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DROIT SECURITE SOCIALE

LEÇON N°02

L’objectif général de l’étude de ce cours :

À la fin du cours le stagiaire sera capable et apte d’appliquer les règles relatives à la sécurité
sociale.

Ce cours sera divisé en (04) quatre chapitres :

Chapitre n°1 : le contentieux de la sécurité sociale et procédure de règlement.

Chapitre n°2 : entrée des cotisations de la sécurité sociale.

Chapitre n°3 : les œuvres sociales.

Chapitre n°4 : mutuelles sociales.

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CHAPITRE N°01 : CONTENTIEUX DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET
PROCÉDURE DE RÈGLEMENT :

L’objectif du chapitre N° 01 :
À la fin du chapitre le stagiaire sera capable de :

- Définir la notion du contentieux de la sécurité sociale et son domaine.


- Définir la procédure de règlement administratif du contentieux de la sécurité sociale
générale et médicale.
- Définir les procédures de règlement judiciaire du contentieux des assurances sociales.

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PLAN DU CHAPITRE N° 01 :

INTRODUCTION

I- LE CONTENTIEUX DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET SON DOMAINE.

1- Le contentieux général.
2- Le contentieux médical.
3- Le contentieux technique à caractère médical
4- Le contentieux relatif au remboursement suite à une erreur de l’employeur ou les autres.
5- Le contentieux relatif aux recours d’encaissement des montants dus aux organismes de la
sécurité sociale.

II- LE RÈGLEMENT INTERNE DU CONTENTIEUX DE LA SÉCURITÉ SOCIALE.

1- Règlement du contentieux général


2- Règlement du contentieux médical
3- Règlement du contentieux technique à caractère médical.

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Introduction :
L’application de la loi N° : 11/83 relative aux assurances sociales et comme toute autre loi
peut engendrer un contentieux dans l’application des textes relatifs à son application.
Le législateur a mis en place la loi N° 08/08 du 23 /02/2008 relative aux contentieux dans le
domaine de la sécurité sociale et la diviser en cinq classes.
Considérant le contentieux des assurances sociales comme partie du cadre général de la
sécurité sociale.
Ce contentieux diffère selon l’objet et méthode de règlement par rapport au conflit relatif
aux relations de travail individuel et collectif.
Elle est complexe et plus technique cerné par la loi 15/83 complété par la loi N° 10/99 du
11/11/1999 réglementant la nature du contentieux et mécanismes de règlement.
La loi 08/08 du 23 /02/2008 a classé le contentieux de la sécurité sociale selon la nature du
contentieux sous les types suivants :
- Contentieux général,
- Contentieux médical,
- Contentieux technique à caractère médical,
- Le remboursement pour faute établie par l’employeur ou autres.
- Recours pour encaisser les montants dus aux organismes de la sécurité sociale.

Nous aborderons dans ce module le contentieux de la sécurité sociale et méthode de


règlement.

I- LE CONTENTIEUX DE LA SECURITE SOCIALE ET SON


DOMAINE :
1- Contentieux général :
Les références juridiques :

- la loi 15/83 du 02/07/83 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité sociale.


- La loi n° 08/08 DU 23 /02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité
sociale.
- La loi N° 14/83 du 02/07/83 relative aux obligations des chargés dans le domaine de la
sécurité sociale.

1.1- Définition du contentieux général : L’article 03 de la loi 08/08 du 23/02/2008


relative au contentieux dans le domaine de la sécurité sociale a défini la notion du
contentieux général comme les différends et désaccords qui naissent entre les organismes de
la sécurité sociale et les assurés ou les charges a l’occasion de l’application de la législation
et règlement de la sécurité sociale.
À travers cette définition, nous concluons que le contentieux général se divise en deux (02)
types :

- Le contentieux des patrons sur l’exécution des obligations à la charge de l’employeur.


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- Le contentieux des assurés (travailleurs), c'est-à-dire le litige qui nait entre les travailleurs
et l’organisme de la sécurité sociale.

Le législateur a cerné le contentieux sur les personnes et les organismes de la sécurité sociale
sans pour autant indiquer le contentieux entre l’employeur et les organismes de la sécurité
sociale.

1.2- Le domaine d’application du contentieux général :


Elle se divise en deux classes :
1. Les différends relatifs aux droits des assurés et ayants droits : Elle concerne les
différends relatifs au droit de l’assuré et ayants droits concernant les prestations physiques
ou espèces à titre d’exemple l’assurance maladie, l’accouchement, accident de travail et
maladie performance. Ces différents sont des cas d’assurance sur la maladie, l’incapacité, la
maternité, le décès, retraite et les cas de prise en charge de l’assuré et ses ayant droits dans
le cas d’accident de travail ou maladie professionnelle et qui concerne deux domaines :
- Dans le domaine de l’assurance sociale :Il concerne le droit de l’assuré ou ses ayants droits
à bénéficier des prestations de la sécurité sociale par le refus de l’organisme a payer ses
prestations ou dans le cas ou le dossier présenter à l’assureur ne répond pas aux conditions
arrêtées par l’organisme dans les assurances maladies, retraites incapacité et maternité.
- Dans le domaine de la couverture des accidents de travail et maladies professionnelles :
Le contentieux concerne la nature de l’accident si c’est un accident entrent dans le cadre de
la profession ou non et dans les procédures de déclaration de l’accident conformément aux
procédures et textes édictées dans la loi et elle concerne aussi la maladie professionnelle.
Le contentieux est né du non-respect des conditions et procédures par l’assuré et l’assureur
et l’organisme de la réussite sociale.
2. Les différents nés de la non-exécution de l’employeur de ses obligations : Elle concerne
la non déclaration de l’employeur et le non-paiement des cotisations et dû de la sécurité
sociale, les employeurs quelque soit la nature de leur activité sont tenus par l’obligation
envers la sécurité sociale de :
- Déclaration de l’activité : Les employeurs qui exercent une activité doivent déclarer leur
activité à l’organisme de la sécurité sociale dans un délai de (10) jours. Après le début de
leur activité sous peine d’une amende de cinq mille dinars algériens (5000) DA avec une
pénalité de retard égal à 20 % sur 1 mois.
- L’application : Toute personne exerçant une activité rémunérée ou non rémunéré quelque
soit le secteur d’activité et sa nature doit s’inscrire auprès de l’organisme de la sécurité
sociale tels que les étudiants de l’enseignement supérieur.
La non déclaration de l’application du travailleur est condamnée a une amende de (1000) DA
par travailleur après (10) jour du début d’activité est une pénalité de retard égal à 20 % sur
chaque mois.
- La déclaration des salaires :La loi 14/83 oblige l’employeur a transmettre dans les (30)
jours après la fin de l’année un état des salaires détaillé comprenant le nom et prénom des
travailleurs, le montant des salaires perçus du 1er jour au dernier jour des (03) derniers mois ,
le montant des cotisations.

La non déclaration de l’employeur oblige l’organisme de la sécurité sociale à arrêter le


montant des cotisations sur la base des cotisations de l’année précédente avec un rajout de
5% qui devient un acquis à la caisse de la sécurité sociale.

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Une amende de 15% des montants de la cotisation avec 5% de rajouts sur un mois.
- Le paiement des cotisations : L’employeur est tenu de défalquer du salaire du travailleur la
part allouée à la sécurité sociale durant les (30) jours après (03) mois si l’employeur emploie
moins de (10) travailleurs et dans (30) jours après (01) mois s’il emploie (09) travailleurs.
Pour les travailleurs non salariées le paiement est annuel. Dans le cas ou le montant de
cotisation n’est pas juste, le chargé d’assurance procède au règlement.
Le non-paiement engendre une hausse de 5% des cotisations.
Les cotisations principales sont augmentées de 1% par mois de retard complémentaire.
La loi 14/83 permet à la caisse de sécurité sociale de poursuivre en justice l’employeur pour
rembourser les prestations octroyées aux bénéficiaires quand ce dernier ne paye pas ces
cotisations quelque soit les augmentations citées plus haut.

2- Le contentieux médical :
L’exposition des travailleurs aux maladies professionnelles durent leur carrière
professionnelle les obligent à effectuer des consultations chez des médecins généralistes ou
spécialistes.
Les avis des médecins qui délivrent des certificats de travail sont généralement rejetés par
les médecins de la sécurité sociale qui jugent que ces certificats sont des certificats de
complaisance est ne peuvent faire l’objet de remboursement de prestation par l’assureur et
demande à présenter l’assuré à des médecins spécialistes pour avis médical et de la est né le
contentieux médical.

2.1- Définition du contentieux médical : L’article (04) de la loi 15/83 a défini les
contentieux médicaux comme : « le contentieux médical est en charge des litiges relatifs du
cas médical de l’assuré et ses ayants droits ».
On constate que l’article (04) n’a pas donné une définition ni ces cas mais il a cerné dans le
cas médical des assurés et la désignation de ses parties qui les assurés et ayants droits d’une
part et l’assureur d’autre part.
Le contentieux médical est le différend qui nait a un désaccord dont l’objet est l’état de
santé de l’assuré ou ayants droits sur l’incapacité résultant de la maladie ou de l’accident de
travail ou la maladie professionnelle ou la présentation des assurés pour avis médical du
médecin de la caisse de sécurité sociale.
Elle englobe tous les refus et contestations soulevées par les assureurs ou ayants droits
concernant les avis médicaux établis par les médecins de la sécurité sociale sur l’évaluation
de l’état de santé des assurés.
Et vu l’importance de l’expertise médicale, elle a été défini « c’est le désaccord né entre les
bénéficiaires de la sécurité sociale sur la confirmation de leur états de santé et les résultats
de l’expertise médicale.
Le contentieux, médical intervient quand le médecin de la sécurité sociale soumet l’assuré à
une expertise médicale et qu’il juge que son avis est différent du médecin traitant.
Le contentieux médical englobe (02) cas :
Le 1er cas : le respect des procédures de l’expertise médicale qui est conforme à la décision
de l’organisme de la sécurité sociale des résultats de l’expertise nécessaires à défini
l’expertise et son évaluation.

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2ème cas : c’est l’opposition ou le refus de la décision de la commission de wilaya de
l’incapacité concernant les cas d’évaluation de l’incapacité résultant de l’accident de travail
ou la maladie professionnelle.

2.2-Le domaine d’application du contentieux médical :Le contentieux médical


englobe les litiges nés entre l’assuré et les structures de la sécurité sociale sur les résultats
des constats médicaux ou la désignation des dommages résultent des accidents de travail ou
maladies professionnelles, ce qui appelle à une expertise médicale.
On peut cerner son domaine dans deux (02) points :
a. Définir l’état de santé de l’assuré : C’est définir l’état de santé de l’assuré suite à sa
maladie, son incapacité ou accident de travail ou maladie professionnelle et dont la
désignation est confirmée par le médecin traitant qui se prononce sur l’état de santé de
l’assuré lequel avise la caisse de sécurité sociale dans les délais définis selon chaque cas.
Le médecin traitant ausculte le malade et évalue le taux d’incapacité en lui délivrant deux
certificats médicaux.
Le premier certificat est établi dès la première consultation après l’accident dans laquelle il
donne une description les lésions et circonstance de l’incident ainsi que la date de l’arrêt de
travail.
Le deuxième certificat est soit un certificat de guérison ou certificat d’évaluation du taux
d’incapacité qui comprend la capacité de travail, son état général de santé.
Toutefois le dernier avis médical revient au médecin traitant qui définit l’état de santé de
l’assuré, soit en lui délivrant la reprise de travail ou l’incapacité avec changement des postes
de travail.
b. Le contrôle médical de la sécurité sociale : L’organisme de la sécurité sociale effectue
des contrôles sur le malade par le biais du médecin conseil de la sécurité sociale après que ce
dernier reçoit les résultats du médecin traitant.
Le médecin conseil consulte de nouveau le malade et on se trouve devant deux avis sur l’état
de santé de l’assuré qui sont :
- l’accord entre l’avis du médecin traitant et le médecin conseillé (pas de problème).
- Désaccord entre l’avis du médecin traitant et le médecin conseillé.

Cette situation crée un litige entre les deux avis médicaux.


L’assuré est tenu d’effectuer les différents contrôles médicaux demandés par le médecin
conseil de la sécurité sociale.
Si l’assuré refuse d’effectuer ses contrôles, il perd son droit à la couverture des prestations
de la sécurité sociale dans la période où il n’a pas subi de contrôle.

1. Le contentieux technique à caractère médical :


Ce type de contentieux est relatif aux fautes médicales qui surviennent dans les consultations
ou autres actes médicaux qui oppose l’assuré et l’organisme de la sécurité sociale ou le
médecin traitant et qui ne peut être évalué que par l’organisme de la sécurité sociale.

3.1- Définition du contentieux technique : C’est les litiges qui naissent a la suite des
fautes professionnelles commises a l’occasion d’un acte chirurgical effectuée par un médecin

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ou dentiste ou pharmacien sur la personne de l’assuré dans le cadre de la relation qui le lie
avec l’organisme de la sécurité sociale.
L’article (05) de la loi 15/83 a défini le contentieux technique «le contentieux technique
concerne toutes les activités en relation avec la sécurité sociales».
Le contentieux de la sécurité sociale dans la globalité concerne l’activité médicale depuis la
première consultation et le constat établi par le médecin traitant en passant par le médecin
conseil à l’occasion du contrôle médical et en terminant au médecin expert.
Le contentieux technique est le litige relatif aux fautes professionnelles commises pendant la
consultation et le décèlement de la maladie qui ne peut être évalué que par des structures
spécialisées.

3.2- Le domaine du contentieux technique : On peut cerner le contentieux


technique dans trois (03) points principaux qui sont la faute professionnelle, les
dépassements, en fraude commise par les médecins et divulgation de secrets professionnels.
a- La faute médicale : La faute médicale est toute contravention ou déviation du médecin
sur les règles et principes médicaux connus dans le domaine des sciences lors d’exécution de
l’acte médical ou négligence dans la prise de précautions afin de ne pas nuire au malade.
Parmi les fautes enregistrées dans le domaine de la pratique des médecins de leur activité
dans le cadre de leur relation avec les caisses d’assurances de la sécurité sur le non
évaluation de l’état de santé du malade ce qui lui permet de recevoir les prestations en
espèces et physiques non attribués.
Causant ainsi pertes à la caisse l’obligent à recouvrir a la justice pour demander réparation.
b- Les dépassements et cas de fraude commise par les médecins intervenants : C’est la
violation des principes et règles et coutumes dictée par le code de déontologie de la
formation de médecin.
Ces dépassements et cas de fraude sont :
- Etabli de fausse déclaration sur la source de la malade ou l’handicap ou la cause du décès
par complaisance afin de permettre au malade ou ses ayants droits de bénéficier de droits
non mérités.
- Délivrer des certificats, documents ou rapports qui ne reflètent pas la vérité exacte des
consultations effectuées sur le malade.
- délivrer des certificats et ordonnances falsifiées qui engendre une perte sur le plan financier
à la caisse de sécurité sociale ce qui dénote un comportement contraire à la déontologie
médicale.
c- divulgation de secret professionnel : La divulgation est de donner des informations
déterminées à autrui quelque soit le moyen de divulgation ou la personne qui a donné
l’information.

Dans ce cadre le médecin expert aura plusieurs obligations qui sont :


Ne pas divulguer le secret de consultation à quiconque.
Ne donne pas tout les détails mais se limite aux questions et sujets qui nécessitent une
explication.

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2. le contentieux relatif au remboursement dans le cas de
l’existence d’une faute de l’employeur ou autre :
Dans la plupart des cas, le travailleur peut être victime de fautes commises par l’employeur
ou son représentant et qui engendre préjudice corporel ou moral au travailleur ou ses ayant
droits
Le législateur a cerné le remboursement dans les deux (02) cas de figure suivante :
a. La faute non excusable ou impardonnable : Cette faute (émanant par l’employeur se
constitue par l’une des conditions citées dans l’article (45) de la loi 15-83 qui sont :
- Une faute grave exceptionnelle.
- Une faute commise par l’employeur et qu’il sache la gravité.
- Négocier de l’employeur dans le respect des obligations dans l’article relatif à la sécurité
sociale et protection des ouvriers dans le lieu de travail, ou pendant ou à l’occasion de
l’exécution du travail (ou pendant ou a l’occasion de l’exécution du travail).

b. La faute d’autre : C’est la faute d’autrui sur les travailleurs et qui n’émanant pas de
l’employeur ou ses représentants qui cause des dommages aux travailleurs à l’intérieur du
lieu de travail ou pendant ou à l’occasion du travail.

3. Le contentieux relatif aux requêtes d’encaissement des


montants revenants de droit aux organismes de la sécurité sociale :
Les recouvrements et dues de la sécurité sociale bénéficiant d’une protection juridique et sa
position en deuxième place après celle des salaires et dues de la trésorerie public qui sont les
dettes des impôts ce qui a permis à la sécurité sociale de s’opposer à toute procédure de
vente ou désistement produite par le débiteur.
Le directeur de l’organisme peut faire une opposition auprès des entreprises financières sur
les sommes dues, ce qui oblige les entreprises financières de saisir ces biens (argent) du
débiteur au profit de la caisse jusqu'à établissement d’un ordre d’exécution.
Aussi le directeur de l’organisme peut faire opposition sur les biens mobiliers ou argent du
débiteur détenu par autrui en dehors des entreprises financières selon l’article 69 de la loi
15-83.

II- LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONTENTIEUX DE LA


SÉCURITÉ SOCIALE :
Pour régler ce contentieux, le législateur a mis en place des règles et procédures pour un
règlement interne ou administratif ou un règlement judiciaire.

1- le règlement du contentieux général :


Le règlement du contentieux général de la sécurité sociale passe par deux phases :

1.1- le règlement interne a l’amiable :Le règlement à l’amiable du contentieux


général est du ressort de la commission locale habilitée a faire un pouvoir de première
instance puis la commission nationale habilitée au pouvoir en second lieu en cas d’opposition
sur les décisions établis par la commission locale de recours.

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La commission locale en tant que première instance de recours au niveau des agences de
sécurité sociale, elle est composée des membres suivants :
- Un représentant des travailleurs salariés.
- Un représentant des bénéficiaires.
- Un représentant de la caisse de sécurité sociale
- Un médecin.

La procédure de recours se fait obligatoirement par écrit et motive les causes de l’opposition
de la décision soit :
- avec lettre recommandée avec accusé de réception.
- Dépôt d’une requête auprès du secrétariat de la commission en contre partie de la remise
d’un reçu de dépôts pendant les (15) jours qui suivent la décision.
Après réception des dossiers jugés complets par la commission, elle débute ses travaux
d’étude (30) jours après la date de dépôt des requêtes d’opposition.
En cas d’opposition sur la décision rendu par la commission de wilaya de recours, un pouvoir
tenu fait par l’assuré auprès de la commission nationale pendant (10) jours à compter de la
date de la notification de la décision.
La commission de wilaya de recours est composée selon la loi 08-08 de trois (03) membres qui
sont :
- (03) représentant des travailleurs
- (03) représentant des employeurs
- (01) représentant de l’administration.

1.2- Le règlement judiciaire du contentieux général : Il ne peut pas y avoir un


recours devant les tribunaux avant qu’il ne fasse l’objet devant les commissions nationales et
la commission de wilaya de recours.

L’article (14) de la loi 10-99 stipule le que : « la compétence en matière des contentieux
général est du ressort des tribunaux siégeant dans les affaires sociales dans un délai d’un
mois de la date de notification de la (décision) de la commission ou pendant les (03) mois de
la date de réception de la requête quand il n’y a pas de suites.

2- Règlement du contentieux médical :


2.1-Le règlement administratif du contentieux médical : Le règlement du litige
est traité par deux procédures pris en charge par deux organismes qui se complètent qui
sont :
a. L’expertise médicale : l’expertise médicale est définie par l’article (20) de la loi n°08/08
qui a expliqué la procédure de demande et les délais accordés et la désignation d’experts et
le traitement du dossier médical de l’assuré selon l’article (22) de la loi 08/08 et l’obligation
du médecin expert de remettre les résultats de l’expertise médicale (15) jours après la date
de sa désignation pour la sécurité sociale qui remet une copie dans un délai de (10) jours à
l’assuré.
b. les commissions d’évaluation de l’incapacité : C’est une commission composée de
médecins de la sécurité sociale qui traite les dossiers des assurés ayant formulé un recours

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auprès de cette commission pour un avis de certifier l’incapacité du malade et le taux
accordé ou bien le rejet de cette demande s’ils estiment que sur le plan médical l’assuré
n’est pas atteint d’une incapacité.

2.2-Le règlement judiciaire du contentieux des assurances sociales :Dans le cas


ou les parties n’arrivent pas à régler ce contentieux sur le plan interne, ils auront le droit au
recours au tribunal social pour valoir leurs droits.

3- Le règlement du contentieux technique a caractère médical :


Ce règlement est généralement soumis aux commissions internes chargées des recours avant
d’aller en justice selon l’article (41) de la loi n° 10/99 qui a défini la composition de la
commission technique qui est chargée d’étudier les différends nés de l’activité en rapport
avec la sécurité sociale.
Cette commission est composée de :
- Médecins désignés par le ministère de la santé,
- Médecins représentant la sécurité sociale,
- Médecins représentant le conseil d’éthique médical.

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En conclusion :
Nous pouvons dire que le recouvrement des cotisations par les organismes de la sécurité
sociale n’est pas une chose facile malgré que le législateur a mis en place un arsenal de
textes juridiques qui réglementent la relation entre l’assuré et l’assureur en matière de
cotisations pour l’employeur et les travailleurs.

Il reste bien entendu que le seul moyen pour valoir ses droits est le recours soit à un
règlement à l’amiable ou par contrainte c’est d’aller vers la justice comme nous l’avons
abordé dans notre cours.

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CHAPITRE N°02 : ENCAISSEMENT DES COTISATIONS DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE (LE RECOUVREMENT).
L’OBJECTIF DU CHAPITRE N°02
A la fin du chapitre, le stagiaire doit être apte et en mesure de :

 Définir et expliquer les procédures de recouvrement a l’amiable des cotisations de la


sécurité sociale (la loi n°10-99)

 Définir et expliquer les procédures de recouvrement par contrainte des cotisations de la


sécurité sociale (la loi n°08-08)

PLAN DU CHAPITRE :
I- LE RÈGLEMENT DE RECOUVREMENT DES COTISATIONS DE LA SÉCURITÉ
SOCIALE
1- Les cotisations de la CNAS
2- Les cotisations de la CASNOS
3- La caisse nationale de recouvrement des cotisations de la sécurité sociale

II- LE RECOUVREMENT A L’AMIABLE DES COTISATIONS DE SÉCURITÉ SOCIALE


1- Les procédures administratives
2- Les procédures judiciaires

III- LE RECOUVREMENT PAR CONTRAINTE DES COTISATIONS DE LA SÉCURITÉ


SOCIALE

1- Les procédures spéciales de recouvrement par contrainte (de force)

2- Les procédures générales de recouvrement par contrainte

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RÉFÉRENCE JURIDIQUE (S)

- La loi n°10-99 du 11/11/1999 complétée par la loi n°15-83 du 02/07/1983 relative au


contentieux dans le domaine de la sécurité sociale.

- La loi n°08-08 du 23/02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité sociale

- La loi n°14-83 du 02/07/1983 relative aux obligations des chargés dans le domaine de la
sécurité sociale.

INTRODUCTION :

Les opérations de recouvrement des cotisations de la sécurité sociale est devenue un souci
permanent que rencontre ces organismes car c’est la seule ressource qui permet à ces
organismes de payer leurs assurés quelque soit la nature de remboursement.

Les entrées des sommes d’argent prévenant des cotisations des assurés et employeurs est
obligatoires dans les délais prescrits par les organismes de la sécurité sociale ou les caisses
d’assurances.

Le non-paiement de ces cotisations oblige l’organisme à procéder au recours administratifs


soit à l’amiable ou par contrainte.

Ces caisses d’assurances ou organismes utilisent les moyens de recours à l’amiable pour
percevoir leurs cotisations conformément a la loi 15-83 complétée par la loi 10-99 du
11/11/1999.

Avant de recouvrir au moyen de contrainte ou par force conformément à la loi 08-08 du


23/02/2008.

Le législateur a mis en place des procédures exceptionnelles qui permettent aux organismes
de la sécurité sociale de percevoir et encaisses leurs cotisations conformément a l’article(66)
de la loi 08-08 du 23/08/2008.

Nous aborderons dans ce module les procédures de recouvrement a l’amiable et par


contrainte des cotisations de la sécurité sociale.

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I- LE RÈGLEMENT DE RECOUVREMENT DES COTISATIONS DE
LA SÉCURITÉ SOCIALE :
Le règlement de recouvrement des cotisations s’appris sur les textes législatifs et
réglementaires en application de la loi 14-83 du 02/07/1983.

La mission de perception des cotisations a été confiée a deux organismes qui sont la CNAS et
CASNOS sous tutelle du ministre chargé de la sécurité sociale.

Ces caisses jouissent de la personnalité morale et l’autonomie financière et soumise dans


leurs relations avec les autres aux dispositions du code du commerce.

En plus de les deux caisses, il existe une caisse nationale de recouvrement des cotisations de
la sécurité sociale crée part le décret n°06/370 du 19/10/2006 en application de l’article 21
de la loi 14-83.

1- Recouvrement des cotisations des travailleurs salarient (CNAS) :


Selon l’article (08) du décret exécutif n°07-92 date du 04/01/1992 relatif a la situation
juridique de la caisse de sécurité sociale et son organisation administrative et financière de la
sécurité sociale « la caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salaries dans le
cadre des dispositions de la loi pour mission :

- La gestion des prestations physiques et monétaires des assurances sociales ; accident de


travail et maladies professionnelles.
- La gestion des prestations familiales.
- Garantir le recouvrement, contrôle et contentieux du recouvrement des cotisations
affectées au financement des prestations citées dans le paragraphe plus haut.
- Participer a la promotion de la politique de prévention des accidents de travail et maladies
professionnelles et la gestion de la caisse de prévention des accidents de travail et maladies
professionnelles.
- La gestion des prestations des personnes bénéficiant des conventions et accords
internationaux dans le cadre de sécurité sociale.
- Organise et cordonner et pratiquer le contrôle médical.
- Effectuer des travaux sous forme de réalisation à caractère sanitaire Paritaire et sociale
comme stipulé dans l’article (92) de la loi 11-83 relative aux assurances sociales après
proposition du conseil d’administration de la caisse.
- Effectuer des travaux dans le domaine la présentation l’éducation et l’information sanitaire
après proposition du conseil d’administration de la caisse.
- La gestion de la caisse d’aide et secours citée dans l’article (90) de la loi 11-83 relative aux
assurances sociales.
- Établir des conventions citées dans l’article (60) de la loi 11-83
- Attribuer un numéro d’inscription international aux assurés sociaux et employeur.
- Garantis le droit d’information aux assurés et employeurs

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- Paiement des frais relatifs à la gestion des différentes commissions et instance judiciaire
chargée de régler le contentieux des décisions établie par la caisse.

Pour la procédure de recouvrement de cotisations et en application de l’article 14 de la loi


11-83 chaque employeur doit faire une déclaration des salaires et montant des cotisations ce
qui permet a la caisse de définir le montant des cotisations qui revirement de droit a la
caisse.

L’article (21) de la loi 14-83 dans son chapitre (5) relatif au paiement des cotisations « le
paiement des cotisations a la sécurité sociale se fait en une seule opération par l’employeur a
la sécurité sociale dont il dépend»

2- Le recouvrement des cotisations de non salarie CASNOS :


La CASNOS a pour mission le recouvrement des cotisations comme cité dans l’article (03) du
décret exécutif n°119-93 du 15/05/1993 définissent des attributions de la CASNOS, sa gestion
et son organisation.

Ses missions dans le cadre des lois et systèmes appliques consistent dans :

- Gère les œuvres physiques et monétaires des assurances sociales des non-salariés.
- Gère et attribue les pensions des retraites non salarié.
- Procéder au recouvrement des cotisations affectées au financement des œuvres citées dans
les précédents paragraphes, son contrôle et contentieux de recouvrement.
- Gère les œuvres des personnes bénéficiaires des accords de la sécurité sociale et accords
internationales
- Organise, coordonne et pratique le contrôle médical.
- Effectuée des travaux sons forme de réalisation a caractère sanitaire et social comme cite
dans l’article (92) de la loi 11-83.
- Effectuée des travaux de prévention, éducation et information dans le domaine sanitaire
après proposition des conseils d’administration.
- Gère la caisse d’aide et secours cite dans l’article (90) de la loi 11-83.
- Établir des contrats en collaboration avec d’autres caisses des accords cites dans l’article
(60) de la loi 11-83.
- Procéder a l’inscription des assurés bénéficiaires.
- Informe les bénéficiaires.
- Procède au paiement des frais relatifs à la gestion des différentes commissions et instances
judiciaires.
- Etabli des accords des caisse de sécurité sociale pour arrêter les conditions qui permet aux
services d’audit et contentieux en relation avec le recouvrement en application avec
l’article (11) du décret exécutif 07-92 date du 04/01/92.
- Etabli des accords avec les caisses de sécurité sociale pour assurer le contrôle médical et le
bon service.

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La CASNOS prend en charge la couverture sociale des non salariés tels que les commercent,
artisans fellah, etc. les personnes qui exercent une activité professionnelle entrant dans le
cadre de la législation spéciale aux professions libérales des soumises a l’enregistrement dans
le registre de commerce tel que les industriels, les artisans, les commerçants et fellahs et les
titulaires de fonction libérales (avocat, expert-comptable, pharmacien, médecins ; et
autres…..) Les chauffeurs toute catégorie (secteur privé) les chefs d’entreprises prive (SPA,
EURL, SARL) et toute ce qui exerce une activité libérale inscrite au registre de commerce.

Le recouvrement des cotisations se fait auprès du service de recouvrement par


l’établissement d’un bulletin de compte de l’assuré contenant les cotisations a payer par
l’assuré au caissier de la caisse de la sécurité sociale.

3- LA CAISSE nationale de recouvrement des cotisations de la


sécurité sociale :
Pour procéder au recouvrement des cotisations de la sécurité sociale, il a créé cette caisse
suivant le décret exécutif n°370-06 du 19/10/2006 stipulant la création de la caisse nationale
de recouvrement des cotisations de la sécurité sociale, son organisation et fonctionnement.

L’article (01) du décret a défini le but de la création de cette caisse son organisation et
fonctionnement (CNRSS) en application de l’article (21) de la loi 14-83.

L’article (04) du décret 370-06 a défini les missions attribuées a cette caisse :

- Enregistrement des employés.


- Enregistrement des travailleurs salariés affiliés à la sécurité sociale.
- la mise à jour et classement des contes des missionnaires.
- recouvrement des cotisations de la sécurité sociale destinées au financement de la sécurité
sociale pour les travailleurs salariés.
- Le contentieux relatif au recouvrement des cotisations de la sécurité sociale cité plus haut.
- Contrôle de l’exécution des obligations des chargés dans le domaine de la sécurité sociale.
- La mise en place des fonds nécessaires pour le paiement des prestations et frais de gestion
au profit de chaque caisse de sécurité sociale a la limite des quittances.
- Informer les charges concernant leurs droits et obligations citées dans la législation et le
règlement.
- Participe aux travaux minés par les autorités concernées dans la lutte contre le travail
informel et l’évasion dans le domaine de la sécurité sociale et le développement des
activités l’entraide administrative.

Cette caisse s’est substituée à la place de la caisse nationale des assurances sociales des
travailleurs salariés et la caisse nationale de la retraite et la caisse nationale d’assurance
chômage concernant les droits et obligation liée aux activités attribuées citées dans l’article
(4) cite plus haut.

En règle générale l’employeur est tenu de payer les cotisations dans les délais fixes et dans le
cas de réticence de sa part, l’organisme de sécurité sociale lui donne un délai pour payer

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allant à (30) jours en l’informant par l’envoi d’une mise en demeure concernant des
indications, dont le montant à payer.

Dans le cas ou l’employeur ne s’acquitte pas du règlement de la caisse de sécurité sociale


recourt aux procédures édictées par la loi en procèdent a deux types de procédures qui sont
le recouvrement par contrainte.

II- LE RECOUVREMENT A L’AMIABLE DES COTISATIONS DE LA


SÉCURITÉ SOCIALE.
Les organismes de sécurité sociale existent le recours au recouvrement par contrainte énoncé
dans la loi 08-08 et à afin de préserver la relation entre elles et l’assuré elle recourt au
règlement a l’amiable par des vois simple qui passe par l’avertissement avant la poursuite
judiciaire.

En exécution de la loi 15/83 mortifiée et complétée par la loi 10/99, la caisse de sécurité
sociale entreprend deux types de procédures pour le recouvrement de ses cotisations qui sont
les procédures administratives et les procédures judiciaires.

1- Les procédures administratives :


La caisse de sécurité sociale entreprend deux procédures administratives pour le
recouvrement des cotisations qui sont :

- Avertissement du débiteur
- Le recouvrement par le biais des services des impôts.

1.1- l’avertissement du débiteur :Avant d’entamer une procédure par l’organisme un


avertissement est transmis au débiteur pour régler sa situation dans un délai de (15) jours
suivant la réception de l’avertissement et concerne le montant à payer pendant les
(04)années qui suivant a partir de la date de paiement comme située dans l’article (57)
paragraphe 01de la loi 15/83 modifiée par l’article (16) de la loi 10/99 « avant toute
procédure ou recours introduits par l’organisme de sécurité sociale, un avertissement est
transmis au débiteur pour régler sa situation dans un délai de (15) jours après réception de
l’avertissement.

Le législateur algérien n’a pas défini la forme de l’avertissement ou son contenue


Parmi les indications contenues dans le document on peut citer :
- Le montant des cotisations réclamé
- Pénalité de retard
- La période de mon paiement
- Le délai de (15) jours période de règlement
- Signature du directeur de l’organisme
- Le nom du débiteur et l’adresse.

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L’article (58) a stipulé dans le cas de non-paiement du débiteur de la somme exigée dans les
délais prescrits ou il n’a pas formule de recours durant la commission de recours dans le
cadre du contentieux général, la caisse de sécurité sociale peut recouvrir a deux procédures :

- Soit pour le recouvrement par le biais des services des impôts


- Soit par des poursuites à l’encontre du débiteur pour le recouvrement des montants exiges.

2.1- le recouvrement par le biais des services des impôts : C’est une procédure
énoncée par l’article (59) de la loi 15/83 modifiée par l’article (18) de la loi 10/99.

Le directeur de l’organisme de la sécurité sociale signe le bulletin et le vise par le wali dans
un délai de (20) jours ce qui donne au recouvrement un effet exécutoire, il transmet le
bulletin au receveur des impôts directement au lieu de résidence du débiteur.

La demande des procédures de recouvrement est comme suite :

- La dette est fixée comme connue comprenant tout les crédits.


- Un avertissement doit être transmis au débiteur
- Accompagner la demande avec un détail de la dette comprenant le montant et genre.
- Le montant des recouvrements ne doit pas dépasser le montant arrête dans l’avertissement.
- Il faut qu’il soit établi après la fin de la période d’avertissement.

Des réceptions de l’administration des impôts de la demande de recouvrement, elle avise le


débiteur pour procéder au paiement de la dette en lui transmettant un avis son adresse
personnelle.

2- Les procédures judiciaires :


C’est les poursuites engagées l’encontre du débiteur l’article (60) de la loi 15/83 modifiée
par l’article (19) de la loi 10/99stipule « lors des poursuites engagées a l’encontre du
débiteur, le directeur de l’organisme de la sécurité sociale signe le bulletin de la créance
avant d’être visé par le président du tribunal charge des affaires sociales dans un délai de
(15) jours et donne au recouvrement, un effet exécutoire».

Cette procédure est tenue sous forme d’ordre de paiement et le délai d’exécution de ces
ordres est de (15) jours, la poursuite se fait avec les mêmes conditions et procédures
d’exécution des jugements.

Après la révision par la loi 10-99, un paragraphe a été rajouté à l’article (62) par lequel le
législateur a fait exception dans l’exécution des cotisations relatives aux parts des
travailleurs.

Le dernier paragraphe de l’article (62) de la 15/83 a rajouté par la loi 10-99 et a énoncé on
ne peut parles de levée de main sur l’opposition sauf si il y a paiement de la globalité des
cotisations spéciales aux parts des travailleurs et le paiement d’une avance sur les cotisations
spéciales des parts de l’employeur » les procédures de poursuites sont définir comme suit :

TAG0720/CYCLE II DROIT DE LA SECURITE SOCIALE 02 «PRPPRIETE CNFED» PAGE 19


a- Préparation des bulletins des crédits ou montant à payer : Le bulletin de
paiement est établi par les services de la sécurité sociale et qui concerne les cotisations
déclarées ou arrêtées par l’agent de contrôle en plus des pénalités de retard.

Le bulletin comprend ce qui suit :

- Les dus à payer doivent être en espèces et fixes.


- Le débiteur n’a pas bénéficié auparavant d’un échéancier de paiement.
- Le débiteur a fait l’objet d’un avertissement conformément a l’article (57) de la loi 15/83
- Une fois le bulletin est rempli il est signé par le directeur de l’organisme de sécurité sociale
conformément à l’article (59) de la loi 15-83
- Après préparations de la poursuite qui prend la forme d’un ordre de paiement cite dans
l’article (174) du code de procédure civile et sa signature par le directeur de l’organisme
elle est présentée au magistrat pour visa revêt la forme exécutoire.

b- la notification de la poursuite au débiteur : Après que la poursuite est revêt de la forme


exécutoire le débiteur est mortifie par l’agent de contrôle assermenté relevant de la sécurité
sociale et agrée par le ministère et qui a le droit de s’opposer auprès de la commission de
recours de première instance dans un délai de (15) jours de la date de notification par lettre
écrite.

Si la poursuite est définitive elle est exécutée dans les mêmes conditions que celles des
jugements conformément l’article (63) de la loi 15- 83 après révision de la loi 15- 83 par la loi
10-99 .l’article (68) bis stipulé : « Après présentation de l’opposition auprès des entreprises
des changes et bancaires conformément aux articles (67) et (68) de cette loi, la caisse de
sécurité sociale établit un ordre de paiement dans le cadre des dispositions édictées dans le
code de procédure civile et ça pour recouvrir le montant a payer ».

Le directeur de l’organisme peut faire une opposition sur les biens mobiliers ou monétaires du
débiteur détenus chez autrui en dehors des entreprises de change ou bancaires le législateur
a tranché sur la question des délais de paiement après la révision opérée par la loi10-99 il a
été énoncé dans l’article (73) bis qui a interdit l’étude du délai de paiement des cotisations à
condition du paiement de la totalité de cotisations. Spéciales aux parts des travailleurs et si
l’organisme employeur débiteur est une entreprise publique sujet d’un plan de réforme, la
sécurité sociale lui offre calendrier de paiement avec des garanties octroyées par l’autorité
qui a accordé le plan jusqu’à la fin du crédit.

III- LE RECOUVREMENT PAR CONTRAINTE DES COTISATIONS


DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
L’article (44) de la loi 08-08 date du 23/02/2008 relatif au contentieux de la sécurité sociale
modifie par la loi 15-83 du 02/07/83relatif au contentieux de la sécurité sociale, le
recouvrement par contrainte des cotisations de la sécurité sociale, c’est des procédures
spéciales appliquées par les organismes de la sécurité sociale à l’encontre des débiteurs pour
recouvrir les montants demandés.

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1- Les procédures spéciales de recouvrement par contrainte :
L’article (45) de la loi 08-08 a défini cinq(05) procédures pour recouvrir les cotisations de la
sécurité sociale en citent « le recouvrement des cotisations de sécurité sociales des
organismes de la sécurité sociale aux titre des cotisations et augmentations et pénalités de
retard et la restitution des montants non exiges par le biais des procédures suivantes :

- Le recouvrement par état


- La poursuite
- L’opposition sur les comptes courants postaux et bancaires
- La défalcation sur les crédits
- Les cotisations physiques.

Les procédures sont appelées procédures spéciales de recouvrement par contrainte des
cotisations de la sécurité sociale énoncée dans la loi 08-08.

1.1 le recouvrement par le biais des états (service des impôts) : Le


recouvrement par le biais des états se fait par les services des impôts par un état défini de la
créance et qui comprenant les cotisations des travailleurs et employeurs demandées a
l’entreprise cette procédure se fait comme suite :

Les services de la sécurité sociale élaborent un état défini de la créance conformément au


modèle défini par le décret exécutif n°174-09 du 02/05/2009 qui définit deux modèles
spécimens de recouvrement par contrainte des cotisations de la sécurité sociale par le biais
des états et poursuites des montants demandes par les organismes de la sécurité sociale
conformément aux. Article 47 et 51 de la loi 08-08

Le spécimen de l’état de paiement est comme suite :

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTÈRE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET LA SÉCURITÉ SOCIALE
Organisme de la sécurité sociale………………… (Appellation)……………….
Agence ………………………….direction des impôts
Adresse : …………………receveur…………………………..
État définissant le crédit
Pour recouvrir les montants des organismes de la sécurité sociale
- Le directeur de l’organisme de la sécurité sociale
- En vertu de la loi n°14-83 du 02/07/1983 relative aux obligations des charges (débiteur)
dans le domaine de la sécurité sociale, modifiée et complète.
- En vertu de la loi 09-90 du 07.04.90 relative à la wilaya.
- En vertu de la loi 01-21 du 22.12.2001 relatif à la loi de finances de l’année 2002 et
notamment l’article 40.
- En vertu de la loi 08-08 du 23/02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la
sécurité sociale notamment les articles 46 et 47 et 48 et 49 et 50.
- En vertu du décret exécutif n°92-07du 04/01/1992 relatif à la situation juridique des
caisses de sécurités sociales, l’organisation administrative et financière de la sécurité
sociale.
- En vertu du décret exécutif n°94-188 du 06/07/94 relatif au statut de la caisse nationale de
sécurité de chômage modifié et complété
- En vertu du décret exécutif n°06-370 du 19/10/2006 relatif a la création de la caisse
nationale du recouvrement des cotisations de la sécurité sociale et son organisation.
- En vertu du décret exécutif n°94-188 du 06/07/94 relatif au statut de la caisse nationale de
sécurité de chômage modifié et complété
- En vertu du décret exécutif n°06-370 du 19/10/2006 relatif a la création de la caisse
nationale du recouvrement des cotisations de la sécurité sociale et son organisation.
- Apres la mise en demeure date du…………relatif a…………………cet état qui définit la dette a
l’encontre de nom et prénom et raison sociale………………………………………………………………..
- Numéros d’inscription à la sécurité sociale………………..
- Activités …………………………………
- Adresse ………………………………….
- Débiteur du montant au titre des cotisations principales et augmentation et pénalités de
retards relatifs a la période et détaille comme suit :
- Cotisations principales……………………..
- Augmentation sur le retard
- Pénalités de retard………………………
- Total ………………………………..
Le montant de l’état en lettre
Établis a …………………le ………………………..
Le directeur
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Extrait de la loi n°08-08 du 23/02/2008 relatif au contentieux dans le domaine de la
sécurité.
Article 47 : le montant exigé est recouvré par les services des impôts en vertu d’un état
définissant le crédit.
L’état est établi par les services de la sécurité sociale suivant un modèle définissant par la
voie de l’organisation et signe par le directeur de l’agence de la sécurité sociale concerne
sous sa responsabilité personnelle et directe.
L’état est visé par le wali dans un délai de (18) jours de la date de sa signature et devient
exécutoire.
Article 48 :l’état vise est modifié conformément aux dispositions édictées dans le code de
procédure fiscales.

Les services des impôts compétents territorialement exécutent l’état conformément aux
dispositions édictées dans le recouvrement des impôts.

Article 49 : l’état a un effet exécutoire quelque soit la voie de recours.

Article 50 : l’état peut faire l’objet de recours auprès des instances judiciaires compétentes
dans un délai de (30) jours à partir de la date de réception de la notification.

Le directeur de l’agence de la sécurité sociale concernée par la signature de l’état sous


responsabilité personnelle suivant l’article (47) de la loi 08-08.

Le bulletin ou état est présenté au wali pour le viser suivant l’article (47) de la loi 08-08
paragraphe (03)

Selon le décret exécutif 174-09, le modèle du spécimen du recouvrement de la dette vise par
le wali est comme suit :

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Wilaya………………………..
Le wali de la wilaya………………….

- En vertu de la loi 14-83 du 02/07/1983 relatif aux obligations des chargées dans le domaine
de la sécurité sociale modifiée est complète

- En vertu de la loi 09/90 du 07/04/1990 relative à la wilaya, complète.

- En vertu de la loi 21-01 du 22/12/2001 relative a la loi de finances de l’année 2002


notamment l’article (40).

- En vertu de la loi 08-08 du 23/02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité


sociale notamment les articles 46.47.48.49 et 50 après la lecture de l’état « H » garçons de
côte.

vise,

Sur l’état établi pour le recouvrement du montant exigé au titre des cotisations de la sécurité
sociale et augmentation et pénalité de retard de la part du débiteur : nom et prénom ou
raison sociale………………
Adresse ……………………..
Qui définit le montant des dettes (en lettre et chiffres) les services des impôts
territorialement compétence exécutent cet état conformément aux désignations des textes
énoncés dans le recouvrement des impôts

Établis a ………….…..le……………………….

Le WALI

Apres visa du wali dans un délai de (08) jours l’état devient exécutoire quelque soit le voies
des recours.

Après visa du wali dans un délai de (08) jours l’état devient exécutoire, quelque soit la voie
de recours.

L’état visé est modifié conformément aux textes édictes dans le code de procédures fiscales
et le service des impôts exécutent cet état conformément aux procédures de recouvrement
des impôts.

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1.2 la poursuite : Le recouvrement des cotisations par vois de poursuite avec les mêmes
conditions qu’utilisent les services des impôts pour recouvrir leurs créances.

La poursuite prend soit la forme d’une action civile ou pénale ou les deux ensembles
L’action ou la requête est annexée au bulletin détaille des montants exiges l’article (46) de la
loi 08-08-a énoncé que « Organise de la sécurité sociale doit avant d’entreprendre quelque
action que ce soit de mettre en demeure le débiteur et de l’inviter à régler sa situation dans
un délai de (30) jours la mise en demeure doit comprendre sous peine de nullité les
indications suivantes.

- Le nom et la raison commercial du débiteur.


- Le montant a payé, sa nature et délai de perception.
- Les textes législatifs et réglementaires relatifs au recouvrement par contrainte et les peine
encourent en cas de non-paiement.

La mise en demeure est notifiée soit par lettre recommandée ou par huissier de justice ou par
l’agent de contrôle agrée a la sécurité sociale avec un procès-verbal de réception établi après
l’expiration du délai de la mise en demeure.

Les procédures de poursuite se font comme suite :

- L’organisme de la sécurité sociale avant toute poursuite doit mettre en demeure le débiteur
en application de l’article (46) de la loi 08-08
- Les services de l’organisme de la sécurité sociale établissent un bulletin des cotisations de
recouvrement selon un spécimen défini par le décret exécutif n°174-09, composée des
montant principales, augmentation et pénalité de retard, la dette doit être fixe, liquide Et
payable.
- Le directeur de l’organisme signe l’imprimé de poursuite sous sa responsabilité personnelle.

Le modèle de poursuite signe par le directeur est comme suit :

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTÈRE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

Organisme de la sécurité sociale ………………… (Définir l’organisme)

Agence ………………………direction des impôts


Adresse……………………………….receveur
Poursuite
Pour recouvrir les montants exiges par les organismes de la sécurité sociale
Le directeur de l’organisme de la sécurité sociale,
- En vertu de la loi n°14-83 du 02/07/83 relative aux obligations des charges dans le domaine de la
sécurité sociale modifiée et complète.

- de la loi 08-08 du 23/02/2008 relative aux contentieux dans le domaine de la sécurité sociale
notamment les articles 46.51.52.53.54.55et 56.

- En vertu du décret exécutif n°07-92 du 04/01/1992 relatif à la situation juridique des caisses de
sécurité sociale et l’organisation administrative et financière de la sécurité sociale.
- En vertu du décret exécutif 188-94 du 06/07/94 relatif au statut de la caisse nationale d’assurance
chômage ; modifie et complète.

- En vertu du décret exécutif n° 370-06 du 19/10/2006 relatif a la création de la caisse nationale de


recouvrement des cotisations de la sécurité sociale, son organisation et gestion.

- Suite à la mise en demeure date du……………….concernant …………………….


- Cette poursuite est à l’encontre de nom et prénom ou raison commerciale………………………….
Numéros d’inscription de la sécurité sociale………………………………………
Activité ……………………………………………………………………….

Adresse :…………………………………………………………..
Débiteur des sommes demandées au titre des cotisations principales et augmentation et pénalités de
retard, relatives à la période ………………détaille comme suite :

Cotisations principales…………………………………………………………………………………………………………………………

Augmentation sur les retards……………………………………………………………………………………………………………….

Pénalités des retards………………………………………………………………………………………………………………………….

Total……………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Le montant de l’état est défini en lettres…………………………………………………………………………………………

Établis a ……………………….le………………………….

Le Directeur.

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Extrait de la loi n°08-08 du 23/02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la
sécurité sociale
L’article 46 :l’organisme de la sécurité sociale doit avant de recouvrir à l'application des
procédures citées en haut autre procédure ou poursuite mise en demeure du débiteur et
l'inviter à régler sa situation dans un délai de (30) jours.
La mise en demeure doit comprendre les indications sous peine de nullité
- Nom et prénoms ou raison commerciale
- Les montants exigés selon la nature et période de perception
- Les textes législatifs et organisation relative au recouvrement par contrainte et les peines
encourues en cas de nom payement

La mise en demeure est mortifie soit par lettre recommande ou par un huissier de justice ou
agent de contrôle agrée par la sécurité sociale avec un procès-verbal de réception.

Article 51 : la poursuite est établie par les services de la sécurité sociale selon un imprimé
défini réglementairement signé par le directeur de l’agence de la sécurité sociale sous sa
responsabilité personnelle.

Article 52 : le président du tribunal territorialement compétent du lien de résidence du


débiteur vise la poursuite dans un délai de (10) jours, sans frais et devient exécutoire.

Article 53 : la poursuite est notifiée au débiteur par l’agent de contrôle agrée a la sécurité
sociale par un procès-verbal de réception ou par huissier de justice.

Article 54 : la poursuite est exécutée conformément aux dispositions du code de procédure


civile et administrative dans le cadre de l’exécution par contrainte.

Article 55 : la poursuite et exécutoire quelque soit les voies de recours utilisés.

Article 56 : la poursuite peut être objet d’un recours devant les instances judiciaires qu’il a
visé dans un délai de (30) jours à partir de la réception de la notification.

- Le directeur de la sécurité sociale signe le bulletin des dettes et le présente au magistrat


compétent.
- Le président du tribunal territorialement compétent dans le lien de résidence du débiteur
vise la procédure de poursuite dans un délai de (10) jours pour donner a la poursuite un
effet exécutoire conformément a l’article (52) de la loi 08-08.

Après visa de la poursuite elle revêt une formule exécutoire le décret exécutif n° 174-09 a
défini le modèle sur lequel le président du tribunal vise la procédure.

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Cour………………………………………
Président du tribunal……………………..n°……………………………………………
Noms président du tribunal………………………………………………………………….

- En vertu de la loi 83-14 du 02/07/83 relative aux obligations des charges dans le domaine de
la sécurité sociale modifiée et complétée.
- En vertu de la loi 08-08 du 23/02/08 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité
sociale notamment les articles 46.51.52.53.54.55et 56.
- En vertu du décret exécutif 07-92 du 04/01/92 relatif a la situation juridique des caisses de
sécurité sociale et l’organisation administrative et financière de la sécurité sociale.
- En vertu du décret exécutif n°188-94 du 06/07/94 relatif au statut de la caisse nationale de
l’assurance chômage, modifie et complète.

- En vertu du décret exécutif n°370-06 du 19/10/2006 relatif à la création de la caisse


nationale du recouvrement des cotisations de la sécurité sociale et son organisation et
gestion.

Et après lecture de la poursuite citée en marge.

Nous visons la poursuite pour recouvrir les montants au titre des cotisations principales et
augmentation et pénalités de retard exigés au débiteur : nom et prénom ou raison
commerciale :……………………
Adressa : …………………………….

D’un montant global de (en chiffres et lettre)……………………………….

Établis a……………………….le………………………..

Le président du tribunal

- La poursuite est notifiée par un agent de contrôle agrée la sécurité sociale conformément à
l’article (53) de la loi 08-08 ou par le biais d’un huissier de justice contre signature d’un
procès-verbal de notification ou remise.

- Après notification de la poursuite, le débiteur peut introduire un pourvoi dans un délai de


(30) jours à partir de la réception devant l’instance judiciaire qui a visé cette procédure.

1.3 l’opposition sur les comptes courants bancaires et postaux : L’organisme de


la sécurité sociale peut procéder à l’opposition sur les comptes bancaires ou postaux dans la
limite des sommes demandées.

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Le législateur a donné une faveur d’excellence à l’organisme de faire opposition sur les
comptes du débiteur (bancaire ou postal) par voie de lettre recommandée conformément aux
articles 57 et 58 de la loi 08-08.

Les procédures d’opposition sur les comptes bancaires et postaux sont comme suite :

- L’opposition pour l’organisme de la sécurité sociale sur les comptes courants bancaires ou
postaux du débiteur concerne les sommes représentants la créance
- L’opposition auprès des banques ou postes se fait par voie de lettre recommandée avec
accusé de réception selon l’article (58) de la loi 08-08.
- Des réceptions de la lettre d’opposition, les organismes bancaires ou postaux sont tenus de
conserver ces montants demandes sous leur responsabilité civile et pénale à partir de la
date de réception de la lettre d’opposition selon l’article (59) de la loi 08-08.
- L’organisme de la sécurité sociale doit présenter le titre exécutoire aux banques et
institutions financières pour encaisser les sommes exigées objet de l’opposition dans un
délai de (15) jours.
- Si le débiteur ne s’acquitte pas de ses obligations, l’organisme de la sécurité sociale
maintient l’opposition conformément aux dispositions du code de procédure civile et
administrative auprès des instances judiciaires compétentes dans un délai de (15) jours pour
obtenir le titre d’exécution conformément à l’article (60) de la loi cite en haut

1.4 La défalcation sur les crédits :Quelque banques ou institutions financières exigent
pour l’acceptation d’une demande de crédit du client un certificat de paiement de leurs
cotisations délivré par l’organisme de la sécurité sociale et elle conditionne la défalcation de
ces cotisations et leur versement à la sécurité sociale selon l’article (62) et (63) de la loi08
/08 l’article (62) stipule " les banques et institutions financières doivent exiger des débiteurs
ou chargés qui demandent un crédit de présenter des certificats de mise à jour des
cotisations délivrées par les organismes de sécurité sociale compétents

Cette procédure est une protection des droits de la sécurité sociale.

Le crédit sera accordé quand le demandeur est en situation régulière avec l’organisme de la
sécurité sociale.

Quand le demandeur est débiteur vis à avis de la sécurité sociale, elle procède a la
défalcation jusqu’a règlement finale conformément à l’article (63) qui stipule « l’organisme
qui accorde le crédit est dans l’obligation de défalquer les sommes non payées et les verser à
la sécurité sociale.

1.5 les avantages et les assurances physiques : En dépit des services qui offrent
l’organisme de la sécurité sociale pour garantir la continuité de l’entreprise et sa gestion
dans le remboursement avoirs sociales un avantage lui a été donné sur les biens mobiliers et
immobiliers du débiteur qui vient après les salaires et sommes exigés de l’impôt publique.

L’article (67) de la loi 08-08 a énoncé que « le versement des sommes exigées des organismes
de la sécurité sociale se fait à partir du délai de paiement de la créance avec un avantage
imposé sur le mobilier et l’immobilier du débiteur en plus du droit à l’hypothèque
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immobilière du droit enregistré conformément au code civil ces procédures visant à garantir
à préserver les sommes exigées par la caisse de sécurité sociale l’article (68) a énonce que «
le paiement des créances da la sécurité sociale est garantir par l’hypothèque immobilière
classée depuis la date de son enregistrement conformément au code civil.

2- les procédures générales du recouvrement par contrainte :


Le législateur a donner a l’organisme de sécurité sociale la possibilité de recouvrir les
cotisations en réutilisant ses règles ce que confirme l’article (66) de la loi 08-08 qui stipule
« les procédures édictes dans la loi cite plus haut ne dispose pas les organismes de sécurité
sociale après avoir utilisé les moyens de recouvrement par contrainte de recouvrir a la justice
et aux mesures procédures et les vois d’exécutoire édictées dans la loi en général.

La loi : 08-08 a défini les vois spéciales qui permettent aux organismes de la sécurité sociale
de recourir leurs créances par contrainte en plus des voies de
recouvrement énoncées dans le code de procédure civile et administrative et l’organisme de
sécurité sociale peut opter pour le choix de recouvrement qu’il juger nécessaire.

La loi a édicté (03) procédures de recouvrement des créances par contrainte qui sont : la
saisie conservatoire, l’ordre de paiement et la constitution en partie civile

2.1-la saisie conservatoire : La saisie et la mise de la main du créancier sur le bien du


débiteur qui cesse de l’utiliser et devient conserve au créancier pour recouvrir sa créance en
suivant les procédures édictées dans les articles de 659 à 661 de la loi 08-09 du code de
procédure civile et administrative.
Cette saisie se fait par une requête déposée auprès du juge siégeant dans les « affaires de
référés » qui ordonne la saisie conservatoire ,comme stipule dans l’article (61) de la loi 08-08
citée plus haut la procédure de saisie conservatoire est comme suit : l’organisme de la
sécurité sociale présente une requête signe par le directeur de l’organisme auprès du juge
des affaires de référés territorialement compétent à travers cette requête, elle demande
l’application de l’article 667 du CPCA, de saisir les biens mobilier et immobilier du détenu par
autrui.

Cette requête doit comprendre :

- Des informations précises sur le débiteur et autrui (nom, prénoms, adresse)


- Des informations sur la créance (montant, nature, cotisations, augmentation et pénalité de
retard).
- Les mise en demeure transmise au débiteur comme preuve de son refus de paiement
conforment à l’article (46) de la loi 08-08
- Des informations sur les biens à saisir
- En plus de tous les documents qui justifient la demande de saisie conservatoire.

Le magistrat après étude du dossier s’il juge qu’il y’a urgence dans la procédure,
conformément à l’article (649) du CPCA, il vise sur la fin de la page de la requête ordonnant
la saisie et garantir les droits de l’organisme pour que le débiteur ou autrui ne disposent pas
de ces biens.

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2.2- Ordre de paiement : C’est une procédure parmi les mesures urgentes de
recouvrement des dettes et droits sans recouvrir a la justice.

Cette procédure en référée est appliqué selon l’article 306 du CPCA qui comprend les mêmes
conditions pour établir un ordre de paiement qui sont la dette doit être en espèces, fixe,
écrite et prête à payer et d’une valeur déterminée.

Ces conditions sont contenues dans les créances des organismes de la sécurité sociale
Ces procédures engagées par l’organisme de la sécurité sociale sont comme suite :

- Les services de la sécurité sociale établissent un bulletin des créances contenaient le taux
de cotisation et périodes et montant non payes durant cette période.
- Remettre une requête au juge compétant annexée du dossier complet contenant les
documents (déclaration mensuelle ou annuelle, mises en demeure transmises au
débiteur).pour étudié la possibilité d’ordonner un ordre de paiement.
- Après vérification le magistrat vise la requête et revêt la formule exécutoire après
notification et respect des procédures de pourvoi.
- Le greffier en chef du tribunal remet une copie du titre d’exécution de l’ordre de paiement
pour s’acquitter de la dette dans un délai de (15) jours tout en avisent débiteur sous peine
de nullité qu’il a le droit de s’apposer sur cette procédure tout ordre de paiement revêtant
la formule exécutoire qui n’est pas exécuté pendant une (01) année date de son
établissement devient nul et n’a aucun effet.

2.3-le recouvrement en se constituant partie civile : Le législateur a donné une


autre procédure aux organismes de sécurité sociale pour recouvrir leurs créances en
application de l’article (337) bis du code de procédure pénale de se constituer directement
devant le tribunal des délit et contraventions en plus de se constituer partie civile pour la
contravention commise par le débiteur conformément à l’article (42)de la loi 14-83 relatif
aux obligations des chargés dans le domaine de la sécurité sociale parmi ces obligations,
l’employeur doit défalquer les parts des travailleurs pour la verser a la sécurité sociale dans
les délais définis par la loi suivant l’article (21) de la loi 14-83 modifiée par l’article (118) de
la loi 15-86 comprenant a la loi de finances de l’année 1987.

Le non versement de ces cotisations par les employeurs à la sécurité sociale devient une
transgression a la loi dans son article précédent (42).

L’organisme de la sécurité sociale dépose plainte devant le procureur de la république pour


une citation directe à l’audience de sécurité sociale des cotisations.
En dernier, nous pouvons résumer les moyens et procédures de recouvrement des organismes
de la sécurité sociale des cotisations dans le schéma ci-après :

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Moyens de recouvrement des cotisations de la
sécurité sociale

Recouvrement à l’amiable Recouvrement par contrainte

Procédures Procédures judiciaires Procédures générales Procédures spéciales


administration - la saisie judiciaire État de recouvrement
-la poursuite à - ordre de paiement - la poursuite
-mise en demeure l’encontre du débiteur - se constituer partie - l’opposition
- service d’impôts - défalcation sur les
civile
crédits
- avantages et assurances
visuelles

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Conclusion
De systèmes de recouvrement des cotisations de la sécurité sociale est base sur les textes
législatifs et réglementaires, notamment la loi 14-83 du 02/07/83 relative aux obligations des
charges dans le domaine de la sécurité sociale.

Le recouvrement des cotisations de la sécurité sociale est effectué par deux (02) caisses
nationales qui sont :

- La CNAS,
- La CASNOS.

Ces deux caisses jouissent de la personnalité morale et l’autonomie financière et sont régis
dans leurs relations aux textes du code de commerce, leurs sièges se trouve à Alger et
disposent de services centraux et agence locale et régionale, centre de paiement, des
agences au sein des entreprises ou dans l’administration en plus des correspondants des
entreprises et les administrations.

Ces deux caisses procèdent au recouvrement de cotisation et créances en plus de la gestion


des avoirs physiques et monétaires des assurances sociales.

En plus de ces deux caisses, il existe une autre caisse qui recouvre les cotisations de la
sécurité sociale qui est la caisse nationale de recouvrement des cotisations de la sécurité
sociale qui jouit de la personnalité morale et l’autonomie financière est qui a le caractère
commercial dans ses relations l’égide du ministère chargé de la sécurité sociale.

La mission de la caisse est le recouvrement des cotisations de la sécurité sociale destinées au


financement de la sécurité sociale des travailleurs salaries.

Elle procède à deux voies de recouvrement de ses cotisations auprès des débiteurs qui sont :
le recouvrement à l’amiable et le recouvrement par contrainte.

Le recouvrement à l’amiable est régi par les textes de la loi 15-83 complète par la loi 10-99
du 11/11/1999 modifiée et complétée par la loi 15-83 du 02/07/1983 relative au contentieux
dans le domaine de la sécurité sociale.

Le recouvrement par contrainte est soumis aux textes de la loi 08-08 du 23/02/2008 relative
au contentieux dans le domaine de la sécurité sociale qui comprend les procédures du
recouvrement par contrainte des cotisations de la sécurité sociale.

L’organisme de la sécurité sociale procède a deux types de procédures dans le recouvrement


à l’amiable des cotisations de la sécurité sociale qui sont :

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LES PROCÉDURES ADMINISTRATIVES
Elle met en demeure le débiteur et procède au recouvrement par les services des impôts

LES PROCEDURES JUDICIARES :

Elle entame une poursuite judiciaire à l’encontre du débiteur par le recouvrement par
contrainte de ses créances et qui sont : les procédures spéciales et les procédures générales

LES PROSEDURES SPECIALES :

Elle comprend cinq (05) voies de recouvrement qui sont : le recouvrement par le biais de
bordereau (service impôts), la poursuite, l’opposition sur les comptes courants postaux et
bancaires, la défalcation sur les crédits et avantages et assurances physiques.

LES PROCEDURES GENERALES :

Elle comprend trois (03) procédures de recouvrement par contrainte des cotisations de la
sécurité sociale qui sont : la saisie conservatoire, la constitution en qualité de partie civile et
l’ordre de paiement.

DOCUMENTATION(s)
Les textes juridiques
- La loi 14-83 du 02/07/1983 relative aux obligations des charges dans le domaine de la
sécurité sociale.
- La loi 10-99 du 11/11/1999 modifier et complète par la loi 15-83 du 02/07/83 relative au
contentieux dans le domaine de la sécurité sociale
- la loi 08-08 du 23/02/2008 relative au contentieux dans le domaine de la sécurité sociale

- la loi 08-09 du 25/02/2008 relative au code de procédure civile et administrative


- le décret exécutif 07-92 du 04/01/1992 comprenant la situation juridique des caisses de
sécurité sociale, l’organisation administrative et financière de la sécurité sociale.
- Le décret exécutif 119-93 du 15/05/1993 définissant les comptes de la caisse nationale de la
sécurité sociale des non salarie sa gestion et son organisation.
- Le décret exécutif 370-06 du 19/10/2006 comprenant la création de la caisse nationale de
recouvrement des cotisations de la sécurité sociale, son organisation et sa gestion.
- Le décret exécutif 174-09 du 02/05/2009 définissant les modèles des imprimés pour le
recouvrement par contrainte des cotisations de la sécurité sociale par le biais de bordereau
et la poursuite des sommes bien dans organismes de la sécurité sociale.

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CHAPITRE N°03 : LES ŒUVRES SOCIALES
L’objectif de ce chapitre N° 03 :
A la fin du cours, le stagiaire sera apte à :

- Définir le domaine des œuvres sociales,


- Définir les missions et la manière de gestion et de la commission des œuvres sociales.

PLAN DU CHAPITRE N° 03 :

INTRODUCTION
I- LA NOTION DES ŒUVRES SOCIALES.

1- Définition des œuvres sociales et son domaine


2- Les bénéficiaires des œuvres sociales.

II- ORGANISATION ET GESTION DES ŒUVRES SOCIALES

1- Organisation de la commission des œuvres sociales.


2- Gestion de la commission des œuvres sociale.

III- FINANCEMENT DES ŒUVRES SOCIALES.

IV- UN MODÈLE DE PROGRAMME DES ŒUVRES SOCIALES.

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Référence juridique

- Décret n° 179/82 du 15/05/1982 définissant le mode de financement des œuvres sociales.


- Décret n° 303-82 du 11/09/82 relatif à la gestion des œuvres sociales.
- Décret n° 186-94 du 06/07/94 complétant le décret n° 179-82 du 15/05/82 relatif au
financement des œuvres sociales.
- Décret n°74-96 DU 03/02/96 complétant le décret n°179/82 du 15/05/82.
- Instruction ministérielle du ministère des finances 17 du 05/03/1985 définissant le mode
financement des œuvres sociales.

Introduction :
Les œuvres sociales est un droit parmi les droits acquis aux travailleurs que les employeurs
mettent au profit de ses travailleurs et fonctionnaires.

Le travailleur a le droit de bénéficier des prestations des œuvres sociales.

L’article (06) de la loi 11-90 du 21/04/1990 relative aux relations de travail des droits acquis
au travailleur parmi eux les œuvres sociales.

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I- LA NOTION DES ŒUVRES SOCIALES :
1- Définition des œuvres sociales et son domaine :
Les œuvres sociales a été défini par l’article (2) du décret exécutif n° 179/82 du 15/05/1982
qui a défini le contenu des œuvres sociales et les moyens de son financement , c’est tous les
travaux et réalisations qui aide à l’amélioration et le développement de la vie des travailleurs
et fonctionnaires matériellement et moralement par une augmentation sur le salaire présenté
sous forme de prestations dans les domaines de la santé, le logement et autres nécessité de
la vie, culturelles.
En général toutes les mesures à caractère social qui touche la vie quotidienne du
fonctionnaire ou le travailleur ou sa famille afin de le rendre rentable dans son travail.
Les œuvres sociales est un droit acquis au travailleur qui lui permet de bénéficier de toutes
les prestations offertes par les œuvres sociales selon l’article (04) du décret exécutif n° 179-
82 du 15/05/1982 qui définit le contenu et financement des œuvres sociales : « bénéficie des
prestations des œuvres sociales offertes par les organismes employeurs aux travailleurs
contractuels et leurs familles en charge et continue a bénéficier de ces avantages les ayant
droits du travailleur décédé ».
L’article (06) de la loi 90-11 du 21.04.1990 relative aux relations de travail sur les droits
acquis au travailleur parmi elles les prestations sociales : « les travailleurs bénéficient dans le
cadre de la relation de travail ce qui suit :
- L’emploi effectif,
- Le respect de la vie saine et morale et dignité
- La protection de toute discrimination dans l’octroi d’un poste de travail.
- La formation professionnelle et la promotion dans le travail.
- Le versement régulier du salaire mérité.
- Les œuvres sociales.

1.2- Les domaines des œuvres sociales : Selon l’article (03) du décret n° 179-82 les
œuvres sociales relevant des institutions employeurs et de l’état et collectivité locale et
organismes spécialisés pris en charge conformément à la législation et règlement appliqué,
sont destinées dans les domaines finances par les œuvres sociales comme suit :
- L’assistanat social,
- Prestation sanitaire,
- Maternité et crèche,
- Sports populaires.
- Attraction et activité culturelle,
- Activité visant a développé le tourisme,
- Centre de repos familial,
- Centre de la cure thermale,
- Centre de vacance.

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Le décret exécutif n° 74-96 DU 03/02/96 complète le décret n°179/82 du 15/05/ 1982 qui
définit le contenu des œuvres sociales et méthode de financement, un autre domaine qui est
le financement de la promotion du logement social au profit des travailleurs salariés.

2- Les bénéficiaires des œuvres sociales :


Les bénéficiaires des œuvres sociales sont les travailleurs et fonctionnaires et retraité
relevant des organismes employeurs ainsi que les familles en charge et les ayants droits des
travailleurs décédés qui continuent à bénéficier de ces avantages.
L’article (04) du décret n° 179-82 du 15/06/82 définit le contenu et le financement des
œuvres sociales comme cité plus haut.
Un arrêté ministériel commun entre le ministère chargé du travail et le secrétaire d’État des
œuvres sociales définit si besoin les méthodes de l’application de cet article.

II- ORGANISATION ET GESTION DES ŒUVRES SOCIALES :


1- Organisation de la commission des œuvres sociales :
1.1-Création : Elle est crée par arrêté établi par le ministre, le wali ou le président de
l’APC au sein de chaque organisme employeur par la mise en place d’une structure ou
plusieurs qui prend en charge cette mission appelée « la commission des œuvres sociales ».
Comme stipulé dans l’article (03) du décret 303-82 du 12/09/82 relatif a la gestion des
œuvres sociales et désigne les membres de la commission pendant (03) années.
Selon l’article (21) du décret 303-82 : « il faut créer une commission des œuvres sociales au
niveau de chaque ministère, wilaya et APC.
Il existe des textes et règles qui énoncent la création d’une commission des œuvres sociales
au sein des administrations publiques et collectivités locales, entreprises et organismes
publiques, indiquée par l’article (22) du décret 303-82 qui stipule : « Dans le cas de la
création d’une commission des œuvres sociales spécialisée aux fonctionnaires relevant des
services centraux en application du règlement mis en place, la décision de création est
soumise au préalable au wali pour avis et après l’expiration d’un (01) mois sans suite à la
décision, l’arrêté de création est considéré accepté.

1.2- Les missions : Les missions de la commission des œuvres sociales ont été citées dans
l’article de (07) du décret 303-82 comme suit :
- Élaboration des programmes d’activités liées aux œuvres sociales a l’intérieur de
l’organisme employeur au sein de la quelle a été crée.
- Suivi et contrôle de l’exécution des programmes par le biais des différentes structures et
spécialisés a cette mission.
- Recense les besoins des œuvres sociales et choisir les actions à entreprendre dans ce
domaine et son importance.
- Élaboration d’un projet de programme annuel spécial aux œuvres sociales.
- Élaboration d’un calendrier de priorité selon les moyens existants et les réalisations
nécessaires et veiller à son respect.

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- Contrôle et évaluation périodique de l’exécution des programmes par le biais des structures
concernées et prendre les mesures nécessaires pour bien exécuter cette mission.
- Élaboration du règlement intérieur et son approbation.
- Préparer en collaboration avec la structure de gestion le projet du budget de gestion selon
les programmes arrêtés et la présenté a cette structure pour exécution suivant l’article (08)
du décret 303-82.

1.3- la composante de la commission des œuvres sociales : Elle se constitue selon


le nombre des travailleurs de cinq (05) a neuf (09) membres permanents et de deux (02) a
trois (03) membres suppléants désigné selon le cas par la structure syndicale désigné ou par
les représentants des travailleurs élues.
Les membres suppléants ne peuvent pas participer aux travaux de la commission sauf a titre
consultatif ou quand ils remplacent les membres permanents.
Le président de la commission des œuvres sociales et son vice-président sont désignés par
voie de référendum (vote), comme stipulé dans l’article (25) du décret 303-82 : « la
commission des œuvres sociales élit un président et un vice-président pour le remplacer en
cas d’empêchement.
Les membres de la commission sont désignés pour une durée (03) trois années.
Dans le cas de désignation des membres par la structure syndicale, la composition de la
commission est renouvelée à la fin du mandat de cette structure et il sera procédé au
remplacement de tout membre qui démissionne ou écarte suivant les textes du règlement
intérieur modèle de la commission ou il lui a été impossible de continuer sa mission avec un
des membres suppléants.

2- La gestion des œuvres sociales :


La commission des œuvres sociales est responsable de la gestion et dans le cadre de ses
missions elle est appelée a organisé des réunions périodiques, ce qui a indiqué l’article (09)
du décret 303-82 : « la commission des œuvres sociales organise une seule réunion ordinaire
mensuellement et peut se réunir à chaque fois qu’un travail doit se faire dans le cadre de ses
attributions a la demande du président et par l’initiative de l’autorité compétente relevant
de l’entreprise employeur concerné ou la structure concernée par l’organisation des
travailleurs.
L’autorité compétente auprès de l’organisme employeurs est la structure concernée de
l’organisation des travailleurs si il y’a nécessité de qu’elle soit avisée avant huit (08) jours de
la date de la réunion tout en lui notifiant l’ordre du jour arrêté.
Un procès-verbal sera dressé après chaque séance et transmis à l’autorité concernée relevant
de l’organisme employeur et si nécessaire à la structure concernée par l’organisation des
travailleurs pour lecture.
Concernant la relation entre l’organisme employeur et la commission des œuvres sociales,
l’article (11) du décret 303-82 a énoncé : « l’organisme employeur doit notifier au président
de la commission des œuvres sociales tous les documents nécessaires pour mener à bien sa
mission et ses prérogatives dont elle a la charge et donner toutes les explications nécessaires
aux travaux de la commission et mettre à la disposition de la commission et ses membres
toutes les facilités afin de mener à bien leur missions.
La commission des œuvres sociales doit établir chaque année un bilan des activités sociales et
culturelles et doit comprendre ce qui suit :
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- L’état de l’exécution des programmes et projets arrêtés.
- Le rapport financier de l’exécution du budget annuel.
- Observations et propositions.
Les documents sont transmis à l’autorité complémente au sein de l’organisme employeur et si
nécessaire à la structure concernée par l’organisation des travailleurs
La commission des œuvres sociales a en charge la gestion des activités sociales et culturelles
au sein de l’entreprise suivant l’article (13) du décret 303-82 : « est en charge des activités
sociales et culturelles décidées par la commission des œuvres sociales, une structure
spécialisée de gestion créée pour cette mission, la structure employeur parmi les conditions
définies.
La structure spécialisée en gestion gère tout les ressources mise en place a la disposition des
œuvres sociales, l’organisme employeur.

III- LE FINANCEMENT DES ŒUVRES SOCIALES :


Le financement des œuvres sociales est effectué par l’organisme employeur a raison de 3% de
la masse salariale.
L’article (08) du décret n° 179-82 daté du 15.05.1982 a énoncé : « le financement des œuvres
sociales est affectée par l’organisme employeur avec une participation annuelle qui est
calculée sur la base d’un taux de 3% de la masse salariale brute avec indemnités
remboursement sur différents types en se basant sur les comptes de l’année écoulée.
Pour ce qui est de l’affectation de ce taux, l’article (3) du décret N° 186-94 du 06/07/94
complétant le décret n°179-82 du 15/05/82 définit le contenu et méthode de financement
des œuvres sociales.
L’affectation de ce taux est comme suit : « le taux de 3% est affecté comme cité plus haut
comme suit :
- Un taux de 2% pour la réalisation des travaux arrêtés et décidés dans l’article (3) paragraphe
(1) (les œuvres sociales).
- Un taux de 0,5% au titre de la participation a la caisse nationale des œuvres sociales dans la
promotion du logement social aux salariées (FNPOS).
- Un taux de 0,5% au titre du financement du système de la retraite (CNR).
L’employeur verse directement une part de 0,5% désigné dans le passage n°3 cité en haut a
l’organisme chargé de la retraite anticipée selon les méthodes en cours dans le domaine de la
sécurité sociale.
Ce taux a été annulé par décision de monsieur le président de la république et a été rajouté
au taux de 0,5% au soutien de la caisse nationale (FNPOS) pour atteindre un taux de
participation dans la promotion du logement social aux salariés de 01%.
Le taux de 2% de la masse salariale n’est pas une défalcation des salaires des travailleurs mais
une participation de l’organisme employeur qui peut être une administration ou entreprise
publique ou ministère.
L’état participe dans le financement des œuvres sociales des travailleurs à travers la
défalcation d’un taux de 0,2% de la masse salariale brute de l’organisme employeur le
travailleur ne participe pas dans le financement des œuvres sociales et aucun sou ne lui est
défalqué de son salaire.

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C’est l’état qui participe avec un montant évalué à environ 02% de la masse générale des
salaires.
Le financement des œuvres sociales peut être effectué par d’autres sources comme indiqué
dans l’article (13) : « la caisse des œuvres sociales peut être financée en plus de la
participation de l’organisme employeur cité dans l’article (08) plus haut, des ressources
suivantes :
- Les ressources acquises sur présentation de travaux
- Les ressources provenant des manifestations sportives et culturelles organisées par
l’organisme chargé de la gestion des œuvres sociales et celles provenant par l’organisation
de paris ».
- Aide des organismes et entreprises publiques
- Organismes et tutelles
- Participation financière des travailleurs.

IV- EXEMPLE D’UN PROGRAMME DES ŒUVRES SOCIALES :


Documentation (s) :
- En vertu du décret présidentiel n° 179-82 du 15/05/82 définissant le contenu des œuvres
sociales et moyen de financement.
- En vertu du décret présidentiel n° 303/82 DU 11/09/82 relatif a la gestion des œuvres
sociales.
- En application de l’instruction ministérielle n°02 DU 24/04/2002 relative a la gestion des
œuvres sociales.

Le programme annuel spécial aux œuvres sociales 2013 est comme suit :

TITRE 01 : ASSISTANCE SOCIALE


Section 01 : la prime scolaire et sociale.
Article 01 : une prime de scolarité est attribuée au travailleur (se) dont les enfants sont
scolarisés en cycle (primaire, moyen et secondaire).

Article 02 : cette prime est attribuée a (04) quatre enfants en moyen après présentation des
documents suivants :
- Certificat scolarité ou attestation d’inscription originale ou photocopie légalisée.
- Fiche familiale ou Kafala établie par le tribunal.
- Un chèque barré.

Article 03 : le montant de la prime est de 200,00 DA par enfant scolarisé.


Le travailleur qui a un enfant scolarisé à une prime de 3 000,00 DA.

Article 04 : la prime de la rentrée sociale et attribuée aux non-bénéficiaires de la prime de


scolarité après présentation des du dossier suivant :

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- Copie de la carte d’identité légalisée
- Un chèque barré.

Article 05 : le montant de la prime de la rentrée sociale est 2 000,00 DA.

Section 02 : la prime de naissance


Article 06 : la prime de naissance est attribuée au travailleur qui a eu une naissance (un
nouveau-né) et a été enregistré à l’état civil.

Article 07 : le montant de la prime de naissance est de 5000,00 DA.

Article 08 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé doit présenter le dossier suivant :
- Une attestation de travail ou un arrêté de mise a la retraite.
- Un bulletin de naissance ou extrait de naissance du nouveau-né.
- Une fiche familiale.
- Un chèque barré.

Section 03 : la prime de décès.


Article 09 : la commission des œuvres sociales attribue la prime de décès aux employés de
l’université et même les retraités.

Article 10 : le décès du travailleur (7 000.00 DA) dans le cas ou il a plus d’une épouse le
montant est divise entre elles.

Article 11 : le décès d’un ascendant (20.000 DA).

Article 12 : le décès de l’époux (se) du travailleur (70.000 DA).

Article 13 : le décès d’un enfant (20.000 DA).

Article 14 : pour bénéficier de cette prime le travailleur doit présenter le dossier suivant :
- Une attestation de travail ou l’arrêté de mise à la retraite.
- Un acte de décès de l’intéressé.
- Fiche familiale du travailleur ou le retraité pour définir le bien de parenté
- La Kafala ou la fridha en cas du décès des deux parents.
- Un chèque barré.

Section 04 : la prime de circoncision


Article 15 : la prime de circoncision est attribuée au travailleur qui a circoncisait un de ses
enfants.
Article 16 : le montant de la prime est de (10.000 DA).

Article 17 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé doit présenter le dossier suivant :
Une attestation de travail ou l’arrêté de mise à la retraite.
Un certificat médical justifiant l’acte de circoncision pour un chirurgien (instruction
ministérielle n°006 du 05/06/2006 relative à la prise en charge des opérations de
circoncissions faites par le ministère de la santé est la réforme hospitalière.
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- Une fiche familiale.
- Un chèque barré.

Section 05 : la prime de mariage.


Article 18 : elle est attribuée au travailleur qui envolera en noces.

Article 19 : le montant de la prime est de (40.000 DA).

Article 20 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé présenter le dossier suivant :


- Une attestation de travail ou arrêté de mise a la retraite,
- Un acte de mariage,
- Copie légalisée du livret de famille,
- Un chèque barré.

Section 06 : la prime de retraite.


Article 21 : une prime a titre symbolique est attribuée au travailleur partant en retraite
(cadeau de la retraite).

Article 22 : le montant de la prime est de (100.000 DA).

Article 23 : pour bénéficier de cette prime l’intéresse doit présenter le dossier suivant :
- L’arrêté de mise à la retraite,
- Attestation de fin de rémunération (salaire).
- Un chèque barré.

Section 07 : aide aux orphelins


Article 24 : elle est attribuée aux orphelins des employés de l’université (jusqu’à l’âge de 19
ans). Une aide symbolique avant l’Aïd El Fitr à limité de (04) orphelins.

Article 25 : le montant de cette aide est attribué selon les paramètres suivants :
- 10.000 DA pour chaque orphelin ayant perdu ses deux parents fonctionnaires à l’université.
- 5000.00 DA pour chaque orphelin ayant perdu un de ses parents fonctionnaires à
l’université.

Article 26 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé doit présenter le dossier suivant :
- Une attestation de travail,
- Une fiche familiale,
- Un chèque barré,
- Le dossier est renouvelé chaque année.

Section 08 : aide de la veuve en non activité (qui ne travaille pas).


Article 27 : elle est attribuée à la veuve dont le conjoint est décédé est faisait partie des
employés de l’université.
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Article 28 : cette prime est versée chaque année d’un montant de (15 000 DA).

Article 29 : pour bénéficier de cette aide l’intéressé doit présenter le dossier suivant :
- Une fiche familiale,
- Une attestation de travail du conjoint décédé
- Une attestation de non remariage,
- Un chèque barré,
- Le dossier est renouvelé.

Observations : en cas ou le défunt à plus d’une épouse l’aide est partagée entre elles
par équité.

TITRE 02 : LES PRESTATIONS SANITAIRES.


Section 01 : les actes chirurgicaux
Article 30 : une aide financière attribuée par la commission des œuvres sociales au
travailleur, l’épouse, qui n’a pas d’activité et ses enfants mineurs en cas ou ils subissent un
acte chirurgical.

Article 31 : le montant de cette aide est de 50% du montant global de la facture à la limite
du seuil de 100.000 DA.

Article 32 : pour bénéficier de cette prime, l’intéressé doit présenter le dossier suivant :
- Une attestation de travail ou l’arrêté de mise a la retraite.
- La facture de l’acte chirurgical
- Un rapport médical détaillé de la maladie visé par le médecin de l’université
- Une fiche familiale
- Un chèque barré.

Section 02 : LA PRIME DE RADIOLOGIE ET ANALYSES.


Article 33 : une aide sociale appelée prime de radiologie et analyses.

Article 34 : cette aide est calculée à partir du montant de 3000.00 DA a 50.000 DA au


maximum a raison de 50%.

Article 35 : pour bénéficier de cette prime, l’intéressé doit fournir le dossier suivant :
- Une attestation de travail.
- Facture médicale.
- Chèque barré.

Section 03 : LA PRIME DE L’HANDICAPE

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Article 36 : une aide sociale annuelle est attribuée aux épouses des employés de l’université
et leur ascendants et enfants qui n’ont pas d’activités seulement et qui ont une incapacité
d’handicape de 80% et plus et l’intéressé qui ne peut pas travailler à cause de son handicap.

Article 37 : le montant de l’aide est de (10.000 DA).

Article 38 : pour bénéficier cette prime, l’intéressé doit fournir les pièces suivants :
- Une attestation de travail ou l’arrêté de mise à la retraite
- Une copie de la carte d’handicapé légalisée et extraite des services de la protection sociale
portant le taux d’incapacité et la nature du préjudice.
- Une fiche familiale.
- Une Kafala établie par le tribunal (si il y’a une prise en charge de ascendants).
- Un chèque barré.
Section 04 : LA PRIME DES MALADIES CHRONIQUES.
Article 39 : une aide sociale est attribuée aux travailleurs seulement.

Article 40 : le montant de cette aide est de 10.000 DA par an.


Article 41 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé doit fournir les documents
suivants :
- Une attestation de travail ou arrêté de la mise à la retraite.
- Une copie de la carte ou dossier médical qui personnalise la maladie.
- Un chèque barré.

Titre 03 : LA PRIME DES DEGATS ET ACCIDENTS.


Article 42 : une aide sociale est attribuée aux employés de l’université suite a un accident
imprévisible, séisme, inondations, incendie, explosions, etc….

Article 43 : le montant de cette aide est de (10.000 DA) a (50.000 DA) maximum.

Article 44 : pour bénéficier de cette prime l’intéressé doit fournir les documents suivants :
- Une attestation de travail ou l’arrêté de la mise a la retraite.
- Attestation de sinistré délivré par les services spécialisés.
- Une fiche technique d’évaluation des dégâts
- Un chèque barré.

Titre 04 : LE PRET SOCIAL


Section 01 : prêt de mariage.
Article 45 : le prêt est attribué aux travailleurs (es) qui s’apprête a contracter mariage.

Article 46 : le montant du prêt est de 60.000 DA

Article 47 : pour bénéficier de ce prêt l’intéressé doit fournir les pièces suivantes :

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- Une attestation de travail.
- Un acte de mariage.
- Copie du livret de famille.
- Un chèque barré.

Section 02 : PRÊT POUR CAUSE DE MALADIE.


Article 48 : une aide sociale pour cause de maladie est attribuée aux employées de
l’université époux (se), enfant, ascendants et enfants mineurs appelés à subir un acte
chirurgical.

Article 49 : le montant de ce prêt est de 50% de la facture jusqu'à 100.000 DA.


Article 50 : pour bénéficier de ce prêt.
L’intéressé doit fournir les documents ci-après :
- Une attestation de travail.
- La facture de l’acte chirurgical.
- Un rapport médical sur la maladie.
- Une fiche familiale.
- Une Kafala établie par le tribunal en cas de prise en charge des ascendants.
- Un bulletin d’hospitalisation.
- Un chèque barré.

Section 03 : PRÊT POUR AMÉNAGEMENT DU LOGEMENT.


Article 51 : un prêt social est attribué aux fournisseurs de l’université pour rénover et faire
de travaux dans leur logement.

Article 52 : le montant du prêt est de (100.000 DA) au maximum

Article 53 : ce prêt est attribué selon les moyens et apports financiers existants au sein des
œuvres sociales.
Article 54 : le prêt est défini selon le tableau ci-après :
Le montant du prêt (en DA) Le montant de défalcation La période
annuel (DA)
10.000.00 1 000.00 10 mois
30.000.00 3000.00 10 mois
40.000.00 4000.00 10 mois
60.000.00 6000.00 10 mois
70.000.00 7000.000 10 mois
70.000.00 10.000.00 10 mois

Article 55 : les conditions pour bénéficier de ce prêt :


- Être dégagé des obligations du service national
- Qui ne soit pas en congé de maladie de longue durée ou prêt à partir en retraite.

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- N’a pas de crédit en vers les œuvres sociales.

Article 56 : pour bénéficier de ce prêt, l’intéressé doit présenter les documents ci-après :
- Une attestation de travail
- Une attestation de non débit aux œuvres sociales établie par la structure de gestion.
- Un bulletin de paie
- Un chèque barré.

Titre 05 : AIDES SPECIALES « OMRA »


Article 57 : la commission des œuvres sociales organise une opération «OMRA» par un tirage
au sort pour faire bénéficier (26) personnes dont (13) travailleurs et (13) enseignants, suivant
l’état ci-après :

Ancienneté Enseignants Travailleurs


20 ans et plus + les retraités 06 06
À partir de 10ans et moins de 20 ans 04 04
Moins de 10 ans 03 03
Total 13 13

Article 58 : le montant de cette aide est de (125.000.00 DA).

Article 59 : on ne peut bénéficier de cette aide « OMRA » qu’une fois pendant la carrière
professionnelle on ne peut pas désisté a autrui et en cas de désistement il sera remplacé par
une autre personne selon le classement du tirage au sort.

Titre 06 : SPORTS.
Article 60 : la commission des œuvres sociales organise des rencontres sportives au profit des
travailleurs de l’université.

Titre 07 : ACTIVITES TOURISTIQUES ET CULTURELLES ET DISTRACTIONS.


Article 61 : la commission des œuvres sociales et selon ses moyens organise des festivités et
des activités de distractions aux travailleurs et leurs familles (excursions, etc……).
Article 62 : la commission des œuvres sociales organise des centres de vacances profit des
travailleurs de l’université et leurs enfants.
Article 63 : la commission des œuvres sociales organise des concours culturels et intellectuels
et offre des récompenses à titre d’encouragement aux lauréats.

Titre 08 : ACTIVITE DIVERS (GUIDES) :


Articles 64 : une prestation sociale appelée acquisition de produits (électroménagers et
électroniques, meubles, voitures, etc ….) sous forme de vente par facilité suivant des
conditions acceptée connue par le travailleur.

Article 65 : la commission des œuvres sociales vise à contracter des conventions avec des
particuliers pour mettre à la disposition de ses travailleurs :
- Une cafétéria,

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- Restaurants (fast- food),
- Serveurs de café et boissons.

Titre 09 : DISPOSITIONS FINALES.


Article 66 : dans ce cas de participation dans une seule des primes citées dans les articles
17, 15, 13, 11,06, bénéficieront du même montant.

Dans l’article (01) une partie qui bénéficiera de la rentrée scolaire et l’autre de la rentrée
sociale l’article (36) une seule partie qui bénéficie.

Article 67 : la prime de décès est versée dans le compte de l’époux.

Article 68 : en cas de naissance d’un nouveau « né mort », il bénéficiera de la prime de


naissance seulement.

Article 69 : tous les dossiers médicaux sont présentés au médecin de l’université pour avis
qui est déterminant pour juger le droit au bénéfice ou non.

L’article 70 : les personnes qui ont la charge ont le droit de bénéficier de tous les primes.

Article 71 : le programme qui régule et gère les fonds des œuvres sociales est une référence
de préparer un budget des œuvres sociales.

Article 72 : la commission des œuvres sociales peut dans le cas nécessaire procéder à des
modifications ou révisions partielles du programme.

Article 73 : la commission des œuvres sociales peut récompenser les employés qui ont
participé à l’élaboration et la réussite du programme des œuvres sociales.

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Conclusion :
Les œuvres sociales est l’ensemble des activités et réalisations qui aide à l’amélioration et le
développement de la vie des fonctionnaires et travailleurs sur le plan matériel et moral par le
biais de la complémentarité du salaire présenté sous forme de prestations à caractère social
qui vise la vie quotidienne du fonctionnaire ou le travailleur et sa famille afin de rendre
rentable.

Les domaines financés par les œuvres sociales sont : les prestations sanitaires, la maternité et
crèches, sports populaires, attraction, activités culturelles et touristiques, centre thermale et
colonie de vacances.

Les bénéficiaires des œuvres sociales sont les travailleurs les fonctionnaires, les retraités,
leurs familles et les ayants droits des fonctionnaires décès.

La commission des œuvres sociales est créée au niveau de chaque ministère, wilaya et
commune composée de (05) a (09) membres permanents et de (02) a (03) membres
suppléants désignés selon le cas par la structure syndicale ou les représentants des
travailleurs.

La commission des œuvres sociales élit un président et un vice-président qui le remplace en


cas d’empêchement, les membres de la commission sont désignés pour une période égale à
(03) années.
Elle a les missions suivantes :

- Elle prépare le programme de travail spécial aux œuvres sociales au sein de l’entreprise
employeur.
- Elle suit et contrôle l’exécution du programme par le biais des différents moyens et
structures créés à ses fins.
- Elle recense les besoins relatifs aux œuvres sociales et décide du type d’activité a
entreprendre dans ce domaine et son importance.
- Prépare un état des priorités selon les moyens existants et les réalisations nécessaires et le
respect de sa gestion.
- Prépare le programme annuel spécial aux œuvres sociales.
- Elle contrôle et évalue périodiquement l’exécution des programmes par le biais des
structures de gestion concernées et prend dans le cas échéant toutes les mesures
nécessaires.
- La commission des œuvres sociales doit établir chaque année un bilan des activités sociales
et culturelles en démontrant l’état de l’exécution du programme et projet arrêtés, le
rapport financier sur l’exécution du budget annuel, les observations nécessaires et
propositions soulevées.
- L’organisme employeur finance les œuvres sociales à raison de 3% de la masse salariale, le
taux de 3% est affecté comme suit :
- 2% pour la réalisation des travaux décidés dans l’article (3) paragraphe (1) (les œuvres
sociales).

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- 0,5% au titre de la participation à la caisse nationale des œuvres sociales dans la promotion
du logement social des salaires (FNPOS).
- 0,5% au titre de la participation du financement du système de la retraite (CNR).

Les œuvres sociales peuvent être financées par d’autres sources financières qui sont :

- Les ressources provenant de travaux (prestations)


- Les ressources provenant des rencontres sportives et culturelles organisées par la structure
chargée de la gestion des œuvres sociales celles provenant des paris s’il y a eu.
- Aide des organismes et entreprises publiques.
- Structures et tutelles.
- La participation financière de travailleurs.

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Références du chapitre 03 :
- Décret n° 179-82 du 15/05/1982 définit le contenu et financement des œuvres sociales.
- Décret n° 303-82 du 11/09/1982 relatif aux œuvres sociales.
- Décret exécutif n° 186-94 du 06/07/94 complète le décret n ° 179-82 du 15/05/1982 définit
le contenu et méthode de financement des œuvres sociales.
- Décret exécutif n° 74-96 du 03/02/1996 complète le décret n° 179-82 du 15/05/1982 définit
le contenu et méthode de financement des œuvres sociales.

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CHAPITRE N° 04 : MUTUALITÉ SOCIALE MUTUELLE) :
Le but du cours est qu’à la fin de son étude le stagiaire pourra :

- Définis les différentes prestations de la mutuelle.


- Expliquer la constitution de cette mutuelle et ses structures.
- Expliquer les différentes sources financières de la mutuelle et son affectation .

PLAN DU CHAPITRE N° 04 :
INTRODUCTION

I- NOTION DE LA MUTUELLE
1- Définition de la mutuelle
2- Objectifs de la mutuelle

II- COMPOSITION ET ORGANISATION DE LA MUTUELLE


1- Composition de la mutuelle
2- Organisation de la mutuelle.

III- LES SOURCES DE LA MUTUELLE ET SA GESTION FINANCIÈRE.


1- sources et bien de la mutuelle.
2- la gestion financière de la mutuelle.

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I- LA NOTION DE LA MUTUELLE :
1- Définition :
L’article (02) de la loi n° 33-90 du 25.12.1990 a donné une définition de la mutuelle, elle est
instituée et mise en place selon la loi N° 31-90 DU 04/12/1990 relative aux associations.

L’objectif de la mutuelle est défini par l’article (03) de la loi n° 33-90 DU 25.12.1990.
La mutuelle est une association à caractère non commercial qui a pour mission d’offrir ou
faire bénéficier ses adhérents à titre individuel ou collectif et leurs ayants droits de
prestations selon les conditions prévues par son statut juridique.

2- L’objectif de mutuelle (les prestations) :


L’article (3) de la loi 33-90 a défini la mission ou l’objectif de la mutuelle qui consiste a faire
bénéficier ses adhérents à titre individuel ou collectif ou leurs ayants droits de prestations.

Ces prestations sont des :


a- prestations individuelles.
b- prestations à caractère privé.
c- prestation à caractère social.

a- Les prestations individuelles : L’article (4) de l’ordonnance 20-96 modifiant et complétant la


loi n° 33-90 a défini les prestations individuelles qui sont :

- Prestations relatives a l’assurance maladie,


- L’indemnité journalière de l’assurance maladie
- Majoration de la pension de l’incapacité de travail
- Majoration de rentes d’accidents de travail ou maladie professionnelle de 50%
- L’augmentation de la pension du travail décédé à ses ayants droits sur la base d’un taux
arrêté par le statut de la mutuelle.

b- les prestations à caractère spécial : C’est des prestations sous forme de prêt social, aide
et secours offerts selon les conditions prévues par le statut de la mutuelle.

c- Prestation à caractère social : Elle englobe les prestations ci-après :


- L’aide en matière de santé ;
- Aide profit des adhérents et leurs ayants droits ;
- Activité sportive et culturelle ;
- Prestations offertes par d’autres mutuelles.

L’article (05) bis de l’ordonnance 20-96 a permis à la mutuelle de rajouter dans son statut des
prestations moyennant des cotisations spéciales et qui peut être individuelle ou collectif et
qui sont :
- la caisse d’aide en cas d’accident, maladies ou décès,
- le logement,

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- le tourisme national ou international,
- la formation continue
- la caisse d’aide aux retraités ;
- les prestations englobées dans les coopératives des mutualistes.

II- CONSTITUTION ET GESTION DE LA MUTUALITÉ SOCIALE :


1- Constitution de la mutualité sociale :
Selon l’article (06) de la loi 33/90 , la mutualité sociale peut être constituée de travailleurs
salariés dans les entreprises, administrations et organismes publics et coopératifs publics et
privés ou par des personnes pratiquant une activité personnelle (privé), comme elle peut être
constituée par :
- Des retraités ou des bénéficiaires des pensions au titre de la sécurité sociale,
- Les moudjahidines et veuves de chouhadas bénéficiant de pension de l’état selon la
législation et règlement édictés.
- Les ayants droits des mutualistes décédés.

Les personnes citées dans l’article (6) en haut peuvent constituer une mutuelle sociale ou
adhérer en toute liberté sans contrainte à une mutuelle existante à une seule condition
qu’est de se soumettre à la législation édictée et son statut.
La mutuelle doit comprendre un nombre moins que celui des adhérents pour assurer la
continuité de son activité mutuelle, comme indiqué dans l’article (08) de la même loi :

«La mutualité sociale doit comprendre en nombre moins que celui des adhérents pour assurer
la continuité de l’activité mutuelle et sa survie. »

Le statut général de la mutualité sociale comprend en plus des dispositions juridiques


édictées dans la loi 31-90 du 04.12.1990 relative aux associations ce qui suit :

- Les mutualités sociales peuvent créer entre elles des unions ou confédérations dans le but
de réaliser les mêmes objectifs ou objectifs semblables.
- Les prestations individuelles ou collectives fournies par la mutualité sociale.
- Conditions et méthodes de participation des bénéficiaires des prestations individuelles et
collectives.
- Conditions et méthodes de la continuité de fourniture des prestations individuelles et
collectives au profit des membres qui ont cessé le paiement des cotisations ou leur
suspension.

2- La gestion de la mutualité sociale :


Selon l’article 20 de l’ordonnance 20-96 révisé et complet la loi 33-90 la gestion de la
mutuelle des structures suivantes :

L’assemblée générale, le conseil d’administration (conseil exécutif), le bureau de la


mutualité sociale, la commission de contrôle.

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2.1- L’assemblée générale : Selon l’article (23) de l’ordonnance 20-96 révise et
complète la loi 33/90, l’assemblée générale est la plus haute instance au sein de la mutualité
sociale.

a- Sa constitution : elle est constituée des personnes suivantes : L’ensemble des membres
habilités par la loi le droit de participation à l’assemblée générale.
Les délégués élus par la majorité ordinaire des membres de la mutualité sociale.

b- Ses missions : elle a pour missions :

- Elle approuve et modifiée le statut de la mutualité.


- Elle approuve les conditions et méthodes de participation financière dans les prestations
individuelles et collectives.
- Elle décide dans les méthodes de distribution et affectation des ressources de la mutualité.

En plus des prévisions financières tout en prenant compte des textes des paragraphes (2) et
(3) de l’article (14) cité en haut.

- Elle décide dans le programme de la mutualité à moyen terme.


- Arrête les méthodes de choix des membres du conseil exécutif et leur remplacement ou
licenciement et définit les méthodes de leur paiement (salaire) et primes.
- Désigne un délégué des comptes et définit son salaire.
-
- Étudie le rapport moral sur l’activité du conseil exécutif et l’approuve.
- Étudie le rapport financier de la mutualité sociale présente par le conseil exécutif et
l’approuve après avoir entendu le délégué aux comptes.
- Décide des projets d’intégration, détachement et dissolution conformément aux textes
juridiques.
- Décide dans les projets d’intégration dans les unions ou confédérations ou mutuelles sociales
ou nationales ou territoriales ou internationales conformément a la législation appliquée sur
les associations.
- Décide dans la possibilité de coopérer avec les associations étrangères dont les objectifs
sont les mêmes conformément à la législation en vigueur.
- Engage les requêtes liées à la responsabilité des membres du conseil exécutif conformément
à la loi.

Le tiers du nombre des membres de l’assemblée générale est renouvelé chaque (02) ans si
elle est constituée de délégués élus.

Le conseil exécutif entame la procédure de renouvellement de vote avant (03) mois au moins
de la date de fixation de l’assemblée générale.

c- Les assises de l’assemblée générale : Selon l’article (24), l’assemblée générale se réunit
une fois par année au moins sur convocation du président du conseil exécutif ou a la demande
de la moitié du nombre des membres du conseil exécutif.

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L’assemblée générale se réunit obligatoirement durant les trois (03) mois après la fermeture
des comptes de l’année financière de la mutualité sociale.

Le président du conseil exécutif notifie aux membres de l’assemblée générale du projet de


l’ordre des travaux et tous les documents relatifs s’y rapportant un (01) mois avant la tenue
de la réunion.

Se rapportant aux activités de la mutualité sociale.

La tenue d’une assemblée générale extraordinaire à la demande du conseil exécutif ou du 1/3


tiers des membres pour étudier les affaires a caractères sociales.

L’autorité publique compétente peut convoquer le conseil exécutif a organiser une assemblée
générale extraordinaire pour prendre les mesures nécessaires.

Dans le cas d’empêchement, cette autorité peut saisir l’instance judiciaire compétente.

2.2- Le conseil d’administration : Selon l’article (28) la mutualité sociale est gérée par
le conseil de l’administration qui est un conseil exécutif composé de cinq (05) à (15) membre
choisie par l’assemblée générale conformément au statut général.
Leur mandat est d’une durée de quatre (04) ans renouvelés a raison de la moitié chaque (02)
deux ans.

La première candidature est renouvelée a raison de la moitié de ses membres par tirage au
sort à la fin des deux premières années a l’exception du président du conseil exécutif qui
n’est pas soumis a l’opération du tirage au sort.

Le conseil exécutif se réunit dans une réunion ordinaire (04) quatre fois par an a la demande
de son président et se réunit a titre extraordinaire à la demande de son président (a son
initiative) ou a la demande de la moitié de ses membres.

a- Ses missions : Il gère la mutualité sociale au nom de l’assemblée générale qui lui délégué
l’autorité suprême dans l’administration dans le cadre édicté dans le statut de la mutualité
sociale dans le cadre l’article (30) de l’ordonnance 20-96 à définir les missions du conseil de
l’administration qui sont :

- S’assure de la bonne tenue des registres et comptes et écritures financières exigées par la
loi.
- Il suit l’évolution des biens de la mutualité, notamment les avoirs et documents.
- Anime la préparation des projets de programme de la mutualité sociale à moyen terme qui
l’a soumis à l’assemblée générale pour approbation.
- Il présente annuellement à l’assemblée générale un rapport sur son activité, sur les comptes
et bilans et les inventaires de la mutuelle annexée du rapport du délégué aux comptes.
- Décide dans les projets de l’organisation et système de gestion dans la mutualité. qui lui est
soumis par le directeur général.
- Il suit l’exécution des programmes approuvés par l’assemblée générale.

- Décide d’affecter les fonds épargnés et sa gestion et l’acceptation des dons et testaments.

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- Décide dans les contrats de prestation contractés avec les caisses de sécurité sociale et les
autres mutualités sociales.
- Il élit le président du conseil exécutif.

- Il décide de la proposition de désignation du directeur général de la mutuelle qui lui est


soumise par le président du conseil exécutif et définit les conditions et méthodes de
rémunérations (salaire).

b- Les missions du président du conseil d’administration de la mutuelle : Selon l’article


(32) le président du conseil exécutif de la mutualité sociale est chargé de :

- préside les réunions du conseil exécutif,


- Représente la mutuelle dans l’ensemble de ses activités sauf dans le cas ou il délègue par
acte officiel au Directeur général qu’il propose après aval du conseil exécutif.

2.3-Le bureau de la mutualité sociale : Selon l’article (23) bis de l’ordonnance 20-96
le bureau de la mutualité sociale est composé de (03) à (11) membres élus par le conseil
d’administration, ils seront chargés d’exécuter les décisions du conseil d’administration.

2.4-La commission de contrôle : Selon l’article (32) bis « la commission de contrôle est
élue parmi les membres de l’assemblée générale, elle est composée de (03) à (09) membres
qui seront chargés de :

- Contrôle et constat de la gestion comptable et financière de la mutualité sociale.


- Contrôle des conditions de gestion des activités de la mutuelle et l’exécution des décisions
et recommandations de l’assemblée générale et conseil d’administration.
- Préparer un rapport à exposer à l’assemblée générale.

III- LES SOURCES DE LA MUTUELLE ET SA GESTION


FINANCIÈRE :
1- Les sources et biens de la mutuelle :
Selon l’article (11) de la loi 33-90, les sources de la mutuelle est composé de :

- Des cotisations de ses membres ;


- Les dons et testaments conformément aux lois et systèmes pratiqués ;
- Les revenus des prestations de la mutuelle ;
- Les revenus des requêtes de dédommagement citées dans l’article (35) de cette loi qui
stipule « si la mutuelle ne paie pas ces parts de cotisations effectuées selon l’article de (15)
citées en haut sera considérée comme abus de confiance sanctionné par l’article (376) du
code pénal.

La cotisation est basée selon le cas sur :

- le salaire des travailleurs soumis à la cotisation de la sécurité sociale et le taux de


cotisation est défini dans le cadre général crée le droit dans les prestations individuelles par

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la loi de la mutualité sociale a un taux de 1,5% à la limite plafonné de la cotisation de la
sécurité sociale suivant l’article (12) de l’ordonnance 20-96.
- Les entrées des non salaires soumis aux cotisations de la sécurité sociale.
- La pension offerte par la sécurité sociale vu l’état.
- N’accepte pas les dons et testaments des associations étrangères sauf après avoir été
autorisé par l’autorité compétente.

La mutualité sociale à caractère national peut entretenir des relations avec des associations
étrangères qui partagent les mêmes objectifs avec elle édictés dans ses lois fondamentales ou
y adhérent à condition qu’elle ne résulte pas des dépendances sur la mutuelle et ça

Dans le cadre des dispositions de la loi et législation appliquée et après autorisation de


l’autorité compétente.

Les sources de la mutualité sociale est affectées aux paiements individuels et collectifs et
pensions de gestion et programme d’investissement et le développement des avoirs.

2- La gestion financière de la mutuelle :


Selon l’article (14) de l’ordonnance 33-96 les sources de la mutuelle sont affectées comme
suit :

- les paiements individuels ;


- Le paiement collectif ;
- Le programme d’investissement ;
- Constitutions des caisses d’épargne ;
- Les frais de gestion de la mutuelle.

Concernant le taux d’affectation des sources de la mutuelle, l’article (01) de l’arrêté


ministériel établi par ministère du travail et la sécurité sociale et la formation professionnelle
en date du 07/12/1997 définit le taux d’affectation des sources de la mutuelle selon les taux
suivants :

- 70% pour les paiements individuels ;


- 10% des frais de gestion de la mutuelle ;

- 10% des paiements collectifs ;


- 10% du programme d’investissement.

Pour la tenue de la comptabilité de la mutuelle, l’article (16) de l’ordonnance 20-96 a


stipulé ; «la comptabilité de la mutuelle est tenu par un comptable désigné les gestionnaires
des organismes et exercer sous leur responsabilité.

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CONCLUSION :

La mutualité sociale est une association à caractère non productif et se compose


conformément aux dispositions de la loi n° 31/90 du 04/12/1990 relatif aux associations à
l’exception ou cette loi dispose de textes contraires ou complémentaires.

La mutualité sociale vise dans le cadre législatif à fournir des paiements sociaux individuels
et/ou collectifs à ses membres et ayants droits selon les conditions et méthodes défini.

Les paiements individuels sont :


- Les paiements physiques liés à l’assurance maladie ;
- Les indemnités journalières liées à l’assurance maladie ;
- L’augmentation des pensions au profit des ayants droits ;
- L’augmentation des pensions d’incapacité liées aux assurances sociales si son propriétaire
n’a pas d’activité.

Les paiements sous forme d’aide ou secours ou crédit :

Le total remboursé par la sécurité sociale et la mutualité a un taux de 100% à l’exception des
paiements édictés dans le dernier paragraphe.

Les paiements à caractères sociaux sont :

- Les paiements à caractère social au profit des membres de la mutuelle et ayant droit.
- Les prestations complémentaires en matière de santé ;
- Les activités culturelles, sportives et loisirs ;
- Les aides dans le domaine du logement.

La mutualité sociale et composée de travailleurs salariés dans les entreprises et


administrations et organismes physiques et entreprises publiques et privées ou de personnes
ayant une activité à leur profit personnel comme il peut la constituer.

- Des personnes retraités ou titulaires de pensions ou titre de la sécurité sociale.


- Moudjahidines et veuve de chouhadas ayant des pensions de l’état conformément à la
législation et règlement appliqués.
- Les ayants droits mutualistes décédés.

La gestion de la mutualité sociale est administrée par les structures ci-après (l’assemblé
générale, le conseil d’administration (conseil exécutif) le bureau du conseil d’administration,
la commission de contrôle.

Les ressources de la mutualité sociale est composés de :


- Des cotisations de ses membres ;
- Organismes et tutelles conformément aux lois et systèmes appliqués.
- Les avoirs issus des paiements offerts par la mutualité.

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- Les avions des fonds investis ou utilisés
- Les avions des recours de dédommagements.
- Le salaire des travailleurs soumis à la cotisation de la sécurité sociale et le taux de
cotisation de 1,5% comme plafond sur la base de cotisation de la sécurité sociale.
- Les entrées de non-salariés soumis à la cotisation de la sécurité sociale.
- La pension offerte par la sécurité sociale ou l’état.

Les ressources de la mutualité sociale sont affectées aux :


- Les paiements individuels ;
- Les paiements collectifs ;
- Le programme d’investissement ;
- Cotisation de la caisse des avoirs juridiques ;
- Les frais de gestion de la mutuelle ;
- Les taux d’affectation des ressources de la mutualité sociale est selon les taux suivants :
- 70% des paiements individuels ;
- 10% des frais de gestion de la mutualité ;
- 10% des paiements collectifs ;
- 10% du programme d’investissement.

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Références du chapitre 04 :
- L’ordonnance 20-96 du 06/07/96 révisé et complété par la loi 33-90 du 25/12/1990 relative
aux mutualités sociales.

- La loi 33-90 du 25.12.1990 relatif aux mutualités sociales.

- L’arrêté ministériel établi par le ministère du travail, de la sécurité sociale et la formation


professionnelle du 07/12/1997 qui définit le taux d’affectation des sources de la mutualité
sociale.

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