Vous êtes sur la page 1sur 21

CHAPITRE 1: AUTOMATES

PROGRAMMABLES INDUSTRIELS -
GÉNÉRALITÉS
SABER MARAOUI
ISSAT KAIROUAN
PLAN
1. Définition
2. Historique
3. Structure générale d’un API
4. Domaines d’application et critères de choix
5. Programmation d’un API
1- DÉFINITION

• Un Automate Programmable Industriel API (ou Programmable Logic


Controller PLC) est une machine électronique programmable par
un personnel non informaticien et destiné à piloter en ambiance
industrielle et en temps réel des procédés ou parties opératives.
2-HISTORIQUE
Inventé suite à es besoins exprimés en
industrie moderne
Avant l’apparition des API, on utilisa
les séquenceurs câblés (électriques et
pneumatiques), avec des relais, timers,
cames,
câblage complexe,
maintenance difficile,
absences de flexibilité…
SÉQUENCEUR À RELAIS VS API
• En 1968 l’unité de transmission automatique
de GM Hydramatic a fait un appel d’offre
pour un dispositif électronique pour
remplacer le dispositif utilisé
• Le premier API, le 084 conçu par la
société Bedford Associates remporta alors
l’offre.
• Les premiers automates sont simples,
permettent de remplacer les séquenceurs à
relais
• Actuellement un grand progrès est réalisé
sur les plans hardware et software Le 184 qui succède au premier API 084 et
quia eu un grand succès.
• Sur le plan hardware:
• Un temps de scan plus rapide avec des microprocesseurs plus avancés.
• Les petits api (qui peuvent remplacer 4-10 relais) sont actuellement plus
puissants et plus efficaces.
• Une haute densité d’E/S.
• Des interfaces d’E/S intelligentes à base de microprocesseurs permettant
des extensions au processing distribué.
• Des interfaces inclus des correcteurs PID, réseaux, CANbus, fieldbus,
communication ASCII, modules de langage (ex. basic), …
• Des interfaces spéciales permettent à certains équipements d’être
connectés directement au contrôleur, tel que les thermocouples, les jauges
de tension, et des entrées à temps de réponse rapide.
• Sur le plan Software:
• plusieurs langages de programmations, se basant sur la norme IEC
61131-3.
• Les petits API ont été dotés d’instructions puissantes.
• L’intégration d’outils de programmation OO,
• Des langages de haut niveau implémentés dans certains permettant une
plus grande flexibilité lors de la communication avec d’autres
périphériques ou en manipulant des données.
• Des instructions avec blocs fonctionnels avancés ont été implémentées
dans l’ensemble des instructions graphiques Ladder, pour offrir des
possibilités de programmation poussées avec de simples commandes.
• Diagnostiques et détection d’erreur Des opérations à virgules flottantes
sont possibles donc des calculs complexes possibles.
API dans son environnement
3- STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN API
STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN API
• Le microprocesseur : réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les
fonctions de temporisation, de comptage, de calcul... à partir d'un programme
contenu dans sa mémoire. Il est connecté aux autres éléments (mémoire et
interface E/S) par des bus qui véhiculent les informations sous forme binaire…

• Mémoires : il y a différents éléments de mémoire :


• ROM : donne un stockage permanent des opérations systèmes et les
données fixes utilisé par la CPU.
• RAM utilisateur : utilisé pour stocker les programmes de l’utilisateur
• RAM de donnée : l’emplacement où sont stocké les informations relatives
aux états des différentes entrées et sorties, les valeurs des temporisations
et compteurs etc… cette mémoire est parfois appelé table de données.
• Une EEPROM (occasionnellement) utilisée pour stocker le programme d’une
façon permanente.
Modules d’entrées sorties :
Il existe des modules d’E/S de type TOR (Tout Ou Rien), qui gère des signaux discrets,
et des modules d’E/S analogiques qui permettent la communication avec des entrées
analogiques, et la commande d’actionneurs par un signal analogique. I existe aussi
quelques modules spécialisés (PID, commande floue, …).
Interfaces d’entrée : Elles sont destinées à :
• Recevoir l’information en provenance
des capteurs
• Traiter le signal en le mettant en forme,
en éliminant les parasites et en isolant
électriquement l’unité de commande de
la partie opérative.
Interfaces de sorties : Elles
sont destinées à :
• Commander les pré-
actionneurs et éléments
des signalisations du
système
• Adapter les niveaux de
tensions de l’unité de
commande à celle de la
partie opérative du
système en garantissant
une isolation galvanique
entre ces dernières
Exemple: API Siemens modulaire
4- DOMAINES D’APPLICATION ET CRITÈRES DE
CHOIX
• flexibilité, diversité, modularité, extensibilité des API: les domaines d’application sont
très vastes et couvre pratiquement tous les aspects de la production industrielle,

• Les API sont utilisés pour commander des processus ayant quelques E/S à quelques
milliers d’E/S.

• l’industrie automobile, processus chimique, pharmaceutique, alimentaires, etc…

• La commande par API est utilisée pour effectuer une commande de type ON/OFF ou
pour de type de commande plus évoluées (PID, variateur de vitesse, régulation, flou,
…).
Selon la complexité du processus à commander on
peut choisir une catégorie d’api, (1) micro API, (2) Le choix d’un automate dépond de plusieurs
petit API, (3) API moyen, (4) API large, (5) API très facteurs tel que :
large. La figure suivante illustre le domaine
d’utilisation selon le nombre des E/S et la • Les compétences/expériences de
complexité. l’équipe d’automaticiens en mise en
œuvre et en programmation de la
gamme d’automates
• La qualité du service après-vente
Complexité/coût

• Les capacités de traitement du


processeur (vitesse, données, opérations,
temps réel...)
• Le type des entrées/sorties nécessaires
• Le nombre d’entrées/sorties nécessaires
• Extensibilité de l’application
• Besoin de communication, de modules
spécialisés, …

Nombre d’E/S
5- PROGRAMMATION DES API
• les constructeurs proposent tous une interface logicielle répondant à la norme CEI 61131-3.
Cette norme définit cinq langages de programmation utilisables, qui sont :
• Langages graphique : LADDER, Schéma Blocs (FBD), et le SFC (semblable au GRAFCET)
• Langages textuel: Liste d’Instructions (IL) et Texte structuré (ST)
Terminaux de programmation et de réglage
L'API doit permettre un dialogue avec :
• Le personnel d'étude et de réalisation pour réaliser la première mise en œuvre (Edition programme,
Transfert, Sauvegarde...)
• Le personnel de mise au point et de maintenance de réaliser des opérations sur le système (Forçage,
Visualisation de l'état, Modification de paramètres temporisation, Compteurs…)
• Ce dialogue peut être réalisé par :
o Une Console : utilisée sur site, comporte un clavier, un écran de visualisation et le langage de
programmation.
o Un Micro-ordinateur avec un logiciel d'assistance à la programmation : utilisé hors site. comprend
plusieurs modules pour permettre l'édition, l'archivage, la mise au point des applications.
Exemple d’environnement de programmation d’API, TIA portal de Siemens (vue portail et vue projet)
EXEMPLE D’API LE SIMATIC S7-400
GAMME DU SIMATIC S7-400

CPU CPU CPU CPU 417-4


412-1 412-2 414-2 414-3 416-2 416-3

Mémoire utilisateur 2x48ko 2x72ko 2x128ko 2x384Ko 2x0,8Mo 2x1,6Mo 2x2Mo *)


E/S TOR 8K 16K 32K 32K 64K 128K
E/S ana 512 1K 2K 4K 8K
temps de traitement à partir de 0,2µs à partir de 0,1µs à partir de 0,08µs à partir de 0,1µs
Bit internes 4K 8K 16K 16K
Compteurs 256 256 512 512
Tempos 256 256 512 512
Interfaces de MPI/DP MPI/DP MPI/DP MPI
PROFIBUS DP PROFIBUSDP PROFIBUS DP PROFIBUS DP
communication IFM SS 2 IFM SS

Vous aimerez peut-être aussi