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Promotion 2007
Table des Matières
Chapitre 1 : Généralités
1.1 Introduction :..................................................................................................................1
1.2 But de l’étude :................................................................................................................1
1.3 Présentation de l’ouvrage :.............................................................................................1
1.4 Données fonctionnelles : .................................................................................................1
1.5 Données naturelles :........................................................................................................3
1.6 Matériaux utilisés : .........................................................................................................3
1.7 Logiciel de calcul : ..........................................................................................................4
Chapitre 2 : Conception
2. Conception :......................................................................................................................5
2.1 Tablier :...........................................................................................................................5
2.2 Proposition des variantes : .............................................................................................5
2.3 Première Variante : pont à poutres multiples précontraintes en forme de T...............5
2.4 Deuxième variante : pont mixte a poutres métalliques ...............................................10
2.5 Troisième variante : pont à caisson fermée (hauteur constante) : ..............................13
2.6 Définitions des charges : ...............................................................................................15
2.7 Combinaisons des charges :..........................................................................................16
Chapitre 3 Prédimensionnement
3.1 Pré dimensionnement de la première variante : « poutre précontrainte ».................17
3.2 Calcul des efforts longitudinaux...................................................................................17
3.3 Ferraillage longitudinal :..............................................................................................18
3.4 Calcul des efforts transversal :....................................................................................21
3.5 Ferraillage transversal : ...............................................................................................22
3.6 deuxième variante : « Poutre métallique »...................................................................25
3.7 Vérification de la poutre au déversement : ..................................................................26
3.8 Vérification au voilement : ...........................................................................................28
3.9 la troisième variante : « caisson ferme » .....................................................................31
3.10 Analyse multicritères « qualitatif »:...........................................................................34
3.11 Conclusion :.................................................................................................................34
1.1 Introduction :
Notre étude porte sur la réalisation d’un ouvrage en France. Il permet à la route nationale
206 de franchir l’autoroute A42 sur un biais de 30 grades.
Au stade de la conception du pont, trois variantes seront proposées et prédimensionnées.
Par une analyse multicritère qualitatif, une variante sera retenue pour une étude plus
détaillée.
La conception d’un pont doit satisfaire à un certain nombre d’exigence puisqu’il est
destiné à offrir des services à des usagers, on distingue :
Les exigences fonctionnelles qui sont l’ensemble des caractéristiques permettant au pont
d’assurer sa fonction d’ouvrage de franchissement.
Les exigences naturelles qui sont l’ensemble des éléments de son environnement influant
sur sa conception et enfin l’esthétique de façon à ne pas interrompre la vue d’ensemble.
Ø Tracé en plan :
Ø Profil en long
Le profil en long est la ligne située sur l’axe de l’ouvrage, définissant en élévation du tracé
en plan, il doit être défini en tenant compte de nombreux paramètres liés aux contraintes
fonctionnelles de l’obstacle franchit ou aux contraintes naturelles, Il présente une longueur de
112.1 m et une pente longitudinale de I=0,60 % «Est – Ouest »
Ø Profil en travers
L’ouvrage franchit une autoroute A42 de 2x2 voies avec un terre- plein central de 5 m
Il convient de respecter un gabarit fixé à 5.25m.
• Béton :
Selon la norme Euro Code ; on choisit un béton de classe B 30/40 vu les sollicitations
prévisibles de la structure porteuse, ce béton a pour caractéristiques mécaniques suivantes :
On utilise les aciers S500 dont les caractéristiques sont définies comme suit :
• Acier de précontraintes :
Nous avons opté dans le cadre de cette thèse pour des câbles Freyssinet.
C’est un logiciel qui permet le calcul des efforts interne dans une structure, et qui utilise le
principe des éléments finis.
Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des efforts statiques et dynamiques avec des
compliments de vérification des structures en béton armé, charpente métallique.
2. Conception :
2.1 Tablier :
Dans cette variante il y a trois travées, une travée médiane de langueur L = 48.1m, et deux
travées de rive de langueur est 2/3L =32m.
Les poutres seront continues pour minimiser l’élancement car les déplacements sont
moins importants par rapport aux poutres isostatiques ; on aura donc à réduire la flèche.
ü Hauteur h t :
L/30 • h t •L/20
On prends ht =1 ,6 m
Le nombre des poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et l’espacement.
N= (La /d) +1
On prends : b = 1.3 m
50 • L t • 80 cm
Pour la valeur L t on prend 60 cm, cette valeur peut être modifier après l’étude de la précontrainte.
Lt= 60 cm
ü Epaisseur du talon e t :
On prends e t = 15 cm
25 • b0 • 35 cm
On fixe : b0= 30 cm
ü Goussets :
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armatures d’acier et les
câbles précontraints. Cet angle est fixé entre : 45° < • < 60°
ü Gousset du talon :
En travée : e 3= 20cm
A l’appui : e 3= 20m
En travée : e 1= 6 cm.
A l’appui : e 1= 6 cm.
On général 20 • h 0 • 30
Fig 2.3: Section de poutre à mi travée. Fig 2.4 : Section de poutre sur appui.
P1 = γ b × S1 × 44.1 = 749.7 KN
P2 = γ b × S 2 × 1.5 = 40.9 KN
P3 = γ b (S 1 + S 2 ) / 2 × 0.5 = 22.125KN
Pt = 2 × (P2 + P3 ) + P1 = 875.75 KN
La section S1 s’étend sur une longueur de 28m au niveau de cette travée. Donc seule la
valeur de P1 chargera.
P1= γ b × S1 × 28 = 476KN .
Pt=18.81 KN/m
Pt=112.88 KN/m
Le poids total des poutres des trois travées est égal à : 111.32KN/m
Poids du tablier
Pt = γ b × l × e ( l = 14.5m; e = 0.2m)
Pt = 72.5Kn / m
Charge permanent :
Le nombre des poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et
l’espacement N=La/d
La : Est la largeur du tablier égale à 14.5m.
On fixe l’espacement : d = 3,5 m
N =14.5/3.5= 4.14
On prends : N = 4 poutres
ü La hauteur de poutres :
Pour déterminer L’épaisseur de l’âme de la poutre il faut respecter les quatre conditions suivantes :
v Résistance à la corrosion.
v Résistance au cisaillement.
v Flambage vertical de la semelle dans l’âme.
v Fatigue.
L’épaisseur à mi travée : 8mm • E • 20mm.
L’épaisseur sur appui ne dépasse pas 20mm.
Donc : E = 16mm sur appui.
E = 14mm à mi travée.
les semelles sont déterminées par les efforts au bétonnage et en exploitation par des
conditions :
v De résistance.
v D’instabilité.
200mm • Ls • 500mm.
20mm • Es • 50mm.
Donc on prendre : Ls = 500mm
Es = 40mm
300mm • Ls • 600mm.
20mm • Es • 50mm.
Donc on prendre : Ls = 600mm
Es = 50mm
400mm • Ls • 900mm.
20mm • Es • 40mm.
400mm • Ls • 900mm.
30mm • Es • 60mm.
Donc on prendre : Ls = 600mm Es = 50mm
P1 = γs × S 1 × 52.05 = 2.1KN / m
P2 = γs × S 2 × 1.5 = 0.06KN / m
P3 = γs(S 1 + S 2 ) / 2 × 1 = 0.02KN / m
Pt = 2 × (P2 + P3 ) + P1 = 2.26KN
Ptp = 9.04KN/m
Le Poids total (deux travée) :
PT = 18.08KN/m
Poids du tablier
Pt = γ b × l × e ( l = 14.5m; e = 0.2m)
Pt = 72.5KN / m
Dans cette variante il y a trois travées, un travée de langueur L = 48.1m, et deux travées de
l’extrémité de langueur est 2/3L =32m.
la Section
Ix(m4) 2.7609
Iy(m4) 113.9486
hp(m) 1.60
B (m2) 8.5764
Centre de gravité :
S = 8.2284m2 .
Pv = γ b × s × l
Pv = 25 × 8.2284 × 112.1
Pv = 205.71KN / m
Charge permanente :
G = Pv + Ptrott + Pr evé + Pgc
Pv = 251 . 61 KN / m
a- structure porteuse :
Désigne par le tablier (diffère d’une variante l’autre)
ü Revêtement :
ü Garde corps :
le poids d’un garde corps est estimé à 1 kN/m ; donc :
pgc = 2 kN/m
ü Poids trottoirs :
ü Glissière souple :
Se sont les plus courant employées, la glissière souple standard comporte un élément de
glissent, sont poids est de 0.6KN/ml.
2.6.2 Surcharges :
On se limitera dans la partie pré dimensionnement à la charge de la neige et du trafic routier
modèle 3 (chargement uniformément reparti)
ü Neige :
-h0 : l’altitude de référence est 530 m et sachant la largeur égale à 15.40 m on obtient
q = 3 kN/m2
Charge Combinaison
g , qs , qr 1.3g + 1.5qs + 1.5qr
L’effet dynamique des charges est prit en considération, il est normalisé sous la forme d’un
coefficient de majorationΦ. Dans notre cas, Selon la norme euro code Φ=1 pour le modèle de
charge 3.
3.1 Prédimensionnement
ü Méthode de calcul :
Le calcul se fera par logiciel SAP2000 qui est destine a l’analyse des structures
soumises à des charges statiques et dynamiques.
Mcomb = AP . fp . Zp + As . fs . Zs
As
AP
ZP ZS
v Pour la Précontrainte :
Mg
Ap=
f p .Z P
Zp • 0.9hp
ZP • 0,9. (160 – 2 – 1.2 – 2.5 – 4)
ZP •1,35m
Les armatures passives reprennent les surcharges routières ainsi que la charge de la neige.
Mq
AS =
f S .Z S
ZS = 0.9hs
ZS = 0,9.1.54
ZS = 1.39m
Ø Aux appuis : AS = 24.33cm2
Ø En travée : AS=12.99 cm2
Les deux valeurs de sections d’armatures (au niveau des fibres supérieures et
inférieures) ne sont pas vérifiées ; on assure alors les sections minimales sur toute la travée.
• Armature minimale :
La section d’armature minimale doit être assurée afin d’éviter la fissuration due à la
flexion ; sa valeur est de l’ordre :
A
ρ s,min = S =0.6%
Ab
AS : section minimale des armatures passives.
Ab : section du béton.
v Les étriers :
Le rôle des étriers est de reprendre les efforts tranchants, qui seront repris par l’âme de
la section.
L’aire des étriers nécessaire par mètre de longueur est donnée par la formule suivante :
AT V
= ( d )tngα
St fs Z
2a
St = 15 cm
Ø Armature minimale :
Une section minimale doit être assurée afin d’éviter la fissuration due à la flexion ;
sa valeur est de l’ordre
Tab 3.3 : Nombre et diamètre des trier sur piles de première variante
Vu que At<As,min ; le diamètre des barres d’étriers aura la valeur indiquée dans le tableau ci-
dessus.
Fig 3.7 : Diagramme du moment fléchissant transversale au niveau des appuis. KN.m/m
2
4GK 1
a =
2
ΕΙ y b
NB : pour le calcule on choisit la section la plu petite qui donne σ * la plus petite donc soit la
section sur mis travée
A = 77360mm2
Iyy= 4.4196450499x1010 mm4
1
Κ = ∑ ai xt i3
3
K=26703458667mm4 =2670345.8667cm4
2
4GK 1
a2 = 1670.39 ⇒ a2 = 1670.39 ⇒ a = 40.87
EI y b
2.1 1.45
m1 = 3,54 1 + − = 3.4166 ⇒ m1 = 3.4166
a2 a
π2
m2 = 1 + = 1.0029 ⇒ m 2 = 1.0029
a2
σ f : La contrainte calculée sous charge permanente (avec prise du béton) dans la semelle
supérieure.
On a bien : σ f < f (σ *f )
Donc la sécurité vis avis du déversement est assurée.
Pour chaque panneau supposé articulé à ses bords, on doit vérifier que :
S• (• / •*) ² + (• / •*) ² < 1,8
Avec :
• et • Contraintes de compression et de cisaillement évaluées à mi-distance entre les
raidisseurs principaux •* et •*, contraintes critiques du panneau élémentaire.
S• = 1,8 si • = 1
S• = 1,4 + 0,4 • si -1 < • < 1
S• = 1 si • < -1
(
τ kg / cm 2 ) (
σ s kg / cm 2 ) σ i (kg/cm2)
587 282.45 -1511.57
ψ <-1
Donc :
Κσ =23.9
Sσ =1
b (cm) 173
t (cm) 1.4
α =a 4.19
b
Κ τ = 5.34 + (4 / α 2 ) 5.56
{
σ e = π 2 Ε / 12(1 − v 2 ) }× (t/b) 142.68
2
(
τ * = Κ τ • σ e kg / cm 2 ) 793.34
τ (kg / cm 2 ) 587
(τ τ ) *
2 0.74
σ s (kg / cm 2 ) 282.45
σ i (kg / cm 2 ) -1511.57
ψ = σ i /σ s -5.35<-1
Sσ 1
Κσ 23.9
σ = Κ σ • σ e (kg / cm )
* 2 3410.052
( Sσ • σ / σ * ) 2 0.19
(τ / τ ) * 2
+ (Sσ • σ / σ * ) 2 0.93
Valeur admissible 1
Etat Vérifié
Mcomb = AP . fp . Zp + As . fs . Zs
v Pour la Précontrainte :
Mg
Ap=
f p .Z P
Zp • 0.9hp
ZP • 0,9. 1,48
ZP •1,35m
Ø Aux appuis : Ap = 278.56cm2
Ø En travée : Ap=148.83 cm2
Les armatures passives reprennent les surcharges routières ainsi que la charge de la
neige.
Mq
AS =
f S .Z S
ZS = 0.9hs
ZS = 0,9.1.57
ZS = 1.41m
Ø Aux appuis : AS = 145.96cm2
Ø En travée : AS=77.98 cm2
Les deux valeurs de sections d’armatures (au niveau des fibres supérieures et
inférieures) ne sont pas vérifiées ; on assure alors les sections minimales sur toute la travée.
v Armature minimale :
La section d’armature minimale doit être assurée afin d’éviter la fissuration due à la
flexion ; sa valeur est de l’ordre :
A
ρ s ,min = S =0.6%
Ab
Les étriers:
L’aire des cadres nécessaire par mètre de longueur est donnée par la formule suivante :
AT V
= ( d )tngα
St fs Z
St = 15
a = 0.5Ζ cot α
a= 0.71
At=20.95cm2.
Ø Armature minimale :
Une section minimale doit être assurée afin d’éviter la fissuration due à la flexion ;
sa valeur est de l’ordre
ρs min =At,min / Ab • 0,2%
2
Ab =0.57 m (section d’une âme)
Nbre des
section Vd (kN) Espacement At(cm2) étriers/âme
(cm)
Nbre des
section a (m) 2a (m) Espacement étriers
(cm) Sur ‘2a’
10 x 1étrier
Sur pile 0.71 1.42 15 Ø12 par âme
Critères de choix :
Afin de retenir une variante, une comparaison sera effectuée du point de vue :
v L’esthétique.
v La facilité de réalisation.
v Entretien.
3.11 Conclusion :
Après le pré dimensionnement des trois variantes proposées, une analyse multicritères
établie nous a permet de conclure que la troisième variante. Serait retenue pour une étude
plus détaillée dans le chapitre suivant.
4.1.1 Introduction :
Le pont composé de trois travées dont les deux travées de rives sont de 32 m de
longueur et la travée médiane de 48.1 m
Les ponts construits par encorbellements successifs sont réalisés à partir des piles en
confectionnant les voussoirs de part et d’autre de la pile considérée. Les voussoirs sont fixés à
l’aide des câbles de fléau symétriquement par rapport à la pile
La charge permanente comprend la structure porteuse ainsi que les élément non
porteuse (surcharge des trottoirs, revêtement, garde corps).
D’après l’étude de pré dimensionnement qui a été soumise aux vérifications exigées
par les normes européennes ; L’aptitude au service est vérifiée donc la géométrie de la
variante retenue reste la même.
4.2.2 surcharges :
Ø charge du trafic :
Les modèles de charge verticale du trafic routier représentent les situations de trafic et
de charge suivante :
v Modèle de charge 1 :
Action concentrée d’un groupe d’essieux, un seul modèle de charge 1 sera appliqué
sur l’ouvrage. Les surfaces d’application des charges concentrées correspondantes à un
carré de 0,40 m de coté
La valeur de la charge de chaque essieux vaut : 16.25kN
v Modèle de charge 2 :
v Modèle de charge 3 :
Trafic mixte composé des camions et des voitures à l’arrêt représenté par une
charge uniformément répartie sur la surface de la chaussée.
La valeur de cette charge est égale : 3.00 kN/m2
• Coefficients dynamiques :
Ø Le Vent :
L’action de la turbulence et des rafales du vent sur les ouvrages ainsi que les effets
dynamiques qui en résultent sont représentés par des charges de remplacement
Les forces globales agissant sur l’ouvrage sont définies comme suit l :
v Créd : ce coefficient est applicable aux forces de vent qui se rapportent à l’ensemble
de la structure porteuse. Il prend en compte le rapport entre les dimensions de la
structure et les dimensions des tourbillon Créd = 0.96
v Cdyn : les rafales du vent provoquent des forces et des déplacements supplémentaires
dans la direction du vent et transversalement. Ces effets dynamique sont général
couvert par le coefficient dynamique Cdyn = 1
v q : la valeur de courte durée de la pression dynamique peut être déterminée sur la base
d’une période de retour 10 ans. en général, la valeur représentât de la pression du vent
2 2
est égale à qr = 0.9 kn/m q/qr = 0.8 ⇒ q = 0.72 kn/m
Les forces globales du vent agissant sur l’ouvrage auront pour valeur :
Ø La neige:
Qs = ζ .S
S : charge de neige sur un terrain horizontal.
ζ : Coefficient de forme de toiture pris en considération afin de vérifier la sécurité
Structurale
ζ = 0.80 (selon euro code)
Pour un lieu situe à une altitude inférieure à 2000 m ; la charge de la neige sur un terrain
horizontal est calcul comme suit :
[
s = 1+ ( )
h0
350
2
]× 0 . 4 kN m 2
≤ 1 kN m 2
Avec : h0 = 530m
Alors : S = 1.3KN/m2
Cette valeur dépasse le minimum absolu, nous retiendrons alors la valeur S = 0.98KN/m2
Ø Température :
v Domaine d’application :
Dans le cas de la France, l’ensemble du territoire est réparti en cinq zones de sismicité
croissante selon l’article 4 du décret 14 mai 1991 :
D’après la carte, notre ouvrage se trouve dans une zone de sismicité nulle (zone 0).
Les actions permanente comprennent toutes les charges qui sont présentes pendant
une langue durée et dont la variation de grandeur au cours du temps est négligeable.
• Actions variables :
Elle comprennent les charges dont la grandeur varie fortement au cours du temps
comme les actions climatiques.
• Actions accidentelles :
Elle comprennent les actions dont la durée est courte et dont la présence avec une
grandeur significative est peu ou pas probable au cours de la durée de service tel que le
séisme.
4.2.4 Combinaisons des charges :
Tab 4.1 : Facteurs de charges pour les actions selon euro code
A chaque fois que l’on considère une action prépondérante, on obtient les combinaisons
suivantes :
Neige gs 1.3g+1T+1qs 3
1.3g+0.7qr+1.5qs 4
Température T 1.3g+1qs+1.5T 5
1.3g+0.7 qr+1.5T 6
Accidentelle acc 1g + 1 acc 7
D’autres actions seront comparées selon leur détermination par rapport aux actions
retenues ; on cite :
• Forces de freinage :
Q = 100 + 2 l • 300 KN
Les forces de vent seront calculées pour une bonde de trafic ayant une longueur égale à
celle de l’ouvrage et une hauteur de 3 m
4.2.5 Modélisation :
4.3.1 Généralité :
La décroissance des moments à partir de la pile permet d’arrêter les câbles dans chaque
voussoir.
Les câbles sont arrêtés dans les âmes afin de réduire les efforts tranchants provoqués par
les composantes verticales des efforts de la précontrainte.
Pour cela, on applique un effort de précontrainte (P) excentré qui crée des contraintes
dans les deux fibres. Ainsi qu’un moment MP= P×e dit moment de précontrainte.
Le calcul du nombre des câbles au niveau de chaque voussoir se fait comme suit :
Mi = APi × fP ×ZPi
22 ,50 0 0 0
17,50 -4242 -4089 0.96
12,50 -16969 -16355 0.96
7,50 -38179 -36798 0.96
2.5 -67874 -65418 0.96
0,00 -85903 -82795 0.96
Tab 4.3 : les moment de flexion sous l’effet des charges et surcharges.
Remarque :
Nous admettons une perte de tension des câbles de précontrainte de 20%.
On a obtenu ces résultas de a combinaison : 1.3g+1.5Q3+q
Donc on obtint les résultats suivants :
X(m) Mu (KN. m) Api (cm2) Nbr des câbles Nbr des câbles
(8T13) par âme
22 ,50 0 0 0 0
17,50 -4242 19 2 1
12,50 -16969 77 8 4
7,50 -38179 172 16 8
2.5 -67874 307 28 14
0,00 -85903 388 36 18
Le trace doit être étudier dans l’espace, il ne suffit pas de considérer le profile en long
obtenu par projection du trace sur le plan médiane de la pièce.
Pour assurer le bon fonctionnement des câbles, il faut éviter les discontinuités de pente
et de courbure, qui engendrent des frottements, surtout aux joints entre les voussoirs. On va
suivre les dispositions suivantes :
o utiliser des gaines de diamètre suffisamment grand et rigide le plus possible pour
assurer leurs alignements lors du bétonnage.
o limiter les déviations en plan.
o augmenter les rayons de courbure des câbles.
En inclinant le câble à son origine, nous pouvons reprendre une partie de l’effort
tranchant et éviter le raccord de deux segments de paraboles dans le cas ou il serait
horizontal.
Nous allons calculer le trace des câbles afin de pouvoir introduire ces valeurs dans le
calcule des forces de précontrainte finale.
Nbre de 18 14 08 04 01 0
câble/âme
Nbre de câbles 1 1 1 1 1 0
arrêtés
Après avoir déterminer les câbles de fléau nécessaires au niveau de chaque section, on
étudier le tracé des câbles en élévation.
Pour l’ancrage des câbles dans les âmes, on laissera une distance de 0,50m entre
niveau du centre de gravité de la section. S’il s’agit d’arrêter deux câbles par âme, ceux-ci axe
des câbles. Lorsqu’on arrête un seul câble au niveau de l’âme, de préférence on l’ancrera au
s’ancreront à 0,25m de part et d’autre du c. d. g de la section.
Les câbles du fléau sont destinés à reprendre les moments de flexion négatifs
engendrés pendant la construction des consoles, de façon à rendre chaque voussoir solidaire
avec la partie du tablier déjà exécuté.
Les câbles de fléau sont disposés dans la membrure supérieure suivant un tracé
sensiblement rectiligne en élévation.
Juste à la section d’ancrage, le câble est descendu dans le gousset supérieur (légère
courbure), Pour s’ancrer dans cette dernière.
x²
R( x) = ≥ 6m
2(d1 − d 0 )
La tangente au point d’ancrage est la suivante :
dy x
= 2(d1 − d 0 )
x
tgα = ⇒ α = arctg 2(d1 − d 0 )
dx l² l²
Le câble n° 1 s’ancrera à l’axe de l’âme à une distance de 0,25m au dessus CDG de la section.
Application numérique :
Pour :
d 0 = 0.15
V = 0.8 ⇒ Y = 0.55 − 0.15 = 0.4m
d 1 = 0.55
x²
On a lors : R( x) ≥ 6 ⇒ ≥6
2 (d 1 − d 0 )
⇒ x≥ 12 (d 1 − d 0 ) ⇒ x ≥ 2.2m
⇒ • = 0.07 rad
Y=0.15+0.08x2
L’aire des étriers nécessaire par mettre de longueur deux âmes résistant a l’effort tranchant.
AT V
= ( d )tngα
St fs Z
Vue que l’effort tranchant est grande dans les fléaux, en vue longitudinale, nous avons
l’allure suivante, bien entendu tous les câbles ne sont pas sur le même plan horizontale afin de
réduire l’effort tranchent pour la phase de construction et surtout pour la phase d’exploitation.
Remarque :
Il est a remarque que l’armature passive sera dimensionné dans la phase d’exploitation
car c’est la plus défavorable.
La phase d’exploitation :
Les six premières combinaisons de charge sont introduites selon une disposition
variable des surcharges de trafic.
C'est-à-dire que le model de surcharge set dispose selon les cas les plus défavorables.
a - charges permanentes :
Les éléments seront introduits en élément coque ; pour les autre élément ils seront
considères en tant que chargement uniformément réparti pour le revêtement et les trottoirs
et comme charge concentrée aux deux extrémités du tablier pour les gardes corps.
b - charges de trafic :
Ø Système de charge1 :
1ercas :
On applique ce modèle une fois sur la pile droite et une fois sur la pile gauche afin
d’obtenir l’effort tranchant maximum.
2émecas :
Ø Système de charge2 :
Ce système sera applique sue une bande de 2.5m de large du tablier et vu que le
système se déplace, il revient a charger uniquement 02 vois.
v Actions :
Le Vent :
Les force du vent devra être appliquée selon ce qui est montre
La Neige :
La neige est applique sur toute la surface du tablier considérer comme charge
uniformément répartie.
A noter que ces valeurs sont obtenues par la combinaison 6 (avec le système de
charge3).
Dans le sens transversal la flexion sera reprise par le tablier seul et par conséquent, on
ne s’intéressera que du moment transversal à ce niveau.
D’où: Mult = Ap fp Zp + As fs Zs
v Afin de vérifier la sécurité structurale, un facteur de résistance doit être introduit tel
que :
S d ≤ R
γ R
§ R : la capacité porteuse définie selon la norme euro code
§ γ R : facteur de résistance égale généralement à 1.2
v Nous tiendrons compte également de la perte de la tension des câbles précontraints qui
seront estimés pour le moment à 20%
a) Armatures actives :
La section d’armatures sera calculée par mètre linéaire selon la relation suivante :
Mg = Ap fp Zp
Zp=1.35m
b) Armatures passives :
Les armature passives reprennent les surcharges telle que : trafic routier, température,
neige, vent.
Mq = As fs Zs
Zs = 0.9 (hauteur de la section – l’enrobage – diamètre des étriers -1/2 diamètre des armatures
passives)
Zs=1.41m
c) Armature minimale :
Une section minimale doit être assurée afin d’éviter la fissuration due à la flexion ; sa
valeur est donne par la formule suivante :
ρs =AS / Ab •0, 6%
Donc : AS =ρs × Ab
En comparant les section obtenues par la section minimale, nous pouvons en déduire
qu’ au niveau des fibre inferieures de la travée médiane et la travée de rives nous garderons
les 101 Ø 25 barres de la section minimale.
Tandis qu’au niveau des fibres supérieures sur piles une section de 895.07cm2 est
suffisante pour reprendre les surcharges.
M U
As =
fS Z S
ZS = 0.9d =0.9 (0.9h)
ZS = 0.24 m
ZS 30cm
1m
Leur rôle est de reprendre les efforts tranchants introduits par les charges qui seront
reprise entièrement par les âmes.
Étant donnée que la valeur maximale de l’effort tranchant est obtenue en appliquant le
système de charge 1 au droit de l’appui, ce système est rouable, donc on gardera cette valeur
pour le dimensionnement des étriers sur les piles.
Nous allons utiliser les mêmes formules introduites au stade du Pré dimensionnement.
Nous choisirons au niveau des appuis égal à 15 cm quant aux zones intermédiaires au
30 à 35 cm.
2a
18 étriers 3 Ø 14
St = 15 cm
Z : bras de levier entre les résultants des forces internes de traction et de compressions dues a
la flexion. Z = 1.25m
α : l’angle d’inclinaison des diagonales de béton comprimé; α = 45°
fc,red = valeur réduite de calcul de la résistance à la compression des diagonales des béton
ξ = 0.4 facteur défini dans la norme DIN en fonction de l’angle d’inclinaison des diagonale
du béton comprimé
On aura Vr = 12000. 0,35 .1, 25. Sin 45° cos 45° = 2625 kN
Vr = 2625kN
δc / fc 1
0.8x
Ft = A s fs + Ap fp
Fc = fc. 0, 8. x. b
Ou :
Ft : La force de traction
Fc : La force de compression.
fc : résistance à prendre en compte dans le calcul : fc =0,65 x fcw,min = 19.50 N/mm2
X : La position du l’axe neutre par rapport à la fibre la plus comprimée.
b : La largeur du tablier b=14.5m
A p : Aire de la précontrainte 142.38 cm2
A s : Aire des armatures passives 447.39 cm2
v
Ft = 447.39 x 0.46 + 142.38 x 1.64 = 43930.26 kN
Ft =Fc ⇔ x = Ft /0.8 fc . b
⇔ x = 0.19 m
2. Contrainte de compression:
δC = Fc /Ac
δ C : La contrainte de calcul
Ac : La section du béton comprimé Ac = 14.5 0.8 0.19 = 2.25 m2
Axe neutre à
la rupture (X)
Ft = A s fs + Ap fp =87886.98 kN
Fc = fc. 0,8. x. b
x = 0.4 m
2. Contrainte de compression :
δC = Fc /Ac
δ C : La contrainte de calcul
Ac : La section du béton comprimé Ac = 7. 0.8 0.4 = 2.24 m2
4.4.1 Définition :
D’une façon générale, on définit les pertes de précontrainte, toutes différences entre la
force exercée par le vérin lors de la mise en tension et la force qui s’exerce en un point donné
d’une armature et à une époque donnée, donc cette perte est fonction de deux variables ;
position et temps.
L’origine de telle différence est essentiellement due aux phénomène interne ; relaxation
des aciers, fluage du béton et frottement câbles – gaines.
En béton précontraint, on distingue deux types des pertes :
a. Les pertes instantanées :
Remarque :
On choisi 1 câble le plus sollicite (c18)
Les pertes par frottement sont provoquées par les frottements des aciers des câbles sur
les gaines métalliques servant à conduire les câbles.
Nous rappelons que nous avons utilise des câbles de type T13S dont la résistance a la
traction nominale est de 1770N/mm2, et la tension a l’encrage sera de 0.7 f tk soit 1239N/mm2
Selon la norme euro code, la tension P(x) d’une armature dans une section donnée, lors de la
mise en tension , s’obtient compte tenu des frottements a partir de la tension P0 a l’ encrage
actif, par la loi de cooley.
P(x)= P0 e-(••+kx)
La perte de tension due au relâchement des câbles est donnée par la formule suivante :
•P= 2(P0-P2)Lg/L
Pertes résultante des déformations instantanées du béton dues à l’action des armatures
précontraintes, la mise en tension des câbles ne peut s’effectuer que câble par câble, la mise
en tension d’un deuxième câble va entraîner un raccourcissement de la poutre et du deuxième
câble ; de même la mise en tension du troisième câble va entraîner un raccourcissement de la
poutre et les deux premiers câbles et ainsi de suite.
La perte de tensions dues au raccourcissement élastique du béton peut être calculée par la
formule ci-dessous :
Κ∆σ f
•P% = E p ∑
Ε ij
En pratique, quand les variations de contraintes demeurent limitées, une approximation
suffisante de la perte de tension par déformation instantanée du béton peut généralement être
obtenue en la prenant égale à :
K σ f E P / Eb
1 pour les variations de contrainte dues aux actions permanentes appliqués postérieurement à
cette phase de précontrainte, y compris celles dues aux armatures actives mis en tension
ultérieurement.
Puisque la précontrainte ne reprend que 100% du poids propre, le béton reste toujours en
traction et de ce fait la perte due au raccourcissement élastique du béton demeure nulle.
d) Allongement du câble :
P0 + P∞
Pm =
2
Pm=105.81N/mm2
•l = 15.9cm
•P =0.6N/mm2 =0.04% de P0
Le raccourcissement produit par le retrait du béton entraîne dans les aciers de précontrainte un
raccourcissement égal. Il en écoule une diminution de tension dans les câbles de
précontrainte. La perte de tension a l’instant t sera :
•P=Ep •s (t)
Ou :
ε s (t ) = ε s∞ (1 − e − t / τ )
ε s : La déformation spécifique du retrait.
La norme euro code noue préconise de prendre pour les calculs des pertes de tension dues au
retrait du béton, un retrait spécifique final selon le diamètre de la section ε s∞ = 0.15 0 00
•P= 18.48N/mm2 = 1.39% de P0
ε c = (1 − e − t / τ ) ε el
Avec :
••(1-e-t/•) : fonction du fluage ; ••=2.5
ε el : Déformation élastique
σc
ε el =
Εb
σ cContrainte dans le béton au niveau des câbles sous l’effet des charges permanentes
A l’instant final :
σc
εc = ϕ∞
Εp
La perte de tension due au fluage est estimée a 2%
Une armature en acier tendue en permanence et maintenue, après sa mise en tension, a une
longueur constante, subit une perte de contrainte de traction dont la valeur finale peut être
détermine au moyen des courbes
Le pourcentage de perte de tension dues a la relaxation des câbles est donne par la même
norme :
•P=6%
Les têtes d’ancrage mobiles permettent la mise en tension et l’ancrage du câble, les
têtes Freyssinet comportent suivant :
21-
F27/13 400/400 252 78 470 18 70 490 600 625
27T13S
Afin de reprendre ses contraintes agissant au niveau de la section, le cisaillement sera repris
par des étriers, quant à la contrainte normale on augmentera juste l’armature longitudinale.
D’après le sap2000, on remarque que le moment maximum de torsion au niveau des appuis,
cela confirme l’importance d’effort de cisaillement a ce niveau.
A sw • f y
T R = 2A ef cot α
s
A ef : Aire de la section transversale participante, dont le périmètre est défini par la ligne
enveloppant les armatures longitudinales de torsion.
A ef =0.49m2
Asw=1397.5mm2
Il est a remarquer que cette valeur se rajoute a la section d’armatures transversales qui reprend
l’effort de cisaillement .cette section a pour valeur 27.72cm2
Astotale= 41.69cm2
Soit (1cadre +1 étrier) HA14
p0 Mg N
σc = ± ± ±
A c Wc A c
Ac : aire du béton
P : la force de précontrainte a l’instant t=0
Mg : moment sous charge permanente non majorée.
N : effort normal.
Wc : module de flexion de la section
La contrainte est inférieure a 19.5 103 kN/m2 ; donc il n y a pas risque d’écrasement du
béton.
On vérifie les contraintes après pertes de tension
p∞ M g N
σc = ± ± ±
A c Wc A c
P∞ =1284.12kN
σ C = 4.96kN/m2
La condition est vérifiée.
4.7.2 Déplacement :
Pour les ponts routiers la flèche admissible est de l/700. Où l représente la portée de la
travée considérée.
Les flèches maximales dues a la charge permanente non majorée sont donne par le
Sap2000.
points A B C
Flèche (cm) 0.8 5 0.5
4.7.3 Déformations :
Etant donné que la sollicitation des aciers est permanente et de grande intensité, il
important de considérer non seulement les propriétés instantanées, mais aussi certain
Caractéristiques qui apparaissent avec le temps qu’on appelle effets différés (retrait, fluage du
béton, variation de température…..)
Ces effets différés sont causés par des charges qui impliquent des déplacements
Afin de libérer ces déformations nous disposons des équipements tels que les joints de
Chaussée et appareils d’appuis.
Ø Retrait :
Le retrait peut se définir comme une diminution du volume du béton au cours de son
durcissement, par séchage. Qui résulte de l’évaporation de la partie d’eau qui n’a pas servi à
l’hydratation du ciment.
Le retrait est donné par la formule suivante :
∆ r = − ζ r .l
Avec : ζ r : coefficient du retrait pris égal à 2,5 .10-4 pour un climat sec et froid
L : longueur de l’ouvrage 112.1 m
∆ f =- ξ fl . l
Avec : ζ r : coefficient du fluage égal à 3,2 .10-4 pour un climat sec et froid
L : longueur de l’ouvrage 112.1 m
Pour calculer le risque du fluage de béton a long terme on doit changer le module
d’élasticité E par E* = E/1+••
Ø Variation de la température :
Les actions dues aux variations de la température correspondent dans le cas courant à
des dilatations linéaires relatives de : ζ (T) = 10. 10-5 = ± 10-4
∆ (T) = ζ (T). l
∆ (T) = 10 mm
4.8 Infrastructures :
4.8.1 Joint de chaussée
Dans son ensemble, un pont bouge à cause passages de voitures, des phénomènes
climatiques.
Afin qu’il puisse exercer son mouvement, nous avons recours aux joints.
Il existe plusieurs types de joint :
v Joint d’expansion (situé entre les travées)
Qui permet un mouvement de rétraction ou de dilatation selon les mouvements de température
v Joint de dilatation :
La fonction principale de ce type de joint est d’assurer la ‘’bonne’’ dilatation du tablier du
pont afin qu’il puisse s’allonger ou s’écarter : les variations de température influencent
Il suffit de vérifier que la somme des différentes variations imposées (retrait fluage et
température) est inférieur au souffle(S)
Les joints FT ont été conçus pour être mis en place dans des réservations et fixes au
support en utilisant des douilles métalliques noyées dans le béton.
4.9 La Pile :
Les piles sont des appuis intermédiaires qui transmettent les efforts dus au tablier
jusqu’au sol de fondation .Les piles peuvent jouer un rôle plus ou moins important dans le
fonctionnement mécanique du tablier à savoir si ce dernier est simplement appuyé, ou
partiellement ou totalement encastré .
Un appui comporte deux parties :
Son rôle est de transmettre les charges et les surcharges aux fondations, sur laquelle
repose le tablier par l’intermédiaire des appareils d’appuis. Elle est constituée soit par
un ou plusieurs voiles, soit par une série de colonnes ou poteaux.
Ø Une fondation:
C’est la base de l’ouvrage, elle reçoit la descente des charges et les faits transmettre aux
semelles reposant directement sur le sol ou sur un ensemble de pieux réunis en tête par une
semelle de liaison.
Pour notre cas on va choisir une pile poteau de section circulaire qui repose sur une
fondation superficielle.
h 0.03
= = 0.02
D 1 .2
h : l’enrobage.
D : diamètre de pile.
N r
= 0 .2
π R 2β ω
Μr
= 0.04
πR 2 Dβ ω
Nr effort normal
ß : résistance du béton
en fonction des valeurs obtenues, on tire de l’abaque la valeur de •
• = 0.2
F σ
ω= a2 × f
ΠR β ω
Fa= Π R β ω
2
ω
σ f
2 πR
St = = 20cm
19
•t••/3 =32/3 = 10.66
On prend HA12
3825000(8000 − 1200)
A= = 4781.25mm 2 = 47.81cm 2
8x1700x 400
Soit 10HA25
Afin d’avoir un enrobage minimal de 3cm nous prendrons h=173cm
L’épaisseur de la semelle e= 150cm
4.11 La culée :
• Sollicitations horizontales :
Effet du freinage.
Poussée des terres : nous considérons que les terres sont dans l’équilibre de Rankine
P = 1/2.Ka.•.h2
• : densité de remblai.
h = 1,6+0.3 = 1,9 m.
Ø Épaisseur du mur :
h
e = Max (0,30m, ) = 0,3m
8
Ø Dalle de transition :
La dalle de transition pressente une même dimension transversale que le mur garde
grève.
Sa longueur est : L = 4m
Ø Le mur frontal :
L’épaisseur emf = 1 m
Ø semelle :
On prend Es = 1,5m
Longueur de la semelle : L = 8 m.
Ø Murs en retours :
MR : moment de renversement.
MS : moment de stabilité
Remarque :
La somme des moment a calculée par rapport au point A ( voir fig 4.15)
• Effet résultant :
N = 5171,58t
H = 88,14t
MS =10180,87t.m
MR = 202.58t.m
• Vérification au renversement :
• Vérification au glissement :
Conclusion :
Durant tout le projet, on s’est efforcé au maximum de s’approcher à la mentalité du
constructeur, car un bon ingénieur est celui qui trouve des solutions sur terrain et non pas des
solutions d’exercices qui sont déjà corrigés.
Les différentes sorties avec les personnels technique de l’E.N.T.P nous a permis de
bien visualiser les différentes phases d’exécution d’un pont réalisé par encorbellements
successifs.
La construction par encorbellement n’est pas simple, c’est une technique très délicate
qui exige beaucoup de compétences. De sérieux problèmes apparaissent à long terme, a défaut
d’estimation des pertes différées.
Le prédimensionnement d’un voussoir nous donne juste un ordre de grandeur des
caractéristiques géométriques de ce dernier, car en réalité chaque élément participe à la
résistance de l’ensemble, comme le hourdis supérieur est conçu pour résister aux sollicitation
dans le sens transversal, l’âme permet de reprendre l’effort de cisaillement dans le sens
longitudinal , l’ensemble du hourdis inférieur et les âmes permettent de reprendre le moment
de torsion , les goussets assurant le logement des câbles ; et si l’un de ces élément ne
permettent pas de reprendre convenablement ces efforts, nous optons alors à un autre
dimensionnement.
Ajoutant à cela que les câbles de précontrainte permettent de maintenir les voussoirs et
de reprendre le moment dans le sens longitudinal, les aciers passifs permettent de reprendre
les sollicitations dans le sens transversal et de bien renforcer la section du voussoir, surtout vis
-à- vis de l’effort du a l’ancrage des câbles.
En fin ce projet de fin d’étude est une excellente synthèse de tout ce qu’on a appris
durant notre cursus et aussi une occasion pour intégrer le milieu professionnel.
the licensee