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PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
SAINT-JEROME POLYTECHNIQUE
SAINT-JEROME POLYTECHNIQUE
1
Tp1 : determination de la CMC et de la temperature CRAFT par
conductimetrie
- D’un conductimetre
- D’une burette
- Un becher
- Eprouvette
- Thermometre
- Balance
- Eau distillee
Mode operatoire :
Volume 0 5 ml 10 15 20 25 30 35 40 45ml 50
d’eau ajouté ml ml ml ml ml ml ml ml ml
conductivité 37 36.1 27.5 31.9 31.1 30.8 29.4 27.8 26.9 26.5 25.5
2
courbe de CMC
40
35
30
conductivité
25
20
15
10
5
0
0 10 20 30 40 50 60
volume d'eau (ml)
Observations et interpretations
La CMC designe la concentration critique micellaire. D’apres la courbe on peut dire que dans
notre cas la concentration micellaire critique est de 27.5. par ailleurs on peut noter que la
conductivite diminue au fur et à mesure que la solution est diluée jusqu’à l’atteinte de la
CMC. Apres cette valeur critique la conductivite de notre surfactant augmente puis se
stabilise avec la dilution.
Par rapport à ce comportement de notre tensioactif on peut dire que, lorsqu’on introduit un
tensioactif dans un solvant il se solubilise ; au fur et à mesure qu’on introduit notre tensioactif
dans notre solvant la concentration dans le milieu augmente et au bout d’un moment, il y’a
saturation du milieu en tensioactif et le solvant devient insuffisant pour solubiliser toutes les
molecules de tensioactif. Ce qui va contraindre nos molecules de tensioactif à s’organiser et à
effectuer un rearragement structurelle pour former des micelles comme ci-dessous.
3
La deuxieme manipulation consistait egalement à preparer une solution de 0.5g/l de notre
surfactant, puis introduire notre solution dans un becher porté dans un bain marrin en variant
la temperature pour observer le comportement de la conductivité.
- D’un conductimetre
- D’une burette
- Un becher
- Eprouvette
- Thermometre
- Marmite pour bain marrin
- Balance
- Eau distillee
Mode operatoire :
Resultats
Temperature 65 69 71 73 75
4
temperature KRAFFT
90
80
70
60
conductivite
50
40
30
20
10
0
64 66 68 70 72 74 76
Temperature
Observations et interpretations
5
Tp2 : preparation d’une eau de javel parfumé
Objectif : stabiliser l’emulsion huile/eau provoquee en voulant parfumer notre eau de javel.
- 8kg CaCO3
- 4kg soude
- 4kg CaCO3
- 4 kg de sel de cuisine
- Eau 200 l
- Parfum
- Becher
- Erlen meyer
Mode operatoire
Resultats
Avant de proceder aux melanges, les calculs pour determiner les volumes à prelever on donné
les resultats suivants .
6
ESSAI 1 ESSAI 2
ESSAI 3 ESSAI 4
7
Quant au surfactant TEA mélangé avec notre eau de javel dans les mêmes proportions que le
BKC
Observations et interprétations
ESSAIE 1 : on observe une solution apparemment claire mais formant deux phases dont une
phase apolaire (parfum) et une phase polaire (eau de javel). La présence de ces deux phases
est due à l’absence d’un agent émulsifiant pour stabiliser le mélange.
ESSAIE 2 : on observe une solution de couleur plus prononcée que l’essai 1qui était
incolore. On note également que cette coloration tend vers le blanc et la présence d’une bague
orangée vers la surface. Cette bague est probablement causée par la présence du surfactant
car à l’essai 1 il y’avait pas de surfactant et on n’a pas eu cette bague ; mais dès lors qu’on a
ajouté notre BKC on a observé la formation de cette bague de couleur orangée. Ce qui laisse
penser que notre surfactant BKC n’est pas le tensioactif le plus indiqué pour la stabilisation
de notre émulsion huile dans eau. D’après les recherches il s’avère que le BKC est un
tensioactif cationique et se dissous plus facilement dans l’éthanol (généralement neutre) et
très lentement dans de l’eau. Les solutions les plus adaptées pour l’usage du BKC doivent
êtres neutres tandis que le PH de notre eau de javel est très basique. C’est raison peut essayer
de justifier pourquoi nos émulsions avec notre eau de javel et notre BKC ne sont pas
obtenues.
Essai 3 : d’un mélange a un autre on a toujours une émulsion instable ce pendant la taille de
l’interface entre les phases varie en fonction des proportions. Plus on augmente le tensioactif
plus la taille de la bague et l’interface des deux phases s’épaissit.
Pourtant lorsqu’ on utilise le TEA on a une émulsion stable ce qui montre que le TEA est le
tensioactif le plus indiqué pour parfumer notre eau de javel.
Par ailleurs nous avons également essayer de mesurer la conductivité de chaque essai et on a
obtenu les données suivantes
8
essai 1 2 3 4 5 6
Conductivite 19.89 15.55 19.66 19.55 19.7 19.89
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7
essaie
Etant donné que la concentration en tensioactif augmente avec les essais, on remarque ici que
la conductivité décroit jusqu’à l’atteinte d’un point qui s’apparente à la CMC. Puis la
conductivité croit de nouveau et se stabilise. La CMC est obtenue à 1% de tensioactif.
9
TP3 : production d’un savon liquide
Objectif : formuler un savon liquide à base de la matière première trouvée localement.
Principe de la manipulation :
Materiel : pour la production de notre savon liquide nous avons eu besoin
- 3 kg de lauryl ether de sulfate ( tensioactif)
- 1 kg de borax (agent blanchissant)
- 2 kg de sel de cuisine (agent rhéologique ou epaississant)
- De l’eau 60 l (solvant)
- 1 kg de benzoate de sodium (conservateur)
- 1 kg de tripolyphosphate
- Colorant et parfum
Mode opératoire
Notre préparation s’est déroulé comme suit
Mettre 25 l d’eau dans un grand contenant
Peser 3 kg de lauryl ether de sulfate et verser dans les 25 l d’eau en maintenant une
agitation constance durant toute la préparation pour éviter la formation des bulles
dans la solution.
Puis peser 1 kg de borax ou perborate de sodium, dissoudre le borax dans de l’eau,
une fois dissous, on notre solution de borax dans notre la solution contenant de l’eau
et le lauryl éther de sulfate en maintenant toujours notre agitation.
Peser 1 kg de benzoate de sodium, le dissoudre dans de l’eau puis ajouter dans le
mélange principal.
Peser 1 kg de tripolyphosphate, dissoudre et ajouter dans le melange.
Ajouter le parfum puis le colorant
Enfin peser 2 kg de sel de cuisine, dissoudre et ajouter dans de le melange en
maintenant toujours l’agitation.
Résultats
Notre préparation nous a donné le résultat ci-dessous
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Observations et interprétations
Nous avons obtenu un savon avec couleur et l’odeur désirée, la présence d’une seule phase
cependant, le savon n’était pas assez visqueux. Ce qui laisse penser que la quantité de sel
n’était pas suffisante pour retenir les molécules d’eau et favoriser la formation d’un gel. En
effet lorsqu’on ajoute le sel dans de l’eau, les molécules d’eau vont être attirée par les charges
du sel et se elles regroupent alors autour des molécules de sel ; puis les molécules d’eau
s’infiltrent entre les molécules de sel ce qui a pour effet de les séparer les unes des autres
rendant ainsi la molécule d’eau indisponible ce qui permet la formation d’un gel ; en d’autre
terme favorise la formation d’un savon plus visqueux. Ceci s’explique par les images ci-
dessous.
Pour corriger ce problème nous avons ajouté 2 kg de sel afin d’augmenter la viscosité de
notre savon liquide.
11
TP4 : élimination des graisses dans les effluents industriels
Objectif : cette manipulation a pour objectif de séparer les composants graisseux dans les
effluents industriels avant de reverser ces effluents dans la nature.
Principe : cette manipulation repose sur la neutralisation des charges afin de séparer les
constituants de notre effluent.
Matériels : pour cette manipulation nous aurons besoin
- Lauryl ether de sulfate (chargé negativement)
- Le polydimethyldialkylammonium chloride
- Le SEES CDP (chargé positivement)
- L’acide nitrique
- De l’eau pure
- Des burettes 1000 ml
- Une pipette
- Un pH-mètre
- Balance
Mode opératoire : notre manipulation s’est déroulée comme suit
Préparer une solution de 10 g/l de chaque coagulant (lauryl etherde sulfate, CDC,
polydimetyhldialkylammoniumchloride.
Prélever 200 ml d’effluent et introduire chaque burette de 1000 ml et mesurer le ph.
Introduire 5 ml d’acide nitrique de concentration 3 mol/l dans chaque burette
contenant au prealable 20 ml d’effluent pour neutraliser les charges positives de
l’effluent et favoriser ainsi la formation des agregats.
Ajouter progressivement chaque solution de coagulant bien dissous dans chaque
burette et agiter.
Résultats
Apres manipulation on a obtenu des decolaration suivantes
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Observations et interprétations
Nous observons que des trois agent coalescent le plus efficace est le SEES CDC, car la
décoloration par rapport au lauryl ether sulfate et le polydimethylalkylammonium est plus
nette. En effet l’effluents graisseux est basique et l’ajout de l’acide nitrique contribue à la
neutralisation des charges et favoriser ainsi la formation des agrégats mais de tres petites
tailles.
Ce qui veut dire que on a des petits agrégats ayant des charges positives à l’intérieure et
négatives à l’extérieur. Par la suite l’ajout d’un coagulant chargé positivement vient
augmenter la taille des agrégats de manière grossière grâce à la formation des liaisons
hydrogène ainsi que les interactions de van der waals.
La coagulation des micelles de caseines du lait illustre d’avantage ce phenomene .
Quant au lauryl ether sulfate on obtient une moins bonne décoloration car il est chargé
négativement pourtant la couche externe des agrégats déjà neutralisés est également chargé
négativement ce qui empêche ou limite les interactions de van der Waals et par conséquent la
limite la coalescence des micelles contenues dans nos effluents.
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