L'épithélioma basocellulaire I. Quel est le complément d'examen clinique
B. L'épithélioma spinocellulaire indispensable à réaliser et dans quel but.
C. Le cylindrome 2. Un examen paraclinique local est indispensable
D. Le sarcome dans un but de bilan préthérapeutique, lequel ?
E. Le mélanome
3. Une exploration endoscopique des voies
aérodigestives supérieures est à réaliser dans les jours
3. Parmi les précautions suivantes, laquelle
qui viennent toujours afin de préciser les indications
(lesquelles) est (sont) à prendre avant toute
thérapeutiques : dans quel but ?
radiothérapie pour cancer de la langue ? (CM)
A. Désintoxication éthylo-tabagique 4. L'examen anatomopathologique de la pièce
B. Confection et port de gouttières fluorées d'exérèse et du curage ganglionnaire, effectué dans le
C. Remise en état dentaire même temps, confirme le diagnostic et
D. Antibiothérapie l'envahissement loco-régional par un carcinome
E. Corticothérapie épidermoide. Quels sont les renseignements
complémentaires demandés à l'examen histologique
4. Parmi les complications suivantes, laquelle concernant la pièce d'exérèse et les adénopathies
(lesquelles) est (sont) à craindre après une irradiation envahies ?
pour cancer de la langue ? (CM)
5. Quelle est votre stratégie thérapeutique ?
A. Nécrose de la langue
B. Ostéoradionécrose mandibulaire
C. Lithiase salivaire DOSSIER DIAGNOSTIQUE 2
D. Hyposialie
E. Candidoses buccales
Observation
M. Victor I., 72 ans, est adressé à la consultation de
chirurgie maxillo-faciale, pour une lésion labiale
inférieure persistante depuis plusieurs mois.
A l'examen, on retrouve un bourgeon mal limité,
creusé d'une ulcération sanieuse, amputant le
www.caradent.net

vermillon, saignant au contact du doigtier. La base est 2I/B/C


indurée, mesure 25 mm dans ses plus grandes 22/A/B/C/D/E
dimensions. A l'examen des aires ganglionnaires 23/B/C
cervicales, on retrouve une adénopathie sous- 24/A/B/C/D
maxillaire gauche de 10 mm de diamètre et une 25/D/E
adénopathie jugulaire interne gauche de 15 mm de 26/D/E
diamètre. 27/D/E
L'examen somatique ne retrouve aucun élément
inquiétant en dehors d'une petite HTA. Commentaires
L'interrogatoire met en évidence une intempérance 12. L'examen ganglionnaire doit être bilatéral et
tabagique ancienne chez ce fumeur de pipe, et un comparatif.
attrait indéniable pour le « vin de pays ». 13. 15 % des malades ont une seconde localisation
La biopsie de la lésion confirme l'impression clinique ; il cancéreuse au niveau des voies aéro-digestives
s'agit d'un carcinome épidermoide bien différencié. supérieures.
14. D: évocateur. E : Signe capital de malignité
Questions 16. Autres modes de révélation : gêne à la mastication,
à 'élocution ; picotements tenaces au contact
1. Quels examens complémentaires serez-vous
d'aliments épicés ; sensation de corps étranger...
appeler à demander ?
17. A : le plus souvent épithélioma malpighien
2. Le bilan métastasique étant négatif, comment différencié. B : signe tardif et peu évocateur.
classer cette lésion dans la classification TNM (VICC) ? 18. D: autres complications de la radiothérapie :
3. Quelle attitude thérapeutique proposez-vous vis-à- odonto-nécrose, radiomucite, hémorragies. La
vis de la lésion labiale ? prévention est réalisée par une remise en état
préalable bucco-dentaire et par la mise en place de
4. L'étude anatomo-pathologique complète montre gouttières fluorées,
une rupture capsulaire une radiothérapie 19. A, B, signes tardifs d'une tumeur évoluée (ou
complémentaire est décidée. Quelle précaution doit- localisation à la base de la langue.
on prendre pour prévenir la survenue d'une 20. B, C: dysmorphoses dento-maxillo-faciales, à
ostéoradionécrose chez cet homme encore bien l'origine de malposition dentaire ; proalvéolie :
denté ? anomalie alvéolaire par excès dans le sens sagittal.
22. C : cancer très lymphophile.
Réponses E: surtout dans sa forme érosive.
23. Il éradique tous les foyers infectieux pour prévenir
Q.C.M. l'ostéoradionécrose.
24_ prévention de la radiothérapie,
1/C 25: le carcinome épidermoide est le plus fréquent. C :
2/D c'est le cas du cancer de l'ethmoïde. D : en rais on de
3/C son extension ganglionnaire tardive (E).
4/E 26. A : carcinome épidermoide (spinocellulaire).
5/D B : est fréquente chez les fumeurs de cigarettes et
6/B prédomine sur les lèvres inférieures.
7/D
8/C Cas clinique 1
9/C 1/D— 2/B/C— 3/A/B/C/D/E —4/D— 5/B/C— 6/B/D/E
10/B Commentaire
11/E 2. C : recherche d'une atteinte osseuse. .
12/D
13/E Cas clinique 2
14/E 1/A/C -- 2/A/B — 3/C —4/A/B
15/E
16/A/C/D
17/B/C
Cas clinique 3
1/A/D - 2/D - 3/A - 4/B
18/C/D
19/C/D
20/B/C/ D
www.caradent.net

Cas clinique 4 Dossier diagnostique 2


1/A/D— 2/B/D— 3A/E— 4/C/E - 5/A/B - 6/B/D/E
1. Atteinte osseuse : panoramique dentaire, maxillaire
Commentaires
défilé, occlusaux. Panendoscopie (seconde localisation
1. D : possible ulcération traumatique (diagnostic
fréquente). Radiographie du thorax. Bilan
différentiel avec un cancer [A]).
préopératoire : ECG, EFR, bilan biologique, groupe,
2. D : patient en principe sous anticoagulants (valve
rhésus, hémostase.
mécanique).
3. A, E : recherche d'une seconde localisation (A) ou 2, T2N2M0 (tumeur entre 2 et 4 cm, ganglions
d'une métastase (E) homolatéraux d'une taille inférieure à 6 cm).
4. C, E : prévention de la radionécrose osseuse. 3. Exérèse chirurgicale avec curage ganglionnaire, en
6. D : en l'absence de ganglion suspect. raison de la présence de ganglions.
4. Remise en état bucco-dentaire avec extraction des
Cas clinique 5
dents cariées, correction des malpositions, mise en
1/B— 2/D— 3/C— 4/D -- 5/B/C
place de gouttières fluorées.
Commentaires
2. D : N2, car il existe un ganglion controlatéral. La
taille de l'induration (et non l'ulcération) n'est pas
Source : IMPACT INTERNAT
fournie.
4. En prévision de la radiothérapie.

Cas clinique 6
1/C - 2/D - 3/E - 4/A/B/C
Commentaire
2. D : recherche d'une seconde localisation, fréquente
(15 %).

Cas clinique 7
1/B/E— 2/B — 3/B/C — 4/B/D/E
Commentaires
1. B: c'est lé facteur de risque majeur.
3. B, C: prévention de l'ostéoradionécrose.

Dossier diagnostique 1
1. Palpation de la tumeur (recherche d'une induration)
et des aires ganglionnaires cervicales (recherche de
ganglions cliniquement suspects d'envahissement).
2. Panoramique dentaire afin de préciser les lésions
dentaires ou osseuses.
3. Recherche d'une seconde localisation cancéreuse
des voies aéro-digestives supérieures, fréquente (15 %
des cas),
4. Limites de l'exérèse (en tissu sain ou non). Présence
d'emboles lymphatiques. Nombre de ganglions
atteints, topographie, intégrité capsulaire.
5. La radiothérapie post-opératoire est indiquée en
raison de l'envahissement ganglionnaire. Elle est
précédée d'une remise en état dentaire (extraction des
dents atteintes).

Copyright © Caradent 2009. Tous droits réservés.

Vous aimerez peut-être aussi