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ENTREPRISE AICHOUCHE KHALED

Projet de création d’une  une unité industrielle


frigorifique et de conditionnement agroalimentaire

BUSINESS PLAN

Réalisé par le cabinet CCA


Commissariat aux comptes
Audit
Organisation
Etudes, Business plans, Planification stratégiques

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AICHOUCHE KHALED
Contenu

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AICHOUCHE KHALED
1. IDENTIFICATION DU PROJET……………..………………………………3

2- DONNEES GENERALES………….……………………………………………....4

3- OBJET DE L’ETUDE TECHNIQUE…………………………………………...5

4- ANALYSE DU MARCHE……………….……………………………………….…6

5-OPTIONS RETENUES PAR L’ENTREPRISE………………..……………..8

6- Protection de l’environnement…………………………………….………9

7- Impacts……………...………………………………………………………….…..10

8- Etude technique du projet……………………………………………......11

9- Capacité de production…………………….………………………………..20

10- Description des bâtiments ………………………………………..……22

10 – Plan financier…………………………………………………………..…….25

11- Planning de réalisation………………………………………………..…..47

Annexes ……………….………………………………………………………..……..48

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1. IDENTIFICATION DU PROJET

Projet de création d’une  une unité industrielle frigorifique et de


conditionnement agroalimentaire.

Le projet consiste en la création d’une structure industrielle et logistique s’organisant autour de deux
domaines d’activités stratégiques. Afin de répondre au mieux à la demande, le site sera doté de deux
outils de travail performants et complémentaires :
 
 Entrepôt frigorifique
 Lignes de conditionnement agroalimentaire
 

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2- DONNEES GENERALES

1.1/ Présentation de l’entreprise

Plateforme logistique en agroalimentaire AICHOUCHE KHALED

1.1.2/Nom et prénom du promoteur

AICHOUCHE KHALED

1.1.3/Forme juridique

Entreprise physique

1.1.4/Raison sociale

COMMERCE DE GROS DES PRODUITS LIES A L'ALIMENTATION HUMAINE.

1.1.5/Adresse du siège social

Guetaa El Oued, Tamanrasset

1.1.7/Description des activités de l’entreprise

Vente en gros, conditionnement et ensachage de produits agroalimentaire.

1.1.6 /Identification

 Numéro du registre de commerce :


 Numéro d’immatriculation fiscale :
 Numéro du registre de commerce secondaire :

1.1.7 /Agrégats comptables : En dinars

Chiffre d'affaires Valeur ajoutée Résultat d'exploitation


Exercice 2012 594 161 224 20 183 177 15 231 993
Exercice 2013 426 169 752 12 486 292 8 771 172

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3- OBJET DE L’ETUDE TECHNIQUE

 Création d’une plateforme logistique et industrielle, comprenant une unité de conditionnement


agroalimentaire ainsi qu’un entrepôt frigorifique.

L’entreposage frigorifique permettra d’absorber les pics de production agricole, avicole, bovine et
ovine ; d’assurer l’approvisionnement régulier du marché ; de maintenir la qualité des produits et
d’éviter les pertes ; de permettre et de développer La livraison ; de sécuriser les producteurs par la
régularité des revenus.

L’emballage-conditionnement demeure un maillon essentiel de la chaîne de production qui relie


le produit brut au consommateur final.

La plateforme aura une surface d’entreposage de 5.000 m2 et une capacité de traitement de 11


ton./heure de fruits et légumes. Cette plateforme est également destinée à la réception, stockage en
froid négatif et à la distribution de viandes et poissons.

- Le projet vise à :

1/ La diversification des produits vendues par l’entreprise

2/ Les chiffres d’affaires passeront du simple au double par rapport à 2015, et ce en rapport avec
l’acquisition du matériel.

3/Contribution à la résorption du déficit national et régionale en matière d’entreposage frigorifique.

4/ Bénéficier des avantages associés à l’investissement dans le secteur.

5/ Profiter des avantages de la zone aussi bien sur le plan géographique que sur le plan fiscal.

6/Une plus-value qu’apporte l’étalement des ventes et une hausse saisonnière ou conjoncturelle des
prix.

7/Eviter les fortes variations des prix

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4- ANALYSE DU MARCHE

L’industrie agroalimentaire, 2ème industrie en Algérie soutenue par une volonté politique de
développement, offre de nombreuses opportunités aux investisseurs. 75% des produits alimentaires
et boissons sont importés pour couvrir les besoins alimentaires des 40 millions d’habitants. Plusieurs
sous-secteurs concentrent une forte demande notamment celui de la Boulangerie, pâtisserie et de la
restauration (Équipements et machines, pour la conservation et le froid, pour le point de vente,
matières premières et ingrédients…) avec le développement de la restauration commerciale et de la
restauration rapide. A noter également l’arrivée de la grande distribution.

Dans ce contexte, les sous-secteurs de l’industrie du froid et du conditionnement agroalimentaire


sont en pleine croissance :

Équipements, packaging et contenants, stockage et manutention, conservation et froid, marquage et


impression. Le secteur du conditionnement en Algérie connaît un niveau de croissance inégalé en
Afrique, c’est autant d’opportunités pour les PME algériennes de se positionner durablement.

*Industrie agro-alimentaire en Algérie :

- 120 000 salariés, 17 000 entreprises industrielles, dont 95% gérés pas le secteur privé

- 1er acheteur africain de denrées alimentaires

- 75% de ses besoins sont assurés par les importations

- Forte volonté de développement agricole et rural : 20 Mds USD et création de 4 technopoles de 500
industries agroalimentaires.

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Opportunité d’investissement dans l’industrie du froid et du
conditionnement dans la wilaya de Tamanrasset

Plusieurs paramètres militent pour l’investissement dans l’industrie du froid et du conditionnement


agroalimentaire dans la wilaya de Tamanrasset :

 L’entreprise AICHOUCHE prévoit de par sa position géographique stratégique, par la même une
importante plaque tournante commerciale se trouvant à l’intersection des axes routiers du grand
sud, de cibler les Wilayas limitrophes à savoir :

- TAMANRASSET
- ADRAR
- BECHAR
- ILLIZI
- GHARDAIA
- OUARGLA

Le réseau routier en bon état, dans lequel est localisée la plateforme peut desservir ces wilayas sans
difficultés.

 La plus grande partie des fruits, légumes et autres viandes entreposés, le sont dans des entrepôts
hors de la région de Tamanrasset. La raison de ce flux réside dans la conjonction de deux éléments
importants :

- Vétusté des installations existantes


- Insuffisance de l’infrastructure existante dans le domaine du froid.

 Le programme initié par l’Etat pour le développement du Sud conforte l’idée de la création de
cette unité.

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5-OPTIONS RETENUES PAR L’ENTREPRISE

La réhabilitation de l’approvisionnement des produits agro-alimentaire sur le marché de la


consommation, exige la mise en œuvre d’actions pointues qui s’exercent sur :

- Le degré de la qualité et de la composition du produit.


- Les délais d’approvisionnement.
- La disponibilité des marchandises
- Leur coût d’achat.
- Les coûts de production.
- Le packaging et la promotion publicitaire.

Le produit final doit être parfait et ne peut souffrir d’aucune critique formulée tant par la
concurrence que par les clients, que ce soit en matière de qualité ou de prix.

- Sélection rigoureuse des composants des produits à conditionner, et acheminement rapide


vers l’usine où un stock maximum de trois jours seulement sera toléré.
- Process de fabrication où seul le critère de qualité sera retenu.
- Design attractif tant pour l’étiquette que pour le sac.

Critères technico-économiques retenus

 Demande réelle exprimée conséquente


 Disponibilités des matières premières
 Disponibilités locale des ingrédients entrant dans la composition du produit.
 Par le biais de ses institutions, l’état favorise la création d’entités de type PME/PMI qui génèrent
des emplois et qui participent à la redistribution des revenus ainsi qu’à l’émergence d’un tissu
industriel pérenne.

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6- Protection de l’environnement

Des mesures draconiennes ont été retenues pour le traitement des déchets, telles que l’ensachage et
le transfert des déchets vers les dépôts d’ordure par les moyens de l’usine.

Le projet en question n’aura aucune influence sur l’environnement.

La conception, la construction et l'entretien du bâtiment et de ses environs doivent être de nature à


prévenir toute condition susceptible d'entraîner la contamination des aliments. 

Le bâtiment et installations doivent être conçus de façon :

• à faciliter le nettoyage;
• que les animaux nuisibles ne puissent y avoir accès et s'y réfugier;
• et que des contaminants de l'environnement ne puissent y pénétrer.

Les bâtiments doivent être bien construits et bien entretenus et ne doivent présenter aucun danger
chimique, microbiologique ou physique pour les aliments. Le bâtiment doit être conçu pour offrir les
conditions ambiantes voulues, permettre un nettoyage et un assainissement satisfaisants, minimiser
la contamination par des corps étrangers, prévenir l'accès des parasites et offrir un espace suffisant à
l'exécution satisfaisante de toutes les opérations. La construction et l'aménagement doivent être
conformes à tout programme qui aura été approuvé.

L’usine effectuera chaque 06 mois un contrôle auprès d’un laboratoire spécialisé afin de garantir la
qualité du produit. Une fiche technique du produit contrôlé est établie.

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7- Impacts

5.1/ Les emplois à créer

L’écoute constante des besoins des diverses catégories de consommateurs amènera le promoteur à
augmenter les capacités de production et/ou à diversifier les produits proposés, ce qui engendrera
un recrutement supplémentaire de dizaines d’emplois à moyen terme.

5.2/ Contribution à l’intégration économique

Le promoteur souhaite entretenir des rapports avec des fournisseurs locaux, ce choix volontaire
exercera des influences interindustrielles sur les fournisseurs locaux, la sous-traitance dans la
confection des sacs tissé en polypropylène, l’étiquetage, et bien entendu faire appel à la main
d’œuvre locale afin de résoudre autant soi peu le problème du chômage.

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8- Etude technique du projet

6.1/ Programme de production

6.1.1/ Les gammes de produits

Le promoteur concentre ses activités sur la production d’un produit qui présente impérativement :

 Des gammes de produits de qualités supérieures.


 Un emballage particulier facilement reconnaissable.
 Un respect des normes d’hygiènes les plus strictes.
 Un prix compétitif.

Mais également, l’étude technique a été réalisée dans un double objectif :

 Le calcul du bilan thermique qui permet de connaître l’ensemble des apports de chaleur en 24
heures par chambre. Cette étape a été nécessaire pour la réalisation du second objectif.

 La justification du choix du matériel qui permet de démontrer notre préférence pour une solution
technique capable d’assurer un coefficient de performance avec plus de sécurité et d’économie
d’énergie.

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8.1.2/ Production annuelle

1ERE ANNEE
Désignation Qté (sacs) 2EME ANNEE 3EME ANNEE 4EME ANNEE 5EME ANNEE
Sacs de Lentilles 05 kg 352 800,00 367 829 378 864 511 466 639 333
Sacs de Lentilles 10 kg 176 400,00 183 915 189 432 255 733 319 666
Sacs de Lentilles 25 kg 70 560,00 73 566 75 773 102 294 127 868
Sacs de Lentilles 50 kg 35 280,00 36 783 37 886 51 146 63 933
Sacs riz 05 kg 352 800,00 367 829 378 864 511 466 639 333
Sacs riz 10 kg 176 400,00 183 915 189 432 255 733 319 666
Sacs riz 25 kg 70 560,00 73 566 75 773 102 294 127 868
Sacs riz 50 kg 35 280,00 36 783 37 886 51 146 63 933
Sacs sucre 05 kg 352 800,00 367 829 378 864 511 466 639 333
Sacs sucre 10 kg 176 400,00 183 915 189 432 255 733 319 666
Sacs sucre 25 kg 70 560,00 73 566 75 773 102 294 127 868
Sacs sucre 50 kg 35 280,00 36 783 37 886 51 146 63 933

Ces capacités, techniquement réalisables par l’apport d’une main d’œuvre supplémentaire, seront essentiellement conditionnées par la demande exprimée,
facteur qui cautionnera de fait le rapport qualité/prix des produits proposés ainsi que la pertinence des actions de promotions engagées par le promoteur.
Stockage des produits horticoles

Dans l’entreposage des produits fermiers, il est important de commencer avec des produits de
première qualité. Le lot de fruits ou de légumes ne peut pas contenir d'unités endommagées ou
malades et les récipients doivent être bien ventilés et assez solides pour pouvoir être empilés. En
général, de bonnes méthodes de stockage comprennent le contrôle de la température, le contrôle de
l'humidité relative, la circulation de l'air et le maintien d'un espace suffisant entre les récipients pour
une bonne ventilation, il faut aussi éviter de meure ensemble des produits incompatibles.

Les produits stockés ensemble doivent pouvoir tolérer la même température, la même humidité
relative et un même niveau d'éthylène dans l'environnement de stockage. Les produits qui génèrent
beaucoup d'éthylène (comme les bananes mûres, les pommes, les cantaloups) peuvent stimuler des
changements physiologiques dans les produits qui sont sensibles à l'éthylène (comme les laitues, les
concombres, les carottes, les pommes de terre, les patates douces) et provoquer des changements
indésirables de couleur, de goût et de texture.

On peut améliorer la gestion de température pendant le stockage en construisant des bâtiments


carrés plutôt que rectangulaires. Les bâtiments rectangulaires ont plus de surface murale par m²
d'espace de stockage, ce qui augmente la conduction de chaleur sur les murs et rend ces bâtiments
plus chers à refroidir. On peut aussi améliorer la gestion de la température en donnant de l'ombre
aux bâtiments, en les peignant en blanc ou argent pour refléter les rayons du soleil, ou en employant
un système d'arroseurs sur le toit d'un bâtiment pour refroidir par évaporation. L'Organisation pour
l'alimentation et l'agriculture des Nations-Unies (F.A.O.) recommande l'emploi de béton armé pour la
construction de structures de stockage dans les régions tropicales, avec des murs épais pour une
bonne isolation. Les installations situées à de hautes altitudes peuvent être efficaces, puisque la
température de l'air diminue quand l'altitude augmente. Une altitude plus haute peut donc
améliorer l'efficacité du refroidissement par évaporation, du refroidissement air nocturne et du
refroidissement par radiation. Le stockage souterrain des agrumes est courant dans le sud de la
Chine, tandis que dans le nord-ouest de la Chine, on stocke les pommes dans des cavernes (Liu,
1988). Ce système était largement utilisé aux États-Unis au début du siècle.

Certains produits, comme les oignons et l'ail, se conservent mieux dans des environnements de basse
humidité relative. Faire sécher ces produits à l'air et permettre aux tissus extérieurs de sécher avant
la manutention et le stockage, améliore leur protection contre la perte en eau.

La composition de l'air dans l'environnement de stockage peut être changée par l'augmentation ou la
diminution du taux de ventilation (introduction d'air frais) ou par l'emploi d'un absorbeur de gaz
comme le permanganate de potassium ou de charbon de bois actif. Le stockage contrôlé ou sous
atmosphère modifiée pour de grandes exploitations demande une technologie et des connaissances
de gestion complexes, mais il existe cependant des méthodes simples pour de petits volumes de
produits.

Température et relative humidité recommandées et durées approximatives de transit et de


conservation pour les fruits et légumes
Températures et humidité relative recommandées pour certains produits horticoles

Produit Température (°C) HR (%) Durée approximative de conservation

Abricots 0 90-95 1-3 semaines

Ail 0 65-70 6-7 mois

Ananas 7-13 85-90 2-4 semaines

artichauts (entier) 0 95-100 2-3 semaines

asperges 0-2 95-100 2-3 semaines

aubergines 12 90-95 1 semaine

avocats 4.5-13 85-90 2-8 semaines

bananes (vertes) 13-14 90-95 1-4 semaines

blettes 0 95-100 10-14 jours

boniato (patate douce) 13-14 85-90 4-5 mois

broccoli 0 95-100 10-14 jours

cantaloup (¾ charge) 2-5 95 15 jours

cantaloup (charge entière) 0-2 95 5-14 jours

carambola 9-10 85-90 3-4 semaines

carottes (avec verdures) 0 95-100 2 semaines

carottes, à maturité 0 98-100 7-9 mois

carottes, avant maturité 0 98-100 4-6 semaines

Température et relative humidité recommandées et durées approximatives de transit et de


conservations pour les fruits et légumes –
Produit Température (°C) HR (%) Durée approximative de conservation

céleri 0 98-100 2-3 mois

céleri-rave 0 97-99 6-8 mois

cerises, aigres 0 90-95 3-7 jours

cerises, douces -1 90-95 2-3 semaines

champignons 0 95 3-4 jours

chou (précoce) 0 98-100 3-6 semaines

chou (tardif) 0 98-100 5-6 semaines

chou-fleur 0 95-98 3-4 semaines

citrons 10-13 85-90 1-6 mois

citrouilles 10-13 50-70 2-3 mois

clémentines 4 90-95 2-4 semaines

concombres 10-13 95 10-14 jours

dasheen/taro 7-10 85-90 4-5 mois

dattes 0 75 6-12 mois

endives 2-3 95-98 2-4 semaines

épinards 0 95-100 10-14 jours

figues fraîches 0 85-90 7-10 jours

fraises 0 90-95 5-7 jours

gesses tubéreuses 10 90 4 semaines

Température et relative humidité recommandées et durées approximatives de transit et de


conservation pour les fruits et légumes - suite (voir Hardenburg et al, 1986 pour de plus amples
informations sur des produits individuels)

Produit Température HR (%) Durée approximative de


(°C) conservation

gingembre 13 65 6 mois

grenades 5 90-95 2-3 mois

haricots verts 4-7 95 7-10 jours


laitue 0 95- 2-3 semaines
100

légumes verts, feuilles 0 95- 10-14 jours


100

limons 9-10 85-90 6-8 semaines

mandarines 4 90-95 2-4 semaines

mangues 13 85-90 2-3 semaines

melons (Casaba, Crenshaw, Honeydew, 7 90-95 2-3 semaines


Persian)

navets 0 95 4-5 mois

nectarines 0 90-95 2-4 semaines

noix de coco 0-1.5 80-85 1-2 mois

olives, fraîches 5-10 85-90 4-6 semaines

oignons, secs 0 65-70 1-8 mois

oignons, verts 0 95- 3-4 semaines


100

oranges sanguines 4-7 90-95 3-8 semaines

oranges, (CA, AZ) 3-9 85-90 3-8 semaines

Température et relative humidité recommandées et durées approximatives transit et de


conservation pour les fruits et légumes

Produit Température (°C) HR (%) Durée approximative de conservation

oranges, (TX, FL) 0 85-90 8-12 semaines

oranges, Jaffa 8-10 85-90 8-12 semaines

pamplemousse 15 85-90 6-8 semaines

papaya 7 85-90 1-3 semaines

pastèques 10-15 90 2-3 semaines

pâtissons 5-10 95 1-2 semaines

patates douces 13-15 85-90 4-7 mois


persil 0 95-100 2 mois

pêches 0 90-95 2-4 semaines

pepino (concombre) 4 85-90 1 mois

piments, secs 10 60-70 6 mois

poireaux 0 95-100 2-3 mois

poires -1.5-0.5 90-95 2-7 mois

poivrons 7-13 90-95 2-3 semaines

pommes -1-4 90-95 1-12 mois

pommes de terres, nouvelles 15 90-95 10-14 jours

pommes de terre, tardives 13 90-95 5-10 mois

prunes/pruneaux 0 90-95 2-5 semaines

raisins, vinifères -1 90-95 1-6 mois

tomates, mûres-vertes 8-22 90-95 1-3 semaines

tomates, fermes-mûres 3-15 90-95 4-7 jours

8.2/ Infrastructures environnantes

La disponibilité de la main d’œuvre, en termes de qualité et de quantité permet à l’entreprise de


limiter les conséquences négatives d’un turn-over important et donne au promoteur le choix des
agents à recruter sur des critères de sélection qu’il aura lui-même définis.

Les réseaux d’électricité, moyenne et basse tensions, de gaz naturel, d’eau potable suffisent à
l’exploitation des projets futurs.

6.3/ Autres consommables

 L’eau potable
 L’énergie électrique
9- Capacité de production

9.1/ Capacités normales


Le choix porté par l’entreprise sur les lignes de conditionnement, est régi notamment par la vitesse
de production de ces derniers, et qui est le suivant :

- Sacs de 5 Kg : Environ 12 sacs par minute (3600 kg par heure)


- Sacs de 10 kg : Environ 08 sacs par minute (4800 kg par heure)
- Sacs de 15 kg : Environ 05 sacs par minute (4500 kg par heure)
- Sacs de 25 Kg : Environ 04 sacs par minute (6000 kg par heure)
9.2.1/ Caractéristiques des matières premières et consommables
Les caractéristiques sont définies en Annexe.

9.2.2/ Eléments d’emballage

- Sac tissé en polypropylène

Les sacs polypropylènes sont utilisés principalement pour le conditionnement dans le secteur
agroalimentaire, ils présentent de nombreux avantages : bon marché, alimentaires (inodores et non
toxiques), indéchirables, très résistants à la fatigue et à la flexion, très peu denses, chimiquement
inertes, stérilisables et recyclables.

Publicité

Dans tous les politiques marketings des acteurs des différentes filières, la publicité est bien
évidemment un élément fondamental et touche en particulier les marques. Cependant, en raison
des produits concernés, la publicité n’est pas soumise aux mêmes contraintes selon les sous filières.

A cet effet, un plan marketing qui démontrera un plan d’action publicitaire est en cours
d’élaboration.

Concurrence

Une grande contrainte pesant sur l’industrie agroalimentaire algérienne est certainement la
concurrence très forte qu‘elle subit de la part des firmes étrangères. Le recours aux importations est
en effet la source privilégiée d’approvisionnement des marchés locaux en produits alimentaires. La
dépendance très forte du pays dans le domaine de l’alimentation est systématiquement rappelée
dans tous les écrits sur les problèmes alimentaires de l’Algérie.
Dans la filière du conditionnement alimentaire, la concurrence entre matériaux est très rude
également. Le papier-carton et les plastiques sont les deux matériaux les plus utilisés et canalisent
près des trois quarts de la demande mondiale d’emballages. Le chiffre d’affaires des plastiques est
évalué à 274 mds$, soit 40,9 % du marché mondial, Le papier-carton représente 31,3 % de la
consommation, avec un marché évalué à 210mds$.

Les plastiques s'installent peu à peu dans les sucres en poudre, le riz ou les plats cuisinés, domaines
auparavant réservés à l'emballage carton, la société à fait le premier choix afin d’arracher la part du
marché promis à l’emballage en plastique dans le secteur agroalimentaire.

10- Description des bâtiments et des équipements


de l’entrepôt

a) Structure générale de l’entrepôt : L’entrepôt sera construit à Tamanrasset. Composé de deux


hangars, l’ensemble des constructions du frigo et de l’unité de conditionnement sera placé sur
un terrain 15000 m2. L’entrepôt sera constitué principalement de :
 16 chambres froides d’une capacité totale de 325 m3 chacune.
 Un atelier de répartition
 Un magasin de pièce de rechange
 Un local administratif au 1er étage comprenant : des bureaux, des vestiaires et des locaux
sanitaires.
 Un poste de livraison d’électricité
 Une circulation aisée des camions devant la porte de chargement et déchargement
 Deux couloirs entre chambres froides de 4 et de 5m de largeur

b) Génie civil :
1- Viabilisation :
 Terrassement :
Les terrassements généraux comprennent :
- Le nivellement du terrain
- Le remblaiement et le compactage

 Assainissement général extérieur :


Installation de canalisation de diamètre approprié pour l’évacuation des eaux de pluie, eaux
usées et eaux vannées, branchement à l’égout…………etc.

 Equipements divers :
Installation de canalisation et/ou caniveaux pour :
- Alimentation électrique
- Passage des tubes téléphoniques
- Alimentation en eau potable

 Voirie :
Encaissement, couche de fondation, couche de roulement, bordures….etc.

c) gros œuvres :
 Soc pour charpente métallique :
Construction de massifs pour l’implantation de structure métallique calculés d’après les
charges dues à l’utilisation de chariots élévateurs.

 Charpente métallique :
La partie du bâtiment abritant les chambres froides, la salle des machines sera couverte par
une charpente métallique. Celle-ci comprendra :
- L’ossature montée et peinte
- L’ossature des faux plafonds
- La couverture en tôle galvanisée
- Le bardage en tôle galvanisée ou en bacs métallique laqués (fournies avec les panneaux
sandwichs)
- Des couvertures d’aération en partie haute et basse de la couverture pour ne pas avoir des
températures excessives au-dessus des chambres
- Des descentes d’eau pluviales…..etc.

d) Construction :

L’atelier, la salle des machines, le local d’échangeur de refroidissement, le poste transformateur, les
bureaux seront réalisés en construction traditionnelle : ossature en béton armé, emplissage par
brique creuses en double cloison ou agglomérés, cloisonnement intérieur, enduit au ciment,
étanchéité multicouche, équipement complet en plomberie, électricité, menuiserie intérieure et
extérieure, peinture classique…..etc.

La dalle des bureaux sera réalisée en béton armé traditionnellement utilisé à cet usage.

e) Principe de l’installation :

Les systèmes de réfrigération avec contrôle électronique de la température et l'humidité relative à


l'ajustement en fonction du type de produit, comme suit:

 condenseur à distance avec Dry Cooler (refroidissement auxiliaire avec eau)


 Températures chambres 0 ° C ER 85/90% (possibilité de réglage)
 conditions de fonctionnement max température extérieure + 56 ° C
 puissance refroidissement d'urgence 20%
 panneaux de contrôle des chambres
 cadre général de l’unité de réfrigération

f) Autres équipements :
- Equipements électriques (poste de transformation, les circuits électriques, le tableau
synoptique, l’automatisation de fonctionnement et de sécurité….etc.)
- Equipement de manutention (les palettes et les caisses)
- Equipement divers (téléphone, interphones, fax, matériel d’incendie et matériel de bureau…)

Conclusion du chapitre

Notre étude technique a pu répondre aux différentes questions nécessaires à la réalisation d’une
unité frigorifique, elle a pu toucher l’ensemble des cotés techniques les conditions
d’entreposage, les données physiologiques, ainsi que les bâtiments et les différents équipements
frigorifiques de l’entrepôt.

SITUATION DU TERRAIN D’ASSIETTE

L’entreprise souhaite obtenir un terrain d’assiette d’une superficie de 03 HECTARES dont :

- Bâti : 15 000 M²
- Parking : 15 000 M²

Le dossier déposé auprès de la CALPIREF de Tamanrasset a pour effet :

- Modalité d’attribution par concession.


- Le terrain d’assiette est en zone aménagée (zone industrielle).
BESOINS EN UTILITES

- Electricité : 380 kva


- Gaz : 380 mbar
- Eau :
- Téléphone : 02 lignes

10 – Plan financier

Liste des équipements valorisés

Unité de production unité Dinars


Machine de conditionnement de 01 à 05 kg 6 45 526 752,00
Machine de conditionnement de de 10 à 50 kg 3 31 299 642,00
Groupe electrogene 250 kva 1 4 979 487,18
Travaux et consommables d'assemblage 1 426 800,00
Mise en route et formation 1 322 544,00
Batiment   50 796 052,00
Aménagement   500 000,00
     
TOTAL   133 851 277

Les factures exprimées en monnaie étrangères ont été converties avec le taux de change actuel.

10.1- Cout d’investissement et structure de financement

- Investissement

Investissement Montant Financement Apport Taux de


financement
Unité de production 133 851 133 851 277 133 851 100,00%
277,00 277,00
Matériel roulant 5 029 5 029 060 5 029 100,00%
060,00 060,00
Matériel de bureau 500 500 000 500 100,00%
000,00 000,00
TOTAL 139 380 139 380 337 139 380 337 100,00%
337,00
    100,00% 100,00% 100,00%

- Exploitation
Exploitation Montant Financement Apport

Frais préliminaires 1 000 000,00 1 000 000,00


Achat, sachets, bacs stock 3 000 000,00 3 000 000,00
Achat matière première 5 412 500,00 5 412 500,00
Masse Salariale 1 085 000,00 1 085 000,00
Services extérieurs et autres consommations 317 224,50 317 224,50
Autres charges opérationnelles 579 233,00 579 233,00
Frais d'établissement essais production 1 000 000,00 1 000 000,00
Paiement collecteurs de lait 390 000,00 390 000,00
12 783 957,50 - 12 783 957,50

- Tableau récapitulatif de la structure de financement

Rubriques Montant en MDA Auto-financement Période de


mobilisation
etudes et engeniring 1 000 000,00 1 000 000,00 2ème trimestre 2015
formation 322 544,00 322 544,00 2ème trimestre 2015
SOUS TOTAL I 1 322 544,00   2ème trimestre 2015
Terrain - -  
Genie civil, Bâtiments 500 000,00 500 000,00 4ème trimestre 2015
Equipements de production 133 528 733,00 133 528 733,00 4ème trimestre 2015
Matériels de transport et manutention 5 029 060,00 5 029 060,00 4ème trimestre 2015
Equipements auxiliaires 500 000,00 500 000,00 4ème trimestre 2015
Besoins en fonds de roulement 11 783 957,50 11 783 957,50 4ème trimestre 2015
SOUS TOTAL II 151 341 750,50 151 341 750,50  
Total 152 664 294,50 152 664 294,50  

- Apport du promoteur
Le promoteur financera la totalité du projet en fonds propres, pour l’acquisition des équipements de
production (lignes complètes de conditionnement alimentaire) dont la liste détaillée est mise en
évidence ci-haut, génie civil et bâtiment, parc roulant et autres… et ce d’un montant global de
152 664 294,50 dinars hors taxes.

Un dossier a été introduit auprès de l’ANDI afin de bénéficier des avantages fiscaux et parafiscaux
dans le cadre de la loi sur l’investissement.

10-2 Moyen humains à mettre en œuvre

L’installation de cette unité, nécessite un recrutement d’un personnel rompu et expérimenté. Dans la
première phase de l’installation de cette unité, un recrutement de 34 éléments est envisagé, celui-ci
sera réparti à travers les différentes sections de l’usine.

Ce nombre sera porté à 69 employés au terme de la 5 ème année, lorsque le rythme de croissance
aura atteint le niveau optimum. Soit un taux de +202%

Rubriques effectif
1ere année 2eme 3eme année 4eme année 5eme
année année
1 4 4 6 6
Dirigeants
6 6 6 7 13
Cadres supérieurs
Cadres moyens 4 4 4 15 18
3 3 3 3 3
Maîtrise
20 20 22 26 29
Exécution
34 37 39 57 69
Total

- L’organigramme de la production sera bien défini, clair et respecté.


- Les fiches de postes sont clairement définies.
- Les postes doivent être pourvus :

Des stages de perfectionnement seront programmés pour l’ensemble du personnel et ce à chaqye


type de métier. Une enveloppe financière est prévue à cet effet.

Tableau prévisionnel de rémunération

Le personnel sera rémunéré selon la nomenclature et la grille des salaires en vigueur, des avantages
et exerceront dans un cadre de vie agréable.

Frais de Personnel Charges Nbr S/Total Montant 1er exercice 2ème exercice 3ème exercice 4ème exercice 5èm
mensuelles e
Directeur Général 1 100 000,00 126 000,00 1 512 000,00 1 645 358 1 734 372 2 534 785
Assistante de Direction 1 35 000,00 44 100,00 529 200,00 575 875 607 030 887 174
Responsable de Production 1 55 000,00 69 300,00 831 600,00 904 947 953 905 1 394 132
Responsable financier 1 45 000,00 56 700,00 680 400,00 740 411 780 467 1 140 653
Responsable Commercial 1 40 000,00 50 400,00 604 800,00 658 143 693 749 1 013 914
Responsable de Achats 1 35 000,00 44 100,00 529 200,00 575 875 607 030 887 174
Biologiste 1 40 000,00 50 400,00 604 800,00 658 143 693 749 1 013 914
Agents de Production 3 105 000,00 132 300,00 1 587 600,00 1 727 626 1 821 091 2 661 524
Agents de Maintenance 2 70 000,00 88 200,00 1 058 400,00 1 151 751 1 214 061 1 774 350
Agents Polyvalents 18 450 000,00 567 000,00 6 804 000,00 7 404 113 7 804 676 11 406 534 1
Agents de Sécurité 2 50 000,00 63 000,00 756 000,00 822 679 867 186 1 267 392
Chauffeurs 2 60 000,00 75 600,00 907 200,00 987 215 1 040 623 1 520 871
Masse Salariale Mensuelle 34 1 085 000,00 1 367 100,00 16 405 200,00 17 852 136,00 18 817 939,00 27 502 417,00 33

La rémunération globale durant la première année sera de 16 405 200 da et sera portée à 33 291 675
da au terme de la cinquième année soit : 202.93 %. Cette rémunération prend en compte les
cotisations sociales (part patronales à 26%).

L’usine sera équipée de toutes les commodités nécessaires (réfectoires, douches, sanitaires et autres
salons…) pour créer un climat convivial.
Les charges de personnel

Projet 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024

LES INDICATEURS SOCIAUX


                     
Effectif moyen 34 37 39 57 69 70 72 74 76 78
Salaire par agent en KDA 482 505,88 482 490,16 482 511,26 482 498,54 482 488,04 485 582 857 482 480 528 480 707 081 481 162 487 482 889 731
Frais de personnel en MDA* 16 405 200,00 17 852 136,00 18 817 939,00 27 502 417,00 33 291 675,00 33 990 800 34 738 598 35 572 324 36 568 349 37 665 399
Valeur ajoutée en MDA (VA) 73 057 253 80 289 016 82 438 569 165 405 687 240 975 679 220 396 197 226 806 395 233 454 104 240 526 618 248 023 544
REMUNERATION DU FACTEUR TRAVAIL PAR LA VALEUR AJOUTEE
FP/VA en % 22,46% 22,23% 22,83% 16,63% 13,82% 15,42% 15,32% 15,24% 15,20% 15,19%
RATIO DE PRODUCTIVITE
VA / Agent en KDA 2 148 743 2 169 973 2 113 809 2 901 854 3 492 401 3 148 517 3 150 089 3 154 785 3 164 824 3 179 789

Le personnel connaitra une évolution et ce en rapport avec l’augmentation des volumes d’affaires ainsi il en résulte à travers ce tableau :

 Les frais de personnel par rapport à la valeur ajoutée : passant de 22.46% à 15.19% en 2023.

 Le salaire moyen annuel par agent est de : 482 505.88,00 da et ce durant la période considérée.
10.3- Production

Etat récapitulatif de la production

Les produits sont acquis en vrac dans leurs états finis.

Aussi à travers le matériel à acquérir, et la production journalière prévue soit 70 quintaux par
jour et par produit, il est pronostiqué la production des sacs de lentilles, de riz ainsi que du
sucre mise en évidence dans le tableau ci-après.

DÉSIGNATION QUANTITÉ Sacs/jour KG/jour KG/sac Sacs/an 1ere année


Sacs lentilles 05 KG 1 1 400,00 7 000,00 5,00 504 000,00 352 800,00
Sacs lentilles 10 KG 1 700,00 7 000,00 10,00 252 000,00 176 400,00
Sacs lentilles 25 kg 1 280,00 7 000,00 25,00 100 800,00 70 560,00
Sacs lentilles 50 kg 1 140,00 7 000,00 50,00 50 400,00 35 280,00
Total lentilles 28 000,00 907 200,00 635 040,00
Sacs riz 05 kg 1 1 400,00 7 000,00 5,00 504 000,00 352 800,00
Sacs riz 10 kg 1 700,00 7 000,00 10,00 252 000,00 176 400,00
Sacs riz 25 kg 1 280,00 7 000,00 25,00 100 800,00 70 560,00
Sacs riz 50 kg 1 140,00 7 000,00 50,00 50 400,00 35 280,00
Total Riz 28 000,00 907 200,00 635 040,00
Sacs sucre 05 kg 1 1 400,00 7 000,00 5,00 504 000,00 352 800,00
Sacs sucre 10 kg 1 700,00 7 000,00 10,00 252 000,00 176 400,00
Sacs sucre 25 kg 1 280,00 7 000,00 25,00 100 800,00 70 560,00
Sacs sucre 50 kg 1 140,00 7 000,00 50,00 50 400,00 35 280,00
Total sucre 28 000,00 907 200,00 635 040,00

Les capacités de production seront réalisables avec les moyens techniques et humains à mettre en
œuvre, un savoir-faire sera l’élément essentiel pour atteindre ces objectifs.

Les prévisions de la première année sont arrêtées sur la base de 70% des capacités optimales, la
projection sur les années ultérieures sera croissante jusqu’à atteindre le niveau de production
optimum.
10.4- Programme prévisionnel de production et de ventes et détermination de la valeur ajoutée

Projet 2 015 2 016 2 017 2 018 2 019 2 020 2 021 2 022 2 023 2 024
CHIFFRE D’AFFAIRES
Quantités produites*(1) 207%
Prix de vente(2) *** 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chiffre d’affaires 1 475 339 040 1 538 188 482 1 584 334 136 2 138 851 083 2 673 563 856 2 740 402 952 2 811 653 429 2 887 568 072 2 968 419 978 3 057 472 577
Croissance en %(3)=(2)(1)** 104,26% 103,00% 135,00% 125,00% 102,50% 102,60% 102,70% 102,80% 103,00%
LES CHARGES OPERATIONNELLES
Coût d’achat(4)=(4.1)+(4.2) 1 167 889 475 1 185 477 157 1 221 300 589 1 225 817 367 1 261 198 697 1 287 683 870 1 316 012 915 1 347 597 225 1 381 287 156 1 420 653 840
· Matières/Kits(importés)(4.1) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
· Autres (achats locaux)(4.2) 1 167 889 475 1 185 477 157 1 221 300 589 1 225 817 367 1 261 198 697 1 287 683 870 1 316 012 915 1 347 597 225 1 381 287 156 1 420 653 840

% part locale(5)= (4.2)/(4) 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
% part import (6)=(4.1)/(4) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

En % du CA(7)=(4)/(3) 79,16% 77,07% 77,09% 57,31% 47,17% 46,99% 46,81% 46,67% 46,53% 46,46%
Autres frais variables(8) 733 144 5 152 932 5 307 519 7 165 151 8 956 439 9 126 611 9 304 580 9 490 672 9 694 721 9 908 005
Coût de production (9)=(4)(8) 1 168 622 619 1 190 630 089 1 226 608 108 1 232 982 518 1 270 155 136 1 296 810 481 1 325 317 495 1 357 087 897 1 390 981 877 1 430 561 845
MARGE BRUTE OU INDUSTRIELLE
Valeur ajoutée(10)=(3).(9) 409 990 154 455 231 587 468 629 418 1 055 588 141 1 590 558 190 1 443 592 471 1 486 335 934 1 530 480 175 1 577 438 101 1 626 910 732
En % du CA(11)=(10)/(3) 27,79% 29,60% 29,58% 49,35% 59,49% 52,68% 52,86% 53,00% 53,14% 53,21%
Les chiffres d’affaires connaitront une hausse constante de 4% à 5% au terme de la deuxième année.
Ce volume du chiffre d’affaire sera maintenu à un rythme soutenu à terme de l’exercice 2024.

Passant de 1 475 339 040 en 2015 pour atteindre 3 057 472 577 en 2023 soit un taux de progression
de : 207 %.

La valeur ajoutée sera maintenue au même niveau

Pour réaliser ce plan de charge, il y a lieu de mettre en place des procédures de ventes adéquates, un
personnel de production et de marketing à la hauteur des taches qui leur seront dévolues, un budget
prévisionnel doit être élaboré où des rapports d’activités seront suivis par des structures
compétentes.

34
XXXXXXXX
10.5- Structure du cout de production cumulé

Lentilles

Lentilles 25 Lentilles 50
DESIGNATION Lentilles 05 kg Lentilles 10 kg kg kg

Lentilles 350,00 700,00 1 750,00 3 500,00


PROCESS DE PROD 7,38 5,54 6,64 11,07
MASSE SALARIALE 0,20 7,32 5,86 9,77
AMORT MAT 0,19 6,76 5,41 2,70
MAINTENANCE 0,01 0,33 0,26 0,13
EMBALLAGE - - - -
prix de revient 357,78 719,95 1 768,17 3 523,67
MARGE BRUTE 42,93 86,39 212,18 422,84

PRIX DE SORTIE USINE 400,71 806,34 1 980,35 3 946,51


PRODUCTION 352 800,00 176 400,00 70 560,00 35 280,00
CHIFFRE D'AFFAIRES 139 733 139 232
THEORIQUE 141 370 488,00 142 238 376,00 496,00 872,80
MARGE BRUTE 15 145 704,00 15 239 196,00 14 971 420,80 14 917 795,20

Riz

DESIGNATION Riz 05 Riz 10 Riz 25 Riz 50

Riz 300,00 600,00 1 500,00 3 000,00


PROCESS DE PROD 7,38 5,54 6,64 11,07
MASSE SALARIALE 0,20 7,32 5,86 9,77
AMORT MAT 0,19 6,76 5,41 2,70
MAINTENANCE 0,01 0,33 0,26 0,13
EMBALLAGE - - - -
prix de revient 307,78 619,95 1 518,17 3 023,67
MARGE BRUTE 36,93 74,39 182,18 362,84

PRIX DE SORTIE USINE 344,71 694,34 1 700,35 3 386,51


PRODUCTION 352 800,00 176 400,00 70 560,00 35 280,00
CHIFFRE D'AFFAIRES 122 481 119 976
THEORIQUE 121 613 688,00 576,00 696,00 119 476 072,80
MARGE BRUTE 13 028 904,00 13 122 396,00 12 854 620,80 12 800 995,20

35
XXXXXXXX
Sucre

DESIGNATION Sucre 05 Sucre 10 Sucre 25 Sucre 50

Sucre 275,00 550,00 1 375,00 2 750,00


PROCESS DE PROD 7,38 5,54 6,64 11,07
MASSE SALARIALE 0,20 7,32 5,86 9,77
AMORT MAT 0,19 6,76 5,41 2,70
MAINTENANCE 0,01 0,33 0,26 0,13
EMBALLAGE - - - -
prix de revient 282,78 569,95 1 393,17 2 773,67
MARGE BRUTE 33,93 68,39 167,18 332,84

PRIX DE SORTIE USINE 316,71 638,34 1 560,35 3 106,51


PRODUCTION 352 800,00 176 400,00 70 560,00 35 280,00
CHIFFRE D'AFFAIRES
THEORIQUE 111 735 288,00 112 603 176,00 110 098 296,00 109 597 672,80
MARGE BRUTE 11 970 504,00 12 063 996,00 11 796 220,80 11 742 595,20

36
XXXXXXXX
10.6- LES COMPTES D’EXPLOITATION PREVISIONNELS 2016-2025 (CR)

LIBELLE 1ere année 2eme année 3eme année 4eme année 5eme année
Ventes et produits annexes 1 475 339 040 1 538 188 482 1 584 334 136 2 138 851 083 2 673 563 856
Variation stocks produits finis et en cours 103 273 733 107 673 194 110 903 390 149 719 576 187 149 470
Production immobilisée          
Subventions d'exploitation          
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE 1 578 612 773 1 645 861 676 1 695 237 526 2 288 570 659 2 860 713 326
Achats consommés - 1 167 889 475 - 1 185 477 157 - 1 221 300 589 - 1 225 817 367 - 1 261 198 697
Services extérieurs et autres consommations - 733 144 - 5 152 932 - 5 307 519 - 7 165 151 - 8 956 439
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE - 1 168 622 619 - 1 190 630 089 - 1 226 608 108 - 1 232 982 518 - 1 270 155 136
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 409 990 154 455 231 587 468 629 418 1 055 588 141 1 590 558 190
Charges de personnel - 16 405 200 - 17 852 136 - 18 802 835 - 25 888 676 - 31 498 665
Impôts, taxes et versements assimilés - 1 094 244 - 1 258 381 - 1 572 976 - 1 808 922 - 2 261 153
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 392 490 710 436 121 070 448 253 607 1 027 890 543 1 556 798 372
Autres produits opérationnels          
Autres charges opérationnelles - 7 645 428 - 7 875 035 - 8 268 787 - 9 509 105 - 11 886 381
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs - 15 144 957 - 15 144 957 - 14 483 685 - 14 483 685 - 14 483 685
Reprise sur pertes de valeur et provisions          
V- RESULTAT OPERATIONNEL 369 700 325 413 101 078 425 501 135 1 003 897 753 1 530 428 306
Produits financiers          
Charges financières - 9 878 - 9 977 - 10 077 - 10 178 - 10 279
VI-RESULTAT FINANCIER - 9 878 - 9 977 - 10 077 - 10 178 - 10 279
VII-RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS ( V+VI) 369 690 447 413 091 101 425 491 058 1 003 887 575 1 530 418 027
Impôts exigibles sur résultats ordinaires          
Impôts différés ( Variations ) sur résultats ordinaires          
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 578 612 773 1 645 861 676 1 695 237 526 2 288 570 659 2 860 713 326
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES - 1 208 922 326 - 1 232 770 575 - 1 269 746 468 - 1 284 683 084 - 1 330 295 299
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 369 690 447 413 091 101 425 491 058 1 003 887 575 1 530 418 027
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser)          
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser)          
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE          
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE 369 690 447 413 091 101 425 491 058 1 003 887 575 1 530 418 027
10.7- Les bilans financiers prévisionnels 2016-2025

2 2
Projet 2 015 2 016 2 017 2 020 2021 2022 2023
018 019
LES RESSOURCES                  
Capital social (1) 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
Report à nouveau (2)   369 690 447 784 781 548 1 210 272 606 2 214 160 181 3 744 578 208 5 317 878 681 6 936 808 321 8 603 123 498
Résultat de l’exercice (3) 369 690 447 413 091 101 425 491 058 1 003 887 575 1 530 418 027 1 573 300 473 1 618 929 640 1 666 315 177 1 717 267 614

= Fonds propres (4)=(1)+(2)+(3) 371 690 447 784 781 548 1 210 272 606 2 214 160 181 3 744 578 208 5 317 878 681 6 936 808 321 8 603 123 498 10 320 391 112
Endettement bancaire (5)                  
Fournisseurs et autres (6) 562 573 017 836 954 867 865 327 462 868 884 412 894 006 959 902 947 029 911 976 499 921 096 264 930 307 227
= Dettes (7)=(5)+(6) 562 573 017 836 954 867 865 327 462 868 884 412 894 006 959 902 947 029 911 976 499 921 096 264 930 307 227
TOTAL PASSIF(8)=(4)+(7) 934 263 464 1 621 736 415 2 075 600 068 3 083 044 593 4 638 585 167 6 220 825 710 7 848 784 820 9 524 219 762 11 250 698 339
LES EMPLOIS                  
Frais préliminaires(9) 1 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544 2 322 544
Immobilisations brutes (10) 151 341 751 257 141 457 272 141 457 286 097 458 290 978 952 247 141 457 247 141 457 247 141 457 247 141 457
Amortissements(11) 15 144 957 30 289 914 45 434 871 60 579 828 75 724 785 90 869 742 106 014 699 121 159 656 136 304 613
Valeur nette(12)=(9)+(10)-(11) 137 519 338 229 174 087 229 029 130 227 840 174 217 576 711 158 594 259 143 449 302 128 304 345 113 159 388
Stocks(13) 103 273 733 107 673 194 110 903 390 149 719 576 187 149 470 117 643 964 194 460 019 272 812 248 332 846 849
Créances(14) 443 601 712 444 558 100 512 865 537 719 001 620 910 543 571 919 649 007 965 631 457 1 009 084 873 1 432 900 520
Trésorerie(15) 249 868 681 840 331 034 1 222 802 011 1 986 483 223 3 323 315 415 5 024 938 480 6 545 244 042 8 114 018 296 9 371 791 582
Actifs
796 744 126 1 392 562 328 1 846 570 938 2 855 204 419 4 421 008 456 6 062 231 451 7 705 335 518 9 395 915 417 11 137 538 951
circulants(16)=(13)+(14)+(15)
TOTAL ACTIF(17)=(12)+(16) 934 263 464 1 621 736 415 2 075 600 068 3 083 044 593 4 638 585 167 6 220 825 710 7 848 784 820 9 524 219 762 11 250 698 339
10.8- Rentabilité du projet et retour sur investissement

Projet 2 015 2 016 2 017 2 018 2 019 2 020 2021 2022 2023 2024
RENTABILITE ET RETOUR SUR INVESTISSEMENT
Chiffre d’affaires (1) 1 578 612 773 1 645 861 676 1 695 237 526 2 288 570 659 2 860 713 326 2 931 482 561 3 006 936 789 3 087 538 233 3 173 989 304 3 269 208 983
Charges d’exploitation(2) 1 168 622 619 1 190 630 089 1 226 608 108 1 232 982 518 1 270 155 136 1 296 810 481 1 325 317 495 1 357 087 897 1 390 981 877 1 430 561 845
= résultat d’exploitation(3)=1)-(2) 409 990 154 455 231 587 468 629 418 1 055 588 141 1 590 558 190 1 634 672 080 1 681 619 294 1 730 450 336 1 783 007 427 1 838 647 138
En % du CA(4)=(3)/(1) 25,97% 27,66% 27,64% 46,12% 55,60% 55,76% 55,92% 56,05% 56,18% 56,24%
Autres Charges (5) 40 299 707 42 130 509 43 128 283 51 690 388 60 129 884 61 361 112 62 678 928 64 124 176 65 728 522 67 631 818
résultat net(6)=(3)-(5) 369 690 447 413 101 078 425 501 135 1 003 897 753 1 530 428 306 1 573 310 968 1 618 940 366 1 666 326 160 1 717 278 905 1 771 015 320
En % du CA(7)=(6)/(1) 23,42% 25,10% 25,10% 43,87% 53,50% 53,67% 53,84% 53,97% 54,10% 54,17%
+ Amortissements(8) 15 144 957 15 144 957 14 483 685 14 483 685 14 483 685 14 787 842 15 113 175 15 475 891 15 909 216 16 386 492
Cash-flows bruts(9)=(7)+(1) 384 835 404 428 246 035 439 984 820 1 018 381 438 1 544 911 991 1 588 098 810 1 634 053 541 1 681 802 051 1 733 188 121 1 787 401 812
En % du CA(10)=(9)/(1) 24,4% 26,02% 25,95% 44,50% 54,00% 54,17% 54,34% 54,47% 54,61% 54,67%
Principal à rembourser(11) 33 709 400 25 761 183 19 927 850 19 927 850 19 927 850 19 927 850 19 927 850 19 927 850 19 927 850 19 927 850
Cash-flows nets(12)=(9)-(11) 351 126 004 402 484 852 420 056 970 998 453 588 1 524 984 141 1 568 170 960 1 614 125 691 1 661 874 201 1 713 260 271 1 767 473 962
En % du CA (13)=(12)/(1) 22,24% 24,45% 24,78% 43,63% 53,31% 53,49% 53,68% 53,83% 53,98% 54,06%
10.9- Calcul de la valeur actuelle nette (VAN)

La différence entre le cumul du cash-flow actualisé et le montant des projets est positive, d’où il est permis d’assurer que ces investissements sont
rentables. 1-calcul de la valeur actuelle nette.

Rubriques 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 Totaux
cash flow net 351 126 004 402 484 852 420 056 970 998 453 588 1 524 984 141 1 568 170 960 1 614 125 691 1 661 874 201 1 713 260 271 1 767 473 962 12 022 010 640
cash flow net actualisé 351 126 004 376 154 067 366 894 026 815 035 544 1 163 403 100 1 118 084 222 1 075 560 102 1 034 931 730 997 133 076 1 028 685 938 8 327 007 809

Montant cash-flow actualisé : 8 327 007 809

Montant de l’investissement : 152 664 294,50

Écart :

La SARL peut donc espérer un gain de 1 771 015 320 DA au terme de la dixième année d’exploitation
10.10- Rentabilité économique des actifs et rentabilité financière

  2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2043
RENTABILITE ECONOMIQUE DES ACTIFS
Investissements brut (a) 152 664 295 259 464 001 274 464 001 288 420 002 293 301 496 249 464 001 249 464 001 249 464 001 249 464 001 249 464 001
BFR (b) - 15 697 572 - 284 723 573 - 241 558 535 - 163 216 203 686 082 134 345 942 248 114 977 360 800 857 835 440 142 1 474 756 474
= Actif économique brut (a+b=1) 136 966 723 - 25 259 572 32 905 466 288 256 786 496 987 578 383 809 943 497 578 978 610 264 858 1 084 904 143 1 724 220 475
Chiffre d’affaires (d) 1 475 339 040 1 538 188 482 1 584 334 136 2 138 851 083 2 673 563 856 2 740 402 952 2 811 653 429 2 887 568 072 2 968 419 978 3 057 472 577
Actif économique brut (1) 136 966 723 - 25 259 572 32 905 466 288 256 786 496 987 578 383 809 943 497 578 978 610 264 858 1 084 904 143 1 724 220 475
= Vitesse de rotation des CP
1077% -6090% 4815% 742% 538% 714% 565% 473% 274% 177%
(d/1=3)
Excédent brut d’exploitation © 392 490 710 436 121 070 448 253 607 1 027 890 543 1 556 798 372 1 600 234 805 1 646 456 528 1 694 502 710 1 746 244 398 1 800 849 777
Chiffre d’affaires (d) 1 475 339 040 1 538 188 482 1 584 334 136 2 138 851 083 2 673 563 856 2 740 402 952 2 811 653 429 2 887 568 072 2 968 419 978 3 057 472 577
= Taux de profit brut (c/d=2) 27% 28% 28% 48% 58% 58% 59% 59% 59% 59%
= Rentabilité économique (1*3) 2,51% -0,46% 0,58% 6,47% 10,78% 8,12% 10,44% 12,47% 21,53% 33,33%
RENTABILITE FINANCIERE
Bénéfice net après impôt 334 569 855 373 847 446 385 069 407 908 518 255 1 385 028 314 1 423 836 928 1 465 131 324 1 508 015 235 1 554 127 191 1 602 758 339
Capitaux propres 371 690 447 784 781 548 1 210 272 606 2 214 160 181 3 744 578 208 5 317 878 681 6 936 808 321 8 603 123 498 10 320 391 112 12 091 394 802
Bénéfice/ capitaux propres 111% 210% 314% 244% 270% 373% 473% 570% 664% 754%
10.11- Seuil de rentabilité ou point mort (Date à laquelle le chiffre
d’affaire commence à réaliser des bénéfices)

Rubrique  
CHIFFRE D'AFFAIRES 1 475 339 040
CHARGE VARIABLES 1 166 856 422
MARGE SUR COUT VARIABLE 308 482 618
TAUX DE MARGE 20,91%
CHARGES FIXES 26 920 947
SEUIL DE RENTABILITE OU POINT MORT
128 746 758
(charges fixes/taux de marge brute)
CHIFFRE D'AFFAIRES MENSUEL 122 944 920
Chiffre d'affaires/12 moins  
DATE A LAQUELLE LE POINT MORT EST ATTEINT 1,05
Seuil de rentabilité/chiffre d'affaires mensuel  
ou 2eme mois de l'année,

SEUIL DE RENTABILITE OU POINT MORT = CHARGES FIXES/ MARGE S.COUT VARIABLE

Ou = 26 920 947 / 20,91% = 128 746 757

C’est le chiffre d’affaire qui permet de dégager une marge sur coût variable suffisante à couvrir les
charges fixes et donc à partir duquel l’activité commence à dégager des bénéfices.

Date à laquelle le point mort est atteint

Chiffre d’affaires mensuel = 1 475 339 040 / 12 = 122 944 920

Date du seuil de rentabilité = 128 746 757 / 122 944 920 = 1.04

Ce chiffre d’affaires critique est réalisable à partir du 2ème mois de l’année.


10.12- Plan de trésorerie sur 05 années

PLAN DE TRESORERIE 1ere année 2eme année 3eme année 4eme année 5eme année
SOLDE INITIAL   249 868 681 840 331 034 1 222 802 011 1 986 483 223
FONDS FRAIS (Fonds de roulement) 12 783 958        
RECETTES          
Production vendue 1 209 778 013 1 353 605 864 1 378 370 698 1 753 857 888 2 192 322 362
Encaissements antérieurs   265 561 027 184 582 618 205 963 438 384 993 195
ENCAISSEMENTS 1 222 561 971 1 619 166 891 1 562 953 316 1 959 821 326 2 577 315 557
TOTAL RECETTES 1 235 345 929 1 869 035 572 2 403 284 350 3 182 623 337 4 563 798 780
DEPENSES          
Achats matières et fournitures 817 522 633 848 979 104 977 040 471 980 653 894 1 008 958 958
dont TVA 138 978 848 144 326 448 166 096 880 166 711 162 171 523 023
Services 623 172 4 379 992 4 511 391 6 090 378 7 612 973
dont TVA 105 939 744 599 766 936 1 035 364 1 294 205
Salaires 16 405 200 17 852 136 18 802 835 25 888 676 31 498 665
Cotisation part ouvriere 9% 1 476 468 1 606 692 1 692 255 2 329 981 2 834 880
Impôts et taxes 930 107 1 069 624 1 337 030 1 537 584 1 921 980
Frais financiers 9 878 9 977 10 077 10 178 10 279
Frais Divers 7 645 428 7 875 035 8 268 787 9 509 105 11 886 381
dont TVA 1 299 723 1 338 756 1 405 694 1 616 548 2 020 685
extension des investissements        
Detention pour compte          
irg 479 852 522 175 549 983 757 244 921 336
dettes exploit antérieures
         
Dettes envers societe apprentées  
       
remboursement crédit          
Paiement IBS          
DECAISSEMENTS 985 477 248 1 028 704 538 1 180 482 339 1 196 140 114 1 240 483 365
SOLDE FINAL 249 868 681 840 331 034 1 222 802 011 1 986 483 223 3 323 315 415
En vue de faire le plan de trésorerie pour les cinq premières années d’exploitation, il est fait les
hypothèses suivantes :

 Les encaissements se feront entre 82% et 83% sur l’année même et entre 82% et 88% sur :
la 2ème, 3ème, 4ème et 5ème année.
 Les décaissements liés aux achats de matière première et au paiement de consommations
diverses seront effectués avec une tendance.
 Les prestataires de services seront payés au cours du mois suivant la prestation.
 Les impôts et taxes seront payés avec un mois de décalage. L’IRG, dû en fin d’exercice, est
réglé sur l’exercice suivant.
 Les salaires et tous les frais divers sont payés au cours du mois.
 Les frais financiers sont décaissés à chaque fin de semestre.
10.13- Analyses financières :

Rotation des stocks

La rotation des stocks est importante, car une entreprise qui conserverait de vieux stocks est un signe
d'alourdissement de plusieurs facteurs comme sa trésorerie, une baisse des ventes, etc...

Plus les stocks connaissent un taux de rotation élevé, meilleure est l'activité de cette entreprise.

Cependant, il faut aussi tenir compte de la durée d'un cycle d'exploitation, le caractère saisonnier du
produit, du secteur d'activité, etc..., la rotation des stocks en dépend.

Dans un cycle long, les stocks se renouvellent plus lentement ; dans un cycle court, les stocks se
renouvellent rapidement pour assurer le démarrage du nouveau cycle.

La rotation des stocks s'exprime en nombre de mois.

Le calcul de la rotation des stocks est le suivant :

(Stock de produits /cout production vendues) x 12

103 273 733

1ere année ----------------- = 0,065 x 12= 1 Mois

1 578 612 773


Ratio d’endettement

Le ratio d'endettement compare les dettes (court, moyen et long terme) par rapport au total des
actifs que possède l'entreprise.

Le calcul simplifié de ce ratio est le suivant :

(Total des dettes / Total de l'actif) x 100

562 573 017

1ere année -------------------- = 0,60 x100= 60%

934 263 464

Ce ratio est inférieur à 100% pour dire que l'entreprise est de peu en peu endettée.

Le calcul du ratio de liquidité

Il permet ainsi de dire si l'entreprise est solvable à court terme.

Il existe deux méthodes de calcul :

 Actifs circulants - Stocks / Dettes à court terme de moins de 1 an) x 100

 (Créances clients + disponibilités / Dettes à court terme de moins de 1 an) x 100

Ce ratio dégage un taux supérieur à 1 au long de tous les exercices.


Ratio de crédit clients

Le ratio de la durée moyenne des crédits clients détermine le délai moyen, exprimé en mois, que
mettent les clients à régler les factures. Plus le délai est court moins il y aura de problèmes de
liquidité....

Chiffre d'Affaires :

CA HT:  1 475 339 040 DA HT

CA TTC = 632 016 x 1,17 = 1 726 146 676,8DA

Créances clients : 443 601 712 DA

443 601 712 x 12   


1ere année ------------------------------- =   3.08 3 mois

1 726 146 676.8

444 558 100

2eme année ------------------------------- = 0.24 1 mois

1 799 680 523,94


11 – Planning de réalisation

Projet de plateforme logistique  Site d’implantation : Tamanrasset

déc.
1TR 2016 2TR 2016 3TR 2016 4TR 2016
Désignation 2015

  janv-16 févr-16 mars-16 avr-16 mai-16 juin-16 juil-16 août-16 sept-16 oct-16 nov-16 déc-16

Choix du fournisseur                          

Étude technique et engineering                          

Terrain                          

Génie civil et 'Bâtiments                          

Équipements de production                          

Matériels de transport et manutention                      

Equipements auxiliaires                          

Formation et perfectionnement                          

Mise en service                          
Délai de réalisation 10 mois selon le programme prévisionnel ci-dessus.

La réception probable aura lieu au plus tard le 30 novembre 2016.


Annexes
Décrets et arrêtés

Arrêté interministériel du 4 Joumada El Oula 1418 correspondant au 6 septembre 1997 relatif aux
spécifications techniques du riz et aux modalités de sa présentation.

ARTICLE 1 : En application de l'article 1er du décret exécutif n°92-65 du 12 février 1992 susvisé, le
présent arrêté a pour objet de définir les spécifications techniques ainsi que les modalités de
présentation applicables au riz décortiqué, au riz usiné et au riz étuvé, destinés à la consommation
humaine, emballés ou vendus directement en vrac au consommateur.

Il ne s'applique pas aux autres produits dérivés du riz ou au riz gluant.

ARTICLE 2 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République.

Le riz se présente en grains entiers et en brisures provenant de l'espèce Oryza sativa L. On entend par
grain entier, le grain sans aucune partie manquante et par brisure, le fragment de grain dont la
longueur est inférieure ou égale aux trois quarts de la longueur moyenne du grain entier
correspondant.

ARTICLE 3 : Au sens du présent arrêté ou entend par :

- Riz paddy : le riz qui a conservé sa balle après battage;


- Riz décortiqué : le riz paddy dont la balle seule a été éliminée.

Sont, notamment compris sous cette dénomination, les riz désignés sous les appellations
commerciales de "riz brun", "riz cargo" ou "riz complet";

- Riz usiné ou riz blanc : le riz décortiqué qui a été débarrassé par usinage de tout oupartie du
péricarpe et du germe;
- Riz étuvé : le riz décortiqué ou usiné obtenu par trempage dans l'eau, de riz paddy ou de riz
décortiqués, puis soumis à un traitement thermique qui gélatinifie entièrement l'amidon, et
à un séchage;
- Riz à grains longs : le riz dont la longueur des grains est supérieure ou égale à 6,6 mm;
- Riz à grains moyens : le riz dont la longueur des grains est égale à 6,2 mm et inférieure à 6,6
mm;
- Riz à grains courts : le riz dont la longueur des grains est inférieur à 6,2 mm.

ARTICLE 4 : La nature des défauts et les taux admissibles contenus dans le riz s'établissent comme
suit :

³ LIMITES MAXIMALES

DEFINITION DES DEFAUTS ³ Riz ³ Riz ³ Riz ³ Riz

³décortiqué³usiné ³ décortiqué³usiné ³ ³ ³ étuvé ³étuvé


Grains échauffés (grains entiers ³ ³ ³ ³ ou brisures dont la coloration a ³4,0 % m/m ³3,0 % ³8,0 % m/m
³6,0 % été altérée par la chaleur) ³ ³ m/m ³ ³ m/m

Grains entiers ou brisures jaunis³ ³ ³ ³

Grains endommagés : grains entiers³ ³ ³ ³ ou brisures présentant ³ ³ ³ ³ distinctement une


détérioration ³ ³ ³ ³ provoquée par l'humidité, les ³4,0 % m/m ³3,0 % ³4,0 % m/m ³ 3,0 % prédateurs,
les maladies ou ³ ³ m/m ³ ³ m/m d'autres causes, à l'exception ³ ³ ³ ³ des grains échauffés. ³ ³ ³ ³

Grains immatures : grains entiers³ ³ ³ ³ ou brisures non mûrs et/ou mal ³12,0 % m/m³2,0 % ³12,0 %
m/m³2,0 % développés. ³ ³ m/m ³ ³ m/m

Grains crayeux : grains entiers ³ ³ ³ ³ ou brisures dont au moins 3/4 de ³ ³ ³ ³ la surface présentent un
aspect ³11,0 % m/m³11,0 %³ ΅΅΅ ³ ΅΅΅ opaque et farineux ³ ³ m/m ³ ³

Grains striés rouges : grains ³ ³ ³ ³ entiers ou brisures présentant ³ ³ ³ ³ des stries rouges dont la
longueur est supérieure ou égale ³ ΅΅΅ ³8,0 % ³ ΅΅΅ ³8,0 % à la moitié de celle du grain ³ ³ m/m ³ ³
m/m entier, mais dont la surface occupée par ces stries rouges est inférieure au quart de la surface
totale.

Grains rouges : grains entiers ou brisures présentant une coloration rouge sur plus d'un 12,0 %
m/m4,0 % ³12,0 % m/m³4,0 % quart de la surface, mais qui ne m/m m/m sont pas des grains
échauffés.

Grains noirs d'étuvage : grains ou parties de grains de riz étuvé 2,0 % présente une coloration noire
ou m/m marron foncé.

ARTICLE 5 : Le riz doit être homogène, sain et propre à la consommation humaine, il doit également
être exempt d'odeurs et de saveurs anormales, d'insectes et d'acariens vivants.
ARTICLE 6 : Les matières étrangères contenues dans le riz ne doivent pas dépasser les limites
suivantes :

³ SUBSTANCES ³ MATIERES ³ MATIERES ³ ORGANIQUES ³ ORGANIQUES ³INORGANIQUES

TYPES DE RIZ

³(souillures : ³(grains d’autre³ (pierres, ³impuretés d'origine³plantes, balle,³sables, ³animale


notamment ³son, fragments ³poussières ³insectes morts) ³de paille etc.)³Etc...)

Riz décortiqué ³ 0,1 % m/m ³ 1,5 % m/m ³ 0,5 % m/m

Riz usiné ³ 0,1 % m/m ³ 0,5 % m/m ³ 0,5 % m/m

Riz décortiqué étuvé³ 0,1 % m/m ³ 1,5 % m/m ³ 0,1 % m/m

Riz usiné étuvé ³ 0,1 % m/m ³ 0,5 % m/m ³ 0,1 % m/m

ARTICLE 7 : Le riz ne doit pas présenter un taux d'humidité supérieur à 15 % .

ARTICLE 8 : Les produits objet du présent arrêté, ne doivent pas contenir de contaminants
organiques, ou minéraux ainsi que de grains toxiques en quantités susceptibles de porter atteinte à la
santé humaine.

ARTICLE 9 : Le riz vendu sous la dénomination de riz de "qualité supérieure" ou "extra" ne doit pas
présenter un taux pondéral de brisures, de grains défectueux supérieur à :

- brisures : 5 %;

- grains crayeux : 6 %;

- grains striés de rouge : 3 %;

- grains échauffés : 0,5 %;

- grains endommagés : 1 %;

- grains noirs d'étuvage (dans les grains étuvés) : 1 % .


ARTICLE 10 : Outre les prescriptions du décret exécutif n˷ 90-367 du 10 décembre 1990 relatif à
l'étiquetage et à la présentation des denrées alimentaires, l'étiquetage du riz préemballé et destiné à
la vente au détail doit comporter les indications suivantes :

- la dénomination de vente conformément aux articles 3 et 9 ci-dessus;

- l'indication du poids net;

- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant, du conditionneur ou de l'importateur;

- la date de conditionnement exprimée par la mention "conditionné le ...........";

- le numéro du lot;

- le pays d'origine.

En plus des indications prévues ci-dessus, l'étiquetage du riz préemballé et non destiné à la vente au
détail doit contenir l'indication de l'année de la récolte. Toutefois, pour le riz préemballé et non
destiné à la vente au détail, il est admis, à l'exception du nom du produit, de l'identification du lot et
du nom et de l'adresse du fabricant ou du conditionneur, que les mentions d'étiquetage visées au
présent article puissent ne figurer que sur les documents d'accompagnement du produit.

Cependant, l'identification du lot et le nom et l'adresse du fabricant ou du conditionneur peuvent


être remplacés par une marque d'identification, à condition que cette marque puisse être clairement
identifiée à l'aide des documents d'accompagnement du produit.

ARTICLE 11 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne


démocratique et populaire.

Fait à Alger, le 4 Joumada El Oula 1418 correspondant au 6 septembre 1997.

Le ministre de l'agriculture Le ministre du commerce et de la pêche

Benalia BELAHOUADJEB Bakhti BELAIB


Arrêté interministériel du 20 Dhou El Hidja 1417 correspondant au 27 avril 1997 fixant les
spécifications techniques du sucre blanc.

ARTICLE 1 : En application de l'article 1er du décret exécutif n° 92-65 du 12 février 1992 susvisé, le
présent arrêté a pour objet de définir les spécifications techniques applicables au sucre blanc
cristallisé, de granulation homogène, coulant librement, en pains ou en morceaux, à l'exclusion du
sucre candi cristallisé (korizato cristallis) et du " Rock sugar " (korizato).

ARTICLE 2 : Au sens du présent arrêté, on entend par sucre blanc du saccharose purifié et cristallisé.

ARTICLE 3 : Le produit défini à l'article premier ci-dessus, doit répondre aux spécifications techniques
de composition et de qualité suivantes.

-----------------------------------------------------------------------

! SPECIFICATIONS A ! SPECIFICATIONS B

---------------------------------------------------------------------

Pouvoir rotatoire au minimum! 99,7˷s ! 99,7˷s

----------------------------------------------------------------------- Teneur en sucre inverti au !

! Maximum ! 0,04 % m/m ! 0,1 % m/m ----------------

------------------------------------------------------

Cendres ! ! conductimétriques au !! maximum ! 0,04 % m/m ! 0,1 % m/m ----------------------------------

------------------------------------ Perte à la dessication ! ! (3 heures à 105˷ c) au ! ! maximum ! 0,1 % m/m

! 0,1 % m/m ---------------------------------------------------------------------- ! 60 unités ! 100 unités Couleur au


maximum ! ICUMSA ! ICUMSA ---------------------------------------------------------------------

ARTICLE 4 : La teneur résiduelle en anhydride sulfureux dans la composition du sucre blanc est
tolérée à une concentration maximale de 20 mg/kg.
ARTICLE 5 : La nature et les concentrations maximales des contaminants tolérés dans le sucre blanc,
spécifications A et B, sont déterminées ci-dessous :

Arsenic (As) : ................................... 1 mg/kg

Cuivre (Cu) : ................................... 2 mg/kg

Plomb (Pb) : ................................. 0,5 mg/kg

ARTICLE 6 : L'étiquetage du sucre blanc, préemballé et destiné à la vente au détail, comporte les
indications suivantes :

- la dénomination de vente " sucre blanc " accompagnée éventuellement, selon le cas par " en
morceaux " ou en " pains ";- la quantité nette exprimée en poids ;

- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant, du conditionneur et/ou de l'importateur.

L'étiquetage du sucre blanc, préemballé et non destiné à la vente au détail contient, en plus des
mentions prévues à l'alinéa premier ci-dessus, les indications suivantes :

- le nom du pays d'origine pour les produits importés ;

- la catégorie, exprimée selon les spécifications " A " ou " B ";

- le numéro de lot.

Toutefois, pour le sucre blanc préemballé et non destiné à la vente au détail, il est admis, à
l'exception du nom du produit, que les mentions d'étiquetage visées au présent article puissent ne
figurer que sur les documents accompagnant le produit.

Cependant, l'identification du lot et le nom et l'adresse du fabricant et du conditionneur peuvent


être remplacés par une marque d'identification, à condition que cette marque puisse être clairement
identifiée à l'aide des documents d'accompagnement.

ARTICLE 7 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne


démocratique et populaire.

Fait à Alger, le 20 Dhou El Hidja 1417 correspondant au 27 avril 1997.

Le ministre de l'industrie Le ministre du commerce et de la restructuration

Abdesselem BOUCHOUAREB. Bakhti BELAIB.


Arrêté interministériel du 13 Chaâbane 1420 correspondant au 21 novembre 1999 relatif aux
températures et procédés de conservation par réfrigération, congélation ou surgélation des
denrées alimentaires.

ARTICLE 1

En application de l'article 30 du décret exécutif n° 91-53 du 23 février 1991 susvisé, le présent arrêté
détermine les températures et les procédés de conservation par réfrigération, congélation ou
surgélation des denrées alimentaires.

ARTICLE 2

Au sens du présent arrêté, on entend par:

- réfrigération: le procédé de conservation qui consiste à abaisser la température de la denrée


alimentaire de manière à ce qu'elle soit voisine de celle de la glace fondante (0°C) et à la maintenir à
une température au dessus de 0°c.

La durée de réfrigération est limitée suivant le produit, la température et le type de


conditionnement.

- congélation: le procédé de conservation qui transforme l'eau contenue dans une denrée
alimentaire en glace, sous l'action du froid. Ce procédé doit permettre d'obtenir une température à
coeur comprise, selon le produit, entre -10°C et - 18°C après stabilisation thermique.

- surgélation: le procédé de conservation par le froid des denrées alimentaires qui consiste en un
abaissement ultra-rapide de la température qui atteint au moins - 18°C à cœur, après stabilisation
thermique.

ARTICLE 3

Les procédés de congélation sont notamment:

* la congélation par l'air à une température de - 20°C à - 50°C;

* la congélation par contact direct avec une surface métallique maintenue froide par circulation de
liquide réfrigérant;

* la congélation par contact direct avec un liquide cryogénique dont l'évaporation assure l'action
réfrigérante.

ARTICLE 4
Les températures de denrées alimentaires réfrigérées doivent être en tout point de la denrée
alimentaire, constamment inférieures ou égales à celles mentionnées ci-dessous;

------------------------------------------------------------------------

DENREES ALIMENTAIRES !TEMPERATURES

! MAXIMALES

------------------------------------------------------------------------

1- Produits de la mer frais, notamment les poissons, ! Crustacés, mollusques ! + 2°C

2- Abats ! + 3°C

3- Viandes découpées de boucherie et viandes ! condtionnées en unité de vente au consommateur !


+ 3°C

4- Plats cuisinés à l'avance ! + 3°C

5- Plats froids préparés le jour même, sandwichs et ! fond de sauce ! + 3°C

6- Pâtisserie fraîche, crème pâtissière, entremets ! frais ! + 3°C

7- Volailles, lapins, gibiers ! + 4°C

8- Produits de charcuterie non stables, notamment le ! cachir, le pâté et le merguez ! + 4°C

9- Ovoproduits ! + 4°C

10- OEufs en coquilles réfrigérés ! + 6°C

11- Lait cru, lait pasteurisé ! + 6°C

12- Produits laitiers frais non stérilisés, notamment! le yaourt, le lait fermenté et la crème dessert !
+ 6°C

13- Beurre ! + 6°C

14- Crème fraîche, fromage frais ! + 6°C

15- Fromage à pâte molle, fromage à pâte persillée ! + 6°C

16- Autres fromage !entre + 10°C et ! + 15°C

17- Viandes en carcasses et en quartiers ! + 7°C

18- Lait destiné à l'industrie ! + 8°C

19- Toute semi-conserve exceptée celle à base de ! produits de la pêche ! + 10°C

20- Produits de charcuterie stables (produits ! stabillisés par fumage ou fumaison) ! + 15°C

21- Semi conserves de produits de la pêche, notamment! l'anchois ! + 15°C


------------------------------------------------------------------------

ARTICLE 5

Les températures de congélation et de surgélation des denrées alimentaires doivent être en tout
point de la denrée alimentaire, constamment inférieures ou égales à celles indiquées dans le tableau
ci-dessous.

------------------------------------------------------------------------

DENREES ALIMENTAIRES ! TEMPERATURES

! MINIMALES

------------------------------------------------------------------------

1- Abats ! - 12°C

2- Volailles, lapins ! - 12°C

3- Ovoproduits ! - 12°C

4- Beurres, graisses alimentaires y compris ! la crème destinée à la beurrerie ! - 14°C

5- Produits de la pêche ! - 18°C

6- Viandes ! - 18°C

7- Plats cuisinés ! - 18°C

8- Toutes denrées préparées avec des produits ! d'origine animale ! - 18°C

9- Cuisses de grenouilles, escargots ! - 18°C

10- Glaces et crème glacées ! - 20°C

------------------------------------------------------------------------

ARTICLE 6

Les denrées alimentaires destinées à la congélation ou à la surgélation doivent être dans un parfait
état de fraîcheur, exemptes de germes pathogènes et satisfaire aux conditions bactériologique fixées
par le règlementation en vigueur.

Ces produits doivent être préalablement préparés à la congélation ou à la surgélation.

Les fruits et légumes frais à congeler ou à surgeler doivent atteindre avant la congélation ou la
surgélation, un stade de développement ou une maturité qui en permet la consommation.

ARTICLE 7

Conformément à la réglementation en vigueur, l'équipement d'entreposage, de manutention et de


transport de produits soumis à congélation et/ou surgélation doit être conçu pour permettre une
manutention rapide et efficace des denrées alimentaires, se prêter à un nettoyage facile et complet
et construit de manière à ne pas provoquer la contamination de celles-ci.

ARTICLE 8

Le transport des denrées alimentaires réfrigérées, congelées ou surgelées s'effectue au moyen


d'équipements frigorifiques aptes à maintenir ces denrées à une température égale ou inférieure à
celle fixée par le présent arrêté.

ARTICLE 9

Les denrées réfrigérées, congelées ou surgelées doivent être exposées à la vente dans les meubles
de vente frigorifiques conçus à cet effet et équipés d'un thermomètre.

ARTICLE 10

Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et


populaire.

Fait à Alger, le 13 Chaâbane 1420 correspondant au 21 novembre 1999.

Le ministre du commerce Le ministre de l'agriculture et de la pêche

Bakhti BELAIB Benalia BELHOUADJEB

Le ministre de l'industrie Le ministre de la santé

et de la restructuration et de la population

Abdelmadjid MENASRA Yahia GUIDOUM

Le ministre de la petite et moyenne entreprise Bouguerra SOLTANI

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