Vous êtes sur la page 1sur 110

MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE

ET DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE


URBAINE

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU


MASTER GENIE CIVIL
OPTION : ROUTES ET OUVRAGES D’Art

Présenté et soutenu publiquement le [Date] par

Lafissou Ruth KOUACOU

Dr Abdou LAWANE Dr Carine BASSA M. Carlos MORGADO


Enseignant-Chercheur Expert Voirie Directeur des Travaux DTP-
2iE Ingénieur Génie Civil Terrassement

Jury d’évaluation du stage :

Président : M. BELLO

Membres et correcteurs : M. OUEDRAOGO


M. LAWANE
M. LO

Promotion [2015/2016]

Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO


Tél. : (+226) 50. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 50. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Dédicace
- Au Seigneur Jésus-Christ par la force duquel je puis tout ;
- A mes bienaimés parents qui m’ont accompagnée, soutenue et encouragée, depuis ma
tendre enfance, à aller le plus loin possible ;
- A mon oncle, le Ministre Maurice BANDAMA, qui m’a accompagnée durant mon
parcours universitaire ;
- A ma marraine, Mme DIEGBA, pour son soutien, son affection, ses conseils ;
- A mes frères et sœurs, qui sont une source de motivation ;
- A mon binôme Hugues SEDEGO.
MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Remerciements
Nous tenons à adresser nos plus sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont contribué à l’aboutissement de ces cinq années de travail, matérialisées par ce mémoire.
Nous tenons à remercier, d’une manière toute particulière :
- Dr. Abdou LAWANE, directeur de mémoire, enseignant à 2iE, qui a par ses
remarques pertinentes, a su améliorer la qualité de ce travail ;
- M. Pierre DIMBA, Coordonnateur du Projet d’Urgence de Renaissance des
Infrastructures de Côte d’Ivoire, pour nous avoir ouvert les portes de la Cellule de
Coordination du Projet d’Urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire;
- M. Sébastien GREKI, Responsable Administratif et Financier du Projet d’Urgence de
Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire, pour l’orientation et les conseils ;
- Mme Carine BASSA, Expert Voirie à la Cellule de Coordination du Projet d’Urgence
de Renaissance de Côte d’Ivoire, Maître de stage, pour son suivi, ses remarques et
conseils ;
- M. Thomas PRUVOST, Directeur de Projet à DTP-Terrassement Succursale Côte
d’Ivoire, pour nous avoir permis d’intégrer sa structure ;
- M. Carlos MORGADO, Directeur des Travaux à DTP-Terrassement Succursale Côte
d’Ivoire, Encadreur pédagogique au sein de DTP-Terrassement ;
- M. Isidore OUEDRAOGO : Ingénieur Génie Civil, Alumni 2iE, Responsable
Assainissement DTP-Terrassement Succursale Côte d’Ivoire, pour sa disponibilité et
ses conseils ;
- M. Guy SEMKEP : Responsable Centrale d’Enrobés à DTP-Terrassement Succursale
Côte d’Ivoire, pour sa disponibilité et ses conseils ;
- M. Aziz SAWADOGO : Ingénieur Topographe, Alumni 2iE, pour sa disponibilité et
ses conseils ;
- M. Mohamed COULIBALY, Ingénieur Travaux Publics, Assistant au Suivi Voirie,
pour sa disponibilité et ses conseils.

Par ailleurs, à tous ceux et toutes celles dont les noms n’ont pu être cités, nous adressons
notre plus profonde gratitude.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN I


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Résumé
Les projets de l’Extension du Boulevard de France et de la Bretelle Nord s’insèrent
dans le cadre du Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire. Les
projets concernent respectivement le bitumage d’une série de giratoires à la Riviera 3 longue
de 4220 m et d’une bretelle d’entrée sur le boulevard de France menant au 3eme pont longue
de 600 m.

Le présent rapport a pour but de montrer comment les paramètres liés à la voirie
urbaine sont intégrés dans le choix des structures de chaussée et des ouvrages
d’assainissement.

Pour atteindre cet objectif, notre travail s’est articulé autour de deux axes à savoir:
- La synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussée sur les deux projets en
procédant à l’énumération des spécifications du cahier de charges, à la vérification du
dimensionnement des structures de chaussée adoptée et à la justification de ce choix et
enfin à l’analyse de la procédure de fabrication et de la mise en œuvre des enrobés.

- La synthèse de la mise en œuvre des ouvrages d’assainissement sur les deux projets en
procédant à l’énumération des procédures de dimensionnement des ouvrages, la
vérification de l’adéquation de la méthodologie de l’entreprise et celle prescrite par les
normes, le redimensionnement des ouvrages pour vérification et enfin la description
des dispositions constructives et le calcul des risques liés aux travaux
d’assainissement.

Il ressort de ces deux synthèses que le choix des types de structures de chaussée et des
dimensions des ouvrages d’assainissement est approprié. En effet, ils respectent à la fois les
spécifications des cahiers de charge et les normes et procédures en vigueur pour la voirie
urbaine. En ce qui concerne les procédures de mise en œuvre des structures de chaussée et des
ouvrages d’assainissement, utilisées par l’entreprise en charge des travaux de l’Extension du
Boulevard de France et de la Bretelle Nord, elles sont adéquates pour assurer la qualité des
travaux.

Mots clés : Structure de chaussée Ŕ Ouvrages d’assainissement Ŕ Voirie Urbaine Ŕ Boulevard


de France Ŕ Bretelle Nord

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN II


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Abstract
The « Extension du Boulevard de France » and « Bretelle Nord » projects are part of
the general initiative of the ivorian government, named « Projet d’urgence de Renaissance des
Infrastructures de Côte d’Ivoire » These projects are respectively about the building of 4220
m and de 600 m urban roads in Abidjan.

The present report aims to show how the parameters linked to the urban roadworks are
included in the choices of the type of the roadway’ structures and the civil engineering’
structures.

In order to succeed in our mission, our work was builded around two main topics :

- The synthesis of the implementation of the roadway’ structures on the projects. This
synthsesis aimed to show the required specifications and to verify the calculation of
the mechanical parameters of the adopted roadway’structures. Then we justified their
choices over the other options et we ended by an analysis of the pratical
implementation of the bituminous mixes.

- The synthesis of the implementation of civil engineering structures on the projects.


This synthesis aimed to show the required specifications, to verify the adhesion to this
specifications, of the methodology employed by the company in charge of the
roadworks. Then to verify the calculation of civil engineering structures’dimensions.
And finally, we described the building dispositions and the risks linked to this type of
work.

It occurs that the choices of the type of roadway’ structures and the civil engineering’
structures are appropriate. Indeed, they respect the requirements specifications and present,
particularly for the roadways’structures, the advantage to be economically viable. The pratical
implementation and the building dispositions used for the work are also correct.

Mots clés : Roadway Structure Ŕ Civil Engineering Structure Ŕ Urban Road Ŕ Boulevard de
France Ŕ Bretelle Nord

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN III


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Liste des abréviations

- 2iE : Institut International de l’Eau et de l’Environnement


- BB : Béton Bitumineux
- CAM : Coefficient d’Agressivité Moyen
- CC-PRICI : Cellule de Coordination du Projet d’urgence de Renaissance des
Infrastructures de Côte d’Ivoire
- CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières
- EBDF : Extension Boulevard de France
- EME : Enrobé à Module Elevé
- GB : Grave bitume
- ICTAVRU : Instruction sur les Conditions Techniques pour l’Aménagement des
Voies Rapides Urbaines
- PGES : Plan de Gestion Environnemental et Social
- PRICI : Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire
- SAS : Sable Argileux Stabilisé
- SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
- SC : Sol Ciment
- TPC : Terre-Plein Central
- TVC : Tout Venant de Concassage

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN IV


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Table des matières


Dédicace ....................................................................................................................................................
Remerciements ......................................................................................................................................... i
Résumé .....................................................................................................................................................ii
Abstract ...................................................................................................................................................iii
Liste des abréviations .............................................................................................................................. iv
Liste des tableaux .................................................................................................................................. viii
Liste des figures........................................................................................................................................x
Introduction ............................................................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL ET DES PROJETS ................ 3
1. Présentation de la Cellule de Coordination du Projet d’Urgence de Renaissance des
Infrastructures (CC-PRICI) ................................................................................................................. 3
1.1. Définition et Objectifs du PRICI ......................................................................................... 3
1.2. Fonctionnement de la cellule de coordination-suivi opérationnel voirie............................. 4
1.3. Bilan des activités du PRICI en 2015 .................................................................................. 5
2. Présentation des projets objet du mémoire .................................................................................. 6
2.1. Projet 1 : Extension Boulevard de France ........................................................................... 6
2.2. Projet 2 : Bretelle Nord........................................................................................................ 8
3. L’entreprise DTP-Terrassement .................................................................................................. 6
4. Méthodologie de travail............................................................................................................... 9
4.1. Définition du contexte de la voirie urbaine ......................................................................... 9
4.2. Contraintes liées à la voirie urbaine .................................................................................. 10
4.3. Méthodologie de travail ..................................................................................................... 11
CHAPITRE 2 : MISE EN OEUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE EN VOIRIE URBAINE :
CAS DES TRAVAUX DE DTP-TERRASSEMENT ........................................................................... 13
1. Généralités ................................................................................................................................. 13
2. Spécifications du cahier de charge ............................................................................................ 15
3. Vérification du dimensionnement des structures de chaussée adoptées .................................... 18
3.1. Présentation de la méthode ................................................................................................ 18
3.2. Collecte des données ......................................................................................................... 20
3.3. Présentation des résultats ................................................................................................... 20
4. Justification des structures adoptées .......................................................................................... 26
4.1. Proposition de structures équivalentes .............................................................................. 26
4.2. Justification des structures adoptées .................................................................................. 28

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN V


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
5. Conclusion ................................................................................................................................. 30
CHAPITRE 3 : MISE EN OEUVRE DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE
URBAINE : CAS DES TRAVAUX DE DTP TERRASSEMENT ...................................................... 30
1. Procédures de la mise en œuvre des ouvrages d’assainissement en voirie urbaine ................... 31
1.1. Définition de l’assainissement routier ............................................................................... 31
1.2. Méthodologie de dimensionnement .................................................................................. 33
2. Dimensionnement des ouvrages hydrauliques .......................................................................... 34
2.1. Définition des bassins versants .......................................................................................... 34
2.2. Recherche des données extérieures ................................................................................... 35
2.3. Dimensionnement des ouvrages hydrauliques .................................................................. 36
3. Vérification du dimensionnement hydraulique ......................................................................... 38
3.1. Dimensionnement des ouvrages de franchissement .......................................................... 38
3.2. Dimensionnement des ouvrages d’assainissement ............................................................ 40
4. Dispositions constructives pour la réalisation des ouvrages d’assainissement ......................... 41
4.1. Les moyens ........................................................................................................................ 42
4.2. La méthode ........................................................................................................................ 44
4.3. La gestion des risques ........................................................................................................ 47
5. Conclusion ................................................................................................................................. 49
Conclusion générale .............................................................................................................................. 50
Bibliographie ......................................................................................................................................... 51
Annexe I : Le phasage des travaux du Giratoire Mitterrand ................................................................. 52
Annexe II : Mise en œuvre des enrobés ................................................................................................ 55
1. Normes de mise en œuvre des enrobés...................................................................................... 55
1.1. Alimentation de la centrale en granulats ........................................................................... 55
1.2. Chauffage et déshydratation des granulats ........................................................................ 55
1.3. Dépoussiérage ................................................................................................................... 55
1.4. Malaxage ........................................................................................................................... 55
1.5. Chargement et transport de l’enrobé ................................................................................. 56
1.6. Mise en œuvre de l’enrobé ................................................................................................ 56
1.7. Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé ......................................................................... 57
1.8. Contrôle géométrique de la mise en œuvre ....................................................................... 57
1.9. Joints transversaux............................................................................................................. 57
1.10. Joints longitudinaux....................................................................................................... 57
1.11. Autres joints .................................................................................................................. 57

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN VI


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
1.12. Compactage de l’enrobé ................................................................................................ 57
1.13. Mode d’exécution du compactage ................................................................................. 57
2. Travaux en centrale d’enrobés................................................................................................... 58
2.1. Généralités .............................................................................................................................. 58
2.2. La production des enrobés ................................................................................................. 60
3. Exécution pratique sur le terrain................................................................................................ 64
3.1. Les engins de mise en œuvre ............................................................................................. 64
3.2. Phasage de l’exécution ...................................................................................................... 64
Annexe III : Description des essais géotechniques relatifs aux enrobés ............................................... 67
1. Essai Duriez............................................................................................................................... 67
2. Essai Marshall ........................................................................................................................... 68
Annexe IV : Bassins versants routiers et urbains. ................................................................................. 69
Annexe V : Présentation de la méthode BCEOM ................................................................................. 70
Annexe VI : Synthèse de risques pour les ouvrages d’art ..................................................................... 72
1. Les fossés .................................................................................................................................. 72
2. Les caniveaux ............................................................................................................................ 73
3. Les bordures .............................................................................................................................. 73
4. Les dalots................................................................................................................................... 74
5. Les regards ................................................................................................................................ 77
Annexe VII: Les plans de contrôle d’exécution des différents ouvrages .............................................. 79
1. Les fossés .................................................................................................................................. 79
1.1. Les fossés bétonnés ........................................................................................................... 79
1.2. Les fossés en enrochements............................................................................................... 80
2. Les caniveaux ............................................................................................................................ 81
3. Les bordures .............................................................................................................................. 82
4. Les dalots................................................................................................................................... 83
4.1. De la fouille au radier ........................................................................................................ 83
4.2. Les voiles et les murs de tête ............................................................................................. 86
4.3. La dalle .............................................................................................................................. 87
4.4. Le remblai technique ......................................................................................................... 90
5. Les regards ................................................................................................................................ 91
Annexe VIII : Le suivi et le contrôle en images ...................................................................................... 2

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN VII


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Liste des tableaux


Tableau 1 : Récapitulatif des travaux de voirie urbaine réalisés par le PRICI en 2015 .......................... 5
Tableau 2 : Fiche technique de l’Extension du Boulevard de France ..................................................... 7
Tableau 3: Fiche technique du projet de la bretelle Nord........................................................................ 8
Tableau 4: Tableau des spécifications géotechniques de la couche de fondation ................................. 15
Tableau 5: Tableau récapitulatif des spécifications géotechniques de la couche de base ..................... 16
Tableau 6: Spécifications et performances exigées du béton bitumineux ............................................. 17
Tableau 7: Données de l'EBDF ............................................................................................................. 20
Tableau 8: Données de la bretelle Nord ................................................................................................ 20
Tableau 9: Tableau récapitulatif des valeurs et classes de trafic sur les projets EBDF et bretelle Nord21
Tableau 10: Tableau récapitulatif des structures adoptées sur les projets EBDF et bretelle Nord ........ 21
Tableau 11: Paramètres de dimensionnement EBDF ............................................................................ 23
Tableau 12: Résultats du calcul de la structure EBDF dans les 3 cas de figure .................................... 23
Tableau 13: Paramètres de dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1 ............................................ 24
Tableau 14: Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1 ............................................... 24
Tableau 15: Paramètres de dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 2 ............................................ 25
Tableau 16:Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 2 ............................................... 25
Tableau 17: Comparaison des résultats des deux hypothèses ............................................................... 25
Tableau 18: Proposition équivalente au choix de l'entreprise ............................................................... 26
Tableau 19: Paramètres de dimensionnement de la structure proposée ................................................ 26
Tableau 20: Résultats du dimensionnement de la structure proposée ................................................... 26
Tableau 21: Tableau des propositions de structures pour la bretelle Nord............................................ 27
Tableau 22: Paramètres de dimensionnement des propositions ............................................................ 27
Tableau 23: Résultats du dimensionnement des propositions ............................................................... 27
Tableau 24: Comparaison entre les valeurs du calcul de la structure adoptée et de la structure proposée
............................................................................................................................................................... 28
Tableau 25: Comparaison entre les valeurs issues du calcul de la structure proposée et de la structure
adoptée .................................................................................................................................................. 29
Tableau 26: Tableau récapitulatif des ouvrages longitudinaux des projets .......................................... 32
Tableau 27: Tableau récapitulatif des ouvrages transversaux des projets ............................................. 32
Tableau 28: Tableau récapitulatif des dispositifs de protection des ouvrages d'assainissement ........... 33
Tableau 29: Récapitulatif des superficies des bassins versants déterminés .......................................... 34
Tableau 30: Tableau récapitulatif des coefficients de ruissellement ..................................................... 35
Tableau 31: Tableau récapitulatif du temps de concentration par bassin versant ................................. 36
Tableau 32: Tableau récapitulatif des débits en fonction des bassins versants ..................................... 36
Tableau 33: Dimensions des dalots (ouvrages de franchissement) ....................................................... 38
Tableau 34: Tableaux des dimensions des ouvrages d'assainissement.................................................. 38
Tableau 35: Résultats du dimensionnement des ouvrages d'assainissement ......................................... 41
Tableau 36: Comparaison des résultats obtenus par l'entreprise et des résultats issus de la vérification
............................................................................................................................................................... 41
Tableau 37: Tableau récapitulatif du matériel nécessaire à l'exécution des travaux ............................. 42
Tableau 38: Tableau récapitulatif des fournitures nécessaires à l'exécution des travaux ...................... 43
Tableau 39: Tableau récapitulatif des travaux préparatoires en fonction du type d'ouvrage ................ 44

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN VIII


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Tableau 40: Tableau récapitulatif des travaux de mise en œuvre des ouvrages d'assainissement ......... 44
Tableau 41: Tableau récapitulatif des cotations des risques.................................................................. 47
Tableau 42: Calcul de la criticité et du risque significatif ..................................................................... 48
Tableau 43: Tableau récapitulatif des cotations des moyens mis en place face à un risque ................. 48
Tableau 44: Tableau récapitulatif de l'évaluation nette des risques ...................................................... 49
Tableau 45: Températures minimales de mise en œuvre de l'enrobé .................................................... 56
Tableau 46: Synthèse des risques de l'exécution des fossés .................................................................. 72
Tableau 47: Synthèse des risques pour l'exécution des caniveaux ........................................................ 73
Tableau 48: Synthèse des risques pour l'exécution des bordures .......................................................... 73
Tableau 49: Synthèse des risques pour l'exécution des dalots............................................................... 74
Tableau 50: Synthèse des risques pour l'exécution des regards ............................................................ 77
Tableau 51: Plan de contrôle d'exécution des fossés bétonnés .............................................................. 79
Tableau 52: Plan de contrôle d'exécution des fossés en enrochements ................................................. 80
Tableau 53: Plan de contrôle d'exécution des caniveaux ...................................................................... 81
Tableau 54: Plan de contrôle d'exécution des bordures......................................................................... 82
Tableau 55: Plan d'exécution des dalots: de la fouille au radier ............................................................ 83
Tableau 56: Plan de contrôle d'exécution des dalots: les voiles et les murs de tête .............................. 86
Tableau 57: Plan de contrôle des dalots: dalle coulée ........................................................................... 87
Tableau 58: Plan de contrôle de l'exécution des dalots: Dalles avec prédalles ..................................... 89
Tableau 59: Plan de contrôle d'exécution des dalots: Dalle préfabriquée ............................................. 90
Tableau 60: Plan de contrôle de l'exécution des dalots: Remblai technique ......................................... 90
Tableau 61: Plan de contrôle d'exécution des regards ........................................................................... 91

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN IX


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Liste des figures


Figure 1 : Localisation du projet de l’Extension du Boulevard de France (source : Google Maps,
Google Earth) .......................................................................................................................................... 7
Figure 2 : Localisation du projet de la bretelle Nord (source : Google Earth) ........................................ 8
Figure 3: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie
urbaine ................................................................................................................................................... 12
Figure 4: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie
urbaine ................................................................................................................................................... 12
Figure 5: Schématisation des couches de chaussée ............................................................................... 13
Figure 6: Couches des chaussées souples .............................................................................................. 14
Figure 7: Couches des chaussées bitumineuses épaisses....................................................................... 14
Figure 8: Couches des chaussées traitées au liant hydraulique ............................................................. 14
Figure 9: Couches des chaussées à structure mixte ............................................................................... 15
Figure 10: Tableau récapitulatif de la granulométrie du concassé 0/31,5 ............................................. 16
Figure 11: Tableau récapitulatif de la granulométrie du BB 0/10 mm .................................................. 17
Figure 12: Tableau récapitulatif du coefficient d'agressivité (CAM) .................................................... 18
Figure 13: Tableau récapitulatif des valeurs de risques en fonctions du trafic ..................................... 19
Figure 14: Classe de trafic selon le guide dimensionnement en zone tropicale .................................... 21
Figure 15: Schéma de la méthodologie de dimensionnement des ouvrages ......................................... 34
Figure 16: Dimensionnement du dalot du bassin versant 1+880........................................................... 39
Figure 17: Dimensionnement du dalot du bassin versant 2+500........................................................... 40
Figure 18: Procédure des dispositions constructives ............................................................................. 42
Figure 19: Première partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand ......................................... 52
Figure 20: Deuxième partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand ....................................... 53
Figure 21: Troisième partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand........................................ 54
Figure 22 : Schématisation d’une centrale discontinue ......................................................................... 58
Figure 23 : Modélisation du circuit de production de la centrale discontinue....................................... 59
Figure 24: Schématisation de la centrale continue ................................................................................ 59
Figure 25: Modélisation du circuit de production en centrale continue ................................................ 60
Figure 26: Entreposage des agrégats .................................................................................................... 61
Figure 27: Transport des agrégats ......................................................................................................... 61
Figure 28: Granulats dans les trémies ................................................................................................... 61
Figure 29: Tapis détecteur sous la trémie ............................................................................................. 62
Figure 30: Tapis collecteur .................................................................................................................... 62
Figure 31: Ecrêteur ................................................................................................................................ 62
Figure 32: Dispositifs de pesage de l'écrêteur ...................................................................................... 62
Figure 33: Tapis collecteur qui achemine les granulats vers le malaxeur ............................................. 63
Figure 34: Dispositif de pesage du tapis collecteur ............................................................................... 63
Figure 35: Cuve de gazoil ..................................................................................................................... 63
Figure 36: Cuve de bitume fluidifiée ..................................................................................................... 65
Figure 37: Cuve de la phase aqueuse .................................................................................................... 65
Figure 38: Cuve de stockage de l'émulsion de bitume .......................................................................... 65
Figure 39: Approvisionnement d'un camion d'imprégnation ............................................................... 65

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN X


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Figure 40: Définition de l'Essai DURIEZ ............................................................................................. 67
Figure 41: Définition de l'Essai Marshall .............................................................................................. 68
Figure 42: Délimitation des bassins versants routiers et urbains........................................................... 69
Figure 43: Maillage en vue de la stabilisation au ciment de la couche de fondation ............................. 2
Figure 44: Pose des sacs de ciment à raison d'un sac par maille ............................................................ 2
Figure 45: Mise en place de la couche de base en 0/31.5 ...................................................................... 2
Figure 46: Compactage de la couche de base ......................................................................................... 2
Figure 47: Mise en œuvre de la couche de roulement sur l’Extension du Boulevard de France............ 3
Figure 48: Mise en œuvre de la couche de roulement ............................................................................. 3
Figure 49: Mise en œuvre du béton de propreté pour pose de dalots................................................... 3
Figure 50: Mise en place des pièces du dalot.......................................................................................... 3
Figure 51: Badigeonnage des parements enterrés du dalot ................................................................... 3
Figure 52: Remblai technique au sable du dalot ..................................................................................... 3
Figure 53: Entreposage de caniveaux sur le chantier.............................................................................. 4
Figure 54: Fouilles pour caniveaux .......................................................................................................... 4
Figure 55: Béton de propreté dans la fouille pour caniveaux ................................................................. 4
Figure 56: Mise en place et remblai technique des caniveaux ............................................................... 4
Figure 57: Béton de propreté des caniveaux pour la Bretelle Nord ....................................................... 4
Figure 58: Pose des caniveaux sur la Bretelle Nord ................................................................................ 4
Figure 59: Réduction de section de caniveaux sur l'EBDF ....................................................................... 5
Figure 60: Descentes d'eau sur remblai .................................................................................................. 5
Figure 61: Fossé bétonné sur la Bretelle Nord ........................................................................................ 5
Figure 62: Matelas Reno dans un canal sur le projet du Boulevard de France ....................................... 6
Figure 63: Mise en œuvre du perré maçonné en entrée d'ouvrage .......................................................... 6
Figure 64: Giratoire G50 terminé ............................................................................................................ 6
Figure 65: Axe 01 et Axe 02 du giratoire Mitterrand terminés ............................................................... 6

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN XI


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Introduction
La Côte d’Ivoire et particulièrement la ville d’Abidjan, capitale économique du pays,
a connu une forte croissance démographique ces dix (10) dernières années (2.6% en 2014).
Cette croissance a entrainé une augmentation significative du parc automobile.
Malheureusement, la crise qu’a connu le pays à partir de 2002 n’a pas permis d’investir dans
le domaine du transport pour contenir la demande grandissante en infrastructures routières.
Par ailleurs, le réseau existant connait une dégradation prononcée du fait d’un entretien
irrégulier et du dépassement de leur durée de vie. Ces problématiques sont devenues la
priorité du gouvernement actuel qui a initié un ensemble de projets dont la construction du 3e
pont Henri Konan Bédié et le Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte
d’Ivoire.

Il faut noter que le 3eme pont a permis de décongestionner partiellement la ville


d’Abidjan en assurant une liaison entre la commune de Marcory et la commune de Cocody.
Cependant, après sa construction, certaines zones de la commune de Cocody se sont
retrouvées enclavées, ce qui imposait aux usagers d’effectuer de grands détours pour faire la
liaison. Le projet d’urgence précédemment cité comprend donc des travaux visant à résoudre
ce problème ainsi que divers autres projets de voirie urbaine dans la commune de Cocody
permettant de rendre la circulation plus fluide. La gestion de ce projet comprend entre autres,
le suivi et le contrôle des travaux. C’est dans ce cadre que s’inscrit le présent mémoire dont le
thème est « Mise en œuvre des structures chaussée et des ouvrages d’assainissement en voirie
urbaine : cas des travaux de DTP-Terrassement »

Quelle est la méthodologie à suivre dans l’exécution de ce type d’aménagements


lorsqu’on se trouve dans un contexte urbain ? Nous avons tenté de répondre à cette
problématique dans deux disciplines : les travaux de chaussée et l’assainissement routier.

Notre objectif sera donc de montrer comment les données liées au contexte urbain sont
intégrées dans le choix des ouvrages d’assainissement, le choix des structures de chaussées et
comment tous ces éléments sont mis en œuvre de façon pratique dans le cadre
d’aménagement de bretelles et de giratoires.

Le présent rapport qui fait une synthèse de cette mise en œuvre des travaux, est
organisé en 3 chapitres :

- Le premier chapitre présente les structures d’accueil et les projets ;


- Le second chapitre fait la synthèse de la mise en œuvre des structures en voirie
urbaine ;
- Le troisième chapitre fait la synthèse de la mise en œuvre des ouvrages
d’assainissement.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 1


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 2


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DES STRUCTURES


D’ACCUEIL ET DES PROJETS

Les projets qui font l’objet de notre travail entrent dans le cadre du Projet d’Urgence des
Infrastructures de la Côte d’Ivoire. Ce chapitre consistera dans un premier temps à présenter
la cellule de coordination du projet qui est la structure d’accueil, ensuite à la description des
deux (2) projets. Il s’en suivra la présentation de l’entreprise qui était en charge de l’exécution
de ces projets. Enfin, nous terminerons par la présentation de la méthodologie de notre travail.

1. Présentation de la Cellule de Coordination du Projet d’Urgence de


Renaissance des Infrastructures (CC-PRICI)
1.1. Définition et Objectifs du PRICI
Le Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire en abrégé
PRICI est une initiative conjointe du gouvernement ivoirien et de la Banque mondiale visant à
répondre aux besoins prioritaires de reconstruction des infrastructures du pays, principalement
dans les grandes villes sélectionnées : Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo,
Abengourou, San-Pedro et Soubré.

L’objectif général du projet du projet est d’améliorer la qualité des services urbains de
base et en élargir l’accès dans les villes capitales de districts ciblées tout en renforçant les
zones rurales et les liens entre milieu urbain et milieu rural dans les zones qui offrent des
vastes possibilités d’accroissement de la production agricole.

Les objectifs spécifiques du projet sont :

- En milieu urbain, améliorer l’accès des populations aux services urbains de base à
travers la réhabilitation de la voirie, des installations d’alimentation en eau potable,
des réseaux d’assainissement et du drainage, de l’éclairage public et des bâtiments
publics, notamment les écoles et dispensaires ;
- En milieu rural, le désenclavement de zones de production agricole, à travers la
réhabilitation de pistes rurales, le traitement des itinéraires jusqu’au centres de
groupage et de transformation ou d’exportation pour la création d’une valeur
ajoutée sociale, incluant l’hydraulique villageoise dans ces centres de production.

Les bénéficiaires du projet sont la population urbaine vivant dans les villes ciblées, la
population rurale vivant dans les zones d’impact du projet, les agriculteurs et le secteur privé
(possibilités pour les affaires et les entreprises locales).

Les organes de gestion du PRICI et les personnes ressources sont la coordination


gouvernementale représentée par le Ministère des Infrastructures Economiques, le chargé de
projet de la banque mondiale, M. Ibou DIOUF, Spécialise sénior des Transports et le

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 3


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
coordonnateur national du Projet et M. Pierre DIMBA, Ingénieur Génie Civil, Chef de la
Cellule de Coordination du PRICI.

1.2. Fonctionnement de la cellule de coordination-suivi opérationnel voirie


1.2.1. Généralités
Comme spécifié plus haut, la cellule de coordination du PRICI est l’un des organes de
gestion du Projet d’urgence. Sa mission est d’assurer l’exécution des travaux dans les délais
prévus et de veiller à leur qualité. La cellule comporte plusieurs sections de suivi réparties
selon les différents domaines ayant attrait au développement des infrastructures à savoir
l’assainissement et l’adduction d’eau potable, l’électricité et l’énergie, la voirie urbaine et
enfin l’environnement. A ces départements, s’ajoute une cellule chargée de la passation des
marchés qui supervise toutes les procédures d’attribution de marchés des travaux du Projet.

Notons que la cellule en charge de la supervision des projets faisant l’objet du présent
rapport, à savoir les travaux de l’entreprise DTP-Terrassement dans la commune de Cocody,
est la cellule du suivi opérationnel VOIRIE. Sa méthodologie de travail servira de cas
d’exemple de fonctionnement des autres cellules.

1.2.2. Méthodologie de travail de la cellule de suivi opérationnel


VOIRIE
 Les objectifs de la cellule

Les objectifs visés par la cellule Voirie sont l’exécution effective des travaux dans le délai
imparti et le respect des normes techniques et des normes de qualité des travaux. Pour ce
faire, la cellule supervise toutes les phases du projet depuis l’identification des problématiques
jusqu’à la réception définitive des travaux.

 Les activités de la cellule

Pour atteindre les objectifs précités, la cellule mène les activités suivantes dont les normes
et principes seront développés en annexe :

 L’identification des projets avec les collectivités locales ;


 Les visites de site ;
 Les études, les avant-projets sommaires, les avant-projets détaillés (APS, APD)
 L’élaboration des dossiers d’appel d’offres (DAO) ;
 L’analyse des manifestations d’intérêt (AMI) pour le suivi et le contrôle et pour les
entreprises ;
 La supervision technique des travaux ;
 Le suivi financier et le paiement des entreprises.

 Les moyens mis en œuvre

En vue d’effectuer un suivi efficient, la cellule a mis en œuvre les moyens suivants :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 4


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
 Les appels téléphoniques et les visites de chantier hebdomadaires : qui permettent de
s’assurer de l’avancement des travaux en fonction du planning d’exécution fourni et
de la qualité de ceux-ci ;
 Les réunions hebdomadaires et les fiches de suivi/procès-verbaux de réunions : avec
tous les chefs de projets des travaux de voirie du PRICI pour un compte-rendu sur
leurs activités, l’agence d’exécution qui est l’Agence de Gestion des Routes
(AGEROUTE), et l’identification des difficultés et les points de désaccord ;
 Les rapports mensuels et trimestriels d’avancement ;
 Les courriers : il existe quatre types de courriers :
- Les ordres de service de démarrage : ils servent à lancer officiellement le début des
travaux ;
- Les ordres de service de suspension : ils sont émis par la CC-PRICI pour suspendre les
travaux momentanément ;
- Les procès-verbaux de réception : ils marquent la réception provisoire ou définitive
des travaux ;
- Les courriers de gestion de projet : ce sont les courriers courants d’information qui
ponctuent la vie du projet.

1.3. Bilan des activités du PRICI en 2015


Grâce à sa méthodologie de travail, le PRICI a pu accomplir, en termes de voirie
urbaine, à travers le pays les travaux suivants :

Tableau 1 : Récapitulatif des travaux de voirie urbaine réalisés par le PRICI en 2015

Communes Description
Abobo 17 km dont 12 km de voies neuves et 5 km de voiries
réhabilitées
Cocody 42.5 km dont 31.9 km de voies neuves et 10.6 km de
voies réhabilitées, 1 échangeur et 2 pont ; 22 km de
réseau primaire
Yopougon 15.2 km dont 2.7 km de voies neuves et 10.6 km de
voies réhabilitées
Port-Bouët 12.2 km dont 4 km de voies neuves et 8.2 km
réhabilitées
Plateau 12.9 km de voies réhabilitées
Marcory 17 km de voies réhabilitées et une passerelle
Treichville 2 km de voies
Bingerville 6 km de voies réhabilitées
Soubré 7.4 km de voies bitumées
San Pédro 7.1 km de voies neuves bitumées
Abengourou 4.6 km de voies bitumées
Sérébou 1 pont construit et 30 km de pistes en cours de
réhabilitation
Korhogo 8.6 km de voies bitumées
Bouaké 2.6 km de voiries réhabilitées

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 5


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

2. L’entreprise DTP-Terrassement
L’entreprise DTP-Terrassement est une filiale du groupe Bouygues Construction. C’est le
pôle « travaux terrestres et terrassements » du groupe. Elle compte 13 implantations en
Afrique dont celle de Côte d’Ivoire. C’est elle qui est en charge de l’exécution des projets
faisant l’objet de ce présent rapport.

Pour mener à bien les différents travaux de voirie à exécuter, l’entreprise DTP-
Terrassement Côte d’Ivoire dispose des installations suivantes :

- Une base principale : où se trouvent l’administration et quelques bureaux des chefs de


départements ;
- Une base secondaire qui est la base-vie : où se trouvent les bureaux des conducteurs de
travaux et chefs de chantiers, les bureaux de la mission de contrôle, le parc d’engins et
les installations d’entreposage ;
- Un atelier pour la confection des éléments préfabriqués, une centrale d’enrobés pour la
production de produits bitumineux et un laboratoire d’essais géotechniques.

Elle est organisée en 3 équipes de production:

- l’équipe terrassement : qui s’occupe de tous les travaux de mouvement de terres ;


- l’équipe chaussée : qui intervient la plupart du temps au niveau de l’élaboration de la
couche de base ;
- l’équipe génie civil et assainissement : qui est chargée de la mise en œuvre des
ouvrages d’assainissement.

A ces équipes s’ajoutent les services de support qui sont :

- le service administratif ;
- le service Qualité Hygiène Sécurité et Environnement ;
- le service topographie ;
- le laboratoire géotechnique ;
- le service mécanique.

3. Présentation des projets objet du mémoire


3.1. Projet 1 : Extension Boulevard de France
Le projet d’Extension du Boulevard de France couvre la zone allant du Boulevard de
France au niveau du lycée français Jacques Prévert à la Riviera 3 jusqu’au Boulevard
Mitterrand à la Riviera Faya. Le projet passe alors par le Lycée Jacques Prévert, le lycée
Blaise Pascal et se termine au boulevard Mitterrand. Il est constitué de 4 giratoires qui portent
le nom de chaque zone citées précédemment sauf le giratoire G50 qui est celui qui précède le
giratoire Mitterrand. La figure suivante nous montre la localisation du projet.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 6


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 1 : Localisation du projet de l’Extension du Boulevard de France (source : Google Maps, Google Earth)

La fiche technique du projet est présentée dans le tableau ci-après :


Tableau 2 : Fiche technique de l’Extension du Boulevard de France

EXTENSION BOULEVARD DE France


Linéaire 4220 m
Délai d’exécution 7 mois
Types d’ouvrages hydrauliques Dalots, Fossés
Enrochements, Perrés maçonnés
Descentes d’eau, Bordures
Caniveaux, Cunettes, Buses
Structures de chaussée Couche de fondation : Sable argileux
stabilisé, 20 cm
Couche de base : Grave concassé
0/31.5, 15 cm
Couche de roulement : Béton
Bitumineux, 5 cm

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 7


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

3.2. Projet 2 : Bretelle Nord


La bretelle nord est située dans la commune de Cocody dans la zone située entre
l’université Houphouët-Boigny et la Riviera Golf. Elle permet d’avoir accès au Boulevard de
France menant au 3eme pont sans effectuer de grands détours. C’est donc une bretelle
d’insertion. La figure 2 nous montre la situation géographique de la bretelle nord.

Figure 2 : Localisation du projet de la bretelle Nord (source : Google Earth)

Les spécifications techniques de ce projet sont résumées dans le tableau 3 ci-après :


Tableau 3: Fiche technique du projet de la bretelle Nord

BRETELLE NORD
Linéaire 600 m
Délai d'exécution 6 mois
Types d'ouvrages et d’aménagements Dalots 2.5*2
d’assainissement Buses, Descentes d’eau, Perrés
maçonnés
Caniveaux, Cunettes
Couche de forme : Sable argileux
stabilisé à 3.5%, 30 cm
Couche de fondation : Sable argileux
stabilisé à 4.5%, 30 cm
Couche de base : Grave-bitume, 8 cm
Couche de roulement : Béton bitumineux, 6
cm

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 8


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
4. Méthodologie de travail
4.1. Définition du contexte de la voirie urbaine
La voirie, par définition, est l’ensemble des voies de circulation routière (routes revêtues,
routes en terre, pistes, etc…) Elle désigne également la nature et la structure de ces voies
(chaussée 2*2 voies, 2*3 voies, etc…). Dans un sens plus large, qui est souvent l’abréviation
du terme générique « Voirie et Réseaux Divers », elle désigne également les différents
réseaux qui permettent un fonctionnement optimal de la voirie et de la vie riveraine à savoir
les réseaux électriques, les réseaux d’assainissement et d’adduction en eau potable et les
réseaux téléphoniques.

On distingue deux grands types de voirie, la voirie urbaine et la voirie interurbaine. La


voirie urbaine désigne l’ensemble des voies qui structurent une localité ou une agglomération.
La voirie interurbaine, quant à elle, est l’ensemble des voies qui permettent la liaison de deux
ou plusieurs agglomérations ou localités.

Afin d’assurer la sécurité routière, il est important de hiérarchiser les différentes voies de
circulation au sein du réseau du réseau routier.

C’est ainsi qu’au niveau de la voirie interurbaine, la hiérarchisation peut se faire comme suit :

- Par maître d’ouvrage ou gestionnaire : nous avons les routes nationales RN (Etat), les
routes départementales RD (Département), les routes rurales RC (communes), les
routes forestières RF (Eaux et Forêts) ;
- Par fonctionnalité : c’est un classement qui se fait soit selon l’importance du trafic,
soit selon les vitesses pratiquées, ou encore par les types de liaison sachant que ces
critères sont reliés.

En plus des critères précédemment cités, s’ajoutent à la hiérarchisation de la voirie urbaine les
éléments suivants :

- La fonctionnalité : elle concerne le type de liaison, c’est-à-dire les voies primaires ou


structurantes, les voies secondaires pour la distribution et les voies tertiaires pour la
desserte ;
- La typologie selon l’emprise de la voie dans une optique de développement urbain :
elle implique la définition de voies rapides urbaines, de boulevards, de rues,
d’avenues ;
- L’analyse multicritère des voiries intégrant les multiples usages et les besoins de
l’espace public.

Dans la ville d’Abidjan, la hiérarchisation s’est faite par typologie comme le prouve le
projet 2 (cf chap I. paragraphe 2.2.) qui consiste en la liaison de deux boulevards.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 9


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
4.2. Contraintes liées à la voirie urbaine
4.2.1. La structure de chaussée adéquate
Le choix de la structure de chaussée prend en compte en général le trafic routier, et la
disponibilité des matériaux. Il faut particulièrement s’attarder sur la disponibilité des
matériaux à proximité de la zone des travaux en contexte urbain. A ce paramètre, il faudra
ajouter le paramètre climat. En effet, certains matériaux conviennent plus que d’autres à une
zone à pluviométrie importante.

Notre approche a consisté à effectuer :

- La vérification du dimensionnement effectué par l’entreprise, la structure de la


chaussée et le type de matériaux ayant déjà été définis par les spécifications du cahier
de charges. Cette vérification se fera avec le logiciel Alizé LCPC qui utilise la
méthode française de dimensionnement des structures de chaussée. Les détails de cette
méthode sont exposés dans le chapitre 2 ;
- La justification du choix des structures du cahier de charges à travers la comparaison
du comportement mécanique de ces structures et celles qui leur sont équivalentes
selon le Guide de dimensionnement des chaussées en zone tropicale ;
- La vérification de la qualité de l’exécution des couches de chaussée et plus
particulièrement celle de la couche de roulement.

4.2.2. L’évacuation des eaux


D’une façon générale, en matière de travaux routiers, l’une des principales contraintes est
l’assainissement efficace par une évacuation des eaux de la chaussée vers un exutoire
approprié. Contrairement, au milieu rural, le milieu urbain ne bénéficie pas souvent d’une
infiltration rapide des eaux pluviales étant donné que la majorité des surfaces sont revêtues ;
ce qui a tendance à augmenter le débit à évacuer.

Cette contrainte est prise en compte de façon pratique dans le dimensionnement et dans la
mise en œuvre par :

- Le choix d’une méthodologie adaptée pour le dimensionnement des ouvrages


d’assainissement particulièrement dans la détermination des bassins versants. En effet,
il faut prendre en compte les bassins versants routiers et urbains pour évaluer les
débits à évacuer. Cette méthodologie a été passée en revue dans le chapitre 3 de notre
document ;
- La qualité de l’exécution qui passe par le respect des procédures et des mesures de
sécurité.

4.2.3. La contrainte des réseaux


Comme mentionné plus haut, le terme voirie désigne par extension les divers réseaux
afférents. Ce sont ces réseaux qui constituent la première contrainte de la voirie urbaine. En
milieu urbain, ces réseaux sont multiples et variés. Certains sont parfois existants avant le
début de l’aménagement routier ; c’est le cas des réseaux électriques, téléphoniques et

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 10


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
d’adduction d’eau potable. Il est important donc de veiller soit à les déplacer quand cela est
possible ou à les contourner dans le cas échéant.

4.2.4. Les travaux sous circulation


La plupart du temps les travaux de voirie urbaine sont effectués sous circulation. Une
interruption de la circulation entraînerait une perturbation trop importante de la vie des
riverains. Cela nécessite donc dans un premier temps d’aménager des déviations temporaires
pour permettre l’écoulement du trafic pendant les travaux et d’exécuter le plus rapidement
possible les travaux pour un retour à la normale de la circulation routière. Des précisions sur
le phasage des travaux de l’Extension du Boulevard de France sont en annexe 1.

4.2.5. Les contraintes sociales


La voirie urbaine exige que l’on prête une attention particulière à la population riveraine.
Il est nécessaire d’assurer leur sécurité en balisant de façon adéquate la zone de travaux, de
limiter la pollution sonore et atmosphérique en adoptant un certain nombre de dispositions
énumérées dans le plan de gestion environnemental et social (PGES) fourni avant le début des
travaux. Par ailleurs, il faut tenir compte de leurs suggestions et remarques quant à la gestion
du chantier et aux informations à relayer, observer les divers comportements et s’adapter en
fonction pour limiter tout risque et accident.

4.3. Méthodologie de travail


Notre synthèse concerne deux domaines à savoir les structures de chaussée et les
ouvrages d’assainissement. Il s’agissait d’effectuer un suivi de l’avancement des travaux et le
contrôle de la qualité des travaux. Les méthodologies adoptées dans les deux cas sont
exposées respectivement sur les schémas de la figure 3 et de la figure 4 ci-après:

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 11


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

• Spécifications du cahier de charges


Présentation des
normes et
procédures

• Présentation de la méthode de dimensionnement


Vérification du • Collecte des données
diimensionnement
des structures
• Présentation des résultats
proposées

• Propositions de structures
Justification des
• Justification des structures adoptées
structures adoptées

Figure 3: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie urbaine

• Définition de l'assainissement routier


Procédures • Méthodologie de dimensionnement des ouvrages d'assainissement

• Définition des bassisn versants


Dimensionnem • Recherche des données extérieures
ent des
ouvrages
• Dimensionnement des ouvrages

• Dimensionnement des ouvrages de franchissement


Vérification
• Dimensionnement des ouvrages d'assainissement

• Moyens
• Méthodes
Dispositions
constructives • Gestion des risques

Figure 4: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie urbaine

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 12


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

CHAPITRE 2 : MISE EN OEUVRE DES STRUCTURES


DE CHAUSSEE EN VOIRIE URBAINE : CAS DES
TRAVAUX DE DTP-TERRASSEMENT
Ce chapitre va consister dans un premier temps, à présenter les spécifications du cahier de
charges en ce qui concerne la mise en œuvre des structures de chaussée en voire urbaine.
Ensuite, il s’agira de vérifier le respect de ces normes et procédures en effectuant un
dimensionnement des structures de chaussée et la comparaison avec les structures
effectivement adoptées avec les structures obtenues par calcul.

1. Généralités
On appelle « structures de chaussée », les différentes couches qui forment le corps de la
chaussée. On peut regrouper ces couches en 3 trois entités qui sont représentées à la figure 5 :

- La couche de forme : ou encore arase de la plateforme qui permet d’uniformiser la


base des couches du corps de chaussée. Il arrive que cette couche de forme soit traitée
comme c’est le cas de la structure de la Bretelle Nord.
- Les couches d’assise : qui comprennent la couche de fondation et la couche de base
- Les couches de surface : qui comprennent la couche de liaison et la couche de
roulement

Figure 5: Schématisation des couches de chaussée

Suivant leur mode de fonctionnement, il existe 6 grandes familles de chaussée :

- Les chaussées souples : d’épaisseur globale comprise entre 30 et 60 cm, la


couverture bitumineuse étant inférieure à 15 cm, parfois un simple enduit
superficiel et se reposant sur des couches de matériaux granulaires non traités. La
figure 6 illustre cette famille de chaussée.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 13


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 6: Couches des chaussées souples

- Les chaussées bitumineuses épaisses : d’épaisseur globale comprise, entre 15 et 40


cm avec une couverture bitumineuse reposant sur des couches d’assise en
matériaux bitumineux. La figure 7 illustre cette famille de chaussée.

Figure 7: Couches des chaussées bitumineuses épaisses

- Les chaussées à assise traitées au liant hydraulique : d’épaisseur globale comprise


entre 30 et 60 cm, la couverture bitumineuse étant inférieure à 15 cm, parfois un
simple enduit superficiel et se reposant sur des couches de matériaux granulaires
traités aux liants hydrauliques. La figure 8 illustre cette famille de chaussée.

Figure 8: Couches des chaussées traitées au liant hydraulique

- Les chaussées à structure mixte : sont des chaussées sont la couche de roulement et
la couche de base en matériaux bitumineux (10 à 20 cm) qui reposent sur une
couche de matériaux traités (20 à 40 cm) au liant hydraulique. La figure 9 illustre
cette famille de chaussée.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 14


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 9: Couches des chaussées à structure mixte

- Les chaussées à structure inverse : par rapport aux structures mixtes, les structures
inverses comportent une couche supplémentaire entre la couche de fondation
traitée au liant hydraulique et les couches de surface. Cette couche a pour rôle
d’éviter la remontée des fissures de la couche de fondation
- Les chaussées en béton de ciment : sont des chaussées dont la couche de fondation
est en grave ciment (15 cm) surmontée d’une dalle de béton de 25 cm d’épaisseur.
Des joints transversaux et longitudinaux sont faits chaque 4 à 5 m pour éviter une
fissuration anarchique du béton.

2. Spécifications du cahier de charge


Les articles 2 et 3 du Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) du marché
concernant le projet de l’Extension du Boulevard de France donnent des indications sur la
qualité des matériaux et la procédure de mise en œuvre des enrobés que nous exposerons en
annexe 2.

 Couche de fondation

Les spécifications pour la couche de fondation sont récapitulées dans le tableau 4.


Tableau 4: Tableau des spécifications géotechniques de la couche de fondation

% poids matière Indice de plasticité % passant tamis 80 CBR(1) Teneur en


organique (IP) microns eau(2)
20
Déflexions Stabilisation(3) Tolérance altimétrique
110/100 mm 4%

(1)
Le CBR après 96 heures d'imbibition et à 95% de la densité sèche maximum donnée par
l'essai Proctor modifié devra être supérieur ou égal à 30.
(2)
La teneur en eau ne devra pas excéder de deux (2) points celle obtenue lors de l’essai
Proctor.
(3)
Les matériaux de la couche de fondation seront améliorés au ciment à raison de 4% du
poids sec du matériau (avec un minimum de 84 kg de ciment par mètre cube) sur une
épaisseur de 20 cm et ce sur une largeur de 9,5 m pour chaque chaussée.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 15


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
 Couche de base

La couche de base est en concassé 0/31,5. La granulométrie de ce matériau exigée par le


cahier de charges est récapitulée dans le tableau suivant :

Figure 10: Tableau récapitulatif de la granulométrie du concassé 0/31,5

Les essais au laboratoire devraient donner les résultats du tableau 5 :


Tableau 5: Tableau récapitulatif des spécifications géotechniques de la couche de base

Los Angeles Deval Humide Equivalent de Densité sèche(2) Tolérance


sable(1) altimétrique
2,30

(1)
L'équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 40 pour la fraction 0/2 mm du sable de
concassage 0/4 min.
(2)
Après compactage, la densité sèche en place ne devra pas être inférieure à 98% de 2,30 pour
un matériau de poids spécifique de 2,65 environ.

 Imprégnation

L’exécution de l’imprégnation se fera à 1,2 kg/m2 à l’émulsion de bitume (cut-back 0/1).


La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de couche de base de la
chaussée et des accotements ne devra pas excéder 3%. Dans les zones où le liant sera en
excès, il sera exécuté un sablage.

 Couche d’accrochage

Une couche d'accrochage sera réalisée plus de 48 heures après l'imprégnation par
pulvérisation d'une émulsion cationique sur stabilisée à 65 % de bitume résiduel, à raison de
0,300 kg ou 0,450 kg par mètre carré.

La couche d'accrochage devra être exécutée au tout dernier moment, juste avant la mise en
œuvre du revêtement, la rupture de la couche d'accrochage devant avoir lieu à ce moment.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 16


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
 Couche de roulement

Le granulat sera reconstitué à partir de trois fractions 0/4 mm, 4/10 mm, 10/14mm
Pour chacune des fractions 4/10 mm et 10/14 mm les passants et refus, respectivement aux
tamis minimum et maximum, devront être inférieurs à 10%, la somme des deux ne pouvant
excéder 15%.

Le pourcentage d'éléments passant au tamis de 0,080 mm de la fraction 0/4 mm (sable


de concassage) devra être supérieur à 12%. Le refus au tamis de 0,080 mm de ce filler sera
inférieur à 20% .

La granulométrie du béton bitumineux 0/10 mm est récapitulée dans le tableau de la figure 11


ci-après :

Figure 11: Tableau récapitulatif de la granulométrie du BB 0/10 mm

Le liant utilisé sera du bitume de pénétration 40/50. Il sera fait recours si possible à du bitume
de pénétration 30/50, 35/50 ou 30/45.

Le dosage voisin de 6% sera défini en laboratoire en fonction des spécifications et


performances présenté dans le tableau ci-après :

Tableau 6: Spécifications et performances exigées du béton bitumineux

Module de Compacité DURIEZ Résistance à la Rapport de la Marshall


richesse (M) (CD) compression résistance à la
DURIEZ (RCD) compression
(RCD) avant et
après
immersion
%

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 17


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Stabilité Fluage Densité in situ
MARSHALL MARSHALL (FM)
(SM)

La description des essais Duriez et Marshall est donnée en annexe III.

3. Vérification du dimensionnement des structures de chaussée adoptées


Cette partie consiste à s’assurer, par voie de calcul, que les structures de chaussée adoptée
sont à même de supporter les charges imposées par le trafic.

3.1. Présentation de la méthode


3.1.1. Les données
La méthode utilisée pour le dimensionnement de structures est la méthode française de
dimensionnement. Le logiciel Alizé-LCPC qui utilise cette méthode sera l’outil de
dimensionnement des structures. Les données nécessaires à cette méthode sont les suivants :
- le trafic : c’est le trafic moyen journalier de poids lourds qui est utilisé pour
trouver le trafic cumulé sur la durée de vie grâce au taux d’accroissement. Il est
important de le combiner au coefficient d’agressivité moyen (CAM) dont les
valeurs sont répertoriées dans le tableau de la figure 12 et au risque de fatigue des
couches dont les valeurs sont répertoriées dans le tableau de la figure 13. Cette
combinaison permet d’obtenir le trafic cumulé équivalent qui sera utilisé pour le
calcul des structures

Figure 12: Tableau récapitulatif du coefficient d'agressivité (CAM)

- les paramètres de base du calcul ; l'étude de dimensionnement d'une structure de


chaussée doit être envisagée en termes probabilistes. La première étape de la
démarche est de faire le choix d'une valeur de probabilité de rupture de la chaussée
à l'issue d’un certain nombre d’années, compte tenu du trafic escompté. Les
valeurs de risque retenues sont récapitulées dans le tableau suivant :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 18


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 13: Tableau récapitulatif des valeurs de risques en fonctions du trafic

- les données climatiques et d'environnement ; ceci regroupe les données


descriptives des conditions climatiques du site du projet ayant une influence
directe sur le choix de certaines variables de calcul ;
- les paramètres descriptifs des matériaux ; cet ensemble correspond aux
propriétés des matériaux de chaussée et du support qui sont nécessaires ou calcul
de la structure de chaussée.

3.1.2. La démarche de dimensionnement

 Première étape – Pré-dimensionnement


Une fois réunies les données nécessaires au calcul, on procède :
- au calcul du trafic équivalent et à détermination de la classe de trafic ;
- à un pré-dimensionnement de la structure en choisissant les structures que propose le
guide de dimensionnement en zone tropicale.
 Deuxième étape - Calcul de la structure
On calcule les contraintes et déformations pour le modèle mathématique de la structure de
chaussée pré-dimensionnée à l'étape 1, sous l'essieu de référence de 130 kN (13 tonnes).
Chaque demi-essieu comporte un jumelage à roues simples, représenté par deux charges
exerçant une pression uniformément répartie de 0,662 MPa sur 2 disques de 0,125 m de
rayon, avec un entre-axe de 0,375 m.

 Troisième étape - Vérification en fatigue de la structure et de la déformation du


support
La vérification est faite en comparant les contraintes et déformations calculées à l'étape 2
à des valeurs admissibles. Ces valeurs limites sont déterminées en fonction :
- du trafic cumulé sur la période de calcul considérée ;
- du risque de ruine admis sur cette période ;
- des caractéristiques de résistance en fatigue des matériaux ;
- des effets thermiques ;
- des données d'observation du comportement de chaussées de même type.

 Quatrième étape - Ajustement des épaisseurs calculées


Les épaisseurs de couches déterminées à l'issue de l'étape 3 sont ensuite ajustées pour :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 19


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- tenir compte des contraintes technologiques d'épaisseurs minimale et maximale pour
atteindre les objectifs de compacité et d'uni ;
- réduire les risques de défauts de liaison aux interfaces en limitant le nombre
d'interfaces ;
- assurer une protection suffisante des assises traitées vis-à-vis de phénomènes non
appréhendés par le calcul précédent (remontée de fissures en particulier).

3.2. Collecte des données


Les données de dimensionnement des structures sont présentées dans les tableaux 7 et 8
respectivement pour l’Extension du Boulevard de France et la Bretelle Nord.

 Extension du Boulevard de France


Tableau 7: Données de l'EBDF

Trafic moyen journalier annuel (TMJA) Taux d’accroissement(1) Durée de vie


80 3% 20 ans
(1) Le taux d’accroissement donné par l’Institut National des Statistiques est de 2.6%.
Nous avons préféré l’arrondir pour mettre une marge de sécurité
 Bretelle Nord
Tableau 8: Données de la bretelle Nord

Trafic moyen journalier annuel (TMJA) Taux d’accroissement Durée de vie


400 3% 20 ans

3.3. Présentation des résultats


3.3.1. Pré-dimensionnement
Les formules utilisées pour le pré-dimensionnement sont les suivantes :

- Calcul du trafic cumulé par la méthode exponentielle : ∑

- Calcul du trafic cumulé par la méthode linéaire : ∑ ( )

Avec :

- t1 : trafic moyen journalier de la première année


- tn : trafic moyen journalier de l’année n
- n : durée de vie
- i : taux d’accroissement annuel

La méthode adoptée dans la suite des calculs sera la méthode exponentielle. Le calcul du
trafic cumulé permet d’obtenir la classe de trafic de notre projet, classe qui sera établie à
l’aide du tableau de la figure suivante :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 20


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 14: Classe de trafic selon le guide dimensionnement en zone tropicale

Les données réunies au paragraphe précédent permettent d’obtenir en pré-dimensionnement


pour les deux projets, les valeurs suivantes :
Tableau 9: Tableau récapitulatif des valeurs et classes de trafic sur les projets EBDF et bretelle Nord

Extension Boulevard de France Bretelle Nord


Trafic cumulé 7,50.105 3,75.106
Classe de trafic T2 T3

3.3.2. Calcul des structures adoptées


3.3.2.1. Critères de dimensionnement
Au paragraphe 3 du chapitre 1, nous avons présenté la fiche technique de nos projets. Il en
ressort 2 différents types de structures que nous récapitulons dans le tableau suivant :
Tableau 10: Tableau récapitulatif des structures adoptées sur les projets EBDF et bretelle Nord

EBDF Bretelle Nord


Couche de roulement 5 cm BB 6 cm BB
Couche de base 15 cm TVC 8 cm GB
Couche de fondation 20 cm SAS 30 cm SAS
Couche de forme 30 cm SAS
Type de chaussée Assise traitée au liant hydraulique Structure mixte

Le calcul des structures se fera suivant le type de chaussée rencontrée. Ces prescriptions
sont extraites le Guide SETRA sur la Conception et le dimensionnement des structures de
chaussée.

 Chaussée à assise traitée au liant hydraulique


a. Conditions de liaison

Pour les conditions de liaison entre couches :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 21


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- à l'interface couche de roulement - couche de base, si les règles de l'art sont respectées
à l'exécution, on tiendra ces deux couches pour collées entre-elles (continuité des
déplacements aux interfaces);
- à l'interface couche de base - couche de fondation, la condition à retenir dépend de la
nature du liant;
- avec les autres liants (ciment, etc..), la nature de la liaison est fortement dépendante
des conditions d'exécution. On observe fréquemment certaines discontinuités à
l'interface dont l'extension évolue avec le temps. La confrontation entre résultats de
calcul et observation du comportement de ces structures montre cependant que
l'hypothèse de glissement est trop pessimiste. Pour rendre compte de cette situation
intermédiaire de contact, l'artifice usuel de calcul est de retenir pour l'expression des
contraintes en base de couche, la demi-somme des valeurs obtenues avec les cas collé
et décollé ;
- l'interface fondation-support est considérée comme collée (sauf en cas de couche de
cure à l'émulsion de bitume sur un support traité).

b. Critères retenus pour le dimensionnement

Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques sont vérifiées par le calcul, vis-à-vis :
- de la rupture par fatigue à la base des couches liées ;
- de l'orniérage du support.
Deux critères sont à vérifier :
- que la contrainte de traction σt à la base des couches traitées aux liants hydrauliques
reste inférieure à une valeur admissible. Le niveau à considérer est la base de l'assise
traitée, s'il n'y a qu'une couche ou si les couches restent collées; sinon, c'est la base de
chaque couche traitée ;
- que la déformation verticale εz à la surface des couches non liées et du sol support est
inférieure à une valeur limite.

 Chaussée à structure mixte


a. Conditions de liaison

La structure est représentée par un ensemble multicouche élastique. A la mise en service,


les couches sont collées (continuité des déplacements aux interfaces). Les élongations dans la
couche bitumineuse sont très faibles, ce sont les matériaux de la fondation qui sont les plus
sollicités. Après un certain temps, cette couche de matériaux traités aux liants hydrauliques est
endommagée par fatigue. Un glissement se produit à l'interface matériaux
bitumineux-matériaux hydrauliques.

b. Critères retenus pour le dimensionnement

Les chaussées à structure mixte sont vérifiées par le calcul, vis-à-vis :


- de la rupture par fatigue à la base des couches bitumineuses et de la couche traitée aux
liants hydrauliques ;
- de l'orniérage du support.

Les critères à vérifier sont :


- que l'allongement εt à la base des couches bitumineuses reste inférieur à une valeur
admissible ;

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 22


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- que la contrainte de traction σt à la base des couches traitées aux liants hydrauliques
reste inférieure à une valeur admissible ;
- que la déformation verticale εz à la surface du sol support est inférieure à une valeur
limite.

3.3.2.2. Résultats
Pour chaque type de chaussée, trois (3) cas de figure ont été considérés en ce qui concerne
les couches de matériaux traités au ciment à savoir, le cas de couche collée, couche glissante
et semi-collée. Pour le type de chaussée à structure mixte, deux (2) cas supplémentaires ont
été pris en compte ; un cas avec une couche de 60 cm et un cas avec deux couches de 30 cm
traitée au liant hydraulique.

 Chaussée à liant hydraulique – Extension du Boulevard de France

Les paramètres de dimensionnement des différents matériaux sont récapitulés dans le tableau
11 :
Tableau 11: Paramètres de dimensionnement EBDF

Module Trafic Coefficient Risque Trafic


d’élasticité E cumulé d’agressivité (%) équivalent
(MPa) CAM NE(1)
Béton bitumineux semi- 5400 7,50.105 0,8 25% 6..105
grenu (BBSG)
Sol ciment 3 (SC3) 17200 7,50.105 1,3 12% 9,75.105
Tout venant de 5600 7,50.105 1 7,50.105
concassage
Sol de plateforme (pf4) 200 7,50.105 1 7,50.105

(1)
Le trafic équivalent NE s’obtient par la formule suivante :

Les résultats du dimensionnement sont consignés dans le tableau 12. Il est possible de
constater que l’hypothèse la plus pessimiste est le cas de couche glissante entre la couche de
base et la couche de fondation, et l’hypothèse la plus optimiste est le cas de couche collée. La
méthode de dimensionnement proposait de faire la demi-somme des résultats de ces deux cas
mais le logiciel Alizé propose un 3e cas de couche semi-collée dont les résultats s’approchent
de la demi-somme.

Tableau 12: Résultats du calcul de la structure EBDF dans les 3 cas de figure

Cas 1 : Couche Cas 2 : Couche Cas 3 : Couche Demi-somme


collée glissante semi-collée Cas 1 et Cas 2
Valeurs admissibles
Contrainte de traction σt 0,900
Déformation verticale εz 714,6

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 23


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Valeurs obtenues
Contrainte de traction σt 0,562 0,892 0,729 0,727
Déformation verticale εz 86,3 151 118,7 118,7

 Chaussée à structure mixte – Bretelle Nord – Couche de fondation unique

Les spécifications concernant ce projet n’ayant pas été fournies, l’hypothèse d’un enrobé à
module élevée a été retenue. Les paramètres de dimensionnement sont présentons dans le
tableau 13. Ce cas de figure de fondation unique traduit une mise en œuvre en une seule de
fondation de 60 cm d’épaisseur stabilisée à 4%.
Tableau 13: Paramètres de dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1

Module Trafic Coefficient Risque Trafic


d’élasticité E cumulé d’agressivité (%) équivalent NE
(MPa) CAM
Enrobé à module élevé 2 14000 3,75.106 0,8 5% 3.106
(EME2)
Grave bitume (GB2) 9300 3,75.106 0,8 5% 3.106
Sol ciment 3 (SC3) 17200 3,75.106 1,3 10% 4,88.106
Sol de plateforme 4 (PF4) 600 3,75.106 1 3,75.106

Les résultats du tableau 14 montrent que les contraintes admissibles sont respectées et
comme pour le projet de l’EBDF, les résultats de l’hypothèse la plus réaliste est le cas de
couche semi-collée.
Tableau 14: Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1

Cas 1 : Couche Cas 2 : Couche Cas 3 : Couche Demi somme


collée glissante semi-collée Cas 1 et Cas 2
Valeurs admissibles
Allongement εt BB 93,7
Allongement εt GB 75,6
Contrainte de traction σt 0,771
Déformation verticale εz 499,9
Valeurs obtenues
Allongement εt BB 5,7 16,4 11,1 11,05
Allongement εt GB 2,3 35,8 19 19,05
Contrainte de traction σt 0,160 0,221 0,191 0,191
Déformation verticale εz 22,6 31,3 26,9 27

 Chaussée à structure mixte – Bretelle Nord – Couche de fondation et couche de


forme traitée

Les spécifications concernant ce projet n’ayant pas été fournies, l’hypothèse d’un enrobé à
module élevée a été retenue. Les paramètres de dimensionnement sont présentons dans le
tableau 15. Ce cas de figure de fondation et de couche de forme toutes les deux traitées traduit
une mise en œuvre en deux couches l’une stabilisée à 3,5% et l’autre 4,5% de 30 cm

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 24


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
d’épaisseur chacune. Notons que c’est cette mise en œuvre qui a été adoptée lors de la phase
d’exécution.
Tableau 15: Paramètres de dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 2

Module Trafic Coefficient Risque Trafic


d’élasticité E cumulé d’agressivité (%) équivalent
(MPa) CAM NE
Enrobé à module élevé 14000 3,75.106 0,8 5% 3.106
2 (EME2)
Grave bitume (GB2) 9300 3,75.106 0,8 5% 3.106
Sol ciment 3 (SC3) 22400 3,75.106 1,3 10% 4,88.106
Sol ciment 2 (SC2) 12000 3,75.106 1,3 10% 3,75.106
Sol de plateforme 4 600 3,75.106 1 3,75.106
(PF4)

Le résultat reste inchangé comme dans les cas précédents. Les valeurs admissibles sont
respectées comme le montre le tableau 16.
Tableau 16:Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 2

Cas 1 : Couche Cas 2 : Couche Cas 3 : Couche Demi somme


collée glissante semi-collée Cas 1 et Cas 2
Valeurs admissibles
Allongement εt BB 93,7
Allongement εt GB 75,6
Contrainte de traction 1 σt1 0,771
Contrainte de traction 2 σt2 0,514
Déformation verticale εz 499,9
Valeurs obtenues
Allongement εt BB 5,6 16,4 11 11
Allongement εt GB 0,5 38,6 19,6 19,6
Contrainte de traction 1 σt1 0,096 0,517 0,306 0,307
Contrainte de traction 2 σt2 0 ,130 0,225 0,177 0,178
Déformation verticale εz 24,8 58 41,4 41,4

Le tableau 17 récapitule les résultats des deux hypothèses qui présentent toutes deux des
avantages et des inconvénients. Dans le cas 1, l’allongement de la couche bitumineuse est
légèrement plus important que dans le cas 2. La contrainte à la base de la couche stabilisée au
ciment est plus élevée que celle de la première couche stabilisée à 3,5%. Cependant,
l’allongement de la couche de grave bitume est plus important dans le cas 2 ainsi que la
déformation au niveau du sol support. Etant donné que la couche traitée au liant hydraulique
est beaucoup plus sensible que le sol support du point de vue des fissurations, le choix de
mettre en œuvre une couche de 3,5% puis une couche de 4,5% est le meilleur choix.
Tableau 17: Comparaison des résultats des deux hypothèses

Hypothèse 1 : Couche de fondation unique Hypothèse 2 : couche de fondation et couche forme


traitée
Allongement εt BB 11,05 Allongement εt BB 11

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 25


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Allongement εt GB 19,05 Allongement εt GB 19,6
Contrainte de traction σt 0,191 Contrainte de traction 1 σt1 0,306
Contrainte de traction 2 σt2 0,177
Déformation verticale εz 27 Déformation verticale εz 41,4

4. Justification des structures adoptées


4.1. Proposition de structures équivalentes
Les propositions sont issues du Guide de dimensionnement en zone tropicale avec
l’hypothèse d’un sol de classe de portance S4 (15 < CBR < 30)

 Extension Boulevard de France

Parmi les propositions qui s’apparentent à celle qui a été adoptée pour l’extension, nous avons
celle du tableau 18 :
Tableau 18: Proposition équivalente au choix de l'entreprise

Couches Proposition 2
Matériaux Epaisseur
Roulement Béton bitumineux 5
Base Sable argileux au 15
ciment
Fondation Sable argileux 15

Les paramètres de dimensionnement et les résultats de ce dimensionnement sont consignés


dans les tableaux 19 et 20. En ce qui concerne les résultats, les valeurs de contraintes et de
déformations obtenues respectent les limitations.
Tableau 19: Paramètres de dimensionnement de la structure proposée

Module Coefficient Risque


d’élasticité E d’agressivité (%)
(MPa) CAM
Enrobé à module élevé 2 (EME2) 14000 0,8 25%
Sol ciment 3 (SC3) 17200 1,3 12%
Sable argileux 3800 1
Sol de plateforme (pf4) 200 1

Tableau 20: Résultats du dimensionnement de la structure proposée

Cas 3 : Couche semi-collée


Valeurs admissibles
Contrainte de traction σt 0,900
Déformation verticale εz 714,6
Valeurs obtenues
Contrainte de traction σt 0,219
Déformation verticale εz 146,4

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 26


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
 Bretelle Nord

Parmi les propositions qui s’apparentent à celle qui a été adoptée pour la bretelle Nord, nous
avons celle du tableau 21 :
Tableau 21: Tableau des propositions de structures pour la bretelle Nord

Couches Proposition 1 Proposition 2


Matériaux Epaisseur Matériaux Epaisseur
Roulement Béton bitumineux 4 Béton bitumineux 4
Base Grave bitume 15 Grave bitume 15
Fondation Sable argileux au 15 Concassé 15
ciment

Les paramètres de dimensionnement et les résultats de ce dimensionnement sont consignés


dans les tableaux 22 et 23. En ce qui concerne les résultats, les valeurs de contraintes et de
déformations obtenues respectent les limitations.
Tableau 22: Paramètres de dimensionnement des propositions

Module Coefficient Risque Trafic


d’élasticité E d’agressivité (%) équivalent NE
(MPa) CAM
Enrobé à module élevé 2 (EME2) 14000 0,8 5%
Grave bitume (GB2) 9300 0,8 5%
Proposition 1
Sol ciment 3 (SC3) 17200 1,3 10%
Proposition 2
Tout venant de concassage 5600 1

Tableau 23: Résultats du dimensionnement des propositions

Proposition 1 Proposition 2
Valeurs admissibles
Allongement εt BB 93,7
Allongement εt GB 71,4
Contrainte de traction σt 0,771
Déformation verticale εz 499,9
Valeurs obtenues
Allongement εt BB 7,3 10,1
Allongement εt GB 35,4 52,1
Contrainte de traction σt 0,758 0,386
Déformation verticale εz 131 169

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 27


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

4.2. Justification des structures adoptées


 Extension du Boulevard de France

Les valeurs issues du calcul de la structure proposée montrent que celle-ci répond mieux
aux sollicitations que la structure adoptée comme nous le montre le tableau 24. Nous pouvons
justifier l’adoption de celle-ci par la distance entre les emprunts et le chantier qui pourrait être
handicapante si la structure proposée avait été choisie.
Tableau 24: Comparaison entre les valeurs du calcul de la structure adoptée et de la structure proposée

Structure adoptée Proposition


Contrainte de 0.729 0,219
traction σt
Déformation 118.7 146,4
verticale εz

Compte tenu de la grande rigidité des matériaux traités aux liants hydrauliques, les
contraintes verticales transmises au support de chaussée sont faibles. En revanche, l'assise
traitée subit des contraintes de traction-flexion.

Si l'adhérence entre la couche de base et la couche de fondation assure la continuité


des déplacements, la contrainte maximale de traction est observée à la base de la couche de
fondation. Dans le cas contraire (où il se produit un glissement relatif), les couches travaillent
toutes deux en traction à leur base.

L'interface couche de surface bitumineuse-couche de base est aussi une zone sensible car:

- Elle est soumise à des contraintes normales et de cisaillement horizontal


- Les quelques centimètres supérieurs de l'assise traitée sont souvent de plus faible
résistance.

Les assises traitées aux liants hydrauliques sont sujettes aux retraits thermiques et de
prise. Le retrait, empêché par le frottement de la couche d'assise sur son support, provoque
une fissuration transversale. Sans disposition constructive particulière, ces fissures remontent
à travers la couche de roulement. Elles apparaissent en surface de la chaussée avec un
espacement assez régulier (entre 5 et 15m). Leur ouverture varie avec la température entre
quelques dixièmes de mm et quelques mm. Souvent franches lors de leur apparition en
surface, les fissures de retrait tendent à se dédoubler et se ramifier sous l'effet du trafic.

Du point de vue mécanique, ces discontinuités créent, à leur proximité au passage des
véhicules, une augmentation de la contrainte transversale par rapport à la valeur observée
pour un milieu continu.

La fissuration de retrait favorise la pénétration de l'eau, ce qui a des conséquences:

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 28


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- aux interfaces, avec une diminution de la qualité du collage et de la partie supérieure
de l'assise, une augmentation de l'allongement à la base de la couverture bitumineuse,
un accroissement des contraintes de traction à la base des couches traitées ainsi que la
modification des conditions d'appui sur le support de chaussée,

La ville d’Abidjan se situe dans une zone climatique à forte pluviométrie. Ce qui
nécessite que les structures de chaussée soient à même de résister aux variations hydriques
sans que la portance ne soit significativement altérée. Une chaussée souple sans traitement au
liant hydraulique présente une faible rigidité ce qui les rend vulnérable. La chaussée traitée au
liant hydraulique présente une rigidité accrue qui permet que la réduction de la portance
relative aux variations hydriques soit limitée.

Par ailleurs, avec un parc automobile estimé à environ 300000 véhicules, le flux routier
est suffisamment important pour justifier l’emploi de cette structure qui résiste mieux aux
sollicitations que la chaussée souple

 Bretelle Nord

Bien que respectant les valeurs admissibles, aucune proposition ne présente de meilleures
valeurs de contraintes, d’allongement ou de déformations que celle de la structure proposée
par le guide de dimensionnement. Ainsi donc le choix de la structure mise en œuvre est
justifié.
Tableau 25: Comparaison entre les valeurs issues du calcul de la structure proposée et de la structure adoptée

Structure adoptée Proposition 1 Proposition 2


Hypothèse 1 Hypothèse 2
Allongement εt 11,05 Allongement εt BB 11 7,3 10,1
BB
Allongement εt 19,05 Allongement εt GB 19,6 35,4 52,1
GB
Contrainte de 0,191 Contrainte de traction 0,306 0,758 0,386
traction σt 1 σt1
Contrainte de traction 0,177
2 σt2
Déformation 27 Déformation verticale 41,4 131 169
verticale εz εz

Les différentes couches des structures mixtes ont un rôle fonctionnel distinct. La couche
de matériau traité aux liants hydrauliques placée en fondation diffuse et atténue, du fait de sa
raideur élevée, les efforts transmis ou sol support. Cette couche constitue par ailleurs un
support de faible déformabilité pour les couches bitumineuses supérieures.

Les couches bitumineuses ont plusieurs rôles. Elles assurent les qualités d'uni et de
continuité que ce type de matériau permet ; grâce à leur épaisseur, elles tendent à ralentir la
remontée des fissures transversales de la couche de matériaux traités aux liants hydrauliques
et réduisent les contraintes de flexion à la base de la couche de fondation,

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 29


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
En première phase, les différentes couches restent adhérentes. La couche bitumineuse
est alors peu sollicitée en traction (à l'exception toutefois des zones proches des fissures
transversales présentes dans la couche traitée aux liants hydrauliques). C'est en revanche la
base de la couche traitée aux liants hydrauliques qui est sollicitée en fatigue par flexion.

Par suite des mouvements de dilatation différentielle entre la grave-bitume et la grave


traitée aux liants hydrauliques, et de l'action du trafic, l'adhérence de ces couches peut finir
par se rompre dons certaines zones. Ceci entraîne une forte augmentation des contraintes de
traction dans la couche de grave bitume qui peut alors périr par fatigue à son tour.

La couche traitée aux liants hydrauliques est sujette au retrait, la couche bitumineuse
assurant cependant une atténuation des gradients thermiques journaliers. Les écarts de
température journaliers participent avec l'effet du trafic à la propagation de la fissuration à
travers la couche bitumineuse (l'épaisseur de cette couche réduisant les facteurs d'intensité de
contraintes). La structure adoptée pour la bretelle et pour l’extension du péage découle de
celle de la structure du pont. Comme il a été dit précédemment, la structure mixte permet de
diminuer considérablement les déformations au sein de la chaussée. Ce qui est appréciable
pour un pont et le trafic important que celui-ci devra supporter au cours des années à venir.

5. Conclusion
Sur la base des spécifications imposées par le cahier de charges, il a été démontré que les
structures de chaussée respectent les valeurs admissibles de contraintes, de déformations et
d’allongement, à la suite du dimensionnement à l’aide Logiciel Alizé. Le choix de la structure
de chaussée à liant hydraulique pour l’Extension du Boulevard de France et de la chaussée à
structure mixte pour la bretelle Nord est parfaitement justifié étant donné que :

- elles présentent pour le premier projet un avantage en termes de distance aux emprunts
et pour le deuxième projet une meilleure portance aux regards des valeurs de
contraintes et de déformations obtenues ;
- les conditions climatiques spécifiques à la ville d’Abidjan notamment la variation
hydrique est prise en compte ;
- les structures supportent le trafic urbain jusqu’à la durée de vie prévue.

La procédure d’exécution pratique pour assurer la qualité de la chaussée est décrite en annexe
II.

CHAPITRE 3 : MISE EN OEUVRE DES OUVRAGES


D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE : CAS
DES TRAVAUX DE DTP TERRASSEMENT
Tout comme dans le chapitre précédent, les normes et procédures de mise en œuvre des
ouvrages d’assainissement en voirie urbaine seront présentées en premier lieu. Par la suite il

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 30


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
s’agira de montrer comment l’entreprise a mis pris en compte ces normes dans la phase
pratique du projet. Enfin, nous allons montrer comment et par quelle méthode les risques liés
aux travaux d’assainissement routier sont gérés sur le terrain.

1. Procédures de la mise en œuvre des ouvrages d’assainissement en


voirie urbaine
1.1.Définition de l’assainissement routier
Selon le guide technique SETRA sur l’assainissement routier datant d’Octobre 2006, les
travaux d’assainissement routier concernent les volets suivants :

- la collecte et l’évacuation des eaux superficielles dans l’emprise de la route ;


- la collecte et l’évacuation des eaux internes c’est-à-dire le drainage ;
- la protection des ouvrages d’assainissement.

1.1.1. La collecte et l’évacuation des eaux superficielles dans l’emprise de la route


Les eaux superficielles sont les eaux provenant de la chaussée ou les eaux dont le cours
naturel a été bouleversé par la route. Il est important de les collecter, les faire transiter et les
évacuer. Quand cela n’est pas correctement fait, ces eaux trouvent par gravité un chemin
naturel parfois néfaste à la chaussée, s’infiltrent ou recouvrent celle-ci, attaquent les talus de
déblais et les remblais. Pour éviter cette situation, il est important de mettre en place un réseau
d’assainissement efficace.

Le réseau d’assainissement se subdivise en cinq (5) sections :

- Le réseau longitudinal ;
- Le réseau transversal ;
- Les ouvrages de raccordements ;
- Les ouvrages de contenance et de dépollution ;
- Les exutoires.

Dans le cas présent, le réseau d’assainissement est constitué d’ouvrages longitudinaux,


transversaux, d’ouvrages de raccordements et d’exutoires.

 Le réseau longitudinal sur les projets

Le réseau longitudinal concerne les ouvrages qui s’alignent sur le profil en long de la route.
Ces ouvrages sont :

- Les ouvrages de crête de talus de déblai : ces ouvrages permettent d’éviter l’érosion du
talus et d’alimenter en écoulement le réseau de pied de talus ;
- Les ouvrages de pied de talus de déblai : a pour fonction de collecter les eaux issues
du ruissellement du talus de déblai, de la chaussée, de la bande d’arrêt d’urgence et de
la berme ;
- Les ouvrages de crête de talus de remblai : ont pour fonction de canaliser l’eau issue
du ruissellement de la chaussée pour éviter son déversement en rive sur le talus de

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 31


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
remblai. Il protège donc le talus routier contre toute altération (ravinement, érosion et
en état limite, la rupture) ;
- Les ouvrages de pied de talus de remblai : Situé au niveau du terrain naturel, ce
réseau doit collecter toutes les eaux de l’impluvium* routier, gravitairement, pour
les diriger vers l’exutoire* sans préjudice pour les fonds inférieurs. Sur certains
tracés, ce réseau intercepte également les eaux de ruissellement d’un bassin
versant naturel pour les diriger vers des ouvrages de traversée. Cette branche du
réseau permet également de protéger le pied de talus du remblai contre l’érosion. ;
- Les ouvrages du terre-plein central (TPC) : Le réseau du TPC a pour fonction de
collecter et d’évacuer les eaux issues du TPC et de la demi-chaussée déversée.
Cependant dans les différents projets, le réseau du TPC est pratiquement inexistant la
chaussée étant déversée vers l’extérieur.

Dans ce tableau, sont récapitulés les ouvrages longitudinaux qui ont été utilisés sur les trois
projets.
Tableau 26: Tableau récapitulatif des ouvrages longitudinaux des projets

Ouvrages Projet : EBDF Projet : Bretelle Nord


Ouvrages de crête de talus de remblai Descente d’eau
Ouvrages de pied de talus de remblai Fossé bétonné
Ouvrages de crête de talus de déblai Caniveaux
Ouvrages de pied de talus de déblai Fossé

 Le réseau transversal sur les projets

Le réseau transversal regroupe les ouvrages qui permettent d’assurer un transfert des
écoulements d’un réseau longitudinal vers un autre.
Tableau 27: Tableau récapitulatif des ouvrages transversaux des projets

Projet : EBDF Projet : Bretelle Nord


Dalots de traversée Buses
Tuyaux en PVC Dalots
 Les ouvrages de raccordement sur les projets

Il s’agit des regards et des différents raccordements des liaisons transversales avec le réseau
longitudinal. Il s’agit des :

- regards de visite : nécessaires pour l’entretien et le contrôle des collecteurs enterrés ;


- regards avaloirs : servent à l’engouffrement des eaux ;
- têtes de buse pour l’entonnement des eaux et le maintien des terres ;
- divers raccordements (bourrelets*/descentes, descentes/fossés, ...).

1.1.2. Les dispositifs de protection des ouvrages hydrauliques


Il s’agit de dispositifs qui permettent de protéger les ouvrages d’assainissement afin
d’assurer leur pérennité face à l’érosion et l’affouillement. Les dispositifs de protection sont
répertoriés dans le tableau ci-dessous :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 32


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Tableau 28: Tableau récapitulatif des dispositifs de protection des ouvrages d'assainissement

Ouvrages Protection
Canal Matelas Reno
Fossé Enrochements
Talus de déblai/remblai Engazonnements, Enrochements
Mur de grande hauteur Gabions
Entrée de dalots Perré
Sortie de dalots Enrochements

1.2.Méthodologie de dimensionnement
Cette méthodologie est issue de l’Instruction sur les Conditions Techniques pour
l’Aménagement des Voies rapides Urbaines (ICTAVRU). Elle est synthétisée dans le schéma
de la figure 15.

Deux méthodes essentiellement sont à considérer :

- la méthode de temps d’équilibre, méthode rationnelle calée sur des bassins versants
routiers. Elle permet de calculer un réseau linéaire avec possibilité d’apports ponctuels
et prend directement en compte la capacité de stockage des ouvrages ;
- la méthode de l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des
agglomérations, plus globale et calée sur des bassins versants urbains.

Dans le cas général, il convient d’appliquer la première méthode. En effet, les temps de
réponse des routes sont plus courts que ceux des bassins versants urbains et la méthode «
urbaine » conduit à un sous-dimensionnement si on l’applique telle quelle à un bassin versant
linéaire et entièrement revêtu.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 33


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Définition des • Bassins versants urbains


bassins versants et • Bassins versants routiers
• Exutoires
exutoires

Recherche des • Pluviométrie


données extérieures • Recherche des risques de pollution

Dimensionnement • Dimensionnement hydrologique


• Dimensionnement des ouvrages de
des ouvrages franchissement
d'assainissement • Dimensionnement des ouvrages d'assainissement

Définition des • Moyens


dispositions • Méthodes
constructives • Gestion des risques

Figure 15: Schéma de la méthodologie de dimensionnement des ouvrages

2. Dimensionnement des ouvrages hydrauliques


2.1.Définition des bassins versants
La délimitation des bassins versants s’est faite à partir de données topographiques, de
données STRM issues de la NASA. Les résultats figurent dans le tableau 29. Une
photographie du bassin versant est annexe III.
Tableau 29: Récapitulatif des superficies des bassins versants déterminés

Bassin versant urbain


PK du point de franchissement Surface du bassin versant (ha) Type de recouvrement
estimé
0+310 49
1+880 15
2+500 30
Bassin versant routier
PK du point de franchissement Surface du bassin versant (ha) Exutoire
estimé
0+310 2.44
1+880 3.23
2+500 0.9

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 34


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
2.2.Recherche des données extérieures
Les données extérieures concernent essentiellement les données pluviométriques et
climatiques. Elles ont été obtenues auprès des stations météorologiques de l’aéroport
d’Abidjan. Ces données pluviométriques et météorologiques concernent le coefficient de
ruissellement, l’intensité de la pluie qui dépend des coefficients de Montana et le temps de
concentration

 Coefficient de ruissellement

Les valeurs de coefficients de ruissellement en fonction du milieu sont représentées dans


le tableau suivant :
Tableau 30: Tableau récapitulatif des coefficients de ruissellement

Perméabilité Pente Valeur du coefficient


Très perméable Pente < 5% 0.1
Urbain Pente < 5% 0.6
Pente > 5 % 0.8
Très peu perméable Pente < 5% 0.8

La ligne soulignée en rouge est la valeur de pente et de valeur du coefficient de ruissellement


adoptées pour la suite des calculs.

 Intensité de la pluie

L’intensité de pluie correspond à une pluie nette, évaluée à partir de l’existence d’un
ruissellement. Les coefficients de Montana sont issus du traitement des données, du
pluviographe de l’aéroport d’Abidjan, par l’ANAC. Les courbes IDF pour les périodes
de retour de 10, 20, 50 et 100 ans sont disponible sous la forme :

Avec :

i : intensité ; a et b : coefficient de Montana pour tc en min ; tc : temps de concentration, en


min

Les coefficients de Montana permettent une représentation des pluies de projet pour
une période de retour donnée et une durée de pluie correspondant au temps de concentration.
La pluie de période de retour de 10 ans ayant été celle qui a été adoptée, les coefficients de
Montana sont :

 Le temps de concentration

Le temps de concentration est déterminé par la formule de Kirpich que voici :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 35


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Avec L : longueur entre l’exutoire et le point le plus éloigné du bassin versant ; H : la


dénivelée entre les deux points.

L’entreprise a obtenu les résultats suivants pour les temps de concentration dans les bassins
versants routiers.
Tableau 31: Tableau récapitulatif du temps de concentration par bassin versant

PK du point de franchissement estimé Temps de concentration (min)

0+310 11.33
1+880 12.78
2+500 6.92

2.3.Dimensionnement des ouvrages hydrauliques


2.3.1. Hypothèse de dimensionnement
 Débits obtenus lors du calcul hydrologique

Les valeurs de débits en fonction des bassins versants sont présentées dans le tableau 32 ci-
après
Tableau 32: Tableau récapitulatif des débits en fonction des bassins versants

Bassin versant urbain


Bassin versant Débits
0+310
1+880 18.5 m3/s
2+500 14.6 m3/s
Bassin versant routier
0+310 1.43 m3/s
1+880 1.80 m3/s
2+500 0.58 m3/s

 Coefficient de rugosité

Les ouvrages hydrauliques de franchissement seront en béton. Le coefficient de rugosité


associé est de K=70.

 Tirant d’air

Dans l’ouvrage hydraulique, il est nécessaire de conserver un tirant d’air suffisant


au passage des embâcles. L’hypothèse d’un remplissage des ouvrages à 75% de la hauteur
totale, soit un tirant d’air de 25% de la hauteur totale a été adoptée.

 Pente de l’ouvrage

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 36


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Dans l’intérêt du dimensionnement, la pente de l’ouvrage sera comprise entre 0.5% et 1%
max. Etant donné la nature de l’environnement amont (zone urbaine), les ouvrages de
traversée intégreront à plus ou moins long terme le réseau d’assainissement global du quartier.

 Dimensionnement des ouvrages de franchissement

L’équation de Bernoulli sera prise comme base du dimensionnement hydraulique :

Avec :

- Z : cote absolue ou niveau d’eau, en m


- P : surpression, en Pa
- ρ: masse volumique de l’eau, en kg/m
- g : accélération de la pesanteur, en m/s²
- V : vitesse, en m/s
- ΔH : perte de charge, en m

Pour résoudre l’équation de Bernoulli, le logiciel HY-8 sera utilisé. Il s’agit d’un logiciel
développé par la Federal Highway Administration (FHWA) pour la résolution des équations
de Bernoulli dans les ouvrages hydrauliques de franchissements. Chaque ouvrage
hydraulique est soumis à une modélisation sous HY-8, afin d’en déterminer la
géométrie optimale.

Les débits qui sont utilisés pour le calcul des ouvrages de franchissements sont les débits issus
du calcul avec les bassins versants urbains

 Dimensionnement des ouvrages d’assainissement

Afin de déterminer les dimensions des ouvrages d’assainissement à mettre en place, nous
utiliserons la formule simplifiée de Manning-Strickler, pour le calcul de l’écoulement
uniforme :

Avec :

- Q : débit de pointe
- K : rugosité
- S: section d’écoulement
- Rh : ration de la section sur le périmètre mouillé
- i : pente

Les débits utilisés pour le dimensionnement des ouvrages d’assainissement sont ceux issus du
calcul avec les bassins versants routiers.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 37


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
2.3.2. Résultats des dimensionnements
Les résultats de dimensionnement des ouvrages franchissement et d’assainissement figurent
respectivement dans les tableaux 33 et 34.

 Ouvrages de franchissement
Tableau 33: Dimensions des dalots (ouvrages de franchissement)

Bassins versants Type cadre en béton


1+880
2+500

 Ouvrages d’assainissement
Tableau 34: Tableaux des dimensions des ouvrages d'assainissement

Caniveau type U Linéaire estimé


2240 m
320 m
2120 m
Les plans de ces ouvrages sont en annexe 5.

3. Vérification du dimensionnement hydraulique


La vérification se fera sur la base des débits et des hypothèses et précédemment établies
sauf dans le cadre des calculs des ouvrages de franchissement à savoir les dalots. Nous
utiliserons la méthode BCEOM qui sera présentée en annexe V.

3.1.Dimensionnement des ouvrages de franchissement


Le dimensionnement a été fait sur la base de la vitesse maximale autorisée par le SETRA
de 4 m/s étant donné que les simulations avec des vitesses inférieures donnaient des
dimensions de dalots beaucoup plus élevées que celles obtenues par l’entreprise. Il faudra
donc veiller sur la qualité d’exécution de ces ouvrages. Le cheminement de dimensionnement
et le résultat figurent respectivement dans les tableaux des figures

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 38


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Caractéristiques géométriques du dalot et surélévation de l'eau en amont de l'ouvrage
Données Débit d'eau Q= 18,500 m 3/s
Vitesse maximale 2 m/s <= Vmax <= 3 m/s Vmax = 4,00 m/s
g: Accélérateur de la pesanteur g= 10,00 m/s²
D: hauteur fct° des caracteristique du site D= 2,50 m
Section théorique du dalot Sth = 4,63 m²
Ouverture théorique du dalot Bth = 1,85 m
Ouverture pratique possible 5,00 3,33 m
2,50 1,67 m
1,25 m
Choix de l'ouverture pratique du dalot Bc = 2,50 m
Section pratique du dalot Sc = 6,25 m²

Coefficient de Manning - Strickler


Dalot en béton ===>> K = 67 K= 70

Calcul de Q* 1 Q*1 = Q/Sc(2*g*D)^1/2 Q*1 = 0,42


Lecture H* 1 abaque pages 248 H*1= 0,90
Déduction de H 1 H*1=H 1/D ===>> H 1 = D . H* 1 H 1= 2,25 m

Si Ham > 1.25 D ==> Hydraulique en charge


Si Ham < 1.25 D ==> Hydraulique en surface libre Hydraulique en surface libre

Evaluation de la pente critique


Calcul de Q* 2 Q*2 = Q/(g*B^5)^1/2 Q*2 = 0,59
Lecture I* c abaque pages 258 I*c= 5,10
Déduction de Ic Ic = g. I* c / K^2 . (B)^(1/3) Ic= 0,77 %
Choix de la pente I= 0,50 %

Evaluation de la vitesse réelle


Calcul de Q* 3 Q*3 = Q/(K*I^(1/2)*B^(8/3) Q*3 = 0,32
Lecture V* abaque page 263 V* = 0,380
Déduction de V V = V* . K . I^(1/2) .B^(2/3) V= 3,46 m/s

Vérification
Il faut que V <= Vmax Bon

Figure 16: Dimensionnement du dalot du bassin versant 1+880

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 39


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Caractéristiques géométriques du dalot et surélévation de l'eau en amont de l'ouvrage
Données Débit d'eau Q= 14,600 m 3/s
Vitesse maximale 2 m/s <= Vmax <= 3 m/s Vmax = 4,00 m/s
g: Accélérateur de la pesanteur g= 10,00 m/s²
D: hauteur fct° des caracteristique du site D= 2,00 m
Section théorique du dalot Sth = 3,65 m²
Ouverture théorique du dalot Bth = 1,83 m
Ouverture pratique possible 4,00 2,67 m
2,00 1,33 m
1,00 m
Choix de l'ouverture pratique du dalot Bc = 2,50 m
Section pratique du dalot Sc = 5,00 m²

Coefficient de Manning - Strickler


Dalot en béton ===>> K = 67 K= 70

Calcul de Q* 1 Q*1 = Q/Sc(2*g*D)^1/2 Q*1 = 0,46


Lecture H* 1 abaque pages 248 H*1= 0,95
Déduction de H 1 H*1=H 1/D ===>> H 1 = D . H* 1 H 1= 1,90 m

Si Ham > 1.25 D ==> Hydraulique en charge


Si Ham < 1.25 D ==> Hydraulique en surface libre Hydraulique en surface libre

Evaluation de la pente critique


Calcul de Q* 2 Q*2 = Q/(g*B^5)^1/2 Q*2 = 0,47
Lecture I* c abaque pages 258 I*c= 3,20
Déduction de Ic Ic = g. I* c / K^2 . (B)^(1/3) Ic= 0,48 %
Choix de la pente I= 0,50 %

Evaluation de la vitesse réelle


Calcul de Q* 3 Q*3 = Q/(K*I^(1/2)*B^(8/3) Q*3 = 0,26
Lecture V* abaque page 263 V* = 0,400
Déduction de V V = V* . K . I^(1/2) .B^(2/3) V= 3,65 m/s

Vérification
Il faut que V <= Vmax Bon

Figure 17: Dimensionnement du dalot du bassin versant 2+500

3.2.Dimensionnement des ouvrages d’assainissement


Etant donné que nous avons la fourchette de pente prise comme hypothèse, nous avons
décidé d’effectuer le dimensionnement des caniveaux sur la base des deux extrêmes afin de
déterminer la pente la plus probable c’est-à-dire 0.5% et 1%. Les résultats sont présentés dans
le tableau 35 ci-après :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 40


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Tableau 35: Résultats du dimensionnement des ouvrages d'assainissement

CANIVEAU
Q Qobtenu b y m I Ks
Pente maximale I= 1%
1.43 1,43 0,5 0,5 1 0,01 70
1.80 2,33 0,6 0,6 1 0,01 70
0.58 0,79 0,4 0,4 1 0,01 70
Pente minimale I= 0.5%
1.43 1,47 0,5 0,6 1 0,005 70
1.80 2,25 0,6 0,7 1 0,005 70
0.58 0,88 0,4 0,5 1 0,005 70

La comparaison avec les résultats obtenus par l’entreprise montre que la pente la plus
probable est celle de 1% comme le démontre de tableau 36 ci-dessous :
Tableau 36: Comparaison des résultats obtenus par l'entreprise et des résultats issus de la vérification

Dimensions obtenues par Dimensions vérifiées Dimensions vérifiées


l’entreprise pour I = 1% pour I = 0.5%

4. Dispositions constructives pour la réalisation des ouvrages


d’assainissement

Les dispositions constructives consistent à établir la procédure de réalisation des ouvrages


d’assainissement ainsi que la gestion des risques qui interviennent dans celle-ci. Pour tous les
ouvrages, les dispositions constructives suivent la procédure de la figure 18 :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 41


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

• Le personnel
Les moyens • Le matériel
• Les fournitures

• Les travaux préparatoires


La méthode • La mise en oeuvre
• Le plan de contrôle d'exécution

• Le calcul du risque brut


Les risques • Le calcul du risque net
• La synthèse des risques

Figure 18: Procédure des dispositions constructives

4.1.Les moyens
4.1.1. Le personnel
Le personnel présent pour la réalisation de la majorité des ouvrages d’assainissement ne
varie pas. Il s’agit du conducteur de travaux, du chef chantier assainissement, des conducteurs
d’engins, du personnel d’exécution, des topographes et du maçon.

4.1.2. Le matériel
Le tableau 37 fait la synthèse du matériel et des engins nécessaires à l’exécution de
chaque type de travaux.
Tableau 37: Tableau récapitulatif du matériel nécessaire à l'exécution des travaux

Matériel Réalisation Pose des Pose des Réalisation Pose de Pose de


des fossés caniveaux bordures de dalots buses regards
Pelles sur chenilles      
Pelles à pneus 
Gode trapèze 
Godet curage 
orientable
Camions bennes    
Bétonnière 
Chargeuse 
Sambron 
Tractopelle  
Grue     
Chariot élévateur     
Compacteurs pour     
remblai technique

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 42


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
et pour fond fouille
Chargeur     
Arroseuse     
Élingues ou     
sangles
Chaines     

4.1.3. Les fournitures


Le tableau 38 fait la synthèse des fournitures nécessaires à l’exécution de chaque type de
travaux.
Tableau 38: Tableau récapitulatif des fournitures nécessaires à l'exécution des travaux

Fournitures Fossé Fossé en Caniveau Bordure Dalot Buse Regard


bétonné enrochement
Aciers HA6   
Aciers  
Béton prêt à   
l’emploi B25
Agrégats   
Eau de gâchage 
Enrochements 
Géotextile 
Sable    
Eau   
Ciment    
Caniveaux préfa 
Bordures préfa 
Buses préfa 

béton ou PEHD
Béton maigre  
Enduit  
d’imperméabilis
ation
Pré-dalles 
Dalles préfa 
Bois de coffrage 
Plaques de 
recouvrement
(tampon et
grille) en fonte
Joints 
Savons 

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 43


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

4.2.La méthode
4.2.1. Travaux préparatoires
Les travaux préparatoires consistent la plupart du temps à exécuter ces tâches :

- L’implantation topographique : consiste à faire intervenir l’équipe topographique pour


définir les altitudes (côtes) et profondeurs auxquelles les ouvrages doivent être mis en
place et les fouilles exécutées.
- La réception des fournitures : il s’agit de la réception d’éléments préfabriqués. Elle
consiste à vérifier la conformité du produit livré avec la commande, à effectuer un
contrôle visuel
- La manutention et le stockage : il s’agit de la phase de déchargement des éléments
préfabriqués qui doit s’effectuer avec précaution et du stockage provisoire des
éléments sur une aire appropriée.
- La déviation au droit de l’ouvrage : cette tâche s’applique aux travaux concernant le
dalot qui peuvent nécessiter une coupure de la circulation. Des déviations sont dont
exécutées au droit de l’ouvrage avec la mise en place d’une signalisation appropriée
pour les usagers.

Dans le tableau suivant, nous montrons quels travaux sont concernés spécifiquement par
ces tâches :
Tableau 39: Tableau récapitulatif des travaux préparatoires en fonction du type d'ouvrage

Travaux Fossé Caniveau Bordure Dalot Buse Regard

Implantation topographique      
Réception des fournitures    

Manutention et stockage    
Déviation 

4.2.2. Mise en œuvre


La mise en œuvre fait référence à l’exécution en bonne due forme de l’ouvrage. Elle
correspond à un phasage précis qui est décrit, pour chaque type d’ouvrage, dans le tableau ci-
dessous :
Tableau 40: Tableau récapitulatif des travaux de mise en œuvre des ouvrages d'assainissement

Fossés
Terrassement - Réalisation du fossé définitif de l’aval vers l’amont uniquement si
présence d’exutoire définitif. Des fossés provisoires seront réalisés
le cas échéant.
- Traçage de l’axe du fossé
- Terrassement au bon fil d’eau avec un godet trapèze. Utilisation
d’un godet curage orientable si le plafond dépasse 1,80m.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 44


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Suivi du terrassement et respect des dimensions géométriques (un
gabarit peut être préalablement fabriqué).
- Chargement, évacuation et mise en dépôt définitif des matériaux
non réutilisables.
Mise en œuvre du - Mise en place des gabarits pour donner la géométrie et l’épaisseur
béton (fossé en de 10 cm,
béton) - Mise en place du ferraillage, enrobage 4cm,
- Bétonnage des fossés,
- Dépose des gabarits
- Réalisation des joints au mortier
Mise en œuvre de - Mise en place d’un géotextile en fond de terrassement
l’enrochement - Mise en œuvre des enrochements à la pelle mécanique
(fossé en
- Bétonnage des enrochements ainsi disposés pour les enrochements
enrochement) liaisonnés au béton.
Pose des caniveaux et bordures
Fouilles - Fouille réalisée suivant la profondeur requise pour la construction
de l’ouvrage,
- Réglage du fond de fouille et compactage.
- Maintien des fonds de fouille hors d’eau par épuisement lorsque
cela est nécessaire.
Mise en place des - Béton de propreté
caniveaux - Pose des caniveaux dans la fouille à l’aide d’engins de levage
adaptés qui permettent la manutention et en utilisant des sangles,
ou élingues de levage adaptées aux poids des éléments.
- Clavetage des caniveaux avec un mortier dosé à 350 kg/m3.
Mise en place des - Un lit de pose de 10 à 12 cm de béton maigre dosé à 200 kg mis en
bordures place.
- Pose manuelle dans la fouille des bordures, légèrement enfoncées
dans le béton.
- Calage des bordures butées et contrebutées à l’aide du même
béton.
- Réalisation des joints à l’intérieur d’espaces laissés entre les
bordures avec du mortier fait sur place.
Pose ou coulage du dalot
Ouvrages - Préparation du site,
- Fouille du radier et des bêches,
- Coulage du béton de propreté (150 kg/m3) conformément aux
plans d’exécution
- Marquage et contrôle topo,
- Ferraillage et coffrage pour le radier et les bêches préfabriquées
conformément aux plans approuvés,
- Coulage du radier,
- Ferraillage et coffrage des voiles conformément aux plans
approuvés,
- Coulage des voiles,
- Fouille des radiers,
- Ferraillage et coffrage pour le radier conformément aux plans
approuvés,

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 45


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Coulage des radiers des murs de têtes
Cas 1 : dalle coulée en place
- Coffrage et ferraillage de la dalle,
- Coulage du tablier,
Cas 2 : utilisation de prédalles
- Pose des prédalles
- Pose de l’étaiement
- Coffrage et ferraillage de la dalle,
- Coulage du tablier
Cas 3 : utilisation de dalles préfabriquées
- Pose des dalles
- Clavetage sur les murs
Remblai technique - Protection des parties enterrées par un enduit
d’imperméabilisation.
- Mise en œuvre des couches de remblais contigus de manière
symétrique de part et d’autre du dalot, soit en procédant à la mise
en œuvre des matériaux alternativement d’un côté puis l’autre, soit
simultanément des deux côtés.
- Compactage par bandes parallèles à l’axe longitudinal du dalot, et
l’épaisseur des couches à compacter doit être autour de 30 cm. Le
matériel et les méthodes de compactage sont adaptés de manière à
assurer la pérennité de l’ouvrage.
Mise en place des buses
Fouilles -
Implantation topographique
Exécution de la fouille : à l’aide d’une pelle mécanique. Utilisation
-
d’un blindage au-delà de 1,30m de profondeur, ou talutage des
parois.
- Réception labo du fond de fouille, réalisation d’une substitution en
cas de résultats non satisfaisants.
- Implantation de la buse en fond de fouille par l’équipe topo après
réception labo.
Mise en place des - Lit de pose réalisé avec du sable lagunaire.
buses - Pose dans la fouille à l’aide de moyens de levage qui permettent
une manutention verticale uniforme et précise, en utilisant si
besoin entre autres des sangles textiles ou élingues adaptées aux
poids des buses.
- Assemblage des buses centralement dans le sens de l’axe de la
buse déjà posée.
- Joint intérieur : la pose d’un joint avec un produit type Sika latex…
- Joint extérieur : la pose d’un joint de mortier dosé à 400 kg/m3
avec au préalable l’application d’un produit type Sika latex.
Remblai technique La procédure est la même que pour les dalots
Pose des regards
Fouilles - Terrassement réalisé après la pose de la buse conformément à
l’aide d’une pelle mécanique pour le gros du volume, et terminé à
la main si besoin.
- Compactage des matériaux à l’aide d’une plaque vibrante ou petit
compacteur à bille. Un essai de densité est réalisé pour chaque
regard sur le fond de terrassement
Ouvrages Cas d’un coulage en place

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 46


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Opérations successives de coffrage, ferraillage et bétonnage pour
le radier dans un premier temps, les voiles et enfin les dalles de
couverture.
- Contrôle du coffrage et ferraillage par le chef de chantier ou le
conducteur de travaux avant chaque bétonnage.
- Badigeonnage des parements enterrés
Cas d’un assemblage préfabriqué claveté en place
- Béton de propreté sera réalisé après terrassement pour faciliter la
pose des éléments préfabriqués.
- Opération de pose et réglage des éléments préfabriqués. Ces
éléments seront préfabriqués sur une aire prévue à cet effet.
- Réalisation du ferraillage et coffrage clavetage de l’ensemble.
- Badigeonnage des parements enterrés

4.2.3. Plan de contrôle d’exécution des travaux


Le plan de contrôle d’exécution des travaux est une synthèse des phases d’exécution des
travaux et des moyens de contrôle nécessaires tout au long des travaux pour s’assurer de la
qualité des travaux. Il se présente sous la forme de tableau. Des exemples sont présentés en
annexe.

Le plan de contrôle est d’une grande utilité car il permet de déterminer la durée de travaux
et d’établir le diagramme de Gantt.

4.3.La gestion des risques


L’exécution de ce type de travaux n’est pas sans risque et il est important de déterminer ces
risques et les mesures pour les prévenir.

4.3.1. Evaluation brute du risque


L’évaluation brute du risque représente la cotation de l’exposition à un danger par les
salariés de l’entreprise sans moyens de prévention en place. Les différentes cotations sont
récapitulées dans le tableau 41.
Tableau 41: Tableau récapitulatif des cotations des risques

INDICE ECHELLES

GRAVITE (G)

1 Accident sans arrêt

2 Accident avec arrêt de travail d’une durée inférieure à 8 jours.

4 Accident avec arrêt de travail d’une durée comprise entre 9 et 30 jours.

Accident avec arrêt de travail d’une durée supérieure à 30 jours ou une


6
Incapacité Partielle inférieure à 50%.

8 Décès du salarié ou Incapacité Permanente Partielle supérieure à 50%

EXPOSITION (E)

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 47


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
1 Rare, une fois dans le mois

2 Courant, une dans la semaine

4 Continuel, exposition quotidienne

FREQUENCE (F)

1 Rare, moins une fois par an

2 Occasionnel, au moins une fois dans l’année

4 Fréquence élevée

4.3.2. Calcul de l’évaluation du risque brute et détermination du risque significatif


Le calcul de la criticité (Cr) s’obtient par le produit des 3 indices cités précédemment:

Des différents produits, on obtient la grille suivante avec le risque significatif qui apparaît en
rouge:
Tableau 42: Calcul de la criticité et du risque significatif

Exposition x Fréquence

1 2 4 8 16

2 4 8 16 32

Gravité 4 8 16 32 64

6 12 24 48 96

8 16 32 64 128

4.3.3. Evaluation nette du risque


Les mesures de prévention évoquées ici sont de 3 grands ordres ; elles peuvent être
organisationnelles, techniques ou humaines (formation ou sensibilisation au moyen par
exemple de cercle QSE, d’affichage régulier, …). Ces mesures sont énumérées dans le
tableau.

L’évaluation nette du risque concerne un risque significatif. Cette évaluation met en avant
la maîtrise du risque de l’entreprise au niveau de l’organisation ou de la formation du
personnel. Elle détermine l’efficacité des moyens mis en place face à un risque et indique si
des moyens supplémentaires doivent être ou non mis en œuvre. La cotation des différents
moyens pour chaque entité est récapitulée dans le tableau
Tableau 43: Tableau récapitulatif des cotations des moyens mis en place face à un risque

INDICATEUR ECHELLES

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 48


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
MAITRISE DE L’ORGANISATION

1 Non identification du risque, organisation déficiente

Risque identifié, moyens de prévention peu ou mal mis en place sur le


2
chantier

Risque identifié, moyens de prévention parfaitement appliqués sur le


4
chantier

MAITRISE DE LA FORMATION

1 Pas de formation ou de sensibilisation du salarié

Formation effectuée sans vérification de l’application des moyens de


2
prévention

Formation ou sensibilisation effectuée, mise en œuvre des moyens de


4
prévention

4.3.4. Calcul de l’indicateur de risque net


Le produit des indicateurs de maîtrise pondère l’évaluation brute. Le quotient entre
l’indicateur de l’évaluation brute et le produit des facteurs de maîtrise donne l’évaluation
nette. Le rapport entre l’évaluation brute et le produit (organisation ; formation) donne le
tableau ci-dessous, des risques nets significatifs apparaissent en rouge :
Tableau 44: Tableau récapitulatif de l'évaluation nette des risques

Risque brut
1 2 4 6 8 12 16 24 32 48 64 96 128

1 1 2 4 6 8 12 16 24 32 48 64 96 128
Organisation
2 1 1 2 4 4 6 8 12 16 24 32 48 96
X
4 1 1 1 2 2 4 4 6 8 12 16 24 48
Formation
8 1 1 1 1 1 1 2 4 4 6 8 12 16

16 1 1 1 1 1 1 1 2 2 4 4 6 8

4.3.5. Synthèse des risques


La synthèse des risques liés à l’exécution de chaque type d’ouvrages est présentée en annexe

5. Conclusion
En conclusion, nous pouvons dire que l’entreprise a respecté la procédure de
dimensionnement préconisée par l’ICTAVRU. Par ailleurs, les calculs de dimensions des
ouvrages sont vérifiés.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 49


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Conclusion générale
Notre mémoire dont le thème est « Mise en œuvre des structures de chaussée et des
ouvrages d’assainissement en voirie urbaine : Cas des Travaux de DTP-Terrassement » avait
pour objectif de montrer comment les paramètres liés à la voirie urbaine étaient pris en
compte dans le choix et la mise en œuvre des structures de chaussée et des ouvrages
d’assainissement. Il a fallu donc recenser les normes et procédures en vigueur dans le contexte
urbain, analyser et vérifier le dimensionnement fait par l’entreprise chargée des travaux, et
enfin montrer les procédures d’exécution pratique de ces travaux de chaussée et
d’assainissement.
En ce qui concerne les structures de chaussée, les spécifications données par le cahier
de charge ont permis de faire le choix des matériaux notamment celui des enrobés en couche
de roulement pour ce qui est du projet de l’Extension du Boulevard de France, et également
en couche de base pour le projet de la Bretelle Nord. Ce choix combiné aux données du trafic
et la durée de vie des projets a permis de confirmer au travers de la méthode française de
dimensionnement que le calcul des structures adoptées sur les deux projets respectaient bel et
bien les valeurs admissibles de contraintes et de déformations. Cependant, il a paru judicieux
de vérifier que ce choix de structure demeurait le plus optimal possible en comparant les
propositions équivalentes du Guide de dimensionnement des chaussées en zone tropicale avec
celui-ci. Il en est ressorti que les structures adoptées étaient les plus adéquates compte tenu
des différences de contraintes et de déformations ainsi que de la distance des emprunts de
matériaux.
La seconde partie de notre travail a consisté à mettre en évidence la méthodologie en
vigueur pour le dimensionnement des ouvrages et à analyser la procédure de
dimensionnement des ouvrages d’assainissement. Une fois que cette procédure a été vérifiée,
nous avons procédé à un redimensionnement, sur la base des hypothèses de l’entreprise, des
ouvrages afin de vérifier les résultats obtenus par l’entreprise. Ces résultats se sont avérés
corrects. Enfin, nous avons passé en revue les dispositions constructives de mise en œuvre des
ouvrages d’assainissement c’est-à-dire les moyens, le matériel et les méthodes, le calcul et la
gestion des risques liés à ces différents travaux.

Cependant, il serait judicieux de relever les difficultés rencontrées dans l’élaboration


de ce document. En effet, les travaux déjà avancés en début de stage, le manque de données,
la nécessité de se déplacer sur deux chantiers à la fois, ont été des handicaps pour le suivi et le
contrôle de la qualité des travaux des projets de l’Extension du Boulevard de France et de la
Bretelle Nord.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 50


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Bibliographie

- Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), Guide Technique


Moyens et Critères de Réception des matériaux mis en œuvre en chaussée, Octobre
2004
- Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), Guide Technique
Conception et dimensionnement des structures de chaussée, Décembre 1994
- Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), Guide Technique
Assainissement Routier, Octobre 2004
- Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), Catalogue des types
de chaussée neuve, 1998
- Centre des études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions
publiques (CETRU), Instructions sur les conditions d’aménagement des voies rapides
urbaines, Mars 2009
- Service d’Etudes Techniques des Routes et des Autoroutes (SETRA), Guide de
l’entretien courant de l’assainissement de la route, Décembre 1998
- Direction technique Tracé et Hydraulique, Calcul hydraulique des ouvrages
d’assainissement Extension Boulevard de France, Juin 2015
- Ministère des Infrastructures Economiques, Marché des Travaux de Prolongement du
Boulevard de France redressé sur le tronçon carrefour Jacques Prévert-Mitterrand,
Septembre 2015

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 51


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe I : Le phasage des travaux du Giratoire


Mitterrand
Les travaux du giratoire Mitterrand constituaient une partie clé des travaux de
l’Extension du Boulevard de France. Ce giratoire est le dernier point de jonction entre le
boulevard Mitterrand et le boulevard de France. Le boulevard Mitterrand étant une route
express et donc un axe fortement utilisé par les riverains, la circulation ne pouvait y être
interrompue. Il a fallu donc procéder par phase pour permettre l’exécution des travaux tout en
autorisant une circulation fluide de la population. Ces phases seront développées.

Phase 1

Figure 19: Première partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand

La circulation telle qu’elle était jusque-là est maintenue. Les travaux de terrassement
(couche de forme- couche de base) de la section courante du giratoire sont effectués ainsi que
ceux de l’anneau. Les travaux d’assainissement sont également exécutés : il s’agit de la
construction de dalot et de la pose de buses.

La notion de sécurité à ce stade est très mise en avant et des dispositifs sont mis en place
pour assurer simultanément la sécurité des ouvriers et des usagers de la route. Ces dispositifs
sont :

- Les panneaux d’indication : ils annoncent ils sont placés à 300 m

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 52


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Les panneaux de signalisation temporaire : en l’occurrence les panneaux de
rétrécissement de chaussée et d’indication de travaux. Ils sont placés respectivement à
150 m et 100 m de la zone de travaux.
- Les panneaux d’interdiction : représentés par les panneaux de limitation de vitesse à
30 km/h. Ces panneaux sont implantés à 50 m de la zone de travaux
- Les balises de danger : ils sont placés à 25 m
- La GBA : permet de délimiter la zone de circulation des véhicules. Elle est
indispensable pour assurer la sécurité des ouvriers sur le chantier

Phase 2

Figure 20: Deuxième partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand

Cette phase a consisté à construire une déviation temporaire pour y faire basculer la
circulation ouest-est tandis que la circulation est-ouest est ramenée sur la voie initialement
réservée à la circulation de sens inverse. Cette manœuvre permet de dégager la partie sud du
giratoire en vue d’achever les travaux de terrassement et de commencer les travaux de
chaussée (GNT 0/31.5-couche de roulement)

Les dispositifs de sécurité mis en place précédemment sont maintenus.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 53


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Phase 3

Figure 21: Troisième partie du phasage des travaux du giratoire Mitterrand

La circulation précédemment basculée est maintenue tandis que la circulation est-ouest


est déviée sur la partie achevée de l’anneau du giratoire. Ce qui laisse le champ libre pour
l’exécution des travaux de la partie Nord du giratoire. Après cette phase, la circulation est
rétablie dans l’anneau du giratoire.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 54


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe II : Mise en œuvre des enrobés


Cette annexe permet d’apporter quelques précisions sur le chapitre de la production de
bitume développé dans le corps du mémoire. Cette partie a principalement traité de la partie
production de la centrale d’enrobés. Cependant, il est important de préciser que cette centrale
regroupe 3 filiales sans quoi son fonctionnement serait impossible. Il s’agit en amont de
l’usine, de la production, et du contrôle informatique.

1. Normes de mise en œuvre des enrobés

1.1. Alimentation de la centrale en granulats


La centrale sera pourvue d'un équipement de pesage continu ; pour cela, les dispositifs de
sécurité suivants seront mis en place :
- L'enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l'installation devra
permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats.
- A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en
compartiments séparant les classes et les catégories de granulats ; le cloisonnement
sera réalisé de façon qu'aucun changement des trémies, aucun mélange de granulats ne
soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au
moins 50 centimètres à celle du godet de l'engin de chargement.

1.2. Chauffage et déshydratation des granulats


La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction
des granulats dans le sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une
température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau
limite de 0,50%.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites
suivantes : + 150 à +165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas
dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il
indique la température du granulat avant l'entrée dans le malaxeur.

1.3. Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et
fonctionnant en permanence lors de la préparation de granulat.

1.4. Malaxage
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de fabriquer des enrobés
homogènes. Si la boite de malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour
empêcher la perte de poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance
volumétrique en fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit
d'agrégats par minute pour le régime de l'installation.
La durée de malaxage des granulats et du filer avec le bitume doit être suffisante pour
obtenir un enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de
régler les temps de malaxage et de les maintenir constants.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 55


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit d'abord être procédé, avant le malaxage
humide avec le liant, à un malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats
et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage
et à le maintenir constant.
La durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :

La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites
suivantes :
Bitume 40/50: entre + 150 °C et + 160 °C
Bitume 30/50: entre + 150 ° C et + 170 °C
Bitume 35/50 : entre + 150 ° C et + 170 °C
Bitume 30/45 : entre + 150 ° C et + 170 °C

1.5. Chargement et transport de l’enrobé


Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes les précautions
utiles doivent être prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en oeuvre est effectué dans
les véhicules à bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant
chaque chargement. Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée
capable de protéger les enrobés et d'éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise
en œuvre, même en cas d'intempéries ou de distance de transport plus importantes.

1.6. Mise en œuvre de l’enrobé


Un balayage mécanique énergique et un nettoyage préalables de la surface de la
couche de base imprégnée sont nécessaires pour éviter tout défaut d'accrochage du revêtement
sur la couche de base.
L'enrobé devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-
après :
Tableau 45: Températures minimales de mise en œuvre de l'enrobé

Nature du bitume Température de répandage en degré Celsius


Temps très chaud Temps frais
40/50 130/140 140/160
30/50 130/140 140/160
35/50 130/140 140/160
30/45 130/140 140/160

L'enrobé ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue
ultérieure du tapis.
L'enrobé sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique
(finisher) à marche avant et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en
respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d'un
dispositif de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage pour maintenir l'enrobé à
la température de répandage.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être
aussi régulière que possible. L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée
sans heurt, de façon qu'il n'en résulte aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 56


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Des ouvriers qualifiés doivent être présents pour corriger immédiatement après le répandage
et avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous,
rainures, etc...., au moyen d'un apport d'enrobés frais, soigneusement déposé à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.

1.7. Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé


La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.

1.8. Contrôle géométrique de la mise en œuvre


Les contrôles géométriques de la mise en œuvre du revêtement doivent répondre aux
prescriptions décrites ci-dessous.
Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussée ne devront en
aucun cas différer de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou ŕ 0,3%) des pentes
correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou
moins cinq millimètres (5 mm) par rapport aux cotes théoriques.

1.9. Joints transversaux


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à
exposer une surface fraîche, contre laquelle sont placé les enrobés de la couche nouvelle. Le
réglage ancien de l'épaisseur doit être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à
la fin de chaque période de travaux.

1.10. Joints longitudinaux


Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le
bord de la couche ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l'enrobé de la
couche ancienne n'est pas encore compacté ni complètement durci et refroidi.
Si le bord, du côté de l'accotement, de l'enrobés présente des irrégularités, il sera coupé
verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.

1.11. Autres joints


Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre
revêtements adjacents, les vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à
la pelle à l'aide de l'enrobé, de façon qu'il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.

1.12. Compactage de l’enrobé


L'indice de compactage minimum à obtenir avec le matériel de compactage est de 98
%.
Si l'indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon
correspondant fera l'objet d'une réfaction sur le prix correspondant de :
- 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus.
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclus et 96% inclus.
1.13. Mode d’exécution du compactage
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage
d'une bande de répandage posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment
faible pour obtenir un bon surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le
mélange d'adhérer aux roues des engins de compactage. On évitera que le compacteur
s'éloigne de plus de 50 mètres du finisher.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 57


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des
arrêts ; le renversement de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la
formation de vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de
sens sera décalé d'au moins un (1) mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage
doit être aussi continue que possible et conduite de manière telle que toutes les parties du
revêtement reçoivent un compactage sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace
latérale lors de son passage.

2. Travaux en centrale d’enrobés

2.1. Généralités
Une centrale d’enrobés ou centrale d’enrobage, est un ensemble de dispositifs agencés
dans un ordre logique et efficace pour produire les différents types d’enrobés et produits
dérivés nécessaires au revêtement routier.

Il existe deux types de centrales d’enrobés :

- La centrale discontinue ;
- La centrale continue.

Il est important de spécifier que la centrale de l’entreprise DTP-Terrassement Succursale


CI est une centrale continue.

 La centrale discontinue

Figure 22 : Schématisation d’une centrale discontinue

Nous empruntons la définition donnée par le groupe de fournisseurs d’équipements de


centrale d’enrobage, MARINI-FERMONT, qui dit qu’une centrale discontinue est « le type le
plus répandu de centrales d’enrobage à travers le monde, elle garantit une qualité et une
flexibilité maximale pour le produit fini. La discontinuité est due au fait que les enrobés soient
produits par gâchées toutes les 40-50 secondes. Un lot complet est produit une fois que tous
les composants aient été pesés et dosés séparément.
Ce type de centrale est adapté dans le cas où le producteur travaille pour plusieurs clients en
même temps, car il est facile de changer les spécifications, tout en maintenant un haut niveau
de qualité. »

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 58


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 23 : Modélisation du circuit de production de la centrale discontinue

 La centrale continue

Figure 24: Schématisation de la centrale continue

La centrale continue quant à elle est, « une centrale dans laquelle il n’y a pas
d’interruptions du cycle de production comme le rythme de production n’est pas divisé en
lots. Le mélange de la matière a lieu dans le tambour sécheur, qui est allongé, en séchant et
mélangeant le matériau en même temps. Comme il n’y a pas de tour de mélange ou élévateur,
le système est donc considérablement simplifié, avec une réduction conséquente des coûts
d’entretien.
L’absence du crible rend cependant nécessaire des contrôles précis en amont du cycle de
production, c’est-à-dire avant que les granulats soient dans le sécheur et déchargés sous forme
d’enrobés. »

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 59


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 25: Modélisation du circuit de production en centrale continue

Le choix du type de centrale se fait en fonction de plusieurs paramètres à savoir les coûts
d’exploitation, la quantité à produire, la qualité des granulats. Il est préférable d’opter pour
une centrale discontinue pour une flexibilité et quand un travail pour différents clients, et de
formules spéciales sont requis. Par contre la centrale continue est adaptée lorsque des faibles
coûts d’exploitations et une production continue sont essentiels, et si une qualité constante des
granulats est recherchée.

2.2. La production des enrobés


La production de bitume en continu se fait selon un schéma de production bien précis qui
comprend principalement 8 filières. Cette production est suivie du transport et de la mise en
œuvre du bitume sur le chantier. Les filières de production sont :

- Les cailloux ;
- Le pré-dosage ;
- Le pesage ;
- Le tambour ;
- Le bitume et la température.

Le système de production possède deux composantes :

- Une composante informatisée : qui est la composante principale. En effet, afin


d’obtenir une marge d’erreur négligeable sur la qualité du produit, des programmes
d’automatisme sont utilisés. Ce qui permet d’avoir une production fluide et fiable.
- Une composante manuelle : cette composante permet de continuer la production
quand la composante informatique est défectueuse.

Ces composantes sont sous-tendues par des installations électriques et électrotechniques


qui permettent d’assurer le fonctionnement de la centrale d’enrobé.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 60


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
L’installation d’une telle centrale requiert une préparation pointilleuse qui se fait avec les
équipes du laboratoire pour ce qui concerne l’étalonnage. L’étalonnage comprend aussi la
topographie pour caler les altitudes adéquates sachant qu’une altitude trop élevée engendre
une baisse de la température. Dans le fonctionnement courant de la centrale, la météorologie
est prise en compte afin de vérifier l’humidité ambiante qui influe sur la teneur en eau des
granulats.

2.2.1. Les cailloux


On désigne par cette appellation les agrégats lorsqu’ils sont en phase d’entreposage et de
transport et granulats lorsqu’ils sont dans les pré-doseurs. Il s’agit des matériaux qui seront
utilisés pour la formulation des enrobés. Les photos ci-dessous illustrent respectivement les
phases d’entreposage, de transport et de pré-dosage.

Figure 26: Entreposage des agrégats Figure 27: Transport des agrégats Figure 28: Granulats dans les trémies

2.2.2. Le pré-dosage
Il s’agit de la phase qui succède au transport des cailloux. Les pré-doseurs sont des
trémies d’une capacité de (chercher la capacité). Les granulats y sont entreposés selon leur
granulométrie respective. La centrale dispose de 4 trémies pour les granulométries suivantes :
0/4, 4/6, 6/10, 10/14. Les trémies sont équipées de 3 tapis : un tapis détecteur équipé d’un
capteur de présence, de tapis extracteur et d’un tapis collecteur qui achemine l’ensemble des
granulats vers un écrêteur.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 61


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 29: Tapis détecteur sous la trémie Figure 30: Tapis collecteur

Figure 31: Ecrêteur Figure 32: Dispositifs de pesage de l'écrêteur

2.2.3. Le pesage
Les éléments une fois sur le tapis collecteur sont acheminés vers un écrêteur vibrant qui
joue le rôle d’un tamis qui permet de retenir les éléments qui sont externes. Ces éléments
tamisés sont ensuite pesés sur un tapis doseur équipé d’un peson ou d’une table de pesage qui
vérifie la masse des éléments sans la teneur en eau.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 62


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 33: Tapis collecteur qui achemine les granulats Figure 34: Dispositif de pesage du tapis collecteur
vers le malaxeur

2.2.4. Le tambour
Le tambour est subdivisé en 3 compartiments ayant des fonctionnalités spécifiques

- Le premier compartiment est réservé à la flamme : lorsque les granulats sont pesés et
prêts à être enfournés, un brûleur s’active à l’aide du butane contenue dans une
bombonne, pour allumer la flamme du tambour. Le butane est relayé par le gazoil pour
alimenter la flamme.

Figure 35: Cuve de gazoil

Les granulats sont injectés dans le tambour. Ils gravitent autour de la flamme, les
courants thermiques dans le brûleur étant parallèles. La température à l’intérieur du
brûleur est d’environ 700 degrés. C’est la phase de séchage.
- Dans le deuxième compartiment, les produits hydrocarbonés sont injectés afin de
former le produit final : béton bitumineux ou grave bitume. C’est la phase d’enrobage.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 63


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Dans le troisième compartiment est le sécheur : les granulats et les produits
bitumineux sont mélangés avant d’être éjectés sur un tapis

2.2.5. Le produit final


Le produit final est ensuite acheminé via une rampe dans une trémie pour le stockage en
attendant le chargement des camions benne. La température doit être de 150 degrés. Cette
température permet d’obtenir à l’arrivée la température d’application prévue par le cahier des
charges est de 130/140 degrés, et ce même si le chantier se trouve à une distance de 250 km
de la centrale d’enrobés

3. Exécution pratique sur le terrain


Cette partie s’intéressera particulièrement à la mise en œuvre des enrobés en couche d’assise
ou en couche de roulement.

3.1.Les engins de mise en œuvre


Il existe 3 types d’engins pour la mise en œuvre des enrobés :

- Les engins d’application : il s’agit du binôme camions benne-finisseur et du camion-


bouille pour imprégnation, et la mise en œuvre de la couche d’accrochage.
- Les engins de compactage : le compacteur à rouleau en tandem, le compacteur à pneu
lisse P3
- Le matériel annexe : les pelles, les brouettes et le matériel pour le râtelage

3.2.Phasage de l’exécution
Phase 1 : Imprégnation

L’imprégnation se fait 48 heures avant la mise effective des enrobés. Elle se fait avec
du bitume fluidifié ou cut-back. La mise en œuvre se fait à température ambiante.

Il s’agit d’un liant hydrocarboné constitué de 65% de bitume auxquels l’on ajoute des
solvants organiques (polyram et dinoram) et 35% d’eau. La composition est la suivante :

L’ensemble « eau+dinoram » est communément appelé « savon » et constitue la phase


aqueuse du mélange tandis que la phase bitume est constituée du « polyram+bitume »

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 64


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 36: Cuve de bitume fluidifiée Figure 37: Cuve de la phase aqueuse

L’imprégnation au bitume fluidifié sert à assurer l’étanchéité des couches d’assise.


Cependant, ce produit, étant donné son impact environnemental négatif, tend à être abandonné
au profit d’autres méthodes.

Phase 2 : Couche d’accrochage

Les 48 heures étant écoulés, l’on peut procéder à la mise en œuvre effective des
enrobés à proprement dit. Celle-ci commence par le répandage de la couche d’accrochage soit
par passage du camion-bouille soit par passage d’ouvriers équipés d’arrosoirs (exemple des
accotements). La couche d’accrochage est également un bitume fluidifié tout comme le cut-
back. Par contre, la formulation de celle-ci est différente.

Figure 38: Cuve de stockage de l'émulsion de bitume Figure 39: Approvisionnement d'un camion
d'imprégnation

Phase 3 : Couche de roulement

Une fois la couche d’accrochage répandue, le camions-benne et le finisseur commencent


le répandage de l’enrobé (grave bitume ou béton bitumineux). Les enrobés doivent être
répandu à chaud.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 65


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
- Le camion-benne : déverse progressivement le contenu de sa benne dans la trémie du
finisseur tandis qu’à l’arrière, la table du finisseur est réglée à ses deux extrémités par
des opérateurs pour obtenir l’épaisseur de bitume requise avant le compactage. Il est
important de préciser que le finisseur en effectuant son passage fait un pré-
compactage, on dit qu’il tasse. Des manœuvres se chargent d’étaler correctement
l’enrobé avec le matériel de râtelage.
- Le compacteur à rouleaux en tandem ou tandem tout simplement : effectue des
passages pour compacter l’enrobé qui vient d’être étalé et pré-compacté par le
finisseur. Le rouleau du compacteur est refroidi automatiquement pour éviter sa
dilatation éventuelle due à la température élevée de l’enrobé.
- Le compacteur à pneus lisses : il succède au tandem. Il a une action ponctuelle par
rapport à celui-ci.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 66


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe III : Description des essais géotechniques relatifs aux enrobés


1. Essai Duriez

Figure 40: Définition de l'Essai DURIEZ

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 67


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

2. Essai Marshall

Figure 41: Définition de l'Essai Marshall

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 68


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe IV : Bassins versants routiers et urbains.

Figure 42: Délimitation des bassins versants routiers et urbains

Le projet de prolongement du BDF coupe, à son commencement au Sud, la ligne de


partage des eaux de deux vallons urbains alimentant la lagune. La ligne de partage est orienté
Nord-Est / Sud-Ouest, alors que la trace du BDF est orienté Nord-Sud. C’est ainsi que les
bassins versant versants interceptés par le projet sont tous à l’Est de la trace.
La photographie aérienne présente l’urbanisation de tous ces bassins versants. Les premiers
impluviums se composent de terrains militaires appelés « Zone Militaire AKOUEDO » où de
large zone d’espaces verts se détachent des bâtiments. Ensuite, un assemblage de lotissements
irrigués par les voies de circulation compose la suite des impluviums vers le Nord. Même si
quelques terrains ne semblent pas encore urbanisés, il est préférable de simuler une extension
évidente de l’urbanisation sur ces zones.

Jointe à cette annexe, le plan des ouvrages d’assainissement sur l’Extension du Boulevard de
France.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 69


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe V : Présentation de la méthode BCEOM


L’hypothèse de calcul est le fonctionnement en sortie libre, c’est-à-dire que le niveau de l’eau
en sortie d’ouvrage est en dessous du bord supérieur de l’ouvrage. L’ouvrage fonctionne donc
en sortie dénoyée ou libre.

La méthode BCEOM procède par le calcul de grandeurs réduites (variables adimensionnelles


Q* et H*.)
1. Vérification de la hauteur d’eau H1 en amont de l’ouvrage est inférieure ou égale à
1,25 fois la hauteur intérieure D de l’ouvrage. On détermine la variable
adimensionnelle :

- Q représente le débit de crue


- B la largeur intérieure de l’ouvrage.

2. Détermination de la variable adimensionnelle H*1 à l’aide de la courbe expérimentale


H*1 = f (Q*)

On s’assure donc que la condition suivante est vérifiée :

3. Détermination de la pente critique Ic de l’ouvrage. Cette pente intervient dans le calcul


de la vitesse d’eau dans l’ouvrage. On détermine alors la 3e variable adimensionnelle :

4. Détermination de la 4e variable adimensionnelle I*c à l’aide de la courbe


expérimentale I*c = f (Q*).

5. Détermination de la 5e variable adimensionnelle :

6. Détermination de la 6e variable adimensionnelle V* par la courbe


expérimentale

7. Détermination de la vitesse V de l’eau dans le dalot se calcule par la formule


suivante :

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 70


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

- K désigne le coefficient de rugosité. La vitesse


- V doit être inférieure ou égale à 4 m/s selon les hypothèses de calcul choisies
- D et B sont choisies au départ par le concepteur.

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 71


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe VI : Synthèse de risques pour les ouvrages d’art


Le calcul des risques ayant été effectué, il faut faire la synthèse des risques pour chaque type d’ouvrage à exécuter. Cette synthèse se présente
sous forme de tableaux (tableau 46 au tableau 50)

1. Les fossés
Tableau 46: Synthèse des risques de l'exécution des fossés

POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES
Phases Tâches Type et Nom Nature du Nb Formation Risques G E F Cr Actions préventives G E F C
spécification risque nécessaire
Terrassements Terrassements Camion benne, Conducteur Autorisation de Accident piéton/engin 8 4 1 32 8 4 1 3
Pelle + conduite 1 personne à pied pour guider les engins.
Personnel Port des EPI
au sol Quart d’heure
sécurité
Enrochement Déchargement Camion benne Conducteur Autorisation de Chute de roches sur une 6 4 2 64 6 4 1 2
des + conduite personne 1 personne à pied pour guider l’élément.
enrochements Personnel Quart d’heure Port des EPI
au sol sécurité
Pose des Pelle Conducteur Autorisation de Chute de roches sur une 6 4 2 64 0 personne dans la fouille 6 4 1 2
enrochements pelle conduite personne 2 personnes qui guide la pelle hors de la
Quart d’heure fouille
sécurité

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 72


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

2. Les caniveaux
Tableau 47: Synthèse des risques pour l'exécution des caniveaux

POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES

Phases Tâches Type et Nom Nature Nb Formation RISQUES G E F Cr Actions préventives G E F Cr


spécification du nécessaire
risque

 Levage des éléments par une machine


Déchargement Déplacement des Elingues Conducteur + Autorisation de Chute d’éléments 6 4 2 48 adaptée, contrôlée et vérifiée. 6 4 1 24
des éléments éléments Personnel au conduite d’assainissement sur  Utilisation d’accessoires de levage
ou mise en Engins de sol une personne adaptés, contrôlés et vérifiés.
place des levage : grue,  Maxi 2 personnes à pied pour guider
éléments tractopelle, pelle l’élément.
Quart d’heure  Port des EPI
sécurité
 Stocker les éléments sur une surface
Stockage et Stockage des Elingues Conducteur + Autorisation de Eboulement du 6 4 2 48 plane. 6 4 1 24
pose éléments Personnel au conduite stockage sur une  Ne pas stocker les éléments en
Engins de sol personne hauteur maxi 1,5 m.
levage : grue,  Pour les éléments rectangulaires,
tractopelle, pelle stocker les couches en quinconce
Quart d’heure  Port des EPI
Cales sécurité
Maçonnerie de Béton Risque Maçon ¼ h sécurité Brûlure chimique 4 4 2  Sensibilisation aux dangers du béton 4 4 1
finition chimique 32 16
 Port des EPI (Gants de protection)

3. Les bordures
Tableau 48: Synthèse des risques pour l'exécution des bordures

POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS UTILISES PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 73


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

UTILISE

Phases Tâches Type et Nom Nature du Nb Formation RISQUES A B C Cr Actions préventives A B C C


spécification risque nécessaire r
 Levage des éléments par une
Déchargement Déplacement des Élingues Conducteur Autorisation de Chute d’éléments sur 6 4 2 48 machine adaptée, contrôlée et 3 2 1 6
des éléments éléments + conduite une personne vérifiée.
Engins de  Utilisation d’accessoires de levage
levage : grue, Personnel adaptés, contrôlés et vérifiés.
tractopelle, pelle au sol  Port des EPI
Quart d’heure
sécurité
 Stocker les éléments sur une
Stockage des Élingues Conducteur Autorisation de Eboulement du 3 2 2 7 surface plane. 3 1 1 5
éléments + conduite stockage sur une  Ne pas stocker les éléments en
Engins de personne hauteur maxi 1,5 m.
levage : grue, Personnel  Pour les éléments rectangulaires,
tractopelle, pelle au sol stocker les couches en quinconce
Quart d’heure  Port des EPI
Cales sécurité
 Port de gants
Pose des Quart d’heure Chute d’éléments 3 3 3 9  Port de chaussures de sécurité 1 2 2 5
éléments sécurité  Pour les bordures < 50 kg, les
Douleurs physiques 3 3 3 9 manutentionner à 2 personnes. 1 2 2 5
Limiter le temps de ce type de
travail à 4h/j/personne
 Pour les bordures > 50 kg utiliser
une pince de levage
 Sensibilisation du personnel sur la
manutention de pièces lourdes

4. Les dalots
Tableau 49: Synthèse des risques pour l'exécution des dalots

POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES

Phases Tâches Type et Nom Nature Nb Formation RISQUES G E F Cr Actions préventives G E F Cr


spécification du nécessaire
risque

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 74


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

 Port de gants de manutention


Coffrage, Levage, Grue à tour, grue Conducteurs Autorisation de Blessure aux mains lors de 4 4 4 64  Vérification de l’état des élingues avant 2 2 4 16
décoffrage, manutention mobile, pelle d’engins conduite la manipulation des manipulation et code couleur (matériel
ferraillage élingues défectueux à rebuter)
+ +  Vérification des engins de levage (certificat
Chute de charges ou de 8 4 2 64 de contrôle) 4 4 2 32
Personnel au Quart d’heure coffrages sur le personnel  Engins de levage équipés de système de
sol sécurité sécurité (alarme, limitateur)
 Conformité des élingues et accessoires de
+ sécurité (outils de levage périodiquement
contrôlés)
Formation au  Habilitation du grutier
poste de travail à  Interdiction de passer sous une charge
l’aide de la fiche  Formation du personnel au sol
 Utilisation de cordes pour guidage les
charges
 Etre vigilant par grand vent arrêter
l’opération de levage si nécessaire
 Vérification des engins de levage (Certificat
Chute, renversement de 8 4 2 64 de contrôle) 4 2 2 16
l’engin de levage  Vérification de la plateforme de levage
(nivelée, compactée)
 Mise en place de cales appropriées sous les
patins stabilisateurs
 Port d’un masque respiratoire homologué si
Coffrage, Pulvérisation Personnel au Quart d’heure Inhalation produit huile de 4 4 4 64 nécessaire 4 1 4 16
décoffrage d’huile de sol sécurité décoffrage
décoffrage  Port de lunette de protection
Formation au Projection d’huile de 4 4 4 64 1 1 4 4
poste de travail décoffrage dans les yeux
à l’aide de la
fiche
 Contrôler la stabilité du coffrage (nombre et
Stabilisation des Personnel au Quart d’heure Chute du coffrage 8 4 2 64 position des étais, type de massif d’ancrage, 8 2 2 32
coffrages sol sécurité nombre et présence de barres diwidag) :
conforme au plan de coffrage
Formation au
poste de travail
à l’aide de la
fiche
 Le personnel doit toujours regarder derrière
Ferraillage Manutention et Grue à tour, grue Conducteurs Autorisation de Heurter des personnes 8 4 2 64 avant d’enfiler les barres. 8 2 2 32
pose des mobile, élingues, d’engins conduite avec des barres de grande
armatures câbles, crochet longueur
de sécurité + +  Port des lunettes de protection
Projection de fil de fer à 6 4 4 96 4 2 4 32

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 75


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

ligaturer dans les yeux lors


Personnel au Quart d’heure de la coupe
sol sécurité  Mise en place de bouchons sur barres en
Chute et empalement sur 8 4 2 64 attente ou crossage des aciers en attente 4 1 4 16
+ ferraillage en attente  Balisage de zone a risque
 Port des gants de protection
Formation au Coupure et blessure aux 4 4 4 64 2 2 4 16
poste de travail à mains par les armatures et
l’aide de la fiche le fil de fer à ligaturer
 Port de lunette de protection
bétonnage Mise en place du Pelle, benne Personnel au Quart d’heure Projection du béton dans 4 4 4 64 2 2 4 16
béton sol sécurité les yeux
 Port de gant en caoutchouc
+ Irritation des mains par le 4 4 4 64 1 1 4 4
béton
Formation au  Port de protection antibruit (casque ou
poste de travail Niveau de bruit élevé dû à 6 4 4 96 bouchon d’oreille) 4 4 4 64
à l’aide de la la vibration
fiche  Mise en place de protections collectives
Chute de hauteur 8 4 2 64 conformes autant que possible (échelle, 8 1 2 16
garde corps, planches de rive)
 Pas de graisse sur les barreaux des
échelles
 Accès dégagé sur les passerelles et
plateformes de travail
 Pose de planches de rive sur les
Heurt par chute d’objets 8 4 2 64 plateformes de travail 4 1 2 8
 Port de lunette de protection
Finitions Pulvérisation du Personnel au Quart d’heure Projection de produit de 4 4 4 64 4 2 4 32
produit de cure sol sécurité cure dans les yeux
et/ou desactivant
+

Formation au
poste de travail
à l’aide de la
fiche
Personnel au  Port de lunette de protection
Réparations, Utilisation de sol Quart d’heure Projection de béton et 4 4 4 64  Limiter l’accès a la zone de travail 2 2 4 16
reprise de nettoyeur haute sécurité cailloux dans les yeux
bétonnage pression ;
marteau piqueur ; +  Formation au poste de travail
meuleuse Coupure et blessure par la 6 4 2 48  Port de gant, 2 2 4 16
meuleuse  Capot de protection en place et fonctionnel
Formation au
sur l’outil de coupe

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 76


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

poste de travail  Vérification périodique des matériels


à l’aide de la Electrocution 8 4 2 64 électriques 8 4 1 32
fiche  Vérification du câble d’alimentation
électrique avant chaque utilisation de
l’appareil par l’operateur
Personnel au  Contreventement à mettre en place
Etaiement Utilisation des sol Quart d’heure Risque de chute 8 4 2 64 conformément aux prescriptions du 8 2 2 32
tours d’étaiement sécurité fournisseur
 Réception des étaiements par la direction
+ technique

Formation au
poste de travail
à l’aide de la
fiche

5. Les regards
Tableau 50: Synthèse des risques pour l'exécution des regards

POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES

Phases Tâches Type et Nom Nature Nb Formation RISQUES G E F Cr Actions préventives G E F Cr


spécification du nécessaire
risque

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 77


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Terrassements Terrassements Camion benne, Conducteur Autorisation de Accident piéton/engin 8 4 2 64  1 personne à pied pour guider 8 4 1 32
conduite les engins.
Pelle +  Port des EPI

Personnel au
sol Quart d’heure
sécurité

 Port de gants de manutention


Coffrage, Levage, Grue à tour, grue Conducteur Autorisation de Blessure aux mains lors de 4 4 4 64  Vérification de l’état des 4 4 1 16
décoffrage, manutention mobile, pelle conduite la manipulation des élingues avant manipulation et
ferraillage + élingues code couleur (matériel
défectueux à rebuter)
Personnel au
sol Quart d’heure
sécurité

 Port de lunette de protection


bétonnage Mise en place Pelle, benne Personnel au Formation au Projection du béton dans 4 4 4 64 4 4 1 16
du béton sol poste de travail les yeux
à l’aide de la
fiche
ergonomique

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 78


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe VII: Les plans de contrôle d’exécution des différents ouvrages


Après avoir défini les moyens et matériels nécessaires à l’exécution des travaux il est important de définir le plan de contrôle qui permet de
jalonner le travail en termes de contrôle qualité. Pour chaque type d’ouvrage, cette annexe présente le plan de contrôle du tableau 51 au tableau
61.

Ci-après les tableaux définissant le plan de contrôle des ouvrages

CC : Chef de Chantier CE : Chef d’équipe

Points de contrôle :

PN (point normal): Point défini où une activité travaux va être contrôlée. Ces points sont les contrôles identifiés dans les
PRC.

PA (Point d’Arrêt) : Point défini au-delà duquel une activité travaux ne doit pas se poursuivre sans autorisation écrite visée
par le Contrôleur Indépendant. Ces points seront à définir par le Contrôleur Indépendant. Ils seront identifiés dans les PRC
et dans les fiches de suivi de contrôle.

1. Les fossés
1.1. Les fossés bétonnés
Tableau 51: Plan de contrôle d'exécution des fossés bétonnés

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes

PN PA

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 79


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

1 Implantation Pk, fil d’eau Pk, fil d’eau  +/-10cm en plan Resp Avant travaux x Refaire
topographique  +/- 5cm en nivellement Topo l’implantation

2 Réalisation du Visite sur site Visuel  Nivellement du support, modelages, Cond Trvx Avant travaux X Reprendre la
fossé terre préalable exutoires définitifs réalisés préparation

3 Suivi du terrassement Mètre ruban (+ gabarit  Altimétrie, et géométrie respectée CC / CE A l’avancement x


éventuel)

4 Fond de fouille Visuel  Matériaux de bonne qualité Resp. A l’avancement X Purge si


Labo. nécessaire

5 Ferraillage Vérification des Contrôle visuel  Diamètre et maille conforme CC / CE Avant chaque X Corriger et
armatures et nombre coulage refaire un
contrôle
6 Arrimage des aciers Contrôle visuel des ligatures  Bonne tenue des aciers entre eux lors du CC / CE Avant chaque X Corriger et
coulage du béton coulage refaire un
contrôle
7 Calage des armatures Contrôle visuel  Cales d’enrobage ligaturées aux armatures CC / CE Avant chaque X Corriger et
et enrobage sur lit extérieur. coulage refaire un
contrôle

8 Bétonnage du Coulage du béton Résistance à la compression  Béton C25/30 Resp labo À la demande x Fiche FNC
fossé à 7 et 28 jours d’écrasement

9 Géométrie, épaisseur Mètre ruban  Respecte la géométrie souhaitée CC / CE A l’avancement x

10 Réception Fil d’eau - section Levé topo  ±2 cm en altimétrie Resp Après travaux x Fiche de
Topo réception topo

1.2. Les fossés en enrochements


Tableau 52: Plan de contrôle d'exécution des fossés en enrochements

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA

1 Implantation Pk, fil d’eau Pk, fil d’eau  +/-10cm en plan Resp Avant travaux x Refaire
topographique  +/- 5cm en nivellement Topo l’implantation

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 80


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

2 Réalisation du Visite sur site Visuel  Nivellement du support, modelages, Cond Trvx Avant travaux X Reprendre la
fossé terre préalable exutoires définitifs réalisés préparation

3 Suivi du terrassement Mètre ruban (+ gabarit  Altimétrie, et géométrie respectée CC / CE A l’avancement x


éventuel)

4 Mise en place du Visuel Visuel  Recouvrement complet de la surface à CC / CE Avant x


géotextile enrocher recouvrement en
enrochement

5 Enrochement du Contrôle taille Visuel + mètre  Comparaison visuelle par rapport aux CC / CE A chaque x Bon réception
fossé enrochement témoins et mesure si doute arrivage signé
 Matériau conforme au bon de livraison

6 Géométrie, épaisseur Mètre ruban  Respecte la géométrie souhaitée CC / CE A l’avancement x

7 Réception Fil d’eau - section Levé topo  Conforme au plan Resp Après travaux x Fiche de
Topo réception topo

2. Les caniveaux
Tableau 53: Plan de contrôle d'exécution des caniveaux

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Réception des Conforme à la Visuel Contrôle de la date de production CC / CE À chaque x Livraison
caniveaux commande (au minimum 28 jours de livraison refusée
séchage)

2 Etat des Visuel Abouts non abimés CC / CE À chaque x Produits


caniveaux livraison refusés

3 Manutention Moyens de levage Visuel Bon état et adaptés aux charges CC / CE À chaque x
des caniveaux livraison et
pendant les
travaux

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 81


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

4 Terrassement Implantation topo Topo  ± 5 cm en nivellement Resp TOPO x Reprise


 ± 5 cm en plan

5 Pose des Béton de propreté Visuel Respect du profil en long, et de CC / CE Pendant la x Reprise
caniveaux niveau en travers pose

6 Alignement Visuel Conforme au plan CC / CE Pendant la x Reprise


pose

7 Clavetage Visuel Pas de défaut de remplissage CC / CE x Reprise

8 Contrôle Topo Altimétrique Topo ± 5 cm en nivellement Resp TOPO 1 point tous x Fiche de Dépose /
les 20 m réception topo repose

3. Les bordures
Tableau 54: Plan de contrôle d'exécution des bordures

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Réception des Vérification de l’état Contrôle visuel  Bordures non abimés CC / CE A chaque x Signature du BL Produits
bordures des bordures livraison refusés

3 Terrassement Vérification des Contrôle des dimensions  Respect de la profondeur et de la largeur de CC / CE Au niveau de x Reprise de la
dimensions de la fouille. chaque fouille
fouille implantation
3 Pose des bordures Vérification type de Contrôle visuel  Béton dosé à 200 kg CC / CE Chaque toupie x Signature du BL Refuser la
béton toupie

4 Vérification du lit de Contrôle visuel  Mise en œuvre uniforme CC / CE Pendant la pose x Complément
pose en béton de réglage

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 82


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

5 Vérification de Contrôle visuel  Alignement ± 2 cm en z CC / CE Pendant la pose x Ajustement de


l’alignement Et ± 2 cm en x, y la pose

6 Vérification des joints Contrôle visuel Pas de défaut de remplissage, joint inférieur à CC / CE Chaque joint x Ajustement
1cm, sauf points particuliers. pendant la
pose/reprise du
joint.
7 Réception des Contrôle de la Levé topo  ± 2 cm en nivellement Resp Un point chaque x Fiche de réception Reprise des
bordures planimétrie et de  ± 2 cm en plan TOPO 10m topo bordures hors
l’altimétrie tolérance.

4. Les dalots
4.1. De la fouille au radier
Tableau 55: Plan d'exécution des dalots: de la fouille au radier

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA

1 Vérification du Vérification de la Contrôle visuel  Absence d’un sol meuble, blocs, poches CIn/CEr Chaque fond de X FC fond de fouille Reprendre et refaire un
fond de fouille propreté lentilles, de vide, de matériaux organiques fouille contrôle
2 Vérification de la Densimètre à membrane  95 % OPM Labo 2 essais par X Reprendre et refaire un
densité ouvrage contrôle

3 Implantation Vérification de Mesure Topographie  Conformité aux plans Topo Chaque béton de x Fiche réception Refaire l’implantation
générale du béton l’Implantation o Tolérance X, Y ± 50 mm propreté TOPO (2 pages)
de propreté
4 Coulage béton de Lecture du Bon de Contrôle visuel  Conformité de la formule CIn A chaque toupie x Signature du bon Refuser la toupie
propreté livraison et de pesée o Dosage ciment ≥ 150 kg/m3 de pesée

5 Décoffrage et Epaisseur de la Mesure dimensionnelle  Epaisseur > 10 cm CIn Chaque béton de x Casser le BP non

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 83


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

finition couche  Niveau d’arase conforme au plan Tolérance propreté conforme et le


± 20 mm reprendre
6 Implantation Vérification de Mesure Topographie  Conformité aux plans Topo Chaque radier x Fiche réception Refaire l’implantation
générale des l’Implantation o Tolérance X, Y ± 10 cm TOPO (2 pages)
radiers o Tolérance Z ± 1 cm
7 Coffrage des Position, l’alignement Mesure dimensionnelle  Conformité aux plans CIn Chaque radier x FC Coffrage et Repositionner le
radiers et niveau du coffrage  Désaffleurement toléré ± 10 mm ferraillage coffrage
8 Dimension du coffrage Mesure dimensionnelle  Conformité aux plans CIn Chaque radier x FC Coffrage et Corriger et refaire un
o Tolérance ± 50 mm 6 points ferraillage contrôle
9 Etanchéité coffrage Mesure dimensionnelle  Ecartement maxi entre les coffrages : 5 CIn Chaque radier x FC Coffrage et Corriger et refaire un
mm ferraillage contrôle
Ferraillage Vérification des Contrôle visuel  Conformité aux plans : quantité et CIn Contrôle x FC Coffrage et
10 armatures et nombre nomenclature statistique Ferraillage Refaire les ferraillages
Vérification de la Contrôle visuel et  Conformité aux plans : CIn Permanent x FC Coffrage et
11 position des armatures dimensionnel o tolérance ± 20 mm Ferraillage Corriger et refaire un
contrôle
Fixation des aciers contrôle visuel des ligatures  Pas de déplacement possible lors de la CIn Permanent x FC Coffrage et
12 mise en œuvre du béton Ferraillage Corriger et refaire un
contrôle
Recouvrement des Mesure dimensionnelle et  Longueur de recouvrement conforme au CIn Permanent x FC Coffrage et
13 aciers contrôle visuel plan Ferraillage Corriger et refaire un
contrôle
Mandrin de cintrage Visuel + gabarit  Tableau mandrin en fonction du diamètre CIn Statistique x FC Coffrage et
14 utilisé d’acier Ferraillage Changer les aciers
Etat des attentes Contrôle visuel  Si Ø acier ≤16 mm crosse à 180° CIn Chaque acier en x FC Coffrage et
15 avant coulage  Si Ø acier ≥ 20 mm capuchon attente Ferraillage Corriger et refaire un
 Longueur suffisante >recouvrement sans la contrôle
crosse
Enrobage Mesure dimensionnelle  Conformité aux plans CIn Contrôle x FC Coffrage et
16  surfaces coffrées : Tolérance 0/+5 mm statistique Ferraillage Corriger et refaire un
 surfaces non coffrées ou béton de propreté : contrôle
Tolérance 0/+10 mm
Calage des armatures Contrôle visuel  Nombre minimum de cales fixé à 4u/m2 CIn Chaque radier x FC Coffrage et
17  Cales d’enrobage ligaturées aux armatures Ferraillage Corriger et refaire un
contrôle
Vérification propreté Contrôle visuel  Pas de présence de bois ou de ligatures CIn Chaque radier x FC Coffrage et
18 fond Ferraillage Nettoyer à l’aide d’un
aimant ou du
compresseur

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 84


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Autorisation de Contrôle statistique sur Contrôle visuel / dimensionnel  Critères définis ci-dessus par type de CIn/ CEr Chaque radier x FC Coffrage et
19 bétonner les différents points contrôle Ferraillage Corriger et refaire un
précédents  Vérification des fiches de contrôle Coffrage contrôle
et Ferraillage
 Complément éventuel de ses contrôles
Bétonnage Lecture du bon de Contrôle visuel  Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
20 livraison et de pesée convenance Refuser la toupie
Consistance du béton Essai d’affaissement  Slump S3-S4 (10-21cm) CIn Chaque toupie x FC béton
21 avant coulage slump Refuser la toupie
Résistance du béton à Résistance à la compression  C25/30 - C30/37 CEe 1 contrôle à 7 et x FC béton
22 7, 28 jours (3 éprouvettes par échéance) o RCcyl 28j > 29 MPa ou 28 jours par Alerter le client/
o RCcub > 34 MPa semelle procédure traitement
des non conformités
La vibration Contrôle du matériel et de  Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
23 l’utilisation bétonnage de situ / finition Alerter l’opérateur /
chaque semelle respecter les bonnes
pratiques
Finition et réglage Planéité  A la règle de 2 m : déflexion max 10 mm CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
24 Examen visuel  Gratté sur les zones de reprise de ou dalle situ / finition Retalochage ou
bétonnage rainurage sur les
reprise
Protection du béton en Examen visuel  Existence de la protection CIn chaque radier x FC bétonnage in-
25 cas de mauvaises situ / finition Pose protection toile de
conditions météo jute mouillée
Cure à l’eau avec toile Examen visuel  Toile de jute mouillée sur le béton frais CIn x FC bétonnage in-
26 de jute et arrosage et pendant 2 jours situ / finition Alerter l’opérateur/
traitement des reprises respecter les bonnes
de bétonnage pratiques
Décoffrage et Vérification aspect Examen visuel  Pas de défaut important CIn Chaque radier x FC bétonnage in-
27 finition  Lissage correct situ / finition Alerter le client/
procédure traitement
des non conformités

Procédure de
réparation

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 85


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

4.2. Les voiles et les murs de tête


Tableau 56: Plan de contrôle d'exécution des dalots: les voiles et les murs de tête

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à remplir Incidents et
contrôle essais contrôle remèdes
PN PA

1 Implantation Vérification de Mesure Topographie  Conformité aux plans CEe Chaque voile ou x Fiche réception TOPO Refaire
générale des l’Implantation o Tolérance X, Y ± 10 mm mur (2 pages) l’implantation
voiles
2 Ferraillage Vérification propreté des Contrôle visuel  Propreté (exempt de laitance ou CIn Chaque acier en x FC Coffrage et Nettoyage des
aciers en attente béton) attente Ferraillage aciers
semelle  Capuchon retiré
3 Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
4 Coffrage Stabilité : présence de Contrôle visuel  Fonction du coffrage CIn Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Restabiliser le
tire -pousse finition coffrage

5 Serrage du coffrage Contrôle visuel  Fonction du coffrage et conforme CIn Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Remettre des
aux plans méthodes finition tiges Artéon

6 Dimension du coffrage Mesure  Conformité aux plans CIn Chaque élément x FC Coffrage et Corriger et refaire
dimensionnelle Tolérance ± 30 mm Ferraillage un contrôle

7 Autorisation fermeture Contrôle visuel /  Critères définis ci-dessus par type de CIn/CEr Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Corriger et refaire
du coffrage dimensionnel contrôle finition un contrôle
8 Etanchéité coffrage Mesure  Ecartement maxi entre les CIn Chaque élément x FC Coffrage et Corriger et refaire
dimensionnelle coffrages : 5 mm Ferraillage un contrôle
9 Position, alignement et Contrôle dim  Conformité aux plans : CIn Chaque élément x FC Coffrage et Repositionner le
verticalité du coffrage Fil à plomb ou TOPO Désaffleurement toléré 3 mm Ferraillage coffrage
Tolérance ± 30 mm en verticalité

10 Vérification sécurité : Contrôle visuel  Accès en toute sécurité CEe Chaque coffrage x FC sécurité coffrage Corriger et refaire
accès en haut du un contrôle
coffrage, stabilité,
contreventement, …
11 Autorisation de Contrôle statistique sur Contrôle visuel /  Critères définis ci-dessus par type de CIn/CEr Chaque voile ou x FC Coffrage et Corriger et refaire
bétonner les différents points dimensionnel contrôle mur Ferraillage un contrôle
précédents
12 Bétonnage Lecture du bon de Contrôle visuel  Conformité de la formule CIn Chaque toupie x FC Béton Refuser la toupie
livraison et de pesée
13 Consistance du béton Essai d’affaissement  Slump S4 CIn Chaque toupie x FC Béton Refuser la toupie
avant coulage

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 86


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

14 Résistance du béton à Résistance à la  C25/30 CEe  1 contrôle à 7 et x FC Béton Alerter le client/


7, 28 jours compression (3  RCcyl 28j > 29 MPa ou 28 par élément procédure
éprouvettes par  RCcub > 34 MPa traitement des non
échéance) conformités
15 Vérification hauteur de Contrôle visuel  Chute inférieure à 1,50 m CIn Un contrôle par x FC bétonnage in-situ / Déplacement de
chute du béton élément finition la benne à
manchette ou de
la colonne de
bétonnage
16 La vibration Contrôle du matériel  Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-situ / Alerter l’opérateur
et de l’utilisation bétonnage de finition / respecter les
chaque élément bonnes pratiques
17 Protection du béton en Examen visuel  Existence de la protection CIn Au cours du x FC bétonnage in-situ / Pose de la
cas de mauvaises bétonnage de finition protection
conditions météo chaque élément (polyane)
18 Décoffrage et Vérification des  Examen visuel  Pas de défaut important CIn Chaque voile ou x FC bétonnage in-situ / Alerter le client/
finition parements mur finition procédure
traitement des non
conformités

19 Hauteur  TOPO  Conformité aux plans CEe Chaque voile ou x FC Topo Alerter le client/
 Tolérances X, Y, Z ± 30 mm mur t procédure
traitement des non
conformités
20 Pulvérisation du produit Examen visuel  Produit de cure pulvérisé de façon CIn Chaque voile ou x FC bétonnage in-situ / Alerter l’opérateur/
de cure sur les parois homogène (passes croisées) et mur finition respecter les
ou quantité conforme aux spécifications bonnes pratiques
cure à l’eau ou du fournisseur
décoffrage 48h après le Ou
coulage
 Arrosage régulier pendant 2 jours (la
surface à l’air doit toujours être
saturée d’eau)

4.3. La dalle
4.3.1. Dalle coulée
Tableau 57: Plan de contrôle des dalots: dalle coulée

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 87


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

1 Etaiement Contrôle des appuis au sol Examen visuel  Portance suffisante CIn Chaque appui x FC Coffrage et
 Plaque de répartition si nécessaire Ferraillage Corriger et refaire un contrôle
2 Sécurité (contre-ventement, Examen visuel  Etaiement stable CEe Chaque étai x
planchon, …) Corriger et refaire un contrôle
3 Coffrage de la Dimension du coffrage Topo  Conformité aux plans CEe 4 profils en travers x FC Topo Corriger et refaire un contrôle
dalle o Tolérance X, Y, Z ± 20 mm (~16 points)
4 Coffrage de la Etanchéité coffrage Visuel et  Ecartement maxi entre les coffrages : CIn Tablier x FC Coffrage et Corriger et refaire un contrôle
dalle dimensionnel 5 mm ferraillage
5 Propreté du coffrage et Contrôle visuel  Débarrassé de toute souillure CIn Tablier x FC Coffrage et Nettoyer le coffrage
application de l’huile de susceptible de tacher la surface du ferraillage Pulvériser de l’huile sur les zones non
décoffrage béton traitées
 Aucun élément de fixation en saillie Essuyer l’excédant
6 Ferraillage
Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
Autorisation Lecture du bon de livraison et Contrôle visuel  Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
7 de bétonner de pesée convenance Refuser la toupie
Bétonnage Consistance du béton avant Essai  Slump S3 – S4 CIn Chaque toupie x FC béton
8 coulage d’affaissement Refuser la toupie
slump
Temps entre la fabrication de la Montre  Ce temps doit être < 3 h CIn Chaque toupie x FC béton
9 première gâchée et la fin de la Refuser la toupie
vidange
Bétonnage Résistance du béton à 7, 28 Résistance à la  Conforme au plan CEe 2 contrôles à 7 et 28 x FC béton
10 jours compression (3 jours Alerter le client/ procédure traitement des
éprouvettes par non conformités
échéance)
La vibration Contrôle du  Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
11 matériel et de bétonnage de situ / finition Alerter l’opérateur / respecter les bonnes
l’utilisation chaque semelle pratiques
Finition et réglage Planéité  A la règle de 2 m : déflexion max 20 CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
12 Examen visuel mm situ / finition Retalochage ou rainurage sur les reprises
Protection du béton en cas de Examen visuel  Existence de la protection CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
13 mauvaises conditions météo situ / finition Pose protection toile de jute mouillée
Cure à l’eau avec toile de jute et Examen visuel  En cas de forte variation de CIn x FC bétonnage in-
14 arrosage température ou de mauvais temps situ / finition Alerter l’opérateur/ respecter les bonnes
 Toile de jute mouillée sur le béton frais pratiques
pendant 2 jours

Décoffrage Vérification position Topo  Conforme aux plans X, Y, Z ± 30 mm CEr 4 profils en travers x Fiche réception /
15 finition : (~16 points) FC Topo
Réception

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 88


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

4.3.2. Dalle avec prédalles


Tableau 58: Plan de contrôle de l'exécution des dalots: Dalles avec prédalles

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA

1 Pose des prédalles Appuis et position Examen visuel  Présence du support de dalle CIn Après la pose x
 Position correcte
1 Etaiement Contrôle des appuis au Examen visuel  Portance suffisante CIn Chaque appui x FC Coffrage et
sol  Plaque de répartition si nécessaire Ferraillage Corriger et refaire un contrôle
2 Sécurité (contre- Examen visuel  Etaiement stable CEe Chaque étai x
ventement, planchon, Corriger et refaire un contrôle
…)
Etanchéité prédalles Visuel Examen visuel  Présence continue du mortier CIn Après étanchéité x

Coffrage en rive Etanchéité Visuel et dimensionnel  Ecartement maxi entre les coffrages : 5 CIn Sur toute la x Corriger et refaire un contrôle
mm périphérie
7 Ferraillage
Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
Autorisation de bétonner Lecture du bon de Contrôle visuel  Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
8 livraison et de pesée convenance Refuser la toupie
Bétonnage Consistance du béton Essai d’affaissement  Slump S3 – S4 CIn Chaque toupie x FC béton
9 avant coulage slump Refuser la toupie
Résistance du béton à Résistance à la compression  Conforme au plan CEe Par jour de x FC béton
10 7, 28 jours (3 éprouvettes par échéance) coulage, contrôles Alerter le client/ procédure traitement
à 7 et 28 jours des non conformités
La vibration Contrôle du matériel et de  Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
11 l’utilisation bétonnage e situ / finition Alerter l’opérateur / respecter les
bonnes pratiques
Finition et réglage Planéité  A la règle de 2 m : déflexion max 20 mm CIn chaque dalle x FC bétonnage in-
12 Examen visuel situ / finition Retalochage ou rainurage sur les
reprises
Protection du béton en Examen visuel  Existence de la protection CIn chaque dalle x FC bétonnage in-
13 cas de mauvaises situ / finition Pose protection toile de jute mouillée
conditions météo
Cure à l’eau avec toile Examen visuel  En cas de forte variation de température ou CIn x FC bétonnage in-
14 de jute et arrosage de mauvais temps situ / finition Alerter l’opérateur/ respecter les
 Toile de jute mouillée sur le béton frais bonnes pratiques
pendant 2 jours

Décoffrage finition : Vérifier que la  Analyse de la montée en  Conforme au plan CEe dalle x
15 Réception résistance à la RC / valeurs acquises sur Attendre
compression du béton le même béton
est suffisante  Perforation du béton

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 89


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Vérification position Topo  Conforme aux plans X, Y, Z ± 30 mm CEr 4 profils en x Fiche réception /
16 travers (~16 FC Topo
points)

4.3.3. Dalle préfabriquée


Tableau 59: Plan de contrôle d'exécution des dalots: Dalle préfabriquée

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA

1 Pose des dalles Appuis et position Examen visuel  Présence du support de dalle CIn Après la pose x
 Position correcte
Clavetage Position Examen visuel  Dalles bien fixées CIn Après la pose x
2
Jointoiement des Vérification du Examen visuel  Présence du joint continue entre toutes les CIn Après 3 jours x
3 dalles jointoiement dalles
 Pas de fissures

4.4. Le remblai technique


Tableau 60: Plan de contrôle de l'exécution des dalots: Remblai technique

No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA
0 Préalable Vérification présence visuel  Toutes les parties enterrées sont protégées Cond Trvx Avant remblai x
d’enduit par un enduit d’imperméabilisation Enduire les parties
d’imperméabilisation enterrée non protégées
1 Approvisionnement Vérification des Essais d’identification  Sable argileux rouge labo Par provenance X Fiche
des matériaux matériaux  Humidité < OPM+2 d’identification
 Indice de plasticité ≤ 30
 Passant tamis de 0,80 mm ≤ 30%
 Teneur en MO < 0,5%
 CBR ≥15
Remblai Epaisseur des visuel  Epaisseur ≤ 30 cm Cond Trvx A chaque couche x
2 couches Reprise
Montée des Visuel  Montée symétrique alternativement d’un Cond A chaque couche x
3 couches côté à l’autre Trvx Reprise
 Différence de niveau < 30 cm

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 90


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Compacité Densitomètre à membrane  ≥ 95 % OPM Labo 3 points par x Fiche d’essai labo
4 couche Reprise

5. Les regards
Tableau 61: Plan de contrôle d'exécution des regards

No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Terrassemen Visuel Mètre ruban  Conforme au plan Chef de chantier Pour chaque regard x Reprise du
t d’exécution terrassement
2 Essai labo Densitomètre  95% de l’OPM Resp. labo 1 mesure par regard X PV d’essai Reprise du
compactage
3 Coffrage Visuel Mètre ruban  Conforme au plan Cond Trvx/chef Pour chaque regard X Fiche de contrôle Reprise
d’exécution chantier coffrage coffrage
ferraillage
4 Ferraillage X Fiche de contrôle Reprise
coffrage ferraillage
ferraillage
5 Bétonnage Coulage du Cône  Pour les murs slump de Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
en place béton d’Abraham 9 à13,
 Pour le radier slump de
5 à 12.
6 Coulage du Résistance à la  Béton C25/30 dosé à Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
béton compression à 350 Kg/m3
7 et 28 jours
7 Clavetage Coulage du Cône  Pour les murs slump de Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
d’un béton d’Abraham 9 à13,

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 91


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

assemblage  Pour le radier slump de


préfabriqué 5 à 12.
8 Coulage du Résistance à la  Béton C25/30 dosé à Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
béton compression à 350 Kg/m3
7 et 28 jours
9 Remblai Essai labo Densitomètre  95% de l’OPM Resp. labo 1 mesure par regard X PV d’essai Reprise du
et par couche compactage

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 92


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Annexe VIII : Le suivi et le contrôle en images

Couches de chaussée
Couche de fondation

Figure 43: Maillage en vue de la stabilisation au ciment de Figure 44: Pose des sacs de ciment à raison d'un sac par
la couche de fondation maille

Couche de base

Figure 45: Mise en place de la couche de base en 0/31.5 Figure 46: Compactage de la couche de base

Couche de roulement

FISSOU RUTH KONAN


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 47: Mise en œuvre de la couche de roulement sur Figure 48: Mise en œuvre de la couche de roulement
l’Extension du Boulevard de France
Dalots

Figure 49: Mise en œuvre du béton de propreté pour pose de Figure 50: Mise en place des pièces du dalot
dalots

Figure 51: Badigeonnage des parements enterrés du dalot Figure 52: Remblai technique au sable du dalot
Caniveaux

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 3


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 53: Entreposage de caniveaux sur le chantier Figure 54: Fouilles pour caniveaux

Figure 55: Béton de propreté dans la fouille pour caniveaux Figure 56: Mise en place et remblai technique des caniveaux

Figure 57: Béton de propreté des caniveaux pour la Bretelle Figure 58: Pose des caniveaux sur la Bretelle Nord
Nord

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 4


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 59: Réduction de section de caniveaux sur l'EBDF


Autres ouvrages

Figure 60: Descentes d'eau sur remblai Figure 61: Fossé bétonné sur la Bretelle Nord
Dispositifs de protection des ouvrages

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 5


MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE

Figure 62: Matelas Reno dans un canal sur le projet du Figure 63: Mise en œuvre du perré maçonné en entrée
Boulevard de France d'ouvrage

Figure 64: Giratoire G50 terminé Figure 65: Axe 01 et Axe 02 du giratoire Mitterrand
terminés

KOUACOU LAFISSOU RUTH KONAN 6

Vous aimerez peut-être aussi