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Chapitre IV
ÉNERGÉTIQUE DU POINT MATÉRIEL
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OBJECTIFS DU CHAPITRE IV:
1) Acquérir le concept d’énergie
2) Connaître les formes d'énergie
3) Acquérir le concept d’énergie cinétique
4) Calculer l'énergie cinétique
5) Acquérir le concept d’énergie potentielle
6) Calculer l'énergie potentielle
7) Acquérir le concept d’énergie mécanique
8) Calculer l'énergie mécanique

PLAN DU CHAPITRE IV:

I. INTERACTION ENTRE SYSTÈMES PHYSIQUE

A. TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE
1. Champ de force créé par un système physique
2. Travail d’une force appliquée à un point matériel
3. Puissance d’une force appliquée à un point matériel
B. NOTION D’ÉNERGIE
1. Énergie d’un système physique
2. Échange d’énergie entre systèmes physiques
C. FORMES D’ÉNERGIE

II. ÉNERGIE CINÉTIQUE DU POINT MATÉRIEL

A. ÉNERGIE ASSOCIÉE À LA VITESSE DU POINT MATÉRIEL
1. Définition de l’énergie cinétique
2. Propriété de l’énergie cinétique
B. MOUVEMENT ET ÉNERGIE CINÉTIQUE
1. Variation de l’énergie cinétique
2. Théorème de l’énergie cinétique

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Chapitre IV
ÉNERGÉTIQUE DU POINT MATÉRIEL
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III. ÉNERGIE POTENTIELLE DU POINT MATÉRIEL
A. ÉNERGIE ASSOCIÉE À LA POSITION DU POINT MATÉRIEL
1. Définition de l’énergie potentielle
2. Propriétés de l’énergie potentielle
B. MOUVEMENT ET ÉNERGIE POTENTIELLE

IV. ÉNERGIE MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL

A. TRAVAIL DES FORCES NON CONSERVATIVES
1. Définition de l’énergie mécanique
2. Variation de l’énergie mécanique
3. Théorème de l’énergie mécanique
B. CHANGEMENT D’ÉTAT MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL

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MATHEMATIQUES UTILES :
 Espaces vectoriel et Espace vectoriel euclidien
 Espace affine et Espace métrique
 Calculs vectoriels

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BIBLIOGRAPHIE :
1. J.-L. QUEYREL et J. MESPLEDE, Mécanique 1ère année – n°1 (MP SU, PT SI, PC SI), Précis de
Physique, Éditions Bréal 1995

2. J.-L. QUEYREL et J. MESPLEDE, Mécanique 1ère année – n°2 (Complément PC SI), Précis de
Physique, Éditions Bréal 1995

3. L. LANDAU et E. LIFCHITZ, Mécanique, Éditions Mir, 1969

4. J.-P. PÉREZ, Mécanique, fondements et applications, 5ème édition, Masson, 1997

5. V. SMIRNOV, Cours de mathématiques supérieures, tomes 1 et 2, Éditions Mir, 1979

6. H. CABANNES, Cours de mécanique générale, Éditions Dunod, 1966

7. H. CABANNES, Problèmes de mécanique générale, Éditions Dunod, 1966

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Chapitre IV
ÉNERGÉTIQUE DU POINT MATÉRIEL
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I. INTERACTION ENTRE SYSTÈMES PHYSIQUE

A. TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE

1. Champ de force créé par un système physique

La force est une grandeur vectorielle qui est intrinsèque aux phénomènes mécaniques observés dans
un système physique ; on postule qu’elle est invariante dans tout changement de référentiel.

Dans le système international d’unités (Mètre, Kilogramme, Seconde, Ampère), l’unité de force est le
newton (N).

L’interaction entre deux systèmes physiques se manifeste à travers l’action d’un ensemble de forces
que chaque système exerce l’un sur l’autre.

Pour caractériser les interactions entre systèmes physiques, on convient de représenter l’action
mécanique d’un système physique, sur l’ensemble des points de l’univers, par un champ de force 𝑓⃗ qui
définit une force 𝐹⃗ en tout point 𝐴 de l’espace et à chaque instant 𝑡 :

𝐹⃗ = 𝑓⃗(𝐴, 𝑡)

La fonction vectorielle 𝑓⃗ décrit la variation de la force 𝐹⃗ en fonction de la position 𝐴 et de l’instant 𝑡;

le champ de force est donc un ensemble de forces. Ainsi, l’action d’un système physique sur un point
matériel se traduit par l’action du champ de force sur ce point matériel.

2. Travail d’une force appliquée à un point matériel

Dans un référentiel ℛ = (𝑂, 𝑒⃗⃗⃗⃗,

1 𝑒⃗⃗⃗⃗,
2 𝑒⃗⃗⃗⃗), ⃗
3 considérons une force 𝐹 qui s’exerce sur un point matériel dont
le vecteur-position instantané est 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗; la circulation de la force 𝐹⃗ , le long de la trajectoire du point
matériel, définit une grandeur scalaire 𝑊, appelée travail de la force 𝐹⃗ . La variation élémentaire 𝛿𝑊
du travail est :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛿𝑊 = 𝐹⃗ . 𝑑𝑂𝐴
Quand le point matériel passe de la position initiale 𝐴1 à la position finale 𝐴2 , le travail 𝑊1→2 réalisé
par la force 𝐹⃗ s’écrit :
𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊1→2 = ∫ 𝐹⃗ . 𝑑𝑂𝐴
𝐴1

On dit que le travail 𝑊1→2 est moteur lorsqu’il est positif et résistant lorsqu’il est négatif.

Le travail d’une force est nul lorsqu’en tout point du chemin suivi, la force est perpendiculaire au
déplacement.

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Le travail d’une force dépend du référentiel dans lequel il a été évalué ; il est donc important de
préciser le référentiel surtout si plusieurs systèmes et plusieurs forces sont à considérer.

Dans certains processus d’interaction dépendant du temps, il est utile d’évaluer le travail effectué par
unité de temps, en utilisant la notion de puissance.

3. Puissance d’une force appliquée à un point matériel

D’après la définition de la vitesse 𝑣⃗ du point matériel on peut écrire sous une autre forme le travail
élémentaire d’une force 𝐹⃗ qui s’exerce sur un point matériel 𝐴 :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐹⃗ . 𝑣⃗𝑑𝑡 = 𝑃𝑑𝑡

𝛿𝑊 = 𝐹⃗ . 𝑑𝑂𝐴

La grandeur scalaire 𝑃 = 𝐹⃗ . 𝑣⃗ est la puissance de la force 𝐹⃗ qui s’exerce sur le point matériel 𝐴 ; comme
la vitesse et le travail, la puissance dépend du référentiel.

La puissance indique le travail réalisé par unité de temps ; elle est nulle lorsque le déplacement est
normal à la direction de la force ; la puissance est motrice lorsque 𝑃 > 0 et la puissance est résistante
quand 𝑃 < 0.

Le travail d’une force modifie l’état mécanique d’un système physique mais elle ne permet pas de
déterminer complétement l’état mécanique du système physique ; la notion d’énergie permet de
caractériser complètement l’état mécanique d’un système physique.

B. NOTION D’ÉNERGIE

1. Énergie d’un système physique

Considérons un système physique isolé et constitué par un ensemble de points matériels. Les travaux
des différentes forces, correspondant aux interactions mutuelles entre les différents points matériels,
sont accumulés par le système ; on convient d’appeler énergie totale ou énergie interne, l’ensemble
des travaux des forces internes au système physique.

Dans un référentiel galiléen, l’énergie totale d’un système physique est une grandeur fondamentale
associée à l’uniformité du temps ; l’énergie totale d’un système physique se conserve lorsque le
système est isolé.

2. Échange d’énergie entre systèmes physiques

Le travail d’une force externe, due à un autre système physique, qui s’exerce sur un point matériel d’un
système physique, a pour effet d’augmenter ou de diminuer l’énergie totale du système physique.
Cependant d’autres processus physiques permettent de modifier l’énergie totale ou l’énergie interne

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d’un système physique ; le transport de particules d’un système à un autre ou la déformation,
modifient l’énergie interne d’un système physique.

Les interactions s’interprètent comme des échanges d’énergie entre systèmes physiques ; si un
système perd de l’énergie, c’est au profit d’un autre système physique.

Lorsque l’interaction entre deux systèmes physiques les amène à s’associer pour former un autre
système stable, on parle de systèmes liés ; les liaisons entre systèmes peuvent être naturelles, comme
c’est le cas dans les liaisons chimiques, ou créées par construction mécanique. Les systèmes sont dits
libres, quand ils gardent chacun leur individualité au cours des interactions.

Dans le système international d’unités (Mètre, Kilogramme, Seconde, Ampère), l’unité d’énergie ou de
travail est le joule (J) ; en fonction des échelles de longueurs, on peut adopter des unités correspondant
à des multiples ou à des sous-multiples du joule.

Selon les processus physiques associés à l’énergie, on convient de distinguer plusieurs formes de de
l’énergie d’un système physique.

C. FORMES D’ÉNERGIE

À l’échelle macroscopique, l’énergie d’un système physique peut se présenter sous différentes formes,
selon les phénomènes physiques mis en jeu.

Voici quelques exemples de formes d’énergie :

 Énergie chimique ; énergie liée aux réactions chimiques

 Énergie nucléaire ; énergie liée aux réactions nucléaires
 Énergie solaire ; énergie associée aux rayonnements solaires
 Énergie thermique ; énergie associée à la température d’un corps matériel
 Énergie hydraulique ; énergie potentielle de pesanteur de l’eau d’un barrage
 Énergie éolienne ; énergie liée aux vents (mouvements de l’air)

À l’échelle microscopique, l’énergie d’une particule élémentaire correspond à son énergie mécanique ;
c’est une forme d’énergie qui permet de définir l’état mécanique d’un point matériel lorsqu’il interagit
avec un autre système physique. L’énergie mécanique est la somme de deux types d’énergie
fondamentale : l’énergie cinétique et l’énergie potentielle.

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II. ÉNERGIE CINÉTIQUE DU POINT MATÉRIEL

A. ÉNERGIE ASSOCIÉE À LA VITESSE DU POINT MATÉRIEL

1. Définition de l’énergie cinétique

Dans un référentiel galiléen ℛ = (𝑂, 𝑒⃗⃗⃗⃗,

1 𝑒⃗⃗⃗⃗,
2 𝑒 ⃗⃗⃗⃗), ⃗
3 considérons une force 𝐹 qui s’exerce sur un point
matériel dont la quantité de mouvement est 𝑝⃗ = 𝑚𝑣⃗. En appliquant la relation fondamentale de la
dynamique, on peut écrire que :

𝑑𝑝⃗
( ) = 𝐹⃗
𝑑𝑡 ℛ

La puissance de la force peut alors s’écrire :

𝑑𝑣⃗ 𝑑 1
𝑃 = 𝐹⃗ . 𝑣⃗ = 𝑚 ∙ 𝑣⃗ = ( 𝑚𝑣⃗ 2 + 𝐶)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
1
La quantité 2 𝑚𝑣⃗ 2 + 𝐶, dans laquelle 𝐶 est une constante arbitraire, a la dimension d’une énergie ;
elle ne dépend que de la vitesse du point matériel. On convient de considérer la constante nulle et
on appelle énergie cinétique du point matériel, la grandeur scalaire ℰ𝑐 définie par :
1
ℰ𝑐 = 𝑚𝑣⃗ 2
2
On peut remarquer que l’action d’une puissance motrice augmente l’énergie cinétique tandis que
l’action d’une puissance résistante diminue l’énergie cinétique ; l’énergie cinétique est l’énergie
qu’acquiert le point matériel du fait de son mouvement.

2. Propriétés de l’énergie cinétique

D’après la définition de l’énergie cinétique, on peut identifier les propriétés suivantes :

 L’énergie cinétique est une grandeur scalaire définie positive ; dans un référentiel, l’énergie
cinétique du point matériel, est nulle si le point matériel est immobile dans le référentiel.
 Pour un système physique formé de plusieurs points matériels, l’énergie cinétique totale est
la somme des énergies cinétiques, évaluées dans le même référentiel, des différents points
matériels
 L’énergie cinétique ne dépend que du carré de la norme de la vitesse du point matériel ; le
changement de la direction ou du sens de la vitesse ne modifient pas l’énergie cinétique
 L’énergie cinétique est l’énergie que possède le point matériel du fait de sa vitesse

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B. MOUVEMENT ET ÉNERGIE CINÉTIQUE

1. Variation de l’énergie cinétique

La variation de l’énergie cinétique d’un point matériel est égale au travail de la résultante des forces
appliquées au point matériel :

𝑑ℰ𝑐/ℛ = 𝛿𝑊

La variation de l’énergie cinétique entraine une modification de l’état de mouvement du point

matériel.

Lorsque le point matériel est isolé, son énergie cinétique est constante ; si le point matériel subit
l’action d’un ou plusieurs systèmes physiques, il convient de considérer comme étant un seul système,
l’ensemble formé par les systèmes agissant et le point matériel.

2. Théorème de l’énergie cinétique

Le théorème de l’énergie cinétique est une conséquence de la variation de l’énergie cinétique ; on

peut l’énoncer de la manière suivante :

La dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique d’un point matériel est égale à la puissance de
toutes les forces appliquées

Ou

La variation de l’énergie cinétique d’un point matériel est égale au travail de la résultante de toutes
les forces appliquées.

Un travail moteur contribue à augmenter l’énergie cinétique du point matériel ; un travail résistant
contribue à diminuer son énergie cinétique. Il existe des forces particulières dont le travail, sur un point
matériel, ne dépend que de la position initiale et de la position finale du point matériel ; ce sont des
forces qui dérivent d’une énergie potentielle.

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III. ÉNERGIE POTENTIELLE DU POINT MATÉRIEL

A. ÉNERGIE ASSOCIÉE À LA POSITION DU POINT MATÉRIEL

1. Définition de l’énergie potentielle

L’action, d’un ensemble de systèmes physiques, sur un point matériel peut être représentée par un
champ de force. Supposons que ce champ de force est tel que, la force 𝐹⃗ qui s’exerce sur le point
matériel 𝐴, soit le gradient d’un champ scalaire 𝑈 ; on peut alors écrire :

𝐹⃗ = −𝒈𝒓𝒂𝒅𝑈
Le signe moins est introduit pour que le travail moteur, réalisé au profit du point matériel, soit associé
une diminution de l’énergie potentielle. Les propriétés de l’opérateur gradient permettent d’écrire :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑈 = 𝒈𝒓𝒂𝒅𝑈 ∙ 𝑑𝑂𝐴
Et le travail élémentaire de la force vaut :

𝛿𝑊 = −𝑑𝑈
Quand le point matériel passe de la position initiale 𝐴1 à la position finale 𝐴2 , le travail 𝑊1→2 réalisé
par la force 𝐹⃗ s’écrit :

𝐴2 𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫ −𝑑𝑈 = 𝑈(𝐴1 ) − 𝑈(𝐴2 )
𝑊1→2 = ∫ 𝐹⃗ . 𝑑𝑂𝐴
𝐴1 𝐴1

La grandeur scalaire 𝑈 est appelée énergie potentielle du point matériel 𝐴 associée à la force 𝐹⃗ . En
général, on considère que l’énergie potentielle ne dépend pas explicitement du temps ; elle ne dépend
que de la position du point matériel ; mais à travers le mouvement du point matériel, l’énergie
potentielle du point matériel peut varier avec le temps (variation implicite).

Cependant pour certaines interactions, comme les interactions électromagnétiques, il est utile de
définir une énergie potentielle variant explicitement avec le temps ; la fonction qui détermine la
variation de l’énergie potentielle avec le temps est spécifiée.

2. Propriétés de l’énergie potentielle

L’énergie potentielle est définie à une constante additive près ; le choix de cette constante est
arbitraire.

Cependant, lorsque l’énergie d’interaction de deux systèmes physiques peut être représentée par une
énergie potentielle, il convient de considérer que cette énergie est nulle quand les deux systèmes sont

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très éloignés l’un de l’autre (distance infinie) ; cela permet de fixer la valeur de la constante. Avec cette
convention, on caractérise les systèmes liés par des énergies internes négatives et les systèmes libres
par des énergies internes positives.

On peut caractériser l’énergie potentielle par les propositions équivalentes suivantes :

 La force 𝐹⃗ associée à l’énergie potentielle 𝑈 est conservative

 Entre deux points quelconques, le travail, de la force 𝐹⃗ associée à l’énergie potentielle 𝑈, est
indépendant du chemin suivi
 Le long d’un parcours fermé quelconque, le travail, de la force 𝐹⃗ associée à l’énergie
potentielle 𝑈, est nul
 La force 𝐹⃗ , associée à l’énergie potentielle 𝑈, peut s’écrire sous la forme :
𝐹⃗ = −𝒈𝒓𝒂𝒅𝑈
 Les composantes de la force 𝐹⃗ = 𝐹1 𝑒⃗⃗⃗⃗1 + 𝐹2 ⃗⃗⃗⃗ 𝑒3 , dans un référentiel ℛ = (𝑂, 𝑒⃗⃗⃗⃗,
𝑒2 + 𝐹3 ⃗⃗⃗⃗ 1 𝑒 ⃗⃗⃗⃗,
2 𝑒⃗⃗⃗⃗),
3
possèdent les propriétés suivantes :
𝜕𝐹1 𝜕𝐹2 𝜕𝐹2 𝜕𝐹3 𝜕𝐹3 𝜕𝐹1
= ; = ; =
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧

B. MOUVEMENT ET ÉNERGIE POTENTIELLE

Dans un référentiel galiléen ℛ = (𝑂, 𝑒⃗⃗⃗⃗,

1 𝑒⃗⃗⃗⃗,
2 𝑒⃗⃗⃗⃗), ⃗
3 considérons une force 𝐹 qui s’exerce sur un point
matériel 𝐴. Si la force 𝐹⃗ est une force conservative, alors on peut écrire :

𝑑ℰ𝑐/ℛ = 𝛿𝑊 = −𝑑𝑈

La variation de l’énergie cinétique du point matériel est opposée à la variation de l’énergie potentielle
du point matériel ; au cours du déplacement du point matériel, une augmentation de l’énergie
cinétique se fait au dépend de l’énergie potentielle.

Cette propriété permet de réunir ces deux types d’énergie pour former l’énergie mécanique du point
matériel.

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IV. ÉNERGIE MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL

A. TRAVAIL DES FORCES NON CONSERVATIVES

1. Définition de l’énergie mécanique

On appelle énergie mécanique ℰ d’un point matériel, la somme de son énergie cinétique ℰ𝑐 et de
son énergie potentielle 𝑈 :

ℰ = ℰ𝑐 + 𝑈
Cependant, le point matériel doit être considéré comme un sous-système de l’ensemble formé par le
point matériel le système qui crée le champ de force conservatif.

2. Variation de l’énergie mécanique

Dans les forces qui s’exercent sur un point matériel, on peut distinguer la résultante 𝐹⃗𝑐 des forces
conservatives et la résultante 𝐹⃗𝑛𝑐 des forces non conservatives ; on en déduit que la variation de
l’énergie mécanique du point matériel est égale au travail élémentaire des forces non conservatives :

𝑑ℰ = 𝛿𝑊𝑛𝑐

3. Théorème de l’énergie mécanique

Le théorème de l’énergie mécanique est une conséquence de la variation de l’énergie mécanique ; on

peut l’énoncer de la manière suivante :

La dérivée par rapport au temps de l’énergie mécanique d’un point matériel est égale à la puissance
de toutes les forces non conservatives appliquées

Ou

La variation de l’énergie mécanique d’un point matériel est égale au travail de la résultante de toutes
les forces non conservatives appliquées

B. CHANGEMENT D’ÉTAT MÉCANIQUE DU POINT MATÉRIEL

On convient de caractériser l’état mécanique du point matériel par son énergie mécanique qui
dépend de la position 𝑟⃗ et de la vitesse 𝑣⃗ du point matériel :

ℰ = ℰ𝑐 + 𝑈 = 𝑓(𝑟⃗, 𝑣⃗)

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En effet, on peut déduire l’état de mouvement ou l’état d’équilibre du point matériel à partir de son
énergie mécanique.

L’état mécanique dépend de la position et de la vitesse du point matériel. Une modification de la

position ou de la vitesse permet de changer l’état mécanique du point matériel.

Si l’énergie du point matériel est conservée, on peut écrire :

𝑑ℰ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 ⇔ 𝑣⃗ ∙ (𝑚𝑑𝑣⃗ + 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑈 ∙ 𝑑𝑡) = 0

 Si 𝑣⃗ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 et 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑈 = ⃗0⃗ ; le point matériel est au repos ou en mouvement rectiligne

uniforme
 Si 𝑣⃗ ≠ 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 alors :
𝑑𝑣⃗⃗
𝑚 + 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑈 = 0 ⃗⃗
𝑑𝑡
C’est la relation fondamentale de la dynamique.

Ou

⃗⃗
𝑑𝑣
𝑣⃗ ⊥ 𝐹⃗ = − 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑈 et 𝑣⃗ ⊥ 𝑚 𝑑𝑡

On retrouve les différents états mécaniques d’un point matériel.

Si l’énergie n’est pas conservée, on prendra en compte les travaux des forces non conservatives pour
déterminer l’état mécanique du point matériel.

&&&&

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