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Président : M. BELLO
Promotion [2015/2016]
Dédicace
- Au Seigneur Jésus-Christ par la force duquel je puis tout ;
- A mes bienaimés parents qui m’ont accompagnée, soutenue et encouragée, depuis ma
tendre enfance, à aller le plus loin possible ;
- A mon oncle, le Ministre Maurice BANDAMA, qui m’a accompagnée durant mon
parcours universitaire ;
- A ma marraine, Mme DIEGBA, pour son soutien, son affection, ses conseils ;
- A mes frères et sœurs, qui sont une source de motivation ;
- A mon binôme Hugues SEDEGO.
MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES DE CHAUSSEE ET DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT EN VOIRIE URBAINE
Remerciements
Nous tenons à adresser nos plus sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont contribué à l’aboutissement de ces cinq années de travail, matérialisées par ce mémoire.
Nous tenons à remercier, d’une manière toute particulière :
- Dr. Abdou LAWANE, directeur de mémoire, enseignant à 2iE, qui a par ses
remarques pertinentes, a su améliorer la qualité de ce travail ;
- M. Pierre DIMBA, Coordonnateur du Projet d’Urgence de Renaissance des
Infrastructures de Côte d’Ivoire, pour nous avoir ouvert les portes de la Cellule de
Coordination du Projet d’Urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire;
- M. Sébastien GREKI, Responsable Administratif et Financier du Projet d’Urgence de
Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire, pour l’orientation et les conseils ;
- Mme Carine BASSA, Expert Voirie à la Cellule de Coordination du Projet d’Urgence
de Renaissance de Côte d’Ivoire, Maître de stage, pour son suivi, ses remarques et
conseils ;
- M. Thomas PRUVOST, Directeur de Projet à DTP-Terrassement Succursale Côte
d’Ivoire, pour nous avoir permis d’intégrer sa structure ;
- M. Carlos MORGADO, Directeur des Travaux à DTP-Terrassement Succursale Côte
d’Ivoire, Encadreur pédagogique au sein de DTP-Terrassement ;
- M. Isidore OUEDRAOGO : Ingénieur Génie Civil, Alumni 2iE, Responsable
Assainissement DTP-Terrassement Succursale Côte d’Ivoire, pour sa disponibilité et
ses conseils ;
- M. Guy SEMKEP : Responsable Centrale d’Enrobés à DTP-Terrassement Succursale
Côte d’Ivoire, pour sa disponibilité et ses conseils ;
- M. Aziz SAWADOGO : Ingénieur Topographe, Alumni 2iE, pour sa disponibilité et
ses conseils ;
- M. Mohamed COULIBALY, Ingénieur Travaux Publics, Assistant au Suivi Voirie,
pour sa disponibilité et ses conseils.
Par ailleurs, à tous ceux et toutes celles dont les noms n’ont pu être cités, nous adressons
notre plus profonde gratitude.
Résumé
Les projets de l’Extension du Boulevard de France et de la Bretelle Nord s’insèrent
dans le cadre du Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire. Les
projets concernent respectivement le bitumage d’une série de giratoires à la Riviera 3 longue
de 4220 m et d’une bretelle d’entrée sur le boulevard de France menant au 3eme pont longue
de 600 m.
Le présent rapport a pour but de montrer comment les paramètres liés à la voirie
urbaine sont intégrés dans le choix des structures de chaussée et des ouvrages
d’assainissement.
Pour atteindre cet objectif, notre travail s’est articulé autour de deux axes à savoir:
- La synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussée sur les deux projets en
procédant à l’énumération des spécifications du cahier de charges, à la vérification du
dimensionnement des structures de chaussée adoptée et à la justification de ce choix et
enfin à l’analyse de la procédure de fabrication et de la mise en œuvre des enrobés.
- La synthèse de la mise en œuvre des ouvrages d’assainissement sur les deux projets en
procédant à l’énumération des procédures de dimensionnement des ouvrages, la
vérification de l’adéquation de la méthodologie de l’entreprise et celle prescrite par les
normes, le redimensionnement des ouvrages pour vérification et enfin la description
des dispositions constructives et le calcul des risques liés aux travaux
d’assainissement.
Il ressort de ces deux synthèses que le choix des types de structures de chaussée et des
dimensions des ouvrages d’assainissement est approprié. En effet, ils respectent à la fois les
spécifications des cahiers de charge et les normes et procédures en vigueur pour la voirie
urbaine. En ce qui concerne les procédures de mise en œuvre des structures de chaussée et des
ouvrages d’assainissement, utilisées par l’entreprise en charge des travaux de l’Extension du
Boulevard de France et de la Bretelle Nord, elles sont adéquates pour assurer la qualité des
travaux.
Abstract
The « Extension du Boulevard de France » and « Bretelle Nord » projects are part of
the general initiative of the ivorian government, named « Projet d’urgence de Renaissance des
Infrastructures de Côte d’Ivoire » These projects are respectively about the building of 4220
m and de 600 m urban roads in Abidjan.
The present report aims to show how the parameters linked to the urban roadworks are
included in the choices of the type of the roadway’ structures and the civil engineering’
structures.
In order to succeed in our mission, our work was builded around two main topics :
- The synthesis of the implementation of the roadway’ structures on the projects. This
synthsesis aimed to show the required specifications and to verify the calculation of
the mechanical parameters of the adopted roadway’structures. Then we justified their
choices over the other options et we ended by an analysis of the pratical
implementation of the bituminous mixes.
It occurs that the choices of the type of roadway’ structures and the civil engineering’
structures are appropriate. Indeed, they respect the requirements specifications and present,
particularly for the roadways’structures, the advantage to be economically viable. The pratical
implementation and the building dispositions used for the work are also correct.
Mots clés : Roadway Structure Ŕ Civil Engineering Structure Ŕ Urban Road Ŕ Boulevard de
France Ŕ Bretelle Nord
Introduction
La Côte d’Ivoire et particulièrement la ville d’Abidjan, capitale économique du pays,
a connu une forte croissance démographique ces dix (10) dernières années (2.6% en 2014).
Cette croissance a entrainé une augmentation significative du parc automobile.
Malheureusement, la crise qu’a connu le pays à partir de 2002 n’a pas permis d’investir dans
le domaine du transport pour contenir la demande grandissante en infrastructures routières.
Par ailleurs, le réseau existant connait une dégradation prononcée du fait d’un entretien
irrégulier et du dépassement de leur durée de vie. Ces problématiques sont devenues la
priorité du gouvernement actuel qui a initié un ensemble de projets dont la construction du 3e
pont Henri Konan Bédié et le Projet d’urgence de Renaissance des Infrastructures de Côte
d’Ivoire.
Notre objectif sera donc de montrer comment les données liées au contexte urbain sont
intégrées dans le choix des ouvrages d’assainissement, le choix des structures de chaussées et
comment tous ces éléments sont mis en œuvre de façon pratique dans le cadre
d’aménagement de bretelles et de giratoires.
Le présent rapport qui fait une synthèse de cette mise en œuvre des travaux, est
organisé en 3 chapitres :
Les projets qui font l’objet de notre travail entrent dans le cadre du Projet d’Urgence des
Infrastructures de la Côte d’Ivoire. Ce chapitre consistera dans un premier temps à présenter
la cellule de coordination du projet qui est la structure d’accueil, ensuite à la description des
deux (2) projets. Il s’en suivra la présentation de l’entreprise qui était en charge de l’exécution
de ces projets. Enfin, nous terminerons par la présentation de la méthodologie de notre travail.
L’objectif général du projet du projet est d’améliorer la qualité des services urbains de
base et en élargir l’accès dans les villes capitales de districts ciblées tout en renforçant les
zones rurales et les liens entre milieu urbain et milieu rural dans les zones qui offrent des
vastes possibilités d’accroissement de la production agricole.
- En milieu urbain, améliorer l’accès des populations aux services urbains de base à
travers la réhabilitation de la voirie, des installations d’alimentation en eau potable,
des réseaux d’assainissement et du drainage, de l’éclairage public et des bâtiments
publics, notamment les écoles et dispensaires ;
- En milieu rural, le désenclavement de zones de production agricole, à travers la
réhabilitation de pistes rurales, le traitement des itinéraires jusqu’au centres de
groupage et de transformation ou d’exportation pour la création d’une valeur
ajoutée sociale, incluant l’hydraulique villageoise dans ces centres de production.
Les bénéficiaires du projet sont la population urbaine vivant dans les villes ciblées, la
population rurale vivant dans les zones d’impact du projet, les agriculteurs et le secteur privé
(possibilités pour les affaires et les entreprises locales).
Notons que la cellule en charge de la supervision des projets faisant l’objet du présent
rapport, à savoir les travaux de l’entreprise DTP-Terrassement dans la commune de Cocody,
est la cellule du suivi opérationnel VOIRIE. Sa méthodologie de travail servira de cas
d’exemple de fonctionnement des autres cellules.
Les objectifs visés par la cellule Voirie sont l’exécution effective des travaux dans le délai
imparti et le respect des normes techniques et des normes de qualité des travaux. Pour ce
faire, la cellule supervise toutes les phases du projet depuis l’identification des problématiques
jusqu’à la réception définitive des travaux.
Pour atteindre les objectifs précités, la cellule mène les activités suivantes dont les normes
et principes seront développés en annexe :
En vue d’effectuer un suivi efficient, la cellule a mis en œuvre les moyens suivants :
Tableau 1 : Récapitulatif des travaux de voirie urbaine réalisés par le PRICI en 2015
Communes Description
Abobo 17 km dont 12 km de voies neuves et 5 km de voiries
réhabilitées
Cocody 42.5 km dont 31.9 km de voies neuves et 10.6 km de
voies réhabilitées, 1 échangeur et 2 pont ; 22 km de
réseau primaire
Yopougon 15.2 km dont 2.7 km de voies neuves et 10.6 km de
voies réhabilitées
Port-Bouët 12.2 km dont 4 km de voies neuves et 8.2 km
réhabilitées
Plateau 12.9 km de voies réhabilitées
Marcory 17 km de voies réhabilitées et une passerelle
Treichville 2 km de voies
Bingerville 6 km de voies réhabilitées
Soubré 7.4 km de voies bitumées
San Pédro 7.1 km de voies neuves bitumées
Abengourou 4.6 km de voies bitumées
Sérébou 1 pont construit et 30 km de pistes en cours de
réhabilitation
Korhogo 8.6 km de voies bitumées
Bouaké 2.6 km de voiries réhabilitées
2. L’entreprise DTP-Terrassement
L’entreprise DTP-Terrassement est une filiale du groupe Bouygues Construction. C’est le
pôle « travaux terrestres et terrassements » du groupe. Elle compte 13 implantations en
Afrique dont celle de Côte d’Ivoire. C’est elle qui est en charge de l’exécution des projets
faisant l’objet de ce présent rapport.
Pour mener à bien les différents travaux de voirie à exécuter, l’entreprise DTP-
Terrassement Côte d’Ivoire dispose des installations suivantes :
- le service administratif ;
- le service Qualité Hygiène Sécurité et Environnement ;
- le service topographie ;
- le laboratoire géotechnique ;
- le service mécanique.
Figure 1 : Localisation du projet de l’Extension du Boulevard de France (source : Google Maps, Google Earth)
BRETELLE NORD
Linéaire 600 m
Délai d'exécution 6 mois
Types d'ouvrages et d’aménagements Dalots 2.5*2
d’assainissement Buses, Descentes d’eau, Perrés
maçonnés
Caniveaux, Cunettes
Couche de forme : Sable argileux
stabilisé à 3.5%, 30 cm
Couche de fondation : Sable argileux
stabilisé à 4.5%, 30 cm
Couche de base : Grave-bitume, 8 cm
Couche de roulement : Béton bitumineux, 6
cm
Afin d’assurer la sécurité routière, il est important de hiérarchiser les différentes voies de
circulation au sein du réseau du réseau routier.
C’est ainsi qu’au niveau de la voirie interurbaine, la hiérarchisation peut se faire comme suit :
- Par maître d’ouvrage ou gestionnaire : nous avons les routes nationales RN (Etat), les
routes départementales RD (Département), les routes rurales RC (communes), les
routes forestières RF (Eaux et Forêts) ;
- Par fonctionnalité : c’est un classement qui se fait soit selon l’importance du trafic,
soit selon les vitesses pratiquées, ou encore par les types de liaison sachant que ces
critères sont reliés.
En plus des critères précédemment cités, s’ajoutent à la hiérarchisation de la voirie urbaine les
éléments suivants :
Dans la ville d’Abidjan, la hiérarchisation s’est faite par typologie comme le prouve le
projet 2 (cf chap I. paragraphe 2.2.) qui consiste en la liaison de deux boulevards.
Cette contrainte est prise en compte de façon pratique dans le dimensionnement et dans la
mise en œuvre par :
• Propositions de structures
Justification des
• Justification des structures adoptées
structures adoptées
Figure 3: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie urbaine
• Moyens
• Méthodes
Dispositions
constructives • Gestion des risques
Figure 4: Schéma directeur de la synthèse de la mise en œuvre des structures de chaussées en voirie urbaine
1. Généralités
On appelle « structures de chaussée », les différentes couches qui forment le corps de la
chaussée. On peut regrouper ces couches en 3 trois entités qui sont représentées à la figure 5 :
- Les chaussées à structure mixte : sont des chaussées sont la couche de roulement et
la couche de base en matériaux bitumineux (10 à 20 cm) qui reposent sur une
couche de matériaux traités (20 à 40 cm) au liant hydraulique. La figure 9 illustre
cette famille de chaussée.
- Les chaussées à structure inverse : par rapport aux structures mixtes, les structures
inverses comportent une couche supplémentaire entre la couche de fondation
traitée au liant hydraulique et les couches de surface. Cette couche a pour rôle
d’éviter la remontée des fissures de la couche de fondation
- Les chaussées en béton de ciment : sont des chaussées dont la couche de fondation
est en grave ciment (15 cm) surmontée d’une dalle de béton de 25 cm d’épaisseur.
Des joints transversaux et longitudinaux sont faits chaque 4 à 5 m pour éviter une
fissuration anarchique du béton.
Couche de fondation
(1)
Le CBR après 96 heures d'imbibition et à 95% de la densité sèche maximum donnée par
l'essai Proctor modifié devra être supérieur ou égal à 30.
(2)
La teneur en eau ne devra pas excéder de deux (2) points celle obtenue lors de l’essai
Proctor.
(3)
Les matériaux de la couche de fondation seront améliorés au ciment à raison de 4% du
poids sec du matériau (avec un minimum de 84 kg de ciment par mètre cube) sur une
épaisseur de 20 cm et ce sur une largeur de 9,5 m pour chaque chaussée.
(1)
L'équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 40 pour la fraction 0/2 mm du sable de
concassage 0/4 min.
(2)
Après compactage, la densité sèche en place ne devra pas être inférieure à 98% de 2,30 pour
un matériau de poids spécifique de 2,65 environ.
Imprégnation
Couche d’accrochage
Une couche d'accrochage sera réalisée plus de 48 heures après l'imprégnation par
pulvérisation d'une émulsion cationique sur stabilisée à 65 % de bitume résiduel, à raison de
0,300 kg ou 0,450 kg par mètre carré.
La couche d'accrochage devra être exécutée au tout dernier moment, juste avant la mise en
œuvre du revêtement, la rupture de la couche d'accrochage devant avoir lieu à ce moment.
Le granulat sera reconstitué à partir de trois fractions 0/4 mm, 4/10 mm, 10/14mm
Pour chacune des fractions 4/10 mm et 10/14 mm les passants et refus, respectivement aux
tamis minimum et maximum, devront être inférieurs à 10%, la somme des deux ne pouvant
excéder 15%.
Le liant utilisé sera du bitume de pénétration 40/50. Il sera fait recours si possible à du bitume
de pénétration 30/50, 35/50 ou 30/45.
Avec :
La méthode adoptée dans la suite des calculs sera la méthode exponentielle. Le calcul du
trafic cumulé permet d’obtenir la classe de trafic de notre projet, classe qui sera établie à
l’aide du tableau de la figure suivante :
Le calcul des structures se fera suivant le type de chaussée rencontrée. Ces prescriptions
sont extraites le Guide SETRA sur la Conception et le dimensionnement des structures de
chaussée.
Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques sont vérifiées par le calcul, vis-à-vis :
- de la rupture par fatigue à la base des couches liées ;
- de l'orniérage du support.
Deux critères sont à vérifier :
- que la contrainte de traction σt à la base des couches traitées aux liants hydrauliques
reste inférieure à une valeur admissible. Le niveau à considérer est la base de l'assise
traitée, s'il n'y a qu'une couche ou si les couches restent collées; sinon, c'est la base de
chaque couche traitée ;
- que la déformation verticale εz à la surface des couches non liées et du sol support est
inférieure à une valeur limite.
3.3.2.2. Résultats
Pour chaque type de chaussée, trois (3) cas de figure ont été considérés en ce qui concerne
les couches de matériaux traités au ciment à savoir, le cas de couche collée, couche glissante
et semi-collée. Pour le type de chaussée à structure mixte, deux (2) cas supplémentaires ont
été pris en compte ; un cas avec une couche de 60 cm et un cas avec deux couches de 30 cm
traitée au liant hydraulique.
Les paramètres de dimensionnement des différents matériaux sont récapitulés dans le tableau
11 :
Tableau 11: Paramètres de dimensionnement EBDF
(1)
Le trafic équivalent NE s’obtient par la formule suivante :
Les résultats du dimensionnement sont consignés dans le tableau 12. Il est possible de
constater que l’hypothèse la plus pessimiste est le cas de couche glissante entre la couche de
base et la couche de fondation, et l’hypothèse la plus optimiste est le cas de couche collée. La
méthode de dimensionnement proposait de faire la demi-somme des résultats de ces deux cas
mais le logiciel Alizé propose un 3e cas de couche semi-collée dont les résultats s’approchent
de la demi-somme.
Tableau 12: Résultats du calcul de la structure EBDF dans les 3 cas de figure
Les spécifications concernant ce projet n’ayant pas été fournies, l’hypothèse d’un enrobé à
module élevée a été retenue. Les paramètres de dimensionnement sont présentons dans le
tableau 13. Ce cas de figure de fondation unique traduit une mise en œuvre en une seule de
fondation de 60 cm d’épaisseur stabilisée à 4%.
Tableau 13: Paramètres de dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1
Les résultats du tableau 14 montrent que les contraintes admissibles sont respectées et
comme pour le projet de l’EBDF, les résultats de l’hypothèse la plus réaliste est le cas de
couche semi-collée.
Tableau 14: Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 1
Les spécifications concernant ce projet n’ayant pas été fournies, l’hypothèse d’un enrobé à
module élevée a été retenue. Les paramètres de dimensionnement sont présentons dans le
tableau 15. Ce cas de figure de fondation et de couche de forme toutes les deux traitées traduit
une mise en œuvre en deux couches l’une stabilisée à 3,5% et l’autre 4,5% de 30 cm
Le résultat reste inchangé comme dans les cas précédents. Les valeurs admissibles sont
respectées comme le montre le tableau 16.
Tableau 16:Résultats du dimensionnement Bretelle Nord hypothèse 2
Le tableau 17 récapitule les résultats des deux hypothèses qui présentent toutes deux des
avantages et des inconvénients. Dans le cas 1, l’allongement de la couche bitumineuse est
légèrement plus important que dans le cas 2. La contrainte à la base de la couche stabilisée au
ciment est plus élevée que celle de la première couche stabilisée à 3,5%. Cependant,
l’allongement de la couche de grave bitume est plus important dans le cas 2 ainsi que la
déformation au niveau du sol support. Etant donné que la couche traitée au liant hydraulique
est beaucoup plus sensible que le sol support du point de vue des fissurations, le choix de
mettre en œuvre une couche de 3,5% puis une couche de 4,5% est le meilleur choix.
Tableau 17: Comparaison des résultats des deux hypothèses
Parmi les propositions qui s’apparentent à celle qui a été adoptée pour l’extension, nous avons
celle du tableau 18 :
Tableau 18: Proposition équivalente au choix de l'entreprise
Couches Proposition 2
Matériaux Epaisseur
Roulement Béton bitumineux 5
Base Sable argileux au 15
ciment
Fondation Sable argileux 15
Parmi les propositions qui s’apparentent à celle qui a été adoptée pour la bretelle Nord, nous
avons celle du tableau 21 :
Tableau 21: Tableau des propositions de structures pour la bretelle Nord
Proposition 1 Proposition 2
Valeurs admissibles
Allongement εt BB 93,7
Allongement εt GB 71,4
Contrainte de traction σt 0,771
Déformation verticale εz 499,9
Valeurs obtenues
Allongement εt BB 7,3 10,1
Allongement εt GB 35,4 52,1
Contrainte de traction σt 0,758 0,386
Déformation verticale εz 131 169
Les valeurs issues du calcul de la structure proposée montrent que celle-ci répond mieux
aux sollicitations que la structure adoptée comme nous le montre le tableau 24. Nous pouvons
justifier l’adoption de celle-ci par la distance entre les emprunts et le chantier qui pourrait être
handicapante si la structure proposée avait été choisie.
Tableau 24: Comparaison entre les valeurs du calcul de la structure adoptée et de la structure proposée
Compte tenu de la grande rigidité des matériaux traités aux liants hydrauliques, les
contraintes verticales transmises au support de chaussée sont faibles. En revanche, l'assise
traitée subit des contraintes de traction-flexion.
L'interface couche de surface bitumineuse-couche de base est aussi une zone sensible car:
Les assises traitées aux liants hydrauliques sont sujettes aux retraits thermiques et de
prise. Le retrait, empêché par le frottement de la couche d'assise sur son support, provoque
une fissuration transversale. Sans disposition constructive particulière, ces fissures remontent
à travers la couche de roulement. Elles apparaissent en surface de la chaussée avec un
espacement assez régulier (entre 5 et 15m). Leur ouverture varie avec la température entre
quelques dixièmes de mm et quelques mm. Souvent franches lors de leur apparition en
surface, les fissures de retrait tendent à se dédoubler et se ramifier sous l'effet du trafic.
Du point de vue mécanique, ces discontinuités créent, à leur proximité au passage des
véhicules, une augmentation de la contrainte transversale par rapport à la valeur observée
pour un milieu continu.
La ville d’Abidjan se situe dans une zone climatique à forte pluviométrie. Ce qui
nécessite que les structures de chaussée soient à même de résister aux variations hydriques
sans que la portance ne soit significativement altérée. Une chaussée souple sans traitement au
liant hydraulique présente une faible rigidité ce qui les rend vulnérable. La chaussée traitée au
liant hydraulique présente une rigidité accrue qui permet que la réduction de la portance
relative aux variations hydriques soit limitée.
Par ailleurs, avec un parc automobile estimé à environ 300000 véhicules, le flux routier
est suffisamment important pour justifier l’emploi de cette structure qui résiste mieux aux
sollicitations que la chaussée souple
Bretelle Nord
Bien que respectant les valeurs admissibles, aucune proposition ne présente de meilleures
valeurs de contraintes, d’allongement ou de déformations que celle de la structure proposée
par le guide de dimensionnement. Ainsi donc le choix de la structure mise en œuvre est
justifié.
Tableau 25: Comparaison entre les valeurs issues du calcul de la structure proposée et de la structure adoptée
Les différentes couches des structures mixtes ont un rôle fonctionnel distinct. La couche
de matériau traité aux liants hydrauliques placée en fondation diffuse et atténue, du fait de sa
raideur élevée, les efforts transmis ou sol support. Cette couche constitue par ailleurs un
support de faible déformabilité pour les couches bitumineuses supérieures.
Les couches bitumineuses ont plusieurs rôles. Elles assurent les qualités d'uni et de
continuité que ce type de matériau permet ; grâce à leur épaisseur, elles tendent à ralentir la
remontée des fissures transversales de la couche de matériaux traités aux liants hydrauliques
et réduisent les contraintes de flexion à la base de la couche de fondation,
La couche traitée aux liants hydrauliques est sujette au retrait, la couche bitumineuse
assurant cependant une atténuation des gradients thermiques journaliers. Les écarts de
température journaliers participent avec l'effet du trafic à la propagation de la fissuration à
travers la couche bitumineuse (l'épaisseur de cette couche réduisant les facteurs d'intensité de
contraintes). La structure adoptée pour la bretelle et pour l’extension du péage découle de
celle de la structure du pont. Comme il a été dit précédemment, la structure mixte permet de
diminuer considérablement les déformations au sein de la chaussée. Ce qui est appréciable
pour un pont et le trafic important que celui-ci devra supporter au cours des années à venir.
5. Conclusion
Sur la base des spécifications imposées par le cahier de charges, il a été démontré que les
structures de chaussée respectent les valeurs admissibles de contraintes, de déformations et
d’allongement, à la suite du dimensionnement à l’aide Logiciel Alizé. Le choix de la structure
de chaussée à liant hydraulique pour l’Extension du Boulevard de France et de la chaussée à
structure mixte pour la bretelle Nord est parfaitement justifié étant donné que :
- elles présentent pour le premier projet un avantage en termes de distance aux emprunts
et pour le deuxième projet une meilleure portance aux regards des valeurs de
contraintes et de déformations obtenues ;
- les conditions climatiques spécifiques à la ville d’Abidjan notamment la variation
hydrique est prise en compte ;
- les structures supportent le trafic urbain jusqu’à la durée de vie prévue.
La procédure d’exécution pratique pour assurer la qualité de la chaussée est décrite en annexe
II.
- Le réseau longitudinal ;
- Le réseau transversal ;
- Les ouvrages de raccordements ;
- Les ouvrages de contenance et de dépollution ;
- Les exutoires.
Le réseau longitudinal concerne les ouvrages qui s’alignent sur le profil en long de la route.
Ces ouvrages sont :
- Les ouvrages de crête de talus de déblai : ces ouvrages permettent d’éviter l’érosion du
talus et d’alimenter en écoulement le réseau de pied de talus ;
- Les ouvrages de pied de talus de déblai : a pour fonction de collecter les eaux issues
du ruissellement du talus de déblai, de la chaussée, de la bande d’arrêt d’urgence et de
la berme ;
- Les ouvrages de crête de talus de remblai : ont pour fonction de canaliser l’eau issue
du ruissellement de la chaussée pour éviter son déversement en rive sur le talus de
Dans ce tableau, sont récapitulés les ouvrages longitudinaux qui ont été utilisés sur les trois
projets.
Tableau 26: Tableau récapitulatif des ouvrages longitudinaux des projets
Le réseau transversal regroupe les ouvrages qui permettent d’assurer un transfert des
écoulements d’un réseau longitudinal vers un autre.
Tableau 27: Tableau récapitulatif des ouvrages transversaux des projets
Il s’agit des regards et des différents raccordements des liaisons transversales avec le réseau
longitudinal. Il s’agit des :
Ouvrages Protection
Canal Matelas Reno
Fossé Enrochements
Talus de déblai/remblai Engazonnements, Enrochements
Mur de grande hauteur Gabions
Entrée de dalots Perré
Sortie de dalots Enrochements
1.2.Méthodologie de dimensionnement
Cette méthodologie est issue de l’Instruction sur les Conditions Techniques pour
l’Aménagement des Voies rapides Urbaines (ICTAVRU). Elle est synthétisée dans le schéma
de la figure 15.
- la méthode de temps d’équilibre, méthode rationnelle calée sur des bassins versants
routiers. Elle permet de calculer un réseau linéaire avec possibilité d’apports ponctuels
et prend directement en compte la capacité de stockage des ouvrages ;
- la méthode de l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des
agglomérations, plus globale et calée sur des bassins versants urbains.
Dans le cas général, il convient d’appliquer la première méthode. En effet, les temps de
réponse des routes sont plus courts que ceux des bassins versants urbains et la méthode «
urbaine » conduit à un sous-dimensionnement si on l’applique telle quelle à un bassin versant
linéaire et entièrement revêtu.
Coefficient de ruissellement
Intensité de la pluie
L’intensité de pluie correspond à une pluie nette, évaluée à partir de l’existence d’un
ruissellement. Les coefficients de Montana sont issus du traitement des données, du
pluviographe de l’aéroport d’Abidjan, par l’ANAC. Les courbes IDF pour les périodes
de retour de 10, 20, 50 et 100 ans sont disponible sous la forme :
Avec :
Les coefficients de Montana permettent une représentation des pluies de projet pour
une période de retour donnée et une durée de pluie correspondant au temps de concentration.
La pluie de période de retour de 10 ans ayant été celle qui a été adoptée, les coefficients de
Montana sont :
Le temps de concentration
L’entreprise a obtenu les résultats suivants pour les temps de concentration dans les bassins
versants routiers.
Tableau 31: Tableau récapitulatif du temps de concentration par bassin versant
0+310 11.33
1+880 12.78
2+500 6.92
Les valeurs de débits en fonction des bassins versants sont présentées dans le tableau 32 ci-
après
Tableau 32: Tableau récapitulatif des débits en fonction des bassins versants
Coefficient de rugosité
Tirant d’air
Pente de l’ouvrage
Avec :
Pour résoudre l’équation de Bernoulli, le logiciel HY-8 sera utilisé. Il s’agit d’un logiciel
développé par la Federal Highway Administration (FHWA) pour la résolution des équations
de Bernoulli dans les ouvrages hydrauliques de franchissements. Chaque ouvrage
hydraulique est soumis à une modélisation sous HY-8, afin d’en déterminer la
géométrie optimale.
Les débits qui sont utilisés pour le calcul des ouvrages de franchissements sont les débits issus
du calcul avec les bassins versants urbains
Afin de déterminer les dimensions des ouvrages d’assainissement à mettre en place, nous
utiliserons la formule simplifiée de Manning-Strickler, pour le calcul de l’écoulement
uniforme :
Avec :
- Q : débit de pointe
- K : rugosité
- S: section d’écoulement
- Rh : ration de la section sur le périmètre mouillé
- i : pente
Les débits utilisés pour le dimensionnement des ouvrages d’assainissement sont ceux issus du
calcul avec les bassins versants routiers.
Ouvrages de franchissement
Tableau 33: Dimensions des dalots (ouvrages de franchissement)
Ouvrages d’assainissement
Tableau 34: Tableaux des dimensions des ouvrages d'assainissement
Vérification
Il faut que V <= Vmax Bon
Vérification
Il faut que V <= Vmax Bon
CANIVEAU
Q Qobtenu b y m I Ks
Pente maximale I= 1%
1.43 1,43 0,5 0,5 1 0,01 70
1.80 2,33 0,6 0,6 1 0,01 70
0.58 0,79 0,4 0,4 1 0,01 70
Pente minimale I= 0.5%
1.43 1,47 0,5 0,6 1 0,005 70
1.80 2,25 0,6 0,7 1 0,005 70
0.58 0,88 0,4 0,5 1 0,005 70
La comparaison avec les résultats obtenus par l’entreprise montre que la pente la plus
probable est celle de 1% comme le démontre de tableau 36 ci-dessous :
Tableau 36: Comparaison des résultats obtenus par l'entreprise et des résultats issus de la vérification
• Le personnel
Les moyens • Le matériel
• Les fournitures
4.1.Les moyens
4.1.1. Le personnel
Le personnel présent pour la réalisation de la majorité des ouvrages d’assainissement ne
varie pas. Il s’agit du conducteur de travaux, du chef chantier assainissement, des conducteurs
d’engins, du personnel d’exécution, des topographes et du maçon.
4.1.2. Le matériel
Le tableau 37 fait la synthèse du matériel et des engins nécessaires à l’exécution de
chaque type de travaux.
Tableau 37: Tableau récapitulatif du matériel nécessaire à l'exécution des travaux
béton ou PEHD
Béton maigre
Enduit
d’imperméabilis
ation
Pré-dalles
Dalles préfa
Bois de coffrage
Plaques de
recouvrement
(tampon et
grille) en fonte
Joints
Savons
4.2.La méthode
4.2.1. Travaux préparatoires
Les travaux préparatoires consistent la plupart du temps à exécuter ces tâches :
Dans le tableau suivant, nous montrons quels travaux sont concernés spécifiquement par
ces tâches :
Tableau 39: Tableau récapitulatif des travaux préparatoires en fonction du type d'ouvrage
Implantation topographique
Réception des fournitures
Manutention et stockage
Déviation
Fossés
Terrassement - Réalisation du fossé définitif de l’aval vers l’amont uniquement si
présence d’exutoire définitif. Des fossés provisoires seront réalisés
le cas échéant.
- Traçage de l’axe du fossé
- Terrassement au bon fil d’eau avec un godet trapèze. Utilisation
d’un godet curage orientable si le plafond dépasse 1,80m.
Le plan de contrôle est d’une grande utilité car il permet de déterminer la durée de travaux
et d’établir le diagramme de Gantt.
INDICE ECHELLES
GRAVITE (G)
EXPOSITION (E)
FREQUENCE (F)
4 Fréquence élevée
Des différents produits, on obtient la grille suivante avec le risque significatif qui apparaît en
rouge:
Tableau 42: Calcul de la criticité et du risque significatif
Exposition x Fréquence
1 2 4 8 16
2 4 8 16 32
Gravité 4 8 16 32 64
6 12 24 48 96
8 16 32 64 128
L’évaluation nette du risque concerne un risque significatif. Cette évaluation met en avant
la maîtrise du risque de l’entreprise au niveau de l’organisation ou de la formation du
personnel. Elle détermine l’efficacité des moyens mis en place face à un risque et indique si
des moyens supplémentaires doivent être ou non mis en œuvre. La cotation des différents
moyens pour chaque entité est récapitulée dans le tableau
Tableau 43: Tableau récapitulatif des cotations des moyens mis en place face à un risque
INDICATEUR ECHELLES
MAITRISE DE LA FORMATION
Risque brut
1 2 4 6 8 12 16 24 32 48 64 96 128
1 1 2 4 6 8 12 16 24 32 48 64 96 128
Organisation
2 1 1 2 4 4 6 8 12 16 24 32 48 96
X
4 1 1 1 2 2 4 4 6 8 12 16 24 48
Formation
8 1 1 1 1 1 1 2 4 4 6 8 12 16
16 1 1 1 1 1 1 1 2 2 4 4 6 8
5. Conclusion
En conclusion, nous pouvons dire que l’entreprise a respecté la procédure de
dimensionnement préconisée par l’ICTAVRU. Par ailleurs, les calculs de dimensions des
ouvrages sont vérifiés.
Conclusion générale
Notre mémoire dont le thème est « Mise en œuvre des structures de chaussée et des
ouvrages d’assainissement en voirie urbaine : Cas des Travaux de DTP-Terrassement » avait
pour objectif de montrer comment les paramètres liés à la voirie urbaine étaient pris en
compte dans le choix et la mise en œuvre des structures de chaussée et des ouvrages
d’assainissement. Il a fallu donc recenser les normes et procédures en vigueur dans le contexte
urbain, analyser et vérifier le dimensionnement fait par l’entreprise chargée des travaux, et
enfin montrer les procédures d’exécution pratique de ces travaux de chaussée et
d’assainissement.
En ce qui concerne les structures de chaussée, les spécifications données par le cahier
de charge ont permis de faire le choix des matériaux notamment celui des enrobés en couche
de roulement pour ce qui est du projet de l’Extension du Boulevard de France, et également
en couche de base pour le projet de la Bretelle Nord. Ce choix combiné aux données du trafic
et la durée de vie des projets a permis de confirmer au travers de la méthode française de
dimensionnement que le calcul des structures adoptées sur les deux projets respectaient bel et
bien les valeurs admissibles de contraintes et de déformations. Cependant, il a paru judicieux
de vérifier que ce choix de structure demeurait le plus optimal possible en comparant les
propositions équivalentes du Guide de dimensionnement des chaussées en zone tropicale avec
celui-ci. Il en est ressorti que les structures adoptées étaient les plus adéquates compte tenu
des différences de contraintes et de déformations ainsi que de la distance des emprunts de
matériaux.
La seconde partie de notre travail a consisté à mettre en évidence la méthodologie en
vigueur pour le dimensionnement des ouvrages et à analyser la procédure de
dimensionnement des ouvrages d’assainissement. Une fois que cette procédure a été vérifiée,
nous avons procédé à un redimensionnement, sur la base des hypothèses de l’entreprise, des
ouvrages afin de vérifier les résultats obtenus par l’entreprise. Ces résultats se sont avérés
corrects. Enfin, nous avons passé en revue les dispositions constructives de mise en œuvre des
ouvrages d’assainissement c’est-à-dire les moyens, le matériel et les méthodes, le calcul et la
gestion des risques liés à ces différents travaux.
Bibliographie
Phase 1
La circulation telle qu’elle était jusque-là est maintenue. Les travaux de terrassement
(couche de forme- couche de base) de la section courante du giratoire sont effectués ainsi que
ceux de l’anneau. Les travaux d’assainissement sont également exécutés : il s’agit de la
construction de dalot et de la pose de buses.
La notion de sécurité à ce stade est très mise en avant et des dispositifs sont mis en place
pour assurer simultanément la sécurité des ouvriers et des usagers de la route. Ces dispositifs
sont :
Phase 2
Cette phase a consisté à construire une déviation temporaire pour y faire basculer la
circulation ouest-est tandis que la circulation est-ouest est ramenée sur la voie initialement
réservée à la circulation de sens inverse. Cette manœuvre permet de dégager la partie sud du
giratoire en vue d’achever les travaux de terrassement et de commencer les travaux de
chaussée (GNT 0/31.5-couche de roulement)
Phase 3
1.3. Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et
fonctionnant en permanence lors de la préparation de granulat.
1.4. Malaxage
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de fabriquer des enrobés
homogènes. Si la boite de malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour
empêcher la perte de poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance
volumétrique en fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit
d'agrégats par minute pour le régime de l'installation.
La durée de malaxage des granulats et du filer avec le bitume doit être suffisante pour
obtenir un enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de
régler les temps de malaxage et de les maintenir constants.
La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites
suivantes :
Bitume 40/50: entre + 150 °C et + 160 °C
Bitume 30/50: entre + 150 ° C et + 170 °C
Bitume 35/50 : entre + 150 ° C et + 170 °C
Bitume 30/45 : entre + 150 ° C et + 170 °C
L'enrobé ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue
ultérieure du tapis.
L'enrobé sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique
(finisher) à marche avant et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en
respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d'un
dispositif de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage pour maintenir l'enrobé à
la température de répandage.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être
aussi régulière que possible. L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée
sans heurt, de façon qu'il n'en résulte aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
2.1. Généralités
Une centrale d’enrobés ou centrale d’enrobage, est un ensemble de dispositifs agencés
dans un ordre logique et efficace pour produire les différents types d’enrobés et produits
dérivés nécessaires au revêtement routier.
- La centrale discontinue ;
- La centrale continue.
La centrale discontinue
La centrale continue
La centrale continue quant à elle est, « une centrale dans laquelle il n’y a pas
d’interruptions du cycle de production comme le rythme de production n’est pas divisé en
lots. Le mélange de la matière a lieu dans le tambour sécheur, qui est allongé, en séchant et
mélangeant le matériau en même temps. Comme il n’y a pas de tour de mélange ou élévateur,
le système est donc considérablement simplifié, avec une réduction conséquente des coûts
d’entretien.
L’absence du crible rend cependant nécessaire des contrôles précis en amont du cycle de
production, c’est-à-dire avant que les granulats soient dans le sécheur et déchargés sous forme
d’enrobés. »
Le choix du type de centrale se fait en fonction de plusieurs paramètres à savoir les coûts
d’exploitation, la quantité à produire, la qualité des granulats. Il est préférable d’opter pour
une centrale discontinue pour une flexibilité et quand un travail pour différents clients, et de
formules spéciales sont requis. Par contre la centrale continue est adaptée lorsque des faibles
coûts d’exploitations et une production continue sont essentiels, et si une qualité constante des
granulats est recherchée.
- Les cailloux ;
- Le pré-dosage ;
- Le pesage ;
- Le tambour ;
- Le bitume et la température.
Figure 26: Entreposage des agrégats Figure 27: Transport des agrégats Figure 28: Granulats dans les trémies
2.2.2. Le pré-dosage
Il s’agit de la phase qui succède au transport des cailloux. Les pré-doseurs sont des
trémies d’une capacité de (chercher la capacité). Les granulats y sont entreposés selon leur
granulométrie respective. La centrale dispose de 4 trémies pour les granulométries suivantes :
0/4, 4/6, 6/10, 10/14. Les trémies sont équipées de 3 tapis : un tapis détecteur équipé d’un
capteur de présence, de tapis extracteur et d’un tapis collecteur qui achemine l’ensemble des
granulats vers un écrêteur.
Figure 29: Tapis détecteur sous la trémie Figure 30: Tapis collecteur
2.2.3. Le pesage
Les éléments une fois sur le tapis collecteur sont acheminés vers un écrêteur vibrant qui
joue le rôle d’un tamis qui permet de retenir les éléments qui sont externes. Ces éléments
tamisés sont ensuite pesés sur un tapis doseur équipé d’un peson ou d’une table de pesage qui
vérifie la masse des éléments sans la teneur en eau.
Figure 33: Tapis collecteur qui achemine les granulats Figure 34: Dispositif de pesage du tapis collecteur
vers le malaxeur
2.2.4. Le tambour
Le tambour est subdivisé en 3 compartiments ayant des fonctionnalités spécifiques
- Le premier compartiment est réservé à la flamme : lorsque les granulats sont pesés et
prêts à être enfournés, un brûleur s’active à l’aide du butane contenue dans une
bombonne, pour allumer la flamme du tambour. Le butane est relayé par le gazoil pour
alimenter la flamme.
Les granulats sont injectés dans le tambour. Ils gravitent autour de la flamme, les
courants thermiques dans le brûleur étant parallèles. La température à l’intérieur du
brûleur est d’environ 700 degrés. C’est la phase de séchage.
- Dans le deuxième compartiment, les produits hydrocarbonés sont injectés afin de
former le produit final : béton bitumineux ou grave bitume. C’est la phase d’enrobage.
3.2.Phasage de l’exécution
Phase 1 : Imprégnation
L’imprégnation se fait 48 heures avant la mise effective des enrobés. Elle se fait avec
du bitume fluidifié ou cut-back. La mise en œuvre se fait à température ambiante.
Il s’agit d’un liant hydrocarboné constitué de 65% de bitume auxquels l’on ajoute des
solvants organiques (polyram et dinoram) et 35% d’eau. La composition est la suivante :
Figure 36: Cuve de bitume fluidifiée Figure 37: Cuve de la phase aqueuse
Les 48 heures étant écoulés, l’on peut procéder à la mise en œuvre effective des
enrobés à proprement dit. Celle-ci commence par le répandage de la couche d’accrochage soit
par passage du camion-bouille soit par passage d’ouvriers équipés d’arrosoirs (exemple des
accotements). La couche d’accrochage est également un bitume fluidifié tout comme le cut-
back. Par contre, la formulation de celle-ci est différente.
Figure 38: Cuve de stockage de l'émulsion de bitume Figure 39: Approvisionnement d'un camion
d'imprégnation
2. Essai Marshall
Jointe à cette annexe, le plan des ouvrages d’assainissement sur l’Extension du Boulevard de
France.
1. Les fossés
Tableau 46: Synthèse des risques de l'exécution des fossés
POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES
Phases Tâches Type et Nom Nature du Nb Formation Risques G E F Cr Actions préventives G E F C
spécification risque nécessaire
Terrassements Terrassements Camion benne, Conducteur Autorisation de Accident piéton/engin 8 4 1 32 8 4 1 3
Pelle + conduite 1 personne à pied pour guider les engins.
Personnel Port des EPI
au sol Quart d’heure
sécurité
Enrochement Déchargement Camion benne Conducteur Autorisation de Chute de roches sur une 6 4 2 64 6 4 1 2
des + conduite personne 1 personne à pied pour guider l’élément.
enrochements Personnel Quart d’heure Port des EPI
au sol sécurité
Pose des Pelle Conducteur Autorisation de Chute de roches sur une 6 4 2 64 0 personne dans la fouille 6 4 1 2
enrochements pelle conduite personne 2 personnes qui guide la pelle hors de la
Quart d’heure fouille
sécurité
2. Les caniveaux
Tableau 47: Synthèse des risques pour l'exécution des caniveaux
POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES
3. Les bordures
Tableau 48: Synthèse des risques pour l'exécution des bordures
POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS UTILISES PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE
4. Les dalots
Tableau 49: Synthèse des risques pour l'exécution des dalots
POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES
Formation au
poste de travail
à l’aide de la
fiche
Personnel au Port de lunette de protection
Réparations, Utilisation de sol Quart d’heure Projection de béton et 4 4 4 64 Limiter l’accès a la zone de travail 2 2 4 16
reprise de nettoyeur haute sécurité cailloux dans les yeux
bétonnage pression ;
marteau piqueur ; + Formation au poste de travail
meuleuse Coupure et blessure par la 6 4 2 48 Port de gant, 2 2 4 16
meuleuse Capot de protection en place et fonctionnel
Formation au
sur l’outil de coupe
Formation au
poste de travail
à l’aide de la
fiche
5. Les regards
Tableau 50: Synthèse des risques pour l'exécution des regards
POSTE DE TRAVAIL MATERIEL PRODUITS PERSONNEL ANALYSE DE RISQUES ANALYSE DE RISQUES A POSTERIORI
UTILISE UTILISES
Terrassements Terrassements Camion benne, Conducteur Autorisation de Accident piéton/engin 8 4 2 64 1 personne à pied pour guider 8 4 1 32
conduite les engins.
Pelle + Port des EPI
Personnel au
sol Quart d’heure
sécurité
Points de contrôle :
PN (point normal): Point défini où une activité travaux va être contrôlée. Ces points sont les contrôles identifiés dans les
PRC.
PA (Point d’Arrêt) : Point défini au-delà duquel une activité travaux ne doit pas se poursuivre sans autorisation écrite visée
par le Contrôleur Indépendant. Ces points seront à définir par le Contrôleur Indépendant. Ils seront identifiés dans les PRC
et dans les fiches de suivi de contrôle.
1. Les fossés
1.1. Les fossés bétonnés
Tableau 51: Plan de contrôle d'exécution des fossés bétonnés
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Implantation Pk, fil d’eau Pk, fil d’eau +/-10cm en plan Resp Avant travaux x Refaire
topographique +/- 5cm en nivellement Topo l’implantation
2 Réalisation du Visite sur site Visuel Nivellement du support, modelages, Cond Trvx Avant travaux X Reprendre la
fossé terre préalable exutoires définitifs réalisés préparation
5 Ferraillage Vérification des Contrôle visuel Diamètre et maille conforme CC / CE Avant chaque X Corriger et
armatures et nombre coulage refaire un
contrôle
6 Arrimage des aciers Contrôle visuel des ligatures Bonne tenue des aciers entre eux lors du CC / CE Avant chaque X Corriger et
coulage du béton coulage refaire un
contrôle
7 Calage des armatures Contrôle visuel Cales d’enrobage ligaturées aux armatures CC / CE Avant chaque X Corriger et
et enrobage sur lit extérieur. coulage refaire un
contrôle
8 Bétonnage du Coulage du béton Résistance à la compression Béton C25/30 Resp labo À la demande x Fiche FNC
fossé à 7 et 28 jours d’écrasement
10 Réception Fil d’eau - section Levé topo ±2 cm en altimétrie Resp Après travaux x Fiche de
Topo réception topo
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Implantation Pk, fil d’eau Pk, fil d’eau +/-10cm en plan Resp Avant travaux x Refaire
topographique +/- 5cm en nivellement Topo l’implantation
2 Réalisation du Visite sur site Visuel Nivellement du support, modelages, Cond Trvx Avant travaux X Reprendre la
fossé terre préalable exutoires définitifs réalisés préparation
5 Enrochement du Contrôle taille Visuel + mètre Comparaison visuelle par rapport aux CC / CE A chaque x Bon réception
fossé enrochement témoins et mesure si doute arrivage signé
Matériau conforme au bon de livraison
7 Réception Fil d’eau - section Levé topo Conforme au plan Resp Après travaux x Fiche de
Topo réception topo
2. Les caniveaux
Tableau 53: Plan de contrôle d'exécution des caniveaux
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence Points de Formulaire à Incidents et
contrôle des essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Réception des Conforme à la Visuel Contrôle de la date de production CC / CE À chaque x Livraison
caniveaux commande (au minimum 28 jours de livraison refusée
séchage)
3 Manutention Moyens de levage Visuel Bon état et adaptés aux charges CC / CE À chaque x
des caniveaux livraison et
pendant les
travaux
5 Pose des Béton de propreté Visuel Respect du profil en long, et de CC / CE Pendant la x Reprise
caniveaux niveau en travers pose
8 Contrôle Topo Altimétrique Topo ± 5 cm en nivellement Resp TOPO 1 point tous x Fiche de Dépose /
les 20 m réception topo repose
3. Les bordures
Tableau 54: Plan de contrôle d'exécution des bordures
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Réception des Vérification de l’état Contrôle visuel Bordures non abimés CC / CE A chaque x Signature du BL Produits
bordures des bordures livraison refusés
3 Terrassement Vérification des Contrôle des dimensions Respect de la profondeur et de la largeur de CC / CE Au niveau de x Reprise de la
dimensions de la fouille. chaque fouille
fouille implantation
3 Pose des bordures Vérification type de Contrôle visuel Béton dosé à 200 kg CC / CE Chaque toupie x Signature du BL Refuser la
béton toupie
4 Vérification du lit de Contrôle visuel Mise en œuvre uniforme CC / CE Pendant la pose x Complément
pose en béton de réglage
6 Vérification des joints Contrôle visuel Pas de défaut de remplissage, joint inférieur à CC / CE Chaque joint x Ajustement
1cm, sauf points particuliers. pendant la
pose/reprise du
joint.
7 Réception des Contrôle de la Levé topo ± 2 cm en nivellement Resp Un point chaque x Fiche de réception Reprise des
bordures planimétrie et de ± 2 cm en plan TOPO 10m topo bordures hors
l’altimétrie tolérance.
4. Les dalots
4.1. De la fouille au radier
Tableau 55: Plan d'exécution des dalots: de la fouille au radier
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA
1 Vérification du Vérification de la Contrôle visuel Absence d’un sol meuble, blocs, poches CIn/CEr Chaque fond de X FC fond de fouille Reprendre et refaire un
fond de fouille propreté lentilles, de vide, de matériaux organiques fouille contrôle
2 Vérification de la Densimètre à membrane 95 % OPM Labo 2 essais par X Reprendre et refaire un
densité ouvrage contrôle
3 Implantation Vérification de Mesure Topographie Conformité aux plans Topo Chaque béton de x Fiche réception Refaire l’implantation
générale du béton l’Implantation o Tolérance X, Y ± 50 mm propreté TOPO (2 pages)
de propreté
4 Coulage béton de Lecture du Bon de Contrôle visuel Conformité de la formule CIn A chaque toupie x Signature du bon Refuser la toupie
propreté livraison et de pesée o Dosage ciment ≥ 150 kg/m3 de pesée
5 Décoffrage et Epaisseur de la Mesure dimensionnelle Epaisseur > 10 cm CIn Chaque béton de x Casser le BP non
Autorisation de Contrôle statistique sur Contrôle visuel / dimensionnel Critères définis ci-dessus par type de CIn/ CEr Chaque radier x FC Coffrage et
19 bétonner les différents points contrôle Ferraillage Corriger et refaire un
précédents Vérification des fiches de contrôle Coffrage contrôle
et Ferraillage
Complément éventuel de ses contrôles
Bétonnage Lecture du bon de Contrôle visuel Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
20 livraison et de pesée convenance Refuser la toupie
Consistance du béton Essai d’affaissement Slump S3-S4 (10-21cm) CIn Chaque toupie x FC béton
21 avant coulage slump Refuser la toupie
Résistance du béton à Résistance à la compression C25/30 - C30/37 CEe 1 contrôle à 7 et x FC béton
22 7, 28 jours (3 éprouvettes par échéance) o RCcyl 28j > 29 MPa ou 28 jours par Alerter le client/
o RCcub > 34 MPa semelle procédure traitement
des non conformités
La vibration Contrôle du matériel et de Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
23 l’utilisation bétonnage de situ / finition Alerter l’opérateur /
chaque semelle respecter les bonnes
pratiques
Finition et réglage Planéité A la règle de 2 m : déflexion max 10 mm CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
24 Examen visuel Gratté sur les zones de reprise de ou dalle situ / finition Retalochage ou
bétonnage rainurage sur les
reprise
Protection du béton en Examen visuel Existence de la protection CIn chaque radier x FC bétonnage in-
25 cas de mauvaises situ / finition Pose protection toile de
conditions météo jute mouillée
Cure à l’eau avec toile Examen visuel Toile de jute mouillée sur le béton frais CIn x FC bétonnage in-
26 de jute et arrosage et pendant 2 jours situ / finition Alerter l’opérateur/
traitement des reprises respecter les bonnes
de bétonnage pratiques
Décoffrage et Vérification aspect Examen visuel Pas de défaut important CIn Chaque radier x FC bétonnage in-
27 finition Lissage correct situ / finition Alerter le client/
procédure traitement
des non conformités
Procédure de
réparation
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à remplir Incidents et
contrôle essais contrôle remèdes
PN PA
1 Implantation Vérification de Mesure Topographie Conformité aux plans CEe Chaque voile ou x Fiche réception TOPO Refaire
générale des l’Implantation o Tolérance X, Y ± 10 mm mur (2 pages) l’implantation
voiles
2 Ferraillage Vérification propreté des Contrôle visuel Propreté (exempt de laitance ou CIn Chaque acier en x FC Coffrage et Nettoyage des
aciers en attente béton) attente Ferraillage aciers
semelle Capuchon retiré
3 Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
4 Coffrage Stabilité : présence de Contrôle visuel Fonction du coffrage CIn Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Restabiliser le
tire -pousse finition coffrage
5 Serrage du coffrage Contrôle visuel Fonction du coffrage et conforme CIn Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Remettre des
aux plans méthodes finition tiges Artéon
6 Dimension du coffrage Mesure Conformité aux plans CIn Chaque élément x FC Coffrage et Corriger et refaire
dimensionnelle Tolérance ± 30 mm Ferraillage un contrôle
7 Autorisation fermeture Contrôle visuel / Critères définis ci-dessus par type de CIn/CEr Chaque élément x FC bétonnage in-situ / Corriger et refaire
du coffrage dimensionnel contrôle finition un contrôle
8 Etanchéité coffrage Mesure Ecartement maxi entre les CIn Chaque élément x FC Coffrage et Corriger et refaire
dimensionnelle coffrages : 5 mm Ferraillage un contrôle
9 Position, alignement et Contrôle dim Conformité aux plans : CIn Chaque élément x FC Coffrage et Repositionner le
verticalité du coffrage Fil à plomb ou TOPO Désaffleurement toléré 3 mm Ferraillage coffrage
Tolérance ± 30 mm en verticalité
10 Vérification sécurité : Contrôle visuel Accès en toute sécurité CEe Chaque coffrage x FC sécurité coffrage Corriger et refaire
accès en haut du un contrôle
coffrage, stabilité,
contreventement, …
11 Autorisation de Contrôle statistique sur Contrôle visuel / Critères définis ci-dessus par type de CIn/CEr Chaque voile ou x FC Coffrage et Corriger et refaire
bétonner les différents points dimensionnel contrôle mur Ferraillage un contrôle
précédents
12 Bétonnage Lecture du bon de Contrôle visuel Conformité de la formule CIn Chaque toupie x FC Béton Refuser la toupie
livraison et de pesée
13 Consistance du béton Essai d’affaissement Slump S4 CIn Chaque toupie x FC Béton Refuser la toupie
avant coulage
19 Hauteur TOPO Conformité aux plans CEe Chaque voile ou x FC Topo Alerter le client/
Tolérances X, Y, Z ± 30 mm mur t procédure
traitement des non
conformités
20 Pulvérisation du produit Examen visuel Produit de cure pulvérisé de façon CIn Chaque voile ou x FC bétonnage in-situ / Alerter l’opérateur/
de cure sur les parois homogène (passes croisées) et mur finition respecter les
ou quantité conforme aux spécifications bonnes pratiques
cure à l’eau ou du fournisseur
décoffrage 48h après le Ou
coulage
Arrosage régulier pendant 2 jours (la
surface à l’air doit toujours être
saturée d’eau)
4.3. La dalle
4.3.1. Dalle coulée
Tableau 57: Plan de contrôle des dalots: dalle coulée
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA
1 Etaiement Contrôle des appuis au sol Examen visuel Portance suffisante CIn Chaque appui x FC Coffrage et
Plaque de répartition si nécessaire Ferraillage Corriger et refaire un contrôle
2 Sécurité (contre-ventement, Examen visuel Etaiement stable CEe Chaque étai x
planchon, …) Corriger et refaire un contrôle
3 Coffrage de la Dimension du coffrage Topo Conformité aux plans CEe 4 profils en travers x FC Topo Corriger et refaire un contrôle
dalle o Tolérance X, Y, Z ± 20 mm (~16 points)
4 Coffrage de la Etanchéité coffrage Visuel et Ecartement maxi entre les coffrages : CIn Tablier x FC Coffrage et Corriger et refaire un contrôle
dalle dimensionnel 5 mm ferraillage
5 Propreté du coffrage et Contrôle visuel Débarrassé de toute souillure CIn Tablier x FC Coffrage et Nettoyer le coffrage
application de l’huile de susceptible de tacher la surface du ferraillage Pulvériser de l’huile sur les zones non
décoffrage béton traitées
Aucun élément de fixation en saillie Essuyer l’excédant
6 Ferraillage
Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
Autorisation Lecture du bon de livraison et Contrôle visuel Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
7 de bétonner de pesée convenance Refuser la toupie
Bétonnage Consistance du béton avant Essai Slump S3 – S4 CIn Chaque toupie x FC béton
8 coulage d’affaissement Refuser la toupie
slump
Temps entre la fabrication de la Montre Ce temps doit être < 3 h CIn Chaque toupie x FC béton
9 première gâchée et la fin de la Refuser la toupie
vidange
Bétonnage Résistance du béton à 7, 28 Résistance à la Conforme au plan CEe 2 contrôles à 7 et 28 x FC béton
10 jours compression (3 jours Alerter le client/ procédure traitement des
éprouvettes par non conformités
échéance)
La vibration Contrôle du Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
11 matériel et de bétonnage de situ / finition Alerter l’opérateur / respecter les bonnes
l’utilisation chaque semelle pratiques
Finition et réglage Planéité A la règle de 2 m : déflexion max 20 CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
12 Examen visuel mm situ / finition Retalochage ou rainurage sur les reprises
Protection du béton en cas de Examen visuel Existence de la protection CIn chaque semelle x FC bétonnage in-
13 mauvaises conditions météo situ / finition Pose protection toile de jute mouillée
Cure à l’eau avec toile de jute et Examen visuel En cas de forte variation de CIn x FC bétonnage in-
14 arrosage température ou de mauvais temps situ / finition Alerter l’opérateur/ respecter les bonnes
Toile de jute mouillée sur le béton frais pratiques
pendant 2 jours
Décoffrage Vérification position Topo Conforme aux plans X, Y, Z ± 30 mm CEr 4 profils en travers x Fiche réception /
15 finition : (~16 points) FC Topo
Réception
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA
1 Pose des prédalles Appuis et position Examen visuel Présence du support de dalle CIn Après la pose x
Position correcte
1 Etaiement Contrôle des appuis au Examen visuel Portance suffisante CIn Chaque appui x FC Coffrage et
sol Plaque de répartition si nécessaire Ferraillage Corriger et refaire un contrôle
2 Sécurité (contre- Examen visuel Etaiement stable CEe Chaque étai x
ventement, planchon, Corriger et refaire un contrôle
…)
Etanchéité prédalles Visuel Examen visuel Présence continue du mortier CIn Après étanchéité x
Coffrage en rive Etanchéité Visuel et dimensionnel Ecartement maxi entre les coffrages : 5 CIn Sur toute la x Corriger et refaire un contrôle
mm périphérie
7 Ferraillage
Idem étapes 11 à 19 Contrôle radier
Autorisation de bétonner Lecture du bon de Contrôle visuel Conformité de la formule / rapport CIn Chaque toupie x FC béton
8 livraison et de pesée convenance Refuser la toupie
Bétonnage Consistance du béton Essai d’affaissement Slump S3 – S4 CIn Chaque toupie x FC béton
9 avant coulage slump Refuser la toupie
Résistance du béton à Résistance à la compression Conforme au plan CEe Par jour de x FC béton
10 7, 28 jours (3 éprouvettes par échéance) coulage, contrôles Alerter le client/ procédure traitement
à 7 et 28 jours des non conformités
La vibration Contrôle du matériel et de Conforme aux bonnes pratiques CIn Au cours du x FC bétonnage in-
11 l’utilisation bétonnage e situ / finition Alerter l’opérateur / respecter les
bonnes pratiques
Finition et réglage Planéité A la règle de 2 m : déflexion max 20 mm CIn chaque dalle x FC bétonnage in-
12 Examen visuel situ / finition Retalochage ou rainurage sur les
reprises
Protection du béton en Examen visuel Existence de la protection CIn chaque dalle x FC bétonnage in-
13 cas de mauvaises situ / finition Pose protection toile de jute mouillée
conditions météo
Cure à l’eau avec toile Examen visuel En cas de forte variation de température ou CIn x FC bétonnage in-
14 de jute et arrosage de mauvais temps situ / finition Alerter l’opérateur/ respecter les
Toile de jute mouillée sur le béton frais bonnes pratiques
pendant 2 jours
Décoffrage finition : Vérifier que la Analyse de la montée en Conforme au plan CEe dalle x
15 Réception résistance à la RC / valeurs acquises sur Attendre
compression du béton le même béton
est suffisante Perforation du béton
Vérification position Topo Conforme aux plans X, Y, Z ± 30 mm CEr 4 profils en x Fiche réception /
16 travers (~16 FC Topo
points)
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Pose des dalles Appuis et position Examen visuel Présence du support de dalle CIn Après la pose x
Position correcte
Clavetage Position Examen visuel Dalles bien fixées CIn Après la pose x
2
Jointoiement des Vérification du Examen visuel Présence du joint continue entre toutes les CIn Après 3 jours x
3 dalles jointoiement dalles
Pas de fissures
No Activités Type de contrôle Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et remèdes
contrôle essais contrôle remplir
PN PA
0 Préalable Vérification présence visuel Toutes les parties enterrées sont protégées Cond Trvx Avant remblai x
d’enduit par un enduit d’imperméabilisation Enduire les parties
d’imperméabilisation enterrée non protégées
1 Approvisionnement Vérification des Essais d’identification Sable argileux rouge labo Par provenance X Fiche
des matériaux matériaux Humidité < OPM+2 d’identification
Indice de plasticité ≤ 30
Passant tamis de 0,80 mm ≤ 30%
Teneur en MO < 0,5%
CBR ≥15
Remblai Epaisseur des visuel Epaisseur ≤ 30 cm Cond Trvx A chaque couche x
2 couches Reprise
Montée des Visuel Montée symétrique alternativement d’un Cond A chaque couche x
3 couches côté à l’autre Trvx Reprise
Différence de niveau < 30 cm
Compacité Densitomètre à membrane ≥ 95 % OPM Labo 3 points par x Fiche d’essai labo
4 couche Reprise
5. Les regards
Tableau 61: Plan de contrôle d'exécution des regards
No Activités Type de Type d’essai Critères d’approbation Resp. du Fréquence des Points de Formulaire à Incidents et
contrôle contrôle essais contrôle remplir remèdes
PN PA
1 Terrassemen Visuel Mètre ruban Conforme au plan Chef de chantier Pour chaque regard x Reprise du
t d’exécution terrassement
2 Essai labo Densitomètre 95% de l’OPM Resp. labo 1 mesure par regard X PV d’essai Reprise du
compactage
3 Coffrage Visuel Mètre ruban Conforme au plan Cond Trvx/chef Pour chaque regard X Fiche de contrôle Reprise
d’exécution chantier coffrage coffrage
ferraillage
4 Ferraillage X Fiche de contrôle Reprise
coffrage ferraillage
ferraillage
5 Bétonnage Coulage du Cône Pour les murs slump de Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
en place béton d’Abraham 9 à13,
Pour le radier slump de
5 à 12.
6 Coulage du Résistance à la Béton C25/30 dosé à Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
béton compression à 350 Kg/m3
7 et 28 jours
7 Clavetage Coulage du Cône Pour les murs slump de Resp labo Par jour de coulage x PV d’essai FNC
d’un béton d’Abraham 9 à13,
Couches de chaussée
Couche de fondation
Figure 43: Maillage en vue de la stabilisation au ciment de Figure 44: Pose des sacs de ciment à raison d'un sac par
la couche de fondation maille
Couche de base
Figure 45: Mise en place de la couche de base en 0/31.5 Figure 46: Compactage de la couche de base
Couche de roulement
Figure 47: Mise en œuvre de la couche de roulement sur Figure 48: Mise en œuvre de la couche de roulement
l’Extension du Boulevard de France
Dalots
Figure 49: Mise en œuvre du béton de propreté pour pose de Figure 50: Mise en place des pièces du dalot
dalots
Figure 51: Badigeonnage des parements enterrés du dalot Figure 52: Remblai technique au sable du dalot
Caniveaux
Figure 53: Entreposage de caniveaux sur le chantier Figure 54: Fouilles pour caniveaux
Figure 55: Béton de propreté dans la fouille pour caniveaux Figure 56: Mise en place et remblai technique des caniveaux
Figure 57: Béton de propreté des caniveaux pour la Bretelle Figure 58: Pose des caniveaux sur la Bretelle Nord
Nord
Figure 60: Descentes d'eau sur remblai Figure 61: Fossé bétonné sur la Bretelle Nord
Dispositifs de protection des ouvrages
Figure 62: Matelas Reno dans un canal sur le projet du Figure 63: Mise en œuvre du perré maçonné en entrée
Boulevard de France d'ouvrage
Figure 64: Giratoire G50 terminé Figure 65: Axe 01 et Axe 02 du giratoire Mitterrand
terminés