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Thème :
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles de l’entreprise …... 19
Conclusion générale………………………………………………………………………43
Annexes …………………………………………………………………………………. 45
Bibliographie ……………………………………………………………………………. 52
Liste des abréviations
TR : Trésorerie
Remerciement :
Nous voudrons remercier dans un premier temps le bon dieu le plus généreux qui
Nous tenons tout particulièrement à remercier MR A. ZINE pour son appui et son
encadrement très rapproché, qui nous a donné l'assurance de continuer et suivre notre
mémoire.
Nous tenons à exprimer aussi nos sincères sentiments et remerciements à ceux qui ont
Page 1 sur 66
Introduction générale
Au cours des dernières années, la concurrence entre les firmes est devenue plus en plus
forte, agressive et incertaine. Une entreprise risque d'être disparaitre s'elle n'a pas
synchronisée cette rivalité par une amélioration de son environnement interne et externe.
Dans ce cadre, certains moyens et techniques sont mises en place par l'organisation pour
assurer sa pérennité, tels que la gestion de trésorerie. Cette dernière ne cesse de prendre de
l'importance même si on ne la trouve véritablement que dans les entreprises de certaine taille.
La trésorerie de l'entreprise est liée à toutes activités de cette dernière. Elle est au centre d'un
système difficile à comprendre. La gestion de celle-ci est « en effet un domaine des sciences
de gestion »1. Il a pour finalité de gérer avec efficacité et efficience les disponibilités de la
firme à travers des prévisions des flux financiers et monétaires.
Même si certaines firmes optent pour la gestion de trésorerie, la majorité entre eux ont des
trésoreries négatives, ce qui fera le thème de notre travail, qui est le fruit d'une analyse
documentaire et des rencontres avec des professionnels.
Cependant, pour pouvoir comprendre pourquoi ces entreprises détiennent des trésoreries
négatives on pose la question suivante : Quels sont les facteurs d'impact négatif sur la
trésorerie des entreprises ?
- Cette problématique fait apparaitre d'autres questions à savoir :
Qu'est-ce qu'une trésorerie ?
Quelle est l’importance de la gestion de trésorerie au sein d’une entreprise ?
Quels sont les différents budgets et démarches de prévisions de trésorerie ?
1
BELLIER DELIENNE A., KHATH.S.« gestion de trésorerie » Ed ECONOMICA, Paris, 2000,
Chapitre 1 : Généralités
sur la trésorerie de
l’entreprise :
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Introduction :
Pour analyser l’ensemble des problèmes confronté la trésorerie, il est indispensable d’aborder
en premier temps quelque notion de base pour avoir une vision globale et claire sur le
fonctionnement de trésorerie et sa gestion.
Pour se faire, on va répondre dans ce chapitre aux questions suivantes : qu’est-ce que la
trésorerie ? Quel est son rôle ? Pourquoi on gère la trésorerie ? Et quel sont les
différents démarches de la gestion prévisionnelle de trésorerie ?
2
BELLIER DELIENNE A., KHATH.S.« gestion de trésorerie » Ed ECONOMICA, Paris, 2000, p. 25
3
Allain. C MARTINET et Ahmed SILEM, Lexique de gestion et de management, Ed. DALLOZ,
2005
4
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Trésorerie = FR – BFR.
L’étude des différentes situations d’équilibre de la trésorerie se base essentiellement sur
l’analyse de ces deux éléments fondamentaux4 :
Puisque le fond de roulement = ressource stable – emploi stable, sa variation est donnée
par les variations des emplois et les ressources stables.
Les éléments qui augmentent les ressources stables : l’augmentation de capital, l’émission
d’un emprunt, l’obtention de subventions d’investissement …
Les éléments qui diminuent les ressources stables : une perte de l’exercice, remboursement
d’emprunts et de retrait de compte courant d’associés…
Les emplois stables augmentent : lors de l’acquisition d’actifs immobilisés, l’octroi de prête
etc.
Les emplois stables diminuent lors : de cession des éléments d’actif immobilisé et des
remboursements de prêts octroyés par l’entreprise.
Lorsque les ressources d’exploitation ne couvrent pas les emplois, le besoin en fond de
roulement est positif ce qui donne un besoin de financement, dans le cas contraire lorsque
BFR est négatif il représente une ressource de financement. Le BFR peut être positif ou
négatif selon plusieurs critères : le niveau d’activité, les stocks, délai client, délai fournisseur.
La différence entre les ressources et les besoins à couvrir lorsque les ressources sont
supérieures aux besoins la trésorerie est excédentaire, lorsque les ressources sont
inférieures aux besoins, la trésorerie est négative.
La différence entre la trésorerie active et trésorerie passif.
La différence entre le FR et BFR.
Lorsque le FR>BFR : la trésorerie est positive dans ce cas le FR est suffisant pour couvrir
le BFR, l’entreprise peut alors faire des placements à court terme de la trésorerie
excédentaire ou bien payer une partie de ces dettes à court terme.
À vrai dire, la trésorerie représente un volume de liquidité disponible, que soit dans les caisses
de l'entreprise ou dans les comptes bancaires et qui permet de régler toutes activités ou
engagements effectués par cette firme.
À un niveau donné, n'importe quelle entreprise quelle que soit sa taille, son efficacité et sa
structure financière, elle peut se trouver face à des conflits de gestion des mouvements de
liquidité interne et externe.
Pour bien comprendre le rôle de trésorerie, il faut savoir que cette dernière est liée à toutes
activités de l'entreprise vu qu'elles conduisent au final à des opérations d'encaissement et de
décaissement.
Deux rôles sont assignés par BRUSLERIE à la trésorerie 5 ;
Financement des insuffisances ;
Exploitation des ressources financières efficacement ;
5
Hubert de La BRUSLERIE, Trésorerie de l'entreprise, Edition DUNOD, 2012. P145
6
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
1-3-1 Caisse :
C'est un élément fondamental de trésorerie, avec une liquidité forte disponible, Permet à
l'entreprise un accès immédiat par rapport aux autres déplacements.
1.3.2 Banque :
La banque est un intermédiaire financier entre les agents qui déposent des fonds et
demandeurs de capitaux tout en réalisant des bénéfices sous forme d'intérêt.
En effet, le trésorier doit suivre deux éléments importants concernant le compte banque de
la firme :
Rapprochement bancaire.
Compte banque.
6
ROUSSELOT Philipe et VERDIE Jean-François, « gestion de trésorerie », Ed Dunod, paris, 1999.
7
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
On dit que l’entreprise est en cessation de paiement lorsqu’elle se trouve dans la situation où
il n’a pas pu payer ses dettes à court terme avec ses liquidités disponible, ce qui met
l’entreprise dans une situation critique devant ses prêteurs et dégrade l’image de l’entreprise
et sa notoriété. Mais heureusement les entreprises ont la possibilité de mettre en place une
gestion de trésorerie afin d’éviter ce risque.
7
OLEROY M., « La gestion de la trésorerie », Ed d’Organisation, France, 2001, p 21
8
FORGET J., « Gestion de trésorerie », Ed d’Organisation, France, 2005, p11
8
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
procédures nécessaires pour les éviter (tenir un plan de trésorerie prévisionnel, un budget de
trésorerie, plan de trésorerie …).
Les frais bancaire plus élevée détruisent la trésorerie de l’entreprise, lorsque le solde de
compte bancaire de la firme devient inférieur au montant autorisé par le découvert bancaire,
elle devra payer plus d’agios, auxquelles s’ajoutent des commissions d’intervention, mais
avec la gestion de trésorerie les dirigeants ont la capacité de prévoir ses sortie d’argent et de
déterminer auparavant les périodes où ils auront besoin de financer leur trésorerie et de choisir
le financement le moins couteux , ce qui réduit l’augmentation et majoration des frais de
banque
« Parmi ces missions, trois d'entre elles sont considérés comme essentielles »9
9
SION M., « Gérer la trésorerie et la relation bancaire » Ed DUNOD, Paris, 2003, p. 27
9
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Le trésorier doit se concentrer sur l'analyse et la gestion des trois principaux risques 10 qui
sont :
Le risque de défaillance des clients ; C’est le risque d'impayé ou de retard de
paiement par rapport à l'échéance prévue. Au niveau de la trésorerie, cela se traduit
par un retard à l'encaissement prévu qui va grever le compte courant pendant la
durée du retard, ou alors par un déséquilibrage du plan de trésorerie glissant qui va
induire une modification dans le financement des emplois. ;
Le risque de change : Dès lors qu'elle effectue des opérations d'importation ou
d'exportation, la firme peut se trouvée devant plusieurs problèmes de change.
Pour cela elle doit déterminer avec l'ensemble de leurs clients et fournisseurs le
montant de la facturation, le délais et mode de paiement, ainsi que la nature de la
monnaie de règlement.
Le risque de taux d'intérêt : Il existe classiquement deux types de risques liés à la
solvabilité des taux d'intérêts ;
- Risque de taux bilantiel qui se traduit par des plus ou moins valus sur des
éléments d'actif monétaire détenus en portefeuille.
- Risque de taux d'exploitation qui se traduit par une meilleure ou moindre
2.5.1 Définition :
10
B. PLONIATO et D. VOYENNE «la nouvelle trésorerie de l'entreprise » de la gestion quotidienne
aux marchés financiers, inter-éd coll "entreprise" paris.
10
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
prévisions, ces derniers permettent de mettre un œil sur l'avenir afin de prévoir les différents
encaissement et décaissement futur de l’entreprise en vue de déterminer comment va évoluer
la liquidité et de connaître la situation financière futur de l’entreprise , cela rend possible
l'anticipation des risques (trésorerie déficitaire) et des opportunités (trésorerie excédentaire )
afin de réagir vite et de façon appropriée face à une situation imprévue dans le but de faire un
choix rationnel des moyens de financement et de placement.
Parmi les outils les plus utilisés pour planifier et maîtriser la gestion des organisations il
existe les plans et les budgets. Et Comme le disait un connaisseur : « peu d’entreprise
planifient leur faillit mais beaucoup d’entreprise défaillantes ont omis de planifier »
Dans le cadre de la gestion budgétaire, les prévisions mensuelles des flux de trésorerie sur une
période de douze mois permettront :
Démarche annuelle
Démarche mensuelle
Démarche journalière
11
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Cette démarche consiste de faire des prévisions sur l’horizon de long terme entre 3 et 5 ans à
travers le plan de financement, il permet d’expliquer la variation de patrimoine ainsi de la
situation financière d’une firme à partir d’une interaction entre les emplois et les ressource, il
permet ainsi de mesurer la trésorerie dans les années à venir, dans le but de négocier des prêts
financiers pour les projets d'investissement et de prévenir des difficultés futures sur le long
terme. Il se décompose en deux parties ;
Le budget d’encaissement
12
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Le budget de décaissement
Le budget de tva
La situation de trésorerie
Il s’agit d’une prévision de l’ensemble des flux financiers que l’entreprise va percevoir sur
une période donnée et établi à partir du budget des ventes TTC, ces encaissements
proviennent :
Il s’agit des flux financiers sortants prévus pendant une période donnée comprend notamment
Tout ce qui pousse l’entreprise d'entraîner une sortie d’argent et établi à partir du budget
d’approvisionnement, ces décaissements proviennent :
Les achats comptant (TTC)
Les règlements aux fournisseurs relatifs aux achats à crédit
Les salaires et charge sociale
Tva à décaisser
Impôts sur les sociétés
Budget de tva :
La Taxe sur la Valeur Ajoutée est un impôt indirect sur la consommation supporté par le
consommateur final ,l’entreprise dans ce cas est considéré comme étant un intermédiaire
entre le consommateur finale et l’Etat , lorsque l’entreprise réalise une opération de vente elle
collecte la tva , c'est ce qu'on appelle la TVA collectée cette tva ne va pas dans la poche de
vendeur car il doit reverser à l’Etat tva qu’ils collecte , il déduit ensuite la tva que ses
13
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
fournisseurs lui font pays lorsqu’ils achètent les marchandises , c’est ce qu’on appelle la tva
déductible.
La différence entre tva collecté et tva déductible donne la tva à décaisser, que doit
l’entreprise payée à l’Etat :
Et finalement on établit un tableau qui récapitule tous les autres budgets et qui permet de
déterminer la situation de trésorerie à la fin de chaque mois :
SituationSde trésorerie à la fin du mois = Situation de trésorerie au début du mois +total des encaissements
du mois -total des décaissements du mois
14
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
dont l’objectif de parvenir à une trésorerie proche de zéro afin d’éviter les excédents
inemployés et les besoins de financement.
Une trésorerie déficitaire signifie que la situation de trésorerie à la fin du mois ou d'une
période donnée est négative, ce qui traduit un besoin de financement à court terme.
Pour équilibrer cette trésorerie il faut d'une part d'accélérer les encaissement et d'autre part
ralentir les décaissements, pour se faire il existe plusieurs solutions à savoir :
Accélération des encaissements des clients et négocier les délais de règlement courts ;
Négocier des délais de règlement aux fournisseurs les plus long possibles (en tenant
compte de leurs propres contraintes de trésorerie en respectant des délais de paiement
légaux) ;
Payer l’Etat et les organismes sociaux le plus tard possible ;
Acheter les matières premières le plus tard possible ;
Réduire les délais du cycle production-vente ;
Si les solutions précédentes ne sont pas suffisantes, d'autres moyens de financement à court
terme peuvent être utilisés :
15
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
Ce sont des crédits proposés par la banque à une entreprise pour les utiliser
lorsqu'elle en a besoin. Ce type de crédits sont généralement en blanc, ne
nécessitent pas des garantis par des créances commerciales ; on trouve
notamment :
Facilité de caisse ; Il s'agit de concours bancaires avec une durée courte et qui
permet à une entreprise de faire face à des décalages de trésorerie.
Découvert simple ; Il constitue également une créance en compte qui permet de
satisfaire les besoins renouvelés mais avec une période de quelques semaines ou
quelques mois.
Crédits spot : Au début ce type de crédit étaient proposés seulement pour les
grandes entreprises mais, grâce à la forte concurrence bancaires il est devenu
aussi bien à la portée des PME.
L’affacturage : dans le cas de l’affacturage, les créances sont cédées non plus à
la banque mais au « factor », société de crédit qui achète les créances
représentées par des factures et peut même aller jusqu’à gérer les comptes
clients de l’entreprise. Le factor se charge du recouvrement des factures et
assume en même temps le risque client.
chaque investisseur qui apporte des parts possède un droit de propriété sur la valeur
des fonds.
Dépôt à terme : il fait partie des placements sous forme de fonds bloqués. Il s'agit d'une
somme d'argent placée dans un compte bloqué avec une rémunération par intérêts versée à
l'échéance.
Placement en devise ; pour faire face aux risques de change, les entreprises optent pour
un placement en devises étrangères ou blocage de devises.
17
Chapitre 2 : Facteurs
d’impact sur la trésorerie
selon les cycles de
l’entreprise
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
cycles de l’entreprise
Introduction :
En effet, chaque cycle parmi eux est un résultat d’ensemble des facteurs qui ont plus au moins
un impact sur le fonctionnement de l’entreprise et sur sa trésorerie.
19
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
L’objectif de ce chapitre est de détecter ces facteurs qui impactent à la fois le fonctionnement
et la trésorerie de la firme à travers des rencontres par des professionnels et le recours à des
ouvrages pour compléter l’information ainsi de donner quelques exemples sur eux.
Chaque entreprise dispose un cycle d’exploitation plus ou moins long selon l’activité de
l’entreprise.
L’absence de gestion de ses importants éléments engendre une répercussion négative sur la
trésorerie de l’entreprise.
Le stock est considéré comme l’ensemble des matières ou des produits accumulés en attente
d’être transformées et/ou vendues. Les stocks détenus par une entreprise industrielle peuvent
être divisés en trois catégories :
Stocks des matières premières
Stocks des produits semi-finis,
Stocks des produits finis.
En effet, il existe un indicateur qui permet de connaître la situation du stock et son effet sur la
trésorerie, il est appelé « la rotation des stocks »11 le fonctionnement de ce dernier est lié
généralement à la nature de cycle d'exploitation.
Si le cycle d'exploitation est très long la rotation sera faible par conséquent le renouvellement
des stocks prend plus de temps. Par contre un cycle d'exploitation court implique une rotation
rapide, résultat : un renouvellement des stocks plus vite.
En revanche, toute faiblesse de rotation de stock signifie que le niveau du BFR est toujours en
augmentation, si la valeur de ce dernier dépasse celle du FR, la trésorerie de l'entreprise sera
en difficulté.
De même une dégradation au niveau de trésorerie peut se traduit par le manque de gestion des
stocks au sein d’une entreprise.
Ce phénomène produit deux problèmes majeurs :
11
www.lesclesdelabanque.com
20
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
Donc les 50 000 DH de stock détenu entraînent des frais financiers supplémentaires ce qui
implique une sortie d’argent supplémentaire de la trésorerie.
Le Surstockage ne dégrade pas la trésorerie seulement dans le cas où elle fait appel aux
banques, mais aussi quand l’entreprise finance elle-même ce supplément de stock, cette
situation n’implique pas que la constitution de ce stock soit gratuite, car si l’entreprise dispose
d'une trésorerie excédentaire, elle il peut placer cette excèdent dans un placement bénéficiaire
au lieu de le mettre en achetant des stocks supplément.
La contrainte physique : l’entreprise conserve son stock avant que celui-ci ne soit
consommé s’il s’agit des matières premières ou vendu dans le cas des produits finis, alors
ce stockage n’est pas gratuit , il génère des frais de magasin qui compose de :
Loyer de magasin
12
VIZZAVONA, « gestion financière et marchés financiers » 10e Ed, ATOL EDITIONS, p : 237-239
21
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
L’un des facteurs qui peut avoir un effet négatif sur la trésorerie d’une entreprise est la
baisse de l’activité. Lorsqu’une entreprise doit faire face à une baisse d’activité, si elle
ne réduit pas suffisamment ses achats ou son programme de fabrication et elle va
tomber dans une situation de sur-stockage où elle ne sera plus capable de financer ses
dépenses. Ce qui engendre une augmentation du besoin en fond de roulement (BFR) et
donc automatiquement une dégradation de la trésorerie13
La non maîtrise de décalage entre les délais de paiement (fournisseurs et clients) induit des
effets négatifs sur la trésorerie.
Certains vendeurs au sein de l’entreprise offrent des délais de paiement très longues à ses
clients voir même supérieurs aux délais accordés aux fournisseurs (pour réaliser plus de
ventes), et donc l’entreprise se trouve dans une situation critique où il devra payer une somme
d’argent qu’elle n’a pas encore reçu ce qui peut causer de sérieux problèmes de trésorerie de
l’entreprise.
Vu que certaines firmes honorent leurs factures avec ses fournisseurs à un certain niveau à la
base des paiements de ses clients.
Alors qu’une « forte augmentation de délai client »14 perturbe ce flux ce qui engendre à la fois,
un effet négatif sur la trésorerie et une structure financière inadaptée contribue à augmenter la
fragilité de l’entreprise et sa dépendance à l’égard de bailleurs de fonds externes.
La problématique de délai de paiement entraine un handicap majeur entravant l’évolution
de l’économie national et détruit la trésorerie de l’entreprise.
Selon le discours royal du 20/08/2018, sa majesté le roi Mohammed 6 : « tout retard de
paiement peut engendrer la faillite d’une entreprise et une perte d’emploi ».
13
https://www.lesechos.fr/
14
www.lesclesdelabanque.com
22
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
Les délais moyens de paiement sont en augmentation années après années, en moyenne les
délais de paiement ont été de 66 jr en 2015, 82 jr en 2016 et de 99 jr en 2017 et seulement
52% des sociétés qui respectent de cadre l’égale de la loi des délais de paiement15.
Selon Mohamed el-KETTANI, président-directeur général du Groupe ATTIJARIWAFA BANK, a estimé
que ce problème, qui constitue « une préoccupation à l’échelle mondiale », pèse lourdement sur la
trésorerie des entreprises16.
Selon Mme BENSALAH CHAQROUN, ce problème de délai de paiement fait que les entreprises
sont « touchées dans leur compétitivité » parce qu’elles sont « touchées dans leurs trésoreries
».
La TVA en principe est neutre pour l'entreprise assujettie. Elle est établie suivant le
mécanisme des paiements fractionnés.
À chaque stade de la production et de la distribution, la taxe frappe seulement la valeur
ajoutée conférée au produit de telle sorte qu’à la fin du cycle suivi par ce produit, la charge
fiscale globale l’ayant finalement grevé correspond à la taxe calculée sur le prix de vente au
consommateur.
La taxe sur la valeur ajoutée est une épée à double tranchant, elle peut constituer un avantage
pour l'entreprise comme elle est capable également de ruiner leur fonctionnement.
À ce sujet il apparaît que la tva dégage plusieurs imperfections ;
D'abord une entreprise assujettie joue un rôle d'intermédiaire entre l'état et le consommateur
final c’est-à-dire que l'entreprise est un collecteur d'impôt ce qui engendre des coûts
administratifs de gestion de la taxe au niveau de la comptabilisation de TVA collectée ce qui
pèse lourdement sur sa trésorerie.
Une autre imperfection majeure doit être cité c'est que l'entreprise peut être face à un crédit de
TVA.
La TVA déductible est en principe déduite par imputation. Chaque mois ou chaque trimestre
le redevable opère la déduction de la TVA (récupération ou imputation) ayant grevé ses
achats en diminuant du total de sa TVA exigible, le montant des droits à déduction.
Cependant, en cas où la TVA exigible est inférieure à celle déductible le reliquat appelé crédit
de TVA est reporté ou demandé en remboursement dans les conditions prévues par le CGI.
15
https://www.leconomiste.com/
16
http://www.cgem.ma/fr/
23
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
Incidences de la tva :
17
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00823412
24
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
Si ce crédit est supérieur à un délai moyen calculé en amont la firme pourra récupérer la taxe
qu'elle n'a pas encore payé par contre si le crédit est inférieur à ce délai la taxe entraine un
besoin financier.
Exemple :
Soit la même entreprise TCE mais cette fois elle a réalisé un achat auprès d'un fournisseur ;
si cet achat est effectué au début du mois (M) la taxe déductible n'est encaissée par imputation
que le 26 du mois suivant de celui de la constatation du débit (M+2) le délai sera donc de
(30+30+26) = 86 jours. Mais si la vente aura lieu à la fin du mois. La durée sera de 30+26=56
et donc :
DM = (86+56) /2 = 71 jours.
Si le délai d'un crédit accordé à un fournisseur (DF) est de 90 jours alors l'entreprise pourra
récupérer une taxe qui n'a pas encore décaissée, la TVA déductible constitue une source18
financière à l'entreprise TCE.
Le cycle d’investissement est un cycle long, il comporte l’ensemble des opérations qui ont
pour finalité d’améliorer le rendement de la firme et d’obtenir un bénéfice potentiel.
Le non suivi de ce cycle peut avoir plusieurs conséquences :
2.1.1 Le surinvestissement :
18
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00823412
25
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
« Ce cycle correspond à toutes les opérations de financement de cycle d'investissement toutes
ces opérations fixent la structure de financement de l'organisation .au fond propre, au fond
d'emprunt ou de cessions d'actifs.il s'agit des ressources acycliques qui s'inscrivent dans un
long cycle »20
19
M.LEVASSEUR, A. QUINTART « la finance », édition Economica ,1990
20
http://etudiants-avenir.blogspot.com
21
www.lesclesdelabanque.com
26
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
Lorsque l’entreprise connue un succès au niveau des ressources financières avec une
trésorerie excédentaire à un moment donnée, elle pense souvent de recourir à
l’autofinancement pour financer ses investissements futurs, afin d’améliorer sa compétitivité
et d’accroître sa productivité.
Le faite de recourir trop à l’autofinancement pour financer un investissement en totalité par
les fonds propres, sans faire des prévisions des besoins d’argent futur de la trésorerie et sans
élaborer une étude préalable de la rentabilité et de délai de récupération du capital initial de
cette investissement , représente un risque majeur au niveau de la situation financière, ce qui
induit à une diminution du capital de l’entreprise et une réduction de ses ressources stable au
niveau de haut de bilan ce qui traduit un assèchement fort de la trésorerie disponible et de se
retrouver au final dans une situation de l’incapacité de faire face à ses besoin d’exploitation.
Le versement de l’impôt sur société de l’exercice en cours se réalise à travers le système des acomptes
provisionnels trimestriels, dont chaque trimestre la société versé 25% du montant de l’IS dû de
l’exercice précèdent comme un exercice de référence.
Le paiement des acomptes se fait spontanément par le versement de quatre acomptes provisionnels :
22
LEVASSEUR M, QUINTART.A, « La finance » Ed Economica, 1990
27
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
« La régularisation annuelle se fait dès que les résultats de l’exercice sont définitivement connus, ce
décalage d’un an peut entraîner des effets négatifs sur la trésorerie de l’entreprise lorsque ces résultats
sont irréguliers ou accusent une baisse importante.
Ce décalage est favorable dans le cas où l’entreprise connue une croissance par rapport l’année
précédente, puisque les acomptes sont calculé sur la base de l’IS du de l’exercice antérieur qui est
inférieur à celui de cette année, ce qui ne présente aucun problème de trésorerie, mais en cas ou
résultat est décroissante l’entreprise paye les acomptes sur une base trop élevé qui peut être néfaste à
la trésorerie de l'entreprise. »23
Pour régler ce problème la direction des impôts mettre en place un article qui permet à l’entreprise de
ne pas payer tous les quatre acomptes prévus dans l’année lorsqu’elle estime que le montant des
acompte versé au cours de l’exercice dépasse l’IS dont elle sera payé au titre de cet exercice :
Selon l’article 170-IV du CGI (Code Général des Impôts ) « La société qui estime que le montant
d'un ou de plusieurs acomptes versés au titre d'un exercice est égal ou supérieur à l'impôt dont elle
sera finalement redevable pour cet exercice, peut se dispenser d'effectuer de nouveaux versements
d'acomptes en remettant à l'inspecteur des impôts du lieu de son siège social ou de son principal
établissement au Maroc, quinze (15) jours avant la date d'exigibilité du prochain versement à
effectuer, une déclaration datée et signée, conforme à l’imprimé-modèle établi par l'administration.
»24
Donc l’entreprise se trouve devant deux scénario soit 25 :
28
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
2. Quand l’IS 2019 est supérieur aux acomptes de troisième trimestre, mais
avec une différence de moins de 10%, on peut considérer dans ce cas que la
provision et juste, et elle doit verser au fisc le solde sans problème.
3. Quand l’IS 2019 est supérieur aux acomptes de troisième trimestre de plus
de 10%, donc l’entreprise devra payer le coût de son mauvaise prévision,
selon l’article 170-IV « Si lors de la liquidation de l'impôt, telle que prévue
à l'alinéa suivant, il s'avère que le montant de l'impôt effectivement dû est
supérieur de plus de 10% à celui des acomptes versés, la pénalité et la
majoration prévues à l'article 208 ci-dessous sont applicables aux montants
des acomptes provisionnels qui n'auraient pas été versés aux échéances
prévues» donc l’entreprise doit payer les acomptes qu’elle n’a pas payer plus
les majorations et les pénalités .
Pour le deuxième cas où l’entreprise ne veut pas courir le risque de réclamation, pénalité ou
litige, Choisira de payer l'acompte en entier, si la prévision est juste (l’IS 2019< l’IS 2018), il
lui faudra réclamer les montants versés en trop, justifier, attendre.
Selon la loi de finances 2015 a instauré la possibilité d'imputer l'excédent d'IS sur les
acomptes provisionnels dus au titre des exercices suivants.
Donc l’entreprise paye des acomptes calculés sur la base d’un impôt plus élevé et elle n’a pas
bénéficié de cet excédent dans le financement des besoins de l’exercice en cours, ce qui
impacte négativement la gestion de trésorerie de l’entreprise.
Ce qui prouve que la prévision budgétaire est un élément indispensable dans la gestion de
trésorerie de l’entreprise, quand la prévision est bonne l’entreprise prend un ensemble des
décisions et saisit des opportunités dont le but d’alimenter sa trésorerie, en revanche une
mauvaise prévision détruit la trésorerie par les majorations et pénalités.
Le choix de financement est un élément indispensable pour assurer un bon fonctionnement financière
de l’entreprise, son développement et sa rentabilité. Il peut être considéré comme l’un des décisions
importantes pris par les dirigeants de l’entreprise pour financer les opportunités de croissance de
l’entreprise aussi bien que son besoin de financement de cycle d'exploitation et d'investissement.
un mauvais choix de financement impact négativement sur la gestion quotidienne de la trésorerie de
l’entreprise :par exemple lorsque l’entreprise choisit de financer ses investissement par des emprunt à
court terme , sur une durée court par rapport la rentabilité de l’investissement , alors l’entreprise se
29
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles d’entreprise
trouve devant une situation où elle devra rembourser une mensualité trop élevés par rapport la capacité
d’autofinancement générés , ce qui provoque une dégradation à la fois de trésorerie et de FR 26.
26
SION M, « gérer la trésorerie et la relation bancaire », Dunod, 6e édition, paris, 2015, p : 21
30
Chapitre 3 : Étude de cas :
Société « MARAM »
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Introduction :
Comme il est déjà mentionné, la trésorerie est une source quotidienne de préoccupation
pour l’entreprise, elle mérite d'être bien gérer.
Dans une approche bilancielle, la trésorerie de l'entreprise est la différence entre le fond de
roulement et le besoin en fond de roulement. Trésorerie = FR – BFR.
Le calcul de ces deux éléments à savoir le FR et le BFR permet d'analyser les origines des
difficultés de trésorerie de l’entreprise ainsi de connaître la nature de celle-ci (positive ou
négative).
Pour voir le fonctionnement de ces deux outils et de préciser les difficultés de la trésorerie,
On a pris la société MARAM comme un cas pour faire cette étude, mais avant de passer aux
calculs, il est nécessaire de faire une petite présentation de cet établissement.
Présentation de la société :
La société MARAM est une librairie comme il en existe dans toutes les villes de monde.
C’est une entreprise de vente commerciale de livres neufs et d’occasion, de journaux,
cadeaux, tablettes électroniques.
Elle a été créée en 1997 et elle occupait 2 étages ; 3 étages ont été rajoutés en 2000. La
librairie MARAM a aussi une activité importante de vente de livres scolaires et universitaires
ainsi que les bandes dessinées. La librairie est dirigée par une équipe de libraires compétents,
cultivés, formés aux techniques de gestion commerciale et administratives. Mais peu
familiarisés avec les techniques comptables et financières.
Pour réussir cette étape il est indispensable d’élaborer le bilan fonctionnel (voir annexes états
de synthèse) :
32
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
EN 2014 :
FR = 367630+1400+177200-13560-313670= 219 000
BFR= 164 840 + 5280 = 170 120
TN = 219 000 – 170 120 = 48 800
FR/BFR = (219 000 /170 120) x 100 = 128.73%
En 2015 :
En 2016 :
En 2017 :
En 2018 :
33
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
En 2014 et 2015 la société dispose d’un fond de roulement positif supérieur au BFR, le
rapport d’équilibre financier est largement supérieur à 100 % ce qui signifie que le fond de
roulement couvre la totalité de BFR ce qui donne une trésorerie positive, mais cette situation
ne durera pas car la tendance de FR est à la baisse, il passe de 219 000 en 2014 à 153 236 en
2018, le rapport FR/BFR il se dégrade régulièrement entre 2016 et 2018, mais il reste
supérieur à 50% ,C’est-à-dire le FR couvre plus de 50% de BFR mais il n’arrive pas à
financier ce dernier en totalité.
Utilisés pour donner une idée sur la capacité de l’entreprise à pouvoir rembourser ces dettes
moins d’un an en utilisant les avoir disponible à court terme.
Rat
34
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Les données figurant dans le tableau récapitulatif ci-dessus permettent de montrer que la
liquidité générale de l’entreprise MARAM est largement supérieure à 100% mais il se
dégrade régulièrement, ce qui signifie que la firme est capable de couvrir la totalité de ces
dettes à court terme par son actif circulant entre 2014 et 2018.
La liquidité réduite :
La liquidité réduit permet de déterminer la capacité de l’entreprise à payer ces dettes dette
court terme à travers des disponibilités de trésorerie et créance client, dans le cas idéal ce ratio
devrait être supérieur à 100%.
Pour l’entreprise MARAM, ces deux éléments de l’actif circulant (créance client et trésorerie)
sont capables de faire face à ces dette court terme en totalité entre 2014 et 2015, mais à partir
de 2015 jusqu’à 2018, le ratio de liquidité réduite est inférieur à 100% et il se dégrade
régulièrement ce qui implique que l’entreprise ne couvre pas la totalité de ces dette ct. Si
cette situation est aggravée, elle devrait penser à convertir ces dettes en long terme.
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Liquidité immédiate :
En 2014 :
En 2016 :
58360 / 913461 x 360 = 23 jrs
En 2017 :
58075 / 909000 x 360 = 23 jrs
En 2018 :
60120 / 901800 x 360 = 24 jrs
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
En 2014 :
En 2015 :
En 2016 :
En 2017 :
En 2018 :
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Pour bien expliqué l’impact d’augmentation des délais de stocks sur la trésorerie, on va
observer essentiellement l’année 2015-2016 où le délai client et fournisseur sont stables et le
seul variable c’est le délai d’écoulement de stock, il passe de 99 jr en 2015 à 103 jr en 2016,
ce qui traduit par augmentation de BFR (178 420 en 2015 à 182 070 en 2016) et une
diminution de fond de roulement ( il passe de 197 448 jusqu’à 172 560) jusqu’à ce qu’il
devient inferieur au BFR , ce qui donne automatiquement une trésorerie négative ( elle passe
de 3358 en 2015 à -25 460 en 2016 ).
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Le chiffre d’affaire net 1 111 840 1 050 500 1 027 790 1 011 400 1 020 110 -8.25%
La marge commerciale 451 902 411 600 398 090 377 000 375 345 -16.94%
Résultat net comptable 26 850 -13352 -20350 -28506 -55890 -308.15%
Stock 170 400 175 830 180 100 191 906 203940 19.68%
BFR d’exploitation 164 840 178 420 182070 189991 198712 20.54%
La société MARAM, enregistre une réduction régulière de son chiffre d’affaire, sauf
en 2018 ou il existe une augmentation de 0.86% par rapport l’année 2017, la marge
commerciale en 2014 baisse de 20.39% par rapport 2018, ce qui explique la baisse de
résultat nette comptable jusqu’à ce qu’il devienne négatif en 2018, la baisse de résultat
nette dépend de la baisse d’activité et la marge commerciale, comme il est indiqué dans le
tableau ci-dessus avec la baisse d’activité le stock ne cesse pas d’augmenter et comme il
est déjà mentionné dans le deuxième chapitre le stock est un coût supplémentaire pour
l’entreprise ce qui provoque une augmentation remarquable de BFR (20.54% par rapport
2014 ) ce qui pèse sur la liquidité de l’entreprise et dégrade sa trésorerie.
40
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Analyse :
D’après le tableau ci-dessus , on remarque que plus l’entreprise s’autofinancer plus son FR
diminue et plus en plus sa capacité d’autofinancement devient négative , pour l’entreprise
MARAM, le FR est passé de 219 000 en 2014 à 153 236 en 2018 et donc sa capacité
d’autofinancement baisse à son tour jusqu’à ce qu’elle devient négative en 2018 (-34330) , ce
qui traduit par un manque de liquidité , et donc l’entreprise doit s’orienter vers le
financement extérieur pour financer son activité , pour calculer le niveau d’endettement en
utilise le ratio de composition des capitaux permanents en divisant les dettes fin. LMT sur les
capitaux propre plus ce ratio est fort plus l’entreprise est endettée , ce qui explique une
augmentation des dettes LMT par rapport les capitaux propres (passe de 44% jusqu’à 58%),
avec l’augmentation des dettes l’entreprise devient plus en plus dépendante financièrement ,
comme il est indiqué dans le tableau ci-dessus le ratio d’autonomie financier baisse en 2018
de 13% par rapport 2014 ce qui explique que l’entreprise devient plus dépendante , et même
sa capacité de rembourser ses dette à LT baisse ce qui pèse sur la liquidité et accroître son
risque d’insolvabilité.
L’entreprise MARAM a connu une forte évolution des dettes à CT dans ces dernières cinq
années, ce qui augmente le risque de tomber dans une situation de surendettement , le ratios
de structure de l’endettement permet d’expliquer la part des dettes à CT par rapport le total
des dettes financiers , ce ratio est connue une augmentation régulières depuis 2014 pour
atteindre 26% en 2018 , ce qui explique que l’entreprise recoure plus en plus au dettes à court
42
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
43
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Conclusion générale
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Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Conclusion générale :
En général, il existe des entreprises qui ont des excédents de trésorerie alors que d'autres
n'ont pas et qui souffrent.
La majorité des TPE ont ce problème de trésorerie, elles arrivent à vendre mais elles
n’encaissent pas et ça empêche leur développement.
D’après une phase de collecte d'informations auprès de certaines bibliothèques et les
rencontres qu'on a fait avec des professionnels. On est arrivé à comprendre l'origine des
facteurs qui donnent lieu à ce décalage et qui rend une trésorerie négative.
En claire, la trésorerie est la résultante des éléments qui constituent le fonds de roulement et le
besoin en fonds de roulement.
Traditionnellement, si on fait un recours aux finances, le fond de roulement égal a une
différence entre le financement permanant et les immobilisations.
Une entreprise qui fait augmenter son capital ou ses dettes ça va juste augmenter leurs
investissements et donc de s'agrandir. Finalement, le problème n'est pas encore résolu.
Alors le vrai problème et donc dans le besoin en fond de roulement (B.F.R), entre la classe (3)
et la classe (4), actif circulant et passif circulant. La différence entre les deux classes doit être
minimisée.
Pour ce faire il existe plusieurs techniques mais, le plus important c'est ce qu'on appelle le
pouvoir de négociation.
Cette technique trouve lieu dans la gestion des stocks et clients à temps.
Il faut que le client paye au comptant ou le plus rapidement possible d’une part et d’autre part,
payer les fournisseurs le plus tard possible, chose qui semble facile en termes de gestion mais
en réalité il nécessite tout un pouvoir pour le faire.
Si l'entreprise arrive à résoudre cette simple problématique elle va résoudre le problème de sa
trésorerie facilement sans avoir même besoin de son capital.
Prenant à titre d'exemple, une firme de grande surface, elle a un capital faible mais elle a
également le pouvoir de négocier à ce que le client paye au comptant avec un stock de 7 jours
et un délai de paiement de fournisseurs de trois mois. Chose qui permet d'avoir une trésorerie
positive et aussi de réaliser une marge financière par le biais des placements auprès des autres
établissements qui ont un déficit de trésorerie.
45
Chapitre 3 : Étude de cas : Société « MARAM »
Pour conclure, presque la majorité des problèmes de trésorerie trouvent leur solution au
niveau du BFR. Lors de l'analyse de ce dernier, soit on trouve un problème de délais de
paiement soit un problème de stock, d'où la gestion de trésorerie est très importante. Parce que
grâce à la bonne maitrise de cette dernière, certaines entreprises arrivent à garder leur
trésorerie positive ce qui permettre de gagner des flux et d’être plus compétitive.
Dans une firme si vous résolvez le problème de trésorerie, les autres problèmes liés au
chiffre d'affaire et au résultat comptable peuvent être résolus facilement mais, quand vous
faites l'inverse ce n’est pas forcément une bonne chose pour la santé de l’entreprise même si
le résultat est positif chose que la plupart des entreprises ignorent.
46
ANNEXES
ANNEXE 1 : Le plan de financement :
49
ANNEXE 3 : fiche en valeur :
Mouvements créditeurs
Remise chèques
Remise d’espèces
Effets à l’encaissement
Effets à l’escompte
Virement reçus
Autres
Total recettes
Mouvement débiteurs
Chèques émis
Effets domiciliés
Virement émis
Impayé
Total dépense
Solde avant décisions
Décisions
Escompte
Placement
Agios
Virement banque à banque
Recettes
Change recettes
Dépense
Solde après décision
50
ANNEXE 4 : les états de synthèse de société MARAM :
Bilan :
51
ANNEXE 5 : Compte de résultat des cinq derniers exercices (de
2014 à 2018) – société MARAM
52
+Provisions pour risques et charges 1 400,00 1 400,00 1 400,00 21 400,00 21 400,00
=Ressources propres 369 030,00 355 678,00 335 328,00 326 822,00 270 932,00
+Dettes financières Mtl 177 200,00 177 300,00 169 000,00 162 791,00 189 614,00
-Concours bancaires courants 13 560,00 21 670,00 30 250,00 48 270,00 65 000,00
=Ressources permanentes 532 670,00 511 308,00 474 078,00 441 343,00 395 546,00
-Actif immobilisé 313 670,00 313 860,00 301 518,00 273 780,00 242 310,00
=Fond de roulement 219 000,00 197 448,00 172 560,00 167 563,00 153 236,00
Actif d'exploitation à plus et moins an 232 850,00 243 840,00 249 880,00 262 566,00 281 962,00
+Stocks 170 400,00 175 830,00 180 100,00 191 906,00 203 940,00
+Créance client 62 450,00 68 010,00 69 810,00 70 660,00 78 022,00
-Dettes d'exploitations 68 010,00 65 420,00 67 810,00 72 575,00 83 250,00
+Fournisseur 54 780,00 55 840,00 58 360,00 58 075,00 60 120,00
+Dette fiscale et sociale 13 230,00 9 580,00 9 450,00 14 500,00 23 130,00
=Besoin en fond de roulement
d'exploitation 164 840,00 178 420,00 182 070,00 189 991,00 198 712,00
Créances diverses à plus et moins an 4 780,00 10 870,00 10 847,00 12 000,00 18 024,00
+Charges constatées d'avance 2 450,00 8 120,00 6 568,00 13 192,00 1 200,00
-Dettes diverses 1 950,00 3 320,00 1 825,00 1 650,00 1 200,00
=Besoin en fond de roulement hors
exploitation 5 280,00 15 670,00 15 590,00 23 542,00 18 024,00
Disponibilités et valeurs mobilières de
placement 62 440,00 25 028,00 5 150,00 2 300,00 1 500,00
-Concours bancaires courants 13 560,00 21 670,00 30 250,00 48 270,00 65 000,00
=Trésorerie nette 48 880,00 3 358,00 - 25 100,00 - 45 970,00 - 63 500,00
Besoin en fond de roulement
d'exploitation 164 840,00 178 420,00 182 070,00 189 991,00 198 712,00
+Besoin en fond de roulement hors
exploitation 5 280,00 15 670,00 15 590,00 23 542,00 18 024,00
-Trésorerie nette 48 880,00 3 358,00 - 25 100,00 - 45 970,00 - 63 500,00
Chapitre I) 21
=Fond de roulement 9 000,00 197 448,00 172 560,00 167 563,00 153 236,00
Résultat net comptable 26 850,00 - 13 352,00 - 20 350,00 - 28 506,00 - 55 890,00
ANNEXE 6 : Bilan fonctionnel des cinq derniers exercices (de
2014 à 2018) – société MARAM :
53
BIBLIOGRAPHY :
Références bibliographiques :
Ouvrages :
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54
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Site web:
https://banque-ooreka.fr
https://les-cles-de-la-banque.com
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https://les-cles-de-la-banque.com
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00823412
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http://etudiants-avenir.blogspot.com
https://les-cles-de-la-banque.com
https://www.leconomiste.com/
Les mémoires
Texte de loi :
l’article 170-IV du Code Général des Impôts 2019
56
Liste des annexes :
12
14
14
30
57
Table des matières :
Remerciement
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction général………………………………………………………………………….
2
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie de l’entreprise
58
2.6 Équilibrage budget de trésorerie 14
2.6.1 Gestion des déficits 15
2.6.2 Gestion des excédents 16
2.7 Contrôle de budget de trésorerie 17
Chapitre 2 : Facteurs d’impact sur la trésorerie selon les cycles de l’entreprise
59
Conclusion générale…………………………………………………………………………. 44
Annexes……………………………………………………………………………………… 47
Bibliographie …………………………………………………………………………………54
Liste des annexes …………………………………………………………………………….
56
Liste des tableaux …………………………………………………………………………….
57
60