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Classification du monde vivant

I- Définitions :
La systématique ou science des classifications a 02 objectifs :
- identifier, décrire et inventorier les organismes dans la nature actuelle ou passée
- classer ces organismes
La taxonomie (subdivision de la systématique) est la science de la classification du monde vivant. Elle
consiste à former des groupes d'individus qui se ressemblent selon des critères prédéfinis et à éliminer ceux qui
'en distinguent. Ces derniers formeront un autre groupe avec leurs semblables -> notion de taxon.
Les échelons hiérarchiques sont :
j<e domaine - Le règne - L'embranchement (phylum ou division) - La classe - L'oi
Le genre - L'espèce.
s espèces d'un même genre sont plus apparentées que les espèces d'une
regroupements plus significatifs ou plus rigoureux, toujours selon di établis, des super
règne, embranchement, classe ordre ou famille peuvent être créés
Remarque :
Plusieurs critères sont utilisés car aucune information uniqu^ lent la plus adéquate. Plus
il y a d'informations, mieux cela est.
H- Nomenclature : ^^
La classification repose sur un système hiérarchisé mis en plaWpàfltinné en 1753 et toujours en vigueur. Elle
répond à une nomenclature binomiale (genre et espèce^yin orgamWe sera caractérisé par une appellation latine
(absence d'accents) unique dans la biodiversité et sans éq\iv^fe£pntrairement aux noms communs.
Elle est formée de 02 mots :
- le premier est le genre ; généralement un nba^rnmébcant par une majuscule
- le second est l'espèce ; généralement u^adie^jftuaflficatif commençant par une minuscule
Si l'appellation est écrite en italique, elle doitOB/souli^ee.
Exemple : Le ver de terre : Lumbricus t*m>.stri<i^^[ltimhrictts terrestris
III- Classification :
Jusqu'au milieu du XIXèrne^tècjaHe mdUde vivant était partagé en règnes animal et végétal. Depuis plusieurs
classifications ont été proposées^Émtinuent de l'être jusqu'à ce jour.
Les divers systèmes de classificatrcBr(tableau Cl) du monde vivant sont tous destinés à mettre en évidence les
liens de parenté entre les o«§Miismes,>mais ils diffèrent par le type de lien qu'ils tentent d'exprimer et de l'approche
utilisée par rapport à des bWectjfs spécifiques.
Ces systèmes peujmt n||j|^lr (tableau C2):
- des similitafesCTdirYérences morphologiques grossières -^ classification phénétique
- la^pareaœprrangJnique ->classificationcladistique
wnaisRn quelconque des 02 précédentes -> classifications orthodoxes (*).
Parmi lA^fc^ère^citons essentiellement la morphologie globale, le développement embryonnaire, le mode de
Juct\n,7w<5omportement ...et encore récemment, l'avènement de la biologie moléculaire (séquençage des
^ADN et de l'ARN, fonctionnement des enzymes ...).
' actuellement, les plus utilisées (*), et se sera notre cas, car elles illustrent à la fois les liens évolutifs et le
4ç^^ré djroisparité entre les organismes.
La prise en considération de nouvelles informations fait que toute classification a été / est / sera remaniée ;
une classification n'est pas figée.
Remarque :
L'utilisation d'outils biotechnologiques de plus en plus performants a amené certains scientifiques à une
révolution conceptuelle et méthodologique de la classification. -> classification phylogénétiquc . Cette
classification ne fait pas encore l'unanimité de la communauté scientifique et ne sera donc pas abordée.
1
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
La classification faisant actuellement l'unanimité sera retenue. Elle comporte 06 règnes.
Règne Eubacteria ou règne des eubactéries :
II regroupe les organismes procaryotes vrais. Les différents phylums relèvent des aspects métaboliques et
moléculaires et non morphologiques uniquement. Bien qu'ayant peu évolués depuis leur apparition (plus ancien
fossile : 3.5 milliards d'années) les eubactéries restent les plus nombreuses sur Terre.
Règne Archaebacteria / Archeobacteria ou règne des archaebactéries / Archéobactéries :
Les archaebactéries identifiées et dénommées en 1970 par Cari Woese (biologie moté sont
morphologiquement similaires aux eubactéries (cellule procaryote) mais sur le plan moléculaire, elï
autant avec les eubactéries qu'avec les eucaryotes.
Règne Protoctista ou règne des protoctistes :
Ce règne « artificiel » et très hétérogène regroupe les organismes eucaryotes les plus"
donné naissance, par émergence de caractères spécialisés, aux 03 derniers règnes qy£ nous
- protozoaires -^ règne animalia
- protistes fongiformes = champignons inférieurs -^ règne fungi
- algues -> règne plantae
La principale caractéristique de ce règne est que les organismes sont
- uni ou pluricellulaires. Dans ce dernier cas, il y a :
1) absence de jonctions cellulaires unissant les cellules entre
2) un faible degré de différenciation cellulaire (Exemple : tha;
- autotrophes ou hétérotrophes
Règne Fungi ou règne des mycètes :
Ce règne englobe les champignons supérieurs, tes pruricellulaires de type eucaryote, hétérotrophes
dotés d'une paroi (pas toujours cellulosique la structure, le mode de reproduction et de nutrition
justifient largement leur extraction de l'ex <;
Règne Plantae ou règne des plantes :
Les organismes de ce règne sqj^tous pluricellulaires de type eucaryote, photo-autotropb.es, dotés d'une
paroi cellulosique et caractérisas par l'installation progressive au cours de l'évolution de tissus et d'organes
spécialisés de plus en plus aé™ésyirSa vié*terrestre généralement aérienne (ancrage, absorption, conduction de
sève, reproduction, port dressé, augrentation de la capacité photosynthétique ...).
Règne Animalia ou règ animaux :
Les organismes de ce ie simt tous pluricellulaires de type eucaryote, hétérotrophes et dépourvus de paroi.
Leurs cellules s'org; ssus / organes de plus en plus différenciés.
Leur mode de s'oriente vers une tendance exclusivement sexuée avec une fécondation (ovule et
spermatojoï de développement embryonnaire.
Tableau Cl : Quelques classifications du monde vivant
Haeckel (1894) Whittaker (1969) Woese (1977) Woese (1990) Mayr (1997)
3 règnes 5 règnes 6 règnes 3 domaines 2empii
C2 : Comparaison des méthodes de cl ionlPurves et Coll. 1994 modifié)
Attributs ^Phénétique 7v Cladistique Systématique orthodoxe
Types de rapports Slflfcjtude et disparité
-O • Généalogie Généalogie et similitude
décrits ^globale
Caractères utilisés U*
/" \s types Caractères dérivés Tous types
communs
JV
Homoloaffl^ ^ Non considérées Importance primordiale Importantes
- jfl^tesV Non utilisés Importants Importants
i^Tr
^wMUlfPÊcologiques Non utilisées Rarement utilisées Parfois importantes
r
Vitesse d'évolution Non considérée Non considérée Très importante
ffl / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Règne des eubactéries
Ce règne regroupe les organismes à structure procaryote stricto sensu.
l - Caractéristiques :
- ADN circulaire et nu
- Présence d'une paroi cellulaire (sauf les mycoplasmes) peptidoglycanique
- Lipides membranaires de types esters. Absence de cholestérol
- Morphologie variable autour de quelques formes fondamentales
- Taille moyenne d'environ 5\i avec des extrêmes
Si la diversité des formes est faible, les eubactéries occupent presque tous les ilanè
nombre, elles représentent probablement la plus grande partie du vivant. Elles rej^plisl 'i des
fondamentaux dans : . ^^
- les cycles biologiques de PNa, du S ... et même de l'Oj et di >nsidère la tr
endosymbiotique,
- le recyclage des déchets organiques,
- la décomposition de substances naturelles et synthétiques ts, pesticides, pétrole
II- Classification :
Les critères de classification des bactéries sont nombreiï .portants sont :
- La morphologie microscopique (bacille...) ou. i, forme, couleur des colonies en milieux de c
- La nature biochimique de la paroi
- Le type de métabolisme énergétique : autc J6S (s^sminéraux,H2O etC02) OUhétérotrophes (En. chimi
- Le comportement vis-à-vis de FOi : aej^bies,, ries ; strictes / facultatives ; micro aérophile
- La capacité de sporuler (formation de sr.
- La pathologie occasionnée (en milieu médî! ûquement)
La classification présenté sur la nature de la paroi comme 1er critère.
1- Bactéries
D'une « grande » dwSlté structurale et métabolique, elles représentent les 2/3 du manuel de Ber
Citons quelqu classés suivant le mode trophique (2ème critère).
* Bact. facultatives : tous les entérobacilles (E.coli, bacille responsable de la peste ..
!es strictes: bactéries fixatrices de N2 (rhizobium, azotobacter ...), bactéries
C ...) et autres bactéries pathogènes (legionella ...)
•f. * BactTMicro-aérophiles : Helicobacter pilori
* Bact. photosynthétiques : uniques bactéries à présenter des repliements membranaires réguliers
la chlorophylle
* Bact parasites intracellulaires : de très petite taille, elles ne peuvent se développer et se reproduir
dans une cellule hôte
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
2- Bactéries Gram (+) :
Moins nombreuses que les précédentes, citons quelques bactéries pathogènes et utiles.
* coques pathogènes (staphylocoques, streptocoques...) ou non
* bacilles asporogènes pathogènes (listeria) ou utiles (lactobacillus ...)
* bacilles sporogènes généralement pathogènes (botulisme - tétanos ...)
rare
* actinobactéries de formes irrégulières organisées généralement en filament qui peut mêrrieebe ramifié
(mycobacterium : lèpre - bifidobacterium : yaourts) -^"^k.^^k''
3- Mycoplasmes :
Menjjuê qualifiés de cellules procaryotes, les mycoplasmes sont caractérisé^ar :
- l'absence totale de paroi
-> forme irrégulière et résistance aux anti
- leur très petite taille (0.1 à 0.2u)
- leur faible quantité d'ADN (moins de 50% de celui d'un| Classique)
-ï quantité minimale pour assurer les ' is vitales d'une cellule ?
- le fait qu'ils parasitent généralement les cellules anin%les~èTvégétales
-> à l'abri des variations\^j£êssionjBÛ de concentration
présence de cl is les membranes - résultat d'une longue période
d'adaptation ?
K>
/ STU / Ll / Mme F. Hamoudi
* les *J^ - • - ^_:nes drogue» «*"— -
*réponsesace^nes extre,
* vivent dan8 des
.«_:..»i ?

^a
REGNE DES PROTOCTISTES / REGNE PROTOCTISTA
Ce règne très disparate est encore mal défini. Il a été créé de façon artificielle pour regrouper tous les
organismes de type eucaryote non intégrés aux règnes Animalia, Fungi ou Plantae. Ces organismes
peuvent être unicellulaires ou pluricellulaires mais dans ce cas jamais organisés en tissus.
Ce règne se subdivise en :
Protozoaires -> animaux
Protistes fongiformes -^ Fungi
Algues -^ Plantes
- — _ A- PrOtOZOaireS (du gcecprotos : premier etzoon : animal)
I- Caractéristiques :
- organismes unicellulaires de type eucaryote, de petite taille (02-03 (a à 03_ .e très variées
- apparente,simplicité de structure trompeuse : une cellule unique seule toutes les
fonctions vitales (nécessaires a ta vie) gfScéa la présence de struct organites spécifiques
(locomotion, digestion, osmo-régulation. défense, reproduction
m brge éventai de birtepes huùdes (eaux do s, mer, milieux terrestres et
s) cm ttès aérobies à la dessiccation.
La classification est essentiellement basée comotion.
Bien qu'une origine commune soit évoquée, entre les différents phylums (embranchements)
sont difficiles à préciser car parfois très les autres.
1- Phylum Mastigophora / des flagel [700)
- Organismes unicellulaires
- Caractéristique cytologiquB^comme leur nom l'indique, ils se caractérisent par la présence d'un ou de
plusieurs flagelles. /^W^S *
Chez les eucaryotes, le flagcie est constitué de microtubules organisés comme chez les organismes
supérieurs (09 doublets périphérique^ + 01 doublet central = marqueur évolutif). Rappelons que chez les
procaryotes il n'y a que^îSfcaflagelline (une protéine) et pas d'organisation en microtubules.
- Ecologie : répartitipn\^ongale.
- Géologie :
f\. Y
- Hageiie
ou flagellés à collerette (« 120)
cytologiques :
'd'une collerette plasmique d'où émerge un flagelle — Collerette
tdes lés espèces sécrètent une « coque » fibreuse ou minéralisée Particule
nutritive
~^f
- Ecolcrçjic : essentiellement marins, parfois d'eaux douces, planctoniques Vacuole
ou fixés à des algues. Certaines formes sont coloniales. pulsanle
- Géologie : aucun fossile connu. Noyau
Remarque : Hypothèse émise moitié du XXème siècle : Vacuole
ancêtres des éponges ? ,, digostive
Choanoflagellé
/ STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Trychutty rçjfci î .). Leurs cellulases
digènaol k bois pturicellulaire peut
ensuite métaboëscr.
* Mastigoptora
- Trypanosomes : par piqûres
d'insectes hématophages. -*
Exemple : Trypanosome fenccef —•
- Trichomonas : maladies
Axostyle
_, Blepharoplaste
— •- Écharde
de bois Corpuscule basai
Trichonympha Trichomonas
2- Phylum Sarcodina / Rhizopoda
- organismes unicellulaires _
- Caractéristiques cytologiqu présence <fT pseudopodes (c cytoptasmiques) destinés à la
locomotion et/ou à la nutritio: •Tose.
- Ecologie : répartition m< organiques.
- Géologie : aucun fossile
*G.
- CaractcrBtiqMs car changeante. Elle peut
à Tasant un pseudopode
les particules
USTHB / STU / Ll / Mme F
- Ecologie : majoritairement en eaux douces (amibe protée) ou dans d'autres organismes (= parasites :
amibiase -> dysenterie des pays tropicaux).
- Géologie : aucun fossile connu.
* Thécamoebiens / Théquamoebiens ou amibes entourées d'une coque
- Caractéristiques cytologiques : présence d'une coque initialement organique (protéine voisine de la
kératine) puis qui s'associe à des grains de sables agglutinés -> durcissement. Les pseudopodes ne
sortent que par une seule ouverture de la coque. ^
Exemple : Difflugïa_oblonga (300u)
ie : eaux douces sujettes à la dessiccation (enkystemer aux acides (tourbières à
i). i* ''- ' ;
je : aucun fossile connu.
3-Pkylum des Foraminifères / Granuloréticulosés ((Sf^^^^faiKen : pore)
•çpnismes de 20 |i à plusieurs cm de diamètre
Caractéristiques cytologiques : '
* présence de filipodes sous-tendus par un cytokiu^Rb'frès dynamique. Ils sont granuleux, longs et
iéttactiles, ramifiés et anastomosés en^j^au. ll\t la préhension des proies, le déplacement
lWBvidu et contribuent à l'édificatio
la * cytoplasme protégé par un test (= theTJ^X, Ce test :
- initialement de nature elycoprotéiqu^peut s'associer secondairement à du calcairéL(CaCO3) ou
détritique agglomère d'origines diverses (foram. plus petits, spicules de spongiaires, ...).
emprunté au/^otopb. est%oudé par un ciment (mucopolysaccharides) sécrété par le
:. Le pourcentage (^Cjelatif de chacun (ciment / agglutinât), le mode d'agencement (03 types
f •ÉEBfiBucturaux : agglutiné - porwïané - hyalin) contribuent à leur classification.
Ile peut - peut comporterai (test imperforé) ou plusieurs pores d'où sortent les filipodes.
apode - peut-être uniKrculalre (Oljoge), biloculaire (02 loges) ou pluriloculaire (plusieurs loges).
icules - peut-êtr/î^e^!rwnementé (stries, épines,...) P
foraminifères est donc basée entre autres sur
re chimique et l'arrangement moléculaire du test
forme et l'arrangement des loges
perforation
tation.
; , v •••j/y. \x • ' * ' { ' ' < V-'-
X —V. • . "- •* J \ ,'/ /' t i-Y </'/'•
\\>, WKÇ,\M
400 fun 15» MI
3/ STU / Ll / Mme F. Hamoudi
\m
lest monothaiame
'.est bfscrié, vue externe et section
test irrcgulier tesi plurilocùluire monoséôc droit,
vue externe et section Dimorphisme chez les M
formes du test
- Ecologie : répartition mondiale. Exclusivement marins : surtout benthiques, iniques e
rarement dans les abysses
-Géologie :
* plus anciens fossiles : Cambrien inférieur (- 540 M.A.). Plus nombre Trias
(- 230 MA), ils deviennent les principaux responsables de la formati marins,
* leur abondance à l'état fossile (30000 espèces décrites) et la 'une espèce donnée à un
période géologique donnée en font des marqueurs stratigrsy£hi oix (datation des roche
sédimentaires). Citons quelques exemples :
Fusilines : test strié en forme de fuseau (Carbonifèri
Orbitolines : test agglutiné de forme conique (Crétacé i ébut crétacé supérieur)
Globigérines : nombreuses loges sphériques et indi< eux chauds (Paléocène - Actuel)
Remarque :
Le phylum Sarcomastigophora ou des Rhkofla3|tés ejfévoqué dans certaines classifications.
4- Phylum Actmopod* / des Actmopodcs^^UOOO)
- organismes de relative grande taflk r
- Caractémtiqacscytotogimm^caractértstiquescytologiques
* une vcfahecture com^^B^fc. ijdftik radiaire ou parfois sphérique (couches concentriques)
* mitochoDdrJes à crct
-> fBpadc^^fips pseudopodes = simples projections cytoplasmiques
-> ax*Maq£i^xpansions cellulaires protractiles et rétractiles dotées d'un axe central rigid
constitué de luiutyfflktes^Taxonème
* des «dflMe oKure chimique variable suivant les espèces (sulfate de silice, sulfate de strontiu
mélangée «me etj&é matières organiques, ...) et disposés de façon rayonnante à partir du centre de l
cellule ^Hk o%6uueri.
ition mondiale ; marins planctoniques.
: 'radiolaires connus depuis le précambrien (- 540 M A.).Ont contribué à la formation d
cer oches sédimentaires (silex).
cpt
M Ï\ \B / STU 'Ll / Mme F.Hamoudi
Trois (03) sous-embranchements sont décrits.
4-1- Acantharia ou Acanthaires
- organismes unicellulaires
- Caractéristiques cytologiques :
* le cytoplasme comprend :
- l'endoplasme central granuleux et polynucléé
- l'ectoplasme périphérique : émet des pseudopodes et généralement porteur d'algues
symbiotiques (les zooxanthelles)
* présence constante d'un squelette : - formé de 10 spicules diamétraux parfaitement^ymétriques
(= 20 spicules radiaires) soudés au centre de la cellule d'où ils prennent naissance.
- constitué de célestine (matière organifld^k. sïHfete de
strontium)
^—^au point de sortie des spicules, tous d'égale longueur, s'insèrent des ^sc3^c de Ihyonèmes
formant un appareil hydrostatique perfectionné permettant à l'ofgaHisrne%^iotter ou de
•N^
" \l .
<ra Radiolaires
(20 à 40 u) ou colonia
cytologi
é'uopod
t présence uelette de formes variées (spiculaire ou autres) et de nature siliceuse
d'une capsule ^fitrale qui sépare l'endoplasme (noyau + nombreuses gouttelettes
flottatipff^cje l'ectoplasme (substance gélatineuse abritant les zooxanthelles —»•
liques. Répartition mondiale.
lis le précambrien (- 540 M.A.), ils ont contribué à la formation de certaines
(silex).
10
Thalassicola nucleata Hexaconthium asteracanthton
70 |im 200 \im
STU / Ll / Mme F. Hamoudi
4-3- Hétiozoaires (Phanéraxohélidés)
- organismes unicellulaires
- Caractéristiques cytologiques :
* présence de pseudopodes rayonnants très fins pouvant partir, suivant les espèces, d'un
central, du noyau ou même être libres dans le cytoplasme
* parfois présence d'un squelette siliceux.
- Ecologie : dulçaquicoles.
- Géologie : aucun fossile connu.
Amphikmche elongata
300 nm
5 - Phylum Apicomplexa I des Apicompléxés (« 5000)
- Caractéristiques otologiques : présence à leur extrémité apic e structure tabulaire facilit
pénétration du parasite dans la cellule hôte (action e
Exemple : Plasmodium —* Paludisme
- Ecologie : * répartition mondiale,
* parasites intra ou inter cellulaire^ des à\ig35!^vertébrés ou invertébrés).
- Géologie : aucun fossile.
6- Phylum Microspora I des Micros
• Ecologie: - répartition mondiale.
- parasites exclusivement i llulaires, d'une grande variété d'hôtes: mollus
annélides, apicompléxés, . depoissons, d*ârtnropodes et de vertébrés. C'est la forme spo
qui pénètre dans la cellule
- Géologie : aucun fossâk
7-Phytui
- Organismes
USTHB/ STU /Ll / MroeF.Hamoudi
r
- Caractéristiques cytologiques : degré d'organisation cellulaire le plus élaboré des protozoaires.
* présence permanente de 02 noyaux : 1 micronoyau diploïde —»• sexualité
1 macronoyau à l'origine des ARN —> fonctions vitales de la cel.
* système digestif primitif : cytostome - cytopharynx - vacuoles digestives (-> cyclose - cytoprocte
* vacuoles contractiles
* cils vibratiles (locomotion et nutrition) à disposition variable (rangées longitudinales, spirales, ...) et
de trichocystes implantés entre les cils (défense)
* division binaire et conjugaison (échange entre 02 cellules de même espèce d'un noyau haploïde =
brassage génétique) . • . •-: ; - •
- Ecologie : organismes commensaux ou parasites retrouvés dans les eaux douces ou
- Géologie : peu de formes fossiles :
- calpionglles : uniques ciliés pourvus d'un « squelette » calcaire en form
-é inférieur). .
. otdR des qui sécrètent des loges protéiques qui peuvent
( des algues)
'pansâtes comme les apicompléxés et les
que les organismes qui leur sont rattachés
s (Ai fongoïdes
Inférieurs des classifications précédentes.
[ylle les apparente aux mycètes ou champignons supérieurs (= règne Fungi)
suivent les en distinguent :
la paroi : variable mais généralement absence de chitine (Fungi —» chitine)
Iules sexuelles (= gamètes) mâles et femelles distinctes (jamais le cas chez les Fungi)
'gamètes flagellés (jamais le cas chez les mycètes)
; du stade dicaryote (02 noyaux : n + n)
ie de reproduction est très variable ; considéré souvent comme un critère de classification, il
l'être dans ce cas.
-Classification
Phylum Gymnomycota
Pfaylum Protomycota (paroi chitineuse -> ancêtre des mycètes ?)
Phylum Oomycota ._ • •
12
HHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
C- Algues
I- Caractéristiques :
- organismes photosynthétiques f
- essentiellement aquatiques ; eaux douces, marines, saumâtres,...
- maïç\yo\oçje eXXa.\\\e\tès, diversifiées :
** unicellulaire
pluricellulaire :: 02
Dans àe diamètre
à 03cencas, l'organisme ne présente ni tiges, ni feuilles, ni racines. OnpaAe, _.
structure thalloïde = thalle dont la structure varie considérablement La taille est, elle> aussi, très
variable (jusqu' à 7 0 m). /^^
- cytologie '. * type eucaryote végétal. J^W^
* les espèces «primitives» ne présentent qu'un seul gros plaste.
morcellement en petits plastes lentiêutaires a mené aux chloroplastes actuels. >ro>hylle
' „ « c_»,
* les chloroplastes contiennent de la chlorophylle « a » associée à/A la Inéralement à
« d » ou « b » suivant les espèces ; sont aussi associés différents pigments^accessSires
] 'origine de la coloration de } 'algue suivant les proportions relatives de chae^^ btpluricellulaires).
- mode de reçtoducGoa ; par nahose (unicellulaire) ou alternance de ^"^fi^^t
'ploïde ou sporophytique)
ellulaire- donne des spores v lecteurs de gamètes
» OÇÇaLEXÏSmes pluricellvilaires
-^ -^ Va. fusieB^
La reconnaissance de
UVpnylums.
1- Pkyin Uuâopkyta I phycées /dés Rhodophytes / des Rhodophycées / des algues roug
- organismes uni ou pi un ce
- Caractcrêtiqpes cvtologiq
* Paroi ceflulaire : la cell ^•st associée à l'intérieur et à l'extérieur de la paroi :
:harides parfois en quantité importante (agar-agar, ...)-> textu
flexible et
. de calcium -> algues dures et pierreuses. Elles participent à
en cimentant les débris de coraux. La structure calcaire demeure mê
parfois des masses rocheuses imposantes (corallinaceae).
« a », « c » et « d »
sont les seules algues à posséder de la ph>xoérythrine et de
dépend à un degré remarquable de la longueur d'onde de la lumière
atteint une grande quantité de phycoérythrine, pigment qui peut absorber
lumière ce pigment rouge diminue. Elles deviennent plus vertes malgré l
appellation. Cependant, les «ot inchangées que l'algue soit en surface c^i en profondeur.
•• cfcnMutique ) — ' Cf \ -' j-, •'V ; > , , / ' ' . . _ .
* stockage des produits de la pumuSjiAêse sous forme d'amidon floridéen (très courtes chaî
ramifiées de glucose ; * 15molécuiesX
- Ecologie : répartition mondiale ; pnncipakmeot en eaux salées chaudes et profondes (—» 200m). T
peu sont dulcicoles.
- Géologie : représentent les plus anciens fossiles connus et reconnus: Cambrien (- 590 M.A.)
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
C- Algues
I- Caractéristiques :
- organismes photosynthétiques
- essentiellement aquatiques : eaux douces, marines, saumâtres,...
- morphologie et taille très diversifiées :
* unicellulaire : 02 à 03 n de diamètre
* pluricelluiaire : Dans ce cas, l'organisme ne présente ni tiges, ni feuilles, ni racines. On parle de
structure thalloïde = thalle dont la structure varie considérablement. La taille est, elley aussi, très
variable (jusqu'à 70 m).
- cytologie : * type eucaryote végétal.
* les espèces « primitives » ne présentent qu'un seul gros plaste. un
morcellement en petits plastes lenticulaires a mené aux chloroplastes actuels.
* les chloroplastes contiennent de la chlorophylle « a » associée à/^fe la ylle « ç_»,
« d » ou « b » suivant les espèces ; sont aussi associés différents pigmentsyacces rnéralement à
r origine de la coloration de l'algue suivant les proportions relatives de c
- mode de reproduction : par mitose (unicellulaire) ou alternance de géjBtt^tio%k/un/et pluricellulaires).
Alternance de générations :
Un organisme, généralement pluricelluiaire, donne des spores (= ploïde ou sporophytique)
-^ les spores haploïdes forment des organismes pluricellulaires j^eFproducteurs de gamètes
(- génération haploïde ou gamétophytique) -> la fus êtes ( = fécondation) recrée un
organisme diploïde producteur de spores.
II- Classification
Initialement les algues se répartissaient/e ,lgueay;ouges, brunes et vertes. La reconnaissance de
certaines spécificités à des groupes détejainé les algues se répartissent aujourd'hui en au moins
09 phylums.
1- Phyhum Rboéopkyt* I /dés Rhodophytes / des Rhodophycées / des algues rouges
- organismes uni ou
- CanctérâtîfBWS
* Paroi cettukurc: la associée à l'intérieur et à l'extérieur de la paroi :
- à<T parfois en quantité importante (agar-agar, ...)-> texture
V
flexible et glissane '
- à dures et pierreuses. Elles participent à la
Stabilisation La structure calcaire demeure même
après la
la afcçcoérythrine et de kt-
(rapport des d'onde de la lumière qui
atteint Ttajgue. En profoodetr. les algues fBgnmt qui peut absorber la
lumière-a cette profondeur. Si ks algues sot» plus vertes malgré leur
appellation. Cependant les quantités de chJoroptrjfles • œ sorface o^u en profondeur.
y 's.'
* stockage des produits de la photosyiahèse fioridéen (très courtes chaînes
ramifiées de glucose ; * 1 Smolécules).
- Ecologie : répartition mondiale ; principalement en eaux et profondes (-> 200m). Très
peu sont dulcicoles.
- Géologie : représentent les plus anciens fossiles connus et reconnus: Cambrien (- 590 M.A.)
141
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
2- Phylum Pyrrophyta I Pyrrophycées I Dinophyta I des Pyrrophytes / des Dinoflagellés (« 2200)
- Organismes exclusivement unicellulaires flagellés
- Caractéristiques cytologiques :
* présence de plaques cellulosiques incrustées de silice —» thèque rigide pour certaines espèces.
* cette thèque, quand elle existe, est creusée par 02 sillons perpendiculaires (l'un équatorial et
l'autre longitudinal) contenant chacun un flagelle (-* déplacement en toupie ; du grec dinein :
tournoyer)
Dinoflagellés Un Gonyaulax tamarensis
isolé. Chaque sillon bordant la cellule contient normalement
un flagelle, mais celui-ci n'est pas visible ici. ( f\ fe)
O
est photosynthétique ( 50% des
raison de leur nombre).
confèrent une couleur « brun doré ».
par rapport à l'état de repos)
manns (p^gots eaux stagnantes) pouvant être :
\ souvent), agglomérés, filamenteux
ou euflosymbiotes d'autres organismes marins s'ils sont photosynthétiques (les
s, ftraux, méduses, anémones de mer, ...), parasites d'autres
; s'ils ne sonfT^g photosynthétiques (mollusques, poissons,...).
aflagellés symbiotiques perdent leurs plaques rigides et prennent l'aspect de globules
pthelles.
millions de cellules /litre d'eau) dans les eaux chaudes et quelque peu stagnantes —>•
l teinte rougeâtre de la mer
luire des toxines mortelles pour les poissons / inoffensives pour les mollusques mais mortelles
siles présents
. rigides pouvant être rapportées à des dinophytes : Cambrien inférieur (-540 MA.)
i indubitables de dinophytes : Silurien (- 420 MA.)
un Chrysophyta I Chrysophycées I des Chrysophytes / des algues dorées
> unicellulaires généralement isolés et parfois filamenteuses
tiques cytologiques :
'présence de chlorophylles «ja » et « c »
* présence de pigments accessoires —»• coloration jaune à brun
*—toi pectique imprégnée de silice —> squelette siliceux
• : répartition mondiale ; plancton d'eaux douces
14
15
STU / Ll / Mme F. Hamoudi
4 - Phylum Bacillariophyta I Bacillariophycées /des Bacillariophytes / des Diatomées
- Organismes unicellulaires
- Caractéristiques cytologiques .
* présence de chlorophylles « a » et « c »
* présence de pigments accessoires —* coloration « jaune à brun >> u •.
* paroi pectique imprégnée de silice —» squelette siliceux très spécifique : un frustule.
composé de 02 moitiés asymétriques qui s'emboîtent comme une boite de pétri :
une grande —>• épithèque, une petite —> hypothèque.
* les frustules présentent une ornementation très fine et spécifique à une espèce ey£ae p
géologique données (—> datation des roches). Le mode d'arrangement des motifs permet de
- les diatomées centriques = centrales : motifs disposés par rapport à un poinj
- les diatomées pennées = pennales : motifs disposés par rapport à une
- Ecologie :
* milieux marins et eaux douces ou :
* indicateur de pollutiondeseaux ([sels],pH. azote,température,...)
- Géologie . nombreux fossii^^ttatatiih des roches
utilisation de roches (diafiomite, matières isolantes,...)
5- Phylum Phaeop ycéa I des PlM«phvtcs / des algpKS brunes
Organismes toujou soit fikmcDteox soii 4 ressemblant » à des feuilles
- Laminanaks géar.tcs, des mers froides australes.
A ; Macrocysris ; stipe raminé portant des frt&sîss dont chacune est pl
qu'une Laminaire. B : Leissonta. à apparence de petit palmier sous-mar
C : Nereocysris : l'algue peut atteindre une longueur de 40 m et le ft
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi mètre de diamètre.
* présence de chlorophylles « a », « c » et « d »
* présence de pigments accessoires qui confèrent à leurs chloroplastes une couleur brun sale
(particulièrement la fucoxanthine -jaune orangé - en quantité très importante)
* paroi cellulosique enrichie en polysaccharides spécifiques (alginates « 25%) qui scelle les cellules
et/ou lesfilamentsentre eux. ' ; ' <f-- ' - s
* début de différenciation cellulaire (—» tissul|dre) avec répartition des tâches : tiges et lames foliacées,
présence de flotteurs (= vésicules de gaz dont du CO !!!), crampons, structures photosynthétiques disposées à la périphérie des
« organes » alors que vers l'intérieur une ébauche de tissu nourricier est retrouvée (« à celui des plantes).
- Ecologie :
* exclusivement marines et principalement en eaux froides
* peuvent être : - libres entre deux eaux grâce à des flotteurs (Sargassum en Atlantique)
- généralement fixées par un crampon à un substrat près d^fn^age. L^ressac est
)is indispensable à leur développement.
* très grande diversité morphologique
* plus grands spécimen d'algues en général : Kelps géants (—» 60m deedS^teur) ) ?
je : aucun fossile connu
• Phylum Haptophyta I des Haptophytes (« 500)
les toujours unicellulaires
téristiques cytologiques :
* présence de chlorophylles « a » et « c »
1 présence de 02 flagelles (09 doublets de microtubutë lériques et 01 doublet central) et d'un
le (06 doublets de microtubules périphé 01 doublet central). L'haptonème est
structure filiforme différente du flagelle? pas mais peut se courber ou s'enrouler
:prehension de nourriture et préventiojj^obst
ice d'un exosquelette de pièces durakorglriques ou calcifiées (= écailles = coccolithes). Les
; porteurs de coccolithes sonnftpejés co^polithophoridées
cor
D/scosphaera
tublfera
30 (
CÛC
Gr
Syracosp/iaera subsa/sa
10 (xm V coc '. 0 «xtxvoW,
se. : •=><
C L<L Col<\Vr«.
.océans
ustrates.
; dans les roches du Carbonifère (- 300M.A.) et plus abondants et plus diversifiés au
une est plus
sous-mann
m et le flo 17
7- Phylum Chlorophyta I Chlorophycées /des Chlorophytes / des algues vertes
- Organismes unicellulaires ou pluricellulaires
- Caractéristiques cytologiques :
* présence de chlorophylles « a » et « b_»
* présence de pigments accessoires spécifiques
* stockage des produits de la photosynthèse sous forme d'amidon (longues chaînes de glucose)
* paroi généralement cellulosique
- Ecologie : répartition mondiale ; phytoplancton marin et d'eau douce.
- Géologie : Chlorophycées unicellulaires et filamenteuses (Australie) ;: Précambrien (- 900J4A.) ??*:
8- Phylum Euglenophyta I Euglenophycées /des Euglénophytes / des Euglénojy^£s (~
- Organismes unicellulaires
- Caractéristiques cytologiques : Eug.ena viridis
* présence de 02 flagelles (01 grand et 01 petit)
* les chloroplastes, quand ils existent (1/3) possèdent :
- de chlorophylles « a » et « b »
- des pigments accessoires
Fibrilles contractiles Vacuc
* stockage des produits de la photosynthèse sous forme de puisât
* absence de paroi cellulosique ; à la place, présence e (ensemble de « bandes »
protéiques articulées et assemblées côte à côte).
* présence d'une structure photosensible chez les p ientation vers la lumière)
Remarque :
Environ 2/3 des Euglénophytes sont hétérotrophe^^^orptiqjfcle substances organiques dans le milieu)
et incolores. La perte de Fautotrophie est réversible\h^^fcrtaines espèces, en fonction de la luminosité.
Elle est cependant définitive après expositioji^Ies anÇbiotiques ; d'où la récupération de ces espèces parj
les zoologistes dans le phylum des Flage
- Ecologie : répartition mondiale ; général ibre dans les eaux douces ou stagnantes.
- Géologie : aucun fossile conni
9- Phylum Charophyta-, /des Charopfcytes (révision récente % SI sinon « 400)
- Organismes pluricellulaires haploïdes
- Caractéristiques cytol
* paroi cellulaire fifffltmeat calcifiée
* présence de chl|rcDJwlles « a » et « b »
- Caractéristiqne^mhrraologiqves:
Bien que lajfflkvpuEse varier de 20cm à Olm, l'orgamsaDOD générale est la même pour toutes
Charopmes/%le e3*f>lus complexe que cefle de fooKs les aunes algues. * V-T -•-
niant 9 une tipp, àiiiiduie en **^pntt^ et ^^n'^y^"* *
: d'où partent des expansions latérales = \exticules appelés à tord « feuilles » et
_ à la localisation des « organes sexueB~ï~"T~^
entre-nœttds : portion de « tige » formée dTone sodé celhtk allongée (—» 08 cm) sépa
02 vermeilles
* présence « d'organes sexuels »
Anthéridies —»• gamètes 3 — anthérozoïde ; biflageUés et de forme spiralée
Oogone —» gamètes S, = oosphère ; 01 grande cellule (oosphère) entourée
05 cellules disposées en spirales et surmontée de 05 autres petites cellules qui ménagent une ouver
l'anthérozoïde.
* présence de rhizoïdes
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Chars hispida
10 cm
Figure 1 H Les anthéridies et les oogones se forment suivant un
processus complexe au niveau d'un nœud, à l'aisselle d'une
expansion latérale (fig. 2: exemple de Charafragilis; ate anthéridie; oo: oogone). Les
spermatozoïdes ont une forme caractéristique en spirale et portent deux flagelles.
Dans les oogones, les oosphères sont entourées de cinq cellules disposées en spirale
sr- , et surmontées de cinq autres petites cellules apicales (cea) qui
asanagent une ouverture par laquelle pénètre le spermatozoïde.
: répartition mondiale ; générassent d'eaux douces, calmes, peu profondes parfois eaux
hypo (estuaires, lagons) ou hyper-fralins (mâraïs~salants). Le fond doit être meuble pour que
i puissent s'ancrer^
: nombreux fos&siJbnnus*en raison de la calcification de la paroi cellulaire ; Silurien
•(-420M.A.)
••dogies retroyf®S entré certains groupes d'algues vertes au sens large du terme avec les
du Rènges^lantes laissent supposer que ces derniers auraient probablement évolué à
w d'algues vertes » et ce après une sortie des eaux.
-> Phénomène d'émergence
lie (écriture simplifiée et donc incomplète)
f—2001 : Introduction à la micropaléontologie. Gordon and Breach Science Publishers.
tDOUMENC - 1998 : Zoologie. Invertébrés. Edition Masson.
; et LE GUYADER - 2001 : Classification phylogénétique du monde vivant. Edition Belin.
\ Les wgétaux. Organisation et diversité biologique. Edition Dunod.
I : Microbiologie. Edition De Baeck et Larcier.
ietHELLER - 1994 : Le monde du vivant. Edition Flammarion.
1 -1965 : Zoologie. Edition Bordas.
i -1994 : Atlas de Biologie. Edition La Pochothèque.
19
3<U^O
^
Nitella batrachosperma
Chara 10 cm
Chara vulgaris chara hispida
10 cm 10 cm
I , J. figwe 2
calmes, peu profondes parfois eaux
'salantsJ. Le fond doit être meuble pour que
raison as. la calcification de la paroi cellulaire ; Silurien
certains groupes d'algues vertes au sens large du terme avec les
laissent supposer que ces derniers auraient probablement évolué à
: d'algues vertes » et ce après une sortie des eaux.
-> Phénomène d'émergence
(éoitwT simplifiée et donc incomplète)
: Ittodoction à la micropaléontologie. Gordon and Breach Science Publishers.
' -1998 : Zoologie. Invertébrés. Edition Masson.
îGUYADER - 2001 : Classification phylogénétique du monde vivant. Edition Belin.
:lcs végétaux. Organisation et diversité biologique. Edition Dunod.
kMkrobiologie. Edition De Baeck et Larcier.
îct HELLER — 1994 : Le monde du vivant. Edition Flammarion.
tDESIRE -1965 : Zoologie. Edition Bordas.
-1994 : Atlas de Biologie. Edition La Pochothèque.
19
F. Hamoudi
REGNE DES PLANTES
PLANTAE
A- Généralités :
I- Morphologie :
L'appareil végétatif est différencié en tiges, feuilles et racines (= Cormus) de plus en
perfectionné.
Plantes -> cormophytes
II- Biochimie :
* Paroi cellulaire principalement cellulosique
* Présence de différents pigments (chlorophylles, caroténoïdes, xanthophylles^ •emen
chlorophylle « b » qui n'existe que chez les algues vertes et les charophytes (ori
* Produits de la photosynthèse stockés sous forme d'amidon à longues chaî
1- OifliM i reproducteurs :
ion présente avec des structures spécialis
: producteurs de spores "
: producteurs de gamètes :
aatbéridtes -> anthérozoïdes es
-> oosphères femelles ($)
Plantes
* Sporanges a garoetanges sont protégés cellules protectrices.,
* "
> profegés par les tissu
aquatiques).
lemrs principales caractéristiq
«m un embranchement don
de mettre en évidence les li
riant
les
et classification du règne des plantes
21
I- Embranchement des Bryophytes :^
1- Caractéristiques : Avasculaires - Cryptogames
1-1- Morphologie :
* L'appareil végétatif commence à se différencier pour former les ébauches des futures feuilles et
tiges (rappel ; homogène chez les algues vertes -> thalle). Les bryophytes ne présentent pas de racines
au sens propre du terme. Cet appareil végétatif est appelé « Cormus rudimentaire ».
-> Augmentation de la surface réceptrice des rayons solaires.
* Les ébauches de « feuilles » présentent sur leur face supérieure une couche cireuse : la ci
-> - Protection contre les radiations solaires nocives. ^^^^^ ^^^
- T.imitation des pertes hydriques par évapotranspirarion. 4 m f
- Contribution au port dressé de la plante
, cette adaptation à la vie terrestre est imparfaite en raison d
- l'absence de tissus de soutien
- l'absence de tissus conducteurs = avasculaires (cas unique
- la dépendance de la fécondation vis-à-vis de l'eau
-> Facteurs limitants pour leur croissance jfc h!
Conclusion : Les bryophytes sont des organismes de petite es centimètres-dé hauteur)
aux potentialités évolutives limitées.
1-2- Reproduction :
Le cycle de vie des bryophytes est très différent i i des\tîtres plantes ou de celui de leurs ancêtres
les algues,
* La plante feuillée (verte) est productrice/d^amèflfs mâles ou femelles -> le gamétophyte.
* Chaque pied de bryophyte est haploïde (n^^ûmojOmes) et unisexué.
* Les anthérozoïdes (gamètes <$) qurOT^Jés arlréridies du pied mâle, par déplacement dans l'eau,
pour aller féconder l'oosphère (gamètes $),^jjuje énorme et immobile située au fond de l'archégone du
pied femelle.
* L'oosphère fécondée se développe sur le pied femelle (= gamétophyte) et forme une urne rattachée j
par un long filament : la sou
* L'urne contient des spor^LT= sporophyte). Une fois libérée, la spore forme un protonéma àj
l'origine d'un nouveau pied unisefeû'e.
Oospttère
Gamétophyte
femelle (n)
Spermatophyte
Gamétophytes
femelles (n)
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi Cycle de développement des Bryophytes
2- Classification des Bryophytes :
Les Bryophytes sont essentiellement représentées par les mousses. Il existe 3 classes dont les liens
évolutifs sont incertains.
* Mousses : - Bryales —» mousses (Polytric)
- Sphagnales —» sphaignes (composent certaines tourbières) ,-• ,
- Andréales : (exclusivement dans les régions polaires) - < , ' '-
, . .P'" • ' '
* Hépatiques : gamétophyte d'aspect variable ,
- Takakiales -» feuilles _>> r 'c .
- Marchantiales -> thalloïdes •-<.--, ^ r y ' ' ~
* Anthocérotes / Cératophylles caractérisés par un chloroplaste / cellule, un stade gamétop] allé
algues et croissance du sporophyte indéfinie.
-> Cas de régression évolutive
3-Ecologie:
-Rt|Mtliùon mondiale
en milieux humides, tropicaux ou tempéré^Eïï^texiS!8n*f sous forme de tapis
•s, les roches ou même sur les feuilleslles jranmux ou les troncs d'autres
~~ kwaide. Il n'exisl^paSlÊ fondes marines.
de l'eau des ; v •^^k.
bio-indicateurs o^e pollutions
; d^humus ' f^'
leor croissance dés le retour de
froids.
Spores Macrofossiles
Dévonien inférieur (-395 M.A.)
i inférieur (-435 M.A.) Dévonien supérieur (- 375 M.A.)
iflurien supérieur (-415 M.A.) , Crétacé inférieur (-120 M.A.)
F"
téridophytes :
: Vasculaires - Cryptogames
depuis 400 millions d'années à partir d'organismes encore inconnus mais différents
Ils représentent une étape décisive dans l'évolution du règne des plantes en raison de
de nombreuses améliorations à la vie terrestre.
i place progressive :
Connus vrai pourvu de racines :
i_(plus primitives) —» microgylles (non vascularisées) mégaphylles (vraies feuilles
-> Augmentation de la surface photosynthétique
23
l/STU / Ll / Mme F. Hamoudi
* de racines stricto sensu (hypothèse de Lignier 1903) : branches aériennes (d'un psilopside) —»
Inclinaison —» pénétration au sol —» ramifications —» évolution différente par rapport aux branches
aériennes (environnement et besoins différents)
-> - Absorption d'eau et de sels minéraux de plus ne plus profond
- Meilleure tenue ou ancrage de la plante au sol.
* de tissus conducteurs de sève de plus en plus élaborés —» premières plantes vasculaires du règne
- Brute (eau et sels minéraux) : xylème - bois, paroi lignifiée—*> cellules mortes
Sève
"^^ Elaborée (produits de la photosynthèse) : phloème = liber —*• cellules vivant?
Conclusion :
La croissance des ptéridophytes peut être « illimitée » ( -> plantes plus gran
- la redistribution d'éléments nutritifs sur des distances plus gra
- la présence de bob (lignine) qui améliore le port érigé d
1-2- Reproduction : (exemple des fougères)
* Les sporanges regroupés en sores et parfois protégés par une idusie) sont présents sur la
face inférieure des frondes de fougères diploïdes.
* Les sporanges donnent des spores haploïdes (n). Une fois !pore germe en un prothalle :
simple lame verte porteuse à la fois d'anthéridies ($) et d'archég
* L'oosphère fécondée en présence d'eau se transfi en une nouvelle fougère adulte
diploïde, alors que le reste du prothalle disparaît.
Sporange
Prottiaile
Gamétophyte
(n)
Sporophyte
Un)
Anthénaie
>r XX ,
*~— Spermatozoïdes
Racines
FÉCONDATION |
Cycle de développement des Ptéridophytes
Les Ptéridophytes (Fougères) ont des sporophytes et des gamétophytes indépendants. C'est toutefois k
sporophyte qui domine. Le même gamétophyte porte les archégones et les anthéridies.
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
* Filicinées / Ptéropsides / Fougères vraies !
- Plantes à macrophylles (vascularisées) initialement en crosse.
- Sporanges sur la face inférieure des feuilles avec un seul type de spores un seul type de thalle porteur
de spores mâles ou de spores femelles.
Sexualisation tardive alors que l'appareil végétatif est le plus évolué des Ptéridophytes
3- Ecologie :
Répartition mondiale : Milieux humides, tropicaux ou tempérés.
4- Géologie
Fossiles : - Lycopsides : Silurien supérieur (-420 M.A.).
- Sphénopsides : Dévonien moyen (-380 M.A.)
- Ptéropsides : Dévonien moyen (-375 M.A.)
An Cabonifère (-360 à 290 M.A.), les Lycopsides et les Sphénopsi connu une
dhrcrsité avec des formes arborescentes.
iXIXème siècle dans la houille d'une ise appartenaient non pas
i mais à des fougèrré tri »• Fougères à graines /
à donner un prothalle Çqui se
mioophylles.
i a pins proches de ceux des plantes
. s'est pourtant éteint au cours du Ilaire.
-^îiuérogames
it représentés de nos jours.
à l'exception de l'aspect des feuilles chez certains (Ginkgo).
•Ile évoluent dans leur sporange respectif sur le sporophyte (mâle et femelle sur
es évoluent dans le microsporange en un prothalle mâle porteur d'anthéridies. Les
it libérés et transportés par le vent, comme les grains de pollen.
II n'existe plus de dépendance à l'eau pour la reproduction
jsporange femelle ne contient plus qu'une macrospore fonctionnelle (1/4) qui donne le
: femelle. Entouré et protégé par différentes structures, c'est l'ensemble qui forme l'ovule.
-> L'ovule accumule des réserves avant la fécondation
; fécondation ;
- l'œuf se détache de la plante mère et évolue au sol.
- la croissance démarre aussitôt. Il n'existe pas de dormance ou de résistance à une
'- déshydratation.
-> II ne s'agit pas de graines véritables
26
f STU / Ll / Mme F. Hamoudi
2- Classification:
Deux classes essentielles de nos jours.
* Les Cycadales : («130 espèces)
Plantes à feuilles composées pennées et à port de palmier ou de fougères arborescentes avec an tronc
épais et non ramifié. :-
* Les Ginkgoales : (01 espèce)
Un seul représentant actuel : Ginkgo biloba. Arbre haut (« 40m) doté de .feuilles caduques et bilobées en
forme d'éventail. . . , . ' -
3-Ecologie:
Cycadales : - distribution tropicale et subtropicale en Amérique, Asie et Australie.
- racines particulières qui abritent des cyanobactéries fixatrices d'azo),
Ginkgoales : - Ginkgo biloba, arbre relique originaire du Sud-Est de la C h i n e r o disparu à
l'état sauvage. Protégé par les moines bouddhistes dès le Xllème siècle, il a été Europe au
XVÏÏIème siècle et est cultivé dans les pays tempérés.
- résistant à la pollution atmosphérique (arbre d'ornementenmieu i
4-Géologie:
Cycadales :Pennien(-270JvLA-)-~ Pi
Ginkgoales. Jurassique'
IV- Embranchement des Spermaphy tes
1- Caractéristiques : Yasculaires - Phanérot
1-1- Morphologie :
Amélioration très nette des tissus conducteurs et i parie de connus vrai.
-> Plantes plus
1-2- Reproduction :
* L'oosphère fécondée par vpjejaérienne des réserves après fécondation,
contrairement aux pré-spermaphjtes.
* A la fin du développement, Best protégé par différentes
structures (téguments). La
^. ->.^ •
2- Classification :
II existe trois sous emb!
2-1- So eut des / résineux : (600 espèces)
-Gn et à bois vertical et absence de formes herbacées dans
l'hémi 'arbres ou ère sud). -
et nombreuses. et en formes d'aiguilles (adaptation aux
monoïques et raremext
- Organes reproducteurs en forme de pin —» 9. et chatons —» S
- Grain de pollen spécifique : 01C C KfBTjductrice, 01 noyau végétatif et 02 ballons
aérifères (véhiculé par le vent et doue vis-à-vis de l'eau). ^
- Ovule et graine nonjjrptégés. La gr : jusqu'à une année.
- Ecologie : - climat tempéré et humide dans les zones froides où ils sont dominants.
- records de taille (= 110m: ï longévité (5 000 ans : Pinus longaeva ) et de
largeur (16 m de 0 : arbre du Mexique). ~
- Géologie : Carbonifère supérieur (-310 NLA.)
27
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Schéma d'un grain de pollen de Pin sylvestre
(Pinus sylvestris) :
cv -.cellule végétative - cr : cellule génératrice des deux
gamètes - a : deux cellules accessoires - in et ex : intine et
. - b : deux ballons latéraux remplis d'air (= ballons
: Pin et assimilés.
Le CM de possède à sa périphérie deux membranes :
. ; interne ^nince et cellulosique
- Franc • externe et cutinisée. Chez beaucoup d'espèces (Pin, Mélèze), cette^fernière sur les
côtés et forme deux boursouflures remplies d'air (b, b) qui allègent le pollene^çiliterj sa dissémination
par le vent.
Ji-Sous embranchement des Chlamydospermes : (91 espèc
Ce groupe très hétérogène et artificiel a été créé DOUT prendre la transition entre les
l®wnnospermes et les Angiospermes.
feeOK» de vaisseaux conducteurs aussi complexes et pa !|ue chez les Angiospermes.
L'ovule, puis la graine, est protégée par une donnant un pseucfo1
r,- ^
•Ecologie : }
Ce sous embranchement artificiel re très différents par leur forme '.
* Welwitschia mirabilis (une se &nte désertique de l'Afrique de l'ouest caractérisée
r 02 feuilles rabjfflées à croissance contin gueur des feuilles = 05m !!!).
Gnetum : plantes généraement l i a n e s j i e s forêts tiopicàlêThumides
JEnhédra : buissons à réduites rencontrés sous le c
Itempéré chaud de l'hémi
ïlogie : pollen datant du
aarque :
Certains biolqmtesi regroupent les Préspermaphytes et les Chlamydospermes dans
Fembranchement fjrellûyrimospermes.
•hement des Angiospermes : (253 885 espèces/
ies sont les plantes à fleurs et donc à fruits. Elles représentent la majorité des plantes
.formes et nulles extrêmement variées (arbres^rB^tes, herbes, plantes grimpantes ou
Hcs iont caractérisées par la présence:
amélioration
: plantes plus grandes, bien qu'un retour aux plantes herbacées soit observé
(- ensemble de feuilles modifiées) porteuses d'organes reproducteurs.
IU/ Mme F. Hamoudi
~«<L
K
A<° " '
V". °
-
r- Pétale
ETAMINE
Structure d'une fleur monoïque
/, **vf• •
Les pièces florales se répartissent habituellement en deux stériles et pièces fertiles.
* Les pièces stériles externes : le calice ( £ sépales^verts)^ le ( X pétales souvent colorés)
* Les pièces fertiles internes :
- l'.ândrocée = X étamines. Chaque étamineN^sfcSmposée d'un filet dressé portant à son
extrémité l'anthère. Celle-ci est diversement str^yr^e m^ comprend habituellement deux sacs
polliniqucs où se forme le pollen.
- le gynécée.- £ des carpe jui scYt des'feuilles modifiées formant une cavité fermée
contenant le(s) ovule(s). Les carpelles soi ^soipés en un pistil dont la base renflée constitue
l'ovaire, surmontée par une partie gêné Affilée, le^tyle que traversent les tubes polliniques
en croissance vers l'ovaire et qui se termine jmmet par le stigmate (surface constituéFde^eellules
qui prolifèrent en extensions, de jpngueurs di entes et qui possèdent des propriétés adhésives pour
capturer les grains de pollen).
d - de grains de pollen (gamérnhyte mâle)
Un grain de pollen é d'un noyau végétatif et d'une cellule reproductrice dont le noyau se
divisera pour donner spermatiques assimilés à des gamètes mâles.
TO: de la
générative
Organisation d'un grain de pollen
29
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Un grain de pollenf est souvent spécifique d'un groupe vègèta\. '
l'espèce: il est possible d'identifier une espèce végétale par l'observation de son pollen. Les caractères
observés sont la taille (de 2,5 à 200 micromètres), la forme générale et l'aspect de l'exine : la stratification,
les sculptures et granulations de la surface, le nombre, la forme et la disposition des apertures.
e - d'une double fécondation : -
* Les grains de pollen sont transportés des anthères sur les stigmates via plusieurs vecteurs (vent,
insectes, eau, oiseaux, rhomme,...)—» la pollinisation.
-> Indépendance de la reproduction vis-à-vis de l'eau.
* Un grain de pollen germe sur le stigmate et donne naissance au tube pollinique qui trave
du pistil. Au cours de la progression du tube pollinique, le noyau végétatif
reproducteur se divise (Spl et Sp2) avant d'être déversé dans le sac embryonnaire.
-> Les gamètes mâles sont à ce stade réduits à des noyattx.
* 1er0 fécondation : Spl s'unit à l'oosphère pour donner le zygote diploïdeC^L }
2eme fécondation : Sp2 fusionnent avec les deux noyaux polaires . ^^
iryonnaire pour donner un
massif triploïde (?n) transitoire : l'albumen (tissu nourricier).
-> Double fécondation.
'après fécondation la fleur se fane.
'La fécondation déclenche :
- le durcissement des téguments dwovul : forte déshydratation des tissus
•> formation d'une graine de taille : selon les espèces(= structure sèche).
- la transformation des parois (durcissement ou accumulation de réserves) -^
lation d'un fruit (- structure^ charnue).
: grame est une semeno par fhe plântule en état de vie ralentie. Elle est entourée de réserves
rises après la fécondation ou 02 cotylédons) et par un tégument épais et imperméable.
L'apparition du W t l'on des fectcw qpa
ition au mjtie^terrtstre en
i grandes dJmncelpjIrrâce aux animaux et au vent
"*. un seul cotylédon. Feuilles à nervures parallèles. . ___ ..-
'céréales (blé, maïs, orge, riz,. . .) gazon, roseaux, bambous, bananier, eineembre, . . .
\ •'*•" i:"- •"•'• :A^ .".-- j/-~ \^-^
: deux^otylédons. Feuilles à nervures ramifiées. ^- r* -—' -~ ~ _ _.
nénuphar, fruits à^ ngyaux (prunier) et à pcpiB iapÉMes^, figurer. _noyau, noisetier,
cfc. Certaines sont même retournées
les aigiospranes.
30
Résumé :
Evolution des plantes
(Tableau PI)
Origine : deux espèces différentes d'algues vertes.
Colonisation du milieu terrestre et aérien : - 400 M.A. par les psilopsides
Maintien et expansion en milieu terrestre ont nécessité la mise en place progressive :
* de tissus de plus en plus spécialisés : soutien, revêtement et conducteurs de scvc.
* de nouveaux organes : le connus est de plus en plus parfaitX
- rhizoïdes (Bryophytes) et racines (Trachéophytes).
- tiges et feuilles de plus en plus vascularisées,'
- organes dereproduction'
* d'une fonction de reproduction en adéquation avec le milieu.
- adaptation de plus en plus étroite avec l'environnemenj
- préserver les gamétophytes de la dessi
-> Les sporanges ont de plus en plus tendance à germer ranges respectifs.
- assurer le transport des gamétop! dispersion de la descendance.
-> Indépendance de plus en plus de l'eau.
- L'évolution a permis une du gamétophyte
l'espace et dans le temps et un développement
Mousses : gamétophyte et sporophyte speropbyse TCSST anacné
dépendant du gamétophyte.
Ptéridophytes + Gymnospermes - AngkjsJ^ûes: tendance à la réduction du gamétophyte et
développement du sporophyte a»ec chez ks (fanes à graines (Gymno, Angio), des gamétophytes
microscopiques et des gamétigoyiES femjjfcs totalement dépendant des tissus sporophytiques.
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
Tableau PI : Eres géologiques et évolution des plantes
Ere Période Evénements majeurs du règne des plantes
(M.A.)
0 Régression des autres espèces
Cénozoïque Apparition des Angiospermes herbacées
Prédominance des Angio. sur toutes les zones climatiques lanète
65
136 Expansion des Angio
1er Angio. et presque toutes représentées à la fin
Bennetmales limitées au mésozoïque et à 1> Angio.
et cfeaud : régress ilicinées au profit des
(Cvcadées) us résistants.
280
Carbonifère de la résistance à la sécheresse.
a des Gymnospermes
Paléozoïque forestière luxuriante
Primaire Dévonien Disparition <
? Br>-oph>l
pantin des Lycopodîziées. des Articulés ei de plantes arborescentes.
âges marécage» : ks Pâtophytinées augmentent de taille.
1ères plantes terrestres : Psilopsides (Rhyrùa)
Algues brunes, rouges et vertes.
Algues diverses.
2.500
Nombreux groupes d'algues représentés
3500 1er Eucaryote ; lere algue unicellulaire
4500
Epanouissement des procaryotes : Cyanobactéries
Origine de la Vie
Origine de la Terre
: MA.; millions d'années
t respectée et événements géologiques non mentionnés.
f / L l / MmeF.Hamoudi
Règne Animal
Aniniatta
Le règne animal regroupe les organismes pluricellulaires, de type eucaryote et dépourvu de
généralement mobiles et hétérotrophes (tirent leur énergie de la matière vivante déjà constituée).
Leurs cellules sont de plus en plus spécialisées (différenciation) et se regroupent en ti
organe(s).. .afin d'accomplir une fonction donnée (soutien - digestion - ...)
—v diversité structurale et fonctionnelle
—»• nombre de combinaisons illimitées
-> grande diversité du règne animal
Exemples Taille : O.lmm -» n x 10m
Longévité : quelques jours n ans avec n >100
Habitat : très variable
Malgré leurs différences, les animaux peuvent être regroupés er ranchements
super et/ou sous embranchements) en respectant :
* les analogies / différences tant morphologiques que physiologiqv .ux vivants ou fossil
-> étude des plans d'organisation
* la chronologie d'apparition : découverte et datation des fossi
• * les éventuels liens évolutifs : phylogénie par approchA|^ciJlaii^t phylogénétique (plus réc
* mais surtout les critères embryologiques. En effet, la pSpalides animaux se reproduisent d
sexuée et c'est le stade diploïde qui prédomine au cajwsde leuVpycle de développement. Presque t
animaux suivent le même cycle de reproduction et le^Mfcj^ës sont construits sur le même plan.
•^ Fait(s) attestant dfpne o^^ine commune ?
De plus, les modalités et le degré de principales étapes de développement embryo
permettent le regroupement d'animaux en rements (super et/ou sous).
mais ont été conservés au \s initiaux l'éiplution/
du développement ont souvent évolué plus lentemen
A- Grandes étapes du développement embryonnaire
De façon générale, tpœ. les animaux subissent les mêmes premières étapes de développem
révèlent souvent des lim^m.is qui n'apparaissent plus chez l'adulte.
I- Fécondati
- Fusion^' unMimemâle petit et mobile (le spermatozoïde: spz) avec un gamète femelle, cellule
et immoOTe(Po^ule), chacun haploïde (n) pour donner un zygote : œuf fécondé diploïde (2n).
- Le nouel%diyidu aura un génome unique issu à moitié de chacun des 02 parents.
^ Diversité liée au brassage du matériel génétique.
Il-
- Série de divisions cellulaires mitotiques successives du zygote. Il y a augmentation du nom
cellules qui sont de plus en plus petites et ce, sans modification ni de forme ni de taille globale d
fécondé.
•^ Formation d'une masse cellulaire pleine : la morula
- Cette morula peut se creuser d'une cavité : le blastocoele. Cette cavité est délimitée par une seule
cellulaire.
•> A ce stade le zygote est appelé blastula.
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
III- Gastrulation
La gastrulation est le déplacement de cellules indifférenciées les unes par rapport aux autres pour
assurer la mise en place de feuillets à devenir prédéterminé autour du blastocoele. Ces feuillets
embryonnaires concentriques formeront les différents tissus et organes du sujet adulte.
* Gastrula à 02 feuillets : animaux diblastiques /diploblastiques / didermiques
- Feuillet externe = ectoderme (bleu) recouvre l'embryon et est donc en contact avec le milieu externe.
- Feuillet interne = eadodeme (vert) tapisse la cavité interne qui correspond à l'intestin primitif:
l'archeaténM qui communique avec 1"extérieur par un orifice unique : le blastopore.
Le devenir du M*^*T""»» aura son importance dans la classification animale.
Le dérdoapcmcBt des éponges- cnidaires- cténaires s'est arrêté à ce stade.
* Gastrula à 03 triblastiques / triploblastiques / trideri
POUT les ks cnidaires et les cténaires, un 3e est mis en
place entre rectoblaste et F : k •CTobiaste (rouge). Il dérive la plupart
des espèces, mais il pertt m de rectodenne, voir même des 02
reflète le sta
Devenir des feuillets :
- Ectoderme : le plus externe ;
- Mésoderme : moyen ; musdes et :estin et le revêtement externe,
- Endoderme : le plus interne ; les glandes annexes,...
IV- Neurulation
La neurulation est la mise en place se fait à partir de l'ectoderme dit aussi
neurectoblaste.
V- Organogenèse
Elle correspond à la mise en place définitifs et / ou transitoires si il existe une
Imétamorphose.
Remarque :
Les animaux les plus pi en plus du mode de reproduction sexuée (RS) une
reproduction asexuée (RA : mêro rorgamsme qui lui a donné naissance).
- le bourgeormemelBMponges)
- la régénération ^mfiàgment de 1 constitué de cellules totipotentes peut à lui seul
se développer et r^ro^jerfln animal entier (; étoiles de mer,...)
: développement d~ descendance à partir d'un œuf non fécondé.
ositifs mise < • cours de l'évolution des animaux et classification
(Cf Planche )
le symétrie
létrie
D fa. absence totale de tout plan de symétrie chez les animaux primitifs et même chez certains pius
évolués.
Exemple : Spongiaires et certains mollusques
2- Symétrie sphérique
Les parties de l'organisme irradient à partir d'un point central. Un nombre infini de plans passant
r ce point central peuvent diviser l'organisme à symétrie sphérique en moitiés similaires.
: Aucun cas dans le règne animal mais présente chez les protoctistes (protozoaires)
/ Ll / Mme F. Hamoudi
3- Symétrie radiale
L'organisme peut être divisé en moitiés similaires selon tous les plans passant par l'axe pru
La forme de l'organisme est généralement cylindrique.
Exemple : Cnidaires et échinodermes (symétrie penta radiaire)
4- Symétrie bilatérale
L'organisme peut être divisé selon des images en miroir, uniquement selon une coupe longituc
milieu du corps et d'avant (face antérieure) en arrière (face postérieure). La partie supérieure
animal à symétrie bilatérale constitue sa face dorsale et la partie inférieure la face ventrale.
Exemple : nombreux cas; mammifères, oiseaux,...
Il- Diblastiques / TribH<tiq«ci
Spongiaires (Cf Planche - Tableau )
Cnidaires (= coelentérés dans la nouvelle class lanche - Tableau }
Cténaires (Cf Planche + Tableau
2- Triblastiques :
- Le mésoderme d'origine variable se met ep^^ace erî^e l'e'ctoblaste et l'endoblaste. La mésoglée ne sera
plus retrouvée.
- Son apparition :
* Permet une diversité plus grande desl^us et de leur organisation en organe(s) / appareil(s)
••> Degr£ de complexée de plus en plus élevé.
* Coïncide avec l'ace
* ~^^^&~
- De la symétrîe^latérale (sauf exceptions : certains mollusques, échinodermes...).
- De la céphalisanw£ Ce phénomène désigne l'importance croissante de la partie
antérieure (= future régftffiFcéphahque du corps) au cours de l'évolution.
Ce processus se maqrestŒpar la condensation (= regroupement) des organes sensoriels (goût, odorat,
oui'e et vue) dans^^j^^intérieure de l'organisme et par le développement plus important dans cette
partie antérieur^LsysjKhe nerveux qui va former la région céphalique.
La coj^n^&mcps' organes des sens à proximité de la bouche permet un meilleur contrôle de la nature
et de ravndne^tfht des proies vers la bouche.
le phesonwfe atteint son apogée avec les céphalopodes, ks insectes et les vertébrés.
"y\La convergence de toutes les informations MASorieffles es un même endroit permet une
meilleure intégration de l'ensemble des stimulL
- De plus, l'évolution de ce mésoblaste permet de distinguer les organismes :
* Acoelomates : Le mésoblaste reste compact et ne se creuse d'aucune cavité. Le corps de l'animal est
donc compact et sans cavité entre le tube digestif et l'enveloppe externe (ectoderme). Ils donneront
naissance à des organes nouveaux (muscles pariétaux et viscéraux, organes génitaux...)
' Platiiekmnthes et Nénjertiens (Cf Planche + Tableau )
35
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
* Pseudo coelomates : Le mésoblaste est réduit, de sorte que le tube digestif, les organes
génitaux... baignent dans urrcavité remplie de liquide : le pseudocoele (issu du blastocoele)
Les muscles sont associés à la paroi corporelle (ectodenne) alors que le tube digestif (endoderme) en
est totalement dépourvu. ~~
r* graigffpg (Pf Pbmrhp + Tableau ).
"
: mrtiakment. k mésobiasK est disposé en 21 etnqacset de panel
du tube digestif. Ces massifs subissent un décoopage es blocs réçrfkrs pairs et
(sonates) avant de se creuser d'une cavité. Cette fragmentation du mésodenne
périodique de certaines structures.
L'instauration du coelome coïncide avec la mise en place, suivant le grand axe chr répétition
d'un même motif anatomophyBiologique : le métamère (Cf Planche
Phénomène de métamérisa
Cette métamérisation peut être : ^
- Totale : primitivement ( ???) les métamères étaient tousl îs contenaient une portion de
tube digestif, une portion de tissu de revêiemenL une paire d'org *créteurs, une portion de système
circulaire, ganglion nerveux, des muscles, des goqades^y^^^-
Exemple : Annélides (lombric = ver de tore) et sangsue:
Insectes (traces sur
- Partielle
Vertébrés : (chaîne de ganglions, râes.
l'ectoderme et le mésoderme sont e ne l'est pas.
- Inexistante : Mollusques
III- Protostomiens / Deutér^pnuens
Ce point ne concerne que les^tfumaux triptoWastiques coelomates. Il est basé sur le
blastopore.
1- Protostomes / Prjtfostjfrniens :
- le blastopore est /^^rjlHlae la bouche. L'anus est une formation secondaire.
- Le rnéso dé ies dèsTeyres blastogoraks
- La m rst totalement conservée même chez l'adulte pour les protostomiens « ii
Elles' l'évolution. _ - ' " " " ''"'" '
tomes sont qualifiés d'hyponewieiu car ils présentent, en guise de système nervesaL S2
rdes antéro-dorsaux en relation avec une chaîne ganglionnaire ventrale située sous k
digei paire / métamère).
j^ Annélides (Cf Planche + Tableau )
^. Mollusques (Cf Planche + Tableau )
^ Arthropodes (Cf Planche + Tableau )
^. Lophophoriens ( ?) (Cf Planche + Tableau )
36
l / STU / Ll / Mme F. Hamoudi
2- Deutérostomes / deutérostomiens :
- L'anus provient du blastopore ou parfois (cas des vertébrés) d'une structure voisine (dans ce cas, l
blastopore dégénère et s'obture). La bouche provient d'une formation Ilaire en position opposée à celle
du blastopore.
- Le mésoblaste dérive des parois de l'intestin primitif (archentéron).
- Le développement et la mise en place du tissu nerveux permettent de distinguer :
* Les épithélioneuriens : -
- Leur système nerveux gangfionnaire est superficiel et parfois incomplètement dégagé de
l'ectoderme dont il dérive.
- Métamérisation absente
- Céphalisation absente ou imparfaite.
- Organismes exclusivement marins.
n^^. Pogonophores '
HH^ Stomocordés •—- -- - ' _ _ , . .
>f-. '
OK^. Echinodermes (Cf Planche + Tableau
* Les épineuriens :
- Leur système nerveux dorso-axial de p •rfectionné est formé à partir de
l'invagination en gouttière d'une bande de l'ectoderme dont
neurectoblaste Gou tube neural
- La corde (chorde)^Bt une tigelle axiale d'origine mésodermique mise en place chez
l'embryon. Elle est una^fcucture de soutien située entre le système nerveux (tube neural) et le système
digestif. Cette corde e%gérjfith7e chez les protocordés. Chez les vertébrés, elle est provisoire ; présente
uniquement chezj^l^^ifelle participe à la mise en place de la colonne vertébrale puis disparaît dés sa
mise en •• j- & i '^^t
ip^d'une symétrie bilatérale.
iérisation latérodorsale du mésoderme à l'origine des masses musculaires.
itralement les cavités ccelomiques s'unissent pour donner la cavité générale.
Urochordés ou Tuniciers (Cf Planche + Tableau )
Céphalocordés (Cf Planche + Tableau )
Vertébrés (Cf Planche + Tableau )
USTHB / STU / Ll / Mme F. Hamoudi

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