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THESE DE DOCTORAT
Par
Dr. Mohammed EL MORHIT
JURY
Professeur Yassine SEKHSOKH Président
Faculté de Médecine et de Pharmacie Université Mohammed V-Rabat
Professeur Mimoun ZOUHDI Directeur de thèse
Faculté de Médecine et de Pharmacie Université Mohammed V-Rabat
Professeur Maryama CHADLI Examinateur
Faculté de Médecine et de Pharmacie Université Mohammed V-Rabat
Professeur Abdelkarim FILALI-MALTOUF Rapporteur
Faculté des sciences, Université Mohammed V-Rabat
Professeur Wafa CHEMAO ELFIHRI Examinateur
Ecole Nationale de Santé Publique de Rabat.
i
ii
En tout premier lieu, je remercie ALLAH, tout puissant, de
Le présent travail a été s’inscrit dans le cadre des thèmes de recherches de l’U.F.R «Hygiène, Eau et
Environnement (HEE)» de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat. IL a été mené sous la
direction de Monsieur le Professeur Mimoun ZOUHDI directeur de l’U.F.R de Microbiologie et
chef département de Microbiologie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat.
iii
Au moment de présenter ce travail, nous mesurons tout le prix des soutiens et concours dont
nous avons bénéficié dans l’accomplissement de notre tâche et sans lesquels plusieurs obstacles
auraient été insurmontables. Nous assurons de notre profonde reconnaissance tous ceux qui nous
ont apporté leur aide.
Je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Professeur Said AMZAZI Président de
l’Université Mohammed V de Rabat.
Mes sincères remerciements sont adressés à Monsieur le Professeur Mohammed ADNAOUI
Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat pour l’intérêt constant qu’il porte à la
recherche scientifique. Egalement à Monsieur Jamal TAOUFIK Directeur du Centre d’études
Doctorales des Sciences de la Vie et de la Sante (CEDOC-SVS) de la Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Rabat pour sa bienveillante attention, nous le remercions très vivement.
Le Professeur Mimoun ZOUHDI, directeur de thèse et directeur de l'U.F.R : « Hygiène, Eau
et Environnement : HEE » pour son encadrement exemplaire, son assurance, ses amples conseils,
ses aides précieuses, sa bienveillante attention et sa disponibilité permanente.
Je tiens à remercier monsieur le professeur Yassine SEKHSOKH pour avoir accepté de
présider le jury de ma thèse, ainsi que madame le professeur Maryama CHADLI.
Je remercie vivement monsieur le professeur Abdelkarim FILALI-MALTOUF d’avoir
accepté d’examiner ce travail et de faire partie de ce jury.
Ma gratitude et mes respects à ma co-directrice de thèse Wafa CHEMAO EL-FIHRI
Professeur de l’Ecole Nationale de la Santé Publique et Experte à l’OMS, nous la remercions très
vivement de cette sollicitude et l’assurons de ses attentes.
Je tiens également à remercier monsieur Boudlal ABOAICHA Docteur à l’Ecole Nationale
de Santé Publique qui a participé à ce travail et pour m’avoir aidé à comprendre le problème de «
questionnaire ». Je le remercie vivement pour son aide.
Je réserve une attention redevable à mes amis et collègues de la FMPR de Rabat (Zoubida
LYABOURI, Meryem M’SEFFAR, Khadija HARRAT, Hafssa Alaoui, Abdellah Khald,
Abdelmalek ABUDUNIA, Rajaâ EJGHAL), pour les aides intellectuelles et morales. Ils m’ont
soutenu, encouragé et épaulé tout au long de ces années de recherche. Je leur témoigne mon
affection la plus sincère.
iv
A mon père
A ma mère
Je t’aime maman…
A mes frères
Enfin, je remercie toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont apporté leur contribution à ce
travail. Je leur exprime ici toute ma reconnaissance et ma sympathie.
v
« Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
vi
PRINCIPALES PUBLICATIONS ET COMMUNICATIONS
REALISEES DANS LE CADRE DE CE TRAVAIL
1. Chmaou Elfihri W , Moussaoui M2, Firsiwi K3, Jbari B4 and El Morhit M5. « Quality analysis
1
of the preanalytical phase of laboratory tests: Case of the civil hospital (Tetouan–Morocco) ».
Journal of Medical Laboratory and Diagnosis. Vol. 8(1), pp. 1-7, January 2017.
http://www.academicjournals.org/journal/JMLD/article-full-text-pdf/02F8E0262296
2. Mohammed Dahhou1, Mohammed El Moussaouiti2, Mohammed El Morhit3, Said Gamouh4,
Souad Moustahsine5. Drinking water sludge of Moroccan capital: statistical analysis of
environmental aspects. Journal of Taibah University for Science. Vol. x(x), pp. 1-10, 2016.
http://www.journals.elsevier.com/journal-of-taibah-university-for-science/recent-articles
3. M. El Morhit1, M. Yagoubi2, A. Belmakki3, and M. Zouhdi4, «Monthly physicochemical
characterization of a hospital effluent according to technical and care activities (Avicenna Rabat-
Morocco)», World Journal of Pharmacy and Pharmaceutical Sciences, Volume 4, Issue 04, 247-
267. Pages, 2015,
file:///C:/Users/admin/Downloads/article_wjpps_1427805462%20(3).pdf
4. M. El Morhit1, M. Yagoubi2, S. Mrani3 and M. Zouhdi4. A principal component analysis (PCA)
of microbiological pollution level of the Avicenne hospital effluent (Rabat, Morocco). Research
Journal of Applied Sciences. 2016. accepted.
5. Wafa Chemao Elfihri1, Hakim Benabbess2, Mohammed El Morhit3*. Quality evaluation of
medical and pharmaceutical solid waste management system: Case of children hospital (Rabat -
Morocco). 2017. Journal of Engineering and Applied Sciences. Submitted.
6. Wafa Chemao Elfihri1, Rakibi Latifa2, Mohammed El Morhit3. Assessment of the quality of
process management of breast cancer diagnosis: case of the reference center (Maternity Souissi -
Morocco). 2017. Journal of Engineering and Applied Sciences. Submitted.
7. Mohammed El Morhit1*, Wafa Chemao El Fihri2, Mimoun Zouhdi3. Evaluation of quality
management system of medical and pharmaceutical solid waste: Case of Ibn Sina Hospital
(Rabat - Morocco). 2017. Journal of Engineering and Applied Sciences. Submitted.
COMMUNICATIONS ORALES
1. El Morhit Mohamed.
« Synthèse des principales réglementations en matière de gestion des déchets ».
2ème édition des journées des réseaux associatifs marocains pour l’amélioration de la qualité en
santé (RAMAQS) du 12-16 avril 2014.
2. Bouha Lamya, Yagoubi Maâmar, El Ouannas Moustapha, Souly Karim, Saadellah Mohamed,
Zouhdi Mimoun, El Morhit Mohammed.
vii
« Physicochemical, bacterial and antibioresistance in wastewater Ibn Sina Hospital, Rabat,
Morocco ».
Le doctorant : à la recherche d’un statut.
La 9ème journée de la recherche de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat. Les 5ème
journées scientifiques du CeDoc-SVS du 21 et 22 mars 2014.
https://sites.google.com/site/5jscedocsvs/communications-orales
3. M. El Morhit, M. Yagoubi A. Belmakki, and M. Zouhdi.
« Monthly physicochemical characterization of a hospital effluent according to technical and
care activities (Avicenna Rabat-Morocco) ».
Journée des Doctoriales 2013 de la Faculté des Sciences Rabat. Université Mohammed V de
Rabat.
4. Amina El Morhit, Abdelaziz chaouch, Mohammed El Morhit.
« Diagnostic du système de management de la qualité du Ministère délégué chargé de
l’Environnement « cas de quelques processus ».
Journée des Doctoriales 2013 de la Faculté des Sciences Rabat. Université Mohammed V de
Rabat.
viii
BIOGRAPHIE
Le diplôme des études supérieures approfondies (DESA) était en Biologie de l’Environnement, sous
le titre « Evaluation de la pollution métallique de la côte atlantique marocaine (Port Laâyoune,
Foum l'Oued et Laâsilia) ». Ce diplôme a été obtenu en 2006 à la Faculté des Sciences de Kenitra,
ainsi que sa licence en Biologie Animale en 1999.
Son recrutement par la Gendarmerie Royale (GR) était en Novembre 2001 et sa libération sur sa
demande était en 2011. Durant cette période, il s’est engagé comme un représentant du Laboratoire
de Recherche et d’Analyse Technique et Scientifiques (LARATES) et du Laboratoire de Recherche
et d’Analyse Médicale (LRAM) de Rabat dans lesquels il a décroché beaucoup de diplômes et des
certificats. Un diplôme de technicien d’identité judiciaire (TIJ/2003) qui a été honoré par un Brevet
Supérieur de la Gendarmerie Royale (BSG/2003).
activités. En effet, après l’instruction militaire dans la base militaire de la Gendarmerie Royale à
Benguérir qui a duré 2 ans (2001-2003), il a été muté en 2003 à Temara pour faire un stage de
technicité du laboratoire (LARATES). Ce stage a duré 6 mois de formation solide, puis il a été muté
à la région de Laâyoyne pour servir comme représentant du laboratoire (LARATES) pendant 2 ans
de service (2003-2005).
A son retour à la région de Rabat, il a servi pendant 1 an (2006-2007), ensuite, il a été muté à la
région d’El Hoceima pour former de nouveaux techniciens (TIJ). Dès qu’il a fini sa mission, il a
rejoint la région de Rabat en 2008 pour pratiquer sa tache de technicité. En 2009, il a été muté au
laboratoire de recherche et d’analyses médicales (LRAM) dans lequel il s’était chargé aux analyses
de toxicologie et de pharmacologie. En 2010, il a servi dans le social comme comptable dans la
section comptabilité de la Gendarmerie Royale.
ix
travaux pratiques, analyses et aux développements statistiques dont il s’était chargé. Il s’était
ensuite engagé dans cet établissement jusqu’au 29/09/2012 avec un score de 500 heures.
Ensuite il s’était chargé à l’enseignement par le module « méthodologie de recherche » et par le
module « gestion du temps » au profit des étudiants de la licence professionnelle à l’Institut
Supérieur des Arts Graphiques (ISAG) et ceci a duré 1 an depuis 20/12/2014 jusqu’au 20/04/2014
avec un score de 76 heures.
Il était formateur du module « Evaluation des risques chimiques et biologiques » au profit des
inspecteurs du travail : chefs des services régionaux du Maroc à l’Institut Supérieur de
Management, d'Administration et de Génie Informatique (ISMAG) et cette formation a duré 2
semaines, depuis 10/11/2014 jusqu’au 20/11/2014 avec un score de 80 heures.
Le 15/09/2013, il s’était chargé des TP et TD au profit des étudiants de la 2ème année de Médecine
et de Pharmacie et de la 3ème année de Pharmacie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de
Rabat (FMPR) avec un contrat de 3 ans (2013-2016) dont le score est de 560 heures. Dans la même
Faculté, il s’était engagé dans l’enseignement du module « Hygiène Hospitalière » au profit des
étudiants de la licence professionnelle pendant 1 an (du 01/01/2014 au 25/12/2014) avec un score
de 140 heures. Aussi, du 15/09/2014 jusqu’au 30/06/2017, El Morhit s’était chargé d’enseigner le
module « Langue et Communication » au profit des étudiants SVT et SMPC à la Faculté des
Sciences de Rabat (FSR) avec un score qui dépasse les 290 heures.
En fin, il était enseignant vacataire à l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) de Rabat en
matière de «Méthodologie de recherche» au profit des médecins régionaux (130 heures) du
08/05/2017 au 29/05/2017.
Bref au total, depuis 2010 jusqu’à l’heure actuelle, il a enseigné plus de 1650 heures dans
différents Facultés et Instituts.
Il a publié plusieurs articles dans différents domaines dont 2 productions scientifiques. L’un a été
publié dans l’IMIST au Maroc en 2009 et l’autre dans Scientical en France en 2013. Puis, depuis
2008 jusqu’au 2017, cet auteur en collaboration avec ses collaborateurs ils ont publié 74 articles
dans des revues bien indexées.
1. http://www.mnhn.fr/sfi/cybium/numeros/333/09-El+Morhit%20646Abs.pdf
2. http://www.sciencelib.fr/IMG//pdf/Contamination_metallique_des_muscles_de_poissons_El
_Morhit_-4.pdf
3. http://www.israbat.ac.ma/IMG//pdf/ElMorhit_BIS_SV30.pdf
4. http://larhyss.net/larhyss-journal12.htm
5. http://www.is.um5a.ac.ma/IMG//pdf/ElMorhit_BIS_SV34_2_151.pdf
6. http://www.sciencelib.fr/IMG//pdf/art_hachimi_Dr_el_morhit_le_10_8_2012.pdf
7. http://www.sciencelib.fr/IMG//pdf/Manuscrit.pdf
8. http://techmarat.org/assets/programme3congres.pdf
9. http://techmarat.org/assets/programme3congres.pdf
x
10. http://www.academicjournals.org/journal/JMLD/article-full-text-pdf/02F8E0262296
11. http://www.environnement-et-technique.com/images/int
12. http://toubkal.imist.ma/bitstream/123456789/6975/1/THESE_EL+MORHIT.pdf
13. http://sciencelib.fr/IMG//
14. http://www.israbat.ac.ma/IMG//pdf/ElMorhit_BIS_SV30.pdf
15. http://www.israbat.ac.ma/spip.php?action=telecharger&arg=1379
16. http://www.israbat.ac.ma/spip.php?action=telecharger&arg=1384
17. http://www.sciencelib.fr/spip.php?action=telecharger&arg=862
18. http://www.univ-biskra.dz/lab/Larhyss/images/pdf/Journal14/10.El_Morhit_et_al.pdf
19. http://revue-afnm.org/cont.php/?cont=presentation
20. http://www.usmba.ac.ma/colloque_BioMiEDD/images/prog_scientifique_definitif.pdf
21. http://www.afriquescience.info/document.php?id=2483
22. http://www.jmaterenvironsci.com/.../121-JMES-465-2013-...
23. http://www.journal-aquaticscience.com/In_Press.html
24. http://larhyss.net/ojs/index.php/larhyss/article/view/164
25. http://www.sciencelib.fr/spip.php?action=telecharger&arg=1098
26. http://science.e-journalsdirect.com/Vol.3%20No.1/Meissara%20et%20al(2014)1.pdf
27. http://free-doc.info/b-document-104591.htm
28. http://www.sciencelib.fr/Phenologie-des-peuplements-de
29. http://www.sciencelib.fr/IMG//pdf/manuscrit_chaouki_-_morhit-2.pdf
30. http://science.e-journalsdirect.com/Vol.3%20No.1/Oulmouden%20et%20al(2014)1.pdf
31. http://www.journalissues.org/journals-home.php?id=4
32. http://www.jmaterenvironsci.com/
33. http://www.israbat.ac.ma/wp-content/uploads/2015/01/15-
%20El%20Morhit%20et%20al.%20%28111-118%29.pdf
34. http://www.jmaterenvironsci.com/
35. http://www.israbat.ac.ma/wp-content/uploads/2015/01/07-
%20Blinda%20et%20al.%20%2843-49%29.pdf
36. http://www.journal-aquaticscience.com/In_Press.html
37. http://www.journal-aquaticscience.com/In_Press.html
38. http://www.jmaterenvironsci.com/
39. http://www.jmaterenvironsci.com/
40. http://www.elsevier.com/journals/water-research/0043-1354/guide-for-authors
41. http://premier-publishers.com/ijam
42. http://www.jmaterenvironsci.com/
43. http://vertigo.revues.org/
44. http://www.elsevier.com/journals/water-research/0043-1354/guide-for-authors
45. http://www.scientical.com/IMG//pdf/These_El_Morhit_.pdf
46. http://jocpr.com/vol5-iss12-2013/JCPR-2013-5-12-1297-1306.pdf
47. https://sites.google.com/site/5jscedocsvs/communications-orales
48. http://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/330
49. http://www.environmentalsystemsresearch.com/content/3/1/17
50. http://www.journal-
aquaticscience.com/2014%20%282%29/Nhari%20et%20al.%20%282014%29.pdf
51. http://www.jmaterenvironsci.com/Document/vol5/vol5_N5/181-JMES-898-2014-Nhari.pdf
52. http://ao.um5s.ac.ma/jspui/bitstream/123456789/1957/1/P0892011.pdf
53. http://www.journal-aquaticscience.com/2015%20(1)/Bader%20et%20al.%20(2015).pdf
54. http://www.jmaterenvironsci.com/Document/vol6/vol6_N1/7-JMES-871-2014-Erraji.pdf
55. http://www.jmaterenvironsci.com/Document/vol6/voll6_N2/53-JMES-1090-2014-
Chaouki.pdf
56. http://www.lespaceveterinaire.net/
57. http://www.lespaceveterinaire.net/
xi
58. http://www.lespaceveterinaire.net/
59. http://www.fsr.ac.ma/
60. http://www.univ-ibntofail.ac.ma/
61. http://www.univ-ibntofail.ac.ma/
62. http://www.univ-ibntofail.ac.ma/
63. http://www.univ-ibntofail.ac.ma/
64. http://www.qualisup.com/
65. https://sites.google.com/site/6jcedocsvs/posters-acceptes-2
66. http://www.Users/ELEVE/Downloads/article_wjpps_1427805462.pdf
67. http://www.jmaterenvironsci.com/Document/vol6/vol6_N4/107-JMES-876-2014-
El%20Morhit.pdf
68. http://www.jmaterenvironsci.com/Document/vol6/vol6_N4/122-JMES-1091-2014-
Dkhis.pdf
69. http://www.aensiweb.com/old/aeb/October%202014/346-354.pdf
70. http://jocpr.com/vol7-iss5-2015/JCPR-2015-7-5-356-362.pdf
71. http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00704-015-1472-4
72. http://www.researchgate.net/publication/280204518_Diagnostic_neurobiologique_et_prise_
en_charge_par_l'ABA_de_trois_cas_d'autistes_au_Maroc
73. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S165836551630070X
74. https://www.jmaterenvironsci.com/.../446-JMES-3445-Abudunia.pdf
Il était un Co-encadrant pédagogique (reviewer) des articles internationaux de différents pays pour
12 personnes dans leurs travaux de recherches. Puis, il était un membre de jury pour 30 personnes
dans leurs mémoires. De même, il a participé par 11 présentations orales et 8 communications
affichées, il a participé également aux 26 manifestations scientifiques nationales et internationales.
xii
16 15 Proof of attestations-El Morhit M.
number of papers 14 ∑=74
12
10 9
8 8
8 7
6
6
4
4 3 3 3 3
2 2
2 1
0
2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2005 2003 2004
Years
Il a participé à plusieurs projets (7) réalisés à la Faculté des Sciences en collaboration avec l’Institut
Scientifique de Rabat (FSR) sous les titres suivants :
1. Etude du Statut trophique, caractéristiques principales du Phytoplancton, composition des
peuplements zooplanctoniques et Topologie de Barrage El-Kenzra et de Barrage Mohammed
Ben Abdelkrim Khattabi (MBAK). Rapport de projet d’étude en 2012.
2. Etude du Statut trophique, Caractéristiques principales du Phytoplancton, Composition des
peuplements zooplanctoniques et Topologie des estuaires de Sebou, Loukkos, Moulouya et
Merja Zerga. Rapport de projet d’étude en 2013.
3. OCEMAR. El Morhit mohammed, Fekhaoui Mohammed, Bayed, Abdellatif. Université
Mohammed V; Unité de Recherche OCEMAR. Institut Scientifique : Université Mohammed V
de Rabat. 2007-2008.
4. ENCORA: European platform for coastal research: coordination action. Institut Scientifique :
Université Mohammed V de Rabat. 2008-2009.
5. Evaluation de la pollution métallique de la côte atlantique marocaine (Port Laayoune, Foum
l'Oued et Laasilia). Programme thématique d’appui à la Recherche Scientifique : PROTARS II D
14/52 au sein de l’UFR : Eaux usées et santé à la Faculté des Sciences de l’Université Ibn Tofail
Kenitra. 2003-2006.
6. Hydrochimie, éléments traces métalliques et incidences écotoxicologiques sur les différentes
composantes d'un écosystème estuarien (bas Loukkos). Programme thématique d’appui à la
Recherche Scientifique : PROTARS III D 14/52 au sein de l’UFR : Biodiversité et Aquaculture à
la Faculté des Sciences. Université Mohammed V Rabat. 2006-2009.
7. Evaluation de la qualité du système de gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques solides
et des eaux usées « Cas de l’hôpital Ibn Sina de Rabat ». Programme thématique d’appui à la
Recherche Scientifique : Hygiène, Eau et Environnement au sein de CeDoc : Biologie et
pathologie humaine à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat. 2013-2016.
xiii
Biography
My name is Mohammed El Morhit, I obtained my first doctorate degree in Toxicology in 2009 at
the Faculty of Sciences, Mohammed V University in Rabat. I was honored with the prize for the
best thesis in life sciences and earth. My PhD thesis was entitled "Hydrochemistry, trace metals and
Ecotoxicological implication on different components of an estuarine ecosystem (Loukkos river)." I
obtained my Extensive Higher Education Diploma was in Environmental Biology, entitled
"Assessment of metal pollution of the Moroccan Atlantic coast (Port Laayoune, Foum Oued and
Laasilia) in 2006 at Faculty of Science, University Ibn Tofail in Kenitra.
I worked as a representative of the Research Laboratory and Technical and Scientific Analysis and
Laboratory of Medical Analysis in Rabat where I took a lot of diplomas and certificates withing the
Royal Gendarmery from 2001 to 2011. I cite as example the diploma of forensic identification
technician which was selected as the best Certificate of the Royal Gendramery in 2003.
During my service at the Royal Gendramery, I have known a several movements with several
activities. Indeed, after military training in the military base of the Royal Gendramery in Bengurir
which lasted two years (2001-2003), I was transferred in 2003 to Temara for a trainee at the
laboratory. This experience was about six months of strong training in Gendramery laboratory, then
I was mutated to Laâyoune region in order to serve as a representative of the laboratory. After 2
years of service (from 2003 to 2005), I remutated to Rabat region where I worked for one year
(2006-2007).
In 2007 I was transferred to the region of Al Hoceima where I taught new technicians. In 2009, I
worked to the laboratory of Rabat where I was responsible for toxicology and pharmacology
analysis. In 2010, I served as a head accountant in the accounting section of the Royal Gendramery.
During this curriculum I published two scientific productions; the first one was published at
Moroccan Institute for Scientific and Technical Information in 2009 and the second at Scientical in
2013. From 2008 to 2015, I published 73 articles within national and international journals.
I reviewed national and international articles, and I was a jury member for 30 memories.
I also participated with several international communications, and hosted two seminars:
“management of urban sanitation at the Faculty of Science and Techniques, Mohammedia in 2013”,
and “waste water: health risks, treatment and reuse" at Faculty of Sciences of Kenitra in 2005”.
I currently work as temporary university teacher at the Scientific Institute of Rabat. I was diligent to
practical work, analysis and statistical development. I was engaged in this establishment until
29/09/2012 with a score of 500 hours.
xiv
On 15/09/2013, I was responsible for practical activities for the 2nd year of Medicine and Pharmacy
and the 3rd year of Pharmacy at Faculty of Medicine and Pharmacy in Rabat with a score of 560
hours.
Meanwhile, at the same faculty, I undertook to teach the model "Hospital Hygiene" for the
professional license (from 01/01/2014 to 12/25/2014) with a score of 140 hours.
Since 2014, I was a teacher of the model "Languages and Communication" at the Faculty of
Sciences of Rabat with a score of 145 hours.
Then, I taught the models "research methodology" and "time management" for the professional
license at the Higher Institute of Graphic Arts, from 20/12/2014 to 04/20/2014, with a score of 76
hours.
I trained inspectors of work’s model "Evaluation of chemical and biological risks' at the Higher
Institute of Management, Administration and Informatics Engineering from 10/11/2014 to
11/20/2014 with a score of 80 hours.
I was participated in different projects:
Achieved Projects at the Faculty of Sciences Rabat (FSR) in 2013.
Study of the trophic status, Main characteristics of phytoplankton, zooplankton composition and
topology of estuaries: Sebou, Loukkos, Moulouya, and Merja Zerga.
Achieved Projects at the Faculty of Sciences Rabat in 2012.
Study of the trophic status, Main characteristics of phytoplankton, zooplankton composition and
topology of El Kenzra and Mohammed Ben Abd El-Krim Dam.
Achieved Projects at Scientific Institute in Rabat.
Scientific Institute: University Mohammed V (2007 & 2008).
- 2007: Project OCEMAR. El Morhit Mohammed, Mohammed Fekhaoui, Bayed Abdellatif.
University Mohammed V; Research Unit OCEMAR. Scientific Institute: University Mohammed V
Agdal. 2007-2008.
http://www.vliz.be/kenya/imis?module=institute&insid=8665&printversion=1&dropIMIStitle=1
- 2008: Project ENCORA: European platform for coastal research: Action Coordination. Scientific
Institute: University Mohammed V. 2008-2009.
http://www.marbef.org/modules.php?name=People&module=institute&insid=8664&printversion=1
&dropIMIStitle=1
Achieved Projects at Faculty of Sciences in Kenitra
2004-2006: Project PROTARS II D 14/52. Support Thematic Programme for Scientific Research:
PROTARS II D 14/52 within the Unit training and research: Wastewater and Health at Faculty of
Sciences of the Ibn Tofail University in Kenitra.
Achieved Projects at Faculty of Science in Rabat (PhD-Toxicology)
xv
2006-2009: Project PROTARS III D 14/52. 1st thesis. Support Thematic Program for Scientific
Research: PROTARS III D 14/52 within the Unit training and research: Biodiversity and
Aquaculture at the Faculty of Sciences of Mohammed V University in Rabat.
Achieved Projects (PhD-Microbiology)
2013-2016: Hygiene, water and environment: Project. 2nd thesis. Support Thematic Program for
Scientific Research: Health, Water and Environment in CeDoC: Biology and Human Pathology at
Faculty of Medicine and Pharmacy of Mohammed V University in Rabat.
My developed skills in this field are listed above:
Taking samples of water, sediments, fish ...
Physico-chemical parameters and heavy metals analysis in water, sediment, fish by atomic
absorption spectrometry flame and oven.
Microbiological Diagnostic of the water, blood, urine ...
Bacteriological analysis of the pathological product: Search for fecal contamination of germs and
Pathogenic bacteria.
Use of antibiotics for the identification of bacterial species.
Measurement results analysis.
Identification of non-compliance analysis and implementation of corrective actions.
Validation of the results of measurement and analysis.
All scientific research is linked to the these websites:
http://www.savoirsenpartage.auf.org/chercheurs/8459/
https://www.researchgate.net/profile/Mohammed_El_Morhit/publications
xvi
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................................ 1
Chapitre I. Gestion globale des déchets médicaux et pharmaceutiques intra-hospitalier de l’HIS ..................................... 7
I.1. Définition des déchets ..............................................................................................................................7
I.4. Principales maladies résultants d’une exposition aux risques des DMP..................................................9
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique ................................................................................................................................ 10
II.1. Effluents liquides hospitaliers et aspects réglementaires .....................................................................10
xvii
1.4.4. Structures institutionnelles créées par la loi sur l’eau .................................................................... 16
1.5. Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination .....................................................19
II.2. Propriétés des PPCM recherchées dans les effluents hospitaliers .......................................................20
2.1.3. pH ................................................................................................................................................... 20
xviii
2.2.2. Micro-organismes pathogènes ........................................................................................................ 25
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et communautaire de la population de Rabat ............................ 28
III.1. Risques des effluents hospitaliers ........................................................................................................28
2.2. Collecte.............................................................................................................................................. 30
xix
Chapitre III. Etude et analyse : Cartographie de la qualité des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique ................................................................................................................................ 40
III.1. Technique d’analyse des PPC des effluents hospitaliers......................................................................40
1.2.3. pH ................................................................................................................................................... 40
xx
2.2.2. Méthode de prélèvement ................................................................................................................ 50
Chapitre I. Gestion globale des déchets médicaux et pharmaceutiques intra-hospitalier du CHIS ................................... 64
I.1. Volet quantitatif .....................................................................................................................................64
1.1.3. Connaissance par le personnel des catégories de risques liés aux déchets ..................................... 65
1.1.5. Connaissance par le personnel soignant des différentes catégories de déchets .............................. 66
1.1.6. Connaissance par le personnel soignant des différentes séparations de déchets ............................ 67
1.1.10. Connaissance des codes de couleur réglementaires correspondant aux types des déchets .......... 68
1.1.11. Perception par les participants du risque lié à la gestion des DMP .............................................. 68
1.1.16. Existence d’une personne chargée de la gestion des déchets à l’hôpital ...................................... 70
1.1.17. Moyens utilisés dans l’hôpital pour transporter les DMP produits par les services ..................... 71
1.1.19. Disponibilité dans un local pour le stockage intermédiaire des déchets ...................................... 72
1.1.20. Utilisation par le personnel chargé de la collecte des conteneurs à roues .................................... 73
1.1.21. Disponibilité dans le service des collecteurs pour déchets piquants et tranchants ....................... 74
1.1.23. Disponibilité dans le service des affiches précisant les différents types de déchets et leur
destination ................................................................................................................................................ 75
xxii
1.1.25. Pratique du tri à la source par le personnel soignant .................................................................... 76
1.1.26. Satisfaction du personnel de la gestion des DMPS dans le service ou dans l’hôpital .................. 76
1.1.27. Difficultés rencontrées par le personnel dans la gestion des DMPS ............................................ 76
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique ................................................................................................................................ 80
II.1. Présentation des résultats d’analyse des PPC .......................................................................................80
1.1.3. pH ................................................................................................................................................... 81
xxiii
1.6.3. Carte factorielle des périodes des PPC ........................................................................................... 91
II.3 : Cartographie de l’ensemble des variables des PPCM étudiées dans l’HIS ............................................................ 100
3.1. Matrice de corrélation entres les PPM étudiés...................................................................................100
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et communautaire de la population de Rabat-Temara ............. 104
III.1. Présentation des résultats du CSH .....................................................................................................105
III.4. Comparaison des populations exposées avec des populations non exposées ..................................108
xxiv
PARTIE IV : DISCUSSION ........................................................................................................................................... 111
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique .............................................................................................................................. 116
II.1. Synthèse des PPC étudiées ..................................................................................................................116
1.1. Comparaison des résultats des PPC avec les études antérieures .......................................................116
1.2. Comparaison des résultats des PPC obtenus avec les normes ...........................................................119
2.1. Comparaison des résultats des PM avec les études antérieures ........................................................120
3.2.1. Projection des données sur les axes F1xF2 .................................................................................. 122
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et communautaire de la population de Rabat .......................... 124
xxv
CONCLUSION ............................................................................................................................................................... 126
RECOMMANDATIONS................................................................................................................................................ 128
................................................................................................................................................................................ 151
xxvi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2 : Principales maladies résultant de l’exposition aux déchets à risque (WHO2, 2000) .......................9
Tableau 4 : Virus qu’on peut trouver dans les eaux usées (OMS., 1979). ......................................................26
Tableau 5 : Helminthes qu’on peut trouver dans les eaux usées (Baumont, 1998)........................................27
Tableau 11 : Connaissance par le personnel soignant des différentes catégories de déchets ...........................66
Tableau 12 : Connaissance par le personnel soignant des différentes séparations de déchets .........................67
Tableau 17 : Perception par les participants du risque lié à la gestion des déchets..........................................69
Tableau 24 : Affiches précisant les différents types de déchets et leur destination .........................................75
Tableau 31 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les EU.................................................88
Tableau 32 : Valeurs brutes et codes des paramètres physicochimiques dans les eaux usées. ........................89
Tableau 33 : Répartition de l’inertie entre les deux axes F1XF2 des ETM dans les eaux usées......................90
Tableau 34 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les eaux usées. ....................................95
Tableau 35 : Valeurs brutes des paramètres microbiologiques des eaux usées de l’HIS .................................96
Tableau 36 : Résistance aux antibiotiques des bactéries trouvées dans les EU de l’HIS ...............................100
Tableau 37 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les eaux usées. ..................................101
Tableau 40 : Effectifs des différents types de maladies au niveau du CST (cas témoin) ...............................107
Tableau 41 : Comparaison les résultats des PPC avec les études antérieures. ...............................................117
Tableau 42 : Comparaison de nos résultats avec ceux de la littérature (exprimée en 106 cfu/100 ml) ..........120
Tableau 43 : Comparaison de nos résultats avec ceux de la littérature (exprimée en CFU/100 ml) ..............121
Tableau 44 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les EU...............................................122
xxviii
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Déchets solides dans des conteneurs (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014) ...................7
Figure 2 : Eaux usées (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014) .........................................................10
Figure 4 : Principaux rejets d’eaux usées dans le littoral de la région étudiée .................................................12
Figure 5 : Bacille gram négatif (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014)...........................................23
Figure 6 : Escherichia coli (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015) .................................................24
Figure 7 : Risque infectieux (risque biologique) (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015) ................28
Figure 8 : Risque toxique (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015) ...................................................29
Figure 9 : Risque radioactif (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015) ................................................29
Figure 12 : Cadre de référence pour l’évaluation du système de gestion des DMPS .......................................39
Figure 15 : Technique de détermination de la MES (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014) ...........44
Figure 17 : Milieu Chapman (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014) ..............................................46
Figure 18 : Boite en plastique contenant les milieux de culture (photo prise par Mohammed El Morhit en
2014).................................................................................................................................................................47
Figure 19 : Cocci à Gram positif (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014) ........................................47
Figure 20 : Milieux de culture incubés après ré isolement des colonies (photo prise par Mohammed El
Morhit en 2014) ................................................................................................................................................49
Figure 23 : Membrane filtrante 0.45 micron (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015). .....................51
Figure 24 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C (photo prise
par Mohammed El Morhit M., 2014) ...............................................................................................................53
Figure 25 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C (photo prise
par Mohammed El Morhit M., 2014) ...............................................................................................................53
xxix
Figure 26 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C (photo prise
par Mohammed El Morhit M., 2014) ...............................................................................................................53
Figure 27 : Staphylococcus aureus (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014) ...................................56
Figure 28 : Kit de diagnostic rapide du groupage des staphylocoques (photo prise par Mohammed El Morhit
M., 2014) ..........................................................................................................................................................57
Figure 29 : Apparition de l’agglutination (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014) .........................58
Figure 30 : Cocci gram négatif (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014) .........................................58
Figure 31 : Technique d’identification bactérienne par l’automate (photos prises par Mohammed El Morhit
M., 2014) ..........................................................................................................................................................60
Figure 32 : Mueller-Hinton (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014) ..............................................61
Figure 33 : Réalisation de l’antibiogramme (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014) ....................61
Figure 34 : Interface des logiciels Epi-Info et Mendeley utilisés dans notre étude..........................................62
Figure 35 : Interface des logiciels Epi-Info et Mendeley utilisés dans notre étude..........................................62
Figure 38 : Existence d’une personne chargée de la gestion des déchets à l’hôpital .......................................70
Figure 39 : Moyens utilisés pour le transport des déchets produits par les services ........................................71
Figure 41 : Disponibilité dans le service d’un local pour le stockage intermédiaire des déchets ....................73
Figure 42 : Effectifs de la fermeture avec porte, point d’eau disponible et affiche d’identification du local ..73
Figure 43 : Utilisation par le personnel chargé de la collecte des conteneurs à roues .....................................74
Figure 44 : Disponibilité et quantité des sacs de couleurs différentes dans le service .....................................75
Figure 49 : Évolution temporelle de la salinité des eaux usées de l’effluent de l’HIS. ....................................82
Figure 50 : Évolution temporelle de la Cond. des eaux usées de l’effluent de l’HIS. ......................................82
Figure 51 : Évolution temporelle de l’OD des eaux usées de l’effluent de l’HIS. ...........................................83
Figure 52 : Évolution temporelle de la DBO des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .......................................83
xxx
Figure 53 : Évolution temporelle de la DCO des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .......................................84
Figure 54 : Évolution temporelle de la NO3 des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .........................................84
Figure 55 : Évolution temporelle de la NO2 des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .........................................85
Figure 56 : Évolution temporelle de la PO43- des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .......................................85
Figure 57 : Évolution temporelle de la MES des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .......................................86
Figure 59 : Évolution temporelle des de la DO, DBO, DCO, NO3, NO2, PO4 et MES des EU de l’effluent de
l’HIS. ................................................................................................................................................................87
Figure 61 : Cercle de corrélation des variables des PPC des eaux usées .........................................................91
Figure 63 : Évolution temporelle des CT de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS. ........................93
Figure 64 : Évolution temporelle des CF de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS. ........................93
Figure 65 : Évolution temporelle des SF de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS. ........................94
Figure 66 : Évolution temporelle des FMAT des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .......................................94
Figure 67 : Évolution temporelle de l’IP des eaux usées de l’effluent de l’HIS. .............................................95
Figure 70 : Évolution temporelle des FMAT, CT, CF et SF des eaux usées de l’effluent de l’HIS. ................99
Figure 71 : Valeurs brutes des paramètres microbiologiques des eaux usées de l’HIS. ................................102
xxxi
LISTE DES ABREVIATIONS
Abréviations-1 Abréviations-2
HIS : Hôpital Ibn Sina ABH : Agences de bassins hydrauliques.
CSEC : Communications Security Establishment Canada. DMPS : Déchets médicaux et pharmaceutiques solides.
CPPE : Commissions Préfectorales et Provinciales de l’Eau. DAS : Déchet d’activité de soins.
DASRI : Déchet d’activité de soins à risque infectieux. CPS : Cartes professionnelles de santé.
CTLSP : Comité Technique Local pour la Surveillance du ACRO : Association pour le contrôle de la radioactivité
Projet. dans l’Ouest.
MACT : Maximun Achievale Control Technology. DHSA : direction des hôpitaux et des soins ambulatoires.
ACP : Analyse en composante principales. KHC: Khaldoun Health Center.
PPCM : Paramètres physicochimiques et microbiologiques. PPC : Paramètres physicochimiques.
PCM : Physicochimiques et microbiologiques. CSH : Centre de santé Harhoura.
CSK : Centre de santé Ibn Khaldoun. SCT : Centre de santé Tamesna.
EU : Eaux Usées. OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
WHO: World Health Organization. VIH : Virus de l'immunodéficience humaine.
VHC : Virus d’Hépatite C. HIS: Hôpital Ibn Sina.
HHC: Harhoura Health Center. E. faecalis : Enterococcus faecalis.
THC: Tamesna Health Center. S. aureus : Staphylococcus aureus.
E. coli : Escherichia coli. K. pneumomiae : Klebsiella pneumomiae.
S. pyogenes : Streptococcus pyogenes. P. vulgaris : Proteus vulgaris.
S. thermophilus : Streptococcus thermophilus. P. mirabilis : Proteus mirabilis.
S. agalactiae : Streptococcus agalactiae. P. aeruginosa : Pseudomonas aeruginosa.
S. pneumoniae : Streptococcus pneumoniae. P. rettgeri : Providencia rettgeri.
T. magondii : Toxoplas magondii. C. cayetanensis : Cyclospora cayetanensis.
E. histolytica : Entamoeba histolytica. C. albicans : Candida albicans.
C. freundii : Citrobacter freundii. P. Aeruginosa : Pseudomonas aeruginosa.
RB : Risque biologique. RC: Risque chimique.
RI: Risque infectieux. RR: Risque radioactif.
RP: Risque psycho émotionnel. RT: Risque traumatique.
RE : Risque environnemental. REC : Risque écologique.
RT : Risque toxique. E. colacae : Enterobacter colacae.
M. moganii : Morganella morganii. A. baumannii : Acinetobacter baumannii.
ESSP : Etablissements des Soins de Santé Primaire SP/SC : Santé publique/santé communautaire
xxxii
Participation au congrès à la FMPR
https://www.facebook.com/1504082019886922/videos/1539453396349784/?fref=nf
xxxiii
INTRODUCTION GENERALE
Nous ressentons déjà les conséquences du réchauffement climatique. Sur notre santé : il
favorise la distribution de certaines maladies d’origine hydrique et de certains vecteurs d’affections;
sur notre accès à la nourriture : ses effets sur la production alimentaire pourraient causer en 2050
quelques 529 000 décès supplémentaires dans le monde ou encore sur l’approvisionnement en eau
douce en impactant durablement le cycle hydrologique (Springmann et al., 2016).
Le réchauffement climatique est dû en grande partie à l’augmentation des déchets dont les
déchets hospitaliers. Raison pour laquelle les établissements de soins se sont intéressés dans un
premier temps à la gestion des déchets solides, mais, depuis plusieurs années, la prise en charge des
déchets liquides est devenue une préoccupation vis-à-vis de la prévention des risques et du
développement durable (DGS, 2016).
Une gestion conservatoire et durable des ressources limitées en eau, la durabilité de
l’agriculture irriguée et le renforcement de son rôle stratégique dans la sécurité alimentaire du pays
est notre objectif ultime de notre étude. En effet, le 30 septembre 2016, 27 pays africains ont adopté
la déclaration de Marrakech qui marque la création d’une coalition visant à mettre l’Adaptation de
l’Agriculture Africaine au cœur des négociations de la COP22 et dote l’initiative d’un plan
d’actions concret : Le volet solutions, pour promouvoir et favoriser la mise en œuvre de projets
concrets et innovants en matière de gestion des risques climatiques (COP22, 2016).
La gestion est au centre de la stratégie de développement durable et en particulier la gestion
des déchets hospitaliers est soumise à des contraintes surtout institutionnelles, financières et
techniques. Les dangers de ce type de déchet sont liés aux types d’éléments utilisés dans les
activités hospitalières (Tahiri et al., 2009).
En outre, les sacs plastiques font partie des déchets les plus souvent retrouvés dans les océans
et zones côtières. Le Maroc en a désormais interdit explicitement la production, l'importation,
l'exportation, la vente et l'utilisation des sacs plastique (COP22, 2016).
Une gestion inappropriée de ces déchets au niveau des formations hospitalières accroît les
risques traumatiques, infectieux, toxiques, radioactifs et psycho-émotionnels pour les professionnels
de santé et les usagers de l’hôpital (Gorman et al., 2013).
Une étude de l’OMS menée en 2002 auprès de 22 pays en voie de développement a montré
que 18 à 64 % des établissements de soins n’éliminent pas correctement leurs déchets. Les
injections par seringues contaminées sont responsables de 21 millions d’hépatite B (32 % des
nouveaux cas), 2 millions d’hépatite C (40 % des nouveaux cas) et 260 000 cas VIH Sida (5 % des
nouveaux cas) (Sodeyama et al., 1993).
1
La gestion des déchets hospitaliers est un enjeu crucial de l'environnement et de la sécurité
publique. L'eau rejetée est l'une des principales sources de contamination des eaux souterraines et
des rivières si elles ne sont pas traitées efficacement car les hôpitaux consomment un volume
important d'eau par jour et génèrent des quantités importantes d'eau polluée rejetée dans les égouts
(Al-Ajlouni et al., 2013).
Les hôpitaux déversent un volume élevé des eaux usées, avec des compositions
physicochimiques variables, y compris les produits chimiques et biologiques, les substances
toxiques pharmaceutiques, des éléments radioactifs et des micro-organismes pathogènes (Gautam,
et al., 2007 ; Bouha et al., 2014 ; Dahhou et al., 2016).
Les déchets de soins comprennent tous les déchets produits par les établissements de santé,
les laboratoires d’analyses et de recherches. La gestion de ces déchets hospitaliers est une activité
délicate qui demande un minimum de connaissance. La bonne gestion de ces déchets est un gage de
prévention et de sécurité pour tous ceux qui fréquentent les hôpitaux et ceux qui y travaillent. Parmi
ces déchets, les déchets médicaux et pharmaceutiques représentent une catégorie issue des activités
de soin prodiguées dans différentes structures médicalisées, notamment dans les structures
hospitalières. Le suivi de leur production, leur gestion et leur élimination font partie des
préoccupations écologiques et sanitaires actuelles (Prüss et al., 1999).
Le problème des effluents hospitaliers tombe dans le cadre des substances dangereuses en
raison des substances spécifiques utilisées et rejetées pour la plupart, dans les réseaux de drainage
urbain sans traitement préalable. Cette même observation a été retenue par plusieurs auteurs (Boillot
et al., 2008). Alors que d’autres auteurs ont étudié l'apparition dans les effluents hospitaliers des
différentes substances, y compris des métaux toxiques, des composés organiques, des antibiotiques
et d'autres médicaments (Verlicchi et al., 2012 ; Mubedi et al., 2013 ; El Morhit et Mouhir, 2014).
Au Maroc, plusieurs auteurs ont montré que les eaux résiduaires urbaines de la ville de
Meknès constituent un réceptacle des effluents provenant des activités diverses, entre autres
industrielles, hospitalières, agricoles … etc ; et ceci sans aucun traitement préalable. L’hôpital
Mohammed V est l’un des plus importants établissements de santé publique à avoir des impacts sur
ces eaux. En effet, ses effluents sont déversés directement sans aucun traitement préalable dans le
réseau d’assainissement de la dite ville (Ameziane et Benaabidate, 2013).
En plus, le principal handicap du secteur réside dans un contexte juridique relativement peu
favorable, notamment à cause de l’inadaptation de certains textes anciens et l’adoption des
nouveaux textes par le parlement marocain (MATEE, 2000), notamment de la loi 28/00 relative à la
gestion et à l’élimination des déchets hospitaliers (Tahiri et al., 2009).
Un processus d'oxydation chimique a été effectué pour assurer une désinfection totale des EU
et pour réduire davantage la teneur en matières organiques. Le traitement des EU par la réaction de
2
Fenton à 120 minutes a diminué la DBO de 90,6% et la DCO de 91,0%, entraîne une augmentation
de la biodégradabilité des EU (Berto et al., 2009).
Les études antérieures ont montré que les hôpitaux représentent une source de rejet
incontestable de nombreux composés chimiques de l'environnement en raison de l'activité des
laboratoires médicaux (Alabi et Shokunbi, 2011). En plus, les travaux récemment publiés ont
montré que la composition des eaux usées désigne la quantité réelle des constituants physiques et
chimiques présents dans les eaux usées (El Morhit et al., 2015).
Puis, les travaux antérieurs ont montré que les paramètres physicochimiques globaux des
effluents hospitaliers (température, pH, salinité, conductivité, oxygène dissous, demande biologique
en oxygène, demande chimique en oxygène, nitrate, nitrite, phosphate et matière en suspension…)
des EU sont plus polluées que ceux des rejets urbains (Leprat et al., 1996 ; Hartemann et al., 2005 ;
El Morhit et al., 2015).
Les effluents de l’hôpital sont déversés dans le réseau d’assainissement de la ville, où ils se
mélangent avec les eaux usées urbaines sans aucun traitement préalable. Dés lors, ces eaux usées
sont réutilisés dans l’irrigation des diverses cultures maraîchères et arboricoles, et ce, le long de leur
parcours où elles seront acheminées, durant les périodes pluviales, vers un oued situé en aval
(l’oued Bouregereg), dont les eaux servent également à l’agriculture mais aussi à l’abreuvement des
bétails. En effet la consommation de l’eau infectée par les coliformes fécaux, son utilisation pour la
préparation des aliments ou les toilettes et même son inhalation sous forme de vapeur ou d’aérosols
peut provoquer une infection (OMS, 1994).
Les indicateurs de contamination fécale permettent d’apprécier, avec plus ou moins de sûreté
et de précocité, le risque d’une contamination par des matières fécales pouvant véhiculer des
microorganismes pathogènes (Rodier, 1984).
La préoccupation environnementale suppose un certain dynamisme de base visant la
sauvegarde des écosystèmes contre tout type de pollution. Les études peuvent orienter les pratiques
et le développement vers une meilleure gestion de l’environnement (Sadek et al., 2012).
D’autres études stipulant que, les eaux usées de l'hôpital sont considérées comme un mélange
complexe des micro-organismes pathogènes. Bien qu'il y ait une réduction significative de la qualité
microbiologique des eaux usées et de la teneur en matière organique après l'étape de traitement, les
micro-organismes restants (y compris les bactéries multirésistantes tels que Staphylocoques doré)
sont suffisantes pour causer des problèmes de santé publique et environnementaux (Berto et al.,
2009).
D’après certains auteurs, le suivi spatiotemporel des coliformes totaux (CT), coliformes
fécaux (CF), streptocoques fécaux (SP), Anaérobie Clostridium Sulfito-Réducteurs (ACSR) et flore
mésophile aérobie totale (FMAT) a montré que la charge bactérienne de ces germes dépasse
3
largement les normes marocaines et les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
(Larif et al., 2013).
Malgré que la règlementation en vigueur au Maroc ait responsabilisé les établissements de
soins en tant que producteurs de déchets pour la mise en place d’un système efficace et sécurisant,
nous avons constaté qu’au niveau de l’HIS de Rabat, la gestion des déchets hospitaliers est
anarchique. Cette situation a impacté la sécurité des patients (un taux d’infections nosocomiales en
2010 est de 14,3 %) (Lam et al., 2004), la sécurité du personnel (des blessures fréquentes par des
déchets piquants et tranchants sont signalées chez des soignants, le personnel chargé du nettoyage
des locaux et du personnel chargé de la collecte des déchets produits par les services de soins)
(Daoudi et al., 2008), la satisfaction des patients (23% des patients enquêtés ne sont pas satisfaits
de la propreté et de l’hygiène à HIS) (WHO1, 2005) et la qualité de l’hôpital (des aiguilles et des
lames sont éliminés via les canalisations d’eau; et des sacs et collecteurs de déchets sont stockés à
même dans le sol et dans des endroits accessibles à tout usager de l’hôpital, des odeurs
nauséabondes). Ce problème se situe tout au long de la filière de gestion des déchets (solides et
liquides).
Cette étude focalisée sur la gestion des déchets solides et liquides hospitaliers a pour
objectif principal de connaître, en plus de leurs aspects réglementaires et leurs typologies
quantitatives, le degré de pollution et la gestion des risques qu’ils génèrent. Dans cette optique,
elle établit un état des lieux des différents polluants physiques, chimiques, biologiques et les
dangers et les risques que peuvent engendrer les effluents de l’HIS ; elle évalue ensuite le degré de
pollution de cet hôpital en se basant sur des analyses physicochimiques et bactériologiques des
effluents au niveau des égouts du réseau d’assainissement interne avant leur rejet dans le réseau
d’assainissement communal.
Afin d’élucider ce problème, nos enquêtes ont été réalisés en deux volets:
1- Phase enquête de recueil des informations préliminaires sur l’état des lieux:
On demande ici aux personnels de remplir un questionnaire sur la typologie des produits
utilisés par leur service, la nature physique, chimique ou biologique de ces produits, le mode
d’élimination des déchets et des rejets, et les risques et la toxicité que représentent les effluents des
services.
Pour pouvoir contribuer à l’amélioration de la situation, il nous a paru important d’évaluer le
système de gestion des déchets de l’HIS de Rabat afin de mesurer les insuffisances, de pointer les
facteurs à renforcer et construire une base de données pouvant aider les gestionnaires et le personnel
à la prise de décisions pour l’amélioration du système existant.
Afin d’atteindre cet objectif général, nous nous sommes fixés comme objectifs spécifiques :
4
1. Tester les connaissances du personnel soignant (médecins et infirmiers) en matière de gestion
des déchets hospitaliers.
2. Tester les attitudes des personnels soignants (médecins et infirmiers) face à un accident
d’exposition à un risque en santé lié à la gestion des déchets.
3. Décrire les mesures de protection individuelles et ou collectives prises par le personnels
soignants (médecin et infirmier) et le personnel chargé de la collecte des déchets;
4. Décrire le matériel et observer les pratiques soignantes pour le tri et le conditionnement des
déchets au niveau de douze des services concernés.
5. Décrire le matériel utilisé pour la collecte et le transport des déchets produits par les services de
soins et d’hospitalisation, le service de laboratoire et la salle des prélèvements.
6. Décrire les locaux de stockage intermédiaire des déchets au niveau des services de soins et
d’hospitalisation, un service de laboratoire et une salle des prélèvements.
7. Décrire le local de stockage final des déchets produits par les services de soins de l’hôpital.
8. Evaluer la production annuelle en déchets.
9. Evaluer la satisfaction chez des gestionnaires de l’hôpital et chez le personnel soignant, et les
contraintes auxquelles ils sont confrontés pour une meilleure gestion des déchets.
2- Phase expérimentale :
Les échantillons des EU ont été prélevés dans l’égout principal interne du réseau de l’HIS.
Des paramètres globaux physicochimiques ont été mesurés sur place : Ta, Te, pH, Sal, Cond, O2,
DBO, DCO, NO3, NO2, PO4, et MES. Alors que les paramètres microbiologiques ont été mesurés
par le dénombrement bactériologique des effluents de l’hôpital et l’identification des micro-
organismes (FMAT, CT, CF et SF).
En fin, cette étude aussi s’inscrit dans une démarche d’amélioration des mécanismes de bonne
gouvernance intersectorielle du Ministère de la Santé du Maroc, pour relever le défi de la promotion
de la santé dans toutes les étapes de la vie, du CHIS au ministère.
Ainsi dans cette optique la présente thèse intitulée « la bonne gestion des déchets solide et
liquide au Maroc : mission possible » constitue une contribution enrichissante à plus d’un titre, en
matière de l’analyse stratégique de la bonne gouvernance administrative au Maroc.
5
6
PARTIE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Les déchets pharmaceutiques (Figure 1) sont une forme des déchets médicaux qui
comprennent des médicaments inutiles et parfois des volants tels que des bandes de test utilisés et
d'autres fournitures (Sreekanth et al., 2014). Ils ne sont pas un seul flux de déchets, mais de
nombreux flux de déchets distinct qui peuvent affecter l'intégrité et l'uniformité des produits
chimiques qui impliquent des produits pharmaceutiques (Shafir, 2013).
Alors que les déchets biomédicaux sont principalement considérés comme des déchets solides
ou liquides qui sont engendrés dans le diagnostic, le traitement de la vaccination d'êtres humains ou
d'animaux dans la recherche, ou dans la production ou l'essai de substance biologique substantielle
(Singh et al., 2007).
Figure 1 : Déchets solides dans des conteneurs (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014)
7
Catégorie 1 :
a- Déchets comportant un risque d’infection du fait qu’ils contiennent des micro-organismes
viables ou des toxines susceptibles de causer la maladie chez l’homme ou chez d’autres
organismes vivants ainsi que les organes et tissus humains ou animaux non identifiables.
b- Matériel piquant ou tranchant destiné à l’abandon, qu’il ait été ou non en contact avec un
produit biologique.
c- Produits et dérivés sanguins à usage thérapeutique incomplètement utilisés, avariés ou
périmés.
Catégorie 2 :
a- Médicaments et produits chimiques et biologiques non utilisés, avariés ou périmés.
b- Déchets cytostatique et cytotoxique
Catégorie 3 :
a- Organes et tissus humains ou d’animaux aisément identifiables par un non spécialiste.
Catégorie 4 :
a- Déchets assimilés aux déchets ménagers.
Déchets Caractéristiques
Il s'agit des déchets qui sont inclus dans les cultures, les tissus, les
Déchets infectieux pansements, les écouvillons et autres matériaux imbibés de sang; déchets
contenant des agents pathogènes provenant de quartiers isolés.
Déchets Comprend des parties du corps détectables, des objets tranchants, des épines,
anatomiques des couteaux, des lames de couteau et des verres.
Déchets médicaux Il s'agit de médicaments périmés.
Déchets Déchets contenant des médicaments génotoxiques et des produits chimiques
génotoxiques (utilisés en cancérologie).
Il contient des réactifs de laboratoire de recherche, des solvants, des
Déchets des produits
désinfectants périmés ou non désirables et des déchets chimiques
chimiques
organiques, solutions de lavage contenant du phénol.
Déchets des métaux Les piles, les manomètres de sang, les bouteilles pressurisées, les boîtes
lourds d'aérosol, les bouteilles de gaz sont sous les déchets de métaux lourds?
Comprend les liquides non utilisés provenant de la radiothérapie; Déchets
Déchets radioactifs des matériaux issus des patients traités ou testés avec des radionucléides non
scellés.
8
I.4. Principales maladies résultants d’une exposition aux risques
des DMP
Les risques de transmission des infections au niveau des établissements de santé sont
multiples. La transmission peut se faire par contact direct du sang, des secrétions de l’organisme
humain ou animal, mais aussi à travers les déchets de soins ou des insectes vecteurs de maladies
(Tableau 2).
Tableau 2 : Principales maladies résultant de l’exposition aux déchets à risque (WHO2, 2000)
Maladies Agent causal Mode de transmission
Entérobactéries : Salmonella, Matières fécales et
Gastro-entérites
Schigella ; vibrion cholérique vomissements
Infections Bacille de la tuberculose, streptocoque Respiration, secrétions
Respiratoires des pneumonies aériennes, salive.
Secrétions oculaires :
Infections oculaires Virus de l’herpès
larmes
Infections
Streptocoque Pus
dermatologiques
Sang et secrétions de
Fièvre hémorragique Ebolla, Marburg virus
l’organisme
Septicémie Staphylocoque Sang
S. aureus,
Bactériémie //
entérobactérie, enterococcus
Candidaemie Candida albicans //
9
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité
des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique
Les effluents hospitaliers qui sont des eaux usée rejetés par un des établissements hospitaliers,
jouent un rôle important dans l'introduction des pathogènes dans les eaux usées publiques, en
particulier en ce qui concerne les bactéries multirésistantes, contribuant à la propagation de la
résistance des antibiotiques dans l'environnement (Kümmerer et al., 2009).
Une autre étude évaluant l'impact potentiel de 98 polluants fréquemment détectés, dont 38
produits pharmaceutiques et 10 métabolites, a également montré que l'impact des effluents des
stations d'épuration des eaux de surface est principalement attribuable à la fluoxétine et à la
ciprofloxacine (Muñoz et al., 2008).
La contribution des effluents hospitaliers entrant dans la station d'épuration des eaux usées
réceptrices a varié dans une large gamme parmi les différents groupes thérapeutiques et d'un hôpital
à un autre, atteignant dans certains cas plus de 50% de l'apport total (Santos et al., 2013).
10
1.2. Présentation du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS)
Le Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) est la structure hospitalière la plus importante au
Maroc. Il est constitué de 10 établissements hospitaliers de soins (Hôpital Ibn Sina, Hôpital des
Spécialités Rabat, Hôpital d’Enfants Rabat, Institut National d’Oncologie, Maternité Souissi, Centre
National de Santé Reproductrice, Hôpital Moulay Youssef, Centre de Consultations et de
Traitements Dentaires, Hôpital El Ayachi et Hôpital Ar-Razi Salé) et d’hospitalisation et d’une
Direction Générale (web 1).
Le site objet de notre étude est l’HIS (Figure 3) qui comprend 24 services d’hospitalisation,
03 blocs opératoires, 02 Services d'imagerie médicale ; 02 Services d’urgence (médicale et
chirurgicale) ; 01 Service de médecine nucléaire (référence nationale) ; 1 Service d'Explorations
Fonctionnelles Digestives ; 01 service d'Hémodialyse ; 01 Service de Transfusion Sanguine ; 01
Service de Pharmacie ; 01 IRM (web 2).
Il s’agit de la structure hospitalière la plus importante au Maroc avec son effectif : Capacité
litière fonctionnelle=1.03 lits ; Admissions=20.766 ; Consultations à l’HIS=54.76 par an.
L’HIS a su accompagner le développement technologique de la médecine moderne. Ses
missions étaient multiples tout au long de son histoire, à savoir : Dispenser des soins médicaux ;
d’effectuer des travaux de recherche médicale dans le strict respect de l’intégrité physique et morale
et de la dignité des malades; de participer à l’enseignement clinique universitaire et
postuniversitaire médicale et pharmaceutique et à la formation du personnel paramédical et de
concourir à la réalisation des objectifs fixés par l’État en matière de santé publique.
11
1.3. Origine des effluents hospitaliers
Les effluents hospitaliers ont une qualité proche des eaux usées domestiques avec un volume
supérieur. Des liquides spécifiques représentant un risque infectieux ou toxique y sont dilués. Les
effluents classiques sont éliminés dans le réseau urbain, les rejets spéciaux sont traités séparément.
L’hôpital est un grand consommateur d’eau. Alors qu’en milieu domestique la consommation
est de 150 à 200L par habitant et par jour avec la valeur moyenne passe de 400 à 1200L dans les
hôpitaux. Se rajoutent également à cette consommation d’eau, les eaux spéciales utilisées par
l’hôpital comme l’eau stérile (Darsy et al., 2002).
La zone côtière de la région Rabat-Salé-Kenitra dans laquelle l’hôpital rejette ses rejets
constitue le réceptacle de plusieurs types de pollution (Figure 4). Ces eaux usées sont chargées de
matières organiques, matières en suspension, détergents et des huiles lubrifiantes; génèrent des
pollutions organiques et chimiques ; cette situation est aggravée par l’absence de traitement des
eaux (Houma et al., 2004).
12
1.3.1. Rejets de nature domestique
Dans cette catégorie, on trouve : les rejets des cuisines, les rejets des produits détergents, les
rejets du parc-auto et ateliers.
Les eaux grasses rejetées en cuisine ne posent pas de risque sanitaire mais peuvent provoquer
un colmatage des réseaux et engendrer un développement bactérien.
La consommation des produits d'entretien (buanderie, nettoyage des locaux...) dans l'hôpital
est considérable et les risques de pollution par ces rejets sont surtout liés à leur nature chimique et à
leur utilisation intensive. Les parc-auto et ateliers peuvent également provoquer une pollution
chimique moindre par les quantités de détergents utilisées, mais restent moins importantes
(Emmanuel, 2003).
13
1.3.2.1.3. Services de Radiologie-Imagerie médicale
Il s'agit dans ce cas des effluents photographiques générés lors du développement des films
radiologiques. La technique utilise des produits chimiques de contraste et consomme une grande
quantité d'eau en particulier pour les bains de rinçage. On retrouve donc les révélateurs, les
fixateurs, les sels d'argent (en quantité variable suivant l'utilisation qui en est faite), dans les eaux
usées. Or ces produits sont des sources de pollution très importante (Emmanuel, 2003).
14
Les effluents hospitaliers auraient donc des caractéristiques différentes des effluents urbains
en ce qui concerne les résidus médicamenteux (concentrations, types de molécules). Jusqu’à
présent, ces caractéristiques ont été peu étudiées. Les études portent ainsi sur un nombre limité de
molécules : les analgésiques, les antibiotiques, les anti-épileptiques, les bêtabloquants, les anti-
cholestérols et les anticancéreux (Brown, 2004; Lindberg et al., 2004; Thomas et al., 2007).
15
1.4.2. Protection des ressources en eau
Pour assurer la protection des ressources en eau contre la pollution, la Loi n°10-95 sur l'eau
prévoit de nombreuses dispositions au respect desquelles tant l'état que les agences de bassins
hydrauliques (ABH) doivent veiller (Forale, 2011). De leur côté, les industriels sont tenus de s’y
conformer.
Ces règles concernent :
- La soumission de tout déversement, écoulement, rejet, dépôt direct ou indirect, susceptibles
de modifier les caractéristiques des ressources en eau réceptrices à autorisation délivrée par l’ABH.
- La fixation des normes de qualité des eaux en fonction de leur utilisation par arrêté
ministériel. Actuellement, seules ont été fixées:
• La grille de qualité des eaux de surface,
• Les normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation,
• Les normes de qualité des eaux superficielles utilisées pour la production de l’eau potable,
• Les normes de qualité des eaux piscicoles.
- La soumission de l’utilisation des eaux usées à autorisation délivrée par l’ABH : la
réglementation relative à cet aspect interdit toute utilisation des eaux usées à l’état brut. Les
utilisateurs des eaux usées peuvent bénéficier du concours financier des agences de bassins.
- La fixation des valeurs limites de rejets, générales et spécifiques : actuellement seules les
valeurs spécifiques à certaines industries sont fixées. Il s’agit de :
• Rejets domestiques
• Rejets des industries de la pâte à papier, du papier et du carton
• Rejets des industries du sucre,
• Rejets des industries de ciment,
• Rejets de la branche de galvanisation à chaud relevant de l'activité du traitement de surface.
16
La concertation au niveau du bassin hydraulique du Bouregreg et la Chaouia se fait au sein du
conseil d’administration de l’ABH (de même nom), dans lequel la Chambre de Commerce,
d’Industrie et de Services de Mohammedia est représentée.
Le CSEC est chargé par la Loi sur l’eau de formuler les orientations générales de la politique
nationale de l’eau. Sa composition a été conçue par le législateur de telle manière que tous les
intervenants dans le secteur de l’eau y soient représentés.
17
Arrêté conjoint du ministre de l'intérieur, du ministre de l'aménagement du territoire, de l'eau
et de l'environnement et du ministre de l'industrie, du commerce et de la mise à niveau de
l'économie n° 1607-06 du 29 joumada II 1427 (25 juillet 2006) portant fixation des valeurs limites
spécifiques de rejet domestique.
Le ministre de l'intérieur, le ministre de l'aménagement du territoire, de l'eau et de
l'environnement. Le ministre de l'industrie, du commerce et de la mise à niveau de l'économie,
Vu le décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24 janvier 2005) relatif aux déversements, écoulements,
rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines, notamment son article
12.
Article 1 : Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l'article 12 du décret n° 2-04-553
susvisé, applicables aux déversements des eaux usées des agglomérations urbaines, sont fixées au
tableau n°1 annexé au présent arrêté.
Article 3 : Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont conformes aux
valeurs limites spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres.
- au moins dix (10) échantillons sur douze (12) échantillons présentent des valeurs conformes aux
valeurs limites spécifiques de rejet ;
- les échantillons restants présentent des valeurs ne dépassant pas les valeurs limites spécifiques de
rejet de plus de 25%.
Article 4 : La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs
limites spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d'au moins douze (12) échantillons composites
de vingt quatre (24) heures prélevés à intervalles réguliers pendant la première année, et quatre (4)
échantillons composites de vingt quatre (24) heures prélevés à intervalles réguliers durant les
années suivantes ;
• Si les résultats des analyses des échantillons prélevés la première année montrent que les
caractéristiques du déversement sont conformes aux valeurs limites spécifiques de rejet.
• Si l'un des quatre (4) échantillons présente des valeurs ne satisfaisant pas les valeurs limites
spécifiques de rejet, douze (12) échantillons sont prélevés l'année suivante.
18
Au Maroc, l’office national de l’eau potable (ONEP), qui gère l’eau potable de la ville,
pourrait prendre en charge ce service de traitement des eaux usées. En effet, le principal résultat de
la seconde phase du projet (fonctionnement d’un périmètre irrigué de 10 hectares en collaboration
avec les agriculteurs, les autorités locales et les représentants des Ministères des Travaux Publics,
de l’Agriculture, de la Santé Publique, etc.) était la création d’une institution locale essentielle pour
la gestion et la surveillance du projet de réutilisation appelé Comité Technique Local pour la
Surveillance du Projet (CTLSP). Le CTLSP a été établi sous les auspices des autorités locales avec
la participation des directions techniques provinciales.
Le rôle majeur du CTLSP a été d’agir comme une institution locale dont les membres
devaient se rencontrer sur une base régulière pour décider de délivrer ou non l’effluent aux
agriculteurs. Les membres du CTLSP doivent aussi tenir des réunions d’urgence en cas de
défaillance du système d’épuration (MEMEE, 2011).
19
- les sites appropriés destinés à l’implantation des installations d’élimination et de stockage des
déchets dangereux en tenant compte des lieux de production de ces déchets et des orientations des
documents d’urbanisme;
- un inventaire prévisionnel d’une durée de 10 ans des quantités de déchets dangereux à éliminer
selon leur origine, leur nature et leur type;
- un programme d’investissement de même durée comprenant l’évaluation des coûts de réalisation
des installations de traitement, de stockage, de recyclage ou de valorisation de ces déchets;
- les mesures à prendre en matière d’information, de sensibilisation et de conseil.
2.1.3. pH
Le pH (potentiel Hydrogène) mesure la concentration en ions H+ de l'eau. Il traduit ainsi la
balance entre acide et base sur une échelle de 0 à 14 avec 7 étant le pH de neutralité. Ce paramètre
caractérise un grand nombre d'équilibre physicochimique et dépend de facteurs multiples, dont
l'origine de l'eau (Goterman, 1995 ; El Morhit et al., 2014).
20
2.1.4. Salinité (Sal)
La teneur en sels totaux d’une eau nous renseigne sur les sels solubles (chlorures, sulfates,
calcium, sodium, …). Le degré de salinité influence largement la communauté bactérienne
aquatique (Tang et al., 2012).
21
matière organique biodégradable et chimiquement dégradable peut être quantifiée par le rapport
DCO/DBO (El Morhit et al., 2013).
Or, plusieurs auteurs ont montré que la demande chimique en oxygène (DCO) évolue dans le
même sens que le gradient de minéralisation (Jadal et al., 2002).
22
2.2.1.1. Coliformes fécaux (CF)
Les CF sont des germes d’origines fécales qui constituent un groupe de bactéries que l’on
trouve fréquemment dans le sol, l’eau, les aliments, et l’intestin des êtres humains et les animaux à
sang chaud. Ils appartiennent à la classe des entérobactéraiceaes (Figure 5).
Les CF sont des bacilles gram négatif aéro-anaérobies facultatifs qui réduisent le nitrate en
nitrite et fermentent le lactose avec une production de gaz et qui croissent rapidement sur milieu
ordinaire. Ils sont le plus souvent immobiles regroupant plusieurs espèces bactériennes, à citer
(Escherichia coli, Citrobacter freundii, Streptococcus pneumoniae…) (Edberg et al., 2000).
Figure 5 : Bacille gram négatif (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014)
Le genre Escherichia fait partie du groupe des coliformes thermotolérants, lequel appartient à
la famille des entérobactéries. Escherichia comprend plusieurs espèces dont une seule, Escherichia
coli, est utilisée à titre d’indicateur de la qualité des eaux (Edberg et al., 2000 ; WHO, 2011).
23
Figure 6 : Escherichia coli (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015)
24
Le genre Streptocoques étant très étendu il existe des exceptions. C’est le cas de
Streptococcus thermophilus qui prolifère à des températures proches de 45 °C. Ce sont des
germes exigeants : ils demandent des milieux enrichis en nutriments.
25
déficit immunitaire, les effets peuvent être plus graves, chroniques (ex. lésions rénales) ou même
mortels (CFPT., 2006).
2.2.2.1. Virus
On connait plus de 100 types différents de virus excrétés dans les selles de l’homme. Des
concentrations de virus infectieux pouvant atteindre 100 000 particules par litres ont été découvertes
dans des eaux usées non traitées (Tableau 4). De plus, ils sont capables de résister aux méthodes
classiques de traitement des eaux et d’épuration des eaux usées.
Tableau 4 : Virus qu’on peut trouver dans les eaux usées (OMS., 1979).
2.2.3.2. Protozoaires
Les protozoaires constituent un groupe diversifié de microorganismes. Ce sont, pour la
plupart, des organismes libres qui peuvent vivre dans l’eau douce. En effet, certains protozoaires
entériques, comme Giardia et Cryptospridium, sont pathogènes et ont été associés à des éclosions
de maladies liées à l’eau potable. Ils peuvent se retrouver dans l’eau à la suite d’une contamination
directe ou indirecte par les matières fécales humaines ou animales. La transmission de Giardia et de
Cryptospridium se fait souvent de personne à personne.
En théorie, un seul kyste de Giardia suffirait à causer une infection. Cependant, des études ont
montré que la dose infectieuse requise est habituellement supérieure à un seul kyste et qu’elle
dépend de la virulence de la souche. Giardia est habituellement non invasif et cause des infections
asymptomatiques (CFPTST., 2012).
On raison de la diversité des rejets hospitaliers d’autres protozoaires entériques d’origine
hydrique présentant un intérêt sanitaire à citer : Toxoplas magondii, Cyclospora cayetanensis et
Entamoeba histolytica.
2.2.4.3. Hélminthes
Les helminthes sont des vers multicellulaires. Tout comme les protozoaires, ce sont
majoritairement des organismes parasites. La concentration en œufs d’helminthes dans les eaux
usées est de l’ordre de 10 à 103 œufs/l (Baumont, 1998).
26
Les principaux helminthes que l’on trouve dans les eaux usées, avec les pathologies qui leur
sont associées sont représentés dans le Tableau 5.
Tableau 5 : Helminthes qu’on peut trouver dans les eaux usées (Baumont, 1998)
Organismes Symptômes, maladies Voies de contamination
Ascaris Ascaridiase : diarrhée, troubles Ingestion
Ancylostoma Anémie Ingestion /Cutanée
Necator Anémie Cutanée
Tænia Diarrhée, douleurs musculaires Ingestion
Trichuris Diarrhée, douleur abdominale Ingestion
Toxocora Fièvre, douleur abdominale Ingestion
Strongyloïdes Diarrhée, douleur abdominale, nausée Cutanée
Hymenolepis Nervosité, troubles digestifs, Ingestion
27
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et
communautaire de la population de Rabat
Figure 7 : Risque infectieux (risque biologique) (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015)
28
Ces produits solubles représentent donc un danger de pollution de l'eau puisqu'ils peuvent
modifier les caractéristiques physicochimiques de l'eau et nuire au bon fonctionnement de la station
d'épuration en détruisant sa flore épuratrice (Figure 8).
Le risque toxique concernant les rejets médicamenteux reste encore indéterminé car très peu
d'études se sont intéressées au devenir des médicaments après leur élimination dans
l'environnement.
Il faut rester vigilant car il peut survenir des accidents ou des fuites. De plus, il subsiste un
risque potentiel avec les patients injectés non soumis à un contrôle particulier après leur injection.
29
1.4. Risque de pollution du sol, de l’eau et de l’air
Les déchets des établissements de soins contaminés, quand ils sont déversés dans le milieu
naturel ou au niveau des décharges publiques entraînent une contamination bactériologique ou
toxique du sol et des nappes phréatiques, surtout lorsque les déchets sont déposés sur des terrains
perméables (MS, 2010).
2.2. Collecte
C’est le trajet depuis le lieu de génération des déchets ou les zones de stockage intermédiaire
des déchets jusqu’à la zone de stockage central. Il est recommandé, pour les établissements
hospitaliers, de faire réaliser la collecte par une équipe de salubrité composée d’un personnel formé.
Les horaires de collecte doivent être fixés par la direction de l’établissement (MS, 2010 ; DGS,
2016).
2.3. Stockage
Les locaux pour le stockage intermédiaire au sein de l’unité de soins et pour le stockage
central doivent être désignés au sein de l’établissement. Ces locaux doivent être d’une capacité de
stockage adaptée aux quantités des déchets produits et de la fréquence de leur évacuation (MS,
2010).
30
2.4. Transport
La collecte et le transport des déchets des catégories 1 et 2 s’effectuent dans des conteneurs
séparés portant une étiquette imperméable et à écriture indélébile indiquant la mention « Déchets
Infectieux » et présentant le symbole international du risque biologique (MS, 2010).
31
Microorganismes pathogènes : Le principal danger est lié à la forte teneur de certaines eaux usées
des établissements de soins en germes pathogènes, y compris les bactéries, les virus, et les
helminthes…
Produits chimiques, pharmaceutiques et radioactifs dangereux : Les effluents liquides des
établissements de soins peuvent être aussi chargés par les produits de nettoyage et de désinfection, les
métaux lourds, les réactifs périmés (MS, 2010).
32
33
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I. Milieu d’étude
-32°
-28°
0 2km
Figure 10 : Localisation des stations d’étude au niveau de la région Rabat-Temara.
34
I.2. Echantillonnage des eaux usées
2.1. Situation des points de prélèvement des eaux usées
L'hôpital Ibn Sina est le plus grand hôpital de la région de Rabat-Salé-Kenitra (Figure 11). Il
est parmi les plus grandes structures de santé du Royaume. Le point de prélèvement choisi est situé
sur un effluent principal recevant 3/4 des déchets liquides de l'hôpital. En particulier, il reçoit les
effluents des départements suivants: Médecine générale, Chirurgie, soins intensifs, maternité,
gynécologie, cancérologie, psychiatrie, rhumatologie, hématologie, hépathogastro-entérologie,
plusieurs unités de radiologie et laboratoires.
-32° Rabat
-28°
35
2.3. Mesures ex-situ des eaux usées
Les mesures ont été effectuées directement sur le terrain afin de surveiller en continue la
température et le pH pendant l'échantillonnage avec un temps de 4 minutes. Le choix des analyses
PPCM a été fait sur la base d'une revue bibliographique détaillée de la caractérisation
physicochimique des effluents hospitaliers et des produits utilisés dans les hôpitaux susceptibles
d'avoir un rôle significatif dans leur pollution. Un dépistage complet a été effectué sur l'échantillon
moyen, tandis qu'une série simplifiée d'analyse a été choisie pour les échantillons périodiques.
Ces analyses des PPCM ont été effectuées dans le laboratoire de microbiologie de la faculté
de médecine et de pharmacie et dans le laboratoire de microbiologie de l’HIS de Rabat. Les
échantillons ont été analysés pour différents PPCM comme la Ta, Te, pH, Sal, Cond, OD, DBO,
DCO, NO3, NO2, PO4, MES, CT, CF, SF et FMAT selon les méthodes décrites par APHA (2005).
36
Chapitre II. Gestion globale des DMP intra-hospitalier de
l’HIS
Afin d’approcher ce sujet, nous avons adopté une approche mixte (quantitative et qualitative).
Le volet quantitatif vise à estimer la fréquence du personnel soignant ayant les connaissances
basiques en matière de gestion des déchets hospitaliers, la fréquence du personnel soignant adoptant
des attitudes positives face à un accident d’exposition au sang ou autres liquides biologiques, la
fréquence des situations où les pratiques du personnel soignant (médecin et infirmier) et le
personnel chargé de la collecte sont soit conformes, soit non conformes aux normes, évaluer la
disponibilité des ressources humaines, matérielles, locaux, apprécier le degré de satisfaction des
gestionnaires et du personnel soignant, énumérer les contraintes auxquelles sont confrontés les
gestionnaires et le personnel soignant dans leur quotidien pour assurer la gestion des DMP.
Pour approfondir notre analyse sur le système de gestion des DMP, nous avons eu en plus de
l’aspect quantitatif recours à un aspect qualitatif qui a intéressé le médecin directeur de l’HIS et le
responsable de l’unité d’hygiène hospitalière.
Le choix de ces personnes à été fait d’une manière raisonnée. Ce volet vise à décrire la
politique de l’établissement et l’organisation du système de gestion des déchets hospitaliers.
II.1. Population cible de l’étude
La population cible est représentée par le personnel médical et infirmier des services de soins
et d’hospitalisation.
Critères d’inclusion : Sont inclus dans notre étude :
- Tout le personnel médical et infirmier manipulant des DMPS ;
- Tout le personnel chargé de la collecte, du stockage et du transport des DMPS.
Critères d’exclusion : Ne sont pas inclus dans notre étude :
- Tout le personnel ne manipulant pas les DMPS ;
- Toute personne refusant de participer à notre enquête.
37
Volet qualitatif :
L’analyse de certains documents (20) en rapport avec la gestion des DMPS : CPS, rapports
d’enquêtes ou de supervision, documents de suivi…
2 guides d’entretien semi-directif pré testés ont été utilisés pour collecter les données
qualitatives. Les demandes d’entretien ont été envoyées par voie officielle à la population cible.
Nous avons procédé par la prise de note lors des interviews qui ont pris chacun 20 minutes.
Conformément à nos objectifs de recherche, les deux entretiens se sont focalisés sur les 7
items suivants : La politique et l’organisation du système de gestion des DMPS, la disponibilité
d’un plan de gestion, les investissements liés à la gestion des DMPS, les dysfonctionnements
constatés, les contraintes rencontrées et la satisfaction globale.
II.3. Echantillonnage
Pour le volet quantitatif et qui a concerné l’unité d’analyse représentée par le personnel
soignant de l’HIS, nous avons procédé par quotta (90% de l’effectif des médecins et 10% de
l’effectif des infirmiers).
Alors que pour le volet qualitatif et qui a concerné l’unité d’analyse représentée par le
gestionnaire et responsable, nous avons procédé par un échantillonnage à choix raisonné.
Enfin concernant les unités d’analyses représentées par les structures. Le choix a été porté sur
24 services d’hospitalisation, le service du laboratoire, l’unité des prélèvements et d’autres.
II.4. Définition des variables à l’étude
La variable dépendante est le système de gestion des DMPS. Il correspond à un ensemble
d’éléments (composantes) en interaction et qui sont organisés pour aboutir à une gestion efficace et
sécurisante des déchets médicaux et pharmaceutiques.
Les variables indépendantes sont représentées par les ressources, les processus et les résultats
(Figure 12).
38
Figure 12 : Cadre de référence pour l’évaluation du système de gestion des DMPS
39
Chapitre III. Etude et analyse : Cartographie de la qualité
des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique
1.2.3. pH
Le pH doit être impérativement mesuré sur le terrain à l'aide d'un pH-mètre (Figure 13).
40
1.2.4. Salinité (Sal)
La salinité peut être évaluée par la mesure de la conductivité. Si le conductimètre ne
transforme pas lui-même ses mesures en salinité (Figure 14).
La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre
deux électrodes métalliques de 1 cm de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm. Elle est l'inverse
de la résistivité électrique (Figure 14).
b- Mode opératoire
Le mode opératoire est : Plonger l'électrode dans le médium à mesurer. Puis faire attention
qu'il n'y a pas de bulles d'air dans la cellule. Attendre que la valeur se stabilise et en fin noter la
conductivité (µS/cm) dans le registre de mesure.
Le principe de la mesure se base sur une réduction cathodique de l'oxygène dissous sur une
surface métallique (Au, Ag, ou Pt). La réduction est faite à une tension électrique constante (mesure
ampérométrique), la teneur en oxygène d'une eau dépend de : la pression atmosphérique (échange
d’O2), la salinité, les activités biologiques (consommation ou production d’O2) et les activités
biologiques peuvent donner une sursaturation en oxygène (Figure 14).
b- Mode opératoire
Le mode opératoire est : Presser le bouton mode RUN de façon à placer l'appareil dans le
mode % ou mg/l. Plonger l'électrode dans le médium à mesurer. Agiter constamment l'électrode
41
pendant la mesure. Attendre jusqu'à ce que la valeur se stabilise. Noter la valeur d'oxygène dissous
(mg/l) et le degré de saturation (%) dans votre registre des mesures. Rincer l'électrode et la stocker
dans le tube Oxi Cal–S.
La mesure de la DBO5 : représente la part des matières organiques biodégradables dans les
rejets.
Matériel : Bouteilles à oxygène (en verre brun), pastilles de soude, baguettes avec embout aimanté,
eau distillée, spatule, registre, bloc note, stylo, marqueur indélébile, papier jetable …. et barreaux
aimantés.
b- Mode opératoire
Le mode opératoire est comme suit : Mesurer le volume de l’échantillon, on choisit le volume
optimal de l’échantillon en fonction de la valeur estimée de la DBO5 qui égale à la moitié de la
valeur de la DCO. Vérifier que le pH est compris entre 6 et 8, si l’échantillon est basique, préparer
une dilution en amenant le pH à 7 par l’addition de l’acide sulfurique, dans le cas ou l’échantillon
est acide on ajoute de la soude. Verser les volumes de l’échantillon dans les bouteilles à oxygène
(en verre brun). Introduire un barreau magnétique dans chaque bouteille. Mettre une ou deux
pastilles de soude dans chaque étui en caoutchouc et les insérer aux cols des bouteilles. Mettre la
tête de l’Oxitop directement sur la bouteille d’échantillon. Appuyer sur les touches S et M en même
temps, jusqu'à affichage du chiffre 0 sur l’écran ce qui indique que les valeurs enregistrés sont
supprimés. Conserver le flacon de mesure avec la tète de l’OxiTop pendant 5 jours à 20°C.
L’OxiTop stocke automatiquement la valeur de la DBO toutes les 24 heures pendant 5 jours.
Après 5 jours, on recueille les bouteilles en appuyant sur la touche S pour afficher les valeurs
stockées.
Le test de la DCO est basé sur le fait que tous les composés organiques, à l'exception de
quelques uns sont oxydés sous l'action de dichromate de potassium (oxydant fort) en milieu acide.
b- Mode opératoire
43
1.2.11. Phosphate (PO43-)
La teneur en phosphate a été déterminée par l’utilisation d’un kit de test de phosphate (modèle
PO-23A) (APHA 2001 ; Igbeneghu, 2013).
a- Préparation du blanc
Le mode de préparation est : Filtration de 40 ml d’eau distillée à l’aide d’un appareil de
filtration. Mettre dans une fiole jaugée de 50 ml. Ajouter 2 ml d’acide ascorbique et 10 ml de
molybdate. Ajuster le volume jusqu’ a le trait de jauge.
b- Préparation de l’échantillon
Le mode opératoire est : Filtration de 5 ml d’enchantions (effluents hospitaliers) à l’aide d’un
appareil de filtration. Ajouter 40 ml d’eau distillée. Mettre dans une fiole jaugée de 50 ml. Ajouter
2 ml d’acide ascorbique et 10 ml de molybdate. Ajuster le volume jusqu’ à le trait de jauge. La
lecture à l’aide d’un appareil spectrophotomètre.
44
III.2. Technique d’analyse des PM des effluents hospitaliers
2.1. Matériels
2.1.1. Matériels de prélèvement
Les matériels sont : - Boite isothermique ; - Flacons stériles de 500 ml ; - Bec benzen ; -
Alcool ; - Coton.
45
rang les bactéries du genre Staphylococcus, mais aussi les Micrococcus, les Enterococcus,
les Bacillus et de rares bactéries à Gram négatif.
La forte concentration en chlorure de sodium permet un isolement sélectif des Staphylococcus
tolérant les fortes concentrations en NaCl.
La lecture du milieu Chapman se fait après incubation à 37° pendant 24 heures (Figure 17).
46
Figure 18 : Boite en plastique contenant les milieux de culture (photo prise par Mohammed El
Morhit en 2014)
Un milieu riche, comme la gélose chocolat permet la culture des bactéries exigeantes, mais
aussi la culture des bactéries non exigeantes. La présence de culture sur un tel milieu ne permet
donc en aucun cas de dire que la souche est exigeante (il faudrait, pour cela, pouvoir constater en
parallèle l’absence de culture sur un milieu de base). L’attaque de l’hémoglobine qui se manifeste
par un halo autour des colonies.
Figure 19 : Cocci à Gram positif (photo prise par Mohammed El Morhit en 2014)
47
Les peptones qui entrent dans la composition du milieu favorisent l’excellente croissance des
colonies.
Le sang de mouton défibriné, qui est rajouté au milieu, favorise la détection des réactions
hémolytiques et apporte le facteur X (hème) nécessaire à la croissance des bactéries, mais ne
contient pas le facteur V (nicotinamide adénine dinucléotide) en raison de la présence d’une
NADase qui détruit le NAD.
La sélectivité du milieu est due à la présence simultanée de colistine et d’acide nalidixique. La
colistine provoque la rupture des membranes cellulaires des bactéries à Gram négatif. L’acide
nalidixique bloque la réplication de l’ADN des germes sensibles à cet antibactérien.
La lecture de l’hémolyse se fait Après 24 à 48 heures d’incubation à 37°C par examen
macroscopique des colonies
La mise en culture se fait par : L’ensemencement par épuisement sur milieux DCL, Chapman,
gélose chocolaté et la gélose au sang par des stries sous forme de Z pour avoir des colonies
séparées et l’inondation sur les mêmes milieux pour donner chance aux bactéries de faibles teneurs
de pouvoir pousser.
48
Figure 20 : Milieux de culture incubés après ré isolement des colonies (photo prise par Mohammed
El Morhit en 2014)
2.2. Méthodes
2.2.1. Organigramme bactériologique
L’organigramme bactériologiques se compose de plusieurs composante qio ont permis
d’identifier et numéroter les colonies (Figure 21).
49
Figure 21 : Organigramme bactériologique
50
2.2.4. Traitement des prélèvements
Figure 23 : Membrane filtrante 0.45 micron (photo prise par Mohammed El Morhit en 2015).
51
2.2.4.1.2. Technique de la filtration sur membrane
Flamber la face supérieure (plaque poreuse) de l’appareil. Fermer le robinet du support et
mettre en marche la pompe à vide. Prélever une membrane stérile en la saisissant par son bord
extérieure, avec une pince flambée et refroidie ; déposer sur la plaque poreuse.
L’entonnoir-réservoir flambé et refroidi est placé au-dessus de la membrane. Installer le
dispositif de fixation. Agiter soigneusement le flacon d’eau à analyser et verser l’eau, stérilement,
dans le réservoir jusqu’au repère (100 mL).
Ouvrir le robinet du support suffisamment pour laisser l’eau s’écouler lentement sous l’action
du vide, rincer avec de l’eau stérile (40 à 50 mL) dés la filtration terminée. Dés que la membrane
parait sèche, fermer le robinet, enlever le dispositif de fixation et, avec la pince à creuset, le
réservoir.
Prélever la membrane avec une pince flambée en la saisissant par son extrême bord, et
l’introduire sue le milieu de culture choisi (Buttiaux, 1978).
2.2.4.2. Isolements
Selon les paramètres recherchés dans chaque type d’eau, on utilise différents milieux de
culture mentionnés dans les normes correspondantes (Tableau 7):
Tableau 7 : Milieux de culture de certaines bactéries
Toutes Les boites de pétries sont incubées à 37°C sauf pour la recherche des CF où les boites
sont incubées à 44°C pendant 24 à 48h (Chiguer, 1989).
52
Figure 24 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C
(photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
Figure 25 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C
(photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
Figure 26 : Membrane filtrante contenant des colonies des CT après 24 h d’incubation à 370C
(photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
53
2.2.4.3.2. Exam microscopique
a. Coloration de Gram
a1) Principe
La coloration de Gram permet de distinguer les bactéries à Gram négatif qui apparaissent
roses et les bactéries à Gram positif qui apparaissent violettes. Cette différence de coloration est liée
à des différences de nature de la paroi bactérienne.
Elle permet de renseigner sur : le type Gram positif ou Gram négatif ; la forme des bactéries ;
la taille, le mode de regroupement.
a2) Matériels
Matériels sont : - une œuse, lames en verre, de l'eau distillée, de l'alcool à 90°, gants, bec
benzène, papier absorbant, bac en plastique, un flacon de violet de gentiane, un flacon d'une
solution de lugol, un flacon de fuschine, de l'huile à immersion, un microscope optique.
a3) Technique
- Réaliser un frottis et le fixer.
- Plonger la lame dans le violet de gentiane pendant 1 minute.
- Laver la lame à l’eau distillée.
- Plonger la lame dans une solution de lugol pendant 1 minute.
- Laver à l’eau distillée
- Décolorer dix secondes à l’alcool.
- Rincer immédiatement à l’eau distillée
- Plonger la lame dans la safranine (ou la fuchsine) phéniquée pendant 1 minute
- Laver la lame à l’eau distillée.
- Sécher la lame en la tamponnant avec du papier Joseph.
- Observer à l’objectif x100 à l’immersion dans l’huile et à pleine lumière.
a4) Résultats
- Il faut noter la forme, la taille et le mode de groupement.
- Il faut aussi observer attentivement le cytoplasme : coloration homogène ou hétérogène.
- Les bactéries colorées en violet : Gram +
- Les bactéries colorées en rose : Gram -
54
2.2.4.3.3. Test d’oxydase
Le terme d'oxydase désigne une enzyme recherchée en bactériologie systématique. On dit
qu'une bactérie est oxydase + si un fragment de culture est capable d'oxyder la forme réduite de
dérivés N-méthylés du paraphénylènediamine en semi-quinone (rose violacé) (Garcia et Isenberg,
2010).
Exemples de bactéries cytochrome-oxydase positif : Vibrio ; Pseudomonas ; Neisseria ;
Brucella .
Exemples de bactéries cytochrome-oxydase négatif : La plupart des entérobactéries ;
Acinetobacter.
a- Technique :
La recherche d'oxydase est un test fondamental pour orienter l'identification des bacilles Gram
négatif. Le chlorhydrate est utilisé comme réactif, généralement imprégnés sur des disques (disques
oxydases). Un de ces disques est placé sur une lame et une colonie y est déposée avec une pipette
pasteur.
b- Résultats :
S'il y a apparition d'une tache violette au bout de 30 secondes, la bactérie est oxydase+ et elle
possède le cytochrome oxydase. Et rien n'apparaît, cela signifie que la bactérie est oxydase- et
qu'elle ne possède pas l'enzyme respiratoire (cytochrome oxydase).
- Si la bactérie recherchée est oxydase + : il s’agit d’un P. aeruginosa, on fait un repiquage sur
milieu Cetrimide, et la confirmation se fait par l’automate d’identification BD.
- Si la bactérie recherchée est oxydase - : il s’agit des coliformes, on fait un repiquage, et la
confirmation se fait par l’automate d’identification BD.
55
a- Technique :
Sur une lame de verre propre, déposer une goutte de H2O2, puis la mettre en contact avec une
colonie isolée, prélevée directement avec une pipette pasteur boutonnée ou une anse plastique à
usage unique. Il ne faut pas utiliser une anse en métal car elle serait alors oxydante:
b- Résultat :
- S’il ya formation de bulles, la bactérie possède la catalase, elle est dite catalase +
- Si rien n'est observable, la bactérie ne possède pas l'enzyme, elle est dite catalase –.
2.2.5. Identification
Figure 27 : Staphylococcus aureus (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
Ensemencer l’échantillon sur gélose au sang et incuber une nuit à 37°C. Noter les réactions
hémolytiques des colonies suspectes.
Il est également recommandé d’effectuer une coloration de Gram et une recherche de catalase
pour confirmer la présence de Cocci Gram positif et catalase négative.
Pour chaque culture devant être groupée :
• Reconstituer un flacon d’enzyme d’extraction OXOID (DR593) avec le volume de l’eau distillée
indiquée sur l’étiquette. Identifier les tubes et ajouter dans chacun 0,4 ml d’enzyme.
56
• Prélever 2-5 colonies (équivalent de 2-3 mm de croissance) à l’aide d’une oese et les
émulsionner dans la solution enzymatique.
• Si la culture n’est pas pure, éviter de prélever les contaminants évidentes.
• Incuber 10 mn à 37°C dans le bain marie (après 5 minutes d’incubation, il est important d’agiter
vigoureusement chacun des tubes pendant 2 à 3 secondes avant de poursuivre l’incubation).
Retirer les tubes et les laisser refroidir à température ambiante. L’extrait est alors prêt à l’emploi.
2.2.5.1.3. Interprétation
La réaction est positive si une agglutination apparait avec un des réactifs ou si celle-ci est plus
importante avec un des réactifs qu’avec les cinq autres. Si aucune agglutination n’apparait, la
réaction est négative.
Ne pas tenir compte de légères traces d’agglutinations pouvant apparaitre dans les réactions
négatives (Figure 28 et 29).
Figure 28 : Kit de diagnostic rapide du groupage des streptocoques (photo prise par Mohammed El
Morhit M., 2014)
57
Figure 29 : Apparition de l’agglutination (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
Figure 30 : Cocci gram négatif : Neisseria (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
Afin d’identifier différents types de bactéries, cet automate utilise des substrats
chromogéniques et fluorogéniques ainsi que des substrats à source de carbone. L’appareil permet
d’effectuer au maximum 100 tests d’identification. La galerie est formée d’un côté ID, contenant
58
des substrats déshydratés pour l’identification des bactéries, et d’un côté AST contenant des
concentrations variées d’antibiotiques.
Les galeries Phoenix sont inoculées avec un inoculum standardisé (Figure 31). Une fois
inoculées les galeries sont placées dans l’instrument et incubées en continu à 35°C.
2.2.5.2.2. Matériel
Matériels sont : Galeries Phoenix, bouillon d’inoculum Phoenix, portoir pour galeries
Phoenix, nephelomètre Phoenix Spec., pipette et embouts de 25 µl, écouvillons, anse à inoculation,
bec benzène.
59
Figure 31 : Technique d’identification bactérienne par l’automate (photos prises par Mohammed El
Morhit M., 2014)
60
Figure 32 : Mueller-Hinton (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
2.2.5.3.1. Matériel
Matériels sont : Une gélose Mueller-Hinton en boîte de Pétri ; Disques d'antibiotique, ou un
distributeur permettant la dépose standardisée des disques sur la gélose ; Une souche pure de la
bactérie à étudier ; Un râteau ou un écouvillon ; Une pipette de 1 ml ; Tube à hémolyse ; Pipette
pasteur ; Etalon de Mac Farland no 0.5 (1.5*10⁸ UFC/ml) ; Eau distillée.
Figure 33 : Réalisation de l’antibiogramme (photo prise par Mohammed El Morhit M., 2014)
61
Chapitre VI. Analyses statistiques des données étudiées
Le traitement de l’ensemble de données par ACP et ANOVA a été réalisé avec le logiciel
Surfer et Xlstat (Sokal et Rohlf, 1995 ; Figure 34) pour effectuer les différents tests statistiques de
corrélations avec les variables descriptives ont été exprimées en moyennes ± SD.
Une différence était considérée comme statistiquement significative entre deux variables
comparées lorsque le p-value était inférieur à 5 % (0,05).
Figure 34 : Interface des logiciels Epi-Info et Mendeley utilisés dans notre étude
Une analyse des données a été appliquée également en utilisant le logiciel Epi-Info pour
traiter les données quantitatives et qualitatives du questionnaire étudié. Alors que, la référence
bibliographique a été manipulée par le logiciel Mendeley (Figure 35).
Figure 35 : Interface des logiciels Epi-Info et Mendeley utilisés dans notre étude
62
63
PARTIE III : RESULTATS
ni ∑ fi Fi
Médecin 46 90,20 90,20
Profession 51
Infirmiers 5 9,80 100
Masculin 24 51,06 51,06
Sexe 47
Féminin 23 48,94 100
Moins de 30 ans 0 0,00 0
30-39 25 50,00 50
Age 50
40-49 22 44,00 94
Plus de 50 ans 3 6,00 100
Médecine 36 70,59 70,59
Chirurgie 1 1,96 72,55
Lieu de Réanimation 0 0,00 72,55
51
travail Urgences 6 11,76 84,31
Laboratoire 7 13,73 98,04
Unité de prélèvements 1 1,96 100
1-4 12 23,53 23,53
Ancienneté
5-9 23 45,10 68,63
dans le 51
10-14 10 19,61 88,24
poste
15 ans et plus 6 11,76 100
ni= effectif, ∑=somme, fi=fréquence relative en %, Fi=fréquence cumulée en %.
ni ∑ fi Fi
Saleté 12 15,00 15,00
Résidu 37 46,25 61,25
80
Objet jetable 20 25,00 86,25
Objet inutile 11 13,75 100
ni ∑ fi Fi
RB 46 21,00 21,00
RC 42 19,18 40,18
RI 50 22,83 63,01
RR 35 15,98 79,00
RP 36 219 16,44 95,43
RT 3 1,37 96,80
RE 5 2,28 99,09
REC 1 0,46 99,54
RT 1 0,46 100
65
54
52,94
53
52
51
fi (%) 50
49
48
47,06
47
46
45
44
Oui Non
Connaissance des références législatives
ni ∑ fi Fi
Déchets solides 24 18,05 18,05
Déchets liquides 15 11,28 29,32
Déchets ménagers 7 5,26 34,59
Pièces chirurgicales 1 0,75 35,34
Pansements souillés 3 2,26 37,59
Déchets organiques 3 2,26 39,85
Déchets piquants 16 12,03 51,88
Déchets tranchants 12 9,02 60,90
Organes humains 7 133 5,26 66,17
Seringues souillés 8 6,02 72,18
Déchets radioactifs 7 5,26 77,44
Déchets chimiques 8 6,02 83,46
Déchets biologiques 7 5,26 88,72
Flacons 1 0,75 89,47
Soudes 1 0,75 90,23
Déchets infectieux 11 8,27 98,50
Dérivés du sang 2 1,50 100
66
1.1.6. Connaissance par le personnel soignant des différentes
séparations de déchets
100% (n=51) des participants estiment que la séparation des différentes catégories de déchets
est utile (Tableau 12).
Tableau 12 : Connaissance par le personnel soignant des différentes séparations de déchets
ni ∑ fi Fi
Oui 51 100 100
51
Non 0 0 100
ni ∑ fi Fi
Médicaments 18 27,27 27,27
Objets tranchants et piquants 25 37,88 65,15
Flacons 3 4,55 69,70
Compresses souillées 4 6,06 75,76
66
Produits chimiques et biologiques fongibles 7 10,61 86,36
Gants souillées 2 3,03 89,39
Placenta 6 9,09 98,48
Sondes urinaires et nasales 1 1,52 100
ni ∑ fi Fi
DMP 35 33,01 33,01
DAS 35 106 33,01 66,03
DASRI 36 33,96 100
67
Le traitement et l’élimination finale a été cité avec 20,79 % (n=42) dans toutes les réponses à
la question relative aux étapes de la filière de gestion des déchets hospitaliers (Tableau 15).
Tableau 15 : Connaissance des étapes de la filière de la gestion des déchets
ni ∑ fi Fi
Collecte 41 20,30 20,30
Triage 43 21,29 41,58
Stockage 38 202 18,81 60,40
Transport 38 18,81 79,21
Traitement 42 20,79 100
ni ∑ fi Fi
Objets tranchants et piquants 33 30,00 30
Déchets d’activité de soin 2 1,82 31,82
Objets recyclables Jaune 1 0,91 32,73
DMP 1 0,91 33,64
Risques infectieux 4 3,64 37,27
Déchets souilles de sang 5 4,55 41,82
Déchets non souilles de sang 1 0,91 42,73
Déchets d’activité de soin 9 110 8,18 50,91
DMP 1 0,91 51,82
Rouge
Risques infectieux 13 11,82 63,64
Déchets ménagers 2 1,82 65,45
Déchets radioactifs 1 0,91 66,36
Déchets organiques 1 0,91 67,27
Déchets non souillés de sang 1 0,91 68,18
Noir
Déchets ménagers 35 31,82 100
Tableau 17 : Perception par les participants du risque lié à la gestion des déchets
ni ∑ fi Fi
VHB 48 29,45 29,45
VHC 50 30,67 60,12
163
VIH 50 30,67 90,80
Autres 15 9,20 100
ni ∑ fi Fi
Oui 51 100 100
51
Non 0 0 100
ni ∑ fi Fi
Oui 48 69,57 69,57
69
Non 21 30,43 100
ni ∑ fi Fi
Oui 3 6,25 6,25
48
Non 45 93,75 100
69
1.1.15. Sensibilisation du personnel par l’administration de
l’hôpital
24,39% (n=10) du personnel enquêté affirme que l’administration de l’hôpital sensibilise
peu le personnel en matière de gestion des déchets hospitaliers. Contre 75,61% (n=31) n’ont aucune
idée sur la sensibilisation (Figure 37).
Oui=24,39%
Non=75,61%
Non
32%
Oui
68%
70
1.1.17. Moyens utilisés dans l’hôpital pour transporter les DMP
produits par les services
Dans la totalité des réponses (∑=60), le transport par un engin roulant (chariot) est le moyen
le plus utilisé 40%, suivi par le transport manuel avec 31,67% et enfin les autres matériels ne
représentent que par 16,67% (Figure 39).
40 40
35 31,67
30
25
fi (%)
20
15 11,67 16,67
10
5
0
manuel
brouette
engins
roulants autres
Moyens
Figure 39 : Moyens utilisés pour le transport des déchets produits par les services
Presque 56,86% (n=29) du personnel confirme que les chariots sont réservés au transport des
déchets alors que d’autres personnel 43,14% (n=22) confirme que les chariots ne sont pas
uniquement réservés au transport des déchets (Tableau 21).
Tableau 21 : Moyens réservés au transport des déchets
ni ∑ fi Fi
Oui 29 56,86 56,86
51
Non 22 43,14 100
71
Enlèvement (la collecte) des déchets
Regulier
44%
Anarchique
56%
Les horaires de ramassages des DMP dans notre hôpital ont été représentés dans le Tableau
22. En effet, 63,16 % des participants ont confirmé que le ramassage se fait une fois par jour. Alors
que pour 4 fois par jour la fréquence de ramassage est faible (2,63%)
Tableau 22 : Horaires de ramassage des déchets
Par jour ni ∑ fi Fi
1 24 63,16 63,16
2 9 23,68 86,84
38
3 4 10,53 97,37
4 1 2,63 100
72
Local pour le stockage intermédiaire des déchets
Oui
35%
Non
65%
Figure 41 : Disponibilité dans le service d’un local pour le stockage intermédiaire des déchets
90
80 oui=76,92
oui=68,18
70
60 non=53,85
50 oui=46,15
fi (%)
40
non=31,82
30
non=23,08
20
10
0
fermeture avec porte point d'eau disponible Affiche d’identification
du local
Figure 42 : Fréquences de la fermeture avec porte, point d’eau disponible et affiche d’identification
du local
73
Personel chargé de collecte avec des conteneurs à roues
yes=48%
non=52%
ni ∑ fi Fi
Oui 34 73,91 73,91
46
Non 12 26,09 100
74
80
non=71,43
70
60
non=52,17
50 oui=47,83
fi (%)
40
oui=28,57
30
20
10
0
Disponibilité des sacs Quantité des sacs
ni ∑ fi Fi
Oui 21 44,68 44,68
47
Non 26 55,32 100
75
Matériel de protection du personnel
Oui
17%
Non
83%
ni ∑ fi Fi
Oui 29 60,42 60,42
48
Non 19 39,58 100
ni ∑ fi Fi
Oui 6 12,76 12,76
47
Non 41 87,23 100
76
Les principales contraintes ont dû à l’insuffisance des actions de formation (16,19) et au
manque de sensibilisation à la fois du personnel (13,67%), l’absence de guides et de protocoles
(13,31%) et l’insuffisance du matériel (14,75%) et de personnel (14,39%) (Tableau 27).
Tableau 27 : Difficultés rencontrées par le personnel dans la gestion des DMPS
ni ∑ fi Fi
Ressources matériels 41 14,75 14,75
Ressources humaines 40 14,39 29,14
Manque de formateurs 45 16,19 45,32
Personnelle peu sensibles 38 278 13,67 58,99
Usagers et patients peu sensibles 42 15,11 74,10
Manque de procédures et protocoles 37 13,31 87,41
Matériels de supervision 35 12,59 100
ni ∑ fi Fi
Gants 44 50,57 50,57
Masques 23 26,44 77,01
87
Lunettes 9 10,34 87,36
Lavage 11 12,64 100
77
Tableau 29 : Résultat de l’observation
Dans les 13% (n=5) des situations observées, le personnel soignant ne respecte pas les règles
du tri.
Dans 13% (n=5) des cas ; les DMP sont conditionnés dans du matériel non conforme aux
normes (carton, bouteille vide de sérum physiologique, mélangés avec des déchets ménagers…).
Dans la majorité des situations d’observations, le matériel pour le conditionnement des
déchets est disponible, mais en quantité insuffisante.
Nos observations sur le terrain confirment que seulement dans quatre situations 11% (n=4), le
personnel soignant porte du matériel de protection lors du tri et du conditionnement des déchets
médicaux et pharmaceutiques. Le matériel de protection le plus utilisé est les gants.
Dans 21% des observations que nous avons réalisé soit (n=8), la durée du stockage en interne
des déchets dépasse les délais règlementaires.
Le personnel chargé de la collecte des DMPS ne respecte pas dans la majorité des situations
d’observation le rythme et la fréquence de collecte 24% (n=9).
Dans 95% des observations que nous avons réalisé, on note l’absence d’un matériel adéquat
pour la collecte et le transport en interne des déchets produits par les différents services de l’hôpital.
78
déchets hospitaliers. Cette politique se traduit par une vision future d’amélioration de la qualité et
de l’efficacité du système mis en place.
L’approche méthodologique abordée pour élaborer la mission du département de la gestion
des déchets a été développée à partir des textes existants et des attributions du département de la
gestion des déchets, donc la mission est formulée comme suit :
« Elaborer et mettre en œuvre la politique nationale de la gestion des déchets et du
Développement Durable dans le respect de la bonne gouvernance, tenant compte des enjeux
environnementaux globaux, dans le but d’assurer le bien être des générations actuelles et futures ».
Les entretiens que nous avons menés avec les gestionnaires de l’HIS nous ont permis d’avoir
des informations sur l’organisation du système de gestion des DMPS.
La capacité des poubelles doit être adaptée au volume et au site de production, de 10 à 20
litres. Les poubelles doivent être étanches, munies de couvercles et de système d’ouverture à
pédales.
Les chariots doivent être adaptés et réservés à la collecte des déchets. Ils doivent être à parois
lisses, facilement lavables, faciles à charger et à décharger. Ils doivent également être
systématiquement lavés et désinfectés avant leur retour. Leurs caractéristiques techniques doivent
permettre la sécurité du personnel et de la population à l’égard des risques liés à la nature des
déchets transportés.
79
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité
des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique
Température de l’air
30
25
Tair (°C)
20
15
10
5
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
80
Température de l’eau
30
25
Teau (°C) 20
15
10
5
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Sept-11h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
1.1.3. pH
L’évolution temporelle du pH des eaux usées de l’HIS (Figure 48) montre la présence des
valeurs importantes (pH=8,90) enregistrées à 16h durant le mois septembre de l’année 2014. Alors
que les valeurs faibles (pH=5,50) ont été enregistrées à 16h dans le mois juillet de l’année 2015
avec la valeur moyenne du pH notée dans la présente étude était 7,17. Ce pH de cet effluent de
l’HIS est alcalin (pH=8). Cette fluctuation du pH de l’effluent s’explique par la consommation des
produits chimiques au niveau de l’HIS.
Potentiel hydrogène
10
pH
Mois
81
Salinité
1000
900
800
Sal (mg/l) 700
600
500
400
300
200
100
0
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Juin-11h-2014
Sept-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil2h-2015
Sept-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Mois
Conductivité
3000
Cond (µs/cm)
2000
1000
0
Mois
82
Oxygène dissous
14
12
O2 (mg/l) 10
8
6
4
2
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Sept-11h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
La DBO5 est une expression pour indiquer la quantité d’oxygène qui est utilisée pour la
destruction de matières organiques décomposables par des processus biochimiques. En effet,
l’évolution temporelle de la DBO de l’eau usée de l’HIS (Figure 52) montre la présence des valeurs
importantes (765,98 mg/l) enregistrées à 7h durant le mois septembre de l’année 2014. Alors que
les valeurs faibles (30,00 mg/l) ont été enregistrées à 16h dans le mois août de la même année.
600
500
400
300
200
100
0
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Juin-11h-2014
Sept-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil2h-2015
Sept-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Mois
83
que les valeurs faibles (0,05 mg/l) ont été enregistrées à 20h dans le mois juillet de l’année 2015.
valeurs importantes (1,92 mg/l) enregistrées à 20h durant le mois septembre de l’année 2014. Alors
les valeurs faibles (0,10 mg/l) ont été enregistrées à 20h dans le mois juillet de la même année.
valeurs importantes (9,67 mg/l) enregistrées à 11h durant le mois juin de l’année 2014. Alors que
DCO (mg/l)
NO3 (mg/l)
L’évolution temporelle de la NO3 de l’eau usée de l’HIS (Figure 55) montre la présence des
L’évolution temporelle de la NO3 de l’eau usée de l’HIS (Figure 54) montre la présence des
1000
1200
200
400
600
800
10
12
0
Figure 54 : Évolution temporelle de la NO3 des eaux usées de l’effluent de l’HIS.
Juin-16h-2014 Juin-16h-2014
Juin-20h-2014 Juin-20h-2014
Juin-2h-2014 Juin-2h-2014
Nitrates
Août-11h-2014 Août-11h-2014
Sept-16h-2014 Sept-16h-2014
Sept-20h-2014 Sept-20h-2014
Mois
Juin-16h-2015 Juin-16h-2015
Juin-20h-2015 Juin-20h-2015
Juin-2h-2015 Juin-2h-2015
Juin-7h-2015 Juin-7h-2015
Juin-11h-2015 Juin-11h-2015
Juil-16h-2015 Juil-16h-2015
Juil-20h-2015 Juil-20h-2015
Juil2h-2015 Juil2h-2015
Juil-7h-2015 Juil-7h-2015
Juil-11h-2015 Juil-11h-2015
Août-16h-2015 Août-16h-2015
Août-20h-2015 Août-20h-2015
Août-2h-2015 Août-2h-2015
Août-7h-2015 Août-7h-2015
Août-11h-2015 Août-11h-2015
Sept-16h-2015 Sept-16h-2015
Sept-20h-2015 Sept-20h-2015
Sept-2h-2015 Sept-2h-2015
Sept-7h-2015 Sept-7h-2015
Sept-11h-2015 Sept-11h-2015
84
biodégradables et mettent généralement beaucoup de temps à se dégrader
2014. Cette variation ne peut être expliqué que par les matières en suspension sont peu
Alors que les valeurs faibles (10,00 mg/l) ont été enregistrées à 16h dans le mois juin de l’année
valeurs importantes (165,00 mg/l) enregistrées à 20h durant le mois septembre de l’année 2015.
que les valeurs faibles (0,20 mg/l) ont été enregistrées à 7h dans le même mois de la même année.
valeurs importantes (5,42 mg/l) enregistrées à 11h durant le mois septembre de l’année 2014. Alors
NO2 (mg/l)
L’évolution temporelle de la MES de l’eau usée de l’HIS (Figure 57) montre la présence des
L’évolution temporelle de la PO43- de l’eau usée de l’HIS (Figure 56) montre la présence des
PO4 3- (mg/l)
0,5
1,5
2,5
Figure 56 : Évolution temporelle de la PO43- des eaux usées de l’effluent de l’HIS.
0
1
2
3
4
5
6
2
Figure 55 : Évolution temporelle de la NO2 des eaux usées de l’effluent de l’HIS.
Juin-16h-2014 Juin-16h-2014
Juin-20h-2014 Juin-20h-2014
Juin-2h-2014 Juin-2h-2014
Phosphate
Nitrites
Sept-2h-2014 Sept-2h-2014
Sept-7h-2014 Sept-7h-2014
Mois Sept-11h-2014 Sept-11h-2014
Mois
Juin-16h-2015 Juin-16h-2015
Juin-20h-2015 Juin-20h-2015
Juin-2h-2015 Juin-2h-2015
Juin-7h-2015 Juin-7h-2015
Juin-11h-2015 Juin-11h-2015
Juil-16h-2015 Juil-16h-2015
Juil-20h-2015 Juil-20h-2015
Juil2h-2015 Juil2h-2015
Juil-7h-2015 Juil-7h-2015
Juil-11h-2015 Juil-11h-2015
Août-16h-2015 Août-16h-2015
Août-20h-2015 Août-20h-2015
Août-2h-2015 Août-2h-2015
Août-7h-2015 Août-7h-2015
Août-11h-2015 Août-11h-2015
Sept-16h-2015 Sept-16h-2015
Sept-20h-2015 Sept-20h-2015
Sept-2h-2015 Sept-2h-2015
Sept-7h-2015 Sept-7h-2015
Sept-11h-2015 Sept-11h-2015
85
Matière en suspension
180
160
140
MES (mg/l) 120
100
80
60
40
20
0
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Juil2h-2015
Sept-11h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Juil-11h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Juil-11h-2015
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Mois
16h 11
6.7 10.5
11h
10
6.6
9.5
6.5 9
8.5
6.4 8
20h 7.5
6.3 7
O2 6.5
6.2 6
6.1 5.5
5
7h
6 4.5
4
5.9 3.5
3
5.8 2.5
2h
2
20.8 21 21.2 21.4 21.6 21.8 Te 22 22.2 22.4 22.6 22.8 23
0 0.5 1 1.5 2
86
1.3. Synthèse des analyses effectuées sur l'ensemble des
échantillons
L’évolution temporelle de la DCO des eaux usées de l’HIS (Figure 59) montre la présence des
valeurs importantes (1000 mg/l) enregistrées à 11h durant le mois juin de l’année 2015. Alors que
les valeurs faibles (500 mg/l) ont été enregistrées à 16h dans le mois août de la même année.
1200 OD DBO DCO NO3 NO2 PO4 MES
Concentrations (mg/l)
1000
800
600
400
200
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 59 : Évolution temporelle des de la DO, DBO, DCO, NO3, NO2, PO4 et MES des EU de
l’effluent de l’HIS.
87
1.5. Corrélations entre les différents PPC étudiés dans HIS
L’examen de la matrice de corrélation entre les variables (Tableau 31) révèle la présence :
d’un premier ensemble de variables, constitué de descripteurs faiblement corrélés entre eaux, il
s’agit de : [Ta-pH, Ta-DCO, Ta-NO3, Ta-MES] ; [Te-PH, Sal-NO3, O2-DCO, DBO-NO2, NO3-
NO2, NO2-PO4] d’un second ensemble variables constituées de descripteurs moyennement
corrélées entre eaux, il s’agit de : [Ta-O2, pH-NO2, O2-NO3, NO2-MES] et d’un troisième
ensemble variables constituées de descripteurs fortement corrélées entre eaux, il s’agit de : [Ta-Te,
Ta-O2].
Tableau 31 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les EU.
88
Tableau 32 : Valeurs brutes et codes des paramètres physicochimiques dans les eaux usées.
Campagnes Code AT WT pH Sal Cond DO BOD COD NO3 NO2 PO4 MES
Juin-16h-2014 1 18,2 20,2 6,8 500 1770 10 450 887,77 7,44 0,63 4,1 10
Juin-20h-2014 2 19,6 20,8 7,4 600 1023 12,5 500 963,48 6,83 0,42 4,16 20
Juin-2h-2014 3 21,5 20,5 6,5 600 1862 7,65 490 1000 5,6 0,32 4,14 90
Juin-7h-2014 4 19,4 20,5 7,1 500 2015 8,12 500 795,67 4,79 0,23 5,01 30
Juin-11h-2014 5 20,65 19,6 6,2 400 1154 7,65 450 707,89 9,76 0,59 2,93 80
Juil-16h-2014 6 20,15 19,2 7,7 400 1861 10,06 105 989 2,32 0,12 3,01 56
Juil-20h-2014 7 21,65 21,5 6,6 500 1356 7,63 115 948 0,1 0,09 5,3 55
Juil-2h-2014 8 21,5 19,62 7,1 700 1025 6,34 123 914 0,51 0,3 4,32 43
Juil-7h-2014 9 22,6 18,62 6,9 900 2046 7,12 195 945,65 1,12 0,65 2,16 50
Juil-11h-2014 10 21,6 19,3 6,7 800 1505 8,23 235 976 0,61 1,21 1,5 32
Août-16h-2014 11 23,5 24,5 6,04 700 1212 8,1 86 995,6 6 0,09 3,12 55
Août-20h-2014 12 23,14 20,51 6,3 400 2012 6,23 111 613,5 2 0,24 2,1 83
Août-2h-2014 13 25,32 23,6 8,6 600 1800 4,23 153 807,6 3,12 0,92 5,4 56,5
Août-7h-2014 14 24,1 24,2 7,8 700 1286 3,21 30 812 0,45 0,51 2 78,3
Août-11h-2014 15 23,6 25,2 7,9 600 1998 3,21 470 516,3 2,1 0,14 5,12 88,42
Sept-16h-2014 16 24,6 22,58 8,9 700 1114 3,81 261,2 826 1 1,2 3,02 65
Sept-20h-2014 17 23,5 22,1 8,6 500 1612 4,87 465,32 942 1,2 1,92 2,12 165
Sept-2h-2014 18 25,6 23,8 8,01 400 1231 5,98 632,17 621,58 1,3 1,41 4,12 100
Sept-7h-2014 19 24,8 24,5 7,65 800 1811 5,32 765,98 592,37 0,2 1,01 2 78
Sept-11h-2014 20 26,7 27,8 7,02 600 920 7,65 500 713,69 1,4 0,25 5,42 52
Juin-16h-2015 21 19 18 6,5 400 1180 8,5 550 800 5,5 0,65 2,3 70
Juin-20h-2015 22 18 17 7,1 600 2180 7,5 450 900 6,4 0,45 2,4 60
Juin-2h-2015 23 19 18 6,8 500 1750 6,5 350 600 7,5 0,21 3,5 40
Juin-7h-2015 24 20 19 7,5 600 1150 11,5 400 800 6 0,59 4,5 30
Juin-11h-2015 25 21 20 7,2 400 1750 11 500 1000 4 0,5 2,8 55
Juil-16h-2015 26 19,5 19 5,5 800 1500 7 240 920 1,5 0,05 5,4 30
Juil-20h-2015 27 20,2 20 6,6 900 2000 6 190 900 0,4 0,08 4,6 45
Juil2h-2015 28 21 20 6,5 600 1155 5,5 140 970 1,6 1,1 3,5 56
Juil-7h-2015 29 20 19 7 700 1250 6,5 130 930 2,4 1,2 2,1 55
Juil-11h-2015 30 22 22 7,8 600 1250 7,5 120 940 1,5 0,65 1 50
Août-16h-2015 31 24,5 23 5,5 400 1990 5,5 90 500 3 0,2 4,5 75
Août-20h-2015 32 23,5 22 6,5 700 1380 6,5 100 600 4 0,15 5,01 77
Août-2h-2015 33 24 23 8 500 1750 5,5 150 750 2,5 0,16 2,01 50
Août-7h-2015 34 23 22 7 700 2113 4 70 890 3,5 0,09 2 60,5
Août-11h-2015 35 25 24 8 600 1213 3 350 1000 2,5 0,17 2,3 80,5
Sept-16h-2015 36 23 21 6,5 700 1214 4,5 200 600 1,2 1,3 3,5 100
Sept-20h-2015 37 24 22 8 700 1513 5,8 350 750 1,1 1,4 4,2 165
Sept-2h-2015 38 23,5 21,5 7,5 800 1226 6 600 850 1 1,1 5 70
Sept-7h-2015 39 24 23 7,5 600 1511 5 700 940 0,5 1,5 0,2 65
Sept-11h-2015 40 25,5 24 8 500 1115 6 400 600 0,7 1,8 2,2 75
89
1.6.1. Axes d’inertie des PPC
Les deux axes (F1XF2) pris en considération pour décrire les corrélations entre les variables
liées aux structures spatiales, détiennent à eux seuls 45,03 % de l’information totale avec
respectivement 30,63 % pour l’axe 1 et 14,39 % pour l’axe 2 (Tableau 33). Alors que les autres
axes ne sont pas pris en considération à cause de leur faible corrélation (Figure 60).
Tableau 33 : Répartition de l’inertie entre les deux axes F1XF2 des ETM dans les eaux usées.
F1 F2
Valeur propre 3,67 1,72
Variabilité (%) 30,63 14,39
% cumulé 30,63 45,03
Scree plot
4 100
2,5 60
2
1,5 40
1
20
0,5
0 0
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12
axe
90
Cercle de corrélation
1
BOD
NO2
gradient de minéralisation
DO pH
NO3 SM
COD
F1 0
WT
PO4 AT
Cond
Sal
-1
Gradient de saisonnalité
-1 0 1
F2
Figure 61 : Cercle de corrélation des variables des PPC des eaux usées
91
Carte factorielle des périodes
3
Périodes de jour: plus polluées 17
21
2 25 39
2 5 18
40
1 24
1 22 37
19
Période de transition 23 4 6 3 29 30 38 16
F1 0 10
28 35
33 36
12 20
-1 11 13
9 15
7 8 14
34
32
-2 26 31
27
Période de nuit: moins polluées
-3
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
F2
92
Coliforms totaux
16
CT (10-6 ufc/100ml)
14
12
10
8
6
4
2
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 63 : Évolution temporelle des CT de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS.
12
10
8
6
4
2
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 64 : Évolution temporelle des CF de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS.
93
Streptocoques fécaux
4,5
SF (10-6 ufc/100ml)
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 65 : Évolution temporelle des SF de l’eau dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS.
25
20
15
10
5
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Sept-11h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-11h-2015
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 66 : Évolution temporelle des FMAT des eaux usées de l’effluent de l’HIS.
94
L'analyse bactériologique quantitative de notre étude exprimée par le rapport mensuel de la
moyenne CF/SF était de 4,09. Il est compris dans l'intervalle de Borrego et Romero (1982) qui
permet de conclure que ces eaux sont à l’origine des activités humaines (Figure 67).
14 CF/SF
12
10
8
6
4
2
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Sept-11h-2014
Sept-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-7h-2015
Juil2h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Variables FMAT CT CF SF
FMAT 1
CT 0,17 1
CF 0,08 0,44* 1
SF 0,13 0,22 0,15 1
Les valeurs en étoile (*) sont significativement différentes de 0 à un niveau de signification
alpha=0,05.
95
Tandis que le second axe F2 (28,95%) de la variance est principalement dû au FMAT et SF
(Tableau 35).
Tableau 35 : Valeurs brutes des paramètres microbiologiques des eaux usées de l’HIS
Campagnes FMAT CT CF SF
Juin-16h-2014 12 9 4 1
Juin-20h-2014 13 11 8 2
Juin-2h-2014 24 10 8 1
Juin-7h-2014 23 14 11 2
Juin-11h-2014 21 9 4 1
Juil-16h-2014 20 8 3 2
Juil-20h-2014 18 8 3 1
Juil-2h-2014 16 6 5 2
Juil-7h-2014 20 9 7 1
Juil-11h-2014 21 11 6 3
Août-16h-2014 23 14 10 2
Août-20h-2014 21 13 11 2
Août-2h-2014 20 10 7 1
Août-7h-2014 20 15 12 4
Août-11h-2014 21 14 10 1
Sept-16h-2014 16 13 9 1
Sept-20h-2014 15 12 11 2
Sept-2h-2014 17 11 10 2
Sept-7h-2014 13 8 6 2
Sept-11h-2014 16 9 6 1
Juin-16h-2015 11 11 6 3
Juin-20h-2015 15 15 10 2
Juin-2h-2015 14 12 11 3
Juin-7h-2015 23 9 12 2
Juin-11h-2015 22 10 12 1
Juil-16h-2015 24 14 11 3
Juil-20h-2015 26 11 4 2
Juil-2h-2015 15 8 6 1
Juil-7h-2015 16 14 5 3
Juil-11h-2015 11 10 8 2
Août-16h-2015 17 15 10 1
Août-20h-2015 20 13 11 2
Août-2h-2015 21 9 12 3
Août-7h-2015 22 8 4 3
Août-11h-2015 25 12 4 3
Sept-16h-2015 26 15 6 2
Sept-20h-2015 12 14 5 1
Sept-2h-2015 21 13 8 2
Sept-7h-2015 16 11 9 3
Sept-11h-2015 13 10 10 1
96
2.4.2. Cercle de corrélation des paramètres microbiologiques
L'analyse des données bactériologiques indique que les principaux composants du site
d'arrangement étudié dans le plan défini par le premier axe (F1) et le second (F2) ont révélé
l'existence de deux groupes. En effet, cette distribution fournit deux gradients de contamination: Le
premier axe (F1), est caractérisé par la présence des coliformes donc il s’agit d’une eau origine de
l’activité anthropique. Cependant, le second axe (F2) est représenté par FMAT alors l’origine de
l’eau est naturelle (Figure 68).
Cercle de corrélation des variables
1
FMAT
gradient de contamination en FMAT
SF
F1 0
CT
CF
-1
Gradient de contamination en CTet CF
-1 0 1
F2
Figure 68 : Cercle de corrélation des variables des PM selon F1XF2.
97
3 Carte factorielle des périodes
Juil-20h-2015(r=0,865)
Août-11h-2015
2 Août-7h-2015
Juil-16h-2014 Sept-16h-2015
Juil-11h-2014
1 Juin-11h-2014 Juin-2h-2014
Juin-7h-2015 Août-2h-2015
Juil-2h-2014 Juil-7h-2014 Sept-2h-2015 Août-16h-2014
Juil-16h-2015(r=0,909)
Juil-20h-2014(r=-0,900) Août-2h-2014 Juil-7h-2015 Juin-7h-2014 Août-7h-2014
F1 0
Juin-11h-2015 Sept-7h-2015 Août-20h-2014
Sept-11h-2014 Août-20h-2015
Juil2h-2015 Sept-7h-2014 Juin-16h-2015
Sept-2h-2014 Août-11h-2014
Juin-16h-2014 Juin-20h-2014
-1 Juin-2h-2015
Juil-11h-2015 Sept-16h-2014
Sept-20h-2015 Juin-20h-2015
Août-16h-2015
Sept-20h-2014(r=-0,717)
Sept-11h-2015
-2
-3 -2 -1 0 1 2 3 4
F2
98
Paramètres microbiologiques FMAT CT CF SF
Charge bactérienne (ufc/100 ml)
30
25
20
15
10
5
0
Août-11h-2014
Août-11h-2015
Août-16h-2014
Août-20h-2014
Août-2h-2014
Août-7h-2014
Sept-11h-2014
Août-16h-2015
Août-20h-2015
Août-2h-2015
Août-7h-2015
Sept-11h-2015
Juin-16h-2014
Juin-20h-2014
Juin-2h-2014
Juin-7h-2014
Sept-16h-2014
Sept-20h-2014
Sept-2h-2014
Sept-7h-2014
Juin-16h-2015
Juin-20h-2015
Juin-2h-2015
Juin-7h-2015
Sept-16h-2015
Sept-20h-2015
Sept-2h-2015
Sept-7h-2015
Juil-16h-2014
Juil-20h-2014
Juil-2h-2014
Juil-7h-2014
Juil-16h-2015
Juil-20h-2015
Juil-2h-2015
Juil-7h-2015
Juin-11h-2014
Juin-11h-2015
Juil-11h-2014
Juil-11h-2015
Mois
Figure 70 : Évolution temporelle des FMAT, CT, CF et SF des eaux usées de l’effluent de l’HIS.
99
Tableau 36 : Résistance aux antibiotiques des bactéries trouvées dans les EU de l’HIS
100
Tableau 37 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les eaux usées.
101
Scree plot
4 100
2,5 60
2
1,5 40
1
20
0,5
0 0
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13 F14 F15 F16
axe
Figure 71 : Valeurs brutes des paramètres microbiologiques des eaux usées de l’HIS.
FMAT
Cond SalCT
SF
PO4 CF Ta
Te
F1 0 MES
NO3 DCO
pH
OD
NO2
DBO
-1
Gradient thermique combiné en MES
-1 0 1
F2
Figure 72 : Cercle de corrélation des variables des PPCM
103
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et
communautaire de la population de Rabat-Temara
L’organigramme de notre étude porte sur 3 composantes essentielles. Il est constitué de l’eau
usée, des DMPS et de la maladie (Figure 75). En effet, l’eau usée et les DMPS peuvent être
contenues des bactéries, des parasités, des champignons ou des toxiques, l’estivant peut être infecté
par ces germes ou bien développé une réaction allergique.
Le contact est de trois types :
• Contact cutané : Il s’agit de dermatose (allergie ou infectieux).
• Ingestion par voie orale : Il s’agit de gastro-entérite.
• Contact avec les muqueuses : Il s’agit de conjonctivite (narines, gorges…).
Environnement pollué
Progression de
maladies: Typhoïde,
choléra, diarrhées
Les différents types de maladies estivales durant les années 2014, 2015 et 2016 des centres de
santé étudiés de Temara étaient :
- Les infections digestives ont été représentées par les gastro-entérites, diarrhées et vomissement.
- Les allergies regroupent toutes les manifestations allergiques cutanées et respiratoires.
- L’Oto-Rhino-Laryngologies (ORL) : otites, angines, rhinopharyngites.
- Les maladies respiratoires : bronchites, pneumopathies, asthmes.
- Les conjonctivites : inflammation de l’œil (elle peut être infectieuse, allergique ou irritative).
- Dermatoses : maladie de la peau. Ils peuvent être infectieux ou allergiques.
- Autres : stomatologie, douleurs abdominales, brulures mictionnelles, traumatiques.
104
Lors de la collecte des données, nous avons rencontré le problème suivant : les diagnostics
notés ne sont pas précis. Autrement dit les praticiens ne spécifient pas la cause de la maladie. C’est
pour cela nous avons décidé d’inclure les différentes types de maladies.
Gastroentérite Diarrhées Vomissements Asthme Allergie Bronchite Angine Conjonctivite Otites Dermatoses Piqûres
6-14 2 1 1 1 8 5 1
7-14 1 3 4 9 1
8-14 4 3 1 6 2 5
9-14 3 7 1 1 7 12 5 2 6 1
6-15 2 5 3 1 6 7 12 3 9
7-15 2 1 2 12 5 4 1 10
8-15 11 3 11 12 2 11
9-15 1 1 1 14 8 13
6-16 3 13 3 3 4 13 13 5 3 21
7-16 2 16 4 4 6 15 10 4 4 22
8-16 3 18 2 5 5 18 14 6 5 21 1
9-16 4 18 5 4 7 17 16 5 6 23 2
ni 20 95 19 24 45 132 115 34 19 142 4
∑ 649
fi 3,08 14,64 2,93 3,70 6,93 20,34 17,72 5,24 2,93 21,88 0,62
Fi 3,08 17,72 20,65 24,35 31,28 51,62 69,34 74,58 77,50 99,38 100
Les dermatoses constituent les catégories de maladies les plus fréquentées au centre de santé
Harhoura, avec des fréquences de 21,88% ayant un effectif n=142. Suivi par les bronchites avec une
fréquence de 20,34% (n=132) et une catégorie (piqûre) ayant une faible fréquence 0,62% avec un
effectif de n=4.
L’évolution temporelle des maladies étudiées dans le CSH a montré un profil régulier avec un
pic le plus élevé a été constaté pour les dermatoses (n=23) durant le mois de septembre de 2016 si
l’en comparant avec celui détecté durant le mois de juin de 2014 où n=1 (Figure 76).
105
25 Gastroentérite Diarrhées Vomissements Asthme
Allergie Bronchite Angine Conjonctivite
20
Effectif/CSH
15
10
0
juin-14 juil.-14 a oût-14 sept.-14 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 juin-16 juil.-16 août-16 sept.-16
mois
Gastroentérite Diarrhées Vomissements Asthme Allergie Bronchite Angine Conjonctivite Otites Dermatoses Piqûres
6-14 7 3 8 2 2 6
7-14 2 5 2 3 14 14 3 4 15 1
8-14 3 4 4 13 4 5 4 15
9-14 5 2 3 10 5 2 3 20
6-15 2 2 2 9 12 4 1 9
7-15 3 7 1 4 7 6 5
8-15 5 3 2 10 2 4 1 13
9-15 5 3 4 13 5 5 3 15
6-16 10 2 4 9 14 13 1 19
7-16 2 9 2 10 43 23 5 6 24
8-16 3 12 4 5 12 15 19 6 4 23 1
9-16 4 13 5 6 13 16 25 7 7 25 2
ni 16 81 28 30 56 172 130 41 36 189 4
∑ 783
fi 2,04 10,34 3,58 3,83 7,15 21,97 16,60 5,24 4,60 24,14 0,51
Fi 2,04 12,39 15,96 19,80 26,95 48,91 65,52 70,75 75,35 99,49 100
Les dermatoses constituent les catégories de maladies les plus fréquentées au centre de santé
Ibn Khaldoun, avec une fréquence de 24,14% ayant un effectif n=189 suivi par les bronchites avec
une fréquence de 21,97% (n=172) et une catégorie (piqûre) ayant une faible fréquence 0,51% avec
un effectif de n=4.
106
L’évolution temporelle des maladies étudiées dans le CSK a montré un profil croissant si en
comparant l’année 2014 avec l’année 2016 (Figure 77).
30
25
20
15
10
5
0
juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 juin-15 juil.-15 a oût-15 sept.-15 juin-16 juil.-16 août-16 sept.-16
mois
Gastroentérite Diarrhées Vomissements Asthme Allergie Bronchite Angine Conjonctivite Otites Dermatoses Piqûres
6-14 4 2 1 1 3 9 7 3 1 7
7-14 1 2 5 4 3
8-14 2 1 2 1 1 8 4 6
9-14 2 3 3 1 1 11 1 11
6-15 5 10 10 1 10 1
7-15 4 1 1 12 5 3 3 12 1
8-15 9 2 5 13 12 1 1 11
9-15 11 3 2 2 10 8 4 2 8
6-16 7 2 5 12 10 5 1 14
7-16 2 13 12 3 1 10
8-16 22 1 2 5 13 13 8 3 11
9-16 14 3 5 6 14 14 4 4 12
ni 8 78 17 15 31 120 110 31 18 115 2
∑ 545
fi 1,47 14,31 3,12 2,75 5,69 22,02 20,18 5,69 3,30 21,10 0,37
Fi 1,47 15,78 18,90 21,65 27,34 49,36 69,54 75,23 78,53 99,63 100
Les bronchites constituent les catégories des maladies les plus fréquentées, avec des
fréquences de 22,02% ayant un effectif n=120 suivi par les dermatoses avec une fréquence de
21,10% (n=115) et une catégorie (piqûre) ayant une faible fréquence 0,37% avec un effectif de n=2.
107
L’évolution temporelle des maladies étudiées dans le CST a montré un profil fluctuant avec
une fluctuation croissante de certaines maladies telles que les diarrhées et les dermatoses de l’année
2014 à l’année 2016 (Figure 78).
20
Effectif/CST
15
10
0
juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 juin-16 juil.-16 août-16 sept.-16
mois
fi
80
60 10
40 5
20
0 0
Maladies Maladies
108
Selon la comparaison nous avons constaté que l’effectif de certaines maladies telles que
gastroentérites et diarrhées de la population exposée dépassent celles trouvées dans la population
non exposée. En effet :
Gastroentérites et diarrhées: CSH>CSK>CST
Par contre non avons trouvé que les autres types de maladies étudiées à savoirs les
vomissements, Asthme, allergies, bronchites, angines, conjonctivites, otites, dermatoses et piqûre
de la population exposée dépassent celles obtenues dans la population non exposée. En effet :
Vomissements, Asthme, allergies, bronchites, angines, conjonctivites, otites, dermatoses et
piqûre: CSK>CSH>CST
Le scénario, tel que présenté dans la figure 79, met en perspective deux niveaux de danger
pour la santé humaine, un premier qui pourrait résulter de l’inhalation des polluants contenus dans
les effluents, et un autre plus important encore résultant de l’ingestion de l’eau partiellement on non
traitée provenant de l’effluent. Dans ce contexte, le rejet de cet effluent dans le sol peut contribuer,
entre autres à l’existence de maladies infectieuses dans la zone d’étude. Ces maladies infectieuses
causées par des bactéries (Escherichia coli pathogènes, Salmonella spp et d’autres) constituent le
principal risque pour la santé lié à la pollution de l'eau (maladies hydriques).
109
110
PARTIE IV : DISCUSSION
Chapitre I. Gestion globale des DMP intra-hospitalier du
HIS
112
aspects. En effet, dans notre étude 93,75% des participants n’ont subi aucune formation à propos de
la gestion des DMP. Par contre il y a des discordances avec les observations obtenues dans les
études antérieures, stipulant que 34,7% soit (n=25) n’ont jamais aussi bénéficié de cette formation
(Benabbess, 2014).
La formation constitue un préalable à la mise en place d’un système approprié de gestion des
déchets hospitaliers. En effet tout le personnel soignant médecin et infirmier, le personnel de
soutien et le préposé de la société devrait être formé pour comprendre les avantages du système de
gestion des déchets d’activités de soins et les responsabilités qu’il aura à assumer (DHSA, 2004).
En plus que la formation doit être organisée (MS, 2010).
Les erreurs humaines constituent l’une des causes principales des pratiques inappropriées de
gestion des déchets. C’est ainsi que la formation est un déterminant d’une bonne gestion des
déchets hospitaliers.
Le personnel enquêté estime que les actions de sensibilisation menées pat l’administration de
l’hôpital sont insuffisantes (75,61%) et que le personnel de l’hôpital n’est pas bien informé en
matière de gestion des déchets hospitaliers (nouveautés, réglementation…). Toutefois, cette même
observation a été retenue par plusieurs auteurs. En effet, 69% du personnel enquêté affirme que
l’administration de l’hôpital sensibilise peu le personnel en matière de gestion des déchets
hospitaliers (Benabbess, 2014).
Des actions de sensibilisation et de formation sur les mesures de protection du personnel
doivent être organisées, elles doivent porter sur les risques, les mesures de prévention des risques,
l’organisation du travail et les procédures, des mesures de protection individuelles et collectives
(DHSA, 2004).
Le programme de formation et de sensibilisation du personnel devrait être dispensé par le
responsable du Comité de lutte contre les infections nosocomiales et/ou par le responsable de la
gestion des déchets. La sensibilisation du personnel doit porter également sur les questions
sécuritaires, sanitaires et environnementales liées à la gestion des déchets de soins médicaux.
115
Chapitre II. Etude et analyse : Cartographie de la qualité
des eaux usées par les indicateurs de la pollution
physicochimique et microbiologique
116
Tableau 41 : Comparaison les résultats des PPC avec les études antérieures.
Paramètres PE a b c d e f g h i
T°C 22,28 ---- ---- ---- 19,8 17,11 19,4-20,4 ---- ---- ----
pH 7,17 8,8 ---- 7,2±0,5 7,27 8 7,39-8,83 5,1-10,4 5-8,8 ----
Cond (µs/cm) 1520,07 ---- ---- ---- 3140 1970 ---- ---- ---- ----
Sal (g/l) 0,6 ---- ---- ---- ---- 1,21 ---- ---- ---- ----
OD (mg/l) 6,68 ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- 2,6
BOD (mg/l) 317,94 1559 603 1268±155 ---- 1881,1 ---- ---- ---- ----
COD (mg/l) 820,20 2516 855 2480±413 ---- 617,5 ---- ---- ---- ----
MES (mg/l) 64,90 ---- 225 546,7 ±64,8 233,33 ---- ---- ---- ---- ----
NO3 (mg/l) 2,86 ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ----
PO4 (mg/l) 3,35 ---- 8,8 28,6 ±7,2 ---- ---- ---- ---- ---- ----
a= Emmanuel, 2003 ; b= Emmanuel et al. (2004) ; c= Berto et al. (2009) ; d= Sadek et al., 2012 ; e= Tahiri et al., 2009 ;
f= Bouzid et al., 2013 ; g= Robert (2006) ; h= Boillot et al. (2008) ; i= Al-Ajlouni et al., 2013.
En ce qui concerne les valeurs du pH, il est à noter que les fortes fluctuations obtenues dans
la présente étude ont été détectées à 16h pendant le mois septembre, avec un pic (maximal) du pH
est de 8,9 avec une moyenne 7,17. Selon Robert (2006), les valeurs extrêmes du pH pour tous les
établissements des hôpitaux Civils de Lyon étaient comprises entre 5,1 et 10,4 (Tableau 40). Le
même auteur pense que ces fluctuations sont liées aux activités de nettoyage du sol qui utilisent de
grands volumes de produits détergents/désinfectants. Puis, les résultats du pH présentés dans cette
étude ont montré que ces eaux usées ont un pH qui oscille entre 5,50 et 8,90. Ce résultat conforme
avec celui de l'OMS (6,5-8,5) et des résultats obtenus dans plusieurs études. En effet, le pH des EU
de l’hôpital de Sidi Kacem était de 7,27 (Sadik et al., 2012). Le pH de l'hôpital Mohamed V de
Meknès variait de 7,39 à 8,83 (Bouzid et al., 2013). Ensuite, Boillot et al. (2008) ont noté une
variation de pH de 5 à 8,8 (Tableau 40). Un pH moyen plus élevé (pH=8) a été détecté dans les
effluents de l’hôpital d'Al Ghassani (Tahiri et al., 2009).
La teneur de la conductivité électrique est probablement l'un des plus simples et les plus
importants pour le contrôle de la qualité des EU (Sadik et al., 2012). Dans notre étude, les teneurs
de la conductivité moyenne (1520,07 µs/cm) dans les EU sont plus élevés si en comparant avec les
études antérieures, stipulant qu’une conductivité moyenne (1970 µS/cm) a été détectée dans les
effluents de l’hôpital Al Ghassani (Tahiri et al., 2009). Plus encore des valeurs plus élevées de la
conductivité (3140 µs/cm) ont été notées dans l'hôpital de Sidi Kacem (Sadik et al., 2012).
En plus, dans notre étude, la valeur moyenne de la conductivité (1520,07 µs/cm) était
inférieure aux valeurs comprises entre 3000 et 2700 µs/cm (Tableau 41) qui correspondent aux
rejets des normes marocaines (CNS, 1994) et aux eaux usées domestiques obtenues dans d’autres
études (Degremont, 1989).
La salinité suit les mêmes tendances que la conductivité électrique (El Morhit et al., 2012,
Sadik et al., 2012). En effet, la valeur de la salinité dans l'HIS varie entre 0,4 et 0,9 g/l, la moyenne
117
de ce paramètre étant de 0,60 g/l (Tableau 40). Alors que dans d'autres études, des concentrations
plus élevées de salinité moyenne (1,21 g/l) ont été obtenues (Tahiri et al., 2009).
La matière en suspension représente l'ensemble des particules minérales et organiques
contenues dans les EU (Sadik et al., 2012). En effet, dans la présenté étude, la teneur moyenne en
MES (64,90 mg/l) obtenue dépasse la valeur limite des normes marocaines (50 mg/l) pour les rejets
des eaux usées (ME, 2002). Ces résultats sont souvent liés aux matériaux des charges organiques et
minéraux engendrés par les différentes activités de l'hôpital Ibn Sina. Alors que des valeurs plus
élevées de la MES (233,33 mg/l) des eaux usées ont été enregistrées dans l’hôpital provincial de la
ville de Sidi Kacem (Sadik et al., 2012).
Or, la présence de la MES dans les eaux souterraines présente un risque pour la production
d’eau potable, car elles sont porteuses de micro-organismes. Cependant, l’Île-de-France est peu
touchée par ce problème de pollution aux MES (AESN, 2003).
Des concentrations moyenne 3,35 mg/l en PO4 plus faible ont été enregistrées dans notre
étude si en comparant avec celles détectées dans les études antérieures (Emmanuel et al., 2001)
stipulant des teneurs atteignent 8,8 mg/l en PO4 (Tableau 40).
118
En revanche, une concentration moyenne plus faible (181,34 mg/l) a été détectée dans les
eaux usées des abattoirs municipaux de la ville de Kenitra (Belghyti et al., 2009).
Le rapport de la DCO/DBO =2,57 des effluents de notre étude était semblable à celle
rapportée par Tahiri et al. (2009) à l'hôpital Al Ghassani de la ville de Fès stipulant que le rapport
de DCO/DBO dans les effluents de l’hôpital Al Ghassani était de 2,83 (Tableau 40). Ce rapport
détermine la possibilité et l'efficacité de la dégradation que l'on peut attendre d'un traitement
biologique de l’oxydation (Tahiri et al., 2009).
La présence des concentrations élevées des composés organiques dans les effluents
hospitaliers a été soulignée par plusieurs auteurs (Gartiser et al., 1996; Leprat, 1998) et est liée à la
présence d'agents de contraste iodés utilisés pour la radiographie, à certains médicaments et à leurs
métabolites qui peuvent contenir des éléments organohalogénés, l'utilisation de désinfectants et de
solvants chlorés, ainsi que d'autres substances provenant de laboratoires (Kümmerer et al., 1998;
Sprehe et al., 2001; Emmanuel et al., 2005).
119
II.2. Synthèse des PM étudiées
120
Dans notre étude, les teneurs des SF varient entre 1,00 106 et 4,00 106 ufc/100 ml dont la
charge moyenne de la SF de 1,92 106 ufc/100 ml est plus élevée que celle observée par Tahiri et al.
(2009) à l'hôpital Al Ghassani du centre hospitalier universitaire de Hassan II de Fès, mais cette
teneur est inférieur à celle rapportée par Ameziane et al. (2014) dans les effluents hospitaliers de
Mohamed V de Meknès.
En plus, des concentrations moyennes plus faibles des CF dans les eaux usées ont été notées
dans les effluents hospitaliers en Éthiopie en comparaison avec notre résultat (Fekadu et al., 2015).
Concernant la biorésistances des souches bactériennes, des études sur la résistance aux
antibiotiques des bactéries dans les eaux usées, certains hôpitaux ont montré une résistance
génétique (Yang et al., 2009).
FMAT CT CF SF References
Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc (106 ufc/100 ml) 18,50 11,20 7,87 1,91 Présente étude
Limites marocaine standard (LMS) 0 0 0 0 (LMS, 2001)
Limites canadienne standard (LCS) --- 10 ND --- (CECMA, 2009)
121
Tableau 44 : Matrice des corrélations inter élémentaires étudiés dans les EU.
122
3.2.3. Carte factorielle des périodes
- Un groupe qui est considérablement considéré par la période du 16h (juil-16h-2015)
occupant la partie positive de l’axe F1 et dans les valeurs (r2=0,909) correspondent pour chaque
observation au facteur pour lequel le cosinus carré est le plus grand, est caractérisé par les CF et CT
opposé au groupe de la période du 20h (juil-20h-2014) dans le cosinus carré est le plus grand (r2=-
0,900) occupant la partie négative du même axe.
- Un groupe qui est considérablement considéré par la période du 20h (juil-20h-2015)
occupant la partie positive de l’axe F2 et dans les valeurs (r2=0.865) correspondent pour chaque
observation au facteur pour lequel le cosinus carré est le plus grand, est caractérisé par les TAMF
opposé au groupe des périodes du 20h (sept-20h-2014) dans le cosinus carré est le plus grand (r2=-
0,900) occupant la partie négative du même axe.
123
Chapitre III. Impact des ces rejets sur la santé publique et
communautaire de la population de Rabat
Par opposition à beaucoup de molécules mises sur le marché, les substances médicamenteuses
(et leurs métabolites) sont spécifiquement conçues pour avoir des effets biologiques. Elles sont
souvent persistantes et lipophiles, ce qui leur permet de se bioaccumuler et d'entraîner des effets sur
les écosystèmes aquatiques et terrestres (Halling-Sørensen et al., 1998). Une fois ingérées, la
plupart des substances médicamenteuses subissent des modifications biochimiques qui donnent
naissance à des métabolites. Ceux-ci peuvent être plus ou moins actifs et/ou toxiques que le
médicament initial. Un certain nombre de médicaments ne subit toutefois pas de biotransformation
au sein de l’organisme et est excrété sous forme inchangée (Rabiet, 2006 ; Boillot, 2008). Alors que
selon Kummerer et al. (1997), le taux de médicaments non-métabolisé varie avec le patient, le
médicament et le moment de la journée où celui-ci est administré.
Bien évidemment, en plus d’être une opportunité gâchée, le rejet des eaux usées dans
l’écosystème sans aucun traitement a un impact considérable sur la santé humaine et le monde
naturel. En effet, la hausse de la température, l’élévation du niveau des mers, acidification de
l’océan… Aujourd’hui, il n’est plus à démontrer que le changement climatique reste le principal
facteur qui explique l’amplification de phénomènes extrêmes et qu’il faut maintenant trouver des
solutions pour minimiser son impact sur les zones côtières. La « Ceinture bleue » permettra de
mettre en avant des projets d’atténuation et d’adaptation (COP22, 2016).
Une baisse de niveau dans les réservoirs des barrages aurait pour conséquence de nuire à la
qualité des cours d’eau en augmentant les concentrations d’eaux d’égout et des rejets industriels.
L’impact serait également considérable sur la santé puisque le risque d’épidémies en serait
augmenté et la qualité et la quantité de l’eau douce utilisée à des fins domestiques, réduite.
Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat recommande d’instaurer
des mesures d’adaptation qui comprennent la récupération de l’eau, la gestion du débit sortant des
barrages et l’utilisation plus rationnelle de la ressource. Il précise que les changements climatiques
pourraient aggraver les tendances actuelles de l’appauvrissement des ressources. La réduction du
débit des cours d’eau pourrait occasionner une diminution de la production d’hydroélectricité, ce
qui nuirait à la productivité industrielle. Si les changements climatiques s’accentuaient, la gestion
de la pollution, du système sanitaire, de l’élimination des déchets, de l’approvisionnement en eau et
de la santé publique ainsi que l’installation des infrastructures dans les zones urbaines, pourraient
devenir plus difficiles et plus coûteuses.
124
L’oubliée des négociations climatiques depuis toujours, l’eau devrait faire son entrée lors de
la COP22 organisée par le Maroc. Le Royaume, de plus en plus soumis au stress hydrique en raison
de son agriculture et de son urbanisation en croissance rapide, veut devenir le porte-parole de
l´Afrique sur la question de l’eau. Il profitera ainsi de la COP22 pour faire émerger ce sujet, et
notamment la problématique des eaux alternatives issues du dessalement et du retraitement des eaux
usées (COP22, 2016).
125
CONCLUSION
Par cette étude nous répondons aux questionnements de départ et nous atteignons notre
objectif principal qui est d’évaluer le système de gestion des DMP et des eaux usées de l’HIS de
Rabat. Cette étude nous permet de retenir que le système en question présente des points forts (une
vision d’amélioration chez les responsable, un budget important est alloué à la prestation et une
organisation est mise en place), mais aussi des point faibles qui impactent ses résultats en terme de
qualité, de sécurité et de satisfaction à savoir : l’insuffisance et ou le manque de la formation pour
des catégories de personnel, l’insuffisance en actions de sensibilisation et d’information, la faible
coordination et implication des acteurs concernés, le faible suivi et contrôle des activités,
l’insuffisance en matériels, les pratiques et les attitudes non conformes des professionnels soignants
et personnel chargé de la collecte des déchets.
Compte-tenu des éléments présents dans les eaux usées, la réutilisation d’une eau de mauvaise
qualité peut présenter des risques pour la santé et l’environnement, et poser des problèmes d’ordre
technique en bouchant les conduites et les systèmes d’irrigation par exemple. D’un point de vue
sanitaire, la quantité de contaminants qui parvient dans l’environnement se nomme la charge
excrétée. Sa composition dépend de la population à l’origine de la production des eaux usées, et
notamment de la proportion d’individus infectés et des conditions d’hygiène. Elle peut être
considérablement réduite par un traitement adéquat.
La comparaison des résultats des PPC obtenus dans les eaux usées de l’HIS avec les normes
et les études antérieures montre que la qualité de l'effluent est de mauvaise à moyenne.
Le rapport de la DCO/DBO était de 2,57 des effluents de notre étude détermine la possibilité
et l'efficacité de la dégradation que l'on peut attendre d'un traitement biologique de l’oxydation
autrement dit les eaux usées de cet effluent ont un caractère domestique, présente une charge
organique élevée donc un traitement biologique est parfaitement adaptée.
Les concentrations des paramètres microbiologiques (FMAT, CT, CF et SF) ont montré des
variations saisonnières importantes au cours du temps. En effet, les valeurs maximales 26 106
ufc/100 ml ont été enregistrées à 16h et 20h respectivement durant septembre et juillet 2015.
L'analyse bactériologique quantitative de notre étude exprimée par le rapport mensuel de la
moyenne CF/SF était de 4,09. Il permet de conclure que ces eaux sont à l’origine des activités
humaines.
Le profil de résistance aux antibiotiques a montré que parmi les 11 bactéries identifiées, il n’a
que deux espèces tels que : Morganella morganii et Providencia rettgeri qui ont montré des
fréquences significatives de résistance aux antibiotiques. Alors que E. coli et S. aureus ont montré
de faibles fréquences de résistance aux antibiotiques couramment utilisés.
126
Il est important d'insister sur les bronchites que connait le CSH ayant détecté une fréquence
de 26,99% comme une fréquence la plus élevée. Suivi par les dermatoses que connait le CSK
(24,77%). Alors que la comparaison avec le cas témoin, nous avons constaté que le CSH ayant
connu les gastro-entérites avec une fréquence la plus élevée.
Les maladies infectieuses d’origine hydrique sont essentiellement liées aux usages récréatifs
et à la consommation de produits de la mer. Parmi les maladies d’origine hydrique, la pathologie la
plus fréquente est la gastroentérite, même si des cas de méningite-encéphalite ou des dermatoses ont
été renseignés. Ces gastroentérites sont dues à la présence de micro-organismes pathogènes
d’origine fécale, tels que les bactéries Escherichia coli et autres espèces. Ces microorganismes sont
apportés dans le milieu par des sources ponctuelles (rejets traités des stations d’épuration des eaux
usées), ou diffuses (ruissellement et lessivage des sols).
Et enfin, nos propositions d’amélioration visent essentiellement ces dimensions dans la
perspective de corriger les dysfonctionnements constatés et améliorer le fonctionnement du système
existant et une conception qui intègre les facteurs « environnement » et « santé publique » dans une
conception « durable » de la gestion des eaux usées hospitalières.
127
RECOMMANDATIONS
Les effluents générés par l’activité hospitalière peuvent présenter un danger potentiel pour
l’homme et son environnement compte tenu de la nature et de l’importance des substances
spécifiques qu’ils contiennent et en raison de leur évacuation, au même titre que les rejets urbains
classiques, vers le réseau d’assainissement communal sans traitement préalable.
Les recommandations proposées dans cette étude permettront de minimiser les risques
engendrées par ces effluents, à savoir :
Installation d’un système de prétraitement des effluents hospitaliers de l’HIS ;
Traitement des effluents hospitaliers au site de leur production par des fosses septiques ou
par ajout des produits chimiques tel que : Bichromate de potassium ou sulfate d’alumine ;
Développer et généraliser les résultats trouvés ;
Mener d’autres études dans d’autres formations hospitalières à Rabat voir plus loin à
l’échelle du royaume ;
Stocker et récupérer les produits toxiques ou dangereux et établir des contrats d'enlèvement
avec des sociétés spécialisées et agrées ;
Installer des sous-compteurs par service ou bâtiment et suivre régulièrement les
consommations en eau de l'établissement ;
Création au sein de l'établissement d’une cellule nommée "Environnement-Qualité" chargé
de gérer notamment les déchets solides, les déchets liquides, les installations classées à
l'intérieur de l'établissement, la récupération des déchets toxiques et dangereux ;
Développement des textes réglementaires spécifiques à l'hôpital, surtout en matière effluents
liquides.
Développement de la participation communautaire : Elaboration d’une stratégie sur la santé
communautaire et mobilisation de la société civile autour de la santé communautaire.
Exploiter et rentabiliser les déchets dans un créneau d’un marché attirant les investisseurs de
la préservation d’environnement avec des avantages fiscaux et bénéficiant du fond de
l’INDH.
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139
ANNEXES
Question 5: Quelles sont les catégories de déchets médicaux et pharmaceutiques que vous
connaissez ? (Tableau 11) …………………………………………………………………………
140
Question 6: Pensez-vous que la séparation des déchets est utile pour leur gestion ? (Tableau
12)
/__/Oui /__/Non
Question 9: Quelles sont les étapes de la filière d’élimination des déchets ? (Tableau 15)
Question 10. Pour quel type de déchets utilise-t-on des collecteurs de couleur s’agit-il ?
(Tableau 16)
Q10a : Pour quel type de déchets utilise-t-on des collecteurs de couleur jaune ? ……………………
Ne sait pas : /__
Q10b : Pour quel type de déchets utilise-t-on des sacs de couleur rouge ? …………………………
Ne sait pas : /__
Q10c : Pour quel type de déchets utilise-t-on des sacs de couleur noire ? ……………………………
Ne sait pas /__
Question 11 : Citez les virus que vous risquez de contracter à la suite d’une exposition à un
déchet d’activité de soins infecté (Tableau 17)
1- VHB/__
2- VHC /__
3- VIH /__
4- Autre/__ Précisez : …………………………………………………………………………
Question 12 : Encourez un risque pour votre santé en cas d’exposition aux déchets d’activité
de soins infecté ? (Tableau 18)
/__/Oui /__/Non
Question 13. S’il vous arrivait une fois dans votre activité de soins d’être victime d’un
accident d’exposition au sang, ou un liquide biologique quel a été votre premier geste après
cet accident ? (Tableau 19)
1. Nettoyer, désinfecter et protéger d’un pansement la blessure /__/Oui /__/Non
2. Rincer abondamment l’oeil avec de l’eau en cas de projection oculaire /__/Oui /__/Non
3. Aller déclarer en urgence en médecine du travail /__/Oui /__/Non
4. Chercher à connaître le statut sérologique du patient source /__/Oui /__/Non
5. n’a rien fait /__/Oui /__/Non
Question 14. Avez-vous déjà bénéficié d’une formation sur le thème des déchets hospitaliers ?
(Tableau 20)
/__/Oui /__/Non
Question 16: Dans l’hôpital, existe-t-elle une personne désignée responsable de la gestion des
déchets ? (Figure 38)
141
/__/Oui /__/Non Ne sait pas/__
Question 17 : Les moyens utilisés dans l’hôpital pour transporter les déchets médicaux et
pharmaceutiques produits par les services ? (Figure 39)
1. Manuel/__
2. Brouette/__
3. Engins roulants/__
4. Autres /__ à préciser : …………………………………………………………………
Question 18: Sont-ils uniquement réservés au transport des déchets ? (Tableau 21)
/__/Oui /__/Non
Figure 19: L’enlèvement (la collecte) des déchets est –il ? (Figure 40)
Régulier : /__
Anarchique : /__
Question 20: Si régulier, quelles sont les horaires de ramassage des déchets (Tableau 22) :
1-………………………………………………………………………………………………………
2-………………………………………………………………………………………………………
3-………………………………………………………………………………………………………
4-………………………………………………………………………………………………………
Question 21 : Au niveau de votre service (unité), disposez vous d’un local pour le stockage
intermédiaire des déchets ? (Figure 41)
/__/Oui /__/Non
Si oui,
Question 23 : Le personnel chargé de la collecte des déchets utilise des conteneurs à roues qui
reçoivent les sacs de déchets produits dans votre service ? (Figure 43)
/__/Oui /__/Non
Question 24 : Les collecteurs pour objets piquants coupants et tranchants sont-ils disponibles
? (Tableau 23)
/__/Oui /__/Non
Si oui, est ce en quantité suffisante ? /__/Oui /__/Non
Question 25a et b : Les sacs de couleurs différentes sont-ils disponibles dans votre service
(unité) et en quantité suffisante? (Figure 44)
/__/Oui /__/Non
Question 26: Les affiches précisant les différents types de déchets et leur destination (Tableau
24) :
1. N’existent pas /__
2. Existent mais ne sont pas affichées /__
3. Sont affichées/__
142
Question 27 : Le matériel de protection du personnel manipulant les déchets est-il disponible
et en quantité suffisante dans votre service (unité) (Figure 45)?
/__/Oui /__/Non
Question 29 : Généralement êtes vous satisfaits de la gestion des déchets dans votre service et
ou dans l’hôpital? (Tableau 26)
-Dans le service : /__/Oui /__/Non
-Dans l’hôpital : /__/Oui /__/Non
Question 30 : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité quotidienne
pour une meilleure gestion des déchets ? (Tableau 27)
Ressources matérielles insuffisantes/__
Ressources humaines insuffisantes/__
Manque de formation/__
Personnel peu sensibilisé/__
Usagers et patients peu sensibilisés/__
Manque de procédures et protocoles/__
Manque de supervision/__
Autres /__ à précisez : ………………………………………….
Question 31 : Quelles sont les mesures de protection individuelles du personnel contre les
risques liés à la manipulation des déchets MPS et que vous connaissez ? (Tableau 28)
1………………………………………2…………………………………..3…………………………
4………………………………………5………………………………………………………………
143
Annexe 2 : Principales publications réalisées dans le cadre de ce travail
144
145
146
POINTS FORTS
• L’utilisation des eaux usées permet d'évaluer les caractéristiques spécifiques au site.
• 40 échantillons d’eau usée du laboratoire ont été étudiés pendant 2 années consécutives.
• Un questionnaire a été élaboré, renfermant 7 items et totalisant 31 questions.
• Les maladies infectieuses d’origine hydrique sont essentiellement liées aux usages récréatifs.
RESUME GRAPHIQUE
30 CSH CSK CST
25
20
fi (%)
Dermatose
15
10
Eaux usées/plage 0
Maladies
147
HIGHLIGHTS
• Wastewater-based consumption allows to assess site-specific features.
• 40 samples of the wastewater from the laboratory have been studied for 2 consecutive years.
• A questionnaire was developed, containing 7 items and totaling 31 questions.
• Diseases infectious of water origin are essentially linked the uses recreational.
GRAPHICAL ABSTRACT
30 HHC KHC THC
25
20
Dermatosis
fi (%)
15
10
5
Wastewater/beach
0
Diseases
148
Résumé
Spécialité : Santé Publique/Santé Communautaire et Microbiologie
Introduction: D’importantes quantités de déchets médicaux et pharmaceutiques dangereux sont déversées
dans les eaux usées des hôpitaux. Ces substances pourraient impacter négativement la santé publique si elles
ne sont pas traitées correctement. Les autorités de notre Royaume ont pris conscience de la gravité de ce
sujet, et ont par conséquent formulé un certain nombre de lois, de lignes directrices et de normes standard sur
cette question. Alors les principaux risques pour la santé associés à l'utilisation de l'eau dans un
établissement de santé doivent être identifiés et évalués afin de déterminer comment mettre en œuvre et
contrôler ces risques.
Objectif: Contribuer à la protection de la santé communautaire de Rabat-Temara et à l’amélioration de la
qualité du système de gestion des déchets et des eaux usées de l’HIS de Rabat à travers leur évaluation
microbiologique et sanitaire.
Méthodes: Etude mixte qualitative et quantitative menée de 2014 et 2016 au niveau des professionnels de
l’HIS et des médecins de centres de santé de la population de desserte de l’HIS et un questionnaire sur la
gestion des déchets des activités de soins a été distribué aux prestataires de soins. Des entretiens semi-
directifs ont été conduits auprès les médecins des centres de santé de niveau primaire (ESSP) de la
population communautaire résidents dans les zones de rejets des eaux usées de la population communautaire
Temara. De même, cette étude a été focalisée sur l’évaluation du niveau de la pollution bactériologique et
physicochimique contenus dans les eaux usées de l’effluent de l’HIS.
Résultats: L’étude a révélé des points forts et des faiblesses dont la conscience des risques pour la santé
communautaire des déchets hospitaliers pour 100% des répondants. Le seul moyen de protection utilisé par
le personnel soignant est le port de gants (51%). 40% du personnel estime que le tri à la source n’est pas
respecté par le personnel soignant. 94% du personnel n’a pas bénéficié de formation et 76% estime que les
actions de sensibilisation restent insuffisantes. La majorité des services sont dépourvus d’un local de
stockage intermédiaire conforme aux normes. Le rapport de la DCO/DBO était de 2,57 détermine la
possibilité et l'efficacité de la dégradation que l'on peut attendre d'un traitement biologique de l’oxydation.
Alors que le rapport obtenu (CF/SF=4,09) qu’est d’origine humaine dépasse les normes recommandées par
l'OMS et la CNS. Deux gradients ont été constaté un gradient de contamination en MES était d’origine
organique et un gradient de contamination en FMAT était d’origine fécale. Les dermatoses (CSK=24,14%)
et les bronchites (CSH=22,02%) constituent les catégories des maladies les plus fréquentées dans notre étude
causeraient par E. coli et S. aureus qui ont montré de faibles fréquences de résistance aux antibiotiques
couramment utilisés.
Conclusion: Nos propositions d’amélioration visent essentiellement ces dimensions dans la perspective de
corriger les dysfonctionnements constatés et améliorer le fonctionnement du système existant. Enfin, un
certain nombre de suggestions ont été faites afin d’améliorer la gestion des déchets médicaux solides et
liquides dans les hôpitaux.
Mots clés : Déchets, Gestion, Risque, Impact, Qualité, Eaux usées, Santé publique/santé communautaire.
149
Abstract
Introduction:
Large quantities of hazardous medical waste are deposited into hospitals wastewaters and these substances
could negatively impact public health if not handled properly. The authorities of our Kingdom have realized
the seriousness of the problem and have issued a number of laws, guidelines and standard specifications. So
the main health risks associated with water use in a health facility need to be identified and assessed to
determine how to implement and control these risks.
Objective: To contribute to the protection of the community health of the Rabat-Temara and to the
improvement of the quality of the waste and wastewater management system of ISH through their
microbiological and sanitary evaluation.
Methods:
A questionnaire was first designed on the waste management of health care activities in a sample hospital in
Rabat. This questionnaire was then distributed and collected between 2014 and 2016. The present study also
carried out a detailed examination of some documents and then compared them with the publications on the
subject of the WHO. Similarly, this study focused on the assessment of the level of bacteriological and
physicochemical pollution contained in effluent wastewater of the ISH.
Results: Our study presents highlights and lowlights as: 100% of doctors and nursing staff are aware of the
risks that waste can cause to their health. The only means of protection used by nursing staff is the wearing
of gloves (51%). 40% of staff felt that the sorting at source is not respected by the healthcare staff. Almost
94 % of the staff did not receive training and 76 % felt that sensitization activities were insufficient. The
majority of services do not have an intermediate storage room that meets standards.
The COD/BOD ratio was 2.57 determines the possibility and the effectiveness of the degradation that can be
expected from a biological treatment of the oxidation. While the ratio obtained (FC/FS=4.09) that is of
human origin exceeds the standards recommended by the WHO. Two gradients were found to have an SM
contamination gradient of organic origin and a TAMF contamination gradient was fecal in origin.
Bronchitis (HHC=22.02%) and dermatosis (KHC=24.14%) are the most frequent categories of diseases in
our study. They were caused by E. coli and S. aureus, which showed low frequencies of antibiotics
resistance.
Conclusion: Our proposals for improvement essentially target these dimensions with a view to correcting the
dysfunctions observed and improving the functioning of the existing system. Finally, a number of
suggestions were made to improve the management of solid and liquid medical waste in hospitals.
Key words: Waste, Management, Risk, Impact, Quality, Wastewater, public health/community health.
150
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