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I. Concepts/thériciens
. H. Simon distingue les décisions programmables et les décisions non programmables. Ces
dernières sont des décisions qui ne sont pas routinières et répétitives, ce qui est
généralement le cas des décisions stratégiques.
Les décisions individuelles sont prises par un seul décideur qui ne s’appuie que sur ses propres
analyses pour décider. Elles ne permettent donc pas le partage d’idées et la créativité.
Puisqu’elles ne nécessitent pas de coordination entre les participants à la décision (dans la
mesure où il n’y a qu’un seul décideur), les décisions individuelles sont prises dans un délai
plus court que les décisions collectives.
4. Le modèle IMC
. Le modèle IMC élaboré par H. Simon met en évidence trois étapes dans le processus
décisionnel : l’intelligence, la modélisation et le choix.
6. Le numérique
Le numérique facilite la collecte d’informations et permet une prise de décision rapide. Il aide
l’homme dans le processus de décision.
7. Le modèle de la poubelle
Le modèle de la poubelle élaboré par M. Cohen, J. March et J. Olsen montre que les décisions
résultent de la rencontre accidentelle entre des opportunités de choix, des problèmes qui
existent à un moment donné dans l’organisation, des solutions toutes faites et des
participants aux décisions. Cette rencontre est aussi fortuite que celle des détritus dans une
poubelle. Elle conduit donc à ce que les décisions résultent plus du hasard que d’un processus
de décision organisé en plusieurs étapes linéaires distinctes ou de jeux politiques entre des
acteurs aux intérêts multiples et divergents.
Les biais cognitifs conduisent à des erreurs de jugement de la part des décideurs qui ne sont
pas parfaitement rationnels. Il existe différents types de biais cognitifs ; le biais d’excès de
confiance est un biais possible parmi d’autres.
La théorie des organisations analyse le processus de décision et plusieurs modèles ont été
développés. Le modèle IMC de H. Simon décompose ce processus en trois étapes
(l’intelligence, la modélisation et le choix) ; celui-ci peut être itératif puisque le décideur est
doté d’une rationalité limitée et conduire à une solution satisfaisante et non à la solution
optimale. R. Cyert et J. March ont développé une théorie comportementale de la firme et
insisté sur le modèle politique de la décision. L’entreprise étant une coalition d’acteurs aux
intérêts multiples et divergents, le décideur cherche à atténuer les conflits ; la résolution de
ces conflits permet une prise de décision grâce à un processus politique de compromis, de
négociation et d’arbitrage entre les divers intérêts des acteurs . Le modèle de la poubelle de
M. Cohen, J. March et J. Olsen montre que les décisions ont un caractère aléatoire et
accidentel puisqu’elles résultent du hasard dans des organisations qui sont des « anarchies
organisées ».
Conseil méthodologique : il s’agit simplement de repérer dans les texte les décisions prises
par l’entreprise et de les lister.
pour repérer les niveaux de décision, il faut tenir compte de la typologie des décisions qui
conduit à les classer selon leur horizon temporel, leur degré de répétition, le nombre de
décideurs.
II. LA DIVERSITE DES DECISIONS
L’entreprise est un lieu de prise de décision : chaque entreprise oriente en effet son activité
par de multiples décisions, d’inégale importance, afin d’atteindre les objectifs fixés.
Les décisions prises par les dirigeants de l’organisation doivent servir les objectifs et les
stratégies qu’ils ont eux-mêmes définis.
Il est possible de classer les multiples décisions en étudiant leur horizon temporel (court
terme, long terme), leur caractère répétitif ou non, le niveau hiérarchique du décideur, etc.
L’analyse des décisions et des processus décisionnels permet d’identifier les logiques
entrepreneuriales et managériales mises en œuvre dans chaque entreprise.
Igor Ansoff a proposé une classification des décisions en fonction de leur objet
– les décisions stratégiques concernent les relations de l’entreprise avec son environnement
(ex. : décision de produire un nouveau type de voiture à destination des pays émergents...) ;
– les décisions tactiques (ou administratives) sont relatives à la gestion des ressources (ex. :
décision d’acquérir un brevet, d’organiser des formations pour les salariés...) ;
– La cohérence des décisions est également limitée par d’autres facteurs comme
l’émotivité du décideur (Janis), la personnalité même du décideur, son profil
psychologique...
Souvent, les décisions ne reposent pas sur une seule personne. Il est alors intéressant
d’étudier les mécanismes décisionnels au sein de l’organisation, qui s’avèrent souvent
complexes et peu rationnels :
Selon Herbert Simon, toute décision suit un processus plus ou moins complexe dont les
principales étapes sont la perception de la nécessité d’une décision, l’inventaire et l’analyse
des choix possibles, la sélection puis la mise en œuvre et l’évaluation d’une des possibilités
sélectionnées.
– étape 1 : Intelligence:
Il s’agit ici de comprendre en recueillant toutes les informations possibles sur
l’entreprise et son environnement
– étape 2 : Modélisation:
Ici, les informations recueillies vont être traitées – les décideurs vont ensuite
rechercher les solutions envisageables.
– étape 3 : Choix de la meilleure solution compte tenu des contraintes.
– On rajoute généralement une 4°étape pour le contrôle de la mise en œuvre de la
décision et l’exercice éventuel d’actions correctives (feedback).