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Le concept d’antennes imprimées est apparu dans les années 1950, mais il faudra
attendre les années 1970 pour voir apparaître les premières réalisations qui seront
essentiellement réservées à des applications militaires, et les années 1990 pour un véritable
passage au stade industriel.
Deux atouts majeurs vont entraîner un développement très important de ce type
d’antenne : leur faible coût de réalisation, et leur capacité d’intégration. Elles sont aujourd’hui
implantées dans de nombreux dispositifs électroniques et constituent le type d’antenne
privilégié aux fréquences microondes dans les systèmes de communication intégrés modernes.
Patch conducteur
Substrat diélectrique
La forme du patch conducteur peut être variée, mais elle influe sur les modes qui sont
susceptibles de s’exciter dans l’antenne, et donc sur la nature du rayonnement. En pratique, on
trouve essentiellement des rectangles, des disques, et plus rarement des anneaux ou des
triangles.
- alimentation par ligne : une ligne microstrip est reliée au patch et lui amène
l’énergie. Elle a l’inconvénient de générer un rayonnement parasite.
- alimentation par fente : un ligne est disposée au dos du plan de masse, qui
est entaillé d’une fente sous le patch afin que l’énergie amenée par la ligne
soit communiquée à l’antenne.
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L’impédance d’entrée de l’antenne que l’on souhaite la plus proche possible de 50Ω en
partie réelle, et nulle en partie imaginaire, dépend du type d’alimentation.
On sait que pour une alimentation par connecteur, l’impédance varie avec la position
du contact de la sonde avec le patch. Pour une alimentation par fente, c’est la largeur et la
position de la fente qui vont permettre de s’approcher de l’adaptation idéale.
D’une manière générale, il s’agit d’un problème complexe qui doit être traité au cas par
cas par des simulations numériques, et dont la solution est souvent guidée par l’expérience.
Son étude ne sera pas développée dans ce cours élémentaire sur les antennes imprimées.
On retiendra simplement que cette antenne fonctionne sur un mode résonnant, et que
donc son impédance varie rapidement autour de la fréquence de résonance. Il s’ensuit une
faible bande passante en adaptation, de l’ordre de 2% à 5%, qui constitue parfois un handicap
pour l’utilisation de ces antennes, même si des techniques d’élargissement de bande peuvent
être mises en œuvre. On obtient typiquement les courbes de S11 et d’impédance représentées
figure XII-2 et XII-3.
Module de S11
2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.9 4
0
Fréquence en GHz
-5
-10
-15
dB
-20
Figure XII-2 : Module du coefficient de réflexion en fonction de la fréquence pour une antenne
imprimée
Impédance d'entrée Ze
200
150
100
50
Fréquence en GHz
0
2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.9 4
Ohm
-50
Il existe une analogie de fonctionnement entre les antennes imprimées et les antennes
filaires : les distributions de courants qui génèrent le champ rayonné sont imposées par des
modes résonnants. Dans le cas des antennes filaires, il s’agit de modes stationnaires à une
dimension, dans le cas des antennes imprimées, il s’agit de modes stationnaires à trois
dimensions.
Dans le modèle de la cavité, on identifie l’antenne imprimée à une cavité résonnante
dans laquelle on est capable de mettre en évidence les modes qui peuvent s’installer. Chaque
mode conduit à une distribution de courant sur le patch, et le diagramme de rayonnement peut
être calculé en faisant rayonner ces courants.
La nature des modes dépend de la forme du patch. Nous allons développer un modèle
pour un patch rectangulaire, mais l’étude analytique peut être menée pour des patchs ayant la
forme d’un disque ou d’un anneau, voire des formes plus exotiques
Un patch rectangulaire sera assimilé à une cavité ayant deux murs électrique parfaits
(qui correspondent aux surfaces parfaitement conductrices), et quatre murs magnétiques
parfaits (Figure XII-4) :
Figure XII-4 : Représentation des murs électriques et magnétiques dans le modèle de la cavité
Afin de permettre une mise en équation des modes stationnaires, la cavité est placée
dans un repère (O,x,y,z) et présente les dimensions suivantes : a suivant l’axe des x, b suivant
l’axe des y, h suivant l’axe des z (Figure XII-5).
Les hypothèses qui vont être utilisées pour déterminer les modes qui s’installent dans
cette cavité sont les suivantes :
Z Y
O X
a
Figure XII-5 : Représentation de la cavité dans un repère (O,x,y,z)
De l’équation de MAXWELL :
r r r
∇ΛE = −jωB (XII-2)
∂ 0 − jω B x
∂x
∂ 0 − jω B y
∂y Λ = (XII-3)
∂ E z − jω B
z
∂z
soit encore :
r ∂E r ∂E z r r r
B = − 1 z Ux − U y = Bx U x + By U y (XII-4)
jω ∂y ∂x
On note qu’il n’existe pas de composante de champ magnétique suivant Oz, et donc
que les lignes de champ magnétiques sont parallèles au plan z = 0.
L’équation de propagation :
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r r r
∇ 2E + k 2E = 0 (XII-5)
∂ 2E z(x, y) ∂ 2E Z(x, y)
+ + k 2E z(x, y) = 0 (XII-6)
∂x 2 ∂y2
∂ 2f(x)
+ k 2x f(x) = 0 (XII-9)
∂x 2
∂ 2g(y)
+ k 2yg(y) = 0 (XII-10)
∂y2
Les conditions aux limites sur les surfaces parfaitement conductrices ont déjà été
utilisées pour préciser la direction du champ électrique dans la cavité.
Les conditions aux limites sur les murs magnétiques parfaits imposent un champ
magnétique tangentiel nul sur ces parois, soit :
Bx = 0 en y = 0 et y = b (XII-14)
By = 0 en x = 0 et x = a (XII-15)
∂E z(x, y)
Bx = 0 =0 (XII-16)
∂y
En y = 0 ⇒ D=0 (XII-18)
∂E z(x, y)
By = 0 =0 (XII-20)
∂x
En x = 0 ⇒ B=0 (XII-22)
(
E z(x, y) = A cos mπ x cos nπ y
a b
) ( ) (XII-24)
jωb a
(
Bx (x, y) = A nπ cos mπ x sin nπ y
b
) ( ) (XII-25)
jω a a
(
By(x, y) = −A mπ sin mπ x cos nπ y
b
) ( ) (XII-26)
Les entiers m et n indiquent l’ordre des modes qui s’excitent suivant les directions x et
y. Le mode suivant la direction z a été identifié comme correspondant à un entier p = 0, car
tous les champs sont constants suivant cette direction pour des raisons évoquées supra.
( ) + (nbπ )
k 2 = mπ
a
2 2
(XII-27)
D’où on déduit :
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f = 1
2π εµ
(maπ ) + (nbπ )
2 2
(XII-29)
En pratique, le mode le plus utilisé est le mode (m, n, p) = (1, 0, 0) ou (m, n, p) = (0, 1,
0). On notera que l’entier p qui est associé à la direction Oz est toujours pris égal à 0 car
suivant cette dimension, les composantes de champ électromagnétique sont constantes à
l’intérieur de la cavité.
Quel que soit le mode utilisé, il est utile de représenter l’allure des champs électriques
et magnétiques, ainsi que l’allure du courant sur le patch. Nous proposons de donner une
représentation de ces éléments dans le cas du mode fondamental (1, 0, 0). En remplaçant les
valeurs de m = 1 et n = 0 dans l’expression des champs XII-24, XII-25, XII-26, et en
choisissant arbitrairement la constante A = 1, on obtient :
( )
E z(x, y) = cos π x
a
(XII-30)
Bx (x, y) = 0 (XII-31)
By(x, y) = j π sin π x
ωa a
( ) (XII-32)
Sur ce mode, les champs ne dépendent pas de y et sont donc constants suivant cette
direction.
La quadrature temporelle (j )entre les champs électriques et magnétiques traduit les
échanges d’énergie sous les formes électriques et magnétiques dans la cavité : en une abscisse
x donnée, lorsque le module du champ électrique est maximum, le champ magnétique est nul,
et réciproquement.
Les figures suivantes donnent une représentation des champs et courants sur le mode
fondamental.
Z Y
O X
a/2 a
Figure XII-6 : Représentation du champ électrique dans la cavité sur le mode TM1,0,0.
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Z Y
O X
a/2 a
Figure XII-7 : Représentation du champ magnétique dans la cavité sur le mode TM1,0,0.
Cette figure doit être interprétée en rappelant que la longueur de la flèche représente
l’amplitude du champ magnétique, et que ce champ n’a pas de variation en z, ni de variation
en y : en d’autres termes, pour une abscisse x donnée, il est identique pour chaque cote y
lorsque l’on se déplace suivant un axe parallèle à Oy à l’intérieur de la cavité.
r r r r r
J = nΛ H = U z Λ B (XII-33)
µ
soit donc :
r
J (x, y) =
jωµa
( )
a
r
π sin π x U
x (XII-34)
Z Y
O X
a/2 a
Figure XII-8 : Représentation des courants sur le patch sur le mode TM1,0,0.
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L’orientation de ces courants qui sont tous parallèles est une caractéristique importante,
car elle permet de définir deux plans de coupe dans lesquels la polarisation de l’onde rayonnée
est parfaitement déterminée : le plan (E) qui contient le vecteur champ électrique et qui
correspond au plan y = 0 ; et le plan (H) qui contient le champ magnétique et qui correspond
au plan x = 0.
De la connaissance du mode qui est installé dans la cavité, on déduit la répartition des
courants sur la patch. Cette répartition n’est pas rigoureusement celle qui peut être mesurée
dans la réalité, ou évaluée par des méthodes numériques à formulations rigoureuses, car il y a
des perturbations des champs qui apparaissent au niveau de l’alimentation du patch, que ce soit
par coaxial, par ligne , ou par fente. Mais le caractère résonnant est suffisamment fort pour que
la forme des courants imposés par le mode constitue une bonne approximation de la réalité, et
donne une allure correcte du champ rayonné.
Il conviendrait d’être plus prudent si on s’intéressait à des niveaux de polarisation
croisée relativement bas, dans lesquels des perturbations mêmes mineures de la répartition des
champs pourraient jouer un rôle significatif.
Si ces courants rayonnent dans l’espace libre, on peut obtenir le champ rayonné par
application de l’intégrale de rayonnement. Le plan de masse sera pris en compte en appliquant
le théorème des images.
Dans un premier temps, nous calculons le champ lointain rayonné en espace libre au
point P repéré par ses coordonnées polaire (r, θ, φ) (Figure XII-9)
{( ) }
r jk r r r r
E(P) = η.ψ(R)∫∫ J (x, y)ΛU ΛU .e jk.OM.ds (XII-36)
4π S
- k² = ω²ε0µ0= ω² / c²
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- ψ(R) = e-jkR / R
r
- U est un vecteur unitaire dans la direction de propagation.
r r
- =kU est le vecteur d’onde.
k
P (R,θ,φ)
Z Y
R
M(x,y,z)
r
JM
b
h
θ
r
U φ
O X
a
Figure XII-9 : Représentation du référentiel et des coordonnées pour le calcul du
champ lointain rayonné par les courants.
sin θ cos φ
(Ur ΛUr )ΛUr = cos θ cos φ Λ 100 Λ 100 = − cos 0θ cos φ
x (XII-38)
− sin φ sin φ
r k sin θ cos φ x
k.OM = k sin θ sin φ . y = k( x sin θ cos φ + y sin θ sin φ + h cos θ ) (XII-39)
k cos θ h
r
( ) ( r r
E(P) = Ce jkh cos θ∫ e jky sin θ sin φdy∫ sin π x e jkx sin θ cos φdx − cos θ cos φUθ + sin φUφ
0
b
0
a
a
)
(XII-40)
y=b
= e −1
b jVy jVb
b
∫0
e jVydy = b pour V = 0 (XII-44)
π
a
π ( )
∫0 e sin a x dx = π 2 a 2 e + 1 ( )
()
jWx jWa
(XII-45)
−W
a
pour W différent de k = π / a.
∫0
a
( )
e jWx sin π x dx = j a
a 2
pour W = k = π / a. (XII-46)
D’où l’écriture globale du champ rayonné en espace libre par les courants présents sur
le patch :
(
π e jWa + 1 )
( )
r r r
E(P) = Ce jkh cos θ e
jVb
− 1 a − cos θ cos φUθ + sin φUφ
()
(XII-47)
π − W2
2
jV
a
Cette écriture peut encore se simplifier, en rappelant que k = 2π / λ, et que sur le mode
fondamental, et pour un diélectrique tel que ε = 1, la dimension de l’antenne a est égale à λ /2.
On en déduit que dans ce cas particulier, k = π / a.
k(e jWa + 1)
( )
r r r
E(P)image = −Ce− jkh cos θ e − 1 2
jVb
− cos θ cos φUθ + sin φUφ (XII-48)
jV k −W 2
En sommant (XII-47) et (XII-48), on obtient le champ total rayonné par l’antenne sur
son plan de masse :
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(XII-49)
r
E(P)PlanE = C sin(kh cos θ)
(
e jka sin θ + 1 )( r
cos θUθ ) (XII-50)
(cos θ ) 2
La condition qui exprime le fait que la hauteur du patch est très inférieure à la longueur
d’onde permet d’introduire une ultime simplification :
soit, en faisant absorber à la constante C tous les termes qui ne dépendent pas de θ, et
en rappelant que k = π /a :
( )
jπ sin θ
( )
r r r
E(P)PlanE = C e jka sin θ + 1 Uθ = C' e 2 cos π sin θ Uθ (XII-52)
2
(
E(θ) = cos π sin θ
2
) (XII-53)
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1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
degrés
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
EdB(θ) = 10 * LOG cos π sin θ
2
2
( ) (XII-54)
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
degrés
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
dB
-80
( )
r jkb sin θ r
E(P)PlanH = C sin(kh cos θ) e −1 U (XII-55)
sin θ φ
La condition qui exprime le fait que la hauteur du patch est très inférieure à la longueur
d’onde (XII-51) permet d’introduire une ultime simplification :
( )
r jkb sin θ r
E(P)PlanH = C' cos θ e 2 sin kb sin θ Uφ (XII-56)
sin θ 2
sin θ
(
E(θ) = cos θ sin π b sin θ
2a
) (XII-57)
E(θ) = cos θ
(
sin π sin θ b
2 a
) (XII-57) bis
π sin θ b
2 a
(XII-58)
π sin θ b
2 a
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-5 Téta
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
-45
dB
-50
diélectrique
Plan de masse
La surface de HUYGENS est constituée par un plan théoriquement infini, situé juste
au-dessus du patch et du diélectrique.
Les courants électriques et magnétiques équivalents sont définis à partir des champs
présents sur la surface de HUYGENS par les relations :
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r r r r r r
J E = nΛ H JM = −nΛE (XII-59)
Sur le patch, le champ électrique tangentiel étant nul, il n’existe que des courants
électriques équivalents.
Etape 3 : On remplit la région ou le champ est nul par un conducteur électrique parfait
Conducteur Parfait
Puisque le champ électromagnétique est nul dans le demi espace inférieur, on peut, à
condition de prendre ne compte les modifications que cela implique, remplir cet espace par un
matériau parfaitement conducteur.
Etape 5 : Simplification
Les courants magnétiques équivalents n’ont une valeur significative qu’au voisinage
immédiat du patch : on montre que leur décroissance est exponentielle au fur et à mesure que
l’on s’éloigne du bord. On peut donc considérer avec une bonne approximation que le champ
rayonné par l’antenne peut être déduit des courants magnétiques localisés autour du patch :
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Z
M N
h Im
X
P O
Figure XII-13 : coupe dans un plan xOz
On peut représenter une ligne de densité courant magnétique qui entoure le patch
(Figure XII-14)
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Z
Y
r
JM
D C
A B X
a
- Sur la portion AB :
r
JM ( )
= E0. cos πx .U x
a
r
(XII-64)
r r
- Sur la portion BC : J M = − E 0 .U y (XII-65)
-
r
Sur la portion DC : JM ( )
= −E0. cos πx .U x
a
r
(XII-66)
r r
- Sur la portion AD : JM = −E 0.U y (XII-67)
{ } { }
r jk r r r r r r r r
E( P ) = ηψ( r ) ∫ J M ΛU .e jk.OM dl = C ∫ J M ΛU .e jk.OM dl (XII-68)
4π l l
( )
r y=b r r r r
E AD(P) = −E 0C∫ U yΛU e j(k.OM )dy (XII-71)
y=0
( )
r y=b r r
E AD(P) = −E 0C∫ e jVydy cos φU θ − cos θ sin φU φ (XII-72)
y=0
( )
r r r
E AD(P) = −E 0C e − 1 cos φU θ − cos θ sin φU φ
jVb
(XII-73)
jV
jVb sin Vb
( )
r r r
E AD(P) = −bE 0Ce 2 2 cos φU − cos θ sin φU (XII-74)
θ φ
Vb
2
Par rapport au cas précédent, les courants sont de même sens. Puisque le point
M se déplace sur la droite x = a, on a :
r r
e jk.OM = e j(Wa + Vy ) (XII-75)
et donc :
jVb sin Vb
( )
r r r
E BC(P) = −bE 0Ce e
jWa 2 2 cos φU − cos θ sin φU (XII-76)
θ φ
Vb
2
jVb sin Vb
( ) ( )
r r r
E AD, BC(P) = −bE 0C 1 + e e 2
jWa 2 cos φU − cos θ sin φU (XII-77)
θ φ
Vb
2
sin Vb
( ) ( )( )
r j(Wa + Vb) r r
E AD, BC(P) = −2bE 0Ce 2
cos Wa 2 cos φU − cos θ sin φU
θ φ
2 Vb
2
(XII-78)
Sur la portion AB, le courant est donné par l’expression (XII-64). D’après l’intégrale
de rayonnement généralisée au courant magnétique (XII-68), le champ lointain s’obtient en
calculant :
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r
( )(
r r r r
)
E AB(P) = C∫ E0 cos πx U x ΛU e j( k.OM )dx
x =a
x =0 a
(XII-79)
cos Wa
( )
r jWa r r
E AB(P) = −CE 0 jWe 2
2 sin φU θ + cos θ cos φU φ
()
2
(XII-81)
W2 − π
a
Il se déduit du champ lointain rayonné par la portion AB, en notant que le sens des
courants est inversé, et que l’intégrale se calcule sur un portion de droite telle que y = b :
cos Wa
( )
r jWa r r
E DC(P) = CE0e jWe 2 φ + θ φ
()
jVb 2
sin U θ cos cos U φ (XII-82)
W2 − π
2
cos Wa
( ) ( )
r jWa r r
E AB, DC(P) = CE 0 e − 1 jWe 2 φ + θ φ
()
jVb 2
sin U θ cos cos U φ (XII-83)
W2 − π
2
cos Wa
( )
r j(Wa + Vb) r r
E AB, DC(P) = −2CE 0 sin Vb 2 φ + θ φ
()
2
We sin U θ cos cos U φ
W2 − π
2
2
a
(XII-84)
Enfin, le champ total rayonné s’obtient en sommant toutes les contributions, soit les
relations (XII-78) et (XII-84). En omettant les termes constants qui sont normalisés dans le
diagramme de rayonnement, on obtient :
( ) ( ) ( ) ( )
sin Vb cos Wa
r Wa Vb r
E(P) = b cos 2 cos φ + W sin 2
2 sin φ U θ
()
(XII-85)
2 Vb 2
W −
2 π
2 a
( ) ( ) ( ) ( )
sin Vb cos Wa
Wa Vb r
+ − b cos 2 sin φ + W sin 2
2 cos φ cos θU φ
2 Vb
2
2
()
W2 − π
a
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On peut alors donner une représentation des diagrammes de rayonnement dans les deux
plans principaux.
Le plan θ = π / 2 qui correspond au plan de masse de l’antenne imprimée porte une
r
polarisation uniquement dirigée suivant Uθ , polarisation qui vérifie les conditions aux limites
sur un plan parfaitement conducteur.
( ) (
E(θ) = cos Wa = cos ka sin θ
2 2
) (XII-87)
Puisque nous sommes sur le mode fondamental, on déduit des relations (XI-27..29)
que k dépend de la dimension de l’antenne a par la relation :
k = π (XII-88)
a εr
E(θ) = cos π sin θ (XII-89)
2 ε
r
EdB(θ) = 20 * Log cos π sin θ (XII-90)
2 εr
On note en premier lieu que l’on retrouve le diagramme de rayonnement obtenu par la
méthode précédente aux relation (XII-53) et (XII-54), qui n’était valide que pour εr = 1 : ce
résultat montre la cohérence des deux méthodes exposées qui semblent en apparence très
différentes.
-2 εr = 10
-4 εr =4
-6
-8 εr =2
-10
-12
-14
-16
-18
dB
εr =1
-20
Figure XII-15 : Evolution des diagrammes de rayonnement du plan E sur le mode fondamental
lorsque εr varie
r
E(P) = −b
sin Vb ( ) r
2 cos θU (XII-91)
φ
Vb
2
E(θ) =
sin Vb
2
( )
cos θ =
sin kb sin θ
2
(
cos θ
) (XII-92)
Vb kb sin θ
2 2
k = π (XII-93)
a εr
sin π sin θ b
2 ε a
E(θ) = r cos θ (XII-94)
π sin θ b
2 εr a
sin π sin θ b
2 ε a
EdB(θ) = 20 * Log cos θ
r
(XII-95)
π sin θ b
2 εr a
-5
b/a=1
-10
b/a=2
-15
-20
-25
-30
b/a=4
-35
-40
-45
dB
-50
-30
-40
-50
b/a=4
-60
-70
-80
-90
dB
-100