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1ére PARTIE : LE MONDE AU XVIé SIECLE

L1 : L’AFRIQUE AU XVIé SIECLE

INTRODUCTION
Jusqu’au XVé siècle, l’Afrique a vu se développer de grands empires dans le Soudan Occidental.
Le XVIé siècle marque le déclin de la plupart des états du continent et l’installation progressive des
Européens tout au long des côtes. Aussi cette période est marquée par le déclin du commerce
transsaharien et la réorientation du commerce.
I. La situation générale de l’Afrique au XVIé siècle
1) L’Afrique Du Nord
C’est une région en déclin, ce qui a favorisé l’arrivée et l’installation des étrangers. Ainsi les Turcs
Ottomans vont soumettre cette région sous leur domination.
L’Egypte est une province vassale rattachée à la Turquie tandis que les régences ottomanes de
Tunis et d’Alger sont dirigées par des Beys (titre porté par les vassaux du Sultant) et des Deys
(ancien chef du gouvernement en Algérie) vassaux du sultan turc ottoman. Le Maroc qui a réussi à
conserver son indépendance est affaibli par des querelles opposant le roi aux populations du sud
2) L’Afrique Occidentale
En Afrique Occidentale, le fait le plus marquant au XVIé siècle est le déclin de l’empire Sonraï
après sa défaite face à l’armée marocaine en 1591.
Au Sénégal, c’est la fin de l’unité politique marquée par la dislocation de l’empire du Jolof et par
l’indépendance des royaumes vassaux.
Les Mossis et les Bambaras hostiles à l’islam conservent la religion païenne.
a. L’Afrique Centrale
C’est une région en déclin au XVIé siècle où la présence de la forêt constitue un handicap pour le
développement économique. C’est une région désorganisée par des guerres tribales et intertribales
b. L’Afrique Orientale
L’Ethiopie est sortie considérablement affaiblie dans sa lutte contre les musulmans et les
envahisseurs.
c. L’Afrique Méridionale
C’est une région de refuge de peuples attardés tels que les Pygmées et les Hottentots qui mènent
une vie difficile. Une colonie d’aventuriers hollandais s’installe à la pointe Sud du continent avant
d’entrer en conflit avec les Bantous.

3) La pénétration des Européens


Les premiers contacts entre l’Afrique noire et les Européens auront lieu à partir du XVé siècle avec
les navigateurs portugais. Sous la direction du Prince Henry Le Navigateur (1336-1460), des
expéditions atteignent plusieurs régions du continent africain dont les Iles Madères (1420), le
Cap-Vert (1440), la Sierra Léone et le Libéria (1460), le Cap de Bonne Espérance doublé par
Barthélemy Diaz (1488).
Après les Portugais viendront les Espagnols, Les Hollandais, les Français et les Anglais.
Ces voyages vers l’Afrique ont été encouragés :
- dans le domaine politique par la formation de puissants états européens (Portugal,
Espagne, France, Angleterre)
- dans le domaine technique par le perfectionnement des moyens du voyage : construction
de la caravelle à trois mâts, meilleure utilisation de la boussole, du gouvernail, de
l’astronomie.
- Dans le domaine économique par le besoin de matières premières comme l’or, l’ivoire, les
épices (poivre, girofle, cannelle)…
- Dans le domaine religieux par le besoin d’évangéliser les populations indigènes
Ces Européens installèrent sur les côtes africaines des comptoirs. C’est le début du déclin du
commerce transsaharien.
4) Le déclin du commerce transsaharien
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Le commerce transsaharien, très ancien, reliait l’Afrique Noire et l’Afrique Blanche à travers le
Sahara. Le trafic suivait les pistes caravanières qui apportaient des bijoux, des tissus du Maghreb,
du Mashrek et de l’Europe, le sel et le cuivre du Sahara. Ces produits étaient échangés contre l’or,
les esclaves et l’ivoire du Soudan.
C’était un commerce entièrement contrôlé par les Arabo-berbères, les Soudanais étant utilisés
comme guides. Le trafic suivait les grandes voies principalement :
- du Maghreb au Soudan Occidental : c’est la route de Téghaza qui aboutit aux cités
commerçantes des vallées du Sénégal et du Niger.
- de la Tripolitaine (Libye actuelle) au Lac Tchad-pays haoussa
- de l’Egypte au Darfour et au Haut Nil : c’est la fameuse  route des 40 jours
Le trafic sur ces voies, en dehors de la troisième, était entré en déclin dès le XVIé siècle. Il y a
plusieurs causes :
- les habitants du désert, les Touaregs, étaient de grands pilleurs de caravanes.
- L’empire Sonraï, dernier des grands empires soudanais au Moyen-âge, était dominé par les
Marocains en 1591.
- Enfin et surtout l’installation des Européens sur les côtes africaines va occasionner une
réorientation des relations commerciales entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie qui favorisera le
déclin du commerce transsaharien

CONCLUSION
La présence européenne va contribuer davantage à l’accélération du déclin des grands royaumes
africains et du commerce transsaharien. Cette situation va favoriser d’une part la traite négrière, et
d’autre part la conquête progressive du continent par les puissances européennes.
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L2 : L’ASIE ET LE NOUVEAU MONDE AU XVIé
SIECLE

INTRODUCTION
Continent immense et riche en ressources naturelles, l’Asie est cependant divisée sur le plan
politique au XVIé siècle.
Après sa découverte en 1492 par Christophe Colomb, le Nouveau Monde sera conquis par
l’Europe qui a détruit les brillantes civilisations élaborations par les Amérindiens

I) La situation intérieure de l’Asie et du Nouveau Monde


A) L’Asie
Au Moyen-Orient, la puissance dominante était l’empire turc ottoman qui atteint son apogée sous
le règne de Soliman Le Magnifique.
L’Inde était divisée en une multitude de principautés indépendantes les unes des autres.
En Chine, la dynastie régnante est celle des Mings. Le pays compte de grandes villes
commerçantes où se développent de grandes industries manufacturières, les fonderies, le tissage, la
construction navale, l’imprimerie et la fabrication de la porcelaine. Cependant l’activité principale
est l’agriculture, et les problèmes de terres occasionnent de nombreuses révoltes paysannes.
B) Le Nouveau Monde
Les Amérindiens ont créé de puissants empires avant la pénétration européenne :
- les Mayas établis dans le Yucatan ont des origines obscures. L’empire Maya a atteint son
apogée entre 700 et 1200 après JC.
- Les Aztèques venant du nord ont établis leur empire sur les hauts plateaux mexicains à la
fin du XIIIé siècle et ont fondé la ville de Mexico en 1325. Ils ont exercé leur domination
sur les autres tribus indigènes.
- Les Incas ont établi leur empire dans les Andes Centrales à partir du XIIé siècle avec
Cuzco comme capitale. L’empire était dirigé par un chef qui portait le titre d’Inca (fils du
soleil), et a atteint son apogée au XVé siècle.

II) Les grandes découvertes et explorations en Asie et en Amérique au XVIé siècle


Depuis la fin du XVé siècle de grands voyages maritimes amènent les Européens à découvrir le
Nouveau Monde. Ainsi après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, de
nombreuses explorations européennes se poursuivirent durant tout le XVIé siècle
- en Amérique du Nord les voyages du français Jacques Cartier en 1534 et 1536 font
découvrir les côtes du Canada.
- En Amérique Centrale et du Sud les Espagnols sont maîtres de l’île de Cuba dans les
Antilles en 1511. Leur exploration se poursuit grâce à Hernan Cortez qui s’empare de la
ville de Mexico capitale de l’empire aztèque en 1521. Tout le pays dominé devient la
Nouvelle Espagne. L’expansion espagnole se poursuit ensuite vers le Sud où un autre
capitaine espagnol Francisco Pizarro domine l’empire Inca en 1532.
- En Amérique du Sud le Brésil est exploré par le Portugais Pedro Alvarez Cabral depuis
1500.
- En Asie les européens se préoccupent d’installer une chaîne de comptoirs servant de points
d’appuis à leurs vaisseaux marchands. Les Portugais sont présents à Goa (Inde), à Ormuz
qui ferme le Golfe Persique, en Malaisie, au Siam, au Cambodge et à Macao (1554) sur
les côtes chinoises. Les Espagnols s’emparent de l’archipel des Philippines et y fondent la
ville de Manille.
Ces découvertes et explorations qui s’étendent à l’infini vont être le point de départ de la
colonisation du Nouveau Monde et de l’Asie.

III) La colonisation européenne de l’Asie et du Nouveau Monde


La colonisation de ces territoires conquis nécessite une administration, ce qui va entraîner une
évangélisation des populations et une exploitation économique.
A) Organisation des pays conquis
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Les Espagnols avaient divisé leurs colonies d’Amérique Latine en deux entités : la Nouvelle
Espagne (Mexique) et la Nouvelle Castille (Chili et Pays andins). Chaque entité est dirigée par
un vice-roi dépendant de la Couronne Espagnole
B) Evangélisation des populations indigènes
La mise en valeur des terres conquises, c’est-à-dire l’exploitation des métaux précieux (or, argent),
des épices dans les vastes plantations s’accompagnent d’une mission d’évangélisation. L’église
installe des universités et des imprimeries pour accélérer la conversion des tribus indigènes.

CONCLUSION
La domination européenne dans une grande partie de l’Asie côtière et de l’Amérique confirme la
suprématie de l’Europe sur le commerce mondial au XVIé siècle. L’exploitation économique du
Nouveau Monde aura pour conséquence la mise en place de la traite négrière
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L3 : INITIATION A LA TECHNIQUE DE LA
DISSERTATION HISTORIQUE

INTRODUCTION
La dissertation historique est une réflexion personnelle sur un sujet, un thème bien donné afin de
convaincre le correcteur avec une argumentation pertinente. C’est un exercice qui prépare l’élève à
la réflexion et à l’utilisation correcte des éléments du cahier de leçons qu’il faut absolument
exploiter de façon intelligente. Ainsi la leçon n’est pas la solution toute faite mais aide à trouver la
solution. La dissertation permet à l’élève d’organiser ses idées dans un plan cohérent ; elle exige de
l’élève une culture générale solide, un esprit d’analyse et de synthèse et un savoir-faire.
Elle s’appuie sur une démarche claire.
I) Compréhension du sujet
C’est une phase essentielle car c’est d’elle que dépend l’orientation du devoir. L’élève doit lire et
relire plusieurs fois le sujet de manière à comprendre son sens exact ainsi que ses différentes
articulations ; il doit situer le thème central (de quoi parle-t-on ?), cerner la formulation de l’énoncé
(s’agit-il d’une question, d’une affirmation, d’une comparaison, etc.…), souligner les mots-clés qui
lui permettent de mieux maîtriser le sujet.
Il faut ensuite rédiger le devoir proprement dit qui doit comprendre nécessairement trois parties :
l’introduction, le développement et la conclusion.
II) L’introduction
C’est la partie la plus délicate du devoir que l’on doit traiter avec beaucoup de précaution. Elle pose
les problèmes et permet d’annoncer le plan du devoir. Il s’agit dans cette partie d’amener le sujet,
de poser la problématique et d’annoncer le plan. L’introduction doit être simple et claire. Elle doit
être rédigée dans un style correct, dépouillé de fautes ou incorrections.
III) Le développement ou corps du devoir
Le développement traite de manière plus longue les idées évoquées dans l’introduction. Il s’agit
donc de répondre aux problèmes posés dans l’introduction, de développer les idées annoncées dans
l’introduction. Le développement est composé de paragraphes traitant chacun d’une ou plusieurs
idées qui doivent être bien agencées et exprimées dans un français correct. La dernière phrase de
chaque paragraphe est une phrase de transition annonçant les idées qui seront traitées dans le
paragraphe suivant.
IV) La conclusion
Elle est le résumé succinct des différentes idées qui ont été traitées dans le développement et ainsi
doit faire le point de la question. Elle doit aussi et surtout ouvrir des perspectives de réflexion. Une
conclusion ne doit jamais fermer le devoir.
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SUJETS

1-Dégagez les causes et les conséquences du déclin du commerce transsaharien.

2-Analysez les raisons de la domination européenne sur le reste du monde au XVIé siècle
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L6 : LES CONSEQUENCES DE LA TRAITE EN
EUROPE, EN AMERIQUE, EN ASIE

INTRODUCTION
La traite négrière a entraîné de nombreuses conséquences sur le plan économique, démographique
et culturel dans les autres continents

I) Les conséquences en Europe


L’Europe a été un grand bénéficiaire de la traite négrière. Elle connaît une grande prospérité
économique avec le commerce triangulaire. La transformation des matières premières agricoles
(coton, café, tabac, canne à sucre etc.) venant d’Amérique y favorise la création de manufactures
comme le textile et la métallurgie. La France, l’Angleterre et les Pays-Bas qui contrôlent le
commerce atlantique deviennent plus puissants au détriment des pays méditerranéens comme
l’Espagne et le Portugal. Dans la société apparaît une riche classe de commerçants à côté de la
noblesse. Les bénéfices qu’elle a réalisés avec le commerce triangulaire permettront dans la
seconde moitié du XVIIIé siècle le démarrage de la révolution industrielle.
II) Les conséquences en Amérique
Elles sont de trois ordres : démographique, économique et culturel.
- sur le plan démographique : la population du continent augmente rapidement avec
l’arrivée des esclaves noirs. Au XVIIIe siècle on estime qu’ils étaient 11 fois plus
nombreuses que les blancs aux Antilles, 2 fois au Brésil, et la moitié de la population au sud
des USA. On estime qu’ils étaient environ six à sept millions au XIXe siècle entre le Sud-
est des USA, le Brésil et les Antilles.
- Sur le plan économique : ce fut grâce au travail des noirs que de vastes régions du
continent américain furent mises en valeur sur le plan agricole et minier.
- Sur le plan culturel : les noirs se sont partiellement métissés avec les amérindiens et les
blancs, et ont ressuscité certains éléments de leur culture africaine. Ce métissage a entraîné
des créations musicales d’influence africaine comme les Negro-spirituals, le Gospel, le
Jazz, le Rythm’n’blues, le Reggae ; de nouvelles danses comme la Samba brésilienne ; de
nouvelles pratiques religieuses comme les cultes vaudou en Haïti et zombie
III) Les conséquences en Asie
Elles sont surtout liées à la traite arabe. En Inde et en Extrême-Orient, les documents sont muets
sur les tâches qui étaient réservés aux noirs.
Par contre dans les pays arabes musulmans, les esclaves étaient les supports de l’économie agricole
dans les oasis. Les hommes étaient artisans, pêcheurs de perle, eunuques, soldats ou employés
dans les plantations d’épices ou de canne à sucre. La femme est un instrument de plaisir. Elle était
concubine, musicienne, cuisinière, servante dans les harems.
Dans ces mêmes pays arabes de l’Asie, la présence des noirs avait très tôt contribué à consolider le
pouvoir de certaines dynasties.

CONCLUSION
Si elle s’est soldée en Afrique par des pertes énormes, la traite négrière a par contre beaucoup
profité à l’Amérique, à l’Asie et surtout à l’Europe. Toutefois les recherches doivent être plus
poussées pour en savoir plus sur les conséquences de la traite en Inde et en Extrême-Orient.
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L7 : LA TRAITE AU SENEGAL

INTRODUCTION
Carrefour commercial entre l’Europe, l’Amérique et le reste de l’Afrique, le Sénégal a joué un rôle
important dans la traite négrière. La maison des esclaves de Gorée, construite par les Hollandais,
est un symbole vivant du commerce des esclaves.

I) Les contacts du Sénégal avec les Européens


La recherche de l’or et des épices, les progrès de la navigation au XVé siècle ont favorisé les
premiers contacts entre les Européens et le Sénégal. A la suite des Portugais (1444), des Anglais,
des Hollandais, les français dominèrent le Sénégal où ils pratiquèrent la traite négrière jusqu’au
XIXé siècle. Les ports commencent à fleurir sur le littoral sénégalais : Saint-Louis, Rufisque,
Portudal, Gomar, Kaur, Kahone. Le fleuve Saloum est remonté très loin par les petits navires
négriers.
Des guerres de positionnement opposent les nations européennes pour contrôler Gorée dont la
position stratégique dans le commerce des esclaves est incontestable. Convoitée par les Français et
les Anglais, l’île sera définitivement aux mains des Français en 1783.
II) La traite française au Sénégal
C’est au début du XVIIIé siècle que la France s’intègre réellement dans la mouvance du commerce
atlantique.
Le 24 Juin 1633 le Sieur de Rozée et d’autres marchands de Rouen et de Dieppe reçoivent la
permission de dix ans de trafiquer au Sénégal. Mais il faut attendre 1659 pour l’installation
effective du premier poste français à Saint-Louis.
En 1677, le Maréchal d’Estrée s’empare de Gorée et en 1679 Le Sieur Ducasse réalise la
conquête de Joal, Rufisque et de Portudal. Successivement, plusieurs compagnies françaises se
voient accorder le monopole du commerce dans la concession du Sénégal qui couvrait une grande
partie du littoral jusqu’au Galam : d’abord l’association des marchands de Dieppe, puis la
Compagnie des Indes Occidentales, la Compagnie du Sénégal créée en Juin 1679 devenue le 02
Juillet 1691 la Nouvelle Compagnie du Sénégal, ensuite la compagnie des Indes à perpétuité, et
enfin la Compagnie de Guyane fondée en Novembre 1772 par des commerçants de Paris. Ces
compagnies installent des factories chargées de rassembler les esclaves et de payer des droits de
commerce (coutumes) aux rois du Sénégal.
Les esclaves exportés à partir de Gorée venaient particulièrement du Cayor et du Baol. Ils sont des
produits de guerre civile, de razzias contre les provinces insoumises ou bien de captifs vendus au
cours de certaines périodes de famine. Il est très difficile de quantifier le volume du trafic. Le
professeur Mbaye Gueye dans sa thèse de doctorat de 3é cycle « L’esclavage au Sénégal » avance
le chiffre global de 50000 captifs traités dans la concession du Sénégal du XVIIé au XIXé siècle.

CONCLUSION
Ainsi l’intensification de la traite au Sénégal est l’œuvre des Français qui avaient signé des traités
avec le Cayor, le Baol, le Sine et le Saloum pour avoir le monopole du trafic au nord de la Gambie.
A partir de 1848, la traite sera abolie dans la colonie.
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L8 : LE MOUVEMENT ABOLITIONNISTE

INTRODUCTION
Après avoir sévi pendant plus de trois siècles, la traite négrière commence à être remise en cause à
partir de la seconde moitié du XVIIIé siècle. Cela est dû à l’influence et à l’action du mouvement
abolitionniste, c’est-à-dire pour la suppression de l’esclavage.

I) Les causes de l’abolition


L’abolition de la traite négrière est expliquée par des causes morales, démographiques et
économiques.
A) Les causes morales
En Amérique comme en Europe, des hommes d’église comme Henri Grégoire, des philosophes,
des écrivains comme Montesquieu, Diderot, J. J. Rousseau, Voltaire, des philanthropes comme
Granville, Clarkson, Wilberforce (1759-1833), Schoelcher (1804-1893), et d’autres, indignés par
l’esclavage critiquent la traite.
Un « comité pour l’abolition de la traite » est créé en Angleterre en 1787, suivi l’année d’après
en France par la « société des amis des noirs ». En 1791, la déclaration universelle des droits de
l’homme proclame que « tous les hommes naissent libres et égaux en droits et en dignité ».
En 1794, l’assemblée nationale française vote une loi qui abolit l’esclavage dans les territoires sous
domination française.
(Harriet Beecher- Stowe: « La case de l’Oncle Tom » 1852
B) Les causes démographiques
En Afrique, l’esclave se fait de plus en plus rare à cause du dépeuplement continu du continent, de
la baisse de la natalité à cause du vieillissement de la population.
C) Les causes économiques
En Amérique, l’utilisation de nouvelles machines comme la machine à égrener le coton rend le
travail des esclaves non nécessaire et contribue à une libération progressive de beaucoup de noirs
qui travaillaient dans les plantations.
En plus, avec la révolution industrielle dans la seconde moitié du XVIIIé siècle, l’intérêt des
Européens à conserver des clients pour l’Afrique provoque la baisse du trafic des esclaves.
II) Les étapes de la suppression de la traite
L’Angleterre (1772), le Danemark (1792) sont les premiers pays européens à interdire l’esclavage
sur leur territoire.
Aux Antilles, les noirs commencent à se révolter comme à Saint-Domingue avec Toussaint
Louverture de 1796 à 1802. A Haïti la révolte dirigée par Dessalines, Christophe et Pétion
aboutit à l’indépendance en 1804.
La traite sera définitivement abolie dans les colonies anglaises en 1833, dans les colonies françaises
en 1848 grâce à l’action de Victor Schoelcher, aux Etats-Unis en 1865 avec la guerre de sécession,
en Hollande en 1863, au Portugal en 1865.
Cependant la traite négrière continuera à être pratiquée régions du monde, notamment la côte
orientale de l’Afrique.

CONCLUSION
Préparée par les hommes d’église, les philosophes, les écrivains, les philanthropes, l’abolition de la
traite à été réalisée au XIXé siècle. Le développement du machinisme au XIXé siècle permettra sa
suppression effective petit à petit.
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3é partie : L’ESPACE SENEGAMBIEN DU VIIé AU
XIXé SIECLE

L9 : LA SENEGAMBIE : LA DISLOCATION DU


JOLOF ET L’EMERGENCE DE NOUVEAUX
ROYAUMES

INTRODUCTION
Entre le XVIé et le XVIIIé siècle, l’histoire du Sénégal est marquée par plusieurs événements liés
aux conséquences de la traite négrière. On retiendra la dislocation de l’empire du Jolof,
l’unification du pouvoir royal entre le Cayor et le Baol et la révolution toorodo.

I) La dislocation de l’empire du Jolof


Jusqu’au XVIé siècle, l’empire, fondé par Ndiadiane Ndiaye qui a ébauché l’unité de l’ethnie wolof
et mis en place la vie politique, regroupait l’ensemble des royaumes du Sénégal : Cayor, Baol,
Walo, Fouta Toro, Sine et Saloum. Son économie était prospère et reposait sur l’agriculture,
l’élevage et les revenus du commerce transsaharien. Les souverains vassaux du Bourba Jolof lui
payaient également un tribut annuel très élevé.
Mais à partir du XVIé siècle ; le développement de la traite atlantique fut à l’origine d’un transfert
de la puissance économique et politique de l’intérieur vers les côtes.
En 1549 le Damel du Cayor Dethie Fou Ndiougou refuse de payer le tribut au Bourba Jolof. Son
fils Amari Ngone Sobel écrase l’armée du Bourba Jolof Lele Fuli Fak à la bataille de Danki.
Tous les autres royaumes en profitèrent pour prendre leur indépendance, le Damel régnant au
Cayor, le Teigne au Baol, le Brak au Walo, le Buur au Sine et au Saloum, l’Almami au Fouta.
II) l’émergence de nouveaux royaumes
A) Le Walo
Le Walo qui est localisé dans la basse vallée du Sénégal s’étendait sur les deux rives. Son histoire
est marquée par l’existence de trois familles régnantes rivales : Loggar, Dieuss, Tediek. Le Brack
issu de la dynastie des Mbodj est assisté par un conseil de sages appelé Seb-ak-baor détenant
l’essentiel des pouvoirs. Le Brack est entouré de trois ministres dont le Djogomay chargé de
l’administration des eaux du Sénégal, le Diawdin chargé des terres et le Malo chargé du trésor.
La position du Walo explique son intérêt pour le commerce caravanier et le commerce atlantique
grâce au comptoir de Saint-Louis. A partir du comptoir un réseau de relations commerciales est mis
en place permettant l’échange de produits comme la gomme, l’or, l’ivoire et surtout les esclaves.
Le Brack prélève des taxes sur ce commerce. Mais l’activité commerciale sera perturbée par les
pillages et les razzias des Maures Trarza et Brakna au nord du royaume.
B) Le Cayor et le Baol
Le Cayor dont la capitale était Mboul était divisé en plusieurs provinces : le Guet, le Sagnakhor,
le Djender, le Gandiol.
Ces deux royaumes ont eu pendant longtemps une histoire commune. En effet Amari Ngone Sobel
Fall et Latsoukabe Fall ont porté chacun le titre de Damel-Teigne.
Mais l’histoire du Cayor fut surtout marquée par l’intensification du commerce des esclaves fondée
sur la violence Ceddo. Ceci a provoqué le déplacement de nombreuses populations vers d’autres
espaces de liberté, notamment les Lébous dans la presqu’île du Cap-Vert.
C) Le Fouta
Le XVIé siècle marque au Fouta le règne de la dynastie païenne Denyanke sous la houlette de Koli
Tenguela Bâ. Les abus du pouvoir Denyanke vont entraîner la révolution Torodo dirigée par
Thierno Souleymane Baal contre les peuls animistes entre 1771 et 1776. Cette révolution va
aboutir à la mise en place d’un nouveau royaume musulman dont le chef porte le titre de Almamy.
D) Le Sine et le Saloum
Au sud de la Sénégambie, les Guelewar mandingues originaires du Gaabu forment l’aristocratie
dans les royaumes sérères.
Au XIVé siècle Meïssa Wali Dione Mane fonde le royaume du Sine et prit le titre de Buur Sine.
Au XVé siècle son neveu Mbegane Ndour fonde le Saloum.
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CONCLUSION
La dislocation de l’empire du Jolof entraîne le mouvement d’indépendance des royaumes, ce qui
malheureusement favorisera la pénétration française. Cependant la poussée de l’islam proposera
une nouvelle forme d’organisation sociale.
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L10 : L’EVOLUTION DU FOUTA DU VIIé AU XIXé
SIECLE

INTRODUCTION
Le Fouta Toro est localisé dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal sur la rive gauche. Il a connu
une évolution mouvementée entre le VIIé et le XIXé siècle, c’est-à-dire entre l’invasion de la
dynastie denyanke et la révolution toorodo.

I) Le cadre géographique
Le Fouta Toro est né à la place de l’ancien royaume du Tekrour. Le royaume était divisé en
plusieurs provinces : le Dimar (Dimat) et le Toro qui constitue le Fouta occidental, le Lao et le
Yirlaabe-Ebiabe ou Fouta central, le Bossea, le nguenar et le Damga constituant le Fouta
oriental.
Le Fouta Toro comprenait deux régions géographiques distinctes :
- Le Walo qui est une étroite bande de terre de dix à quinze km de large parallèle au fleuve
Sénégal et inondée chaque année par les crues du fleuve, sur laquelle se pratiquent des
cultures de décrue.
- Le Dieri qui est une zone non inondée assez éloignée du fleuve réservée aux cultures sous
pluie, et aussi à l’élevage.
II) L’invasion de la dynastie des Denyanke
Le Fouta est né sur les cendres du Tekrour qui a vu se succéder plusieurs dynasties comme celle
des Dia-Ogo au IXème siècle. Mais le premier roi musulman est War Diabi, prince de la dynastie
des Mannas, renversée ensuite par celle des Tondions.
Cependant, profitant de l’affaiblissement de la puissance du Mali sur le Haut Sénégal et en
Sénégambie méridionale, les peuls, sous la direction de Koli Tenguela Bâ, achèvent le déclin des
Mandingues entamé par son père. Dans la vallée, ils fondent le Fouta, le royaume animiste des
Denyanke. Celui-ci survécut jusqu’à la révolution toorodo en 1776.
III) La révolution Toorodo
L’islam triompha au Fouta Toro dans la seconde moitié du XVIIIé siècle sous la direction du parti
musulman toorodo dirigé par les marabouts Thierno Souleymane Baal et Abdel Kader Kâne.
A partir de 1716, le Fouta est miné par des querelles de succession plongeant la région dans
l’insécurité et les guerres civiles, et qui seront aggravées par l’accélération de la traite négrière dans
la seconde moitié du XVIIIé siècle.
Ainsi la révolution toorodo, un mouvement d’expansion de l’islam, est dirigée d’abord contre le
régime païen des denyanke incapables de garantir la sécurité du Fouta faces aux attaques maures,
ensuite contre la vente des musulmans comme esclaves.
Après avoir imposé son autorité dans le Fouta central, le parti toorodo va mettre fin à plusieurs
siècles de domination denyanke en 1776.
La victoire du parti toorodo coïncide avec la mort de Thierno Souleymane Baal dont la succession
est assurée par Abdel Kader Kane qui devient le premier Almami.
La guerre sainte s’étend ensuite vers le Walo, le Jolof, le Cayor. En 1786, Abdel Kader se lance à
la conquête des maures du Trarza et du Brakna, avant de succomber devant les forces coalisées du
Boundou et du Kaarta.
Après sa mort, les fonctions d’Almami sont détenues par les trois grandes familles régnantes mais
surtout rivales : les Kane, Ly et Wane.
CONCLUSION
En définitive le Fouta a connu une histoire mouvementée. L’aristocratie aura du mal à conserver
l’héritage laissé par la révolution, et à la fin du XIXé siècle le Fouta Toro sera conquis par les
Français.
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L11 : LES ENTITES POLITIQUES NEES DU
DECLIN DU GAABU

INTRODUCTION
Le Gaabu occupait une grande partie de la Sénégambie méridionale qui s’étendait du sud de la
Gambie à la forêt guinéenne. Il profite du déclin du Mali au XVIé siècle pour affirmer sa
puissance. Au XVIIé siècle il se disloque pour donner naissance à de petites entités politiques.

I) La formation du Gaabu
Le Gaabu aurait été fondé au XIIIé siècle par Tiramagan Traoré et représente à ses débuts une
grande province de l’empire du Mali sous le règne de Soundjata Keïta. A la décadence de
l’empire du Mali au XVIé siècle, le Gaabu devient indépendant. Il est alors dirigé par la dynastie
matrilinéaire des Nyanthio dont le roi était obligatoirement issu des familles paternelles Sane et
Mane. Le Gaabu était une confédération de 45 provinces dont les plus importantes sont Sama,
Timara, Pacana, Mana, Sankolla, Bajar…. Ces provinces sont habitées par des mandingues,
mais certaines comportent une forte proportion de peuls dont l’installation remonte à l’époque de
Koli Tenguela
Au XIVé siècle des rivalités à l’intérieur de la famille Nyanthio entraînent une guerre dont la
conséquence fut le départ des Guelewars du Bajar vers le Sine et le Saloum : c’est le début de
l’effritement du Gaabu.
II) Les entités nées du déclin du Gaabu
Après la décadence du Gaabu, les mandingues s’installent dans les provinces voisines et créent des
entités politiques. Après la fondation du Sine et du Saloum, se forment les entités du Niomi, du
Badibou, du Wouli au nord de la Gambie qui sont commandés par des dynasties apparentés à celle
du Gaabu, et les royaumes mandingues du sud-est : Niokolo, Dantila, Sirimana, Bélédougou.

CONCLUSION
Après sa chute le Gaabu a donné naissance à de nouvelles entités politiques au nord et au sud de la
Gambie. Aujourd’hui les études sur l’évolution de chacun de ces royaumes sont parcimonieuses.
Les recherches se poursuivent pour mieux éclairer l’histoire du Gaabu.
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L12 :EXPOSE SUR L’UNITE ET LA DIVERSITE DES INSTITUTIONS SOCIALES,
POLITIQUES ET ECONOMIQUES DE L’ESPACE SENEGAMBIEN

INTRODUCTION
L’histoire des royaumes de la Sénégambie nous est connue grâce à la tradition orale, mais aussi aux
sources arabes et portugaises datant du milieu du XVé siècle. Leur évolution est marquée par une
certaine unité culturelle.
I) Les institutions sociales
 Dans la Sénégambie septentrionale couvrant la région comprise entre le fleuve Sénégal et
le nord de la Gambie, l’organisation repose sur le système des castes et des ordres.
Au sommet de la hiérarchie il y a l’aristocratie ou les nobles. Exemple : les Guelewars dans les
royaumes sereres du Sine et du Saloum, les Garmi dans les royaumes wolof du Jolof et du Cayor.
Ensuite viennent les hommes libres regroupant les castés (neeno) et les non-castés (geer).
Enfin au bas de l’échelle il y a les esclaves divisés en trois catégories : les Ceddo qui sont des
esclaves guerriers, les esclaves de la couronne ou Jammu Buur attachés à la famille royale et les
esclaves de case ou Jammu Juddu.
 Dans la Sénégambie méridionale qui s’étendait du sud de la Gambie à la forêt guinéenne,
la société reste dominée par le lignage, c’est-à-dire par la famille. Il existe un système de
classes d’âges. Les aînés détiennent les fonctions politiques et d’organisation des activités de
production. Ils commandent les cadets et les femmes qui sont les forces productives.
II) Les institutions politiques
Les institutions politiques ont évolué.Dans le cadre de la fédération du Jolof, plusieurs états étaient
regroupés autour du Jolof, chacun administré par un « lamane ». Ce dernier détient le pouvoir
terrien, arbitre les litiges et les conflits.
Après la dislocation du Jolof, on passe d’un pouvoir lamanal à un pouvoir monarchique, centralisé
et électif. Le monarque est d’origine noble, particulièrement « garmi ».
Exemple : Walo : Keur Giran Buri Jelen, Keur Biram Penda, Nek Buri Nabou descendants de
Ndiadiane Ndiaye.
Cayor: Ouagadou, Mougoye, Beye, Dorobe, Guedj.
Sine et Saloum: Guelewar.
Cependant les monarchies du Fouta et du Gaabu présentaient une certaine originalité. Par exemple
au Gaabu le pouvoir était rotatif entre les trois provinces : Sama (famille Nyanthio), Jimara (famille
Mane), Pacana (famille Sane).
III) Les institutions économiques
C’est une économie de subsistance dont les secteurs sont variés, et dont l’agriculture est le secteur
dominant.
- agriculture : riz, mil, maïs, plantes à tubercules
- élevage : contrôlé par les peuls nomades
- pêche : pratiquée dans l’océan Atlantique et les fleuves
- artisanat : qui était l’affaire des castes
- commerce : basé sur le troc. On distingue le commerce local et le grand commerce. Ce
dernier concernait les voies transsahariennes, et sera plus tard orienté vers le commerce
atlantique.
CONCLUSION
Les royaumes sénégambiens étaient sous le même modèle malgré les différentes appellations sur le
plan politique, social et économique. Cette unité culturelle se manifeste aussi dans la vie
quotidienne et religieuse.
4é partie : L’AFRIQUE DU XVIIé AU XIXé SIECLE
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L13 :  L’AFRIQUE OCCIDENTALE : LES EMPIRES
PEULS DU SOKOTO ET DU MACINA

INTRODUCTION
Au début du XIXé siècle, un renouveau culturel se dessine en Afrique Occidentale avec le déclin de
la traite négrière. Cette situation a donné naissance à des tentatives de regroupement politique sous
le couvert de l’islam avec la formation des états théocratiques du Sokoto et du Macina.

I) L’empire du Sokoto
L’empire de Sokoto était situé dans le Gobir en Pays Haoussa, au nord du Nigeria actuel. Il a été
conquis par Ousmane Dan Fodio chef religieux né vers 1754 issu d’une famille Toorodo. Les
Torobes sont les premiers toucouleurs convertis à l’islam. Ils se sont confondus avec les peuls dont
deux catégories distinctes vivaient en pays haoussa : les peuls Borodji nomades et païens et les
Hidda, sédentaires et musulmans.
Il prêche la guerre sainte contre le Sarkin (roi) du Gobir, Nafata, et contre les peuples païens. Il
met sur pied une armée de fidèles qui s’empare des cités haoussa de Zaria, de Kano, de Katsina.
Il prend le pouvoir et fait remplacer les Sarkin par des émirs. En 1809 Ousmane Dan Fodio crée
une nouvelle capitale, Sokoto qui devient le plus grand centre politique, économique et culturel de
l’Afrique. A sa mort vers 1817, ses successeurs Mouhamed Bello et Abdoulaye continuent son
œuvre et repoussent les limites de l’empire. Ils réussirent ainsi à conquérir tous les royaumes
haoussa et à les intégrer au Sokoto qui devint un grand empire atteignant son apogée vers 1842.
L’empire peul du Macina sera cependant conquis par les Anglais à la fin du XIXé siècle.

II) L’empire du Macina


La création de l’empire peul du Macina est l’œuvre de Hammadi Boubou appelé ensuite
Cheikhou Amadou, un grand marabout qui s’est inspiré de l’œuvre de Ousmane Dan Fodio. Il
entreprend la conquête des Bambara et des peuls païens, et fondent une nouvelle capitale,
Hamdallahi (Louange à Dieu) en 1819. Dès 1825, il étendra ses conquêtes jusqu’à englober
Tombouctou, la plus grande partie du delta intérieur du fleuve Niger. Son fils Amadou Cheikhou
lui succède en 1845 et régna pendant huit ans.
L’empire était divisé en provinces et cantons confiés à des émirs ou à des cadis. La vie religieuse
est très développée : la capitale comptait 600 écoles coraniques dont certaines où enseignaient des
femmes étaient réservées aux filles.
Sous le règne du petit-fils de Cheikhou Amadou, Ahmadou Amadou, que l’empire peul du
Macina sera conquis par El Hadj Omar Tall de la confrérie Tidjanya rivale de la confrérie Qadrya
des peuls du Macina.

CONCLUSION
Les empires peuls du Sokoto et du Macina furent créés grâce à l’action d’illustres marabouts qui
ont fait de l’islam une religion guerrière ciment des peuples, et qui l’ont consolidé en Afrique
Occidentale au XIXé siècle.
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PROGRAMME D’HISTOIRE 4éme

1ére partie : Le monde au XVIé siècle


L1 : L’Afrique au XVIé siècle
 arrivée des Européens
 déclin du commerce transsaharien
 la réorientation du commerce
L2 : L’Asie et le Nouveau Monde au XVIé siècle (arrivée des Européens, implantation et
organisation)
L3 : AC : Initiation à la dissertation

2éme partie : La traite négrière et les conséquences


L4 : Naissance, mécanismes et évolution
L5 : Les conséquences de la traite en Afrique
L6 : Les conséquences de la traite en Europe, en Amérique et en Asie
L7 : La traite au Sénégal
L8 : Le mouvement abolitionniste
L9 : AC : Confection de dossier sur Gorée dans la traite

3éme partie : L’espace sénégambien du VIIé au XIXé siècle


L10 : La Sénégambie : La dislocation du Jolof et l’émergence de nouveaux royaumes
L11 : L’évolution du Fouta du XVIIé au XIXé siècle
L12 : Les entités politiques nées du déclin du Gaabu
L13 : AC : Exposé sur l’unité et la diversité des institutions sociales politiques et économiques de
l’espace sénégambien

4éme partie : L’Afrique du XVIIé au XIXé siècle


L14 : L’Afrique Occidentale : les empires Peuls du Sokoto et du Macina
L15 : L’AO : l’empire Toucouleur d’El Hadj Omar Tall
L16 : L’Afrique Méridionale : Tchaka et le mouvement Zoulou
L17 : Madagascar : de la formation des royaumes au milieu du XIXé siècle
L18 : AC : Initiation au commentaire de documents

5éme partie : L’Europe du XVIIé au XIXé siècle


L19 : La première révolution industrielle : les transformations techniques, économiques et sociales
L20 : Le mouvement des idées au XVIIIé siècle
L21 : La révolution française de 1789 et ses conséquences

6éme partie : L’Amérique et l’Asie du XVIIé au XIXé siècle


L22 : L’Amérique du Nord : naissance des Etats-Unis
L23 : L’empire Ottoman
L24 : AC : Initiation au commentaire de texte historique

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