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« Un Saint plein de sagesse a dit autrefois que la foi en l’Empereur-Dieu peut suffire à renverser des
mondes. Certes il avait raison… mais… mes seigneurs, donnez-moi aussi des vaisseaux de guerre, des
divisions blindées, des régiments de la Garde, des armes et quelques titans… La foi est une chose si
fragile… »

Archevêque Ulias Vetustanis, représentant spécial du synode Obscurus s’adressant aux seigneurs des
secteurs Calixis, Scarus et Ixaniad avant le déclenchement de la Croisade de Margin.

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S’il est un domaine prépondérant dans l’Imperium de l’Humanité, c’est celui de la foi. Cette foi si
solide mais aussi si fragile, cette foi qu’il convient donc de renforcer dans les esprits des citoyens du
million de mondes de l’Empereur. Entretenir la flamme au sein du cœur des croyants et le rôle de tous
les membres de l’Eglise impériale. Mais parmi eux, certains se dévouent plus particulièrement à la
conservation de l’orthodoxie… et aux punitions de ceux qui s’en détournent. On les appelle
généralement les confesseurs.
De nombreux ordres de ces gardiens zélés existent dans toute la galaxie : dans le secteur Calixis on
connait l’Ordre des Prêtres noirs Maccabéens alors que dans celui, proche, de Scarus, des bûchers sont
dressés par les terrifiants répurgateurs Tantaliens. Certains poussent des foules de zélotes fous furieux
à brûler la sorcière, le mutant et l’hérétique sans considération pour les innocents dénoncés par erreur
ou malveillance. D’autres, plus discrets, enquêtent dans le plus grand secret afin d’extirper l’hérésie,
arracher ses racines puis l’exposer au grand jour. C’est dans toutes ces catégories que les inquisiteurs
recrutent de précieux auxiliaires. Quelques-uns deviendront interrogateurs et d’autres, moins
nombreux encore, peut-être inquisiteurs eux-mêmes.
Mais la foi seule, bien que puissante, suffit rarement pour accomplir les tâches que ces fidèles
serviteurs du Deus Imperator sont censé accomplir. Afin de faciliter leur office, ces hommes et ces
femmes ont créé ou transformé au fil des siècles des outils adaptés. Ces équipements sont de plusieurs
types : certains sont rares ou uniques, de véritables reliques des temps anciens, alors que d’autres sont
communs et on les retrouve dans les mains de presque tous les confesseurs de l’Imperium.

Voici quelques exemples des ces pièces particulières que vous pourrez faire découvrir à vos joueurs
Ecclésiastes ainsi qu’à leur escorte.

Aquila du Châtiment : L’Aquila du Châtiment se présente sous la forme d’un gros pendentif
représentant le symbole de l’Imperium le plus connu : l’aigle à deux têtes. Cet objet, très commun
entre les mains des confesseurs
les plus impitoyables du
Segmentum Obscurus est
équipé d’un minuscule
générateur de fusion qui porte
au rouge sa face externe
(l’autre face étant munie d’un
petit ergot permettant sa
manipulation sans danger). Il
est ensuite appliqué sur une
partie du corps d’une personne
soupçonnée d’appartenir à une
secte hérétique. La tradition
veut que dans les rares cas où
la peau ne subirait aucun dommage, le prisonnier soit libéré et lavé de tout soupçon. Cependant,
certains membres de l’Ecclésiarchie parmi les plus puritains peuvent au contraire voir en ce
« miracle » la preuve évidente d’une collusion avec le démon. Il existe bien d’autres utilisations
différentes d’un Aquila du Châtiment. Dans les secteurs Scarus et Calixis, plusieurs ordres religieux
militants marquent le front des repentis d’hérésies mineures de l’aigle impérial. La cicatrice, bien
visible, les désigne comme revenus dans la communauté des vrais croyants mais n’empêche pas un
ostracisme marqué de la part des autres citoyens impériaux. Dans les ordos inquisitoriaux ou chez les
répurgateurs de l’Ecclésiarchie qui ne rechignent pas devant ce genre de méthode, un Aquila du
Châtiment est parfois préféré à une trousse d’excruciateur…

En termes de jeu : l’Aquila du Châtiment confère un bonus de +15% aux tests d’Interrogatoire.
Cependant, la victime subira toujours 1d10 points de dégât. De plus, toute personne marquée par cet
équipement et reconnue comme telle par un membre de la société impériale, subira un malus de 10%
en Sociabilité auprès de lui. Enfin, quelques rares Aquila du Châtiment de qualité exceptionnelle sont
considérés comme « saints » quand on les utilise sur des créatures possédant le trait Démoniaque
(annulant également les effets des traits Sans peur et Au-delà).

Prix : 300 trônes, Disponibilité : Rare, Poids : négligeable.

Cage de rédemption :
La cage de rédemption est
un outil de répression
abominable mis au point lors
des premiers temps du
Règne du Sang. A cette
époque, l’Ecclesiarchie aux
ordres de Goge Vandire était
engagée dans un impitoyable
mouvement visant à
éradiquer toutes les
croyances s’écartant de la
stricte orthodoxie terrane
afin de s’emparer du pouvoir
absolu dans l’Imperium.
Pensées par leurs
concepteurs comme
instruments de pure terreur,
les cages de rédemption
devinrent l’un des symboles
de cette triste époque. Leur
concept est très simple : il
s’agit de cages métalliques
dans les parois desquelles
sont montés de petits
projecteurs à fusion. Le
prisonnier, maintenu écartelé
à l’intérieur par des chaines
voit toute l’eau de son corps
s’évaporer et ses masses
graisseuses fondre tandis
qu’il cuit littéralement à petit
feu. Dans le secteur Calixis
contemporain ce type de
châtiment n’est normalement
réservé qu’aux cas de sorcellerie avérés ainsi qu’aux fous commerçant avec les démons du vice et de
la luxure. De ce fait, la plupart de ces cages sont couplées avec un petit inhibiteur psy empêchant le
prisonnier d’en appeler à des aides psychiques ou surnaturelles.
Pour ce qui est des effets concrets des cages sur le corps humain, laissons la parole au clerc Euszebio
Foluris, témoin à maintes reprises de l’utilisation de ce châtiment par son maître, l’archiconfesseur
Vladimir Azorubine : « le corps nu, écartelé par les chaines et léché par les projections d’air
ardentes, appartenait à une femme. L’indicible souffrance qui se lisait sur ses traits déformés
flétrissait sa beauté originelle. Par endroit, des cloques et des plaies se formaient sur son épiderme
écarlate. De sa bouche aux lèvres déchirées suintait un liquide visqueux et rosâtre. L’intérieur de ses
cuisses était presque noir, les humeurs et le sang qui avaient coulés de sa blessure au bas-ventre
s’étaient durcis, coagulés et incrustés sur sa peau tendre. Ses cheveux s’en allaient par poignées et
découvraient peu à peu son crâne bosselé. Ce n’était que le début de son calvaire, il faudrait plus
d’une semaine de dégradation physique pour qu’elle meure et encore quelques jours pour qu’elle soit
enfin réduite à un tas de chairs noirâtres et grillées. Pendu sous la cage, un panneau de cuivre
permettait à tous de lire cette inscription en haut et en bas gothique : Dame Armina Worthling, par la
pensée et la chair a péché. Elle s’est donnée en toute conscience à l’Abomination du Warp et par là-
même a trahi le Divin Empereur de l’Humanité. Par décision de l’archiconfesseur Azorubine, voici
son châtiment ».

En termes de jeu : il existe deux réglages pour les cages de rédemption. Le premier fait perdre un point
de blessures par heure jusqu’à ce que la victime meure. Le second réglage, le plus employé, fait perdre
un point de blessures par jour au prisonnier. Ces dégâts (d’énergie) ne peuvent bien-sûr pas être
soignés tant que la machine est en marche.

Prix : 1000 trônes de base. 4000 avec un inhibiteur psy intégré, Disponibilité : Rare, Poids : 150 kg.

Cilice de pénitence :
Durant presque toute l’histoire de l’Ecclésiarchie, il a existé des groupes d’hommes et de femmes
considérant
que la
mortification
de leur corps
les rapprochait
de la sainteté.
Par les
souffrances
qu’ils endurent
en
reproduisant
sur eux celles
subies par les
bienheureux
lors de leur
martyr, ils
fortifient leur
foi, la rendant
plus solide que
le plus solide
des diamants. Le Segmentum Obscurus est littéralement constellé de petits groupuscules tels que les
Hémo-rédempteurs Sanguiniens, les Crucifiés de Parthésis, les Atroces brûlés de Thracian ou encore
les Sœurs de la flagellation de Sainte Ursula.
La méthode la plus courante de mortification utilisée dans l’Imperium, mis à part l’usage du fouet,
reste l’utilisation d’un cilice. Ces objets peuvent être de conformation variable, mais les plus habituels
ressemblent à un treillage de fins fils de fer barbelés qui se porte sous les vêtements, à même la peau.
Les petites pointes pénètrent la chair et provoquent une douleur constante et lancinante. Subir une telle
gêne en permanence est une épreuve difficile à supporter mais que ces fanatiques considèrent comme
très gratifiante.

En termes de jeu : il existe en gros trois modèles de cilices. Le plus simple est un « bandeau » porté
très serré autour de la cuisse. Tant qu’il est en place, il procure un bonus de 5% en Force mentale mais
inflige en échange un malus de 5% en Agilité ainsi que la perte d’un point de blessures (qui ne peut
être soigné qu’une fois l’objet ôté). Les versions plus élaborée ressemblent à une grosse ceinture
portée au niveau des reins et à une fine chemise barbelée. Les bonus et malus respectifs sont +10 FM /
- 10 Ag / -2 B et +15 FM / - 15 Ag / -3 B.

Prix : 25 / 50 / 75 Trônes suivant la version, Disponibilité : Inhabituel, Poids : assez négligeable et de


toute façon déjà représenté par le malus d’Agilité.

Extrait d’essence de kamala : La kamala est une plante aquatique qui pousse dans les vastes et
sombres marais de Juaran, dans le secteur Ixaniad. Ses vertus médicinales furent découvertes il y a
déjà de nombreux siècles par les apothicaires du Mechanicus. Une fois extraite, l’essence de cette
plante possède la précieuse propriété de pouvoir soigner le « cancer du vide », une affliction touchant
les travailleurs de l’espace insuffisamment protégés des rayonnements cosmiques mortels qu’émettent
certaines étoiles. Pour peu que le traitement soit commencé à temps, le malade a des chances
raisonnables de s’en tirer sans séquelles au bout de quelques années. C’est pourquoi la plupart des
vaisseaux croisant dans les secteurs Ixaniad, Calixis ou dans les Etendues de Koronus en emportent
une petite réserve dans leur apothicarion.

Cependant, ce n’est pas cette propriété qui est susceptible d’intéresser les membres les plus dérangés
de l’Ecclesiarchie, mais plutôt ses effets secondaires. Chez un petit nombre de personnes, l’essence de
kamala provoque de puissantes hallucinations que d’aucun dans certaines sectes impériales
considèrent comme prophétiques. Assez étrangement et quel qu’en soit le contenu exact, ces visions
mettent systématiquement en scène des serpents à un quelconque moment de leur déroulement. Ces
reptiles sont vus comme des messagers de la parole divine de l’Empereur et non comme des messagers
démoniaques (comme le veut la sainte tradition et comme le pensent les membres les plus puritains de
l’Eglise Impériale). On connait, dans le Segmentum Obscurus, plusieurs cas de confesseurs itinérants
ne se fiant qu’à ces visons pour choisir les mondes sur lesquels les porteront leurs pas.

En termes de jeu : suivre un traitement à l’extrait d’essence de kamala devrait logiquement donner un
bonus conséquent pour soigner le « cancer du vide » chez un personnage atteint. Le MJ reste le seul
décideur dans cette situation mais une dose par mois pendant cinq ans pour soigner un état peu avancé
semble raisonnable. Chez environ cinq pourcents des utilisateurs de ce produit, la kamala provoquera
des hallucinations. Considérez alors que le personnage vient de consommer une dose d’obscura mais
qu’il ne subira pas la période de dépression qui suit habituellement une telle prise. Au contraire, il
sortira de sa période hallucinatoire complètement exalté et persuadé que l’Empereur lui a délivré un
message. A vous, en tant que MJ, de décider ce qu’il en est exactement.

Prix : 50 trônes la dose, Disponibilité : Inhabituel (et Assez courant à bord d’un vaisseau ou d’une
station), Poids : négligeable.

Fleur de lys de la Sororitas : le symbole de la fleur de lys est un talisman très ancien. On raconte
dans les cercles les plus érudits qu’il date de bien avant la diaspora qui vit les hommes essaimer pour
la première fois dans l’espace. Curieusement, sa signification semble n’avoir pratiquement pas changé
depuis tout ce temps : la pureté assortie de la puissance. Que ce soit sur les étendards des Filles de
l’Empereur puis plus tard sur ceux des Sœurs de Batailles, la fleur de lys est un signe sacré craint de
tous les ennemis de l’Imperium. On le retrouve sous de nombreuses formes dans la symbolique de
l’Adeptus Sororitas : bijoux d’or et d’argent, en filigrane sur les habits sacerdotaux, gravé sur les
plaques d’armures des sœurs militantes ou encore comme ornement d’ouvrages religieux
multiséculaires. Au fil des temps, les sœurs en sont venues à vénérer certaines de ces fleurs de lys,
ayant une forte valeur historique et spirituelle, comme de véritables icônes sacrées. Si on les voit le
plus souvent entre les mains des sœurs de l’Adeptus, il arrive parfois que l’une d’elles se retrouve
entre les mains de confesseurs dévots ou d’acolytes de l’Inquisition méritants. On en trouve même
parfois au marché noir, le trafic de reliques saintes étant une activité particulièrement lucrative bien
que terriblement risquée. Dans le secteur Calixis comme dans les autres, ce crime est puni de mort ou
d’un enrôlement à vie dans les légions pénales (ce qui revient le plus souvent au même).

En termes de jeu : vous pouvez considérer les fleurs de lys de plusieurs façons. Tout d’abord, vous
pouvez ne leur donner aucun pouvoir particulier (99% du temps). Ensuite on peut parfaitement
imaginer qu’une fleur de lys de la Sororitas puisse faire office de porte bonheur. Enfin, et c’est ce cas
qui sera traité dans la ligne concernant les statistiques, une fleur de lys sainte de la Sororitas peut
apporter un bonus variable aux tests impliquant la Force Mentale de son possesseur. La qualité
« moyenne » procurera un bonus de 5% et les qualités « bonne » et « exceptionnelle » respectivement
10 et 15%. Il y a cependant des conditions à son utilisation : le personnage doit être conscient de sa
nature sainte, ne pas posséder plus de 10 points de Corruption et il doit brandir ou faire voir l’objet de
la façon adéquate, par exemple lever un ouvrage sacré marqué de la fleur de lys devant un ennemi
effrayant. C’est le MJ qui déterminera en dernier recours si l’utilisation de l’objet est acceptable.
Notez cependant qu’assez inexplicablement, ces reliques ne procurent aucun bonus si leur possesseur
est un psyker.

Prix : 1000 trônes, Disponibilité : Très rare, Poids : variable.

Grenades cendreuses : dans l’Imperium de l’Humanité, il n’est de plus grande abomination que de
naître avec le gène du psyker. Pour la société qui vous entoure, vous êtes immédiatement catalogué
comme sorcier, et soit on vous fait rentrer dans le rang, vous condamnant à une vie de servitude
extrêmement contrôlée au
service de l’Empereur, soit
on vous élimine si vous
vous avérez trop instable et
dangereux. Mais une autre
catégorie de personne est
tout autant mise au ban de la
société. Il s’agit des
intouchables. Ces
personnes, très rares,
possèdent une déficience
particulière qui les
immunise aux pouvoirs du
Warp et donc à ceux des
psykers. Ils payent cette
capacité surprenante par un
handicap terrible dans la
société impériale,
généralement plutôt
communautariste : il est très
difficile de se tenir près
d’un intouchable sans
ressentir une sorte de vide
mental extrêmement
désagréable pour le
commun des mortels et
insupportable pour ceux
possédant la malédiction du
Psyker. Ce fait les empêche
bien souvent de vivre une
vie complètement normale.
Il y a mille ans, dans le Segmentum Solar, un confesseur de l’Ecclesiarchie extrêmement puritain
découvrit par hasard que même en présence des restes d’un intouchable, les psykers étaient fortement
perturbés dans l’utilisation de leur art. Une idée germa, et il recruta des disciples pour lui porter
assistance. Il lui suffisait de capturer des intouchables et après les avoir tués puis traité leurs corps
d’une manière particulière, il enfermait leurs cendres dans des grenades artisanales. Ce genre de
politique n’eut pas l’heur de plaire au Temple Culexus de l’Officio Assassinorum, qui faisait lui-même
grand usage d’intouchables. Une guerre aussi brutale que violente vit l’éradication quasi complète de
la secte. Cependant, certains membres parvinrent à fuir, et leurs pas les menèrent à l’extrémité du
Segmentum Obscurus, non loin de la frontière des étoiles du Halo. Là, ils recommencèrent leur œuvre,
mais cette fois beaucoup plus discrètement. De nos jours encore, on trouve parfois des membres de
l’Ecclésiarchie, ou même des inquisiteurs extrêmement puritains qui ont appris le secret de la
fabrication des grenades cendreuses et qui n’hésitent pas à s’en servir pour combattre les abominations
qui frappent l’humanité tout en en faisant disparaître une autre…

En termes de jeu : les grenades cendreuses dispersent une fumée dense et grise qui gène fortement la
vue (-20% à tous les tests associés, y compris ceux de CT). De plus, tous les pouvoirs et capacités
psychiques utilisés à l’intérieur du nuage (ou utilisé de l’extérieur vers la zone protégée) voient leur
seuil psychique augmenté de 10, et tout test associé effectué par un psyker voit sa difficulté également
augmentée de 10 (ex : test de Force Mentale, etc.). Les entités possédant le trait Instabilité warp qui se
trouvent à l’intérieur de la zone d’effet subissent deux fois plus de dégâts en cas d’échec à leur test de
FM. Par temps calme, le nuage fait environ 3 mètres de large, 2 mètres de haut, et persiste pendant 3
rounds. Un vent suffisant peut réduire ces valeurs (Groupe : Jet, Portée : BFx3 m, Mode : -, Dom : -,
Pén : 0, AT : -, Rch : -, Attribut : -)

Prix : 300 trônes, Disponibilité : Très rare, Poids : 0,5 kg.

Rosaire de la Vierge d’Or : L’histoire du rosaire de la Vierge d’Or se perd dans la brume de la
longue histoire du culte impérial.
Cependant, une légende court autour de ce singulier objet. On raconte qu’au temps de la Grande
Croisade, à l’intérieur du palais de Terra, au centre d’un superbe parc, se trouvait un gigantesque arbre
aux fruits délicieux. L’Empereur l’aimait beaucoup et en prenait grand soin. Quand les forces d’Horus
se jetèrent contre la capitale de l’Imperium, elles étaient accompagnées de redoutables démons ainsi
que d’autres créatures cauchemardesques issues du Warp. Une fois la percée des renégats accomplie,
l’Empereur lui-même n’eut d’autre choix que de s’avancer et de combattre ces horreurs au milieu de
ses hommes. A un moment, la ligne de front se situa près du grand arbre et alors qu’une horde
démoniaque s’avançait pour en finir avec des unités dispersées de l’armée impériale, le Maître de
l’Humanité fit son apparition à la tête de ses Custodiens. La démonstration de ses pouvoirs que fit ici
l’Empereur fut si intense que l’arbre et ses fruits en furent imprégnés. Quand les feux de la guerre
s’éteignirent, un soldat pieux qui avait assisté à l’épisode retrouva la carcasse du grand arbre… en
récupéra les fruits et fabriqua un rosaire avec les cent-huit gros noyaux couleur ivoire qu’il découvrit à
l’intérieur.
Depuis cette époque, la relique fit son apparition à intervalles irréguliers entre les mains de
confesseurs, inquisiteurs et Sororitas de toute la galaxie. On l’appelle rosaire de la Vierge d’Or depuis
qu’on le vit entre les mains de Sainte Katherine, fondatrice de l’ordre de Notre-Dame des Martyres. Il
semble ne jamais rester bien longtemps entre les mains d’une même personne, continuant de circuler
dans l’Impérium pour apparaître mystérieusement là où l’on en a le plus besoin. Peu d’individus,
même au sein des plus érudits des inquisiteurs ou des l’ecclésiastes sont capables de le reconnaitre
pour ce qu’il est.
Son pouvoir, s’il est réel, semble assez singulier. Tous les démonologues s’accordent à dire que quand
un démon est renvoyé au Warp, il s’y retrouve emprisonné un certain temps avant de pouvoir
refranchir le voile qui sépare les deux dimensions. Il semblerait que le rosaire empêche ce retour,
chaque grain virant au noir emprisonnant l’essence d’un démon abattu par le porteur de la relique. A
l’heure actuelle, il ne reste plus que quelques grains encore clairs et nul ne sait ce qui se passera quand
tous seront devenus sombres…

En termes de jeu : Quand le porteur de la relique (qui ne doit pas posséder plus de 10 points de
corruption) tue n’importe quelle créature possédant le trait Instabilité warp au corps à corps, il a le
droit d’effectuer un test de Force Mentale à +30 en opposition avec son adversaire. Si le porteur est
victorieux, l’essence de l’entité est absorbée dans un des grains du rosaire et le démon ne pourra plus
être de nouveau invoqué par quelque moyen que ce soit. Il est virtuellement enfermé dans la relique.
Le MJ est libre de décider de ce qu’il se passera quand tous les grains auront viré au noir : libération
d’une entité d’une puissance incommensurable, disparition pure et simple de la relique,
accomplissement d’une prophétie etc.

Prix : sans prix, Disponibilité : à la discrétion du MJ, Poids : 0,5 kg.

Sarissa : La sarissa est un terme collectif recouvrant toute une gamme d’armes en usage dans
l’Imperium. Certains armements sont créés pour être discrets, d’autres pour s’avérer redoutablement
efficaces ou encore dans le simple but d’impressionner. Les sarissa font partie de cette dernière
catégorie. Rien ne saisit plus les foules que la vision d’impressionnants hommes d’armes cuirassés
manipulant de non-moins impressionnantes piques capables de cracher la mort à distance. Les formes
exactes varient selon les mondes, mais habituellement une sarissa consiste en une arme d’hast, lance,
hallebarde ou guisarme sur laquelle est montée une arme de tir modifiée. Les types et calibres peuvent
être très variés, allant
du laser léger au
bolter en passant par
toutes sortes d’armes
à munitions solides.
Les cardinaux de
l’Ecclesiarchie et les
gouverneurs
planétaires sont
particulièrement
friands de ces armes
d’exhibition hybrides.
Elles rappellent en
effet symboliquement
aux citoyens celles
équipant les
Custodiens du Palais
d’Or de Terra que l’on peut apercevoir sur les vitraux des lieux saints. De nombreux répurgateurs du
Ministorum et inquisiteurs ultra-puritains ne s’embarrassant pas de discrétion entretiennent des suites
d’hommes d’armes équipés de ce genre de matériel.

En termes de jeu : une sarissa est une arme d’hast choisie dans les livres de Warhammer 40.00 JdR.
Les améliorations sont possibles et elle peut être monomoléculaire ou même énergétique. Sur cette
base, on monte une arme de tir (uniquement une arme de base de type bolts, laser ou MS). Cette arme
de tir conserve ses caractéristiques, à ceci près que sa portée est réduite de 30% et qu’elle ne peut plus
bénéficier de l’attribut Précise. Manier une sarissa nécessite obligatoirement l’usage des deux mains.
Notez enfin que pour pouvoir s’en servir sans malus, aussi bien au corps à corps qu’en tir, la
possession du talent Formation aux armes exotiques (sarissa) est indispensable. Le MJ est libre de
décider des conditions de son obtention par les acolytes ou les PNJ.

Prix : additionnez simplement les prix de l’arme d’hast et de l’arme de tir, Disponibilité : Inhabituel,
Poids : additionnez les poids des deux armes et retirez deux kilos.

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