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BUDGET EN ENTREPRISE
EXPOSE DE SIMULATION DE GESTION
REALISER PAR
DOUBOUI BAKARY SERENA
KHADIDJA MAGRA ALHADJI
MELI JOUNDA MARIE
NOUSSI ATANGANA LOIC KEVIN
PROFESSEUR
M. ELANDI Paul
A. DEFINITION ................................................................................................................. 3
Notons qu’établir son budget prévisionnel n’est pas réservé à la période de création. Il
est important de se pencher régulièrement sur ce document et d’établir un nouveau budget
prévisionnel au moins tous les 06 mois pour planifier et piloter la performance financière. Dès
lors il sera question pour nous de présenter l’élaboration du budget, l'adoption du budget et un
cas pratique.
I. GENRERALITES SUR LE BUDGETS
A. DEFINITION
Le budget peut être défini comme un plan annuel des activités futures établi sur la base
d'hypothèses d'exploitation. Il est exprimé principalement en termes financiers (prévisions),
mais il incorpore souvent beaucoup de mesures quantitatives non financières.
✓ La planification : prévisions
✓ La communication : communication réciproques des attentes entre les responsables
✓ La coordination : cohérence et compatibilité des objectifs globaux et sectoriels
✓ Et du contrôle : comparaison prévision/réalisations, recherche d’inefficacités.
B. ROLES DE BUDGET
C. OBJECTIFS DU BUDGET
1. La direction générale :
Elle établit les objectifs d’ensemble en s’assurant de leur comptabilité avec la mission, les
intérêts de l’entreprise et des parties prenantes (associé, État, communauté, autres partenaires
etc.), et les principales caractéristiques de l’environnement. Elle quantifie ces objectifs et les
exprime en fonction de la performance attendue de chacune des unités administratives.
2. Le contrôleur de gestion :
Il conçoit les documents de collecte d’informations budgétaires, rédige les procédures qui
aideront les responsables à produire et à fournir les réponses demandées. Il dirige les
documents vers les unités concernées, les récupère, en fait l’analyse ; consolide les budgets ;
Enfin, il participe, avec la direction et les responsables de budget en cause, à l’arbitrage
budgétaire.
Sur la base des échanges qu’ils auront eus avec les membres de leur équipe de travail, le
personnel de leur unité administrative, la direction de l’entreprise et leurs collègues, ils
expriment, en les quantifiant, leurs objectifs, les actions à prendre pour les atteindre ainsi que
les besoins en ressources pour réaliser les objectifs.
4. Le comité du budget :
Véritable comité de sages pour les arbitrages budgétaires entre les divers responsables
d’unités administratives, il a pour avantage d’élargir le nombre d’intervenants qui partageront
les choix de l’organisation, et de protéger le contrôleur, très souvent perçu comme le porteur
de mauvaises nouvelles et comme celui qui “coupe”.
d) Le plan d’actions
h) Budget général
i) Budget de trésorerie
1er Principe : la précision du système budgétaire. Ce principe implique que toutes les
activités de l’entreprise reçoivent une dotation budgétaire.
3e Principe : il faut qu’il existe une solidarité entre les différentes unités de gestion
1ère Phase : la direction générale fait la simulation d’un objectif à atteindre par l’entreprise
2e Phase : les directions opérationnelles vont définir les objectifs spécifiques liés à cet objectif
3e Phase : le contrôle de gestion fait une analyse de rentabilité de l’objectif en tenant compte
des objectifs spécifiques
7e Phase : la synthèse des programmes par le contrôleur de gestion pour les différentes unités
pour déterminer le résultat prévisionnel de l’entreprise.
8e Phase : réunir le comité budgétaire pour négociation et coordination des points de vue.
9e Phase : la nouvelle réunion budgétaire va réunir les responsables opérationnels qui vont
procéder à la révision du budget ou du programme en tenant compte des décisions de la phase
précédente.
10e Phase : le contrôle de gestion va faire l’analyse de ces nouveaux programmes pour
déterminer un nouveau résultat prévisionnel. Si ce résultat est en conformité avec les souhaits
exprimés au comité budgétaire, le budget sera adopté par le comité budgétaire et le contrôleur
de gestion se chargera de la rédaction du rapport de présentation du budget qui dit être soumis
au conseil d’administration pour vote.
1. L’UNITE
Qui permet de s’assurer que le projet annuel de performance de l’entreprise ainsi que
les documents permettant le suivi des emplois et les engagements dont l’exécution est
pluriannuelle, elle est exhaustive car le budget rassemble les recettes et les dépenses.
2. L’ANNUALITE
L’exercice budgétaire et comptable correspond à l’année civile ; tous les droits acquis
et tous les services rendus au cours de l’exercice doivent être comptabilité au titre de
l’exercice.
3. L’UNIVERSALITE
Les charges et les produits doivent dans leur totalité figurer dans le budget sans
compensation entre les recettes et dépenses. Sauf exception, l’affectation des rectites
aux dépenses est interdite.
4. LA SPECIALITE
Les crédits sont ouverts de manière détaillée ils doivent être spécialisés par
programmes et sont tous rattachés à une destination spécifique. Ils sont représentés en
croisant la destination et la nature de chaque dépense.
5. LA SINCERITE
Le budget doit être exhaustif, cohérent et exact au niveau des informations financières
(pas d’estimation de charge ou de surestimation de ressources.
6. L’EQUILIBRE
Le budget est considéré en équilibre réel lorsque quatre conditions sont remplies :
✓ Le tableau présentant l’équilibre financier, le compte de résultat prévisionnel et
l’état prévisionnel de l’évolution de la situation patrimoniale sont votés en
équilibre ;
✓ Les recettes et les dépenses ainsi que les produits et les charges évalués de façon
sincère et soutenable ;
✓ Les ressources du tableau présentant l’équilibre hors recettes de l’emprunt
permettent de couvrir le remboursement en capital des annuités d’emprunt à échoir
lors de l’exercice ;
✓ Le montant des dépenses personnel ne doit pas excéder les ressources propres
d’exploitation de l’établissement.
1. Le pré budget
Pour ces raisons, le pré budget global est établi à titre de guide. Et c’est à la direction générale
qu’il appartient d’impulser le processus budgétaire, même dans les structures décentralisées
pratiquant un management participatif, à travers la lettre d’orientation générale.
La fonction administration est souvent définie comme l’ensemble des activités particulières
qui, dans toute organisation, coordonne les autres activités (commerciales, techniques,
sociales, etc.). Elle est également comme une fonction de production d’informations. Réduite
à la direction dans les petites entreprises, elle regroupe, dans les grandes entreprises, de
nombreux services ou départements : comptabilité, contrôle de gestion, études et
planification, recherche et développement, service juridique…ainsi que certaines directions
fonctionnelles (direction des ressources humaines, direction financière…et la direction
générale proprement dite).
En principe, il existe un plan d’investissement à moyen terme qui a été quantifié en valeur
monétaire et dans lequel les projets sont repartis année par année.
✓ Reprendre les investissements de l’année en cours qui ne seront pas terminés au début
du prochain exercice ;
✓ Retenir les projets à engager au cours de ce même exercice.
La société OK FOODS vous demande d'établir son budget de trésorerie relatif au premier
semestre de l'année N. Vous disposez des informations suivantes :
BILAN AU 31/12/N-1
- Budget de la production
Janv Févr Mars Avril Mai Juin Total
Charges
directes 40 000 32 000 44 000 48 000 20 000 24 000 208 000
Consom 4 000 3 000 4 200 4 400 3 000 3 000 21 600
matières 2 000 1 500 2 100 2 200 1 500 1 500 10 800
Salaires
productio 1 000 500 1 000 2 0 500 200 5 200
Charges 3 000 3 000 3 000 00 3 000 3 000 18 000
sociales 1 000 1 000 1 000 3 0 1 000 1 000 6 000
Charges 3 000 3 000 3 000 00 3 000 3 000 18 000
indirectes 1 000
Entretien 3 000
Assurances
Taxes
professionl
amortissements
Total mensuel 54 000 44 000 58 300 63 600 32 000 35 700 287 600
Les charges indirectes, hormis les charges d'entretien, sont des charges abonnées.
Total du mois
CA TTC 48 240 120 600 60 300 180 900 60 300 84 420 554 760
-Clients année N-1 46 000 Bilan
-Encaissement 24 120 60 300 30 150 90 450 30 150 42 210
comptant du mois
-Encaissement par 24 120 60 300 30 150 90 450 30 150 42 210
effets à 30 jours
-Encaissement 70 120 84 420 90 450 120 600 120 600 72 360
du mois
SOLDE DE TRESORERIE
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
- Solde trésorerie 11 440 18 282 33 359 -2 079 25 603 35 515
début du mois 70 120 84 420 90 450 120 120 72 360
- Encaissements 63 278 69 343 125 600 600 43 991
- Décaissements 888 92 918 110
688
Solde trésorerie fin du 18 282 33 359 -2 079 25 603 35 515 63 884
mois
Charges Produits
Achats matières premières 200 000 Ventes de produits finis 460 000
Variation de stocks +8 000
- stock initial 22 380 Production stockée +6 800
- stock final 14 380
Consommation de M1ères 208 000 - stock final 40 000 40 000
- Autres achats et charges 32 500 - stock initial 33 200 33 200
externes 5 200
- entretien 18 000
- assurance 9 300
- charges de gestion 167 400
111 600
- salaires et charges de
55 800
personnel
6 000
- salaires
18 000
- charges sociales 111
- Impôts et taxes
- Amortissements
- Charges financières 432 011
Total des charges 34 789
Résultat de l’exercice
ACTIF PASSIF
Immobilisations brutes 380 000 Capitaux au 1-1-N 324 360
Amortissements 146 000 Résultat de l’exercice 34 789
Immobilisations nettes 234 000
Stock de matières premières 14 380 Capitaux au 30-06-N 359 149
Stock de produits finis 40 000
Clients (effets à recevoir) 42 210 Fournisseurs de matières 36 180
Disponibilités 63 773 1ères 9 000
Charges constatées d’avance 18 000 Charges sociales 8 034
TVA à décaisser
Total 412 363 Total 412 363
6. JEAN LOUIS MALO & JEAN CHARLES MATHE, l’essentiel du contrôle de gestion, les
éditions d’organisation, 1998 ;