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Les plantes médicinales : Une pharmacie naturelle qui donne encore

beaucoup d’espoir !

« La graine de haricot, efficace pour les régimes minceurs ! »


En effet, depuis la nuit des temps, les hommes apprécient les vertus apaisantes et antalgiques des plantes.
Aujourd’hui encore, la grande majorité de ceux qui ont recours à la pharmacopée a recours à leurs propriétés
curatives. A travers les siècles, les traditions humaines ont su développer la connaissance et l’utilisation des
plantes médicinales Si certaines pratiques médicinales paraissent étranges et relève de la magie, d’autres au
contraire semblent plus fondées, plus efficaces. Pourtant, tous ont pour objectif de vaincre la souffrance et
d’améliorer la santé des hommes.

Pourquoi le recours aux plantes ?


Malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie offre de
multiples avantages. N'oublions pas que de tout temps, à l'exception de ces cent
dernières années, les hommes n'ont eu que les plantes pour se soigner, qu'il s'agisse de
maladies bénignes, rhume ou toux, ou plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la
malaria. Aujourd'hui, les traitements à base de plantes reviennent au premier plan, car
l'efficacité des médicaments tels que les antibiotiques (considérés comme la solution
quasi universelle aux infections graves) décroît. Les bactéries et les virus se sont peu à
peu adaptés aux médicaments et leur résistent de plus en plus.

La phytothérapie, qui propose des remèdes naturels et bien acceptés par l'organisme, est
souvent associée aux traitements classiques. Elle connaît de nos jours un renouveau
exceptionnel en Occident, spécialement dans le traitement des maladies chroniques,
comme l'asthme ou l'arthrite. De plus, les effets secondaires induits par les
médicaments inquiètent les utilisateurs, qui se tournent vers des soins moins agressifs
pour l'organisme.

Pourquoi faut-il faire confiance aux plantes ?


Utilisées pour en extraire les principes actifs ou servant de modèles à la fabrication de modèles chimique, les
plantes constituent le socle sur lequel repose la pharmacopée moderne. 1200 plantes sont inscrites à la
pharmacopée française et 75% des médicaments chimiques consommés en Occident sont fabriqués à partir
de plantes. C’est les cas du pavot à l’origine de la caféine et de la morphine. L’if, autrefois utilisé pour
fabriquer un poison, a permis la découverte d’un anticancéreux, le taxol. Dans le même ordre d’idées, la
racine de fagara Zanthoxyloides déposée dans du sang a permis à ce dernier de rester rouge très longtemps.
On en déduisit que la plante devait empêcher l’hémolyse des globules rouges. Les principes actifs
responsables de l’action antidrépanocytaire sont des acides dont le principal est l’acide hydroxymethyl-
benzoique et aussi le zanthoxylol. Notons aussi que certains des nouveaux médicaments chimiothérapiques,
parmi les meilleurs, proviennent d’ailleurs de plantes : l’étoposide est tiré de la podophylle pour soigner le
cancer des testicules et le cancer bronchique à petites cellules ; la vinblastine et la vincristine, toutes deux
tirées de la pervenche de Madagascar et servent à traiter la maladie de Hodgkin, la leucémie et
l’hématosarcome. Les plantes occupent donc bien une place de choix dans la médecine d’aujourd’hui !
Toutefois, l’utilisation directe délaissée au profit des médicaments chimiques. La phytothérapie est
aujourd’hui exclue de l’enseignement médical même si elle est officiellement reconnue par l’Académie de
Médecine depuis 1987 et fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques qui attentent son efficacité.

La plante agit grâce à ses principes actifs !


En effet, composés actifs de nombreux médicaments actuels trouvent également leurs racines dans la
phytothérapie. Mais à la grande différence des médicaments allopathiques, la phytothérapie utilise la plante
entière, ce qui est capital pour l'efficacité du traitement.
La plante agit en effet grâce à la multiplicité de ses composants. Ses différents principes actifs peuvent se
potentialiser et/ou agir en synergie: on constate pour de nombreuses plantes que seule l'association de tous
les principes actifs de la plante apporte l'effet global de la plante et qu'il n'est pas possible de retrouver cet
effet dans un seul des principes actifs.
Les médicaments allopathiques basés sur un seul principe actif doivent être pris avec une posologie
beaucoup plus importante qu'en utilisant la plante entière pour retrouver un effet similaire. Ceci n'est
cependant pas anodin car ces fortes doses conduisent aux effets secondaires rencontrés très souvent avec ce
genre de médicaments.
L'association de différentes plantes peut également, par synergie et/ou potentialisation, augmenter encore
l'efficacité d'un traitement.
On voit au travers de tout ceci que la phytothérapie est une science complexe et qu'il est préférable de
consulter un phytothérapeute professionnel afin d'obtenir les meilleures chances de succès.
Enfin, il est important de noter que la phytothérapie ne s'oppose pas aux autres thérapies. Elle peut par
exemple augmenter l'efficacité d'un traitement homéopathique ou atténuer les effets secondaires d'un
antibiotique.

Quelques découvertes
Le haricot, une plante qui préserve la fonction rénale !

La graine de haricot a la forme du rein : il soigne et sauvegarde en réalité la fonction rénale. En


phytothérapie, avant tout, les haricots sont hypocaloriques et adaptés au régime minceur. Ils possèdent des
bêta-carotènes qui seraient extrêmes important à la prévention de certains cancers et maladies cardio-
vasculaires. C’est sa vertu diurétique qui est la plus connue, le haricot étant parfois utilisé en cure pour
soulager les reins. Au delà, il serait également recommander pour soigner les troubles du système nerveux
ainsi que les rhumatismes. Les haricots possèdent également de l’inosite qui a la propriété de fortifier le
cœur. Notons aussi que grande famille des haricots ne contient peu ou pas de cholestérol. Bien plus, en
introduisant au moins trois fois des haricots dans notre diète hebdomadaire, on peut combattre
l'augmentation du taux de cholestérol dans notre organisme. De même à cause de sa haute teneur en fibres,
la famille des haricots permet de réduire le taux de sucre dans l'organisme. Aussi, une portion de 125 ml
d'haricot est recommandée au moins 3 fois par semaine et peut devenir un agréable substitut à une tranche
de pain ou une portion de pomme de terre. En outre, les haricots ont une teneur en potassium élevée, un
élément essentiel pour diminuer la haute pression et les risques cardiaques. Pour finir mentionnons que la
cosse de haricot est traditionnellement utilisée pour favoriser la perte de poids dans le cadre d'un régime
minceur ou pour stabiliser le poids à la fin d'un régime. Elle possède en effet des vertus d'élimination et
ralentit l'assimilation des sucres et des lipides au niveau intestinal par son action absorbante.

Cacahuète (Arachis hypogaea) : l’arachide.

N’ôtez pas la fine pellicule rouge et parcheminée qui recouvre vos cacahuètes, car c’est là où se trouvent les
proantocyanidines oligomètriques, des substances complexes protectrices du cœur. Ces antioxydants
puissants contribuent à prévenir non seulement les crises cardiaques, mais également le cancer et les
accidents vasculaires cérébraux.

Affections hépatobiliaires :

Cochlospermum tinctorium est une plante très estimée par les ethnies du Sahel. Sa fleur est
jaune flamboyante. C’est l’exemple même de la plante qui peut être reliée à la théorie des
signatures de Paracelse. Il est le médicament par excellence des affections hépato-biliaires.
Son utilisation comme anti-ictérique (jaunisse) fait l’unanimité des tradipraticiens. Ce sont ses
racines riches en caroténoïdes, tanins et triterpènes qui confèrent à la plante son activité
hépato-protectrice confirmée par plusieurs recherches. Faire une décoction de 30 grammes de
racines dans un litre d’eau et boire en raison d’un demi-verre 3 fois par jour

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