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LUTTE CONTRE LA POLLUTION DES EAUX ___________________________________________________________________________________________________
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Macromolécules
organiques
Composés
Algues Colloïdes organiques
Sels
Bactéries Virus dissous
Pollens Parasites
Nanofiltration
Ultrafiltration
Microfiltration
Filtre à
sable
alcools, aldéhydes et cétones, amines, phénols, détergents... Le molécules organiques complexes polymérisées, précipités fins de
processus biologique en scinde les chaînes organiques biodégra- matières minérales insolubles (une fraction des métaux lourds se
dables en composés à faible masse molaire qui sont alors partielle- trouve souvent sous forme colloïdale).
ment convertis en biomasse et partiellement oxydés en dioxyde de Une des propriétés du traitement biologique étant d’agglomérer
carbone. Un traitement biologique performant élimine la quasi- les fines particules (dont les colloïdes) sous forme de flocons décan-
totalité des matières organiques biodégradables sans cependant tables, ce groupe de composés ne se retrouve généralement qu’en
atteindre l’élimination totale. La faible teneur résiduelle de subs- faible quantité après un traitement biologique performant. Les col-
tances dissoutes dégradables est essentiellement due à des loïdes résiduels peuvent être une fraction des colloïdes apportés par
composés à faible masse molaire qui titrent à quelques mg/L en l’eau résiduaire, mais peuvent également être des métabolites
demande biochimique en oxygène (DBO) et en demande chimique générés lors du traitement.
en oxygène (DCO).
Certains composés organiques dissous du rejet sont réfractaires
au processus biologique. Ils se retrouvent en totalité dans la phase
soluble de l’effluent épuré où ils titrent en DCO. À cette DCO réfrac- 1.3 Pollutions particulaires
taire, également appelée DCO dure, est souvent associé un résiduel
d’azote organique soluble réfractaire au traitement biologique Lors du processus biologique, les substances particulaires non
appelé azote organique soluble dur. dégradées de l’eau usée et celles générées lors du traitement sont
agglomérées sous forme de flocons décantables avec la biomasse
produite. L’essentiel de ces substances se retrouve dans les boues
1.2.3 Colloïdes fins en excès. Une faible proportion, liée à l’efficacité du clarificateur, en
est cependant rejetée dans l’effluent traité. À cette fuite de matières
De granulométrie plus fine que le pouvoir de coupure des filtres en suspension sous forme de flocons de forte granulométrie
standards, certains composés complexes, les colloïdes sont partiel- s’ajoute, en général, une faible teneur en matières en suspension
lement comptabilisés dans la phase soluble. Ces composés dont la due à une teneur résiduelle de gros colloïdes non floculés. L’ensem-
taille s’échelonne de 0,1 à 10 µm peuvent être de nature très variée : ble de cette pollution particulaire est constituée :
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— de matières minérales solides, apportées par l’eau usée (silica- 1.5 Couleur
tes, sels métalliques...) ou précipitées lors du traitement (phospha-
tes métalliques, hydroxydes métalliques...) ; La couleur d’une eau est due à la présence de composés (colo-
— de matières organiques particulaires non biodégradables, rants) variés d’origine minérale (exemple : bleu de Prusse) ou orga-
apportées par l’eau usée et absorbées sur le floc (cellulose, nique (exemple : noir d’aniline). Ces composés peuvent tantôt être
lignine...) ou générées lors du traitement (résidu cellulaire) ; en solution vraie, tantôt en dispersion colloïdale et tantôt encore
— de matières organiques particulaires biodégradables appor- sous forme de leucobases.
tées par l’eau usée, absorbées sur le floc et non totalement dégra-
dées. Après un traitement biologique poussé, cette catégorie de La couleur est due à l’existence de bandes d’absorption dans le
pollution ne subsiste qu’en très faible quantité ; visible créées par la présence dans une même molécule de plu-
— de biomasse active produite par la conversion de la matière sieurs liaisons insaturées (éthylénique, benzénique, carbonyle) ou
organique biodégradable de l’eau usée lors du processus biolo- de plusieurs groupes dits chromophores (groupements azoïques,
gique. nitrés, nitrites, sulfoxyde). Il suffit d’une très faible concentration en
substance colorée pour induire une forte coloration et en consé-
Les matières organiques particulaires inertes (non dégradables) quence la couleur ne titre pratiquement pas sur les paramètres ana-
titrent en matières volatiles en suspension (MVS), DCO particulaire lytiques classiques de la pollution (DCO, DBO, MEST, NTK). La
et en azote organique particulaire. Les matières organiques particu- nuisance générée est essentiellement visuelle.
laires non inertes (biodégradables, biomasse) titrent en plus en DBO
particulaire.
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Tableau 2 – Directives concernant la qualité microbiologique des eaux usées utilisées dans l’agriculture (brochure OMS-778)
Nématodes intestinaux Coliformes intestinaux
Catégorie Conditions de réutilisation Groupe exposé (nombre d’œufs par litre, (nombre par 100 ml ;
moyenne arithmétique) moyenne géométrique)
A Irrigation de cultures destinées à Ouvriers agricoles <1 < 1 000
être consommées crues, des Consommateurs
terrains de sport, des jardins publics Public
B Irrigation des cultures céréalières, Ouvriers agricoles <1 Aucune norme
industrielles et fourragères, des n’est recommandée
pâturages et des plantations
d’arbres
C Irrigation localisée des cultures de Néant Sans objet Sans objet
la catégorie B, si les ouvriers
agricoles et le public ne sont pas
exposés
Tableau 3 – Survie des œufs d’helminthes dans l’environnement (d’après SHUVAL et am., 1986)
Temps de survie Eau Sol Végétaux comestibles Prairies Ensilage
Valeurs moyennes Plusieurs mois Plusieurs mois 1 mois 3 à 4 semaines 80 j
Valeurs extrêmes > à 1 an 15 j à 5 ans 6 j à 150 j 10 j à 360 j 20 j à 210 j
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■ Les techniques physiques et physico-chimiques Le pouvoir de coupure des membranes (0,2 à 0,02 µm) conduit à
● La technique physique de filtration restituer un effluent épuré exempt de toute fuite en matières en sus-
pension et des pollutions qui y sont rattachées. La membrane est
Elle consiste à filtrer l’eau sur un équipement de pouvoir de cou-
une barrière physique qui retient la totalité des micro-organismes
pure défini. Les particules de taille granulométrique supérieure à ce
présents de taille égale ou supérieure aux bactéries, avec en consé-
pouvoir de coupure sont retenues par l’équipement, celles de taille
quence une efficacité en désinfection. Une fraction importante des
inférieure restent dans l’effluent traité. Selon le pouvoir de coupure,
colloïdes résiduels est également retenue.
on parle de filtration sur sable, de microfiltration, de nanofiltration
ou d’osmose inverse. Le fonctionnement à très faible charge entraîne une élimination
● La technique physique d’adsorption
plus poussée des pollutions organiques solubles difficilement
dégradables, la DCO soluble résiduelle étant de 20 à 40 % inférieure
Elle consiste à extraire de l’eau des polluants résiduaires solubles à celle d’une boue activée de faible charge. Il en est de même pour
en utilisant les propriétés adsorbantes de certains composés (char- l’azote organique soluble résiduel. Les performances en nitrification
bons actifs, alumine activée). Ces adsorbants s’utilisent en grains ou sont de plus accrues avec obtention de très faible teneur résiduelle
en poudre. en azote ammoniacal. La production de boues est réduite environ de
● La technique physico-chimique de floculation-clarification moitié, ces boues présentant un fort degré de stabilisation.
Elle consiste à l’aide de réactifs chimiques (sels de fer ou d’alumi- La forte concentration en boues dans le bassin biologique, qui
nium) à générer un floc d’hydroxyde métallique agglomérant les entraîne simultanément des conditions d’âge de boues très élevé,
polluants résiduels particulaires et colloïdaux. Ce floc décantable est de très faible charge massique et de forte charge volumique, permet
ensuite séparé de l’eau dans un ouvrage de décantation ou de filtra- de réduire environ de moitié le volume de bassin biologique néces-
tion. saire.
● La technique physique d’irradiation
La capacité membranaire à installer est fonction du type de mem-
Elle consiste à exposer l’eau à un rayonnement qui agit sur cer- brane, de ses conditions de fonctionnement et du pouvoir colmatant
tains constituants du milieu. Les rayonnements potentiellement uti- de l’eau à filtrer. Elle se définit essentiellement sur l’hydraulique,
lisables sont multiples (UV, X, β, γ). Pour raison de sécurité, seul le dans une gamme de 10 à 100 L/(h · m2) de membranes. Un fonction-
rayonnement UV a trouvé une application dans le traitement des nement à débit constant, par bâche d’écrêtage amont ou réacteur
eaux. Seul, il agit principalement en désinfection. Combiné à biologique à niveau variable, permet de minimiser l’installation. Pour
l’ozone, il permet d’en accroître le potentiel oxydant. maintenir dans le temps la perméabilité des membranes, un net-
■ Les techniques d’oxydation chimique toyage chimique (chlore, acide ou base) est périodiquement effectué.
Elles consistent à utiliser le pouvoir oxydant de substances chimi- Cette technique permet d’améliorer la qualité globale de l’effluent
ques pour transformer ou détruire les polluants résiduaires. Les rejeté par l’élimination totale des pollutions particulaires, par la
substances utilisables sont multiples (permanganate, halogènes, réduction des colloïdes, des pollutions solubles azotée et organique,
eau oxygénée, ozone...) et ont une efficacité plus ou moins grande l’ensemble se complétant d’un effet de désinfection.
en fonction de leur pouvoir oxydant. La combinaison de plusieurs
oxydants permet d’accroître les performances.
Parmi ces techniques, le traitement biologique et les procédés 4.2 Procédé à boucle externe
d’oxydation chimique détruisent les substances polluantes, les trai-
tements physiques et physico-chimiques ne font que concentrer les Les premières applications industrielles des bioréacteurs à mem-
polluants dans une phase boue ou une phase concentrat qui néces- branes datent des années 70 aux États-Unis. Elles consistaient à
sitera un traitement complémentaire pour les détruire. mettre en œuvre une unité d’ultrafiltration derrière une boue activée
avec recyclage du concentrat dans celle-ci. Des procédés dérivés du
précédent ont vu le jour depuis cette date. La différence essentielle
entre ces différents procédés porte sur la nature des membranes
4. Techniques combinées (minérales ou organiques, tubulaires ou à plaques, micro ou bien
ultrafiltration). Le BRM (bioréacteur à membranes – Degrémont) uti-
biologie-membrane lise des membranes tubulaires minérales en céramique. Ces unités
de filtration fonctionnent à des pressions de 2 à 5 bar. Tous ces pro-
cédés nécessitent une installation de filtration membranaire com-
4.1 Présentation plètement dissociée du bioréacteur avec une boucle de recirculation
sous pression. Ces systèmes sont dits à boucle externe. La sépara-
Un traitement biologique classique par boues activées en faible tion liquide solide y est effectuée par filtration tangentielle et la boue
charge donne ses performances optimales pour un âge de boues de concentrée est recyclée vers le bassin biologique ou extraite lors
20 à 25 jours. Ces conditions correspondant à un faible ratio substrat/ des purges. Le principe de filtration tangentielle est basé sur un
biomasse, l’essentiel des matières dégradables est éliminé et ne balayage permanent de la membrane pour y éviter l’accumulation
subsistent dans la phase soluble rejetée que des polluants non ou de dépôt. Ce balayage se fait à débit régulé pour éviter le colmatage
très difficilement biodégradables. La biomasse créée, se présentant et conserver dans le temps performances et efficacité. Il se fait en
sous forme de flocs denses, est efficacement séparée de l’eau traitée injectant à grande vitesse (3 à 6 m/s) la liqueur mixte dans la boucle
par le clarificateur. Fonctionner à plus faible ratio substrat/biomasse de filtration. Ces conditions entraînent des taux de recirculation éle-
devrait permettre d’éliminer davantage de substances difficilement vés de liqueur mixte (figure 2 et tableau 5).
dégradables. Ces conditions de fonctionnement ne sont cependant
pas possibles car elles entraînent la formation d’une biomasse en
flocs fins et dispersés limitant l’efficacité de la clarification. 4.3 Procédé à membranes immergées
Dans les techniques combinées biologie-membrane, l’ouvrage
limitant du processus, le clarificateur, est remplacé par des membra- Au début des années 90 sont apparus de nouveaux procédés de
nes filtrantes de microfiltration ou d’ultrafiltration qui permettent de bioréacteurs à membranes dits intégrés. Le dispositif de filtration
s’affranchir de la décantabilité des boues, paramètre déterminant en est immergé dans le bassin de boues activées et la filtration mem-
boues activées classiques. Il en résulte la possibilité de fonctionner branaire est réalisée en dépression par aspiration. C’est le principe
avec des âges de boues élevés (généralement de 40 à 50 jours) et de du procédé Biosep développé par OTV. Cette conception permet de
concentrer les boues dans le bassin de boues activées entre 15 et supprimer la boucle de recirculation externe. Les boues en excès
25 gMEST/L. sont stockées et directement extraites du réacteur biologique.
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Effluent
Influent traité
Bassin
d'aération
Clarificateur
Effluent
Influent Bassin traité
d'aération
Modules de microfiltration
ou d'ultrafiltration
Influent
Effluent
traité
Boues en excès
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Moyenne géométrique ....... 6,55 × 104/100 mL 2,34 × 104/100 mL 43/100 mL 3,2 u log (2) 42/100 mL 2,8 u log (2)
Minimum.............................. 4,76 × 103/100 mL 1,20 × 103/100 mL 9/100 mL 1,2 u log 9/100 mL 1,4 u log
Maximum............................. 5,49 × 105/100 mL 2,31 × 105/100 mL 1 770/100 mL 4,4 u log 1 350/100 mL 4,1 u log
% ech < 100 (1) .................... 66 76
% ech < 200 (1) .................... 79 83
% ech < 1 000 (1) ................. 97 98
% ech < 2 000 (1) ................. 100 100
Nombre d’échantillons ....... 54 55 58 57 58 58
er
Résultats de la désinfection UV (1 juin au 3 octobre).
(1) % ech < 100 : % d’échantillons dont la concentration est < 100 germes/100 mL.
(2) u log = unité logarithmique
nombre de germes avant traitement
abattement (u log) = log ------------------------------------------------------------------------------------------------------
nombre de germes après traitement
Tableau 12 – Couplage charbon actif en poudre boues activées (document Metcalf et Eddy.Inc)
Eau résiduaire d’industrie textile
Charbon actif en poudre : WPX de Calgon Corporation
Charbon............................................................ (mg/L) 0 25 50 100 200 400
DCO totale........................................................ (mg/L) 70 54 48 38 32 25
DCO soluble ..................................................... (mg/L) 55 47 40 30 20 16
Couleur....................................(mg/L échelle Pt - Co) 120 70 50 33 20 20
Cuivre ............................................................... (mg/L) 0,048 0,03 0,025 0,02 0,012 0,012
Zinc ................................................................... (mg/L) 0,10 0,10 0,09 0,07 0,05 0,05
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D’autres techniques d’oxydation sont applicables sur des rejets — l’oxydation catalytique à chaud et sous pression, H2O2 avec
plus concentrés, par exemple sur des rejets spécifiques ou sur les catalyseur à base de fer. Elle permet de traiter des DCO jusqu’à
boues ou concentrats issus des filières physiques ou physico- 20 g/L ;
chimiques : — la WAO (Wet Air Oxidation ), oxydation par voie humide à
— l’oxydation catalytique par un mélange H2O2/Fe2+ à pH acide l’oxygène à chaud (200 à 320 oC) et sous pression (50 à 200 bar) en
(connu sous le nom de réactif de Fenton). Elle permet une oxydation présence ou non de catalyseur. L’usage de catalyseur permet de
partielle de la matière organique et s’applique à des DCO jusqu’à baisser fortement la température d’oxydation et, par voie de consé-
2 000 mg/L. Elle présente l’inconvénient de produire de grosses quence, la pression appliquée. Cette technique permet de traiter de
quantités de boues d’hydroxyde ferrique ; très fortes concentrations en DCO jusqu’à 200 g/L.
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