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 La compétitivité globale et le positionnement du Maroc dans le

système mondialisé.

Plan 
Introduction

I. Environnement des affaires et compétitivité marocaine

1. Renforcement de la compétitivité de l’économie nationale


2. La promotion de l’investissement privé

II. Le Maroc renforce son ancrage africain et consolide ses partenariats


traditionnels

1. Partenariats stratégiques avec l’UE et l’ouverture sur des nouvelles destinations


2. Coopération économique et commerciale avec le reste de l’Afrique

Conclusion
Introduction

Dans un contexte mondiale caractérisé par la mondialisation, le Maroc en tant qu’un pays
qui a libéralisé son économie, via notamment la conclusion d’un grand nombre des contrats de
libre échange, avec différents partenaires stratégique tel que l’union européenne, cherche à se
positionner et consolider son insertion dans le concert des pays émergents,

Pour ce faire, la Maroc a met en œuvre un ensemble des politiques et programmes visant le
renforcement de la performance et de la compétitivité du pays, à travers l’adoption d’une
nouvelle approche stratégique visant la transformation structurelle de l’économie national, en
mettant l’accent sur l’industrialisation et la promotion de l’exportation, l’enjeu c’est
d’augmenter la part de la valeur ajouté de l’industrie de 14% à 23% du PIB, en résilience avec
le secteur agricole qui est lié aux aléas climatiques,

Dans ce sillage, Le renforcement de la compétitivité et la promotion de l’investissement


privé figure parmi les préoccupations fondamentales du pays, à travers, l’amélioration du
climat des affaires, le renforcement du positionnement du comité national de l’environnement
des affaires, ainsi que la simplification des procédures administratives liées à la promotion de
l’investissement privé et la modernisation du cadre juridique des affaires,

Ces mesures prises ont permis , d’enregistré une nette amélioration de son classement
Doing Business, passant du 130éme rang en 2009 au 75éme en 2016.

Et au niveau de la compétitivité, le Maroc a gagné 14 places dans le classement mondial


entre 2011 et 2016, passant de la 98éme à la 84éme place.

Dans ce contexte il est légitime de se questionnée sur la capacité du pays à faire face à la
compétitivité mondiale ? Et quelles sont les mesures qui doivent être déployées pour
améliorer son positionnement dans le système mondiale ?

Pour pouvoir rependre à cette problématique, et revenir sur l’ensemble des point
susmentionné, nous avons opté pour un plan en deux axes.

Dans le premier axe environnement des affaires et compétitivité marocaine et dans le


deuxième axe on va revenir sur la stratégie extérieur du Maroc qui vise à renforcer son
ancrage africain et consolider ses partenariats traditionnels

.
I. Environnement des affaires et compétitivité marocaine

L’accélération de la transformation structurelle de l’économie reste tributaire de la poursuite


de l’amélioration continue du climat des affaires, notamment, son cadre institutionnel,
réglementaire et infrastructurel

Pour faire face à ce défi, le Maroc a mis en place un ensemble de mécanismes, visant
l’amélioration du climat des affaires, avec le renforcement du positionnement du Comité
National de l’Environnement des Affaires, la simplification des procédures administratives
liées à la promotion de l’investissement privé et la modernisation du cadre juridique des
affaires.

Ainsi que, parmi les mesures phares à ce sujet, l’adoption d’une nouvelle charte de
l’investissement et la création d’une agence unique dédiée au développement des
investissements et à la promotion des exportations ;

Par ailleurs, et pour renforcer la compétitivité de l’économie nationale, l’Etat a procédé la


qualification et le développement du tissu entrepreneurial national et l’intégration du secteur
informel via la consolidation des actions d’appui aux entreprises, notamment la mise en
œuvre du fonds de soutien à la création et l’accompagnement des start-up et des projets
innovants.

Ainsi que, la poursuite de la mise à contribution de tous les instruments juridiques, fiscaux,
et douaniers disponibles en vue de garantir la concurrence loyale entre les différents
opérateurs économiques et de protéger le tissu économique national.

C’est dans ce contexte, et dans le but de renforcer sa compétitivité, le Maroc a adopté


une nouvelle politique de l’ouverture dans son économie, visant la conclusion des partenariats
stratégiques avec les pays d’Afrique, dans le moment où le continent se positionne comme un
nouveau pôle de croissance, et ce, eu égard de ses relations stratégiques avec ses partenaires
traditionnels.
II. Le Maroc renforce son ancrage africain et consolide ses partenariats
traditionnels

Le Maroc est membre fondateur de l’OMC et a ratifié de multiples accords de libre-


échange, notamment avec l’union européenne , qui est le principal partenaire commercial du
pays, en plus c’est le premier client avec 63.4% du total des exportations et son premier
fournisseurs avec 52.7% des importations en 2015.

Ainsi parmi les principaux partenaires du Maroc en Europe , on trouve l’Espagne et la


France, ce dernier constitue le premier créancier public du Maroc, et le premier bailleurs du
fond bilatéral au titre de l’aide publique au développement ;

De plus de ces partenariats avec les pays européennes, le Maroc renforce ses relations
avec ses partenaires arabes et s’ouvre davantage sur la chine, l’Inde et la Russie.

Plus encore, et dans le domaine de l’intégration économique, le Maroc a poursuivi sa


politique d’ouverture et de libération de son économie, avec le renforcement de sa stratégie de
coopération économique et commerciale avec le reste de l’Afrique.

Cette stratégie s’est traduite par des tournées royales en 2014, 2015 et 2016 et le plein
engagement de l’ensemble du secteur privé. Cette relation de partenariat s’est soutenu par la
conclusion de 500 accords de coopération.

Actuellement , le Maroc est le second investisseur africain sur le continent, sa part des
exportations vers l’afrique sub-saharienne est passé de 3% e, 2008 à 8% en 2014.
Conclusion

Pour conclure, de nombreuses mesures et stratégies ont été mis en œuvre pour renforcer la
compétitivité du pays et pour améliorer sa performance sur le plan regional qu’au
international, a tire d’exemple, la nouvelle stratégie industrielle 2014-2020 , qui vise a
promouvoir des nouveaux métiers, à savoir , l’automobile , l’éléctronique, l’éléctricité,

Ainsi cette stratégie s’ancre sur les multiples accords de libre-échange signés avec l’UE,
les USA, la Turquie et plusieurs pays arabes et africains, en effet le Maroc aspire dans ce
cadre à devenir un Hub pour les échanges avec le reste de l’Afrique.

Grâce à ces efforts deployées en matiére d’ouverture de l’économie , le Maroc a vu


progresser le taux d’ouverture qui est passé de 51.2% en 200 à 62.1% en 2014.

Toutefois , des actions restent à mobiliser ainsi dans le domaine de la creation d’entreprise et
l’encouragement de l’investissement , notamment, dans l’obtention de prêt où le Maroc
occupe la place 109éme , et la protection des investisseurs minoritaires où son classement est
le 105éme au niveau mondial.

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